Flushing : Les Bêtes de Foire

By  | 2 septembre 2013 | Filed under: Actualité
Approc­hez, Mes­dames et Mes­sieurs, approc­hez, vous ne le re­gret­terez pas !

Approc­hez, venez voir un spec­tacle comme jamais vous n’en avez en­core vu.

Oui, car ce qui se cache ici est uni­que, Mes­dames et Mes­sieurs, j’ai bien dit uni­que. En­trez et vous ver­rez des créa­tures démoniaques effrayan­tes, ter­rifian­tes. En­trez et vous épro­uverez pour la première fois la vérit­able épouvan­te. Mais… en­trez et vous ver­rez égale­ment des mirac­les s’ac­complir. Car ici, les lois de la physique ne s’appliquent pas. En­trez et vous ver­rez un monde qui n’est pas régi par les mêmes règles que le vôtre.

Nos bêtes de foire sont là, derrière ce rideau, prêts à vous faire vivre une ex­péri­ence ex­cep­tion­nelle.

Voyez plutôt, Mes­dames et Mes­sieurs. Voyez plutôt la première par­tie du pro­gram­me qui vous at­tend !

Pour vous mettre l’eau à la bouc­he, vous ver­rez deux bêtes sauvages venues des contrées les plus reculées de l’Europe s’étrip­er jusqu’à la mort : d’un côté un pou géant que nos hom­mes ont repéré à son urine fluo avant de par­venir à la ferr­er après une âpre lutte suan­te et san­guinaire ; de l’autre côté, un an­im­al hir­sute découvert dans une sombre forêt slave, et je peux vous pro­mettre qu’une bête de ce type, ça révise vos no­tions d’inesthétique à jamais. Qui l’em­portera du pou ou de l’ours ? Le pou, sans doute, à l’usure, mais après un âpre com­bat de plusieurs heures, à n’en pas dout­er !

Raonic, le chaînon man­quant

Mais cela n’était qu’un amuse-bouche car nous avons dans notre réserve un homme que l’on pen­sait dis­paru de­puis longtemps. Oui, Mes­dames et Mes­sieurs, un Homme de Néan­dert­al, un vrai, venu du fin fond des âges ! Mais faites at­ten­tion, Mes­dames et Mes­sieurs, car, fort de sa masse, il cherchera à vous es­tour­bir. Il a en outre la capacité d’épar­pill­er un dan­gereux gaz qu’espèrent cer­tains com­pat­riotes de­puis longtemps ! Cet homme de Nean­dert­al, lorsqu’il sera au nicol réfléchi, je n’en con­nais pas be­aucoup parmi vous qui ne pre­ndront leur jambe à leur cou. Aurez-vous simple­ment le co­urage de le re­gard­er ?

Vous pen­sez peut-être qu’il s’agit là du com­ble de l’effroi ? C’est donc que vous êtes naïfs ! Oui, Mes­dames et Mes­sieurs, croyez-le ou ne le croyez pas, vous serez bien obligés de le con­stat­er par vous-mêmes… nous avons avec nous le terr -hiiiii!!- ble Minotaure ! Ce monstre as­soiffé de sang, jamais ras­sasié par les cadav­res de ses en­nemis, n’aime rien tant que l’odeur du sang pro­venant des car­nages qu’il ef­fectue. Croyez-vous qu’il n’a d’al­ti­er que le port de tête ? Vous vous ferez votre pro­pre op­in­ion car aujourd’hui, spéciale­ment pour vous, nous lui don­nerons en pâture, échappé des dédales de notre chapiteau, un super­be colly dont les pat­tes re­v­ers ne de­vraient re­présent­er qu’une défense de mous­tique face à la force monstrueuse du terr -hiiiii!!- fiant Minotaure.

Le coq al­lemand parviendra-t-il à en­fourn­er le taureau ibère?

