Trois ans de tennis : bilan à mi-mandat

By  | 14 mars 2014 | Filed under: Rencontres

Stockholm 2013Trois ans. Trois ans main­tenant que, au-delà de la petite bande de 15lovetennis, j’ai fait du ten­nis (une gran­de par­tie de) mon métier. Trois années de com­men­taires en di­rect, de compte-rendus, d’analyses, d’his­toires, de portraits, d’in­terviews… Et parmi ces dernières, de petites per­les jamais ex­ploit­ées. Pas le bon mo­ment, trop an­ec­dotique sur un joueur oublié ou, tout simple­ment, des petits mor­ceaux d’entretiens archivés en un « on verra plus tard » de­venu au fil du temps un fouil­lis aussi in­extric­able que ma piaule étudian­te. Sen­tant que mon or­dinateur ne rajeunit pas, j’ai pro­fité de l’émig­ra­tion vers un dis­que dur ex­ter­ne pour me re­plong­er dans le bazar. J’en suis re­ssor­ti plein de pous­sière, mais le sourire aux lèvres. In­stant par­tage.

Agas­si ? Sampras ? Mieux, Ronald !

Fin 80′s, début 90′s. Toute la planète ATP tremble de­vant la montée en puis­sance de la nouvel­le scène américaine. Toute ? Non. Quel­que part entre Bor­deaux et Haïti, Ronald Agenor résiste en­core et toujours à l’en­vahis­seur. Jan­vi­er 2011 : il bombe le torse et se souvient. « Agas­si ? Quicon­que suivait un peu assidûment le ten­nis à cette époque savait que j’avais le jeu pour le battre réguliè­re­ment. Et pareil pour Stich, d’ail­leurs. Par rap­port à Agas­si, j’étais plus fort physique­ment, je ser­vais mieux que lui, ma balle al­lait plus vite en coup droit que la sien­ne et, sur­tout, il se décalait toujours côté re­v­ers pour frapp­er en coup droit, ouv­rant ainsi grand le court… Or moi j’avais le meil­leur re­v­ers long de ligne du cir­cuit et je faisais donc la différence là-dessus ! Mon re­v­ers, c’est le coup qui a manqué à Pete Sampras pour gagn­er Roland-Garros. Mon re­v­ers, ainsi que de la variété, comme mes amort­ies. »

Bonus : « Si j’ai un re­gret dans ma carrière ? Pas vrai­ment. Ou alors si : il y a un petit re­gret de ne pas avoir gagné de Grand chelem… Je n’étais pas si loin à Roland-Garros… » (Coincé entre Lendl et Ed­berg, il fut, en quarts de fin­ale, l’une des vic­times de Michaël Chang lors de son miraculeux par­cours de 1989).

Ar­naud donne la clé

Ar­naud Clément : un ban­dana, des gam­bettes, une fin­ale à l’Open d’Australie et une Coupe Davis. S’il y a bien un joueur qui peut être fier d’être allé tout au bout de son poten­tiel, c’est bien l’Aixois. En 2012, à Roland-Garros, il m’an­nonce la fin pro­b­able de sa carrière dans les semaines à venir, selon qu’il soit nommé ou non capitaine de l’équipe de Fran­ce de Coupe Davis (on sait ce qu’il en fut). Entre deux bouchées de sandwich au bar des joueurs sous le Centr­al, il ex­prime soudain ce qui re­ssemble fort à une pro­fess­ion de foi, au détour de la con­ver­sa­tion : « Moi, je ne lâche jamais rien, je pense que vous le savez, de­puis le temps ! Même quand je suis largué, je me dis qu’il faut que je me batte… Ou plutôt non, en fait je ne me le dis pas. C’est trop ancré en moi. Je le fais, c’est tout. » Du vieux débat de l’inné ou de l’ac­quis, peut-être bien fin­ale­ment que la gnaque ne s’apprend pas plus que le talent.

Trois fois Cor­in­ne Van­i­er

Cor­in­ne qui ? Allez, avouez que per­son­ne ici n’a en­ten­du parl­er d’elle. Contra­ire­ment à ce que l’air du temps cat­astrop­histe aime à souffl­er à l’oreil­le, le ten­nis féminin français, bien moins con­stant que son homologue mas­culin, a toujours fonctionné par cyc­les. Du déclin de Françoise Dürr à l’émerg­ence des Pier­ce, Halard, Tauziat, Tes­tud puis Maures­mo dans les 90′s, les fil­les vivent déjà une première dis­et­te, et il faut des Cathy Tan­vi­er, des Pas­cale Para­dis ou des Cor­in­ne Van­i­er pour main­tenir pénib­le­ment une présence tri­colore dans les tab­leaux des plus gran­des épre­uves. Bien qu’ayant stoppé sa carrière dès l’âge de 22 ans, cette dernière, que la WTA avait sur­nommé la « McEn­roe du ten­nis féminin » (gauchère, at­taquan­te et dotée d’un caractère vol­canique sur le ter­rain, il n’en fal­lait pas plus !) gagne à être con­nue. Si elle ne de­vait re­tenir que trois souvenirs dans sa carrière :

