Tirage au sort au musée de Roland-Garros, là où chaque année sont aussi tirés les tableaux des Internationaux de France
Un ralentissement, voire une respiration : dans le rythme effréné du calendrier international, la Coupe Davis marque une temporalité différente, moins pressée, moins urgente. Les rassemblements durent huit à dix jours (plus qu’un tournoi ATP), les matchs trois (moins qu’un tournoi ATP). Entretemps ? Beaucoup d’entraînements, des conférences de presse et tout un décorum bien précis. Illustration par l’exemple, avec la demi-finale opposant la France à la République Tchèque, du 12 au 14 septembre à Roland-Garros.
Mardi 2 septembre : Et les nominés sont…
Symboliquement, c’est à ce moment que débutent les demi-finales, dix jours avant les premiers matchs, lorsque les capitaines communiquent leur choix d’équipe. A l’ombre du Stadium Arthur-Ashe, depuis la zone des joueurs de l’US Open, Jaroslav Navratil dégaine le premier et annonce sans surprise Tomas Berdych (7e mondial), Lukas Rosol (27e), Radek Stepanek (39e) et Jiri Vesely (75e). Arnaud Clément répond quelques heures plus tard à coup de Jo-Wilfried Tsonga (10e), Richard Gasquet (14e), Gaël Monfils (24e), Julien Benneteau (28e) et Gilles Simon (31e). Deux équipes, deux modèles, opposés : côté français, on opte pour le nombre maximal de joueurs autorisé par le règlement (des cinq, seulement quatre pourront ensuite entrer en jeu), afin de s’offrir des combinaisons multiples, en simple comme en double. Le quatuor tchèque, bien hiérarchisé autour du noyau dur composé de Berdych et Stepanek, sous-tend en revanche une unique interrogation : sur terre battue, Navratil tentera t-il le pari Rosol en simple, à la place de l’emblématique Stepanek ?
Mercredi 3 septembre : De Flushing Meadows à Roland-Garros
L’avantage du capitaine resté « fit » suite à ses longues années de haut niveau, c’est qu’il peut endosser toutes les casquettes. A peine atterri le lundi, en provenance de New York, Arnaud Clément a foncé à Roland-Garros et a sorti la raquette pour servir de sparring-partner à Julien Benneteau. Ne manquait que son légendaire bandana à « la Clé », protagoniste victorieux de la dernière affiche de Coupe Davis jouée à Roland-Garros, une demi-finale face aux Etats-Unis en 2002. « Bennet » est le premier sélectionné rentré à Paris, après ses défaites au premier tour en simple et en double à l’US Open. « Le décalage horaire, ça va, commente le vainqueur du double de Roland-Garros. Dans ce sens-là, ce n’est pas le plus terrible à encaisser. Le plus dur, c’est le changement de surface, et le fait de se réhabituer à la terre battue après le gazon et le dur américain. Il faut reprendre tranquillement, sans forcer, juste pour reprendre des marques sur terre et prévenir la blessure. On montera petit à petit en puissance. » Arrivé en cours de journée, Richard Gasquet s’est quant à lui contenté d’un décrassage à vélo en compagnie de Paul Quétin, le préparateur physique de l’équipe de France. Au fil des jours (et des défaites à l’US Open), ils seront rejoints par Jo-Wilfried Tsonga, Gilles Simon et finalement Gaël Monfils.
Dimanche 7 septembre : Tu tires, tu pointes ou tu plombes ?
Les Tchèques sont dans la place. En groupe. Toujours en groupe. Radek Stepanek pose son sac sur le banc. Il roule rapidement les épaules, sautille deux ou trois fois, et c’est bon pour l’échauffement : le reste viendra au fur et à mesure de l’entraînement. Tomas Berdych se prend en photo sur le Central, tandis que le petit dernier de l’équipe, Jiri Vesely, semble perturbé par le recul démesuré derrière la ligne de fond de court, particularité du Philippe-Chatrier. La reprise de contact avec Roland-Garros se fait à la cool pour les visiteurs. Ils concluent même leur séance par une partie de pétanque improvisée avec des balles de tennis, dans de larges éclats de rires.
