Les plus belles chevauchées individuelles de la Coupe Davis (reloaded)

By  | 28 novembre 2015 | Filed under: Coupe Davis, Histoire

Alors qu’Andy Mur­ray vient d’entr­er par la gran­de porte au Panthéon de la Coupe Davis, penchons-nous un peu sur les aut­res in­dividualités les plus méritan­tes de ces 45 dernières années.

Le char­me sur­anné de la Coupe Davis tient be­aucoup à ses par­ticularités :

  • Com­péti­tion par équipe, ce qui rend pos­sibles des re­tour­ne­ments de situa­tion jamais vus en tour­noi. Par ex­em­ple, une défaite de notre numéro 1 peut être rattrap­ée par une vic­toire de notre valeureux numéro 2, qui de­vient ainsi le héros du jour. Et, le di­manche après-midi, le sort d’une re­ncontre peut se jouer au cin­quiè­me match sur l’affron­te­ment titanes­que entre deux seconds co­uteaux qui sor­tent ainsi, l’es­pace d’un match ultra-médiatisé, de leur quasi an­onymat habituel. Cf. la « jurisprud­ence Boetsch/Kul­ti » de 1996, qui aurait pu être « dépassée » cette année en cas de match décisif Be­mel­mans / Ed­mund (avouez que ça aurait eu de la gueule).
  • Matchs de sim­ple et de doub­le par­ticipant en­semble à la décis­ion
  • Matchs au meil­leur des 5 man­ches, comme en Grand chelem
  • Re­ncontres se dis­putant sur di­ver­ses sur­faces, en in­door et out­door, et souvent dans des lieux pas très habitués à ac­cueil­lir du ten­nis de haut niveau (on parle de la Guadeloupe pour ac­cueil­lir le pro­chain Fran­ce/Canada)
  • Présence du capitaine sur le banc aux côtés des joueurs
  • …Sans parl­er de l’exal­ta­tion de l’instinct nationalis­te, qui n’est pas le côté le plus ragoutant de la chose.

Met­tons main­tenant de côté le fait que la Coupe Davis se joue en équipe, et re­ndons hom­mage à quel­ques in­dividualités mag­nifiques qui ont marqué de façon pro­fon­de le déroule­ment d’une édi­tion de la Coupe, à un point tel qu’on puis­se af­firm­er qu’il aurait été ab­solu­ment im­pos­sible que leur pays gagne le Saladi­er d’ar­gent cette année là en leur ab­s­ence, ne serait-ce que pour une seule re­ncontre.

Pour étab­lir des com­paraisons étayées, basons-nous sur un critère arithmétique sim­ple. Pour re­mport­er le Graal, une équipe nationale doit gagn­er 12 matches décisifs (nous ex­cluons bien sûr les « dead rubb­ers », ces matches sans enjeu du di­manche, joués en 2 sets gag­nants, et par­fois après une nuit bien arrosée). Si chaque match décisif vaut 1 point, les 12 points néces­saires à la vic­toire fin­ale sont forcément ap­portés par plusieurs joueurs de l’équipe, au mini­mum deux*, au maxi­mum seize**; un même joueur pouvant amass­er au plus 10 points (soit 8 sim­ples et 4 doub­les, une vic­toire en doub­le rap­portant 1/2 pt par joueur).

Nous al­lons donc com­menc­er par vous parl­er des champ­ions qui ont réussi un ex­ploit selon nous quasi­ment digne d’une vic­toire en Grand chelem : récolt­er -au moins- 7 des 12 points de leur équipe, tout en re­stant in­vain­cu en sim­ple.

Borg_Mac_Becker_Djoko

Précisons que nous nous som­mes con­tenté de re­mont­er jusqu’en 1972 (année qui a vu la dis­pari­tion du « chal­lenge round », c’est à dire la qualifica­tion auto­matique pour la fin­ale de l’année N, du vain­queur de l’année N-1). D’autre part, par souci d’homogénéité, pour les années an­térieures à l’instaura­tion du Groupe Mon­di­al (1981), nous n’avons tenu com­pte que des quat­re dernières re­ncontres de chaque équipe pour le décompte des points.

