La couleur de Séville

By  | 20 septembre 2014 | Filed under: Bord de court

On se dit amateur de ten­nis, et ce n’est pas com­plète­ment faux. On se croit grand con­som­mateur – et c’est exagéré. Des im­ages sur in­ter­net ou à la télé, et puis sur­tout des mots: de Ten­nis magazine et L’Équipe quand on était en­fant, aux blogs et à Twitt­er aujourd’hui. Des mots qui for­ment un com­men­taire in­fini, si plaisants à lire ou à écrire, mais qui mena­cent de se super­pos­er à la réalité du jeu. Que de grands matchs n’a-t-on pas vécus après-coup, dans un compte-rendu de journ­al, en com­men­çant bien sûr la lec­ture par la ligne du score ! Mais un coup gag­nant peint dans les traits vifs d’un grand style vaudra-t-il jamais l’origin­al ?

Alors quoi ? S’abonn­er à une chaîne de sport pour amélior­er le quotidi­en sac­cadé et flou du stream­ing ? Se payer un séjour dans un jar­din lon­doni­en ou à la Porte d’Auteuil (vendre un or­gane, flin­gu­er les vacan­ces en famil­le, et se mettre à dos un pat­ron hos­tile aux congés hors mois d’août) ? Et puis, en flânant ici et là, on tombe sur de drôles de récits, voire des récits drôles, quoique à la li­mite de l’expéri­ence para­nor­male : il ex­is­terait un cir­cuit de ten­nis où par­ticiperaient gros­so modo les joueurs de la deuxième page du clas­se­ment ATP. Aucune star, mais un bon niveau. Et il y aurait même des gens qui suiv­raient l’ac­tualité de ces tour­nois semaine après semaine ! Les Chal­leng­ers, que ça s’ap­pelle. Com­ment ? Il pour­rait y en avoir près de chez moi ? On con­sul­te le calendri­er et la lumière se fait. « Le chal­leng­er de Séville aura lieu du 6 au 13 sep­tembre. » Alors on cède à la curiosité : rendez-vous est pris pour voir. Du ten­nis. Pour de vrai.

DoubleJ1

Séville, comme d’aut­res cités es­pagnoles en ce début de siècle, a nour­ri des rêves de gran­deur spor­tive. Deux fin­ales de Coupe Davis et un cham­pion­nat du monde d’athlé ont eu lieu dans le hideux stade olym­pique, lui-même édifié au cœur des ruines plus ou moins désaf­fectées d’un rêve ur­bain es­soufflé – l’Ex­posi­tion uni­ver­selle de 92. Une can­dida­ture à l’or­ganisa­tion des JO, vite évincée au pro­fit de Mad­rid, fut la dernière folie d’une ville pour­tant sans in­frastruc­tures di­gnes de ce nom. A l’opposé de ces pro­jec­tions pharaoniques, le Real Club de Tenis Betis, où se déroule le Chal­leng­er, loge dans un quar­ti­er résiden­tiel bour­geois, le Por­venir, situé non loin des réus­sites architec­turales de l’autre gran­de Ex­posi­tion, celle de 29.

En en­trant dans le stade, en cette fin d’après-midi d’été, on aperçoit just­e­ment une des tours de la majes­tueuse Place d’Es­pagne. Puis, ce qui frap­pe le re­gard, c’est la co­uleur. On connaît la terre ocre de Paris, la har-tru verte des Etats-Unis. Il y eut la terre bleue de Mad­rid, aujourd’hui reléguée aux oub­liet­tes. En An­dalousie, la terre bat­tue s’ap­pelle de toute éter­nité el al­bero. On y célèbre les cor­ridas dans des arènes bruyan­tes; on y marche, éreinté de chaleur, entre les chapiteaux des Férias. Et c’est sur cette terre, jaune, que se dis­pute la Copa Sevil­la. La chan­son dit vrai : Séville a une co­uleur spéciale.

Les in­stal­la­tions me semblent suc­cinctes : un court centr­al avec tri­bunes sur deux côtés, deux co­urts ad­ja­cents, et c’est tout. Ah si, j’oub­liais le point focal de tout lieu pub­lic es­pagnol qui se re­spec­te : le bar, où la Cruz­campo ne cesse de co­ul­er et où l’afflu­ence est souvent plus im­por­tante que celle des matchs. On ne croirait pas qu’un tour­noi de ten­nis pro­fes­sion­nel est en train de se déroul­er. J’ai dû me tromp­er de stade. Ou de date. Ces joueurs sont cer­taine­ment des amateurs de bon niveau, voilà tout. Euh… De très bon niveau, même ! Et ce grand blond un peu maig­re, ne ressemble-t-il pas à Gimeno-Traver ? Pas que je le con­nais­se bien mais sa photo est par­tout ! Non, non, pas d’er­reur, c’est bien là. Cette am­bian­ce déten­due, cette modes­tie, siéent bien à cette ville où se re­spire une cer­taine douceur de vivre.

Le mar­ket­ing, en re­vanche, est hy­per­bolique, du moins sur le papi­er. L’af­fiche de l’édi­tion 2014, qui comme il se doit n’a aucune peur du ridicule, vante ce tour­noi comme étant « la cat­edr­al del tenis ». Et Wimbledon, c’est un pre­sbytère ? On pour­ra lire aussi, sur le site of­ficiel ou ail­leurs, des clas­se­ments qui semblent tomb­er à point pour valoris­er l’événe­ment : « le cin­quiè­me meil­leur tour­noi es­pagnol », le « quat­rième mieux doté » (car El Es­pinar, à Ségovie, pour­tant plus re­nommé, n’offre pas plus d’ar­gent ni de points). Au mo­ment de la cérémonie de re­m­ise des prix, la Copa Sevil­la sera en­core qualifiée de « meil­leur Chal­leng­er es­pagnol sur terre bat­tue ». Im­pres­sion­nant, non ? Com­ment ça ? Vous avez mauvais esprit et vous vous de­man­dez s’il ne s’agirait pas du seul de son genre ? Gagné : il n’y a que deux Chal­leng­ers es­pagnols dans le calendri­er. Et l’autre, Ségovie donc, se joue sur dur.

Les joueurs in­scrits au tour­noi sont venus par déléga­tions. En de­hors des loc­aux qui oc­cupent plus de la moitié du tab­leau, on trouve des Néer­landais, des Français, des Italiens. Soyons honnêtes, je ne con­nais pas grand monde. Mais les spec­tateurs sont par­fois chan­ceux : lors de l’édi­tion 2001, ils avaient pu voir évolu­er un futur grand tel que Rubén Ramírez-Hidalgo, ainsi que d’aut­res jeunes un peu moins con­nus, comme on peut le con­stat­er sur le tab­leau…

En 2001, Marc Lopez était TS 1... en simple

En 2014, l’or­ganisa­tion a choisi de nous vendre deux joueurs en par­ticuli­er : Daniel Gimeno-Traver et Pablo Carreño Busta. Gimeno - aucun lien - a en effet re­mporté les trois dernières édi­tions du tour­noi ; s’il gagne cette année en­core, il égalera le re­cord de vic­toires con­sécutives dans un Chal­leng­er, détenu pour l’instant par le seul HT Lee à Séoul ! Gros tit­res en per­spec­tive ! Quant à Carreño, sur­nommé « le prin­ce » sur une af­fiche, il porte sur ses épaules le lourd statut de favori du tour­noi, car il est le seul mem­bre du Top 100 à y pre­ndre part. Il est connu pour être jeune, gagn­er plein de Chal­leng­ers, mais il est d’abord présenté comme le joueur qui a affronté Feder­er au pre­mi­er tour de Roland-Garros 2013. Bref, c’est un peu comme si le Suis­se en per­son­ne était venu taper des bal­les à Séville ! La photo de leur poignée de main d’après-match est d’ail­leurs af­fichée sur les murs du club. Le score, bi­zar­re­ment, n’est pas in­diqué.

