Arme maîtresse pour tout joueur qui se respecte, le service est primordial si l’on veut dominer l’échange. On a souvent associé grand joueur (par la taille) avec grand service, je me suis « amusé » à tenter de vérifier cette légende urbaine par une étude mécanique… Je vais donc essayer de faire le plus simple possible pour ne pas perdre les allergiques aux maths et à la physique !
Pour ce faire, j’ai du prendre plusieurs hypothèses :
- On se place dans un cadre avec un vent nul, en indoor par exemple,
- On prendra pour modèle un joueur d’1m80 frappant ainsi à 2m80 de hauteur (bras + longueur de raquette + poussée des jambes),
- On considèrera un service à plat, on ne tiendra donc pas compte ici de la rotation propre de la balle qui entraînerait des effets aérodynamiques difficiles à prendre en compte dans l’étude,
- On ne tiendra pas compte de la déformation de la balle suite au choc,
- On ne s’aventurera pas non plus à quantifier l’influence du fait que la balle ne soit pas lisse, qui obligerait à prendre de nouvelles variables en compte.
Le but est triple : prévoir la trajectoire de la balle, l’évolution de sa vitesse entre la frappe et l’instant précédent le choc avec le sol et comparer ces deux critères suivant la taille du serveur.
Première partie : Service « au T »
Pour plus de simplicité prenons le cas d’un serveur droitier, servant de gauche à droite. La trajectoire de la balle est quasiment rectiligne, c’est-à-dire que la balle ne varie que dans 2 dimensions (la trajectoire ne varie pas en largeur, contrairement à un service plus croisé).
1er cas : Chute libre (frottements nuls)
Juste après le choc avec la raquette, la balle subit une seule force, son propre poids, autrement dit l’attraction du centre de la Terre qui fait tomber tout objet non retenu.
En réalité l’atmosphère crée une 2ème force, de frottement, qui s’oppose au déplacement de la balle. On le verra dans le 2ème cas.
Si on appelle alpha l’angle initial que fait la trajectoire de la balle avec la verticale, on peut mettre en équation cette trajectoire en utilisant le Principe fondamental de la dynamique (PFD) : m*a = P (1)
m : masse de la balle (57g)
a : accélération de la balle
P : poids de la balle
En projetant l’équation (1) sur les axes y et z reliés respectivement à la longueur du terrain et à l’altitude, et en intégrant, on obtient l’expression de la vitesse sur y et sur z :
Vy(t) = v0*sin(alpha) (2)
Vz(t) = -g*t – v0*cos(alpha) (3)
v0 : vitesse initiale de la balle, c’est-à-dire après sortie de raquette, on prendre 200km/h (55,5m/s)
g : accélération de la pesanteur (9,81 m/s^2)
t : variable du temps
On intègre une seconde fois pour avoir le déplacement sur les deux axes :
Y(t) = v0*sin(alpha)*t + y0 (4)
Z(t) = -0.5*g*t^2-v0*cos(alpha)*t+z0 (5)
Le graphe ci-dessus donne l’altitude de la balle en fonction du déplacement sur la longueur du terrain. Par exemple à y=y0=0,9m, la balle est à 2.8m d’altitude (instant initial). En effet, j’ai considéré que le serveur ne tapait pas la balle au niveau de la ligne de font de court mais à 0.9m en aval (poussée des jambes vers l’avant).
A y=16.58m, on a z=0, en d’autres termes c’est à cette longueur que la balle touche le sol.
Pour valider le modèle, il faut s’assurer que la balle passe évidemment au-dessus du filet, on va donc jouer sur l’angle alpha décrit précédemment afin d’être « juste » au dessus du filet, on minimise ainsi la durée de déplacement de la balle pour maximiser l’efficacité du service. Numériquement on trouve pour l’exemple du joueur d’1m80, alpha=81,3°.
Puis on obtient la vitesse globale en calculant la norme avec les relations (2) et (3).