Aux côtés d’Andy Mur­ray, qui vient de re­joindre ce club très fermé di­rec­te­ment à la première place, en por­tant le re­cord à 9,5 points, on trouve :

N°2 : Bjorn Borg – 1975 – 8 points

Bjorn Borg a du se sen­tir souvent un peu seul lors de sa cam­pagne de Coupe Davis 1975. Quiz: qui étaient ses ad­versaires ce jour-là ?

Borg n’a que 18 ans et demi lorsqu’il en­tame cette cam­pagne de Coupe Davis 1975, et pour­tant il est déjà un vieux routi­er de la com­péti­tion, puis­que sa première sélec­tion (qui verra aussi sa première vic­toire) re­mon­te à mai 1972, alors qu’il n’avait pas en­core fêté ses 16 ans !

1975, qui est l’année de son deuxième sacre à Roland-Garros, le voit donc par­ticip­er à sa quat­rième cam­pagne de Coupe Davis !

Elle sera lon­gue et tri­omphale puis­que, le Groupe mon­di­al n’ayant pas en­core été in­stauré, ce ne sont pas moins de six re­ncontres que la Suède va de­voir re­mport­er pour s’ad­jug­er le Saladi­er d’ar­gent, au cours de­squel­les Borg al­ig­nera 12 vic­toires en sim­ple (toutes décisives !) et 3 vic­toires en doub­le as­socié au fidèle Ove Be­ngtson.

Parmi ses vic­times, du beau linge, en tous cas pre­sque un tab­leau de tour­noi du Grand chelem : Woj­tek Fibak le Polonais, Alex Met­reveli le Soviétique, les Es­pagnols José Higueras et Manu­el Orantès, le Chili­en Jaime Fil­lol (tous bat­tus sur… terre bat­tue), et enfin, pour la première fin­ale 100% européenne de l’his­toire, les tchécos­lovaques Jiri Hrebec et Jan Kodès, net­toyés sur la moquet­te de Stockholm.

C’est la première fois*** que la Coupe Davis échap­pe à l’une des 4 « gran­des » na­tions his­toriques (USA, Grande-Bretagne, Australie et Fran­ce) : Borg de­vient un héros nation­al en Suède.

Cette Coupe Davis sera la seule re­mportée par l’extra-terrestre, même s’il re­stera in­vain­cu en sim­ple par la suite (soit une série de 33 vic­toires con­sécutives en sim­ple entre 1973 et 1980, re­cord à battre !).

[Citons pour mémoire le troisiè­me lar­ron de l’équipe suédoise : il s’ap­pelait Bi­rg­er An­dersson et il gagna quand même quel­ques matches décisifs. Et rap­pelons que le capitaine de l’équipe, Len­nart Be­rgelin, était aussi l’entraîneur per­son­nel de Borg !]

N°3 ex aequo : John McEn­roe – 1982 – 7 points

Quiz: Parmi ces deux célèbres new-yorkais, tous deux rouquins et adep­tes des raquet­tes Dun­lop, un seul a re­mporté la Coupe Davis. Lequel ?

A l’opposé de Borg, Big Mac est un multi-récidiviste, la Coupe Davis 1982 étant la quat­rième à tomb­er dans son es­carcel­le, puis­qu’el­le succédait à cel­les de 1978 (avec notam­ment Harold Sol­omon), 1979 (avec Vitas Gerulaitis) et 1981.

L’année précédente (1981), son rôle avait déjà été tout à fait prépondérant dans la vic­toire des USA (7 points ap­portés), mais un match perdu en quarts con­tre Ivan Lendl l’empêche de re­mplir nos critères.

En 1982, cette fois Mac va re­ndre « la » copie par­faite soit 8 vic­toires en sim­ple (dont 5 décisives) et 4 vic­toires en doub­le avec Peter Flem­ing. Ce re­cord at­tend toujours d’être égalé. Là en­core, la liste des bat­tus im­pres­sion­ne : Vijay Am­ritraj, An­d­ers Jar­ryd, Mats Wiland­er, Peter McNamara et Yan­nick Noah (aux­quels il faut ajout­er Krishnan, Al­exand­er et Lecon­te dans les dead rubb­ers).

