Coups de tonnerre sur Montréal

By  | 11 août 2011 | Filed under: Bord de court

Broroum – Broroum – Broroum – Broroum – Broroum. Je vous écris du haut du court Ban­que Nationale, at­tendant le seul Ar­gentin dont les fées ont oublié le be­rceau… Ques­tion char­me j’en­tends. Ques­tion ten­nis, on ne peut trop y trouv­er à re­dire.

Broroum – Broroum – Broroum – Broroum – Broroum. In­génieuses, ces petites mac­hines pour sécher le court en moins de deux. Sauf qu’elles font un bruit pas pos­sible. Qu’elles ne sont que quat­re. Et que de­puis une demie-heure que la pluie a cessé, ca n’avan­ce pas be­aucoup je trouve. Et que font ces ab­rutis tout de rouge vêtus à papot­er sur le court au lieu de s’escrim­er, suer, et enfin, sécher ? Ça dragouil­le, moi je vous le dis. Je di­rais même plus, ca « cru­ise », en bon québécois. Mais que fait la police ? Où est donc passée la légen­daire ef­ficacité nord-américaine ? Par­don ? Je râle ? Moi ? « Maudite française » !? Ah ! Tabanark !

Car la soirée tant at­tendue a bien fail­li être gâchée par la pluie. 17H30. Début de la night sess­ion. L’orage éclate. Plus syn­chro tu meurs. Comme ca pas be­soin d’in­sist­er pour con­vaincre l’as­sistan­ce de vider les lieux. Tout le monde de­hors ! Mais en ordre s’il vous plait ! En­core une fois, c’est l’Amérique du nord ici ! – je précise que je ne suis pas racis­te, je fais juste feu de tout bois, et aujourd’hui ca tombe sur les grin­gos sorry !

Je décide de découv­rir un peu plus les lieux. Sous mon mag­nifique poncho vert (mais voyons mon­sieur ouil­le, pas avec votre poncho !), mon para­pluie dégin­gandé, et ma casquette-béret de velours côtelé rouge, si si, celle-là même que je sors pour les gran­des oc­cas­ions, (comme lorsque j’hyper­ventile et que je me meurs d’évanouis­se­ment en face de Bébé) je m’avan­ce, seule, au pre­mi­er rang du court centr­al, noyé sous une pluie de lar­mes (le court, pas moi, je vous ras­sure). Re­ten­tit soudain la mer­veil­leuse mélodie de « Sing­ing in the rain » qui m’en­velop­pe chaude­ment. Toute seule sous mon para­pluie bi­scor­nu, et mon poncho, et ma casquette-béret rouge côtelée, je m’es­saie alors à quel­ques pas de danse, à gauc­he, à droite, d’abord sur un léger déhanché. Qui de­vient un peu plus pro­noncé. La musique m’entraine, m’em­porte. Je tour­ne, virevol­te, mon para­pluie n’est pas en reste d’ail­leurs. Je suis Gene Kelly soudain, fusionné avec Mary Pop­pins. Quand tout à coup, mon re­gard est attiré par une cabine vitrée sur­plom­bant le court. Dieu ! Mais c’est re­mpli de monde tout ca ! Et ça me re­gar­de ! La joie dis­paraît brutale­ment, le sol s’ouvre sous mes pieds, et je me retro­uve penaude, nigaude. Je fais demi-tour et ab­an­donne là mes rêves chorégraphico-érotiques avec Doudou.

Une fois n’est pas co­utume, je traine mes guenil­les dans l’allée marchan­de, qui par temps d’ouragan, n’ayons pas peur des mots, a l’avan­tage d’être au sec. J’erre entre les stands, pan­neaux pub­licitaires di­v­ers et variés, cer­tains plus heureux que d’aut­res. C’est un peu comme les gout­ers Kind­er. Il y en a qui font plaisir : Feder­er la mèche au vent, en­touré d’alléchants mariages de chocolats Lindt. Et d’aut­res moins, comme Nadal mor­dillant l’oreil­le d’une raquet­te Babolat. Cer­tains en­core ont tiré le mauvais chev­al et ar­borent fiè­re­ment une photo de notre Andy nation­al… Mais assez de bla bla, place au ten­nis !