Mais re­prenez con­fian­ce, Mes­dames et Mes­sieurs, car tout ne sera pas que tour­mente. La suite du pro­gram­me vous per­mettra d’as­sist­er à des mirac­les en pagail­le. Car un Être ex­cep­tion­nel a décidé de choisir notre modes­te étab­lisse­ment pour pro­digu­er Ses soins à tous ceux qui se présen­tent à Lui. Et je peux vous as­sur­er que la fluet­te de­moisel­le en robe « raies d’eau » qui s’est portée volon­taire aujourd’hui n’a pas fait d’er­reur en venant Le re­ncontr­er, car – ô j’ai moi-même tant mis de temps à l’ad­mettre – c’est bien une in­car­na­tion de Dieu lui-même qui lui por­tera toute son at­ten­tion deux heures durant. Et il n’est pas exclu, durant ces deux heures, d’as­sist­er à quel­ques pro­diges que Lui seul peur réalis­er. Alors croyez-moi, Lui seul en vaut le détour car dès que vous L’aurez vu, à jamais votre vie sera changée.

Oui, Mes­dames et Mes­sieurs, en en­trant, vous as­sis­terez à tout cela. Et je sais que vous vous in­ter­rogez. « Tout cela est-il bien réel ? Cela est-il bien pos­sible ? Ne voilà pas un bonimen­teur cherchant à nous escroqu­er notre ar­gent ? » Alors pour vous pro­uvez ma bonne foi, vous pour­rez as­sist­er à cette première par­tie du pro­gram­me gratuite­ment. Oui, Mes­dames et Mes­sieurs : gratuite­ment. Et vous pour­rez en­suite décider en votre âme et con­sci­ence si la secon­de par­tie vaut la peine ou non de vous délest­er de quel­ques de­ni­ers.

Dans cette deuxième par­tie, mes bon­nes gens, vous as­sis­terez tout d’abord à un im­prob­able com­bat de vérit­ables fos­siles vivants. Allez ! You ! Vite, co­urez voir d’un côté la momie am­bulan­te plusieurs fois cen­tenaire et re­venue bien des fois d’entre les morts, mais toujours prête à par­tir au com­bat et à ne jamais lâcher prise lorsqu’el­le a pris sa proie dans sa mâchoire carrée. Allez ! You ! Z’allez voir ce que vous allez voir, de l’autre côté, avec un mar­ti­al et bi­polaire loup-garou russe venu des step­pes de la Sibérie : avec lui, vous ne savez jamais quel visage il vous présen­tera : celui du bon Dr Youz, dis­tribuant pains, pêches, be­ig­nes et châtaig­nes al­en­tours ou celui de Mr Mis­cha, se réser­vant à lui-seul les pains, pêches, be­ig­nes et châtaig­nes ? Le Dr Youz de­vrait toutefois ramen­er dans sa tombe la momie vociférante.

Dans cette secon­de par­tie de pro­gram­me, vous ver­rez aussi, Mes­dames et Mes­sieurs, une lutte étran­ge, mystérieuse et fas­cinan­te. Oui, Mes­dames et Mes­sieurs, je vous l’an­nonce : le Comte Dracula lui-même est là, venu de contrées orien­tales loin­taines, et il ten­tera de plant­er ses crocs acérés sur un ad­versaire de choix, j’ai nommé l’Homme In­visib­le. Non, vous ne rêvez pas! Il est là, tapi dans l’ombre, l’Homme In­visib­le, qu’on ne voit jamais, pour­tant bien souvent présent. Avec eux, de vos applaudis­se­ments, serez-vous in­grats ? No ! Les rixes qu’ils vous pro­met­tent valent le détour, sur­tout lorsque le Comte Dracula décidera de jouer son Joker en évidant l’Homme In­visib­le de son sang. Alors, après un début de batail­le ac­harné, vous découv­rirez la colère d’un vam­pire que l’on dérange.

Nous n'osons nomm­er cet affreux jojo qu'aux vices in­nomm­ables qu'il com­met.

