Mémoires d’Adriano

By  | 17 mai 2012 | Filed under: Légendes

Ad­riano Panat­ta, ou le plus grand joueur de ten­nis itali­en avec Nicola Piet­rangeli. Al­ler­gique à l’ef­fort, le bel Ad­riano avait un très beau jeu d’at­taquant, al­liant puis­sance et touch­er, dont la sur­face de prédilec­tion était la terre bat­tue. Seul homme à avoir battu Borg à Roland Gar­ros, Panat­ta ob­tiendra la con­sécra­tion en 1976 : il re­mpor­ta Rome, Roland-Garros et la coupe Davis et at­teindra son meil­leur clas­se­ment, une 4e place mon­diale. Bref re­tour sur quel­ques mo­ments sail­lants de la carrière de ce champ­ion d’ex­cep­tion tels qu’il les racon­te dans son livre Più drit­ti che roves­ci (Plus de coup droits que de re­v­ers).

Les débuts :

Bien que fils du con­cier­ge du Ten­nis Club du Parioli, c’est par hasard que je me mets à jouer au ten­nis. Je voulais m’inscrire à la nata­tion mais, faute de places dis­ponib­les, mon père m’a in­scrit au ten­nis. Cela m’a donné la pos­sibilité d’échang­er tout jeune quel­ques bal­les avec Nicola Piet­rangeli (ndlr : vain­queur de Roland-Garros en 1959 et 1960 et fin­alis­te en 1961 et 1964) car il était mem­bre du club. Je de­vais jouer mon pre­mi­er Roland-Garros (chez les juniors) en 1968, mais notre fédéra­tion re­fusa de nous y en­voy­er à cause de mai 68. Ils avaient peur que nous en pro­fi­tions pour faire du grabuge… Je finis par jouer mon pre­mi­er grand tour­noi junior à Wimbledon 1968 et at­teins les de­m­ies, battu par l’Australi­en Al­exand­er. Deux ans plus tard, j’ob­tiens enfin mon pre­mi­er grand succès aux cham­pion­nats italiens face à Nicola Piet­rangeli, à l’époque mait­re in­con­testé en Italie. Nous av­ions 17 ans de différence et Nicola savait que son temps était désor­mais révolu. Mais son or­gueil de champ­ion le pous­sait à re­fus­er viscérale­ment la défaite. Il défen­dit sa co­uron­ne avec ac­harne­ment et ne déposa les armes qu’au bout de cinq sets serrés (premières secon­des de cette vidéo youtube). Je le bat­tis en­core en fin­ale l’année suivan­te et con­fir­mai ma domina­tion au niveau nation­al. Je pouvais com­menc­er mon as­cens­ion au niveau in­ter­nation­al.

L’année magique : 1976

On dit toujours que mon année de grâce se résume à la seule saison 1976, mais je tiens à rap­pel­er que j’étais déjà huitième mon­di­al quand fut publié le pre­mi­er clas­se­ment en 1973. J’avais déjà ob­tenu de bons résul­tats à Roland-Garros : les quarts en 1972 et les de­m­ies en 1973 et 1975, mais avais toujours échoué lamen­table­ment aux In­ter­nationaux d’Italie. Et pour­tant, c’est au pre­mi­er tour de ce tour­noi que com­men­ça l’épopée. Face à moi, l’Australi­en War­wick mène 5-1 au troisiè­me set. Me voyant perdu, je me mis à lâcher mes coups afin d’en finir le plus vite pos­sible et m’échapp­er dans les ves­tiaires. In­croyab­le­ment, tous ces points firent mouc­he, et je sauvai la bagatel­le de 11 bal­les de match, dont 10 sur le ser­vice de mon ad­versaire ! Je me suis tout à coup senti in­ves­ti d’une aura magique. Je bat­tis Zugarel­li, Franulovic, Sol­omon et New­combe pour at­teindre la fin­ale face à Vilas. La veil­le, le re­spons­able de l’entreti­en des co­urts vint me de­mand­er: » Adria’, com­ment tu veux le ter­rain pour la fin­ale ? » » Il doit être rapide et re­ssembl­er à de l’herbe « lui répondis-je. Le jour de la fin­ale, le ter­rain était dans les meil­leures con­di­tions pos­sibles : la balle fusait et mes ser­vices faisaient très mal. Toujours sur mon nuage, j’ai battu Guil­lermo en 4 sets (2/6 7/6 6/2 7/6) pour re­mport­er le titre.