« Le pre­mi­er, c’est quand j’ai battu Stef­fi (Graf à Bris­bane 1984, leur seule re­ncontre, ndlr). Stef­fi n’était pas en­core n°1 mon­diale mais c’était une joueuse dont on savait qu’elle re­présen­tait l’avenir. Je suis par­venue à la battre sur herbe en Australie, une de mes sur­faces préférées. Son père était de hors de lui après cette défaite : il avait mis une bonne claque à Stef­fi en sor­tant du court. Je me suis avancée vers lui et j’ai de­mandé : « C’est si hon­teux de per­dre con­tre moi ? »

Le deuxième, c’est en Fed Cup. Un match con­tre Sue Bark­er au Japon. Bark­er était une Top 10 à l’époque et je l’avais accroché jusqu’à quel­que chose comme 8/6 au de­rni­er set. Mais c’est sur­tout sur les bancs que c’était très chaud, entre nos capitaines re­spec­tifs, Jean-Paul Loth et Vir­ginia Wade. Loin du fair-play à l’angla­ise, Wade avait applaudi une de mes doub­les fautes alors que le match était très indécis. Cela avait rendu fou Jean-Paul, de l’autre côté de la cha­ise d’ar­bitre… Vous de­vriez lui en parl­er !

Et le de­rni­er, c’est une demi-finale à San Diego. Mon meil­leur par­cours dans un tour­noi im­por­tant et, en ter­mes de niveau de jeu, une bonne période pour moi. J’étais arrivée en de­m­ies en sor­tant des qualifs. Je perds con­tre une jeune Américaine, Kathy Rinal­di. Mais plus que le match lui-même, c’est sur­tout à ce moment-là que j’ai pris con­sci­ence de ce que le ten­nis chan­geait : toutes ces jeunes joueuses, pre­sque des petites fil­les, avec leur papa qui les main­tenait sous pre­ss­ion… Les Graf, Jaeg­er, Temes­vari, Rinal­di. C’était très par­ticuli­er de les voir toutes déboul­er avec papa s’époumonant à côté. Je ne suis pas en train de dire que c’est pour ça que j’ai arrêté si tôt ma carrière mais, à 22 ans, je me sen­tais déjà vieil­le par rap­port à la di­rec­tion prise par le cir­cuit. »

Bruguera et le droit à la pares­se

Son as­socia­tion avec Ric­hard Gas­quet l’a remis sous les feux de la rampe. Mais il y a en­core un an, Sergi Bruguera était de ces an­ciens champ­ions dont on ne savait trop ce qu’ils étaient de­venus de­puis l’arrêt de leur carrière. Un pas­sage sur le Sen­ior Tour de temps à autre, et pas grand-chose de plus, bien loin des boulimiques qui multi­plient les cas­quet­tes passée la petite mort du spor­tif. Lors du de­rni­er Roland-Garros, je lui pose donc la ques­tion rituel­le du « qu’êtes-vous de­venu ». La réponse est franche, dans un début d’éclat de rire : « Je me suis con­tenté d’élever mes en­fants, des jumeaux. C’est une oc­cupa­tion suf­fisam­ment fatigan­te comme ça pour n’avoir pas envie de faire grand-chose d’autre à côté ! »

L’im­partialité des jour­nalis­tes, cette légende ur­baine

Roland-Garros 2011. Mon pre­mi­er Grand chelem avec accrédita­tion. Juste à temps pour voir Li Na mak­ing his­to­ry en de­venant la première As­iatique à re­mport­er un titre du Grand chelem. Gran­de première aussi en tri­bune de pre­sse : l’un des jour­nalis­tes chinois présents sur l’évène­ment de­vient fou de joie. Lit­térale­ment. Il hurle d’une voix aigüe, trépigne sur son siège, se lève, bon­dit dans tous les sens, crie toujours plus fort, tape des po­ings sur le pupit­re (faisant du même coup tres­saut­er les ordis de ses confrères de ban­quet­te). Un pre­mi­er aver­tisse­ment n’y chan­ge rien : l’homme ne se contrôle plus, la vic­toire de sa protégée l’a plongé dans un état second, frénétique. Comme sa cham­pion­ne, lui aussi make his­to­ry : le pre­mi­er jour­nalis­te de l’his­toire ex­pulsé d’une tri­bune de pre­sse par la sécurité.

(Tant qu’on est dans l’anec­dote, gran­de par­tie de plaisir aussi, la veil­le, de­vant la demi-finale op­posant Feder­er à Djokovic. Oui, oui, celle-là, celle des quat­re sets, des 32 coups gag­nants au pre­mi­er set, de la nuit tom­bant sur Paris au mo­ment où une stand­ing ova­tion lance le jeu décisif du quat­rième set… A nos côtés, une jour­nalis­te de Fran­ce Soir passe l’intégralité des quat­re man­ches à maugréer toute seule con­tre le médioc­re niveau de jeu de son « Nole », con­tre la chan­ce de Feder­er, con­tre les sangli­ers qui avaient dû man­g­er quel­que chose… Nous, en tout cas, on boit du petit lait. La seule per­son­ne au monde, pour­tant aux premières loges de la re­présen­ta­tion, n’ayant pas eu con­sci­ence d’as­sist­er à un chef-d’œuvre.)

Débraye Paulo, ça fume

Celle-là n’est pas de moi. Mais au même titre que les grimaçants « ‘taing, c’était dur ‘taing » de notre ac­tuel n°1 nation­al, elle est de­venue l’objet d’un runn­ing gag parmi les jour­nalis­tes français. Re­cueil­lie par Philip­pe Bouin, ex-plume de L’Équipe, la sail­lie est de Paul-Henri Mat­hieu à l’issue d’une défaite, une de plus, au bout des cinq sets en Grand chelem : « Ce n’est jamais bon de break­er trop tôt au cin­quiè­me set. » La carrière entière d’un joueur a t-elle déjà été écrite à ce point à l’issue d’un seul match, si tôt en carrière, que ne le fut celle de PHM par sa défaite con­tre Mikhaïl Youzhny en fin­ale de Coupe Davis ?