Et le jeu, dans tout ça ? J’y viens.

Mardi, tauromac­hie

Après avoir loupé la première journée du grand tab­leau (il y avait aussi les qualifs le week-end, mais l’ethnologie a des li­mites), je me rends pour la première fois dans ces arènes de terre jaune, pen­sant bien as­sist­er à quel­que mise à mort.

Je m’instal­le de­vant un match de doub­le sur le court nº3, qui intéresse une quin­zaine de spec­tateurs, ramas­seurs, juges de ligne et ar­bitre in­clus. Contra­ire­ment au court nº2, il y a tout de même la pos­sibilité de voir le match non pas de­bout derrière le gril­lage, mais assis sur une cha­ise sur­plom­bant le ter­rain.

Il s’agit d’un match Fran­ce – Es­pagne, qui n’est pas fait pour cor­rig­er nos idées reçues. Si les Es­pagnols sont rivés en fond de court d’où ils li­ftent tout ce qu’ils peuvent en criant fort, la paire française cherche le filet en per­man­ence. Jonat­han Eys­seric et Pierre-Hugues Her­bert, car ce sont eux, mènent au score mais ont des dif­ficultés à con­clure. En sim­ple, Eys­seric a sorti le cadet des Melz­er le matin même, tan­dis qu’­Herbert est déjà éliminé. Eys­seric m’est sym­pat­hique d’emblée par son grand sourire décontracté qui cache des nerfs à fleur de peau. C’est son équipi­er qui en­file le co­stume de lead­er sur le ter­rain avec son ser­vice et sa volée, mais c’est lui qui vit le plus le match. Il parle, il peste, il fait taire des jeunes fil­les qui gazouil­lent aux ab­ords du court. Et se fait break­er en ser­vant pour le match, après avoir mené 40-0. On com­prend qu’il s’autor­ise quel­ques com­men­taires ur­banis­tiques entre deux points :

« Mais j’y vois rien avec cet im­meub­le blanc de meeeeeeer­de! »

Le putain d'immeuble blanc de merde

Le « putain d’im­meub­le blanc de merde »

Je me de­man­de qui joue le rôle du taureau sur l’al­bero. Si ce sont les Français, qui se défen­dent comme ils peuvent des ban­deril­les reçues au filet. Ou si ce sont les Es­pagnols, qui montrent leurs gros bras, se re­fusent à per­dre le match, et re­mon­tent au score. Il est 20h00, le super-tie-break est sur le point de com­menc­er, et la tens­ion est palp­able sur le visage des trois spec­tateurs du match, quand soudain… je fais faux bond aux French­ies pour aller voir ce qui se passe sur le court nº1.

Car sur le court nº1, c’est peut-être la légende qui s’écrit. Cer­tes, ce n’est pas Rod Laver en 1969, ni Sampras en 2000. C’est Gimeno-Traver. Mais s’il souhaite en­tr­er dans l’His­toire, l’His­toire, elle, n’a pas l’air tout à fait d’ac­cord. Je me suis rendu précipitam­ment à ce match par crain­te qu’il ne se ter­mine trop vite. Le score est de 6-0 dans le pre­mi­er set, et break dans le deuxième… le tout en faveur de son ad­versaire! Ce de­rni­er, Daniel Muñoz de la Nava de son petit nom, ne fera pas de cadeaux et s’ouv­rira le chemin vers la vic­toire à coup de lifts con­scien­cieux, Gimeno com­met­tant faute sur faute. On s’en­nuie franche­ment. Curieuse­ment, le super-tie-break du doub­le, com­mencé tout à l’heure, n’est pas en­core ter­miné ! Il n’est pas trop tard pour co­urir voir les Français l’em­port­er 11-9, sous les yeux d’un nouveau venu. Un grand mince, à la blon­deur angélique, et à la petite voix. Son match de sim­ple com­m­ence d’ici une demi-heure. C’est Pablo Carreño.

Le temps de faire des réser­ves de bière et de sandwichs au stand, et la night sess­ion débute. Carreño, en­core plus favori du tour­noi de­puis la raclée de Gimeno et l’élimina­tion de trois aut­res têtes de série, joue con­tre un cer­tain Jordi Samp­er. Vu les clas­se­ments re­spec­tifs (70e con­tre 250e), on peut craindre un non-match. Peut-être in­fluencé par l’entraîneur de Samp­er qui fait du co­ach­ing à trois sièges de moi, ou habité malgré moi par le tropis­me des pub­lics de ten­nis pour les out­sid­ers, je souhaite as­sist­er à une sur­pr­ise.

C’est mal parti pour. Carreño débute le match en douceur, sauve une balle de break, puis met un petit coup d’accélérateur sans avoir l’air d’y touch­er. Le re­v­ers de Jordi Samp­er, d’un an plus âgé, est faib­lard, même si son slice ne marche pas trop mal sur une sur­face qui prend bien les ef­fets. Il est ner­veux, parle be­aucoup, et tour­ne dès que pos­sible auto­ur de son re­v­ers pour lâcher de gros coups droits liftés en dépen­sant be­aucoup d’éner­gie. Pas assez pour gêner un ten­nis fluide, aux coups plus rasants, ponctué d’amort­ies et de montées au filet pour con­clure les points. 6-3 Carreño, qui, mené 2-0 dans le deuxième set, débreake blanc grâce à quat­re winn­ers in­spirés. Tout au bord du court, j’apprécie à sa juste valeur le kick par­fois in­sensé de ses deuxièmes bal­les.

Carreño est à l’aise ce soir, peut-être trop. Il a une cer­taine non­chalan­ce et lais­se son ad­versaire plac­er quel­ques coups de cor­nes qui pro­lon­gent le match. Les échan­ges de­vien­nent spec­taculaires, et c’est Samp­er qui les gagne de plus en plus souvent, claquant au pas­sage quel­ques pass­ings in­spirés. Alors que la buvet­te derrière les gradins ne désemplit pas, que des cris d’en­fants nous par­vien­nent de­puis un ter­rain de sport dans l’en­cein­te, que les deux joueurs, donc, se con­centrent dans une am­bian­ce qui con­fine à la fête foraine, Jordi Samp­er égal­ise à un set par­tout après avoir réalisé le break décisif d’un coup droit gag­nant au ras du filet qui a fait se lever les quidams.