© Česká sportovní / Pavel Lebeda)
Mardi 9 septembre : Conférences de presse et Ice Bucket Challenge
« Si on gagne, on refait le Ice Bucket Challenge à Jean Gachassin, mais cette fois au champagne ! » Julien Benneteau est hilare alors que son partenaire de double privilégié, Edouard Roger-Vasselin, vient de les rejoindre, Clément, Tsonga, Gasquet et lui, en tant que sparring d’une séance de double. Le matin, l’équipe de France au complet a exécuté un défi Ice Bucket Challenge sur la personne du président de la Fédération française de tennis, qui avait été nominé par son homologue américain.
Plus protocolaire, voici venir l’exercice imposé des conférences de presse. Devant les médias écrits d’abord, puis au micro des radios, et enfin devant les télévisions. Questions similaires d’une salle à l’autre, sur la rencontre à venir… et sur le coup de tonnerre Cilic à l’US Open. L’avis de Gilles Simon est particulièrement couru, lui qui a failli éliminer le futur vainqueur du tournoi en huitièmes. Le Français refait l’histoire avec malice : « J’aurais pu complètement changer l’issue du tournoi, parce que je sais très bien que ça m’aurait été difficile d’enchaîner Berdych, Federer et Nishikori. »
Pour le reste, c’est de bonne guerre, chaque équipe déploie des trésors d’imagination en vue de rejeter sur l’autre ce satané statut de favori, véritable patate chaude du sport moderne. Argumentaire d’Arnaud Clément : « Je considère les Tchèques comme la meilleure équipe du monde. Ce qu’ils ont réalisé depuis deux ans est exceptionnel. Leurs résultats en Coupe Davis vont sans doute au-delà de leurs qualités tennistiques. Quelque chose les lie, un objectif commun. » Et c’est vrai qu’il y a quelque chose de fort en ce groupe ayant « pleinement conscience que l’on peut réussir quelque chose d’exceptionnel en cas de troisième victoire de suite : personne n’y est parvenu depuis les États-Unis il y a très longtemps », souligne Jaroslav Navratil. « Longtemps » est un euphémisme : le quintuplé réussi par les États-Unis de 1968 à 1972 renvoie au Challenge Round, quand le champion était qualifié d’office pour la finale l’année suivante. Malgré cette perspective d’écrire une nouvelle page dans le livre d’histoire de la compétition, Radek Stepanek, finaud, trouve quant à lui le meilleur argument pour accrocher la pression aux survêtements de l’équipe hôte : « La France est une grande équipe de Coupe Davis, mais qui ne l’a pas gagnée depuis longtemps. Ils doivent être affamés. »
Mercredi 10 septembre : Monfils, le contre-la-montre
Gilles Simon et Gaël Monfils sont décidément inséparables. Comme la veille, les deux potes, peu connus pour leurs affinités avec le double, s’entraînent en tête-à-tête, sous les yeux de l’entraîneur de l’équipe de France, Lionel Roux. Brillant quart de finaliste à New York, passé à un point d’une demi-finale, Gaël manque de tonus et on peut compter pas moins de trois ampoules à sa main droite. A ce moment-là, le Parisien semble un peu « juste » pour être prêt le vendredi. Précautionneux, son « petit Gilou », comme il le surnomme affectueusement, lui suggère même à un moment de mettre fin à la séance. Gaël le prend mal, et Lionel Roux intervient pour rappeler à Simon qu’il n’est pas entraîneur – même si le Niçois de naissance s’est bien amusé dans ce rôle à l’US Open.
© Česká sportovní / Pavel Lebeda)
Côté visiteurs, on est passé aux choses sérieuses depuis le retour sur terre en douceur de dimanche : Stepanek termine exténué sa séance avec Berdych sur le Central. Rosol et Vesely ont quant à eux tapé ensemble sur le court 3. Et sur les terres battues asséchées par le soleil, les frappes à plat des cogneurs tchèques jaillissent aussi vite que sur dur. Des conditions de jeu suffisantes pour faciliter l’adaptation de joueurs n’ayant rien de terriens naturels – cela se voit dans leurs déplacements, un brin patauds ?