Di­mit­rov en douceur…

Ac­tuel 16e mon­di­al en pleine bour­re, Grigor Di­mit­rov fut aussi, il n’y a pas si longtemps, ce jeune joueur in­cap­able de con­firm­er les pro­mes­ses nées de son éclos­ion soudaine à Rot­terdam, au point que cer­tains 15lovers ne lui voyaient même pas d’avenir dans le Top 100 (si si, il y en a eu, n’est-ce pas mon Homard préféré ?). Il faut dire que lorsqu’il ar­rive à Re­nnes, en 2010, le Bul­gare re­vient du cir­cuit Fu­ture où, 300e mon­di­al, il est re­par­ti con­struire un jeu et une con­fian­ce. A ses côtés, exit l’entraîneur star Peter Lundgr­en, bi­en­venue à l’austère Peter McNamara. Et, cette fois, plus ques­tion de brûler des étapes, sur le ter­rain comme dans le dis­cours. Alors quand re­sur­git l’éter­nelle com­paraison avec Roger Feder­er, il prend son temps pour répondre, pèse ses mots : « Qui ne voud­rait pas gagn­er un Grand chelem ? Je pour­rais vous dire que oui, bien sûr, j’en rêve, que je veux aussi être N°1. Et c’est vrai, j’en rêve. Mais je veux avant tout me con­struire, étape par étape, et aller au bout de mes pos­sibilités, quel­les que soient à la fin mes li­mites. Mais les connaître. Quand j’arrêterai, je ne veux rien avoir à re­grett­er. » Le temps, ef­fective­ment, il l’a pris. Mais, à main­tenant 22 ans et tout 16e mon­di­al qu’il soit, ses li­mites, il ne les a toujours pas at­tein­tes.

… Roc­hette en pleine gueule

Re­nnes 2010, toujours. La vic­time de Di­mit­rov au pre­mi­er tour, just­e­ment. Et l’un de mes pre­mi­ers en­tretiens mar­quants. Laurent Roc­hette a la tchatche facile et la for­mule di­rec­te, qui frap­pe comme un up­percut. Son ten­nis à lui, c’est une his­toire de coups par­fois plus pro­che de la boxe que du ten­nis. Bâti sur le modèle Ar­naud Clément – pas très grand mais mus­culeux -, formé à l’Insep avant une es­capade en Es­pagne, le Bor­delais a longtemps joué (joue en­core ?) comme pour pre­ndre sa re­vanche sur « la tuile, à 19 ans : un os cassé à la main gauc­he. Je com­m­ence à peine à goûter à la vie pour laquel­le j’ai bossé comme un di­ngue de­puis des années que je dois me faire opérer. Un trou de deux ans dans ma carrière. Je ne joue pre­sque plus de 19 à 21 ans, à peine quel­ques matchs, le mini­mum pour main­tenir un clas­se­ment de misère aux al­en­tours de 800e. En 2008, je suis même re­par­ti de zéro. Je n’avais plus de clas­se­ment. » Ce teig­neux des co­urts, opiniâtre, qui admet « un énorme re­spect pour Gil­les Simon, son par­cours pas toujours facile et sa réus­site fin­ale : forcément, ça m’inspire un peu », se voit façonné par ce coup dur originel : « Je crois qu’on retro­uve mon par­cours heurté dans cette hargne, cette volonté que je mets sur le court. Le ten­nis m’a fait be­aucoup souffrir, j’ai pris des coups de po­ings dans la gueule… J’ai même fail­li arrêter à un mo­ment. Donc oui, quel­que part ça re­ssort sur le ter­rain. Quand je saurai me ser­vir de cette hargne-là à bon es­cient, je suis sûr que j’aurai un truc en plus que les aut­res. » En­core faut-il que son corps soit d’ac­cord : aux dernières nouvel­les, en­core blessé, il est re­tombé au 600e rang, après un pic à 200e en 2012.

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Stockholm : les trois légen­des du jeu et les deux bocks de bière

Un tour­noi for­mat Mast­ers Cup, et six par­ticipants sur huit af­fichant pas­seport suédois. Un voyage dans le temps ? Oui. Précisément un tour­noi du Sen­ior Tour visant à rap­pel­er aux Suédois leur glorieux passé ten­nistique. Mars 2013, à Stockholm : le centre des congrès de la capitale suédoise a été agencé pour l’oc­cas­ion auto­ur d’un court de 3000 places. Les vedet­tes qui ont fait les gran­des heures du ten­nis nation­al sont toutes présen­tes au rendez-vous. Au fil des re­ncontres et des ob­ser­va­tions, quel­ques im­press­ions :

- Björn Borg, plus qu’un champ­ion : l’idole, la figure tutélaire. Celui que tout le monde re­gar­de avec des yeux de (grand) gosse. Il ne joue pas mais passe à deux re­prises, en soirée. Il re­cherche la discrétion mais la nouvel­le de sa présence se répand à chaque fois dans les travées aussi rapide­ment qu’un passing-shot. Sur le court, même John McEn­roe cesse soudain ses pit­re­ries quand, au détour d’une co­ur­se vers le filet, il avise son an­ci­en ad­versaire assis en tri­bune basse. Il in­ter­rompt alors le jeu, le temps d’aller salu­er cet an­ci­en rival de­venu un ami.