On va ainsi avoir une vitesse qui augmente constamment au cours du temps, ce qui est impossible. Ce modèle est donc faux !
On doit prendre en compte un facteur d’amortissement, en clair l’existence de frottements due à l’atmosphère dans laquelle évolue notre balle de tennis.
2ème cas : Présence de frottements fluides linéaires
Si on lâchait une balle de tennis du haut de la tour Eiffel, on remarquerait que sa vitesse se stabilise rapidement autour de 60 km/h. Cette vitesse limite est due à notre atmosphère qui freine l’objet. Ainsi, si le service part à 200km/h, il est évident qu’il aura perdu en vitesse entre le moment où le serveur frappe et l’instant où la balle touche le sol. La durée étant de l’ordre de 0.3 secondes, quelle est la vitesse réelle de la balle juste avant de toucher le sol ?
L’étude se décompose de manière similaire au 1er cas, on doit néanmoins tenir compte de la force de frottement, qui intervient dans l’écriture du PFD. Cette force est proportionnelle à la vitesse de la balle (plus la balle va vite, plus elle sera freinée). D’où l’équation :
m*a = P + k*v (6)
où v désigne bien sûr la vitesse et k le coefficient de frottement fluide.
On projette comme avant sur les deux axes et on obtient des équations différentielles.
Passés les calculs on obtient :
Vy(t) = v0*sin(alpha)*exp(-(k/m)*t) (7)
Vz(t) = ((m*g)/k-v0*cos(alpha))*exp(-(k/m)*t) – (m*g)/k (8)
Passons ces expressions assez imbuvables et intéressons-nous plutôt au graphique représentant la vitesse en fonction du temps :
Entre le moment où la balle sort de la raquette et son impact avec le sol (un peu plus de 0.3 secondes), la vitesse a diminué de 9,4m/s, soit près de 34 km/h. Beaucoup en 3 dixièmes de seconde, mais pas impossible vu la masse (assez légère) de la balle de tennis. Une balle de pétanque, par exemple, aurait été beaucoup moins freinée.
L’intégration des relations (7) et (8) nous donnent les équations paramétriques du mouvement (trajectoire) :
Y(t) = -(m*v0*sin(alpha))/k*exp((-k/m)*t) + (m*v0*sin(alpha))/k + y0 (9)
Z(t) = -((m/k)*((m*g)/k – v0*cos(alpha)))*exp(-(k/m)*t) – (m*g)/k*t + (m/k)*((m*g)/k – v0*cos(alpha)) + z0 (10)
Et comme on est en présence de frottements, l’angle alpha trouvé dans le 1er cas n’est plus suffisant pour être juste au-dessus du filet. Il faut donc l’augmenter légèrement (alpha=81.4°). Ainsi la vitesse diminue légèrement aussi.
On peut alors avoir les 2 trajectoires sur un même graphique, celle avec frottements (2ème cas) et celle sans frottements (1er cas) :
La courbe rouge représente le 1er cas, la verte le cas avec frottements. On remarque que la verte est légèrement en retrait de la rouge. En d’autres termes, pour des conditions identiques (même serveur, même vitesse initiale), la balle faisant face à des frottements touche le sol avant (16.44m) celle à l’état « libre » (16.58m). Pour un même intervalle de temps on remarque également que la balle « libre » est déjà bien plus en avance que celle subissant les frottements (la verte touche à peine le sol lorsque la rouge est déjà « enfoncée » dans le sol).
Ces observations confirment donc que les frottements de l’atmosphère jouent un rôle, assez minime pour la trajectoire, mais loin d’être négligeable pour la vitesse de la balle et la durée du service…
C’est l’angle alpha qui va faire toute la différence entre un petit et un grand serveur.
Pour un serveur plus petit que notre serveur de référence, il va falloir augmenter alpha, et inversement pour un grand serveur.