Le match de­vient par­ticuliè­re­ment in­téres­sant, in­ten­se, dans le troisiè­me set. Carreño sent le dang­er, se parle de plus en plus: « Pablo, no, Pablo ! », se lamente-t-il. Au bout d’un jeu long de 10 minutes où il breake – break décisif, pense-t-on – il lâche son pre­mi­er « Vamos ! » Mais Samp­er ne tarde pas à re­venir au score. Le jeu est désor­mais pre­nant, les coups gag­nants se multi­plient. Le sen­ti­ment que quel­que chose est en train de se pass­er sur le court, la déter­mina­tion des joueurs ten­dus vers leur but, sont tan­gibles. Chaque spec­tateur le re­ssent d’autant mieux que le bar derrière nous a fermé et que le clan des buveurs, faisant sil­ence, s’est rapproché afin d’as­sist­er à ce final. Il n’y a plus de bruit que le choc des bal­les au sol et con­tre les cor­dages. Je suis heureux de voir ça, sans in­termédiaire, sans filtre. Vivre ce match est grisant, à moins que ce ne soient les – nombreuses – bières qui com­men­cent à faire effet. J’hésite à souhait­er la même issue qu’en début de match: il serait bien de re­voir jouer Carreño. Le di­rec­teur du tour­noi, quant à lui, doit trembl­er. Quand on or­gan­ise une cor­rida, on n’espère pas la défaite du torero.

Carreño

Pablo Carreño dans les co­uleurs du Betis

C’est ainsi que l’on en ar­rive au tie-break. Et Samp­er, après tout le chemin par­couru, se rate. Carreño, menant 4-1 sans avoir pris aucun ris­que, lâche ses coups et ob­tient 5 bal­les de match. Mais, alors qu’on se croyait pro­che du générique de fin du thrill­er, un ul­time re­bon­disse­ment. Carreño rate les deux premières oc­cas­ions sur son ser­vice. Les deux suivan­tes s’en­volent avec deux ser­vices gag­nants. Et la cin­quiè­me, c’est au bout d’un échan­ge in­ten­se, le plus dis­puté du match, le plus bril­lant de la part de Samp­er – car il faut le faire pour réussir à ce moment-là du match un tel coup droit décroisé gag­nant – qu’elle dis­paraît à son tour. Re­tenez votre souffle, nous voilà à 6-6 ! Puis, c’est en­core Carreño qui ob­tient la balle de match suivan­te. C’est pre­sque tout. Le show se ter­mine sur un couac en guise d’es­tocade : une balle de Samp­er, lon­gue, n’est pas an­noncée de­hors par le juge de ligne, mais Carreño s’arrête de jouer, et l’ar­bitre con­fir­me la faute. Le pub­lic semble se de­mand­er un in­stant si le match est vrai­ment ter­miné. Enfin, des applaudis­se­ments nour­ris em­plis­sent l’air noc­turne. Il est 23h30.

Mercredi, 3 jeux sur tapis vert

J’apprends que Gimeno-Traver et Muñoz de la Nava, ad­versaires hier (j’espère que vous suivez !), sont par­tenaires de doub­le, et qu’ils ont déclaré for­fait. Soit Gimeno est blessé, et le score sec de la veil­le s’explique (mais aucune in­for­ma­tion n’est sor­tie). Soit… soit il n’a plus envie de jouer avec ce sale type qui man­que de savoir-vivre et n’hésite pas à l’humili­er quand ils se jouent. C’est vrai : peut-on être amis et s’inflig­er des roues de bi­cyc­lette de­vant témoins, comme si de rien n’était ?

J’ar­rive au stade tout juste pour voir Loren­zo Gius­tino opposé à David Vega Hernández. Alléchant, n’est-ce pas ? Sont-ils des joueurs de la « deuxième page » ? Non, cherchez-les à la quat­rième, voire la cin­quiè­me ! Gius­tino est un Napolitain de 23 ans ; Vega, originaire des Îles Cana­ries, a 20 ans – il est le plus jeune joueur du tour­noi et dis­pute là un de ses pre­mi­ers Chal­leng­ers. Afin de me per­suad­er de re­gard­er ce match, je me dis que j’ai peut-être sous les yeux deux grands es­poirs. Mais après le tie-break du pre­mi­er set, le spec­tacle com­m­ence à me lass­er. Com­ment le décrire ? Ah oui, j’y suis : deux gros bour­rins qui li­ftent jusqu’à ce que mort s’en­suive. Fort heureuse­ment, le déroule­ment du match com­pen­sera la pauv­reté du con­tenu, et mort s’en­suiv­ra. Prêtez at­ten­tion.

Comme Vega a re­mporté le pre­mi­er set, et qu’il semble pre­ndre plus souvent l’initiative du jeu, je le soutiens sans fail­les dans le deuxième set, espérant sur­tout que ça se ter­mine vite. Mais Gius­tino breake et re­breake. Que le troisiè­me set soit bref, au moins ! Sauf que ce troisiè­me set tarde à com­menc­er : Vega n’a plus qu’un break de re­tard. Quand l’Itali­en sert pour le set une deuxième fois, le niveau s’élève brus­que­ment ; on voit le jeu gagn­er en in­ten­sité et le lift re­mplacé par des coups plus tranchants, à la re­cherche du K.O. Après quel­ques minutes de grâce, Vega débreake, et l’affron­te­ment re­prend le sil­lon creusé de­puis près de deux heures et demie main­tenant. Je suis hanté : le lift, le lift, le lift, le lift.

Comme on pouvait s’y at­tendre, Gius­tino re­mpor­te malgré tout le tie-break qui suit et nous emmène au troisiè­me set. C’est alors que quel­que chose vient bris­er cette mécanique in­fer­nale. Le Napolitain, qui mène 2-1, se tord de douleur au milieu d’un échan­ge, entre deux patates de coups droits qu’il com­m­ence à balanc­er sans se poser de ques­tions, rom­pant le pacte tacite des échan­ges liftés à l’in­fini. Et alors qu’il con­ver­tit une balle de break pour mener 3-1, il s’ef­fondre en plein milieu du court. Foud­royé par des cram­pes, il ne peut se re­lev­er, quand c’est pour­tant à son tour de ser­vir.

Lorenzo Giustino soigné pour des crampes au milieu de son match

Loren­zo Gius­tino soigné pour cram­pes

Le scénario bas­cule, par petites touc­hes, dans le sur­réalis­me le plus com­plet. Car l’ar­bitre an­non­ce au micro que Gius­tino déclare for­fait pour le pro­chain jeu, et qu’il ne mène plus que 3-2! En effet, le règle­ment stipule qu’on ne peut de­mand­er une pause médicale pour des cram­pes. Si un joueur choisit néan­moins de voir le kiné, il perd un point toutes les 25 secon­des. Ce règle­ment n’ayant jamais été, à ma con­nais­sance, appliqué au plus haut niveau, il était in­con­nu du pub­lic ab­asour­di.

Les soins durent, durent. Et brus­que­ment, le score est de 4-3 pour Vega, ce qu’an­nonce l’ar­bitre au beau milieu du brouhaha! Ce sont trois jeux en­ti­ers que l’Itali­en a vu s’en­vol­er en cinq minutes, se retro­uvant même breaké sans jouer. Ça fait cher le mas­sage. Et le jeu re­prend, avec un Gius­tino qui tente le tout pour le tout au deuxième coup de raquet­te. Cette tac­tique n’étant pas au point dès la re­pr­ise, le jeune Vega mène désor­mais 5-3 après avoir gagné son deuxième jeu réel du troisiè­me set.