  • Cilic, mon héros

Moi qui venait célébrer la vic­toire du pays de mon cœur, l’Ar­gentine, j’en ai eu pour mon re­tour­ne­ment de pan­talon. Round d’ob­serva­tion sous les nuages toujours menaçants. Mais très vite, del Potro ne séduit pas. On sent le ten­nis 3.0 poindre, mais qu’est-ce que la mac­hine azimut­ée peut con­tre ce joueur bourré de talent ? Quel­ques gram­mes de fin­es­se dans un monde de brutes… Et aujourd’hui Cilic est la per­fec­tion suis­se. Les coups les plus puis­sants de la Pout­re se heur­tent avec in­compréhens­ion con­tre les trésors d’in­tellig­ence, les mer­veil­les de trajec­toires du Marin. Ajoutez-y du cœur sur ces deux montées au filet aussi hasar­deuses que co­urageuses, des montées « à la Rod­dick » (co­pyright je-ne-sais-plus-qui lors des présen­ta­tions de Wimby), « un peu n’im­porte com­ment, mais avec du cœur ». Cilic EST tout. Re­tours à la per­fec­tion. Marin y ex­cel­le et se joue des coups de butoirs ad­verses. Geste de ser­vice origin­al et in­trinsèque­ment plaisant à re­gard­er. Le travail de la balle a raison des approxima­tions ar­gentines. Les coups gag­nants touc­hent à la fluidité et au raf­fine­ment cris­tallin. La con­fian­ce passe croate… Un nouvel amour est né. Eh oui, de­main, mon cœur sera suisso-franco-croate.

  • Rafa, acte I

6/1 3/1. J’ar­rive à l’entrée du centr­al. Le match est plié et n’a aucun intérêt. Mais il me faut, enfin, me con­front­er à ma Némésis. A celui par qui le mal est arrivé. A l’homme dit aux moon­balls, au jeu de­struc­tif et peu créatif. Au cul bordé de nouil­les.

Rafa. C’est ma première fois. Je rougis. J’entre sur le centr­al et je suis… SUB­JUGUEE. Par Rafa. Im­aginez. Tout bril­le. Le court éclairé. La peau dorée et salée de Rafa, son en­semble T-shirt vert et short bleu, en har­monie avec les co­uleurs du court. Mais sur­tout… par ses bal­les, puis­santes et félines. Il nous offre cer­tes d’un coup la volée la plus laide de l’his­toire du ten­nis, mais j’ai soudain l’impress­ion que le film joue en accéléré. Ohhhhh !!! Re­tour de re­v­ers chopé dans les pieds ! Digne de Fed ! Mais c’est vrai­ment sa balle qui hy­pnot­ise, sou­ple et violen­te, ronde et ex­plosive. Des moon­balls ? Peuchère ! Quel­les moon­balls ? Oh ! Le plus beau point ! Rafa, lobé, s’ar­rache, la remet (pas en tween­er faut pas déconn­er, Doudou reste Doudou), et lobe à son tour l’im­pudent !

Cepen­dant le petit Dodig semble avoir du répon­dant, c’est un bon faire-valoir. J’en viens à me de­mand­er un in­stant si ce boulever­se­ment des équilib­res entre les deux joueurs a quel­que chose à voir avec mon arrivée, tout en haut, sec­tion 315… Rafa émotionné par moi ? Je n’ai vrai­ment pas be­aucoup de succès avec mon grand amour, mes ar­deurs venant se heurt­er con­tre le front de l’im­pertur­babilité suis­se. Mais le sang es­pagnol qui coule dans mes veines ne peut laiss­er in­différent le Rafa. La nuit pro­m­ise à Doudou sera peut-être alors oc­troyée à l’Ibère, et Feder­er, ivre de tri­stes­se, aura alors perdu Roland-Garros et mon amour, la Fran­ce en somme. Mais qui sait si dans un an, Porte d’Auteuil, il ne nous re­con­quer­ra pas tous deux ? Je fais souvent ce rêve étran­ge et pénétrant…

Sus­pen­se ! Le jeune li­on­ceau a pris feu et sort ses grif­fes tendres. Ivan tient, Rafa dérape, la balle est de­hors, Ivan à deux points du set ! Mais la fougue est aux débutants ce que Rafa est à Feder­er, un poison. Rafa ne meurt jamais. Ivan donne tout. Rafa re­col­le.