- Mats Wiland­er, le sympa. Bien sûr, be­aucoup d’entre vous ne voient plus en lui que la girouet­te des chroniques quotidien­nes de L’Équipe. Il l’a sans doute un peu cherché. Reste pour­tant la re­ncontre d’un type ac­cessib­le, fidèle en cela à sa légende malgré l’énorme popularité et le pal­marès long comme le bras. Un rare cas d’étoile du sport restée sur la planète Terre, aux côtés du com­mun des mor­tels. Et un souvenir à jamais gravé dans ma mémoire : une in­ter­view à l’issue de son de­rni­er match de la com­péti­tion. Le tour­noi touc­he à sa fin, Mats Wiland­er casse la graine au re­stau des joueurs. Je le ver­rai longtemps sauc­er con­scien­cieuse­ment son plat tan­dis qu’il me racon­te ses souvenirs de joueur en faisant de grands moulinets de bras, mor­ceau de pain au bout des doigts. A côté de nous sur la gran­de table, Mikaël Per­nfors est écroulé de rire. Un beau mo­ment.

- Stefan Ed­berg, l’in­saisiss­able. Les Suédois, une bande de co­pains ? Sans doute. Mais il y a co­pains et co­pains. Ed­berg est poli avec tout le monde. Ed­berg salue, serre la main, échan­ge quel­ques mots. Mais, là où les aut­res semblent savour­er les retro­uvail­les et les mo­ments passés en­semble, Ed­berg ne s’étern­ise jamais au salon des joueurs ou à la cafeteria. Sitôt son match ter­miné, il fonce à l’hôtel voisin pre­ndre sa douc­he. Quand il re­vient, c’est habillé d’un élégant co­stume qui tranche forcément avec les frin­gues décontractés (voire les survêts…) de ses collègues. Sans avoir qui en est à l’origine, il y a une dis­tan­ce entre Stefan et les aut­res Suédois. Quel­que chose d’à peine per­cep­tible mais bien réel. L’at­tachée de pre­sse du tour­noi m’explique : avant d’être ten­nisman, Stefan Ed­berg est un businessman. Et ses par­ticipa­tions à des ex­hibi­tions de ten­nis ne sont que prétexte pour réunir en un même lieu ses di­v­ers in­ter­locuteurs en af­faires, forcément flattés d’être invités à con­templ­er en loge l’ex-champion de Wimbledon. Cal­cul aussi affûté qu’une volée de re­v­ers. Le gendre idéal me fait une im­press­ion tout à fait uni­que : quel­qu’un qui, sur le court comme en-dehors, sait où il va… et pour­quoi il y va. Pas si com­mun dans le monde du sport.

- Je ne pouvais finir ce para­grap­he sans évoqu­er Mag­nus Larsson. Le père spirituel de Robin Soderl­ing finit troisiè­me de la com­péti­tion, après avoir battu Wiland­er en petite fin­ale. Quel­ques minutes plus tard, tan­dis que j’ob­serve de­puis les gradins l’ex­hibi­tion de handi-tennis pro­grammée sur le court, je me re­tour­ne… et tombe nez à nez avec deux énor­mes paluc­hes tenant deux non moins énor­mes bocks de bière. Je lève la tête : Larsson, hilare en me re­con­nais­sant – je l’ai in­ter­viewé quel­ques minutes plus tôt. De­vant mon air étonné, il me fait un grand sourire : « Le repos du guer­ri­er ! » Santé !

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475 Responses to Trois ans de tennis : bilan à mi-mandat

  1. Don J 16 mars 2014 at 12:10

    Je vois trop la réaction de Djoko s’il perd, « mais quand est-ce qu’il va prendre sa retraite bordel ! » :-D

    • Elmar 16 mars 2014 at 12:25

      Tu m’étonnes. Je pense que dans sa tête, le vieux il en était débarassé depuis un an.

  2. Patricia 16 mars 2014 at 12:49

    Manifestement, Jeff (qui fait le pigiste sur Changeover depuis que Juan Jose démarre un job à plein temps) a savouré le match entre son compatriote et le Djoker : « This match made me want to stab myself in the face with a fork. At least it’s over. »

    la suite : http://www.changeovertennis.com/aftermath-indian-wells-sf-novak-djokovic-d-john-isner/#sthash.BeAZbKv5.dpuf

    • Antoine 16 mars 2014 at 13:03

      Damned, un vrai gourou ceJeff !

    • Remy 16 mars 2014 at 13:32

      « If John Isner always played tennis the way he plays tiebreaks, he’d be #1 in the world. And I’d go back to baseball. »

    • Don J 16 mars 2014 at 14:31

      « It wasn’t pretty. Okay–it really wasn’t pretty. This match made me want to stab myself in the face with a fork. At least it’s over. » –> parfaitement résumé !

      « Novak said before the match that, against Isner, he had to be prepared to play three tiebreaks, but apparently he wasn’t prepared to win one. » –> parfaitement résumé !