Après ces fris­sons d’an­gois­se, vos nerfs ayant été mis à rude épre­uve, nous vous pro­poserons une petite re­spira­tion. Car après tant de bar­ba­ries sauvages, il nous faud­ra faire place nette. Nos deux croque-morts auront du pain sur la planche pour ramass­er les morts avant le mag­nifique final que nous vous préparons. Croyez-vous que pleins de sang, un mur et un plafond à laver les effraient? Que nenni. Venu d’Ostrava, le plus âgé des deux sait travaill­er avec ef­ficacité pour le net­toyage à sec. Ser­vant de men­tor, il apprend le métier à son jeune appren­ti Éco­ssais dont il est très fier. Car celui qu’il con­sidère comme son fils, te mine le moral en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Lorsqu’ils auront net­toy­er la place des re­buts pour­ra débuter le clou du spec­tacle!

Oui, Mes­dames et Mes­sieurs, car le clou du spec­tacle est en­core à venir. Nous avons bien évidem­ment gardé le meil­leur pour la fin, croyez-le bien. Et vous ne serez pas déçus, oh non, vous ne le serez pas, en as­sis­tant au spec­tacle final. Car, c’t année, nous avons décidé de franchir le seuil ul­time de la bar­barie. C’est d’une mise à mort qu’il s’agit. La mort par… décapita­tion! En effet, nous avons dans nos rangs un re­pris de just­ice, un Berbère dis­hgracieux, in­for­me de nais­sance, en témoig­nent ses cuis­ses dif­for­mes. Pour­tant re­pous­sant, vous épro­uverez peut-être un peu de pitié pour lui, lorsque vous ver­rez le sort que lui réserve notre bûcheron fou, un bour­rin barbu des mon­tagnes, un sociopat­he ayant gran­di dans l’éloig­ne­ment pro­fond de toute civilisa­tion est déjà en train d’aiguis­er sa hache. Vous l’en­tendez grogn­er, là derrière, n’est-ce pas? Il est prêt, de son re­v­ers de hache, à décapit­er le Berbère dis­hgracieux. Oh, ça ne sera pas joli, ça non, car notre bûcheron n’a pas l’habitude de travaill­er de manière chirur­gicale. Que non! Il aime les bains de sang qui se pro­lon­gent. Croyez-moi, il vous faud­ra avoir le cœur bien accroché pour as­sist­er à ce spec­tacle, car lorsqu’il en aura ter­miné, il y en aura par­tout, épar­pillé, émietté que sera sa mal­heureuse vic­time.

Alors Mes­dames et Mes­sieurs, êtes-vous prêts à épro­uv­er le grand fris­son? Êtes-vous prêts à sur­pass­er vos peurs an­imales et à travers­er le rideau?

At­ten­tion, car le spec­tacle com­m­ence!

About

Tags:

581 Responses to Flushing : Les Bêtes de Foire

  1. Antoine 3 septembre 2013 at 01:02

    Cela fait quand même 4 balles de break envolées dont trois dans ce jeu…Et sur ces 4 balles de break, Roger a commis trois fautes directes, deux en coup droit et une en revers sur la première il y a quelques jeux..

    Cela commence à faire beaucoup d’occasions perdues et il sert en second. S’il se fait breaker, Robredo ne lui fera pas le cadeau qu’il lui a fait quand il a servi à 5-4 au premier en faisant trois fautes directes coups sur coup pour le laisser remonter…

    Il fait beaucoup de points gagnants et beaucoup de fautes directes mais dans ce deuxième set les secondes dépassent désormais les premiers..

    • Antoine 3 septembre 2013 at 01:06

      ..D’ailleurs, il a eu du mal à boucler ce jeu de service et a du s’y reprendre à 3 fois..

      Vu la position au retour de Robredo il devrait frapper plus sur les extérieurs au service.