Quel­ques jours plus tard, à Roland-Garros, je suis à nouveau au bord du gouffre au pre­mi­er tour face à Pavel Hutka. Je sauve une balle de match grâce à un plon­geon au filet avant de m’en sor­tir 12-10 au cin­quiè­me. La suite du tour­noi est plus tran­quil­le jusqu’à mon quart face à Borg, doub­le tenant du titre. Je le bats en quat­re sets (6/3 6/3 2/6 7/6) avant d’écras­er Dibbs en de­m­ies pour dis­put­er le titre face à un pur crocodile, Harold Sol­omon. Le matin de la fin­ale, je découv­re avec effroi avoir perdu mes paires de chaus­sures Super­ga ! En proie à la panique la plus totale, j’ap­pelle désespérément à Rome pour en avoir d’aut­res. Ils ar­rivent je ne sais com­ment à donn­er une paire à un pilote de ligne as­surant la li­aison Rome-Paris. A mon grand soulage­ment, je l’ai reçue dix minutes avant le début de la fin­ale. Il faut dire que j’étais très super­stitieux : lors de ce tour­noi, je me suis toujours assis à la même place, la première en en­trant sur le ter­rain. J’ai utilisé les mêmes culot­tes et chaus­settes lors de mes trois de­rni­ers matchs du tour­noi. Je les lavais tous les soirs à l’hôtel et les éten­dais à la fenêtre. J’étais con­vain­cu que sans mes slips mes for­ces se seraient es­tompées… La fin­ale fut très dis­put­ée car Harold était un ad­versaire cor­iace. Au quat­rième je mène 5-2 mais Sol­omon re­col­le. Je sais qu’en cas de cin­quiè­me set, je suis physique­ment cuit. Je joue donc mon va-tout au tie-break, et finit par m’y im­pos­er sur une volée dans le filet de Harold (6/1 6/4 4/6 7/6).

L’année ter­mine en apothéose avec la vic­toire en fin­ale de Coupe Davis face au Chili de Pinoc­het. Notre par­ticipa­tion fut longtemps in­cer­taine car nos politiciens voulaient nous ob­lig­er à re­nonc­er en signe de pro­tes­ta­tion. Grâce au forc­ing ef­fectué par Nicola Piet­rangeli (ndlr : capitaine de l’équipe à l’époque) nous obtînmes enfin le droit d’aller à San­tiago, où nous fûmes chaleureuse­ment ac­cueil­lis malgré les polémiques politiques. Outre notre vic­toire, la fin­ale resta célèbre pour l’his­toire du T-shirt. Pour le doub­le, je décidai de m’habill­er de rouge (co­uleur de l’op­posi­tion chilien­ne) et con­vain­quis mon par­tenaire Paolo Be­rtoluc­ci de faire de même. Paniqué, ce de­rni­er me dit » Adria’, dans le meil­leur des cas, ils nous fusil­lent. Dans le pire, je ne veux même pas l’imagin­er « . Naturel­le­ment, tout se passa bien et nous re­mportâmes le match et la Coupe. Notre fédéra­tion nous de­man­da en­suite quel prix nous désir­ions. Nous avons de­mandé une montre Rolex avec in­scrit de­ssus « Coupe Davis 1976 ». La fédéra­tion ac­cepta, mais finit par nous donn­er un autre prix. Les Rolex co­ûtaient trop cher…

La re­la­tion avec Borg :