      « Regardless of outcome, though, it’s a safe bet that the final won’t be nearly as excruciating of a viewing experience. » –> on espère bien ! (il prend pas trop de risque ^^)

  3. Kaelin 16 mars 2014 at 13:23

    putain Dolgo ! mon prono de la finale Bennet’ – Dolgo avec Bennet’ qui l’emporte tombe à l’eau

    • Don J 16 mars 2014 at 14:32

      c’est pu un prono ça, c’est un suicide ^^

  4. Don J 16 mars 2014 at 14:33

    Au fait le big 4 est certainement fini, mais ce master 1000 lui revient une fois de plus, faut pas déconner non-plus ! :-D

    • Kaelin 16 mars 2014 at 14:55

      ouep c’est sur qu’au final le tournoi a beau avoir été pleins de surprises, la finale l’est beaucoup moins, même si je ne m’attendais pas à un aussi beau parcours de Roger, ça fait vraiment plaisir ça

  5. MacArthur 16 mars 2014 at 14:34

    Sympa, Guillaume ces anecdotes. Je n’ai jamais été séduit par Stefan Edberg… Et je comprends encore mieux pourquoi maintenant.

    J’ai lu avec beaucoup d’intérêt le commentaire de Patricia sur le Djoko-Isner et la comparaison avec Karlovic. Entre les deux canonniers, j’ai choisi mon camp: c’est Isner. Pour des raisons de personnalité et de jeu aussi. Son parcours m’a séduit et je trouve plu sexy le défi qu’il propose aux super relanceurs que celui que Karlovic leur propose.

    Je suis allé voir les H2H et Djoko qui est certainement le meilleur retourneur du circuit devant Nadal et Federer, est aussi celui qui a plus de mal face à ces gros serveurs. Federer s’en sort très bien et n’a perdu qu’une fois contre chacun des deux. Il sert très très bien aussi. Nadal qui n’est pas connu pour un être un très bon serveur n’a simplement simplement jamais perdu contre ces deux-là. Je trouve ça fascinant. Je ne me souviens pas de tous leurs matchs (hormis le légendaire Isner-Nadal, RG 2011) mais je me demande le défi qu’il leur propose d’autant que contrairement à Federer, il ne capitalise pas forcément sur leur grande taille en leur offrant des balles des très basses. Au contraire, ses balles à lui leurs arrivent à la hauteur parfaite pour eux.

    À noter aussi que Djokovic n’a plus croisé Karlovic depuis 2008. 1-1 entre les deux. Il serait temps qu’ils se rencontrent de nouveau; ca pourrait être rigolo.

    Sinon, pour en revenir à l’actualité, un tournoi qui avait commencé par de nombreuses surprises se termine par un énième Djokovic-Federer en finale. Avec la probabilité que Federer gagne, c’est comme je le dis depuis toujours, un retour en arrière pour moi. Tant que Djokovic, Nadal et Murray ne sont pas là, qui rafle la mise? Pas une nouvelle tête, mais Federer qui est sur le circuit depuis plus de 15 ans et a gagné près de 80 titres.

    On ne se lasse pas pour critiquer Tic Tac et montrer à quel point ça tue le tennis. Mais Tic Tic, on est très content et on trouve ça très intéressant pour notre sport.

    • Colin 16 mars 2014 at 15:07

      Tu veux dire plutôt « Toc Toc ».

      • Geô 16 mars 2014 at 15:32

        (Le) Tic et (le) Toc plus exactement.

    • Don J 16 mars 2014 at 15:09

      Passionnant cette stat sur Nadal et les gros serveurs. ceci dit Murray mene 5-0 contre Karlovic et 2-0 contre Isner,
      Tie-break gagnés :
      Nadal 2/4 contre Isner et 3/5 contre Karlovic
      Murray 2/2 contre Isner et 4/7 contre Karlovic

      alors c’est qui le meilleur retourneur ?

      Bon après faudrait peut-être regarder un panel plus représentatif de gros serveurs, et définir un gros serveur… Berdych, Tsonga, Soderling ne sont pas que des gros serveurs, chez les échasses, y’a aussi K. Anderson (0-1 contre Nadal et 1-1 cpntre Murray), chez les vieux y’a bien Ljubicic (2-7 contre Nadal et 3-4 contre Murray) et Roddick (3-7 contre Nadal et 3-8 contre Murray), p’tet safin aussi et autrement pelle-mêle, Cilic, Gulbis, Querrey, Fish, Lopez, ah oui et Raonic (j’avais oublié)…

      Vaste sujet !

      • Kaelin 16 mars 2014 at 17:45

        tu as oublié Albano Olivetti ! :D

    • Antoine 16 mars 2014 at 15:10

      Nadal n’est pas exceptionellement bon en retour. Les deux meilleurs sont Djoko et Murray et il difficile de les départager. Les stas donnent plutot un léger avantage à Murray.

      Il faut regarder les stats contre l’ensemble des joueurs et pas seulement celles contre Karlo & Co…Sinon, on en déduirait que Roger est très très bon au retour. Or il l’est surtout contre ce type de serveurs comme en témoigne ses H2H contre Roddick, Karlo et Isner..