Prenons deux cas extrêmes : Olivier Rochus : 1m68. Il va frapper la balle à environ 2m50 (j’ai tenté de mesurer cela sur les vidéos youtube). Deux contraintes s’imposent : passer par-dessus le filet (0.914m) et ne pas dépasser la ligne de service en longueur située à 18.29m du joueur.
Pour une vitesse en sortie de raquette de 200km/h, en calculant l’angle minimum nécessaire pour être au-dessus du filet (alpha=83°), on trouve une position d’impact à 17,09m du joueur, atteinte au bout de 325 ms (milisecondes).
Prenons à présent un joueur très grand, par exemple Ivo Karlovic : 2m08. Il devrait frapper la balle à environ 3m30. Ainsi mes calculs (alpha=79°) montreraient qu’il peut aisément frapper à 200km/h juste au dessus du filet avec une marge bien plus grande… En effet, l’impact se produirait à 15,61m, soit près d’1m50 avant la balle de Rochus et cela au bout de seulement 216 ms, environ deux tiers du temps mis par le Belge !
On peut même aller beaucoup plus loin en terme de vitesse, ainsi avec les hypothèses prises, la taille du géant Ivo lui permettrait de réussir un service à plus de 350 km/h dans les limites du court ! Evidemment les limites humaines interviennent alors, mais malgré mes hypothèses prises en début d’étude, je ne trouve pas inenvisageable l’idée d’un robot placé à 3.3m de hauteur tirant des services à 350km/h…
D’ailleurs, l’angle alpha par rapport à la verticale étant plus grand pour le Belge, il en résulterait une baisse de vitesse, néanmoins, vu le court intervalle de temps, cela n’influence quasiment pas.
Rochus est rassuré, il peut donc à priori servir à 200km/h, néanmoins il est évident qu’un serveur comme Karlovic, de par sa taille, maximise ses chances de réaliser un service gagnant grâce au gain de temps (33%) qu’il obtient sur le Belge. Le fait que la balle rebondisse dans une zone plus courte ne constitue pas un réel avantage pour un service « au T ». En revanche, il est clair qu’il aura toute son importance pour un service croisé extérieur !
Voilà, l’étude est longue pour un résultat finalement assez attendu, mais je trouve intéressant de pouvoir modéliser ce type de « phénomène » assez simple en apparence.
3ème cas : Présence de frottements fluides quadratiques
A partir de certaines vitesses trop élevées, la force de frottement ne se modélise plus en k*v, mais en h*v^2, ainsi la force de frottement est proportionnelle au carré de la vitesse. Les calculs qui en découlent sont beaucoup plus délicats et les équations obtenues n’admettent pas de solution analytique. Autrement dit il faut créer un programme pour obtenir des solutions « point par point ». Le résultat que j’ai obtenu est peu différent du modèle des frottements linéaires, je ne développerai donc pas plus cette partie !
Deuxième partie : Service croisé extérieur
Cette fois, prenons l’exemple d’un service de droitier, de droite à gauche, visant la ligne extérieure. L’étude ne peut plus se faire dans 2 dimensions puisqu’ici la trajectoire va varier également en largeur. Essayons de montrer à quel point un grand serveur est avantagé dans cette situation…
On prendra la référence précédente (1m80, balle frappée à 2m80, à 200km/h, 90 centimètres en avant).
La démarche est similaire au 1er cas, il va falloir cependant rajouter une composante sur la largeur. En d’autres termes, la balle ayant un mouvement sur la largeur (x), la longueur (y) et la hauteur (z), on aura 3 équations (au lieu de 2) pour définir sa trajectoire.
On gardera l’angle alpha pour désigner l’angle initial entre la verticale (z) et la trajectoire. Il faut par contre définir un nouvel angle, désignant l’inclinaison entre l’axe (y) lié à la longueur du terrain, on appellera cet angle beta.
L’origine du repère représente le point d’impact de la raquette avec la balle.