  2. JoAkim 3 septembre 2013 at 01:03

    Et Tipsy qui breake dans la troisième manche

  3. JoAkim 3 septembre 2013 at 01:05

    Miloche se détache après avoir sauvé une balle de débreak 4/2

  4. Sam 3 septembre 2013 at 01:08

    C’est un peu crispant tout de même là. Il prend confiance le Spinball Wizard.

  5. Remy 3 septembre 2013 at 01:09

    Robredo a mis son jeu en place, il joue à son rythme.
    C’est pas bon.

  6. Jérôme 3 septembre 2013 at 01:10

    Je ne peux m’empêcher de rebondir sur un propos précédent d’Elmar quant à l’armoire à pharmacie.

    A mon sens, une des preuves que Santoro avait raison quand il disait voici 3-4 ans que Federer marchait bien à l’eau claire, lui, c’est que les capacités physiques du suisse s’émoussent en effet avec l’âge. Alors qu’un Robredo ou un Ferrer, pour ne citer qu’eux, sont meilleurs physiquement à 31 ans qu’ils ne l’étaient à 25-26 ans.

    • Coach Kevinovitch 3 septembre 2013 at 01:19

      « une des preuves que Santoro avait raison quand il disait voici 3-4 ans que Federer marchait bien à l’eau claire »

      C’est beau l’amour…..

  7. Remy 3 septembre 2013 at 01:11

    mais merde :x

  8. Coach Kevinovitch 3 septembre 2013 at 01:11

    Robredo qui gêne Federer, mais comment est-ce possible? Il est mené quelque chose comme 10-0 dans leurs duels Tommy pourtant?

  9. Jérôme 3 septembre 2013 at 01:12

    Et break blanc de Robredo. Bon sang, Roger ! Détruis une raquette, mais fais quelque chose ou prends ta retraite !

  10. Remy 3 septembre 2013 at 01:15

    Ah chaque fois, Roger choisit le mauvais coté.
    Incroyable.

  11. Antoine 3 septembre 2013 at 01:15

    Et voilà: 3 fautes directes pour filer le break à Robredo..

    Incroyable de voir qu’il ne réduit pas sa prise de risque d’un iota et continue imperturbablement à faire autant de fautes directes..

    • Antoine 3 septembre 2013 at 01:18

      Deux sets à zéro en paumant deux balles de debreak au passage sur une 14ème faute directe: 0 sur 6 dans ce set sur les balles de break..

      Brillant !!

  12. Jérôme 3 septembre 2013 at 01:15

    Et encore une putain de balle de break gâchée ! Il lui sert dans la raquette un passing pour se faire allumer…

  13. Jérôme 3 septembre 2013 at 01:18

    C’était à vomir. Ca l’est toujours, mais en plus c’est à pleurer.

    Il va sortir sur un 3-0 comme à Roland Garros.

    C’est vraiment du Sampras 2002, là.

    • Antoine 3 septembre 2013 at 01:24

      Tu prédis donc que Roger va gagner cet US Open comme Pete en 2002 ?

      Faudrait qu’il s’applique un peu quand même et commence par réduire les fautes directes..

    • Jérôme 3 septembre 2013 at 01:35

      Non. Je dis que Roger a régressé dans les mêmes proportions que Pete en 2002 mais je ne pense pas du tout qu’il va gagner cet US Open.

      Je ne le vois pas enchaîner 3 matches en 5 sets en en huitième, en quart et en finale.

  14. Conchita 3 septembre 2013 at 01:18

    Allez débreak héroïque de Ferrer. Tu peux le faire, David !! Vamos !

  15. Remy 3 septembre 2013 at 01:19

    2 sets 0

    Dans le second set, Roger n’a converti aucune de ses 6 balles de break.
    1/1 pour Tommy par contre.