Ce n’est pas fini. Bien que Gius­tino soit réduit, à un mo­ment donné, à ser­vir lit­térale­ment sur une jambe, il exécute quel­ques coups droits croisés léthaux et mène 40-0. Mais, au ser­vice suivant, un juge de ligne crie un « Foot fault » du plus bel effet, qui trans­for­me d’ail­leurs le point en double-faute. Ça y est ! On est de­vant Fog­nini – Montañés ! C’est l’acmé du match. Après cela, quoi de plus norm­al que l’Itali­en tien­ne son ser­vice, débreake quand Vega sert pour le match, et tien­ne en­core le jeu suivant ! Au com­men­ce­ment de l’inévit­able tie-break final, on pense ne plus pouvoir être sur­pris par quoi que ce soit que ce match puis­se pro­duire, quand Vega glis­se en bout de co­ur­se, chute, et se fait mal, au poig­net semble-t-il. On se de­man­de alors si les joueurs ne vont pas se dépar­tag­er en han­dis­port, mais le match n’ira pas plus loin dans l’ab­surde. L’Itali­en mène 4-2 puis al­ig­ne cinq tri­stes fautes di­rec­tes, jetant l’éponge au bout de 3h20 de match. Vega ex­ul­te en lâchant des cris de joie déliran­te. La poignée de main est glaciale.

Après toutes ces émo­tions, c’est au doub­le de pre­ndre le re­lais, re­tardé de deux heures. En ce jour de quart de fin­ale de bas­ket, la Fran­ce est à nouveau opposée à l’Es­pagne, défen­due par Carreño et Rober­to Ortega-Olmedo, bour­reau d’Her­bert la veil­le. Carreño est le seul présent à être en­core en co­ur­se pour le sim­ple. Il y a un hic pour les joueurs loc­aux : le ser­vice de P2H - qui, curieuse­ment, multi­plie les lanc­ers de balle ratés, s’exclamant ainsi « Par­don » jusqu’à trois fois dans le même jeu – le ser­vice d’Her­bert, disais-je, leur est aussi il­lisib­le qu’une page de Fin­negans Wake, tan­dis que celui d’Or­tega est mal­m­ené en per­man­ence. Cet Or­tega a un re­v­ers à une main, et n’est pas mal­habile au filet, mais il est le plus petit des quat­re joueurs. Le jeu, comme souvent en doub­le, est agréable à suiv­re, di­rect, spec­taculaire.

Ob­tenant le break au début de chaque set, les Français règlent l’af­faire pro­pre­ment en deux man­ches. Je me dis que le précepte de « mont­er plus souvent à la volée », que les com­men­tateurs du monde en­ti­er répètent de­vant n’im­porte quel match, fonction­ne in­dubitab­le­ment en doub­le, et ex­plique pour une bonne part le résul­tat. Au mo­ment de la poignée de main, chacun s’ex­cuse d’avoir visé les deux aut­res au filet durant le match. Carreño et Her­bert semblent se connaître et s’en­tendre bien. L’har­monie règne. A 22 heures passées, bien qu’un de­rni­er sim­ple soit au pro­gram­me, il est temps de re­ntr­er.

Vendredi, lutte des clas­ses

Ayant dû pass­er mon tour jeudi, j’ai malgré tout suivi les aven­tures de nos héros de­vant mon écran. Carreño a eu un quart de fin­ale com­pliqué con­tre un An­dalou. Décidément un peu mou par­fois, il se fait march­er de­ssus dans le pre­mi­er set, par­vient à break­er à 2-2 dans le deuxième au terme d’un long jeu, puis déroule sans trop de problèmes. Quant aux Français, bat­tus au super-tie-break par une paire irlando-néerlandaise, leur tour­noi se ter­mine en de­m­ies.

Ce vendredi, c’est la fin­ale du doub­le. Curieuse­ment ou non, si l’Es­pagne avait placé 6 re­présen­tants en quarts de fin­ale du tour­noi in­dividuel, elle n’en com­ptait qu’un parmi les 8 demi-finalistes du doub­le. En fin­ale, on retro­uve trois Hol­landais et un Ir­lan­dais. Parmi eux se trouve Boy Wes­terhof, dont le pat­ronyme et les pre­sta­tions de man­nequinat (NSFW!) sont sus­cep­tibles d’inspir­er du beau monde, comme cette co­ugar se pre­nant en photo avec lui et le draguant après la cérémonie de re­m­ise des prix. Un peu plus tôt dans la journée, il a ab­an­donné sa demi-finale de sim­ple après cinq jeux, mais est bien là pour le doub­le. La sur­char­ge mus­culaire alléguée ne doit pas être trop han­dicapan­te pour la dis­cip­line, à moins que les quel­ques heures de répit l’aient soulagé.

Quoiqu’il en soit, il gagne le tour­noi, ac­compagné de Van der Duim, un joueur aux coups de patte as­tucieux, au bon touch­er de balle. Comme ses coups de fond me semblent un peu pauv­res, j’imagine l’ultra-spécialiste de doub­le, mais le site de l’ATP m’apprend qu’il est tout de même 278e en sol­itaire. Il faut dire que c’est son plafond, à 27 ans.

Alors que la paire 100% Pays-Bas sert pour le match, à 7-6, 5-4, 30-30, petit in­cident : le point, accroché, se con­clut par un pass­ing gag­nant des re­tour­neurs. Mais Wes­terhof pro­tes­te im­médiate­ment auprès de l’ar­bitre car James Clus­key – ce grand Dub­linois dégin­gandé, qui pour le coup n’est pro­duc­tif qu’en doub­le – a frôlé la balle au filet avant que Jesse Huta Galung ne la frap­pe pour de bon. L’ar­bitre n’a rien vu. Ce serait embêtant si Clus­key, fair-play, sur­tout en un tel mo­ment, n’était in­ter­venu pour re­ndre le point à ses pro­prié­taires légitimes. Ceux-ci em­poc­hent le chèque de 2650€ d’un de­rni­er ser­vice gag­nant.

On a tout juste le temps de dégust­er des sar­dines marinées et un cevic­he de gam­bas au bar du coin avant que ne com­m­ence la deuxième demi-finale du sim­ple.

Finale2

Carreño et Daniel en fin­ale

Deux nouveautés ont fait leur ap­pari­tion pour les dernières journées du tour­noi. Des gradins ont été ajoutés sur le court d’à côté ; je m’y in­stal­le pour suiv­re le jeu sous un autre angle, plus en hauteur, et derrière la cha­ise d’ar­bitre. La vue d’en­semble est appréci­able pour mieux com­prendre les échan­ges, mais la per­cep­tion de la vites­se chan­ge con­sidérab­le­ment. Pour com­pens­er en par­tie, un radar cal­cule la vites­se des ser­vice. Il est toujours in­téres­sant de noter les km/h, mais je me de­man­de si la mesure est systématique­ment fi­able. Sur les matchs vus, la puis­sance aura été en­viron de 115 à 195 km/h. Et claire­ment, ça frap­pe plus fort quand il y a balle de break.