J’ai toujours aimé jouer con­tre Borg car son style de jeu me con­venait tan­dis que le mien le gênait. Je l’ai non seule­ment battu deux fois à Roland-Garros (1973 et 1976), mais ai un bon « head-to-head » con­tre lui (6 vic­toires pour 9 défaites). Borg n’aimait pas les ad­versaires qui brisaient le rythme et la mono­tonie du jeu. Le sec­ret con­sis­tait donc à l’ag­ress­er in­ces­sam­ment et à vari­er con­tinuel­le­ment afin de ne pas lui donn­er de rythme : je lui faisais un mix de bal­les co­ur­tes suiv­ies d’at­taques de coup droit (en­chaî­ne­ment qu’il détes­tait par­ticuliè­re­ment), de slices, d’amort­ies et de montées au filet. Outre le fait de de­voir résist­er physique­ment, le problème auquel j’étais con­fronté face à lui était de main­tenir une con­centra­tion ab­solue tout le long du match car je de­vais l’ob­lig­er à jouer chaque balle dif­férem­ment de la précédente. J’adorais aller à Roland-Garros non seule­ment pour le battre mais sur­tout pour le mont­er con­tre d’aut­res joueurs : en 1978, avant de quitt­er Paris, je suis allé le voir dans les ves­tiaires et lui ai dit « Eh Björn, qu’as-tu fait à ‘Baraz­za’ (ndlr: Cor­rado Baraz­zutti) ? Je viens de le crois­er et il m’a confié être cer­tain de t’étaler ! » « Ah bon, il t’as dit ça ? Il dit qu’il me battra facile­ment ? » Résul­tat : Cor­rado s’est fait lamin­er et ne lui a pris qu’un seul jeu en demi-finale de Roland-Garros ! Borg m’a toujours re­proché de ne pas m’entraîner et de ne pas ex­ploit­er mon poten­tiel ; je lui ai répondu que ne l’ai pas fait car je ne voulais pas de­venir comme lui qui a dû se forg­er une carapace pour de­venir glaci­al. Je crois qu’on avait tous les deux raison.

Sur Lendl :

J’ai toujours éprouvé de l’an­tipat­hie pour Lendl, tan­dis que mon frère Claudio était très ami avec lui (ils avaient joué en­semble chez les juniors). Lendl me détes­tait de­puis le jour où je lui mis deux 6-0 en Coupe Davis en 1979, avec deux points gagnés en ser­vant à la cuillère (j’avoue que Lendl faisait re­ssor­tir mes in­stincts les plus per­fides) ! Je me rap­pelle qu’en 1982 nous étions à Palm De­sert pour un tour­noi et j’étais en train de parl­er avec Arthur Ashe et Char­lie Pasarell, quand Lendl débar­que et me de­man­de sur un ton pro­vocateur « Panat­ta, tu as le clas­se­ment néces­saire pour jouer la semaine pro­chaine à Los An­geles ? » Avant que je ne puis­se répondre, Ashe in­ter­vient en dis­ant : « Cher Lendl, ne te per­mets sur­tout pas : tu es peut-être le N°1 mon­di­al mais tu ne fais pas en­core par­tie du club des vain­queurs de majeurs. Donc, à chaque fois que tu t’ad­resses à nous aut­res mem­bres du club tu dois dire Mon­sieur : Mon­sieur Panat­ta, Mon­sieur Ashe… Tu as com­pris? »

Toujours à pro­pos de Lendl, je me rap­pelle de la con­fid­ence que me fit un jour John McEn­roe à Paris: « Tu sais Ad­riano, de cette fin­ale 1984 à Roland-Garros, ce n’est pas tant la vic­toire en soi qui me man­que. Ce qui me fait le plus en­rag­er, c’est de ne pas avoir pu at­tendre Lendl dans les ves­tiaires, le re­gard­er droit dans les yeux et lui dire « dom­mage que tu n’aies toujours pas gagné de majeur mais t’inquiètes, t’es toujours n°2 mon­di­al ».

Les re­grets:

Je suis satis­fait de ma carrière car j’ai gagné les trois épre­uves aux­quel­les je tenais le plus : Rome, Roland-Garros et la Coupe Davis. Je re­gret­te par con­tre de n’avoir jamais pu jouer une fin­ale de Coupe Davis en Italie sur les quat­re que j’ai dis­put­ées. Si nous av­ions pu jouer au Foro Italico et com­pt­er sur le souti­en du pub­lic je suis cer­tain que nous aur­ions aujourd’hui au moins deux Co­upes Davis au pal­marès. Mon autre re­gret aura été le tour­noi de Wimbledon 1979. Malgré mon jeu d’at­taquant, je n’ai jamais aimé le gazon car la sur­face se détériorait rapide­ment et je ne pouvais ar­riv­er sur les bal­les en glis­sant. En 1979, je fais fin­ale­ment un ex­cel­lent tour­noi et me retro­uve en quarts face à un ob­scur americano-belge, Pat DuPre. Pour la première fois de ma vie, j’ai pris un match de haut. J’étais tel­le­ment sûr de gagn­er que je me voyais déjà en fin­ale crois­er le fer avec Borg. Je mène un set et 4-0 dans le deuxième avant de me décon­centr­er et de per­dre au cin­quiè­me. C’est la plus gran­de décep­tion de ma carrière.