Deux matches du « brat » re­steront dans les an­nales.

D’abord, en quarts con­tre la Suède, à 2-2 entre les deux équipes, le match décisif con­tre un jeune Wiland­er tout auréolé de sa récente vic­toire à Roland-Garros, mais pour­tant peu avan­tagé a priori par la moquet­te de Saint-Louis, se trans­for­me en un affron­te­ment titanes­que. Mac fin­ira par ar­rach­er la vic­toire à l’usure, et ce match de 6 heures et 22 minutes (9-7 6-2 15-17 3-6 8-6) est resté longtemps comme le plus long sim­ple de l’his­toire de la Coupe Davis****.

En­suite en fin­ale, un autre match d’anthologie con­tre Noah sur la terre bat­tue de cir­constan­ce du palais des sports de Grenob­le, sous les yeux de votre ser­viteur. Quand Noah, co­urageux et mag­nifique, gagne le 3ème set pour pass­er de­vant (12-10 1-6 3-6), on se dit que Johnny Mac est cuit. Et puis il y a l’in­terrup­tion de 10 minutes en fin de troisiè­me set (co­utume qui a dis­paru de­puis), et au re­tour des ves­tiaires le momen­tum de Noah est passé, McEn­roe se re­ssaisit, re­devient scan­daleuse­ment génial et plie les deux de­rni­ers sets, 6-2 6-3. Pour la petite his­toire, il y a eu un mo­ment très drôle dans ce match, alors que Yan­nick chan­geait os­tensib­le­ment de T-shirt à la fin d’un set et que le pub­lic se régalait bruyam­ment de sa plas­tique par­faite et de sa mus­cula­ture im­posan­te, McEn­roe a fait exprès de chang­er de T-shirt en même temps, ex­hibant – hilare – son torse blanc et (en com­paraison) sous-musclé.

McEn­roe at­tendra dix ans pour gagn­er son cin­quiè­me et de­rni­er saladi­er d’ar­gent (re­cord de l’ère moder­ne), en tant que par­tenaire de doub­le de luxe, aux côtés des jeunots Agas­si, Sampras et Co­uri­er.

[Pour mémoire, en 1982 les acolytes de McEn­roe étaient Gene Mayer, Peter Flem­ing et Eliott Teltsch­er, et leur capitaine était Arthur Ashe, ce qui don­nait d’ail­leurs une tonalité par­ticuliè­re aux matches con­tre Noah.]

N°3 ex-aequo : Boris Be­ck­er – 1989 – 7,5 points

Be­ck­er s’est voué pen­dant plusieurs années à la Coupe Davis. Dès 1985, année de sa « révéla­tion » à Wimbledon, il emmène son pays en fin­ale, amas­sant 7 points en route et re­stant in­vain­cu en sim­ple. Mais, en fin­ale, une défaite en doub­le con­tre la paire Wiland­er – Nyström l’empêche de soulev­er son pre­mi­er Saladi­er d’ar­gent.

Il faud­ra at­tendre 1988 pour qu’il ap­porte à son pays (qui était en­core la RFA) sa toute première Coupe Davis. Il re­ndra cette année-là une copie sans accroc en sim­ple comme en doub­le, mais avec « seule­ment » 6 points, ses par­tenaires Jelen et Steeb pre­nant une part im­por­tante dans la vic­toire.

Boris Be­ck­er s’apprête à ser­vir sa balle de match face à Stefan Ed­berg, pour une vic­toire facile (6-2 6-2 6-4). Quiz: Les deux hom­mes s’étaient déjà re­ncontrés à peine un mois plus tôt en fin­ale du Mast­ers au Madison Square Gard­en; qui s’était imposé ?