      • Patricia 16 mars 2014 at 20:02

        Si tu regardes les stats de Nadal depuis 2005, tu trouves des scores remarquables sur retour de 2nde balles : en 2005, il remporte 57% des pts, il est premier devant Nalbandian et Coria ; en 2006, il n’est « que » 7è (Ferrer Davy et Murray forment le top 3), avec 54% ; en 2007, il est 4è à 54% (Ferrer Nalby Murray top 3 – Djoko 10è) ; en 2008 il est à nouveau N°1 à 55% devant Davy et Monaco, Murray est 4è et Djoko 9è ; en 2009… toujours N°1, retour aux 57% (Murray 2 Ferrer 3 Djoko 4) ; 2010… toujours N°1, (Murray, Ferrero, Djoko 4). 2011 est la 1è année où Djoko est 1er, Nadal étant 2è et Murray 3è ; il est encore 3è en 2012 (Murray 1 Djoko 2) ; il régresse en 2013, 5è, Djoko est 2è derrière Ferrer.

        En somme, Nadal nous aurait fait une Borg, il aurait été 4 fois N°1 sur retour de 2è depuis son 1er majeur, une fois 4è, une fois 7è. Sur cette même période, Murray aurait été vu comme un bon N°3. On n’aurait même pas parlé de Djoko.

        Après si on prend la stat globale sur les jeux de retour, Nadal est N°1 en 2013, 2012, 2009, 2008, 2007 et 2005…. Ca me parait étrange de ne pas l’évoquer comme un grand relanceur sur la base des stats en tous cas. Les stats de Djoko et de Murray sont nettement moins bonnes (Djoko est une fois N°1, en 2011, et 2 fois 2è, et Murray une fois N°2)

        Pour moi la stat de retour sur 2è balle est vraiment révélatrice de l’efficacité en retour, puisque c’est celle qui a le plus d’influence sur le gain du jeu – tout comme l’efficacité de la 1è balle au service est fortement liée au % de jeu de services remportés… Même si elle est influencée par la qualité à l’échange, on ne peut l’occulter. D’ailleurs, il est arrivé à Fed d’être très bon en retour de 1è balle, et pas que contre Karlovic : en 2006 il est 2è (devant Murray et derrière Davydenko), ainsi qu’en 2004 ! Il est 6è en 2005, 5è en 2007, 9è en 2008. Il ne sort du top 10 qu’en 2009, après son pic de carrière, mais fait encore 3è en 2010…

    • Patricia 16 mars 2014 at 15:11

      Quelques éléments de réponse pour Nadal et Fed vs massive serves :
      - Fed s’en tire parce qu’il est lui-même un grand serveur – et avec la concentration que suscite les Gros Calibres, il sert encore mieux. Or les grands (aux sens propre et figuré) serveurs sont généralement des mauvais retourneurs – ces gars ont des problèmes de placement (valable aussi à l’échange : Fed joue très vite). Quand deux godzillas du service-par-la-taille s’affrontent, leur faiblesse en retour se répondent. Quand c’est quelqu’un qui a d’autres arguments dans son jeu…. Isner et Karlovic sont moyen sur herbe parce qu’ils n’ont pas le temps de bouger. (Les mecs avec un service phénoménal qui ont réussi à Wim ne sont pas des géants : Goran fait 193 cm, genre Monfils, pareil pour Stich, Roddick 188 cm, la taille de Djoko, Krajicek et Philipoussis la même taille que Berdych et Raonic.)

      - son slice est vraiment pénible.

      Pour Nadal :
      - son intelligence tactique lui permet de tirer le parti maximal de leurs problèmes de déplacement
      - même à bonne hauteur, sa balle est dure à contrôler… et le placement est essentiel
      - c’est aussi un excellent relanceur, qui lit très bien les services : je l’ai vu à Bercy contre Janowicz, qui n’a plus réussi à passer un seul ace après le premier set, alors qu’il était dans un très bon jour au service.
      - son truc, ce n’est pas de prendre la balle tôt, c’est de se mettre à des kilomètres au fond sur 1è balle ; comme il est fabuleux dans les courses vers l’avant et en anticipation, il est relativement protégé des amorties, et ses lifts lui donnent du temps ; il est moins dans le « ça passe ou ça casse » des relanceurs à la Dolgo/Djoko : il peut ralentir le jeu, les faire jouer et du coup, les rincer physiquement.

      Après, contre Isner et Karlovic, Nadal n’a que 4 rencontres chacun, c’est un ratio de victoire normal assez normal pour lui sur ces années où il est big boss. Pour Isner, on a une défaite en 2010, année des doubles fautes pour Djoko, et pour Cinci, il avait pris le coup sur la tête de RG/Wim.

      Le ratio de Fed contre Karlovic, ça c’est déjà plus significatif

    • Don J 16 mars 2014 at 15:26

      C’est pas leurs victoires qui lassent à Tic et Tac, c’est leur tennis et le spectacle proposé par leur confrontation très spécifiquement.

      La différence, c’est que Fed propose un tennis opposé à celui de Nadal et Djoko, qui favorise le spectacle et magnifie leurs confrontations.

      C’est toujours la même histoire, mais Fed ne dégoute pas le joueur attaquant en face à coup de défenses d’un autre monde et en gagnant à l’usure par un physique monstrueux.

      Mais c’est vrai que cette année, où Nadal, Djoko et surtout Murray ne semblent pas à leur optimum, manque de bol pour les petits jeunes, Fedou revient très fort…

      Ceci dit il leur a bien laissé les coudées franche en 2013, mais bon Nadal et Djoko n’ont rien lâché eux… désespérant n’est-ce pas ? ^^

    • Geô 16 mars 2014 at 16:02

      Federer-Djokovic, dans une certaine mesure, c’est le Sampras-Agassi des années 2010, auquel il manque quelques finales de renom. Roger, le fils spirituel de Pete contre Novak, le copier-coller d’André en termes de palmarès. Les duellistes jouent vite et bien, le jeu n’est pas haché. Les Djokovic-Nadal sont chiants parce que trop longs (entre autres), les Federer-Nadal sont chiants… parce qu’il y a Rafa et accessoirement si peu de suspens. En revanche, entre Tic et Toc, l’incertitude est souvent de mise. Selon les matches, on penche plutôt pour l’un ou pour l’autre. Qui peut prédire à coup sûr ce qu’il va advenir ce soir ?