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322 Responses to Mémoires d’Adriano

  1. William 18 mai 2012 at 15:21

    La feinte d’amortie de Berdych est aussi pour Antoine ! Face à Nadal, c’est osé…

  2. NTifi 18 mai 2012 at 15:37

    Debreak ! Nadal n’a rien lâché et est reste calme malgré les coups de massue du Tchèque

  3. Arno, l'homme des antipodes 18 mai 2012 at 15:44

    Tiens ?? Rafa vient de faire sa première UE du set… à 4/4 40A…

  4. Kristian 18 mai 2012 at 15:48

    Il n’y a pas a dire, la vraie terre battue ocre, ca offre quand meme autre chose comme niveau de jeu que la saloperie bleue de la semaine derniere.

  5. Arno, l'homme des antipodes 18 mai 2012 at 15:50

    Je trouve Berdych impressionnant mentalement. Malgré le fait que toutes ses frappes de mule reviennent, malgré le débreak, malgré le fait d’avoir mené 40/15 et de s’être fait reprendre avec notamment un retour monumental de Rafa, malgré un smash raté, et ben il repart au charbon, sans s’affoler et surtout en maintenant un niveau de jeu très élevé.

    Et pourtant, ça doit être dur…

  6. William 18 mai 2012 at 15:57

    Finito ! Bravo à Nadal d’être resté concentré, en même temps c’est ce qu’il fait de mieux. Je ne l’avais pas vu joué depuis pratiquement IW et je m’en portais très bien… Je pense que je ne regarderai plus aucun de ses matchs, c’est juste trop pour moi… Enough is enough !

    • NTifi 18 mai 2012 at 16:02

      T’abuses un peu, sur TB il est beaucoup plus agréable à voir jouer que sur les autres surfaces.

      T’as pas aimé ses passings de malade ?

    • Mathias 18 mai 2012 at 16:06

      C’est quoi ce binz? Sur le life de l’Equipe, ça joue encore… et le score évolue encore (égalité maintenant).
      C’est fini?

      • Mathias 18 mai 2012 at 16:08

        Voilà! Maintenant c’est vraiment fini!
        Nadal impressionnant en 2 sets, mais bravo à Berdych pour la belle réplique.
        Le match attendu quoi…

  7. JC 18 mai 2012 at 16:05

    Berdych a vraiment un sens tactique d’huitre !!! Ilmonte 10 fois sur le coup droit de Nadal et oublie de jouer dans le contre pied sur le revers…
    C’est une âne.

  8. JC 18 mai 2012 at 16:07

    Regarder une match de Nadal, c’est vraiment plus que ……. ( à compléter selon votre humeur)

  9. Kristian 18 mai 2012 at 16:08

    Tres bon match. Berdych a ete impressionant, et Nadal tres percutant notamment cote revers. Du tres haut niveau de tennis sur terre battue.

  10. Arno, l'homme des antipodes 18 mai 2012 at 16:11

    Fini. C’était un très gros match, remporté logiquement mais péniblement par Rafa.

    Je crois que c’est dans cette configuration que je supporte le mieux Nadal: sur TB, contre un gros cogneur contre qui il doit sortir de sa filière défensive. On peut alors apprécier autant ses capacités d’agression que son déplacement et sa défense.

    La demi contre Ferrer sera autrement plus soporifique…

    Berdych confirme pour ceux, peu nombreux, qui en doutaient encore, qu’il sera le top 4/8 à éviter pour les 4 furieux à RG.

  11. JC 18 mai 2012 at 16:11

    Oui, mais je préfère un bon greenset usé … j’ai toujours détesté la terre en tant que joueur.