C’est donc en 1989, année d’instaura­tion du tie-break en CD, que sa per­for­mance sera la plus re­mar­qu­able, puis­qu’il re­stera à nouveau in­vain­cu en sim­ple et rap­portera 7,5 des 12 points de son équipe. Après un modes­te Indonésien en hors d’œuvre, il lui faud­ra en­suite venir à bout des Tchèques Novacek et Srejb­er, du juvénile Andre Agas­si en de­m­ies (vic­toire dif­ficile en 5 sets après avoir comblé un déficit de 2 sets à zéro), et enfin de Stefan Ed­berg et Mats Wiland­er en fin­ale.

Pour la troisiè­me fin­ale RFA / Suède en 5 ans, Ed­berg et Wiland­er seront humiliés en 3 sets secs et sévères, sans jamais donn­er l’impress­ion de pouvoir in­vers­er le sens du match. Après sa défaite, Wiland­er ad­mettra, philosop­he : »This is the best some­one’s ever played against me. (…) At least I had the best seat in the house to watch a great play­er at work. »

Cette Coupe Davis tri­omphale sera pour­tant la dernière pour Be­ck­er.

N°3 ex-aequo : Novak Djokovic – 2010 – 7 points

Après Nadal, mais avant Feder­er et Mur­ray, ses aut­res compères du Big4, celui qui est aujourd’hui le protégé de Boris Be­ck­er a of­fert à la Ser­bie sa première et pour l’instant uni­que Coupe Davis. Pre­sque aussi précoce que Borg, l’ac­tuel n°1 mon­di­al avait connu son baptême du feu à même pas 17 ans, c’était en 2004 pour un dead rubb­er et il s’était imposé face à l’obscur let­ton Skroderis en 2 sets. En 2010, toutes les con­di­tions sont enfin réunies pour aller au bout de sa septième cam­pagne. Djokovic va domin­er suc­ces­sive­ment Sam Quer­rey, John Isner, Ivan Ljubicic, Marin Cilic, Tomas Be­rdych, Gil­les Simon et Gaël Mon­fils. Mais il devra à l’appui décisif de ses par­tenaires Tip­sarevic (héros de la demi-finale) et Troic­ki (qui ap­porte le point décisif en fin­ale) la pos­sibilité de soulev­er le trophée, sans parl­er de l’ap­port de Nenad Zimon­jic en doub­le (Zimon­jic qui était capitaine/­joueur de l’équipe en 2004 et qui avait donc lancé le jeune Novak dans le grand bain).

Dans la foulée di­rec­te de cette vic­toire en CD, le Djok­er en­tamera (par une vic­toire à Mel­bour­ne) ce qui de­viendra sa première année en tant que n°1 mon­di­al.

Notons qu’en 2013, Djoko a qualifié la Ser­bie pour sa deuxième fin­ale, per­due cette fois face aux Tchèques, malgré deux vic­toires en sim­ple face à Be­rdych et Stepanek, et en fin­is­sant la com­péti­tion in­vain­cu en sim­ple.

Con­clus­ion

Comme on le voit, seuls de très grands champ­ions, tous vain­queurs de multi­ples tour­nois du Grand chelem (et, hor­mis Mur­ray, n° 1 mon­diaux en leur temps), ont réalisé cet ex­ploit rare (seule­ment 5 en 44 ans), et alors qu’ils étaient à leur meil­leur. Ce qui ap­puie quel­que peu notre thèse selon laquel­le de tel­les vic­toires en Coupe Davis de­vraient être con­sidérées comme aussi méritoires que des vic­toires en Grand chelem.

D’aut­res vain­queurs de Coupe Davis méritent des ac­cessits pour leurs ex­ploits in­dividuels.