La roue tour­ne dites-vous ? Le petit va se décourag­er, « Occasion-manquée », si tu nous éco­utes… mais pas du tout, pas du tout. Ser­vice volée de l’ami Dodig. Deux ser­vices gag­nants. 40-0. Et là, il m’est donné de voir, enfin, une de ces mer­veil­les de pass­ing co­pyright Nadalou. Et bien qu’il n’y ait aucun enjeu sur ce point, ni même sur ce match, une douleur aiguë traver­se mon corps, mon cœur se serre. Oh ! Com­bi­en cruels ces pass­ings im­pos­sibles, in­jus­tes, crie mon âme blessée. Je re­viens cinq ans en arrière. Quat­re ans. Trois ans. Deux ans. Deux mois… A chaque fois que mon ange déployait ses ailes, Nadal tirait à vue. La balle déchirait les plumes soudain teintées de rouge… Mille traumatis­mes me bom­bardent… Je re­vois Feder­er le mag­nifique arrêté en plein vol, tombé au champs d’hon­neur, le re­gard incrédule… Non, jamais Rafa ne pre­ndra sa place.

Tie-break. Amor­tie cor­rec­te de Nadal, Dodig s’ar­rache, remet tant bien que mal, et at­tend, vic­time ex­piatoire, son châti­ment au filet. Il ne viendra pas. Dif­ficile, le pass­ing est de­hors. Mini-break Ivan. Le taureau voit rouge. Le pass­ing suivant crucifiera le Croate. De­break. 3-3. La tens­ion est à son com­ble. Mais voilà que Dodig prend une in­itiative contrôlée ! 4-3 mini-bris Dodig (ben vi pour­quoi pas mini-bris). Montée à la volée, amor­tie, et cette fois pass­ing valeureux, re-mini-debreak, c’est la folie ! Dodig re­mon­te à la volée, y entraîne Rafa, re-contre-volée-triple-boucle-piqué, 6-4 Dodig ! Rafa sauve la première. Vamos Rafa ! Allez Ivan ! Je fais feu de tout bois et je bouf­fe à tous les râteli­ers, par­faite­ment ! Après six ser­vices volée Dodigi­en de suite, dans la famil­le « on n’a peut-être pas une équipe qui gagne tout le temps mais on la chan­ge pas quand même », je de­man­de un septième ser­vice volée… Il est mag­nifique. Et c’est le set… Je re­prends mes esprits et m’en­vole loin du chant des sirènes ibères qui ne m’auront fait dout­er qu’un in­stant. Rafa le sent, et me fait le coup du T-shirt. Je reste coite (ah ah), enfin non, plutôt in­sen­sible ; sorry Rafa, le numéro un mon­di­al, de mon cœur of all time, et du séchage de torse nu, ca reste Roger…

  • Le doub­le

Bon, faut pas déconn­er, le troisiè­me va être vite plié par Rafa, mais je veux voir Gas­quet et Simon. Donc je cherche mon petit Ric­hard ; je ne trouve que Jo-Wilfried et Stan, ainsi que les de­rni­ers points de leur doub­le, vic­torieux. Mais qu’il est im­pres­sion­nant de se retro­uv­er si près sur un petit court… Deux, trois rangs, c’est tout. Et je me rends com­pte que je suis en fait bête­ment plantée… à la case auto­grap­hes ! Qui plus est, avec papi­er et stylo à la main, car je rédige déjà mon com­pte rendu. Qu’à cela ne tien­ne, je vais en de­mand­er un ! (pas sur les seins, ça c’est réservé à Feder­er). J’es­saie d’approch­er l’homme qui com­munique par ondes avec Bébé, mais il s’échap­pe, et je me retro­uve nez à nez avec Tson­ga ! Euh… C’est-tu toi qui a éliminé Roger à Wimbledon ? Et le défie de­main ? J’peux-tu te faire la tête au carré ? Bon, parce qu’il est quand même beau, et que je suis là, je lui tends be­noî­te­ment une feuil­le, en pen­sant que j’aurais dû em­poisonn­er le stylo. Pour Roger vous savez, c’est plus sûr. Puis je cul­pabil­ise de ces pensées. Mais comme Jo ne me re­gar­de même pas ni ne daig­ne rire à ma petite blague (im­pos­sible !!!), je me dis quand même bien fait pour lui, ah ah ! Et je re­tour­ne voir le sacre de Rafa.

  • Rafa, acte II

2/0 Nadal dans le troisiè­me. Bon, cette fois, c’est vrai­ment plié. Décidément, il joue mieux en mon ab­s­ence, trois fautes di­rec­tes de suite pour Nadalou. Il ap­paraît soudain si petit, por­tant le poids de ses succès, de ses échecs, sur les épaules… Soudain, chaque point com­pte ! Je ne peux les décrire tous, mais tout y est, et de toute beauté. At­taques, amort­ies, du jeu ! Mais après la quat­rième égalité, Dodig prend sa chan­ce, at­taque, et vient con­clure d’une amor­tie… qui se meurt de­hors. Décidément…. Madame la chan­ce aussi a envie de faire la fête en Es­pagne.