On traitera directement le cas avec les frottements linéaires :
De la même manière qu’au 1er cas, on a les équations de la vitesse projetée sur les 3 axes :
Vx(t) = v0*sin(beta)*exp(-(k/m)*t) (1)
Vy(t) = v0*sin(alpha)*exp(-k/m*t) (2)
Vz(t) = ((m*g)/k – v0*cos(alpha))*exp(-(k/m)*t) – (m*g)/k (3)
La norme de ces trois composantes donne la vitesse réelle dont voici l’évolution au cours du temps :
La perte de vitesse est très légèrement supérieure au cas précédent, ce qui est logique car la distance à parcourir est un peu plus longue et donc les frottements de l’air agissent plus longtemps.
Voici, sans détails, les équations paramétriques de la trajectoire :
X(t) = -(m*v0*sin(beta))/k*exp(-(k/m)*t) + (m*v0*sin(beta))/k + x0 (4)
Y(t) = -(m*v0*sin(alpha))/k*exp(-(k/m)*t) + (m*v0*sin(alpha))/k + y0 (5)
Z(t) = (m/k)*(v0*cos(alpha) – (m*g)/k)*exp(-(k/m)*t) – (m*g)/k*t + (m/k)*((m*g)/k – v0*cos(alpha))+z0 (6)
Faute d’un logiciel peu représentatif, je ne vous montrerai pas la trajectoire du service (difficile à représenter en 3 dimensions). Néanmoins, les calculs permettent de comparer différents types de serveurs, en l’occurrence on reprendra nos amis Rochus et Karlovic !
Ainsi pour Olivier Rochus servant à 200km/h, s’il veut toucher la ligne extérieure (service idéal !)et passer au-dessus du filet (dont on fixe cette fois la hauteur à 0.999m), on aurait un angle alpha=83,3° et beta=16,6° et la balle atterrirait à une longueur de 17,75m, ce qui est bien dans les limites du court, avec une durée de 339ms.
Pour Karlovic avec les mêmes conditions de service, il toucherait la ligne extérieure avec un angle alpha=79,3° et beta=18,3° avec un impact au sol à 16,05m, soit 1m70 avant le service de Rochus, avec une durée de 305 ms, donc un service 10% plus court en terme de temps que celui du Belge ! Vous imaginez la différence d’effort d’anticipation et d’explosivité pour le retourneur entre ces deux services !
Là encore, l’écart de vitesse à l’arrivée est pratiquement inexistant entre les deux services. C’est donc bien au niveau de la position et dans une moindre mesure, au niveau du temps, que le grand serveur possède un avantage énorme.
Conclusion
Le service a été étudié avec plusieurs hypothèses pour simplifier l’étude, qui m’a déjà pris beaucoup de temps… Les résultats sont pourtant assez réalistes et confirment l’a priori. Reste plus qu’à filmer un serveur, étudier la trajectoire avec un logiciel adapté et confirmer ou non le modèle ci-dessus ! J’espère avoir été assez clair… et pas avoir dégoûté trop de monde !
Tags: Mécanique
Ulysse et les matheux, combien de watts le coup droit de Del Po ? de Nadal ?
C’est possible d’avoir une appli pour téléphone qui ferait les calculs et tracerait les courbes de l’articles ?
Y a Coupe Davis aujourd’hui ?? Pourquoi ??
Le coup droit de Nadal présente une particularité mécanique complètement unique. L’énergie cinétique de rotation de sa balle est souvent plus forte que celle de translation. C’est le seul. C’est à l’origine de l’impression de « lourdeur » prononcée des balles de Nadal qui fait que ceux qui n’ont pas l’habitude de le jouer se prennent une trempe.
Quand on renvoie une balle de Nadal, il n’y a pas que l’effet « giclant » du lift qui surprend mais il faut aussi renverser cette vitesse de rotation pour la renvoyer soi-même en lift, en plus d’inverser sa vitesse de translation et le « choc ressenti » dans la raquette donne l’impression de renvoyer une boule de pétanque (dixit Thierry Ascione).