◊ Celui qui passe la barre fatidique des 7 points, mais sans être resté in­vain­cu :

  • (6) Mic­hael Stich en 1993 : Auteur d’une fin de saison 1993 tonit­ruan­te (vain­queur à Bâle et Stockholm, et des Mast­ers face à Sampras !), Stich réalise un par­cours en Coupe Davis cer­tes très sol­ide (7 points, in­vain­cu en sim­ple décisif) mais net­te­ment moins im­pres­sion­nant que celui des joueurs précités, et qui ne peut pas décem­ment être com­paré à celui d’un succès en Grand chelem : vic­toires décisives sur le Russe Ol­hovskiy, le Tchèque Novacek, le Suédois Gus­tafsson et les Australiens Stol­tenberg puis From­berg en fin­ale. En fait, c’est son par­tenaire Marc-Kevin Goelln­er qui re­mpor­tera les deux vic­toires décisives les plus pre­stigieuses, con­tre Petr Korda et Stefan Ed­berg. Dans les dead rubb­ers sig­nalons pour Stich des vic­toires sans enjeu sur Kafel­nikov et Ed­berg, mais une défaite face à Korda. En doub­le, as­socié à Pat­rick Kuhn­en il sera in­vain­cu en 4 matches avec notam­ment une vic­toire décisive sur les Wood­ies en fin­ale.

◊ Ceux qui pas­sent la barre fatidique des 7 points, mais sans être restés in­vain­cus en sim­ple décisif :

  • (7) Ivan Ljubicic qui ap­porte 9 points à la Croatie en 2005, ce qui a con­stitué pen­dant 10 ans le re­cord ab­solu de points (jusqu’à ce que Mur­ray le dépasse ce week-end). Cette année là, le Croate a dominé en route Agas­si et Rod­dick (de­vant leur pub­lic !), Han­es­cu et Trifu, Youzhny et Davyden­ko, puis en fin­ale Kucera, et a gagné ses quat­re matches de doub­le as­socié à Mario Ancic (dont une vic­toire sur les N°1 Bob et Mike Bryan). Mais le géant chauve a eu la mauva­ise idée de per­dre son tout de­rni­er sim­ple con­tre Dominik Hrbaty. Défaite fin­ale­ment sans con­séqu­ence puis­que Ancic ap­portera le point de la vic­toire aux Croates, mais qui nous empêche de le plac­er au Panthéon de la Coupe Davis en com­pag­nie de nos cinq « Maîtres ».
  • (8) Tomas Be­rdych en 2012 : 8 points, mais un match perdu en fin­ale face à David Ferr­er. Be­rdych a con­servé la CD l’année suivan­te, avec 5,5 pts au com­pteur.
  • (9-A) Stan Smith en 1972 : 7 points, mais une défaite con­tre l’es­pagnol An­dres Gimeno en demi-finales.
  • (9-A) Marat Safin en 2002 : 7 points (dont les vic­toires sur Paul-Henri Mat­hieu et Sébas­ti­en Gros­jean en fin­ale, ou en­core David Nal­bandian en demie), mais une défaite con­tre Roger Feder­er au pre­mi­er tour. Safin gag­nera un deuxième saladi­er d’ar­gent en 2006 (mais avec seule­ment 3,5 pts).

◊ Et enfin, ceux qui s’approc­hent des 7 points, tout en fin­is­sant la com­péti­tion in­vain­cus en sim­ple décisif :

  • (11) Ivan Lendl (pour la Tchécos­lovaquie) en 1980 : in­vain­cu en sim­ple comme en doub­le, mais « seule­ment » 6,5 pts. Lendl ne mettra en­suite plus jamais la Coupe Davis dans ses priorités (sa naturalisa­tion américaine ne venant pas chang­er cet état de fait).
  • (12) Pat Cash en 1986 : in­vain­cu en sim­ple, 6,5 pts. Sa deuxième vic­toire après celle de 1983.
  • (13) John Al­exand­er en 1977 : in­vain­cu dans les sim­ples décisifs, 6,5 pts.
  • (14) Andy Rod­dick en 2007 : in­vain­cu en sim­ple, 6 pts.

Notes :

(*) C’est arrivé en 2005, avec Ljubicic et Ancic pour la Croatie ; puis à nouveau en 2012, avec Be­rdych et Stepanek pour la Répub­lique Tchèque.