Le soir, c’est le traditionnel dîner donné en l’honneur des deux formations. Costume de rigueur pour une croisière le long de la Seine, sur la péniche « Bel Ami », ultime temps mort avant les choses sérieuses. Les Bleus termineront leur soirée en vibrant devant l’équipe de France de basket, auteure d’un exploit face à l’Espagne en quarts de finale de la Coupe du monde. Vingt-quatre heures plus tôt, ce sont les Tchèques qui exultaient, cette fois en foot, suite à la victoire des leurs sur les Pays-Bas en éliminatoires de l’Euro 2016, sur un but inscrit à la 91e minute…
Jeudi 11 septembre : Carré d’as ou coup de poker, les capitaines abattent leurs cartes
Un enjeu fort, un cadre hors normes et deux équipes au grand complet… Le musée de Roland-Garros accueille la foule des grands jours pour le tirage au sort de l’ordre des matchs. Journalistes français et tchèques, représentants de la fédération internationale – le président Francesco Ricci Bitti en tête –, des sponsors et de la ville hôte, on frôle les deux cents personnes. Le cérémonial est rodé : le juge-arbitre présente les joueurs individuellement et annonce l’identité des numéros 1 et 2 de chaque formation. Puis le tirage est effectué par une main innocente – ici le premier adjoint de la Ville de Paris, Bruno Julliard. Mais on est le droit de privilégier l’originalité : en 2012, pour un quart de finale France – États-Unis à Monte-Carlo, la fédération locale avait visé juste en invitant Yannick Agnel, deux mois avant que le nageur français n’explose aux Jeux olympiques.
Le point presse qui s’ensuit est entièrement dédié aux choix tactiques respectifs. Les Français sont logiquement invités à réagir à la sélection de Lukas Rosol à la place de Radek Stepanek. Jo-Wilfried Tsonga ne se montre pas surpris : « Radek a été un acteur fort de leurs campagnes victorieuses mais il commence à avoir moins de résultats sur le Tour. Lukas est un joueur qui monte. C’était l’heure pour eux de changer des choses. » Les tricolores, eux, se préparent potentiellement à refaire le coup du quart de finale contre l’Allemagne : Gaël Monfils a droit à deux jours d’entraînement supplémentaire, en vue d’entrer en lice en cas d’hypothétique cinquième match décisif. « Je ne me sentais pas très bien pour jouer dès vendredi, explique t-il. Et Richard a plus souvent battu Berdych que l’inverse… C’est un choix d’équipe. La rencontre ne s’arrête pas aux matchs de vendredi. »
Très progressive au fil de la semaine, la montée en puissance de la rencontre est achevée. Cette fois, c’est parti. Quelques derniers entraînements à venir dans l’après-midi et, vendredi à 10h30, on lâche les fauves.
C’est qui le patron ?
Ils jouent sur quelle surface en Inde ? Sur de l’herbe ? Lajovic a gagné son match en 3 sets et dans le second Devwarman a égalisé à un set partout contre Krajinovic…
En Australie, je vois que Kyrgios a mis 3 sets à Istomin, le numéro un ouzbek (en réalité un mercenaire qui a accepté de jouer pour l’Ouzbekistan) et que Hewitt en a fait de même contre le dénommé Dustov dont j’ignorais jusqu’à l’existence. Les Australiens ont du choisir l’herbe…
Dur (indoor?) en Inde:
http://www.frombar.com/20140911/vv5411e0388e8598.25752014-890499.html
Non, vraiment, je pense que Nouméa pour les raisons indiquées plus haut est le meilleur lieu pour accueillir la finale de la Coupe Davis..
Je tiens à rassurer Kaelin : il n’y a pas de tournoi de poker à Las Vegas dans les quinze jours qui précèdent la finale de Coupe Davis.
Par ailleurs, il n’a pas à défendre non plus son titre de champion du monde de paddle. Tout ceci date un peu. C’est en 2006, après son élimination prématurée au tournoi à Las Vegas, que Gaël avait obtenu une wild card pour le championnat du monde de paddle qui se déroulait la même semaine. Là bas, il avait battu Scott Freedman au premier tour, considéré comme « le Federer du paddle », puis avait gagné le championnat et était donc devenu champion du monde de paddle. Mais il n’a pas défendu son titre par la suite et s’est lancé dans d’autres activités, notamment le poker.
http://www.linternaute.com/sport/magazine/dossier/ils-ont-brille-dans-deux-sports/gael-monfils-champion-du-monde-de-paddle.shtml
Bref, pour Gaël, une finale de Coupe Davis à Nouméa, cela peut le faire…
Ce serait bien qu’il la joue car je me demande s’il va jouer ce week end. D’abord, cela risque fort d’être réglé avant et puis Richie est manifestement au point et en grande forme..