Merci savant Ulysse !
Deux points de pitre exceptionnels de la Monf alors que Kohly sert à 3-5:
Un moon ball derrière laquelle il monte et se fait passer, et au coup d’après un retour pourri qui retombe deux mètres avant la ligne de carré de service, mais bien haut et il monte également. Bien sûr, l’autre l’aligne..
Enfin, il gagne au jeu suivant faute que Kohly soit capable de retourner un service…
2-0: il faudrait qu’ils le fassent exprès pour perdre la rencontre. Llodra a intérêt à être bon dans le double demain sinon, il pourrait bien ne plus faire partie de l’équipe.
Il n’y a plus qu’à espérer que les Ricains gagnent contre les Espagnols..
Murrray-Bram, un luxembourgeois 6-0 6-0 6-0
Bram est un âne.
Je sors…
Bien que dominé aux points (90 vs 96), Lopez mène 2 sets à un contre Fish..L’affaire n’est donc pas terriblement bien engagée pour les Ricains…
C’est un bon résultat pour la Murène.
C’est vrai, et il en est conscient manifestement:
« anihilates », dit-il:
http://www.murraysworld.com/news/article/18586/
De Guy Forget à Richard Gasquet, à 6-4 6-4 5-4 service Florian Mayer.
« Richard, regarde moi. Je te le promets, si tu gagnes ce jeu, tu gagnes le match. Je suis sérieux ! J’ai confiance en toi, je sais que tu peux le faire. N’abandonne pas, tu es trop prêt ! »
Gasquet gagna ce fameux jeu, puis le match, 4-6 4-6 7-5 6-3 6-3.
Ambiance de folie à Austin devant 16 000 personnes alors que Fish revient à deux partout en gagnant le tie break du 4ème…Ca joue très bien et très vite. Lopez est passé pas loin du break et est meilleur à la volée mais c’est très équilibré…
Deux lobs de suite, dont un exceptionnel et Fish breake ! 1-0..
..Et debreake immédiat..
Et Yani le vieux vient de disposer de l’espoir Kudla le karlovicide. Je suis verte !
Fish égalise à 5 partout après avoir sauvé deux balles de match !
Fish est passé à quelques centimètres du break ! Mais Lopez s’accroche : 7-6
Et Lopez sauve deux balles de break à 6-6 et repasse en tête..
En tout cas Courier est pas très bavard en capitaine !
Je n’ai pas compris à quoi il sert..
Lopez gagne, heureusement, Courier s’endormait sur sa chaise…
1-0 Spain…Fish a trop mal servi au cinquième…
Je pense que rétrospectivement, ce match risque fort d’apparaître comme très important. Roddick sous pression maintenant doit impérativement battre Ferrer..
Tie break serré entre Roddick et Ferrer : 11 points à 9 pour ce dernier, qui s’acclimate très bien à cette fameuse surface qui me semble en effet très rapide…
L’Américain ne joue pas mal, mais Ferrer tente plus et cela paye. Et événement : Courrier vient de parler à Roddick… La balle de set a dû le réveiller…
Et bien, c’est mal barré pour les Ricains…premier set 11-9 au tie break pour Ferrer après avoir sauvé 6 balles de set..
Après avoir breaké au premier jeu et sauvé ensuite 7 balles de break, Roddick mène 5-4 40-0 et ne peut conclure, a ensuite encore deux balles de set sur son service; idem..obtient une balle de set dans le tie break aussi, en vain..
Le pire c’est qu’il ne joue pas mal, sert bien et devrait sur cette surface gagner 85% des points sur sa première mais ferrer retourne tellement bien qu’il doit être à 60%…et gagne davantage de points sur ses secondes.. quand il y a un échange, Ferrer en gagne trois sur quatre…
Verrai cela au réveil mais cela fera 2-0 pour l’Espagne..