Eh bien NON ! Sur un énième super­be point volée – pass­ing, Dodig de­breake ! Si je rajoute qu’au jeu suivant nous con­tinuons avec les deux joueurs au filet en même temps, des pass­ings, quat­re égalités, vous com­prendrez l’in­tensité du jeu.

Woooooouf ! Et un 20e (au moins) pass­ing nadali­en de folie… Chacun son truc, San­toro, c’est le let, Nadal, le pass­ing… Ser­vice volée. Cin­quiè­me égalité. C’est de toute beauté, cinq égalités. C’est de toute beauté, sixième. Ace. Dodig re­col­le. 3-3.

Trop de points in­croy­ables pour les décrire tous. Mais Rafa touc­he au génie. Et breake. 5-3. Sert pour le match. Dodig nous offre alors les deux plus beaux re­v­ers long de ligne du match. Notam­ment le pre­mi­er, at­taqué, sauté, la totale. Et sur un pass­ing in­croy­able, de Dodig cette fois, c est le de­break !

Nadalou com­m­ence à être en dif­ficultés. Et un ser­vice volée pour Nadal ! A ce moment-là de la par­tie, quel cran pour lui ! Un re­v­ers im­pres­sion­nant. Un ace ! En­core sorti de nulle part. Rafa tient. 6-5. The final co­untdown.

Le puceau joue la gagne, l’at­taque, plan­te deux aces. Et c’est le tie-break de tous les dang­ers… Sur un coup de génie, Dodig mène 2-0. Mais Rafa ne meurt jamais. Une er­reur due à la prise de ris­que for­cenée du li­on­ceau, et Rafa mini-debreake. Puis chacun tient, ad­mirab­le­ment, jusqu’à 4-3, ser­vice à suiv­re Dodig. Et soudain la pre­ss­ion est énorme pour Rafa… qui met ses deux points avec un savant mélange d’audace et de mesure. Sa balle con­tinue d’explos­er : 5-4 Rafa. Ce match ne se ter­minera donc jamais… Impérial au ser­vice, Dodig al­ig­ne deux aces. Deux aces qui créent l’im­pens­able. Pour la première fois du match, Dodig sera de­vant Rafa au score… Rafa tremble. 6-5 balle de match. Il re­fuse de pre­ndre l’avan­tage et de tent­er. Dodig lui n’hésitera pas. Pilon­ne. Avan­ce. Avan­ce. Avan­ce. Je tremble. Rafa. Ce n’est pas pos­sible. Le re­v­ers long croisé traver­se la balle. Très légère­ment lifté. Sur­puis­sant. Le centr­al re­tient son souffle. Suit la balle des yeux. Les cœurs s’arrêtent. Le temps aussi. Sil­ence as­sour­dissant…

Ligne.

Ligne. Le centr­al ex­plose, se lève, d’un seul homme, m’entrainant au pas­sage. Rafa est tombé.

Il est tombé sous les coups répétés d’un ad­versaire sans prud­ence, mais plein de folie, de co­urage, de cœur. Et ne pour­ra se re­proch­er qu’un point, le de­rni­er. Si frileux. Mais face à ce Dodig, cela n’a pas par­donné… Bravo, bravo à lui.

Le li­on­ceau, dépucelé, de­vient roi. Et de quel­le manière ! Une première fois, ça ne s’oub­lie pas. Alors de cette manière qui plus est… Mais aujourd’hui, j’ai envie de dire quel­que chose, parce que c’est une première fois pour moi aussi : Rafa, te quiero mucho.

About

Pas­sionnée de ten­nis de­puis main­tenant 5 ans, je jouais un peu mais désor­mais me con­ten­te de re­gard­er. J'ai 26 ans et je fais des pare-chocs à Buenos Aires (et oui, quit­te `faire des pare-chocs autant les faire à Buenos Aires!) où je suis arrivée début décembre, cad juste apres la fin­ale de coupe Davis! J'es­pere que l'Ar­gentine sera en­core en fin­ale et gag­nera le titre cette fois. Et bien sur que je pour­rai y as­sist­er pour vous faire un com­pte rendu!