Gasquet a gagné le match le plus important de sa carrière, je ne vois pas comment il pourrait en jouer d’autres après.
Avant ça, sa victoire la plus significative à ses yeux était contre Haas en Coupe Davis (chat sur la Crypte). Il a confié sur le même chat que son rêve ultime serait de partir à la retraite en remportant le 5è point pour la France en finale de Coupe Davis.
Faut que j’en touche un mot à Clément : Richard ne joue pas dimanche, il est trop jeune pour partir.
Vous avez vu l’interview hilarante de Gaël sur le site de l’ATP ? Mort de rire..!
haha je viens de la voir, énorme ! rafraichissant de voir un mec si décontracté et déconneur au si haut niveau …
Attention, Rémy, si tu continues la provoc, Patricia va sortir une trilogie sur la carrière de Richard en Coupe Davis!
nan pas ça, pas ça !
elle nous a déjà fait le coup depuis il m’arrive de faire des rêves où Richard est le plus grand joueur de CD de tous les temps … puis j’ouvre les yeux
Y a qu’un gamin pour dire qu’il a gagné un match comme un homme.
Tu l’as dit ! (source ?)
Richard n’est pas un gamin, c’est un chaton. Mais un chaton courageux et ami fidèle.
Cette déclaration est pour le moins surprenante, certes. Mais tant qu’il joue bien et gagne, peu importe ce qu’il dit.
Oh oui, vas-y Rémy ! On veut encore de la prose patriciesque sur Gasquet !
On pourrait se voir? Pour parler tennis et pour une partie de tennis eventuellement, en autres,…
l’initiative avait été lancé par Fred à mes débuts sur le site : http://www.15-lovetennis.com/?p=16073
Peut-être à relancer un de ces 4
A Kaelin evidemment
ah bah carrément l’ami. Tu habites Hanoi ? j’arrive le 20 septembre. le temps de m’installer et tout ce sera chaud en septembre mais dés octobre novembre on peut se programmer ça.
en plus si tu peux me tuyauter pour m’indiquer des terrains de tennis sur place, j’avoue que ça me dérangerait pas ! haha
Premier set Stan en 29 minutes, ça se présente déjà mieux que contre les Kazakhs.
Super article, Guillaume, merci ! C’est vrai qu’on peut difficilement faire plus opposés comme équipes, ce qui ajoute de l’intérêt à cette rencontre même si elle se profile comme davantage à sens unique que prévu. J’aime beaucoup ce binôme de folie tchèque pour ma part … Et Radek, comme Llodra, je le mets dans la catégorie des joueurs uniques, qui me manqueront ou qui me manquent déjà (pour ce qui est de Llodra, presque retraité déjà).
Oui, j’habite a Hanoi apres avoir vecu 12 ans en France. Suis libre en ce moment. N’hesites pas… pour tout
ah génial. C’est vraiment sympa. Je ne peux voir ton adresse mail comme je n’ai pas écrit l’article mais quelqu’un possédant les droits pour cela (Mariejo ou Guillaume ou un administrateur peut-être) pourrait-il me communiquer sur mon mail l’adresse de Nguyen ? Ce serait cool ! merci
ok je vous mets en contact
@ Antoine, y’a pas un court à installer en Terre Adélie ?
Avec les conditions climatiques, les montagnards suisses seraient avantagés par rapport à nos franchouillards (même si la plupart d’entre eux s’entraîne en conditions helvètes une bonne partie de l’année, certes !)
Non, je crains qu’Antoine n’ait raison avec Nouméa.
Ou si un tournoi de poker se planifiait tout de même à Végas, il ne doit pas y avoir un trop gros décalage horaire avec Cayenne ? (Ou Kourou, ça ferait des super titres de journaux avec tout le registre de la mise sur orbite de l’équipe et des moonballs entre autres).
C’est marrant parce que je me faisais la réflexion suivante pendant le France/Allemagne de Nancy, qui se jouait en même temps que le Challenger de Guadeloupe (Le Gosier), et juste après Miami: on aurait pu organiser cette rencontre en Guadeloupe, ou à la Martinique, ou en Guyane, ça aurait minimisé le jet lag et le changement climatique après Miami.