Et de nouveau break d’entrée pour Roddick.
Défaite en trois sets pour Roddick, l’Espagne mène maintenant 2 à 0. Les Bryan devraient l’emporter et ramener un point mais je ne pense pas que les deux autres simples puissent sourire aux Américains : Lopez-Roddick et Ferrer-Fish, ça sent bon pour l’Espagne… Et moins bon pour la France qui, si elle se qualifie, devra se farcir les Ibères, chez eux, et peut-être avec Nadal dans l’équipe.
Cela s’annonce difficile…
Dans l’autre groupe un choc en demi est possible : Argentine-Serbie. Nalbandian, Del Potro, Monaco, Chela contre Djokovic, Troicki, Tipsarevic et Zemonjic, cela peut valoir le détour !
Bon, alors, qui regarde doudou waw contre les pauvres portugais bien mal lotis?
Je viens de me reveiller et
1/ fed est vmt pas à 100%, il a un peu l’air de s’ennuyer sévère
2/ il a fait la vollée la plus LAIDE de l histoire des vollées, faut que vous trouviez ca sur youtube, mais bon ca a sauvé une balle de set
3/ au debut waw faisait tout ca fait plaisir pour lui meme si un peu de febrilité au moment de conclure
4/ mais le plus beau le plus fort ca reste mon doudou et c est lui qui a finit par claquer la balle de set sur une (cette fois!) belle vollee!
Je vais aller voir les francais aussi
Bonjour,
Après une longue période passive de lecteur, je me permets d’intervenir sur cet article, car la physique est un peu plus mon truc.
Tout d’abord, félicitation à l’auteur pour cette perspective analytique du service. Ensuite, pour moi, Benoît n’aborde qu’un des 2 aspects mécaniques de l’avantage d’un grand serveur sur un autre, c’est-à-dire le fait qu’il peut servir avec un angle plus important. Mais je ne suis pas sûr que ce soit le plus important pour gagner du temps.
Ce premier aspect détaillé ici, pour le résumer, apporte une plus grande possibilité de trajectoires (plus croisées, balle plus ou moins haute après le rebond selon la position d’impact, etc.) et par conséquent un impact qui peut avoir lieu plus tôt, comme démontré ici (en passant, tu devrais remplacer « k » par « -k » dans ton équation 6 pour que le reste soit juste, puisque le frottement s’oppose – d’où le moins – au mouvement).
Mais d’ailleurs, pour rester dans ce premier aspect, tu ne parles pas ensuite du fait qu’il existe un temps après l’impact : si la balle tombe plus près du filet pour un grand serveur, elle a ensuite également plus de trajet après l’impact ! Et après l’impact, la balle va beaucoup moins vite… Donc il faut prendre également en compte la période après l’impact pour conclure sur le « gain de temps » d’un grand serveur sur un plus petit grâce à un angle différent. Au final, je ne suis pas sûr que servir plus près du filet soit vraiment un avantage, à vérifier.
Maintenant, au-delà des limites de ce premier aspect, en voici un second qui me semble, au pifomètre, plus décisif, et que l’on peut imager avec la « physique de la baffe ». Préférez-vous prendre une baffe de la part de Rochus ou de Del Potro ?
Car si les 2 sont aussi forts l’un que l’autre, avec la même vitesse de rotation du bras, la force de la baffe est proportionnelle à la taille du bras… De manière analogue, il est plus facile d’ouvrir une porte en poussant au niveau de la poignée qu’au niveau des gonds. Ou encore, lorsqu’un patineur tourne sur lui-même, replier les bras lui permet de tourner encore bien plus vite. Si le PFD utilisé dans l’article correspond à l’équation mécanique classique des corps en translation, c’est une autre équation (« théorème du moment cinétique ») qui s’occupe des rotations.