(**) Ce n’est jamais arrivé et n’ar­rivera sans doute jamais ; le « re­cord » de l’ère moder­ne est détenu par la Suède de 1998 avec huit con­tributeurs différents : Bjorkman, Nor­man, Gus­tafsson, Kulti, Thomas Johansson, En­qv­ist, Larsson et Tillström. Autre cas re­mar­qu­able de par­ticipa­tion collégiale à la vic­toire, les USA de 1990 avec 7 con­tributeurs dont aucun n’a dépassé 2 points.

(***) Nous ex­cluons bien sûr la misérable « vic­toire » de l’Af­rique du Sud de l’apartheid en 1974, ob­tenue sans com­battre pour cause de boycott de la fin­ale par les In­diens.

(****) Détrôné seule­ment cette année en mars, lors du match de pre­mi­er tour entre l’Ar­gentine et le Brésil, Leonar­do Mayer et Joao Souza ayant croisé le fer pen­dant 6h42min, sur terre bat­tue.

Précis­ion :

Cet ar­ticle est la mise à jour de celui publié ici il y a 5 ans, ar­ticle qui était lui-même une ac­tualisa­tion d’un texte jadis paru sur SV sous le titre « Coupe Davis : une com­péti­tion par équipe, marquée par quel­ques gran­des in­dividualités«

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Sous d'aut­res cieux et en d'aut­res temps, je fus connu sous le sob­riquet de "Colin Mail­lard et Tar­temp­ion".

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187 Responses to Les plus belles chevauchées individuelles de la Coupe Davis (reloaded)

  1. Patricia 29 novembre 2015 at 15:11

    Murray est mons-tru-eux, pourtant goffin a fait un jeu exceptionnel, le dernier point était impeccable….

  2. Kaelin 29 novembre 2015 at 15:13

    Je suis là les amis ! j’ai vu le point qui a donné le 2eme set à Murray, dommage j’aurais aimé un debreak de la Goffe parce que là ça parait vraiment quasi mort … Murray n’est pas Edmund !

    bon après si vous dites que Tintin se défend bien, je vais jeter un oeil au 3eme quand meme ! l’ambiance est super en tt cas !

    • Patricia 29 novembre 2015 at 15:17

      Vu ce qu’il a donné pendant 2 heures (en gros ça fait 1h30 qu’il surjoue), je ne sais pas s’il peut s’accrocher alors qu’il y a très peu d’espoir et qu’il est nettement dominé.

  3. Kaelin 29 novembre 2015 at 15:19

    pitain qu’est ce que Goffin doit pas faire … on dirait un poid léger vs un poids lourd … déjà au gabarit ya pas photo ^^

  4. Kaelin 29 novembre 2015 at 15:20

    Excellent Goffin ! j’adore son revers, très précis

  5. Patricia 29 novembre 2015 at 15:20

    Superbe combat de Goffin, il est admirable !
    Les commentateurs brits sont admiratifs, « de tous les peuples de la Gaule les Belges sont les plus braves » comme dirait Jules.

    Ouaiiiis! Bravo la Gauffre !

  6. Kaelin 29 novembre 2015 at 15:22

    L’ambiance est juste dingue, j’adore ! Pourvu que Goffin tienne le niveau qu’il a depuis les 10 min que je regarde

  7. Patricia 29 novembre 2015 at 15:22

    allez David, courage ! A ce stade dans le match, Andy lui met toujours un ace…

    • Patricia 29 novembre 2015 at 15:23

      eh ouais.
      Mais 2 BB pour David, maintenant ou jamais !

  8. Patricia 29 novembre 2015 at 15:24

    La grosse 1è de Murray était prévisible… encore une !

  9. Kaelin 29 novembre 2015 at 15:24

    Des grosses fautes de Murray et Goffin qui tient bien, et le break d’entrée yeaaaaaaaaaah !! allez goffy !!

  10. Patricia 29 novembre 2015 at 15:25

    Ouaiiis ! C’est mérité ! Et malgré la bonne 1è, il le prend ce break !Bravo !

    ah, et Murray prend un warning pour gros mot.

  11. Patricia 29 novembre 2015 at 15:26

    La Murène va lui sauter à la gorge pour tenter le débreak.