    • JC 18 mai 2012 at 16:12

      Le reponse était pour le poste de Kristian.. le tennis de TB , dur dur

  12. JC 18 mai 2012 at 16:13

    Bon ben j’arrête vu le nombre de fautes de frappe.

  13. Antoine 18 mai 2012 at 16:18

    Pas de miracle pour Berdych, cela revient encore et toujours, comme contre le Sod, sauf en 2009 à RG bien sur…

    Un point sur quatre gagné au retour pour Berdych, et pratiquement pas mieux sur seconde que sur première, cela ne lui laissait pas beaucoup de chances de breaker et il n’y est parvenu qu’une seule fois. Il sert bien Nadal…

    C’est la 11ème défaite consécutive de Berdych face à Nadal. Sur dur, il aurait eu ses chances mais sur terre, a fortiori en trois sets gagnants, ses chances sont quasi nulles…Il ne faut pas compter sur lui pour battre Nadal à Roland Garros….

    • Mathias 18 mai 2012 at 16:24

      De toute façon qui aura des chances plus grandes contre Nadal sur le central de Roland-Garros?
      Le Djoko 2011 aurait peut-être pu le faire, sinon…

      Rien n’est impossible au tennis, mais cette année il faudra vraiment gratter pour trouver quelque’un qui aura plus que 5% de chances contre Nadalator

  14. NTifi 18 mai 2012 at 16:29

    Nadal est vraiment injouable quand il joue comme cela sur TB. Pour que quelqu’un puisse le battre à RG il faut non seulement qu’il fasse le match de sa vie mais qu’en plus Nadal soit un peu moins bien.

    C’est très improbable mais c’est ce qui s’est passé en 2009.

  15. Antoine 18 mai 2012 at 16:43

    Le Djoker joue très très bien, très nettement mieux qu’hier et cela fait 3-0..Jo retient trop son coup droit et tape trop en revers long de ligne. les risques, c’est sur son coup droit qu’il faut qu’il les prenne…

  16. Antoine 18 mai 2012 at 16:54

    Debreak de Jo à la suite presque exclusivement d’erreurs du Djoker qui joue subitement moins bien..Cela étant, Jo fait deux erreurs: se décaler sur la gauche en servant coté avantage pour toucher le revers du Djoker qui adore cela au lieu de taper plus au T, ensuite, reculer exagéremment et commetre des fautes idiotes sur des balels courtes. trop agressif au début, pas assez maintenant…

  17. Antoine 18 mai 2012 at 16:58

    Et rebreak du Djoker..Il faut dire que Jo ne passe pas une première..4-2 service à suivre…

  18. Kristian 18 mai 2012 at 17:04

    et redebreake de Jo, tres chanceux sur une annonce faute qui touchait la ligne et qui les force a rejouer le point alors que le Djoker n’avait qu’a pousser la balle pour gagner le point.

  19. Antoine 18 mai 2012 at 17:06

    Très bon jeu de retour de Jo qui debreake à nouveau ! Il semble avoir trouvé le bon équilibre entre le risque et l’excès de risque et réalise son premier point gagnant: un revers croisé frappé à fond qui laisse le Djoker à cinq mètres et lui permet d’obtenir sa balle de break…

    Il retourne mieux qu’il ne sert Jo..

  20. Antoine 18 mai 2012 at 17:12

    Jo gagne enfin son service: 4-4..Je persiste à penser que côté avantage c’est idiot de viser le revers du Djoker mais il continue et a marqué deux points comme cela…Enfin, pour une fois, il a passé quelques premières…

  21. karim 18 mai 2012 at 17:22

    C’est dans vingt ans qu’on mesurera la portée de ce qu’a accompli Soderling à RG en 2009 quand il sort Nadal. Ce que je lis sur son match contre un Berdych pourtant excellent m’aurait découragé s’il me restait un peu d’influx à consacrer aux matches du tueur d’intérêt. Un super set contre lui sur TB c’est 6-4 perdu, et un set exceptionnel c’est 7-5. Finalement mise à part la prise à sec de 2008, Fed aura fait des scores très honorables à RG face à lui.
    Je sais bien que son règne à Paris va s’achever un jour (9 titres?)mais ça me ferait suer que ce soit parce qu’il est viox. Il faut qu’on le prenne encore fringuant et qu’on lui fasse bouffer ses ocres couilles.
    Moi à la place de Ferrer je me ferais livrer un échantillon de TB bleue que je répendrais autour de sa chaise juste avant le match, histoire de titiller son phobicomètre ultra sensible.
    Roland Garros était mon tournoi favori à une époque lointaine. Là je pense que je suis rincé pour une génération.