Donc grosso modo, le 2ème aspect correspond à ceci : plus quelqu’un est grand, plus la vitesse au niveau de la raquette sera importante. Donc la balle va ressentir dans ses tripes la « physique de la baffe » et ira plus vite. De combien ? D’autant que le ratio entre les 2 longueurs de bras (+ raquette), d’où l’intérêt d’écouter sa maman qui nous conseille de la soupe.
Pour conclure, j’ai tendance à croire qu’être plus grand permet de plus varier les trajectoires (à cause de l’angle discuté dans l’article) et d’imprimer une plus grande vitesse à la balle. Et aussi d’avoir plus de succès auprès des femmes, mais là c’est une autre histoire…
Super commentaire ! Bienvenue chez à 15-LT Asylum, pire que le Arkham Asylum
Je saisis au vol ta dernière phrase : est-ce que selon toi les femmes grandes ont plus de succès auprès des hommes ? Ou faut-il croiser avec d’autres paramètres ?
Il me semble que Monfils a eu plus de succès avec Cibulkova que Davenport n’en a eu avec Rochus, malgré tous les efforts de la pauvre Lindsay. De toutes façons, comme disait l’autre, la bonne taille c’est quand les pieds touchent par terre.
Imparable !
Salut Philippe, intéressant l’aspect des moments, il faut que j’y réflechisse pour voir l’application du théorème à notre situation. Tu as raison la force de frottement c’est en -kv, faute de frappe qui n’apparait pas dans mes calculs réels je te rassure. Pour la durée, effectivement ce n’est pas tellement significatif pour un service au T. En revanche ça l’est beaucoup plus pour le service croisé où la balle du grand serveur, en plus d’être plus courte, aura tapé plus tôt le sol, et partira vers l’extérieur plus vite que pour le petit serveur.
A mon avis, tu devrais vraiment rajouter le temps de trajet entre l’impact au sol et la frappe de retour, en considérant une baisse de x% de la vitesse. J’ai tendance à croire qu’au final c’est plus une perte de temps qu’un gain de temps de servir au plus court.
Il y a un réel gain de temps en revanche dès lors que l’on sert à une vitesse plus grande, ce qui est le cas lorsque le couple de force au moment du service est plus grand, donc lorsque l’on a un bras plus long. Un gibbon servira donc plus fort qu’une marmotte c’est bien connu.
Je suis bien d’accord avec Philippe. Bienvenue parmis nous.
La mécanique du rebond d’une balle de tennis fait intervenir le frottement sur le sol. Ce frottement confère un lift supplémentaire à la balle et freine sa composante de vitesse horizontale d’un facteur plus important que la vitesse verticale.
L’effet perceptible est que l’angle entre trajectoire et horizontale après le rebond est plus important que l’angle avant : beaucoup plus important sur terre battue, moins sur dur, encore moins sur gazon où les deux sont presques identiques.
L’évolution de la vitesse d’une première balle est donc celle ci. Pour plus de 200 km/h en sortie de raquette on arrive vers 110 km/h juste avant rebond, le rebond retire entre 15 km/h et 30 km/h suivant les surfaces et la balle finit par arriver au niveau du relanceur à 70 km/h.
Un service long est donc plus rapide car la perte de vitesse liée au rebond intervient plus tard et c’est bien ce que dit Philippe.
Et d’ailleurs, outre l’aspect frottements qui joue beaucoup, ma grand mère m’a toujour dit que le plus court chemin entre 2 points c’est la ligne droite, donc dans notre cas un service dont le rebond est situé au plus près du retourneur.
Par contre, ce qu’il serait amusant que tu calcules Benoit, c’est l’excentration de la balle côté extérieur au niveau du retourneur, pour quantifier « l’envergure » nécessaire au retour selon la taille du serveur. Et si en retour on a un Monfils en version « visite de fond de grotte », alors il ne reste plus guère que l’inspecteur Gadget avec tous ses ustensiles pour retourner un service de Karlovic.