      • Antoine 16 mars 2014 at 16:11

        Pas d’accord. Les Federer Nadal sont rarement chiants et souvent très bons. Très souvent apprement disputés hors terre battue. Très équilbrés aussi et donc avec du suspense, hors une bonne partie des matchs sur terre battue. Ce sont l’ensemble des matchs de Nadal sur terre battue qui généralement se terminent de la même manière, pas seulement contre Roger. Seul Djoko a réussi à gagner une fois de plus contre Nadal sur terre que Roger..

        • Geô 16 mars 2014 at 17:04

          Âprement disputés, dites-vous ? Avec du suspens, vous croyez ? Ma femme me disait souvent ça, oui, devant la télé, qu’elle aimait le suspens. Vous voyez Monsieur, ces trois dernières années, depuis le Masters 2010 disons, les deux rivaux se sont affrontés à neuf reprises hors terre battue. L’Espagnol a gagné trois fois en deux sets, une fois en trois sets (gagnants) tandis que le Suisse a gagné deux fois en deux sets. Âprement disputés, sûrement… Avec du suspens, sans doute…

          • MacArthur 16 mars 2014 at 17:15

            On peut avoir du suspens dans un match qui se termine en deux sets, Geô. Loin de moi l’idée d’affirmer cependant que c’était le cas dans les matchs dont tu parles. Il faudra vérifier.

          • Geô 16 mars 2014 at 17:22

            Tu fais bien de le préciser, il s’agit le plus souvent ici de matches en deux petits sets.

          • Antoine 16 mars 2014 at 20:34

            Je ne considérait leur rivalité depuis 2010..mais depuis leur premier match en 2004

            • Geô 17 mars 2014 at 04:05

              Sur 18 matches disputés hors terre battue depuis leur première rencontre, seuls 6 ont été « âprement disputés ».

  6. Antoine 16 mars 2014 at 15:21

    J’ai regardé de plus près les cotes de la finale qui donnent a peu près toutes du 60-40 pour le Djoker..

    La cote la plus intéressante pour miser sur Roger est chez sportingbet : 2.60 ..Pas mal…Je me tate bien que ne pariant pas en principe en dessous de 3

  7. Alexis 16 mars 2014 at 18:06

    Salut les gens
    J’étais lost in the mountain cette semaine, du coup je n’ai pu suivre IW qu’à travers vos commentaires… que d’upsets et de plaisir, avec mon dolgocapitaine qui sort Nadal (je viens de revoir le match, et le début est hilarant avec déjà plus un seul challenge à 1 jeu partout pour Dolg’…), Stan qui sort, mon gardien (Murray!) qui se ridiculise, Benneteau qui l’espace d’un instant se prend à croire qu’il est plus que « good enough », La Fédèr’ qui semble retrouver un bon niveau, etc etc et etc!
    J’ai vu ressurgir avec plaisir (mais pas d’un ancien volcan) des posteurs d’antan, le site a vraiment grouillé de vie cette semaine, malgré la mise en page à 50 comms pas très agréable.
    Et merci Guillaume de nous faire partager tes petites infos croustillantes, on en redemande!

  8. William 16 mars 2014 at 20:20

    Sam : je n’ai vu ton message que ce matin, forcément, parce que hier je suis parti sur une autre planète ! C’était ma première fois à Rennes alors on m’a montré des bars classiques, le P’tit Vélo, le Bar’Hic… J’ai bien aimé !

  9. William 16 mars 2014 at 20:25

    A propos du débat sur la relance : je distingue la « relance » et le « retour ». L’un fait mal tout de suite (Djoko, Murray), l’autre met la balle en jeu (Nadal). Nadal est souvent sur la balle mais, surtout, il a un tel ascendant dans le jeu qu’il remporte le point. Il gagne plus et donc joue plus sur terre battue que Djokovic et Murray, surface où le retour est « plus simple ».

    • Antoine 16 mars 2014 at 20:35

      Il faut effectivement faire cette distinction essentielle.

    • Patricia 16 mars 2014 at 22:00

      Et c’est la limite des stats… On ne peut faire la part entre chaque élément du point. Mais je pense qu’on peut aussi concevoir qu’un retour peut être bon parce qu’il est « placé », pas forcément rapide, de même qu’un service peut être bon pas seulement parce qu’il est fort, mais bien placé, varié, peu lisible… A partir du moment où on cherche à objectiver, seul le résultat peut être pris en compte, pas la manière. Un bon retour, c’est un retour qui annule l’avantage du serveur, qui donne au relanceur la mainmise sur l’échange. Nadal a un très bon sens de l’anticipation, il touche beaucoup de balles très rapides, mais ça ne l’intéresse pas forcément de faire des retours gagnants…