Dans l’arène, face à un Carreño de plus en plus favori pour le titre, on retro­uve un des « taureaux » vu le pre­mi­er jour face au doub­le français : Iñigo Cer­vantes. On ne saurait im­agin­er deux jeunes hom­mes à l’ap­par­ence plus opposée. Cer­vantes, c’est une démarche un poil ar­rogan­te, des man­ches retro­ussées sur ses bi­ceps, une car­rure musclée, des cheveux ras… En exagérant un peu, on pour­rait l’imagin­er traîner sur les places de la ville en­touré d’un groupe de « canis« , ces jeunes Sévil­lans, vauriens ou même voy­ous, au mauvais goût man­ifes­te. Carreño in­car­ne quant à lui par­faite­ment le fils de bonne famil­le bour­geo­ise, le « pijo » – qu’il est ef­fective­ment – et ce n’est pas son air détaché, sa facilité sur le court, qui con­tredisent cette première im­press­ion.

Arrivé un peu en re­tard pour ce duel pijo-cani, je ne re­tiens pas grand chose du pre­mi­er set, si ce n’est que, menant 5-4, Carreño sauve deux bal­les de break et con­clut la man­che sur un en­chaî­ne­ment ser­vice – volée liftée peu académique mais im­pres­sion­nant. On sent qu’il monte en puis­sance dans ce tour­noi, car, face à un ad­versaire très accroc­heur, loin de se laiss­er aller, il joue de mieux en mieux au fil du match, varie en pre­mi­er la di­rec­tion des bal­les, vise et touc­he les lig­nes. Cer­vantes, lui, non seule­ment, subit dans le jeu, mais dès qu’il s’approc­he du filet, contra­int par la néces­sité de l’échan­ge ou plus souvent par les amort­ies ad­verses, c’est la cat­astrop­he, à l’ex­cep­tion d’une belle séqu­ence volée con­tre volée dont il sort gag­nant. Malgré sa résis­tance et son refus de la défaite, ex­primé par un jet de raquet­tes sur les bâches qui pro­voque les sifflets des gradins (pleins à craqu­er pour la première fois du tour­noi), il perd 6-4, un score plus serré que la réalité de ce deuxième set.

Samedi, bref épilogue

La co­ur­se de fond qu’a été cette semaine touc­he à sa fin. La dernière journée sera la moins pro­lifique en ten­nis, du moins en quan­tité. L’intérêt prin­cip­al de ce sprint final, pour moi, est de voir jouer pour la première fois le Japonais Taro Daniel, trop souvent pro­grammé en séance di­ur­ne jus­que là.

Je sais qu’il est né à New York et qu’il est grand (1,91m). Sur le court, je trouve son jeu de jam­bes très bon, peut-être le meil­leur vu cette semaine. Mais tous mes ef­forts pour m’intéress­er à lui n’y peuvent rien. Son style de jeu tient en une for­mule : régularité du fond de court. On voit que, comme Ferr­er, il a été formé à Val­ence – où il réside. Il est décevant de con­stat­er que pour sa tail­le, son ser­vice est quel­conque et qu’il n’est guère tranchant à l’échan­ge. Sa marge de pro­gress­ion en terme de jeu vers l’avant est donc énorme. En at­tendant, son jeu un peu limité à mon goût com­prend les bases pour jouer sur terre. A sa déchar­ge, je ne l’ai vu jouer qu’en fin­ale.

Quant au match, le sixième entre ces joueurs (mais le pre­mi­er en Chal­leng­er), il n’aura vrai­ment duré qu’un set. Carreño met la pre­ss­ion à 5-4 et breake pour la première man­che. Au pre­mi­er jeu du deuxième set, Daniel ob­tient plusieurs bal­les de break, dont l’une est sauvée par un pass­ing de re­v­ers long de ligne super­be. Un coup qui punira le Japonais plus d’une fois. Une fois ces oc­cas­ions envolées, Carreño est seul sur le court. Comme la veil­le, il joue mieux au fur et à mesure que le match avan­ce. Et cette fois, le tab­leau de score af­fiche une note sévère, mais juste : 6-1.

Que c’est épuisant à suiv­re sur place, un tour­noi. Pour­tant, dif­ficile de croire que c’est déjà fini. Après les matchs fous des pre­mi­ers jours, la logique s’est imposée le week-end et nous lais­se sur notre faim. De­main, on re­gar­dera à la télé des joueurs pas tel­le­ment meil­leurs que notre Carreño vu en vrai se débattre en Coupe Davis. Les semaines suivan­tes, gavé de ten­nis, on fera une pause. Jusqu’à l’année pro­chaine, on oub­liera que le cir­cuit Chal­leng­er ex­is­te. Et puis en sep­tembre, on re­plon­gera de­dans, sûr.

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322 Responses to La couleur de Séville

  1. Elmar 29 septembre 2014 at 14:05

    Dites, y a qqch dans les bacs actuellement? Parce que l’article de Skvo commence à dater là. Bon, j’ai toujours 2-3 projets en attente que je pourrais réactualiser à l’occas’ mais la motivation n’est pas à son sommet actuellement…

    • Remy 29 septembre 2014 at 14:25

      Le RYSC sera de retour pour le week-end normalement

    • William 29 septembre 2014 at 14:37

      Je prépare un petit papelard pour la finale de Coupe Davis… Bon, je me doute que je ne serai pas le seul sur le coup donc je vous préviendrai quand il sera fini, comme ça il pourra toujours être publié en cas de coup dur.

      • Elmar 29 septembre 2014 at 15:14

        En parlant de Coupe Davis, ils ont repoussé la mise en vente. Ca va être compliqué cette histoire

        • Guillaume 29 septembre 2014 at 16:19

          Comme quoi la Davis ne va pas si mal que ça. Il suffit juste que Roro soit à l’affiche pour que les fans comme les journalistes se rappellent à quel point c’est génial et en redemandent. Apparemment, la salle de presse du stade Pierre-Mauroy ne sera pas assez grande pour accueillir tous les médias intéressés. Quant aux tribunes, sauf tarifs exorbitants, m’étonnerait pas qu’il en aille de même.

          • Sam 29 septembre 2014 at 19:42

            Attends attends, là Guillaume. Ce que tu entends par « tribunes », c’est bien le truc où on achète des places qu’on veut tous, c’est ça ?

          • Guillaume 30 septembre 2014 at 10:33

            Je ne répondrai que lorsque tu auras toi-même répondu à ma question en page 1 de cet article. Non mais.

            • Sam 30 septembre 2014 at 12:37

              Compris. Vu d’ici, novembre : 12, 18, 25. Et d’autres après.
              J’indiquerai ensuite précisément ici et donc à la France entière dans quel coin d’Amiens les Sieurs Homard et Guillaume Da Boss signeront des autographes.

            • Guillaume 1 octobre 2014 at 09:55

              12, 18 et 25 novembre donc ? Pas mal pour un deal conclu en tout début d’année, voire fin 2013 :lol:

              Comme je le dis à Tonio plus bas, la demande est énorme, qu’il s’agisse du public, des partenaires ou des médias. Finalement les travaux de Bercy sont bien tombés : en cas de finale là-bas (l’option qui aurait sans doute été retenue sans le chantier), tout le monde se serait senti à l’étroit.