Les footballeurs l’ont bien fait, eux. C’était en novembre 2005 à Fort de France, face au Costa Rica. C’était une occasion unique pour de nombreux joueurs d’origine antillaise (Henry, Thuram, Gallas…) de jouer un match officiel sur la terre de leurs parents. http://tempsreel.nouvelobs.com/sport/20051109.OBS4633/france-costa-rica-match-inedit-en-martinique.html
Stan déroule contre Fognini … 6-2 6-3 3-2 service Stan.
excellent, Struff fait dans le vaudou maintenant. au challenger de Szczecin, 2 adversaires sur 3 affrontés ont abandonné pour qu’il puisse accéder aux demies! il jouera contre Arguello. L’autre demie opposera Pouille à Brown. Un challenger très relevé donc !
Gleb Sakharov en quart à Banja LUka. Sera opposé à la TS1 Ramos Vinolas. Le battre serait ouf! c’est quand même énorme qu’un mec aux 2 coups droits (il change de main pour ne jamais faire de revers) arrive à percer, ne serait ce qu’un peu ^^
Quelle dérouillée sur ocre. C’est Espagne-République tchèque?
Haha, Stan : « J’ai fait un très bon match pour une fois (sic). Je suis très satisfait de ce match complet, idéal. On a montré qu’on était bien dedans, bien préparé, et l’essentiel c’est d’être à 2-0. C’est un pur bonheur. Ça fait plus de dix ans que je joue la Coupe Davis et c’est juste incroyable de jouer devant autant de fans. On espère tous que l’ambiance sera la même demain. »
Faut dire que Fognini a rétorqué, quand on lui demandait ce qu’il pensait des Suisses qui avaient réservé pour Lille, « et moi j’ai déjà mon billet pour les Maldives…. »
Benoit Paire aurait pu la sortir celle-là.
belle victoire de Mate Delic sur Sisjling en 4 sets. Le jeune Coric n’a par contre pas tenu le coup contre Haase, il perd en 3 sets. 1-1 entre la Croatie et les PB donc.
l’Ukraine mène 1-0 contre la Belgique après la défaite de Darcis en 4 sets contre Stakhovski.
Goffin mène 1 set 0 contre Marchenko pour redresser la barre.
Australie – Ouzbekistan : l’Australie mène 2-0 après les victoires de Kyrgios vs Istomin et Hewitt vs Dustov. Les 2 faciles en 3 sets.
Les Serbes mènent 2 à 0 après les victoires de Krajinovic et Lajovic, 2 jeunes qui font une bonne saison.
Israel – Argentine : Bar Tzuf BOTZER
a pris un set à Leo Mayer mais celui est parti pour mener 2 sets à 1
Israel – Argentine : Bar Tzuf BOTZER
Ouf… je croyais que tu étais en train de te noyer ^^
haha nom ne t’inquiètes pas ! sinon Goffin a égalisé pour la Belgique en battant sans mal Marchenko en 3 sets. Le Goffin nouveau est assurément un leader solide pour cette équipe, ce n’est plus le Tintin gringaloche qui perdit en 5 sets après avoir mené 2 sets 0 contre Troicki l’année dernière ! ah mon dieu quelle horreur cette défaite m’avait fait mal et avait été le début de la déclinade totale dans ses résultats ajouté à des blessures à la con.
Côté Israel – Argentine, Dudi Sela, auteur d’une bonne fin de saison (un quart à Newport et 1 finale à Atlanta), essaye de rattraper le coup de BOTZER pour sauver l’état hébreux d’une déculottée annoncée … Il joue contre Charly Berlocq, l’homme qui hurlait avant de jouer.
Stan était au taquet au service, il a planté 16 aces ! Il passe 61% de 1ere pour 85% de reussite derriere. 12 coups droits gagnants vs 7 en revers, il est réglé !
Bolelli a d’excellentes stats sur son match, ça s’est vraiment pas joué à grand grand chose. Fed plus solide derrière sa 1ère balle et a du serré le jeu dans les moments importants vu le score.
Bolelli a remporté 57% de points derrière sa 2eme vs 52 côté suisse. Derriere la 1ère, avantage au Suisse qui est à 85% de réussite vs 73.
L’Italien a planté 33 winners dont 23 coups droits gagnants ! Fed en a planté en comparaison seulement 11. Mais Fed a mieux servi et planté 4 aces de plus. Revers gagnants ils sont quasi pareil : 6 vs 5 pour l’Italien.