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300 Responses to Coups de tonnerre sur Montréal

  1. Nath 12 août 2011 at 16:26

    Le nombre de forfaits pour Cinci est pour l’instant raisonnable : Soderling, Ljubi, Raonic et Robredo.

  2. Nath 12 août 2011 at 18:29

    Fish est parfait pour l’instant. Et en plus la chance est avec lui pour faire le premier break du match.
    Mine de rien, dans ce tournoi où 3 des 4 premiers sont sortis et où les n°5 et 6 étaient absents, les 7 à 10 sont présents en quart.

    • Nath 12 août 2011 at 18:50

      Ouais, ça c’était avant de servir pour le set à 5-2… Mais il a fini par conclure sur le service de Wawa qui n’a fait que 3 coups gagnants dans ce premier set et mis seulement 37 % de ses 1° balles dans le court.

  3. Nath 12 août 2011 at 19:11

    Wawa retourne de mieux en mieux, et Fish fait de plus en plus de fautes, faudrait qu’ils se mettent à bien jouer en même temps…

    • Sylvie 12 août 2011 at 19:25

      et Fish recolle alors que Stan menait 4/1

      • William 12 août 2011 at 19:28

        Ca sent le 6/4 pour Fish !

      • Sylvie 12 août 2011 at 19:29

        rebreak Stan sur deux volées manquées et un passing gagnant.

      • Nath 12 août 2011 at 19:35

        Et re-débreak Fish, je comprends rien à ce match.

      • Sylvie 12 août 2011 at 19:44

        et rebreak Stan ! Non mais c’est la WTA ou quoi ?

      • Sylvie 12 août 2011 at 19:49

        Et re-break Fish !!! A quoi ils jouent ?

  4. Sylvie 12 août 2011 at 20:07

    Set Stan après un tie-break identique au reste : 4/2 Fish puis 4/4, break Stan 5/4, débreak 5/5, rebreak Stan 6/5, débreak, balle de match Fish à 7/6, sauvée, deuxième à 8/7, sauvée, et enfin balle de set sur une volée dans le filet et set Wawrinka.

  5. Sylvie 12 août 2011 at 20:17

    Et ça continue ! Break Fish début de 3e, deux balles de débreak Stan.

  6. William 12 août 2011 at 20:23

    OUF ! Fish confirme !

  7. Nath 12 août 2011 at 20:23

    ****************BREAKING NEWS*****************
    Fish a réussi à remporter son jeu de service !

    • Sylvie 12 août 2011 at 20:30

      :D

  8. Nath 12 août 2011 at 20:25

    Double break Fish, mais cela signifie-t-il quelque chose dans ce match ?

  9. William 12 août 2011 at 20:32

    Et triple break messieurs dames !

  10. David 12 août 2011 at 20:38

    10 jeux de service perdus sur 14 pour Wawrinka ?! Ca doit être une sorte de record à ce niveau. Fish n’a pas été transcendant mais Wawrinka a été catastrophique. Il est vraiment en totale déperdition alors qu’il avait fait un très bon début d’année.

  11. Sylvie 12 août 2011 at 20:44

    6/0 pour finir, le deuxième set ne laissait pas présager un tel score. Victoire méritée pour Fish qui a fait les points et les fautes au 2e, Waw étant plutôt passif.

  12. William 12 août 2011 at 20:46

    Fish est en train d’amortir une possible perte de points si il ne fait pas à nouveau finale à Cinci. Je le donne présent à la Masters Cup.

  13. William 12 août 2011 at 20:54

    Je suis tombé sur ça, deux records de l’incroyable Greg : « Il co-détient avec Bill Scanlon le record du nombre de points remporté à la suite : 251.
    Il détient aussi le record de doubles fautes de suite : 5. »

    • Robin 12 août 2011 at 21:22

      251 ça me semble un peu beaucoup William :-). 25 plutôt…

      • William 12 août 2011 at 21:29

        Haha je n’avais même pas vu ! En effet 251 c’est beaucoup ! C’est bien 25.

        • Thomas 12 août 2011 at 22:23

          Tiens, j’aurais dit Coria pour le record de doubles fautes.

  14. Robin 12 août 2011 at 21:23

    Article magnifique Julie, on s’y croirait ! De l’émotion, du rire, de tout, c’est génial ! J’attends avec impatience ton prochain récit et notamment concernant le match de Federer contre Jo :-).