  2. Elmar 30 septembre 2014 at 09:10

    Phasmage en règle de Bautista Agut! Simon sauve 6 balles de match, ce qui semble avoir tellement dégoûté l’Espagnol qu’il a abandonné à 2-1 au 3ème set!

    • Antoine 30 septembre 2014 at 18:17

      Tordant !

  3. Elmar 30 septembre 2014 at 09:12

    Chez les jeunes, Sock a battu Dolgo et va affronter Golubev. Une vraie chance d’aller chercher quelques points sur lesquels je ne vais pas cracher. Thiem éliminé par Anderson.

  4. Elmar 30 septembre 2014 at 09:13

    Et Stan qui permet le premier set contre le local Ito. Ce qui, au passage, pourrait ouvrir encore plus le tableau de la chaussette.

    • Elmar 30 septembre 2014 at 09:16

      Et break d’entrée pour le Nippon dans la seconde manche!

  5. Elmar 30 septembre 2014 at 09:23

    Et Novak n’a pas fait le voyage en Asie pour rigoler. 6-2 contre GGL au premier set. Je pense qu’il a dû mettre un peu d’ordre dans son tennis depuis l’USO.

  6. Skvorecky 30 septembre 2014 at 10:05

    J’ai lu que 15 des 16 premiers à la Race jouaient cette semaine!

    Mais il faut voir le tableau de l’un et l’autre. A part peut-être Dubaï, je ne vois pas d’ATP 500 aussi relevé que Pékin.

    Je ne comprends d’ailleurs pas que des mecs qui visent la qualif au Masters aillent en Chine plutôt qu’à Tokyo où c’est nettement plus ouvert.

    Et puis il y a Stan…

    • Remy 30 septembre 2014 at 10:08

      Tu peux même pousser au top 20 où seuls Fed et Monfils ne jouent pas cette semaine en Asie.

    • Antoine 30 septembre 2014 at 18:18

      Ferrer est allé à Tokyo. Il sait on sont les points faciles à gagner…problème : il ne sait plus les gagner.

  7. Skvorecky 30 septembre 2014 at 10:21

    On verra sur la durée mais je sens que c’est pas aujourd’hui que Gasquet battra Nadal pour la première fois.

  8. Skvorecky 30 septembre 2014 at 10:44

    Tokyo: avec Wawrinka et Ferrer déjà éliminés, Nishikori et Raonic ont un boulevard…

    Pékin: avec Djokovic et Nadal en têtes d’affiche (et éventuellement Cilic), Murray, Berdych et Dimitrov vont devoir cravacher s’ils veulent augmenter leur total de points.

    La même problématique risque de se répéter, en version plus modérée, avant Bercy: on verra les malins qui iront à Valence et les plus audacieux qui se rendront à Bâle.

    • Skvorecky 30 septembre 2014 at 11:33

      En fait j’ai déjà ma réponse.

      Raonic et Dimitrov iront à Bâle se frotter à Nadal, Fed et Stan.

      A Valence, on retrouvera Nishikori (qui sera probablement déjà qualifié ou pas loin) et Ferrer (qui aura l’occasion de récupérer le retard pris en Asie… d’autant qu’il est toujours qualifié à l’heure actuelle).

      Berdych et Murray n’ont pas prévu de jouer avant Bercy.

  9. William 30 septembre 2014 at 11:27

    Putain Stan… Elle est pas gagnée cette Coupe Davis…

  10. Remy 30 septembre 2014 at 11:31

    6-4 6-0, il est sérieux le Richard ??

  11. William 30 septembre 2014 at 11:32

    Pauvre Richie, à chaque fois c’est lui qui se coltine le Rafa de retour à la compétition. En 2009 à New York c’était déjà pas beau à voir.

  12. Elmar 30 septembre 2014 at 11:35

    4 et 0? Qqn a vu le match? Patricia? Quelle boucherie!

    Le Rafa revient visiblement avec le couteau entre les dents et l’envie de marquer les esprits.

  13. Skvorecky 30 septembre 2014 at 11:38

    J’ai mal à mon Richard.

    Tous les jeux du premier set ont été serrés, ça aurait pu être plus serré, voire basculer du côté de Gasquet.

    Rien suivi du deuxième set par contre. Mais 6-0!

    • Patricia 30 septembre 2014 at 12:38

      Apparemment il passe de 71% de 1è balles à 35% dans le 2è…
      Il y a eu une alerte épaule à Shenzhen, j’imagine que la tendinite chronique est au RV.

      J’imagine que Richard a joué agressif, avec un bon coup droit au 1er comme à Shenzhen, sinon ça n’aurait pas été serré…
      Nadal a fait comme d’hab’, ace sur BB ?

      • Skvorecky 30 septembre 2014 at 13:12

        La seule BB que j’ai vue: un ace effectivement, côté coup droit…

  14. Alexis 30 septembre 2014 at 11:40

    Gasquet n’a pas démérité, a régalé le public de nombreux coups de talent mais le coup droit de Nadal était vraiment too much, son revers très solide, et son jeu de jambe hyper efficace, ce qui lui a permis de jouer la plupart du temps en coup droit. La fin du premier set était tendue, Gasquet a manqué le coche avec peut-être un peu de fébrilité par-ci par-là, mais des intentions irréprochables, à partir de la fin du premier set en tout cas. Le bagel est un peu dur car il y avait match jusqu’à 4/0 en tout cas…

    • Alexis 30 septembre 2014 at 11:41

      de jambes! J’imagine Nadal sur une jambe qui mettrait les mêmes roustes.

    • Patricia 30 septembre 2014 at 12:30

      La chose étrange ce n’est pas un Gasquet qui parvient à rester au contact dans le 1er puis se fait rouler dessus par Nadal. L’étrange, c’est la double sortie au 1er tour de Tsonga et Wawrinka contre respectivement Priezny et Ito (au TB du 3è pour Tsontson, en 2 sets secs pour Stan). C’est un concours ?

      Gilou lui sauve 6 balles de matchs et dégoûte BA jusqu’à l’abandon.

      • Patricia 30 septembre 2014 at 12:42

        Pétard, Tsonga a vendangé une avance de 5-1 dans le TB ? ouch.
        Pour le concours, Przysiezny (ouais j’ai vérifié) est 142è, Ito 103è…

        • Patricia 30 septembre 2014 at 12:43

          Et Ito vient de gagner le challenger d’Istambul.

          Bon ce qui ferait plais’ c’est que Tomic nous débarrasse de Raonic, mais les chances sont minces.

  15. Patricia 30 septembre 2014 at 12:56

    Tiens j’ai fait joujou avec la base de données de Jeff pour me consoler :

    Nadal a collé 79 bagels en carrière, dont 20 contre des tops 20.
    Parmi ces joueurs, Ferrer en a mangé 4, Richard (je compte ce match même s’il est 21è) et Gaudio 2.
    Contre le top 10 : 10 bagels ; mais Gaudio et Davydenko ont gagné leur match ! (ajoutez Fed, Tsonga et Roddick).

    Par surface : 48 bagels sur terre (oui, le Gaudio gagné c’est sur terre en 2005), 26 sur dur, 5 sur herbe.

  16. Patricia 30 septembre 2014 at 13:02

    Ca fait longtemps que je n’avais pas vu jouer Tomic… Quel touilleur de raquette, ça fait plaisir ! Il emmerde considérablement Rao sur ses 2è.