Mais il a un peu forcé, 65 fautes directes vs 51 …
Beau compte rendu dans l’Equipe.fr, ça nous change des envolées lyrico-ridicules de CB
http://www.lequipe.fr/Tennis/Actualites/Federer-ouvre-le-score/498444
Et demain? Je vois bien Dark Bennet faire son entrée, histoire de garder deux mecs frais pour les derniers simples au cas où. Gasquet-Benneteau donc, où éventuellement Tsonga à la place de chaton.
A Sao Paulo, Bautista a laissé 4 jeux à Dutra Silva, et Andujar est en train de se faire un Bellucci complètement à la rue… Quelqu’un sait ce qui est arrivé au bellâtre brasilou pour en être là?
Donc même dans l’hypothèse où le match en cours (6-3 pour Andujar) était renversé, et en imaginant une défaite en double, les deux points du dimanche sont dans la poche espagnole. Plus lieu de s’inquiéter.
Bizarre … Bellucci est un bon joueur de terre, certes dans le trou depuis pas mal de tps après avoir été très compétitif entre 2009 et mi 2013 et là il refaisait qqs résultats encourageants cette saison donc je pensais qu’un évènement cme la CD (sans connaitre ses stats dans la compet’) le remotiverait pour remonter encore la pente mais bon … après le match n’est pas encore fini, ya 1 set 1 break pour Andujar. Ce dernier reste un second couteau terrien qui tient souvent son rang sans plus, une sorte d’étalon sur terre abttue pour jauger son niveau. Un niveau en dessous de Granolla tout de même. allez Thomaz !
jviens de voir que Andujar avait battu Bellucci ya pile 2 mois à Hambourg W 6-4, 3-6, 6-2 ceci dit … le niveau max de Bellucci est plus élevé que celui de Andujar mais le niveau moyen de Andujar est plus élevé que celui du Brésilien pour résumer. Bellucci avec ses grosses frappes lourdes à la Andreev part parfois vite à la faute
Pendant ce tps, Struff se refait une confiance, il est en finale du double du pekaoszczecinopen associé à Brown ! La finale pourrait bien les opposer aussi en simple … à moins que Pouille ne créé la surprise ou que Arguello gâche la fête !
Andujar sauve 3 balles de set sur son service, mierda !
rolalala Bellucci est vraiment pas constant voire plutôt nul
2eme set Andujar, mérité, Bellucci n’est vraiment plus le joueur dangereux qu’il fut … c’est tout juste si jme demande comment il est encore dans le top 100 quand je vois ce qu’il produit là
qui sait je me lèverai peut etre demain en voyant que Bellucci a gagné le match en 5 sets, ça me ferait bien marrer … sinon, terrible ce Serbie – France. Monstrueux dernier quart temps, j’adore ce sport pour ça, quelle tension ! Bien joué à la Serbie. Enormissime match de Batum mais ça n’a pas suffit. Demain petite finale contre la Lituanie pour la médaille de bronze.
Eh bien, riez maintenant ! Ce diable de Bellucci s’est imposé en 5 sets en sauvant au passage une balle de match dans le 4ème.
énorme Thomaz ! haha, bon au moins c’est le mec au tennis potentiellement bien plus intéressant qui est passé, il a du réussir à se secouer les puces lui qui est un peu amorphe et lent à démarrer sur le terrain. Score très serré effectivement : 3-6 6-7(6) 6-4 7-5 6-3. Ce bon Pablo devait être dégouté!
Les espagnols restent favoris même s’ils venaient à perdre le double mais qui sait, s’il y avait 2-1 pour le Brésil aujourd’hui après une victoire bien possible de Melo-Soares vs Marrero-Lopez et que Bellucci sortait un match de feu pour Bautista, ce je ne crois pas m’enfin, ça pourrait ptet le faire!
Incroyable!!
Gasquet ne sait pas exulter.
Haha c’est sûr, ça me fait toujours marrer de le voir, chatounet. On a l’impression qu’il le fait pour les autres mais vraiment pas pour lui tellement c’est pas naturel pour lui. Mais chacun sa façon de célébrer un gros point ^^.
Sa façon de serrer le poing me fait rire à chaque fois.
Vous vous rappelez mon parallèle avec Jean-Pierre Léaud dans Baisers Volés ?