  12. Patricia 29 novembre 2015 at 15:27

    L’amortie-lob de Murray était divine.

  13. Kaelin 29 novembre 2015 at 15:27

    oula le service de la Goffe c’est mou du slip, Murray se fait plaiz derrière

  14. Kaelin 29 novembre 2015 at 15:28

    le debreak aura pas été bien difficile pour Murray, flûte !! Goffin parait miné quand même, il surjoue et fait des fautes pas fréquentes dans son jeu

    • Patricia 29 novembre 2015 at 15:37

      Ca fait plus de deux heures que Rambo joue au trampoline avec sa tronche et qu’il surjoue pour ne pas se faire violer (avec succès), forcément y a des fuites…

      • Kaelin 29 novembre 2015 at 15:41

        j’espère qu’il a fait un entrainement trampoline avec Gilles Simon comme ça il y a des chances qu’il se soit blessé et donc que la Goffe ait une chance !!

  15. Patricia 29 novembre 2015 at 15:29

    Oh mon dieu ce passing, c’est un boucher.

    Il récupère le break avec une panoplie étourdissante de toutes ses spéciales : retour gagnant, amortie-lob, passing…

  16. Patricia 29 novembre 2015 at 15:40

    Fluctuat nec mergitur, il mérite son public, Goffin !

  17. Patricia 29 novembre 2015 at 15:44

    Bravo la gauffre, fallait la remettre cette amortie !

  18. Patricia 29 novembre 2015 at 15:46

    Et malgré les gros services de Murray, la BB pour la Gauffre !

  19. Patricia 29 novembre 2015 at 15:47

    Murray sert trop bien dans ce jeu.
    C’est pas du jeu…
    Enfin si, mais c’est cruel !

  20. Nathan 29 novembre 2015 at 15:48

    Non !

  21. Patricia 29 novembre 2015 at 15:49

    Murray sur les 2è de Goffin, c’est de la pédophilie.

  22. Nathan 29 novembre 2015 at 15:49

    Re non !

  23. Kaelin 29 novembre 2015 at 15:50

    Air Tintin est en train d’exploser en plein vole, surtout côté revers de l’aile …

    • Alexis 29 novembre 2015 at 15:53

      Excellent le Air Tintin (en même temps quand on affiche kidibul sur son épaule faut prévoir une apparition massive de quolibets).

    • Kaelin 29 novembre 2015 at 15:56

      plein vol*

      haha oui le coup du Kidibul je trouve ça vraiment génial ! Goffin c’est le petit cousin que tout le monde défend quand ses méchants copains l’embêtent à l’école parce qu’il est tout faible.

  24. Patricia 29 novembre 2015 at 15:51

    Et voilà, encore une 2è qui passe à la casserole. Break blanc, fin des haricots…. les bornes ont des limites, y va craquer Tintin.

  25. Nathan 29 novembre 2015 at 15:53

    Oui !

  26. Patricia 29 novembre 2015 at 15:53

    Ha, il bouge encore notre Tintin… sacré p’tite bête, va !

  27. Nathan 29 novembre 2015 at 15:54

    Oui, oui !

  28. Alexis 29 novembre 2015 at 15:56

    The right serve at the right time comme ils disent… c’est assez impressionnant en effet

    • Alexis 29 novembre 2015 at 15:57

      CQFD…

  29. Patricia 29 novembre 2015 at 15:56

    Putain pourtant encore un super service de Murray !
    Mais le Tintin rue et mord encore dans l’agonie !

  30. Patricia 29 novembre 2015 at 15:57

    rhhaa elle méritait d’y être l’amortie de Tintin ! si couillu son retour !

  31. Patricia 29 novembre 2015 at 15:58

    Et la crucifixion par l’ace.

  32. Alexis 29 novembre 2015 at 15:59

    Mauvais karma pour Goffin là.

  33. Alexis 29 novembre 2015 at 16:01

    Noon! Pourquoi il part pas sur cd croisé ça lui avait bien réussi.. BdM!

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