  15. Nath 12 août 2011 at 22:57

    Victoire sans trop de frayeurs de Tipsa sur berdych.
    Le Serbe ne fait pas trop parler de lui mais je viens de regarder l’historique de ses matches depuis le début de la saison, et il n’a perdu que 4 fois au premier tour d’un tournoi. A comparer avec les 9 défaites d’entrée à ce stade de la saison en 2010, 6 en 2009, 7 en 2008…
    La liste de ses vainqueurs :
    Sur dur extérieur : Malisse, Verdasco, Huta Galung (1°tour), JMDP (finale), Querrey, Simon, Monfils
    En indoor : Roddick, Devvarman (DC)
    TB : Lopez (1°tour), Djoko, Fed, Monaco (1°tour)
    Gazon : Murray, Seppi (finale), Karlo (1°tour)
    Je trouve qu’il a acquis une sorte de régularité.
    Le gros point négatif (disons axe d’amélioration :) ), c’est son incapacité à gagner en finale.

  16. Rabelaisan 13 août 2011 at 01:36

    Bon couilles de mammouth a fait le job. Service, pralines en coup droit, la différence avec le gros nourricier (attention, jeu de mots réservé à ceux qui ont quelques souvenirs latins) est surtout mentale. A 4/4 énorme défense de Tsonga qui lobe, Almagro s’énerve sur les bâches et envoie 3 grosses fautes directes pour se faire briser. A 5/4, il obtient quand même ses premières balles de bris du match mais le danseur de pouces, lui,ne s’énerve pas, au contraire rigole, et envoie la foudre au service. Résultat 6/4 6/4 très propre.
    Tsonga a vraiment un truc en plus par rapport aux autres seconds couteaux actuels, un orgueil démesuré très plaisant à voir qui lui permet d’hausser son niveau quand il faut, un jeu pas vraiment destiné aux gourmets mais un des rares types capables de foutre le feu sur un court, une sorte de Bacchus du tennis.

  17. Rabelaisan 13 août 2011 at 02:02

    Comme il n’y a pas foule à cette heure tardive et que je suis préposé à faire bander la passante, j’en remets une couche sur Tsonga, qui a aussi un vrai sens des trajectoires, sait jouer le coup chiant qui met l’adversaire à la torture. Son ship de revers est d’une laideur inqualifiable, ne part pas mais ce coup de merde souvent croisé court arrive à faire déjouer et a souvent mis le revers d’Almagro à la faute.
    Pour le reste, il repasse 10ème au classement, ça nous donne Monfils 7ème + Gilou et Richie respectivement 12 et 13, je me demande si on a déjà eu en France une telle moyenne sur 4 joueurs.

    • hamtaro 13 août 2011 at 02:27

      en passant je me faisais une réflexion sur le revers d’Almagro il est beau, belle amplitude et tout ce qu’on veut mais il n’est pas perforant il ne fait pas mal pas comme celui de Gasquet ou Waw par exemple

      • David 13 août 2011 at 09:53

        On a la sensation qu’il fait moins mal aussi car son meilleur coup reste le coup droit, contrairement à Gasquet ou Wawrinka. Mais il est vrai qu’il frappe toujours de la même manière, variant assez peu les effets et les zones contrairement à un Youzhny ou un Federer.

  18. hamtaro 13 août 2011 at 02:28

    sinon le match entre Serena et Safarova n’est pas mal du tout

  19. hamtaro 13 août 2011 at 02:32

    Monfils n’a encore rien compris c’est dommage ce qu’il fait n’est pas difficile il court, il met une balle mollassonne au centre et puis il est fier de lui…

  20. hamtaro 13 août 2011 at 02:38

    quand je vois lamonf jouer je me demande comment certains critiquent la wta parece que clairement il ne fait pas mieux que les filles (et c’est une insulte pour elle) wiwi contre safarova ça joue vraiment!!!