En fait, l’idée m’en était venu suite à la réflexion d’un Internaute (par ailleurs tennisman de haut niveau) du temps où je fréquentais les corridors de wlt avec Elmar, Sylvie et Duong… Parlant de la célébration (genou/poing) caractéristique de Nadal, il remarquait un geste dirigé pour lui-même et interprétait « un vrai champion joue pour lui-même, pour sa gueule » – gasquet ayant toujours les phalanges et le geste dirigé vers son staff…
Belle victoire de Sela sur Berlocq par ailleurs : 6-3 6-7(5) 6-2 6-2. 1-1 entre l’Arg et Isr.
Canada – Colombie : Pospisil et Raonic ont tenu leur rang contre Giraldo et Gonzalez. Ils ne sont pas favoris en double mais devraient boucler ça facilement ensuite en simple.
USA – Slovakia : victoires de Isner et Querrey, sans trop de mal contre Gombos et Klizan. Les Bryans n’ont plus qu’à les achever.
L’Australie a déjà remporté sa renocntre contre l’Ouzbekistan. Le partenariat intergénérationnel Kyrgios-Hewitt aura bien fonctionné en simple contre Istomin et Dustov. En double, Hewitt et Guccionne ont bouclé ça.
Pour les aficionados de Vega Hernandez, sachez qu’il a fait son tournoi au challenger de Seville, puisqu’il est allé jusqu’en quart ! WC, 478eme à 20 ans, je n’ai jamais entendu parler de lui … il a éliminé une autre WC au 1er tour avant de gagner son 2eme match, au couteau, contre un obscur autre espagnol (score 7-6(4) 6-7(7) 7-6(4)) avant de chuter contre Cervantes. Il fait une bonne 2eme aprtie de saison en Futures.
Finale intéressante dans ce challenger en tout cas puisqu’elle opposera le désormais assez connu Carreno-Busta au jeune Taro Daniel, nippon qui brille sur terre élevé sur terres yankees.
Le néerlandais Westerhof Boy était en demi contre Taro. Sacré nom! en quart ce dernier jouait contre un nom assez drôle à être chiant à jouer, Roca Batalla!
Chut!!!!
(J’ai prévu d’en parler d’ici quelques jours…)
ah oui j’avais zappé! excuse skvo. Je n’en dis pas plus
(ma passion des challengers tu comprends … en plus je suis Taro de près et j’apprécie C Busta ^^).
Comme je pensais, Richard et Jo vont tenter de se faire le col hors catégorie dans la foulée. S’ils se font vite fesser, on aura sans doute Jo contre Berdych (et Gaël en Joker ?), s’ils font de la résistance (remember Waw et Chiudi contre Step/Rosol ? 7h, le match !), peut-être bien que Monfils rentrera à la place de Tsonga.
Par contre Fed cède sa place aux marathoniens pour le double – assez logiquement.
Pendant ce temps, à Metz…. ces andouilles ont fait comme l’an passé l’affiche avec Waw/Tsonga/Simon…. L’espoir fait vivre.
Simon et Waw déjà forfaits.
haha, classique. Pendant, ce tps aux qualifs, Sidorenko colle 6-0 6-0 à un joueur classé 100 places devant lui, Zhurbin. Sido est 800 et qqs, l’autre 700 et qqs.
Putain… Benoît Paire met fin à sa saison, le genou.
En fait il n’aura pas récupéré un an après l’USO 2013.
Eh bien!
Comme quoi, l’injection de plasma riche en plaquettes, ça ne marche pas à tous les coups…
Héhéhé, 2 BB pour nous !
Très bonne 2è et très bon coup décroisé de Berdych pour sauver la 1è…
Berdych sert sur le CD de Richard, mais faute, puis sur le revers – mauvaise idée : retour gagnant.
Ca c’est un bon début !
Confirmé blanc, y a bon !
Si j’ai pas envie de faire un don contre la maladie de Charcot cet aprèm’, c’est que vraiment…
C’est quoi la chose dessinée sur le tee-shirt du Roi Mérou.
Etrangement ce n’est pas un mérou, qui aurait eut un tout autre impact.
Mais c’est un cran en dessous dans l’horreur de sa tenue New Yorkaise.
Super lob, et belle volée pour finir !
Eh ben notre jojo, en lob, là, il envoie !
Ce qu’il volleye bien le mérou…
Oh le bel ace extérieur pour racheter la double !
Bon Jojo en volée se fait surprendre…
service gagnant bien kické, 30A.
Jo prend un gros risque de laisser passer une balle du mérou, faute d’un fifrelin.