    • MacArthur 18 mai 2012 at 18:47

      Karim et Nadal ou les sentiments humains dans toute leur complexité :-)

      Je me demande ce que donnerait un tête entre vous deux :-)

  22. Antoine 18 mai 2012 at 17:33

    Ca joue vraiment des deux côtés là..Le Djoker sauve une balle de break et mène 6-5…Comme Jo s’est mis à servir, cela va normalement aller au tie break…

    • Babolat 18 mai 2012 at 17:38

      Ben non… Malgre de belles volées, Tsonga perd le set 7/5.

  23. karim 18 mai 2012 at 17:37

    Piatti manque d’imagination, ce qu’il devrait faire à l’entrainement c’est mettre à Richard un casque de spéléo, un harnais relié à une ligne de vie elle-même fermement attachée aux baches, et étape par étape demander à Richie de se rapprocher de la ligne de fond. Au bout d’une centaine de séances, il pourrait corser un peu en lui demandant de naviguer entre la ligne de fond et celle de service, avec bien entendu une sécurité renforcée (parachute, kit de survie et fusées de détresse). Après trois mois à ce niveau encore, il le ferait glisser doucement jusqu’au filet, après avoir pris soin vérifier tous les mousquetons en titane et les cordages. Un accident est si vite arrivé. Richard peut le faire, il faut juste lui en donner les moyens.

    • Babolat 18 mai 2012 at 17:43

      Il a jamais dû regarder un match de Federer contre Ferrer. Il est capable de prendre la balle tôt comme le suisse et de prendre le filet pour casser le rythme de l’espagnol mais non… il s’embourbe dans une fillière longue dans laquelle Ferrer se régale. Gasquet devrait mettre des tôles à Ferrer s’il jouait encore comme à Monte Carlo en 2005. Regardez donc les highlights de son match contre Nadal en 1/2 cette année-là… c’est pas le même joueur.

      • karim 18 mai 2012 at 17:59

        Le problème c’est qu’en 2005 à Monte Carlo c’est tellement pas le même joueur que c’est pas lui tout court.

    • Ulysse 18 mai 2012 at 19:43

      Irréaliste. D’abord les mousquetons sont en Zicral, pas en titane. Ensuite ce qu’il faut à Richie c’est deux rottweilers nourris à la laitue depuis 15 jours attachés aux bâches. Et on allonge les laisses progressivement. En une semaine il joue les pieds sur la table.

  24. Antoine 18 mai 2012 at 17:43

    Ben là, c’est vraiment con: 0-40 et il sauve les trois balles de set: ace, samash de rvers et quasi ace à nouveau, puis un coup droit trop court qui se transforme en passing puis double faute…

    Un excellent Djoko il faut bien dire..

    Cela aurait pu faire 7-5 pour Jo et cela fait 7-5 pour le Djoker…

  25. Babolat 18 mai 2012 at 17:46

    Pfff… 4/0 ça défile. C’est mort pour Jo qui s’énerve en plus.

  26. MacArthur 18 mai 2012 at 18:14

    Le djoker sera e finale. Je l’ai dit en début de tournoi. Il n’est pas là à 100% et ne joue pas aussi bien qu’en 2011 mais il gagne ses matchs. Les autres devraient avoir peur. Même si en face aujourd’hui c’était Tsonga et sur TB quoi…

    J’ai encore pris du plaisir à voir jouer Berdych aujourd’hui…Ah tu es un champion ou tu ne l’es pas….Ce craquage mental sur des points importants… Mais en face c’était Nadal, pas n’importe qui.