  21. David 13 août 2011 at 08:31

    Content pour Tsonga qui a assuré l’essentiel contre un Almagro décidément toujours aussi fragile mentalement. Il s’attaque maintenant à la montagne Djokovic mais il a tout pour créer l’exploit (mental, jeu explosif, confiance, motivation).
    Monfils est…comment dire ? Je préfère ne pas m’attarder sur son cas. Ce que je ne comprends pas c’est que quitte à perdre (et à prendre une rouste, ce qui était assuré en jouant tel qu’il a joué) il pourrait attaquer à outrance. Il semble oublier que c’est ainsi qu’il avait battu Nadal à Doha et Federer à Bercy. Mais non, Monfils veut montrer qu’il est le meilleur défenseur du monde et joue à la baballe. Sauf qu’en face, c’est le meilleur joueur du monde. Résultat : 1 et 2.
    Fish est celui qui réalise la meilleure opération en vue du Master : il part favori face à Tipsarevic et amortirait ainsi immédiatement ses points de l’an dernier acquis à Cincinnati. De quoi ensuite jouer sans pression la semaine prochaine et à l’US Open où il risque d’être dangereux. Deuxième demi-finale de Master 1000 pour lui cette année. J’ai été très déçu par Wawrinka qui n’arrive pas à faire évoluer son jeu et se révèle toujours inconsistant mentalement.
    Berdych est décevant lui aussi. Il y avait la place pour faire mieux.
    Allez, mes pronos : Fish en deux, Tsonga en 3. A noter qu’avec Fish monté 43 fois hier et Tsonga aux velléités toujours aussi offensives, on tient deux joueurs qui montrent qu’aller au filet de manière régulière n’est pas contradictoire avec le fait d’obtenir de bons résultats. Certains feraient mieux de s’en inspirer. La victoire de Stepanek à Washington est aussi très rafraichissante,dans ce sens.

  22. Jeanne 13 août 2011 at 09:49

    Pas vu le Gaël, mais d’après l’Equipe il y avait en face un gratte-ciel.

    Le score me fait penser à celui subi contre Nadal à Barcelone, sorte de signature des limites de son tennis craintif et trop gestionnaire. Un essuie-glace contre un ouragan de type 5 ?

    Le tennis de NoGluten est arrivé à maturité et c’est impressionnant. La seule façon de le battre est de frapper ultra-fort et que tout rentre. Ou que le génie de Federer soit au rendez-vous. Ça suppose un brasier constant de tennis 3.0. Ou Tipsa et son arme.

    Pas simple, l’équation posée au reste de l’ATP.

  23. Jeanne 13 août 2011 at 09:50

    Le premier vrai test pour Serena, contre Azarenka. Si elle la bat, on pourra conclure qu’elle a retrouvé tous ses moyens.

    • hamtaro 13 août 2011 at 12:27

      crois moi elle est revenue, ça faisait plusieurs années que je n’avais pas vu la diva courir comme ça

    • Jeanne 13 août 2011 at 13:10

      Bonne nouvelle !

  24. Sylvie 13 août 2011 at 10:26

    Le tableau de Cincinnati est tombé. Devinez de quel côté est Federer ?

    http://assets.usta.com/assets/663/15/ATP_MDS-1.pdf

    • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 13 août 2011 at 11:11

      Oui ça devient quand meme vraiment suspect… Je veux pas dire mais quand tu as 1 chance sur 2 au tirage et que tu tombes systématiquement du coté de l’épouvantail de la saison, il y a de quoi rager…
      Ajoutez à cela Tsonga au 3ème tour cette semaine, Delpo au 2nd tour à Cincinnati, difficile de faire pire comme tirage! Alors quoi, Roger serait-il devenu le plus poissard du circuit??!

      A noter que je ne serais pas du tout surpris de voir Tsonga sortir Djoko cette nuit. Il a tout ce qu’il faut pour ça.

  25. Sylvie 13 août 2011 at 10:31

    Murray a intérêt à être en forme car il a un tableau corsé. Roger se tape Del Potro d’entrée. Il a gros à perdre le tenant du titre.

  26. Jeanne 13 août 2011 at 10:49

    Des sacrés chocs, mais je ne suis pas trop inquiète pour Fed s’il passe le second tour. La surface est réputée la plus rapide du circuit outdoor, ça lui va à merveille.

  27. Nath 13 août 2011 at 11:43

    Roddick aura peut-être l’occasion de prendre sa revanche de Wimby contre Lopez au 2° tour, dans ce tournoi qu’il a l’air d’apprécier.
    Youzhny – Llodra pour la 2° fois de suite au premier tour ?