    • Antoine 3 septembre 2013 at 01:26

      C’est trompeur ces stst sur les balles de break: Tommy a converti la première des trois balles de break consécutives qu’il a eues: il a breaké blanc dans le pire jeu du match de la part de Roger, so far…

      • Remy 3 septembre 2013 at 01:29

        pas faux

  16. Conchita 3 septembre 2013 at 01:22

    Je meurs ! Rebreak de Tipsa !

  17. Remy 3 septembre 2013 at 01:30

    encore une balle gachée …

  18. Antoine 3 septembre 2013 at 01:31

    Deux fautes directes de Roger seulement dans ces deux premiers jeux mais la première est sur une balle de break et la seconde sur une balle de jeu pour permettre à Tommy d’égaliser.

    Statistiquement c’est mieux mais le résultat est le même..

  19. Sam 3 septembre 2013 at 01:31

    Alalalala, quelqu’un a une idée de ce que représenterait une défaite en 1/8 eme pour le classement de Fed ?

    • Remy 3 septembre 2013 at 01:34

      Rien.
      Gasquet est très loin et Del Po a perdu des points

  20. Conchita 3 septembre 2013 at 01:36

    Yessssssssssss débreak in extremis de Ferrer, quel match !

  21. Remy 3 septembre 2013 at 01:36

    Allez, 3 balles de break.
    On arrete les betises.

    Putain il en balance encore une …

    • Remy 3 septembre 2013 at 01:37

      et encore une.

  22. Jérôme 3 septembre 2013 at 01:36

    Allez Roger. Encore 2 balles de break à caviarder …

    • Jérôme 3 septembre 2013 at 01:37

      Plus qu’une … :-(

      • Jérôme 3 septembre 2013 at 01:39

        Il perd les bb plus vite en moins de temps qu’il ne m’en faut pour l’écrire.

        Désolé Roger, je t’aime mais tu joues vraiment comme une merde aujourd’hui.

  23. Elmar 3 septembre 2013 at 01:36

    Mais bordel de putain de merdouille à la mord moi le noeud

  24. Remy 3 septembre 2013 at 01:38

    et encore une.

    Allez la 4ème sera la bonne !

  25. Remy 3 septembre 2013 at 01:39

    MAIS C’EST PAS POSSIBLE !!!!

  26. Remy 3 septembre 2013 at 01:41

    Mais … mais … mais …
    Il cherche le record de balles de breaks non converties ?

  27. Remy 3 septembre 2013 at 01:42

    2-2

    Je vois pas comment il peut revenir dans la partie en ratant tous les points importants

  28. Jérôme 3 septembre 2013 at 01:42

    Bon, allez, un petit break rapide de Robredo pour qu’on puisse aller se coucher à une heure pas trop déraisonnable.

  29. Conchita 3 septembre 2013 at 01:43

    Jejejejejejejejeje !!!!!! Contre toute attente Ferrer chipe le set promis à Tipsa !

  30. Antoine 3 septembre 2013 at 01:43

    Très très fort: 5 balle de break envolées dans ce deuxième jeu, soit déjà 6 comme au second set…Et sur les 5, 3 fautes directes de Roger…

    IL en a converti 2 sur 16 depuis le début du match…Ce ne sont pas les occasions qui manquent, c’est juste qu’ils les foire dans la majorité des cas..

  31. Elmar 3 septembre 2013 at 01:45

    0/12 depuis 2 sets… Et presque que des fautes directes. On parle bien du GOAT là? On dirait un junior qui ballise.

    • Jérôme 3 septembre 2013 at 01:50

      On dit bien que les vieillards retombent en enfance. Roger retombe dans ses errements d’avant 2003.

  32. Remy 3 septembre 2013 at 01:50

    ok ça sent la fin

  33. Remy 3 septembre 2013 at 01:51

    il a balancé le jeu …
    3 sets 0 contre Robredo, ça fait mal.

info login

pour le login activer sur votre profil la barre d'outils

Demande d’inscription

contactez-nous à : 15-lovetennis@orange.fr

Archives

Commentaires récents

Suivez nous sur Twitter

@15lovetennis