  17. Patricia 30 septembre 2014 at 13:07

    Bernie fait qq fautes, dommage, le voir envoyer des slices tout mous très profonds dans le coin pour faire rétropédaler Rao est vraiment amusant.
    Il essaye plein de trucs, le contraste entre leur tennis IQ est frappant.

  18. Patricia 30 septembre 2014 at 13:11

    Nanard était censé avoir rompu le partenariat avec Nike mais il est sapé Nike des pieds à la tête. Le mystère Tomic…

  19. Antoine 30 septembre 2014 at 18:08

    Quel super article de Skvo ! je suis vraiment impressionné par sa qualité et sa longueur. Bravo !

    J’ai décroché depuis le week end des demies de Coupe Davis et n’ai rien vu depuis, mis à part les résultats que je viens de consulter sur le site de l’ATP.

    On dirait bien que cela ne va pas trop fort pour les frenchies depuis ce wek end là : Gaël avait eu la bonne idée de se blesser lors d’un match qui comptait pour du beurre et le voilà out, JO à plat a paumé rapidement à Metz contre Goffin qui gagne le tournoi (c’est bien ça !), puis repaume il y a quelques heures à nuveau, Richie s’est fait battre à Kuala Lumpur par Monaco et vient de se faire écraser par Nadal de retour aux affaires. IL reste Benneteau qui est allé en finale à Kuala Lumpur mais qui a perdu comme d’habitude. Mais bon, Nishikori est bien plus fort que lui..Vu aussi que Murray avait sauvé 5 balles de match pour gagner une finale contre Robredo, la première depuis Wimbledon 2013..Bon signe, ça !.

    Ferrer lui paume contre Troicki, c’est vraiment que rien ne va plus. D’ailleurs il a reperdu à Tokyo d’entrée contre Granolla..Stan aussi a perdu dès son premier match..

    Bon, what else ? Roger est en vacances prolongées j’imagine..

    • Patricia 30 septembre 2014 at 19:38

      Murray (qui est un grand sensible) en a même chialé/tombé à genoux sur le court comme s’il venait de faire le doublé à Wim. Remarque c’était peut être le soulagement de pouvoir encore battre Robredo…

      • Antoine 30 septembre 2014 at 23:05

        C’est vrai que c’est pas donné a tout le monde de battre Robredo.

  20. Patricia 30 septembre 2014 at 19:47

    C’est impressionnant, à Tokyo, les TS 1, 2, 5, 6 et 8 sont sorties au premier tour. Seuls Nishikori, Raonic et Anderson tirent leur épingle du jeu. Si seulement Gilou n’était pas trop blessé et nous sortait la grande reinette canadienne…

    • Elmar 30 septembre 2014 at 20:20

      Si seulement ma Chaussette en profitait! Des occas’ pareilles, y en aura pas toutes les semaines. Golubev puis le vainqueur de Ito-Becker… Y a vraiment une demi à aller chercher. Et une demi en 500, c’est très très bon pour ma team ça.

      Evidemment, il peut aussi se faire sortir par Golubev, ce qui serait logique, et adieu veaux, vaches, cochons.

  21. Patricia 30 septembre 2014 at 20:35

    Un truc qui va bien faire plaisir à Kaelin, c’est Nishioka qui a remporté les Jeux Asiatiques, en battant Lu (finalement l’ATP avait reculé devant le grabuge suscité par ses menaces et Lu avait pu jouer jusqu’au bout). Lu est quand même 37è et le petit jeune 168è…

    • Kaelin 1 octobre 2014 at 03:27

      Enorme ça ! J’ai pas réussi à choper le tableau de cette compet. Il a battu qui en dehors de Lu ?

      • Babolat 1 octobre 2014 at 03:58

        Dispensé du premier tour, il a battu un certain Ernepesov du Turkménistan puis Wang (qu’on connaît déjà mieux), Yuki Bhambri et Lu en finale.

        A noter la victoire en double de la paire coréenne Lim Dong-kyu et Chung Hyeon (ce dernier, 18 ans, 188ème en simple et suivi par Kaelin, a gagné un challenger il n’y a pas longtemps).

        • Babolat 1 octobre 2014 at 04:36

          Oops, entre Ernepesov et Wang, il y avait Cho Minhyeok le coréen.

          http://www.incheon2014ag.org/Sports/Biographies/Athletes_Profile/?ParticCode=5103472&lang=en

        • Babolat 1 octobre 2014 at 04:39
        • Kaelin 1 octobre 2014 at 07:44

          Merci mon vieux! je vois qu’on a un fuseau horaire à peu près similaire désormais vu l’heure à laquelle on poste ^^. Lu était le grand favori vu son classement donc belle perf de Nishioka. Wang et Bhambri sont également pas si mauvais, sur le circuit secondaire pour Yuki.

          Hyeon est bien classé … c’est bien de voir des petites nations qui sortent de bons joueurs. Après avoir discuté, même si jmen doutais, avec Nguyen, bon joueur (j’en ai fait les frais! avec son frère ils m’ont mis la patée mardi et on rejoue jeudi normalement ^^) et 15lover très occasionnel, le Vietnam ne possède pas vraiment de bons joueurs par contre … le meilleur vietnamien a cependant la particularité d’être très jeune si j’ai bien compris, 15-16 ans, mais il reste très mal classé.

          • Skvorecky 1 octobre 2014 at 10:02

            La pâtée? Il faut dire que tout seul contre deux, c’est plus dur (en général). Ah, les salauds!

  22. Antoine 30 septembre 2014 at 23:02

    Quand est ce qu’ils mettent en vente les places de la finale de la CD à Lille ?

    • Don J 1 octobre 2014 at 00:08

      à priori le 1er octobre, soit demain

    • Guillaume 1 octobre 2014 at 09:46

      Aujourd’hui ce sont les infos billetterie que la Fédé va diffuser. Je crois qu’il n’est pas encore question de la vente elle-même.

      Et sinon oui, je vous confirme que vous n’êtes pas les seuls à vous découvrir un amour fou pour la Davis. Il y a une impatience rare autour de l’évènement.

      • Skvorecky 1 octobre 2014 at 09:57

        Sur ce site, la Coupe Davis a quand même toujours été suivie de près, même s’il n’y a pas d’article dédié à chaque fois.

        Ce n’est pas le cas de tous les amateurs de tennis, certes.

      • William 1 octobre 2014 at 09:58

        Normal, en finale on aura un pays qui peut la gagner chaque année – et qui « aurait dû » la gagner depuis longtemps – grâce à un réservoir de joueurs très important, face à un pays qui a vu naître le « GOAT » et qui pourtant n’a jamais remporté le compétition sous son égide. La France reçoit, mais la Suisse peut se targuer d’aligner 2 vainqueurs en Grand chelem, soit 2 de plus que son adversaire… Belle affiche : la médaille en chocolat ou la cerise sur le gâteau, voilà comment je vois ça.

        Prono express de la plus mauvaise Pythie du site : la France s’imposera (point du double, craquage de Stan,…). Je dois vraiment avancer dans mon article moi.