      Pour aller plus dans le détail, il faut des stats comme celles de Jeff (qui répertorie les directions de chaque coup et distingue les services non retournés des aces), ou Juan José, qui distingue la longueur des retours dans ses analyses de matchs « en retour ».
      Le match de Cinci entre Isner et Nadal a été codé : http://www.tennisabstract.com/charting/20130818-M-Cincinnati_Masters-F-John_Isner-Rafael_Nadal.html
      Isner a par exemple un taux d’aces de 13.6%, alors qu’il tourne souvent autour de 20% : http://www.tennisabstract.com/cgi-bin/player.cgi?p=JohnIsner&f=o1

  10. William 16 mars 2014 at 20:56

    Et merci Guillaume ! Super d’avoir toutes ces infos, c’est de la belle exclu 15-love ! Edberg ? Bof, ça ne me choque pas plus que ça… L’idée que le tennis est une grande famille, je n’aime pas…

  11. Patricia 16 mars 2014 at 22:01

    Bon ben Penetta a bousillé Radwanska (qui l’a bien aidée). La fille devrait être dans le top 10 vers Wimbledon, ça c’est de la remontée !

  12. Elmar 16 mars 2014 at 22:20

    Le Rog ne parvient pas à se procurer de balle de break dans ce 2ème jeu du match, alors que le Djoko fait tout pour…

    • Elmar 16 mars 2014 at 22:22

      Ah, voilà! Faut conclure maintenant. 2ème balle… Et c’est fait sur une Nième faute de Djoko (mais après un beau point cette fois).

      Le Serbe est très mauvais pour le moment et Roger très offensif.

  13. Remy 16 mars 2014 at 22:21

    C’est parti !
    Déjà 2 double fautes de Djoko pour son premier jeu de service.
    Très peu de premières balles.

    Voila la première balle de break du match.

    • Remy 16 mars 2014 at 22:22

      Voila 2-0 Fed.
      Djoko semble avoir perdu sa confiance. Un peu comme Roger l’an dernier.

  14. Patricia 16 mars 2014 at 22:22

    eh ben, c’est brouillon et nerveux, tout ça. Pourtant y a pas l’air d’avoir des masses de vent…

  15. JoAkim 16 mars 2014 at 22:23

    Il me plait bien ce début de match

  16. William 16 mars 2014 at 22:25

    Tout roule pour le moment… Des bonnes intentions chez Roger, Djokovic emprunté… 3-0.

  17. Remy 16 mars 2014 at 22:25

    3-0
    Roger joue très bien et Djoko est à l’image de ses derniers matches.
    Ce n’est que le début cependant.

  18. Patricia 16 mars 2014 at 22:25

    Bon, tout ça est rondement mené, Roger a l’air très concentré.

  19. Remy 16 mars 2014 at 22:27

    Déjà 3 doubles fautes
    35% de premières balles.

  20. Remy 16 mars 2014 at 22:31

    4-1
    Fed joue bien mais Djoko lit trop bien son service et le met en danger sur chaque retour.

  21. Elmar 16 mars 2014 at 22:36

    Magnifiques services à 30A. C’est du très bon Fed, ça!

    • William 16 mars 2014 at 22:37

      A 15-A aussi, super ace slicé !

      • William 16 mars 2014 at 22:37

        0-15 plutôt.

  22. JoAkim 16 mars 2014 at 22:38

    il va surement essayer de conclure sur le service du djoke

  23. JoAkim 16 mars 2014 at 22:40

    Bien vu :)

  24. Remy 16 mars 2014 at 22:42

    Voila 6-3 !

  25. Elmar 16 mars 2014 at 22:42

    Ca, c’est fait.

    Trop de failles en coup droit pour Djoko.

  26. William 16 mars 2014 at 22:42

    C’est ce que l’on appelle boucler un set !

  27. Patricia 16 mars 2014 at 22:43

    Purée, pas le temps de s’attarder, ça a défilé ce premier set !

  28. Patricia 16 mars 2014 at 22:44

    Marrant, Fed n’a pas été trop bon au filet… Par contre, en revers long de ligne et au service… ça va ! ^^

    • Don J 16 mars 2014 at 23:18

      c’est Djoko qui a très bien passingué ^^

  29. JoAkim 16 mars 2014 at 22:44

    Là quand même on peut dire qu’il joue bien non ? Il me tarde de le voir face à Robredo ! :)

  30. Antoine 16 mars 2014 at 22:44

    Tout bon, j’ai reinvesti mes gains de la semaine sur une victoire en 2 sets..pas le moment de déconner Roger.

  31. JoAkim 16 mars 2014 at 22:47

    Hum ce coup droit…. Ce coup droit !

  32. John 16 mars 2014 at 22:47

    Bon, le match est très loin d’être terminé et Djokovic a bien sûr les outils pour finir par l’emporter.

    Mais le prochain qui écrit juste pour prévenir le pire que « Federer n’a plus le niveau de fond du big 4″, qu’il est « débordé physiquement par Djoko et Nadal » ou qu’il « n’a pas les moyens pour rivaliser sur la longueur avec les nouveaux maitres du circuit », je l’encastre contre le mur du site. Courtoisement. Mais avec le sentiment du devoir moral accompli.

    • JoAkim 16 mars 2014 at 22:55

      Je crois que le big 4 n’a plus le niveau pour résister à ce Federer.

  33. JoAkim 16 mars 2014 at 22:50

    Qu’Est-ce qu’il avance dans le court… C’est beau. Si ça continue comme ça dans 2 ans il va jouer comme jouait McEnroe.

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