    Mais quel match du Majorquin. J’adore le voir si violent dans ses frappes. Il a envoyé un message clair aujourd’hui à de nombreuses personnes: le roi de la TB, c’est encore et toujours lui. Ferrer devrait lui causer plus de soucis tactiques. Ce ne sera pas des frappes tendus comme aujourd’hui, ce sera des balles bombées sur son revers…Ce sera aussi un bel entraînement de ce côté-là dans la perspective de retrouver Djokopope en finale.

    Vous l’aurez compris, je ne vois pas Federer passer l’obstacle serbe.

    • Mathias 18 mai 2012 at 18:22

      Ben non parce qu’il sera WO demain histoire de laisser son dos et Djoko se reporser ;-)

      • Ulysse 18 mai 2012 at 19:46

        Je commence à croire à ce scénario sans vraiment le souhaiter. Pas vraiment un comportement de mâle dominant le W/O face au cador du moment, mais plutôt l’inverse.

    • Guillaume 18 mai 2012 at 18:29

      J’ai suivi la fin de partie, et ça jouait effectivement très bien. Berdych est dans une très bonne phase depuis quelques mois : sa balle va vite, rase le filet, trouve des angles, est profonde en longueur… le tout sans beaucoup de déchets par rapport à la prise de risques. Je ne sais pas s’il a déjà aussi bien joué que depuis 5/6 mois. Même en 2010 il ne me faisait pas une telle impression de sécurité.

      Mais bordel que Nadal a été impressionnant. Pour ce qui est d’accélérer et de chercher les angles en croisé, le Tchèque a trouvé à qui parler. Court, long, amorti, Nadal lui a tout fait, l’a fait quadriller chaque cm2 du court. Sans oublier de lui rentrer dedans à l’occasion, vissé sur sa ligne. Roland approche, et le bestiau monte en puissance. Et pour mon G&D, ça m’arrangerait bien qu’il prenne Rome !

      • Antoine 18 mai 2012 at 19:08

        Son revers est nettement meilleur. Il frappe au lieu de slicer systématiquement. Cela m’avait déjà frappé à Monte Carlo et il sert bien aussi. A Roland Garros, ça va faire mal….

        • MacArthur 18 mai 2012 at 21:22

          À l’issue de sa finale à l’AO, Nadal avait justifié sa « pause » par le souci de travailler certains « fondamentaux ». À mon avis, les fondamentaux, pour lui, c’est le service, le revers et la longeur de balle.

          Il semble bien qu’il a retrouvé ses trois aspects de son jeu depuis le début de la saison sur terre. Le revers est un coup absolument crucial pour lui s’il a envie de remporter ses futurs duels contre le Djoker qui l’enferme constamment dans cette diagonale et l’empêche autant que possible de se décaler en coup droit de manière efficace!

  27. Antoine 18 mai 2012 at 18:55

    Je n’ai pas pu voir le deuxième set de Jo mais je vois que cela n’a pas trainé..et contrairement à l’impression que j’avais au premier set ou je pensais que Jo ne passait pas une première, et bien c’était totalement faux: il était à plus de 70% ce qui donne une idée de la façon dont le Djoker a réussi à retourner..Il monte en puissance le Djoker. S’il passe Federer, ce que je pense, cela donnera une finale au couteau contre Nadal, à moins que le Djoker ne décide de la perdre histoire d’être sûr de ne pas croiser Nadal sur son chemin à Roland Garros avant la finale….

  28. JC 18 mai 2012 at 19:14

    Tu crois Antoine que ce serait un bon calcul de Djoko de se laisser battre par Nadal ? . J’ai du mal à me faire une franche opinion sur ce point.

  29. Patricia 18 mai 2012 at 19:31

    Un GC pour Murray : Sampras y croit pour cette année, et évoque ici le coup de pouce discret d’Ivan aux teenagers US – notamment le côté « jokes à gogo » auxquelles ont a tant de mal à croire : http://www.thetennisspace.com/opinion/sampras-exclusive-murray-will-win-a-
    slam/

    Contente pour Richard qui joue un premier set du niveau de son tournoi romain l’an dernier (son best pour 2011). Petit soucis au dos depuis Estoril, qui l’a bien gêné au 2nd set et devrait le mettre forfait à Nice. Meilleure prestation qu’il ait jamais effectuée contre Ferrer, meilleure perf avec sa victoire contre Murray depuis sa victoire contre Fed et Berdych 12 mois plus tôt (ils jouaient mieux que l’écossais, mais c’était le cas de Richard aussi). Ca sent bon pour RG (puis le gazon) s’il ne nous sort pas une de ses légendaires blessures qui viennent généralement lui pourrir ses meilleures occasions de l’année!