  28. William 13 août 2011 at 12:01

    Roger ENCORE avec Djoko ?! Tsonga au troisième tour cette semaine et Del potro d’entrée la semaine prochaine… C’est sûr que ça nous change des tableaux de certains…

    • Jeanne 13 août 2011 at 12:02

      Nouille inside

    • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 13 août 2011 at 12:08

      C’est vrai que je viens de regarder le tableau plus en détail et le 1/4 le plus facile (sur le papier) est celui de l’espagnol.
      A contrario le plus dur est celui de Murray.
      Fed a un gros obstacle avant les 1/4 : Delpo au 2nd tour et Djoko se retrouve encore avec Monfils :lol:

  29. Jeanne 13 août 2011 at 12:04

    Fieldog, l’épouvantail de la saison oui, mais je suis certaine que Fed préfère jouer NoGluten que Pepito. En ce sens ce n’est pas catastrophique pour lui. En revanche Delpo au 2ème tour, ça c’est hardos.

    • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 13 août 2011 at 14:08

      Sur ce point je ne suis pas d’accord avec toi ma chère Jeannne. S’il y a bien une surface où Fed partirait avec un avantage certain face à Pepito, c’est à Cinci.

    • Jeanne 13 août 2011 at 18:48

      OK, OK, Saucisse, c’est pas faux… Mais je soutiens tout de même que le jeu de Novak lui convient mieux. En plus il semble bien motivé à l’idée de le mater (cf RG)

  30. William 13 août 2011 at 19:22

    Bon, je viens de re-revoir les highlights de la demi de Roland 2011 et je retire ce que j’ai dit hier. Roger peut bien perdre au premier tour de l’US Open contre Rochus si en 2012 il nous ressort un match de ce calibre. Et de préférence en finale des JO contre Nadal si possible !

    • MarieJo 13 août 2011 at 20:12

      ne soit pas trop gourmand william, cela voudrait dire qu’il faudra que tu encourages rafalito pendant une semaine – 1jour… est-ce bien raisonable, imagine toi que tu deviennes fan ? ahh non on me souffle que les bons FFF ne retournent pas la veste ! LOL

      franchement même si roger n’a plus bcp de marge en MS et encore c’est vite dit, il en a encore sous le pied en GC malgré ce match perdu à wimb qui reste l’exception… et c’est certain que le jeu de rafa lui convient bcp moins bien que celui de djoko qu’il a quand même battu plus souvent, encore faut -il que nadal arrive jusqu’à lui et vice versa…

      je ne m’inquiète pas trop pour lui même s’il croise delpo dès la semaine prochaine au contraire, c’est un bon test pour lui pour faire monter son niveau d’un cran… c’est le genre de petit challenge du quotidien qui arrive sans doute à titiller son envie plus qu’un énième almagro ou roddick…

      • William 13 août 2011 at 20:22

        Bien vu ! C’est vrai que ce genre de défi peut lui donner faim, lui qui a soif de nouveauté. Et puis Delpo peut bien se lourder face à Seppi, quoique ce n’est pas le même niveau que Cilic quand même ! Comme d’habitude, wait and see !

  31. William 13 août 2011 at 20:46

    J’ai vu quelques images de Djoko et je l’ai trouvé franchement impressionnant… Toujours un coup d’avance, toujours un coup à jouer en plus au cas où, grosse longueur de balle et variation des angles, du très très bon. Tsonga n’aura pas la tâche facile, c’est la finale avant la lettre.

    • Jeanne 13 août 2011 at 20:56

      C’est à quelle heure, William ?

      • William 13 août 2011 at 21:00

        D’après l’Equipe (donc pas fiable à 100%) : pas avant 2h heure française.

      • Jeanne 13 août 2011 at 22:15

        Merci.

    • MarieJo 13 août 2011 at 20:59

      le titre sera sans doute pour l’un ou l’autre… à moins que fish ?
      le tennis est largement plus carpe diem que mektoub… mais bon, une surprise de temps en temps serait la bienvenue :)

      pour cincy ben j’espère que ce sera murray… parce que le gars là doit se remettre dans la peau d’un winner cela donnerai un peu plus de spice à nos tableaux…

  32. Jeanne 13 août 2011 at 20:56

    Il y a encore des types de jeux que le 3.0 de Delpo ne lamine pas encore. Je pense notamment à Cilic qui a dans son jeu un je-ne-sais-quoi, les techniciens préciseront, qui le contrecarre. Je pense aussi aux joueurs à grande cadence (type Davy). Et bien sûr un Fed motivé peut faire la différence face à Delpo 2.7 ou 2.8

    • William 13 août 2011 at 21:03

      Je suis assez d’accord, à condition d’avoir un bon Cilic. Il nécessite une mécanique impeccable, le poignet doit fouetter comme jamais, la fluidité doit être totale… Sinon ça fait 3 et 0 pour Delpo, comme à Madrid cette année.

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