    • Elmar 1 octobre 2014 at 11:36

      C’est vraiment pourri leur organisation pour la mise en vente. Annoncé d’abord le 26, puis le 29, puis le 1 octobre… Et toujours rien pour le moment. Inutile de vous dire que je suis bien stressé.

    • MarieJo 1 octobre 2014 at 11:47

      ça ne devrait plus tarder !

    • Remy 1 octobre 2014 at 16:07

    • Remy 1 octobre 2014 at 16:20

      Pour les prix, c’est légèrement beaucoup abusé trop cher

    • Colin 1 octobre 2014 at 18:35

      Baah… Les prix n’ont été multipliés que par 6.55957 en 32 ans… C’est pas grand’chose.
      Billet pour la finale de Coupe Davis 1982

  23. Elmar 1 octobre 2014 at 11:41

    La Soquette en quart à Tokyo. C’est bien, mon petit, de savoir profiter des tableaux qui s’ouvrent. Avec un quart contre Becker (qui a le break dans le premier set) ou Ito, y a vraiment encore 90 points (et donc 900 à TM) à aller gratter. J’espère qu’il va le faire.

    Ensuite, faudra qu’il soit capable de perfer, probablement contre Nishi. Why not? Le Nippon est dans sa deuxième semaine consécutive, il peut très bien connaître un jour sans.

    • Patricia 1 octobre 2014 at 12:53

      Un Dolgo qui joue son premier match après une opération, puis Golubev et Ito ou Becker pour une demi… Il a le cul bordé de nouilles, lui ! Je suis jalouse, Thiem aurait pu gratter des points au lieu de se taper une TS en forme d’entrée. Un autre point commun avec Richard…
      Après c’est un peu la même chose pour Gilou (Müller, Johnson) – quoique BA est plus coriace qu’un Dolgo convalescent ; mais comme d’hab il est blessé (c’est plus le poignet, c’est les abdos)….

      La finale logique reste Nishikori – surmotivé, et son premier match s’est joué à guichets fermés – et Raonic… une opposition dont j’ai un peu soupé cette année. Anderson est très en forme, mais je pense que c’est le genre de joueur dont Nishi raffole (il sert bien mais c’est pas les 23 aces de Rao). Anderson/Raonic serait très laid. Simon est mon seul espoir, mais forcément, il joue avec une épée de Damoclès suspendue et il a une très bonne raison de ne pas faire n’importe quoi (pour une fois).

  24. Remy 1 octobre 2014 at 11:57

    Pospisil sert pour le gain de la 2ème manche face à Djokovic.
    Il perdra les 3 jeux suivants et le match par la même occasion.
    J’ai bien fait de le virer de ma team lui

  25. Patricia 1 octobre 2014 at 19:19

    Curieuse de lire l’interview d’Almagro, qui s’exprimait notamment sur la Coupe Davis, j’ai demandé une traduction à Bing vu que je ne le parle pas. Ben je crois que c’est plus clair en espagnol (mais moins rigolo) :

    Sur sa santé « je me sens tennis sans trop de maux de tête.  »

    « Vous êtes très proche de Juan Carlos Ferrero, qui fut le premier dans toutes les piscines. Comment est-ce que vous avez vu il ?

    L’original : http://tenis.as.com/tenis/2014/09/30/copa_davis/1412092479_633196.html
    -Toujours il avait démontré avec enthousiasme d’être capitaine de Coupe Davis, mais il y a deux semaines qu’il a été Pape et j’ai déjà lui a dit que c’était le meilleur match de sa vie. »
    Il s’en passe des choses en Espagne, on nous cache tout, on nous dit rien !

    Il a été numéro un dans le monde et a été le top tennis espagnol toujours donner visage.

    « Et tu as est que les dérange qu’une femme en costume?
    -Non, non. Je le vois comme d’habitude.  »
    Transvestisme à prévoir.

    « Connaissez-vous un Gala ?
    -Je me souviens que c’est minuscule, car il a coïncidé avec Ana Alcázar, une joueuse de tennis de Murcia. »
    Enfin, tu n’es pas très imposant non plus, Nico.

    • Kaelin 1 octobre 2014 at 21:29

      putain Patricia :D tu m’as tué

  26. Elmar 2 octobre 2014 at 09:50

    Nishikori passe Young 6-4 7-6. A l’arrivé, y a très peu des points d’écart. Young, qui s’est sacrément épaissit musculairement depuis la dernière fois où je l’avais vu, a eu la mauvaise idée de servir une double faute à 4-3 dans le TB, ce qui a été rédhibitoire.

    Nishi m’a paru particulièrement fatigué et ça me surprendrait qu’il remporte le tournoi, malgré le soutien du public. Une chance pour Sock en demi?

    A noter que le Nippon était tellement dans sa bulle (ou à l’ouest?) qu’après avoir marqué le point de la balle de match, il se retourne, prêt à jouer le point suivant, avant que qqn lui fasse signe que le match est fini.

  27. Patricia 2 octobre 2014 at 09:52

    Je regrette d’avoir loupé le Nishi/Young, je suis arrivée au TB du 2è et Young a eu des coups réflexes impressionnants ! C’est la première fois que je le vois bon défensivement. Nishi avait la fumée qui lui sortait des naseaux tellement il était motivé et il faisait des trucs genre pistolero avec sa raquette entre les points. Pour finir, comme Fed dans je sais plus quel match, il ne s’était pas rendu compte qu’il avait gagné et partait se replacer, il était mort de rire quand il s’est rendu compte.

    • Robin 2 octobre 2014 at 10:17

      C’est une forme d’hommage, c’était justement contre lui que Fed avait zappé le fait qu’il venait le gagner le match (Halle cette année je crois).

  28. Elmar 2 octobre 2014 at 09:53

    Nadal s’est coupé les cheveux. Et vient de rater sa première BB sur seconde adverse. Gojo me fait rire avec son physique à la Nalby.

    • Patricia 2 octobre 2014 at 10:39

      C’est presque décevant, ce ventre plat, avec son potentiel…

  29. Patricia 2 octobre 2014 at 09:55

    Et maintenant on va voir si Gojowzky est dans un de ses deux trois jours de l’année contre Nadal.
    En tous cas ce dernier est très explosif, ses coups partent bien et il joue long.

  30. Patricia 2 octobre 2014 at 10:01

    Ouais, Gojow joue bien mais il fait des conneries sur des points tout faits… il est mort.

  31. Elmar 2 octobre 2014 at 10:02

    Un point Nadalesque qui se défend comme il peut et où l’adversaire finit par une faute grossière au moment où il doit conclure facilement lui permet de faire le break.

  32. Patricia 2 octobre 2014 at 10:07

    Je pense que Nadal va gagner le tournoi. C’est son meilleur niveau depuis le début de l’année.

    Bon Djoko, mais il doit jouer Dimitrov, Cilic et Murray, il va peut être avoir du mal. Ce Nadal là en face, il met une intensité difficile à encaisser. A moins d’une résurgence de Super Djoko (tout à fait possible sur ce tournoi)…

  33. Patricia 2 octobre 2014 at 10:10

    Nadal est ultra agressif, Gojow peut pas jouer. Pourtant c’est pas le genre qui temporise.

    Il joue très bien et pourtant a failli se prendre un double break dans les dents.
    Nadal est sur ses bases de l’USO 2013.

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