    • Arno, l'homme des antipodes 18 mai 2012 at 19:44

      On sent tout le respect que Pete a pour Ivan. Il est vrai que ça ferait du bien à beaucoup de jeunes, et même à beaucoup de joueurs pro, de passer du temps avec Ivan et de partager sa vision du professionnalisme.

      A propos de Murray, je pense qu’il va être vraiment dangereux à Wimbledon. Ivan va le pousser dans ses ultimes retranchements afin de gagner enfin sur le gazon londonien… Par procuration. :)

  30. Patricia 18 mai 2012 at 19:45

    Un lien vintage évoquant notamment Panatta :
    http://blog.oregonlive.com/tennis/2012/02/ill_trade_you_a_rod_laver_for.html

    Intéressant de voir que son look lui avait valu de mirobolants contrats bien avant sa réussite… Il y a des choses qui ne changent pas ! C’est vrai que dans l’aura, c’est le négatif de Borg, notamment sa liaison avec une chanteuse qui jouera nue dans une production italienne de « Hair » – c’est sûr que l’Iceborg aurait risqué la fondue s’il s’était laissé allé à ce genre de distractions du temps où il était en activité !

  31. Robert "AxelBob" 18 mai 2012 at 20:17

    En live du court central kvitova vient de se faire breaker alors qu’elle servait pour le set. Espérons qu’elles finiront vite qu’on s’ennuie de les voir bourriner…

  32. Sam 18 mai 2012 at 20:19

    Vraiment très attachant l’Adriano…Et vous avez vu le revers de Solomon ?? Quelle horreur !

    Bon, nous sommes donc bien dans le tunnel qui nous mène implacablement à la victoire de Bambi à Paris d’ici quelques semaines. Sérieux, je ne suis même plus certain de pouvoir dire spontanément sans réfléchir combien il en a gagné. Et ça ne risque pas d’aller en s’améliorant. Est-ce que Fed est encore là ? Là, sans être complètement là, puisque ça n’est pas sa « priorité »… Sauf à perdre contre Seppi, ce qui serait peut-être une bonne chose, il va se retrouver sur le court samedi et sera obligé de faire un vrai match, ce qui ne sera toujours pas sa « priorité ». Les priorités de Fed sont le truc le plus intéressant en matière de tennis en ce moment…Je m’ennuie, qu’est-ce que je m’ennuie, Adriano, Adriano !

  33. Jérôme 18 mai 2012 at 20:30

    Qu’est-ce qu’ils attendent à Rome pour commencer le quart Fed-Seppi ? Il pleut ou quoi ?

    • Robert "AxelBob" 18 mai 2012 at 20:37

      on attend la fin de kvitova kerber. cette dernière vient enfin de remporter le premier set. Espérons un 6-0 ds le 2ème…

      • MacArthur 18 mai 2012 at 20:53

        On parle bien de la Kvitova qui devait sauver la WTA? J’espère bien qu’elle ne sera pas No.1 mondial….À moins qu’elle perde du ventre…Car une ambassadrice de ce sport avec du ventre, c’est vraiment pas classe.

      • Arno, l'homme des antipodes 18 mai 2012 at 20:57

        Ouais… Enfin Serena, à ce compte-là, elle a jamais eu la légitimité pour entrer dans le top 50…

        Toutefois dans le fond je suis d’accord avec toi.

        • MacArthur 18 mai 2012 at 21:14

          Arno, Serena n’a pas du ventre hein….C’est du muscle :-)

        • Arno, l'homme des antipodes 18 mai 2012 at 21:20

          J’aurai plutôt dit « UN muscle »: l’abdominable. ^^

    • Arno, l'homme des antipodes 18 mai 2012 at 20:52

      Oui, de toute manière, le match n’était pas programmé avant 21h… N’importe quoi.

      Connaissant la WTA, j’ai bien peur que Kvitova réagisse et que ce soit long. Et chiant.

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