Je retire ce que j’ai dit, tous les points sont « federesques », on sent vraiment le nouveau travail offensif, c est peut etre en double que ca paie le plus, il coupe les trajectoires, ou construit les points pour arriver ensuite à reprendre l avantage et à monter, il monte à contre temps, c merveilleux
bon le break a pas ete fait sur ce coup ci mais vraiment qu est ce que c agreable le double à regarder!!!!!!
Lien stp ? j’ai besoin de Doudou pour connaître le plaisir.
alors là, Jeanne, j’ai jamais autant cosigné une phrase!!!
Bon alors petit conseil, ne ramenez pas un gars chez vous une veille de tennis, ce c**** est resté pogné à regarder le live avec moi jusqu’au last point, impossible de le virer, alors que je voulais juste etre en osmose avec mon héros…
Alors tres tres tres plaisant à partir du mid 2eme set et vraiment les montées de Federer un REGAL
Par contre
1/ ca doit etre la mentalité suisse, mais aucun cri de vicotire ni RIEN apres la balle de match, alors que bon ct quand meme le 3eme point! (bon pendant le match les 2 faisaient des legers « come on » réguliers)
2/ Fed ne s est pas arrêté une seule seconde pour signer des autographes en sortant!! Alors qu’il le fait TOUT LE TEMPS ben là, en Suisse, il le fait pas!!! Scandaleux je trouve
3/ ca vaut bien le coup d’avoir fait 13 ans d’allemand pour comprendre 3 mots (je rigole pas, Lust, Kampf, und September) de l’interview de fed… je comprenais limite mieux la traduction en portugais, c’est dire…
Normal, ce n’est pas de l’allemand et moi aussi je comprenais mieux le portugais.
http://www.sport2you.org/live2.html#
Merci Robin
http://m.slate.fr/story/40819/coupe-davis-argent
la CD ça peut raporter gros… On comprend mieux pourquoi le capitaine ne laisse pas son fauteuil… la CD ça peut raporter gros…
je comprends pas? en le mettant dans google ca marche pas non plus
Attends !!! Je maitrise pas encore super bien le copier/collé sur iphone! Mais j’apprends! Heureusement que j’ai pas opté pr l’écriture intuitive comme marc… J’adores ses boulettes à l’insu de son plein gré lol !!
Attends attends, parfois l’écriture intuitive ça marche vachement bien, une fois ca m’avait transformé Monfils en Mongol, alors tu vois…
Mais la j ai pourtant bien tapé gasquet mayer dans YouTube, et je suis arrivée sur… Federer granollers 2 d’ round Dubaï… Ok…. Rien à voir… Mais du coup j’ai regardé quand même, mon youtube me connait bien! et
- Doudou joue trop bien, il fait non pas un tweener mais est lobé, court vers l arrière, et… La remet de maniere surprenante, si ce n’est géniale!
- granollers a un geste de service encore plus moche que bartoli ahhhhhhh
Un petit coup de chapeau à Djoko : malgré l’immense fatigue, la décompression, qui doit l’habiter après Wimby, il a tenu à jouer le double aujourd’hui face à la très bonne paire suédoise Aspelin/Lindstedt. Conscient, immanquablement, que ces deux-là pouvaient les empêcher de se qualifier pour les 1/2 en 3 matchs secs.
Il a perdu avec Zimonjic, et la fatigue se ressentait très nettement. Mais il était là, pas à la plage, pour apporter, tant que faire se peut,sa pierre à l’édifice.
Demain, Tipsi devrait assez facilement disposer de Ryderstedt pour qualifier ce petit -grand- pays pour les 1/2 finales
Je ne sais pas si les Bryan’s vont l’emporter, mais ils .. impressionnants. Du pur bonheur… Du tennis, quoi …
Je ne vois pas ce qu’il peut y avoir de fatiguant à jouer un double de tennis. Surtout quand on a 24 ans et qu’on ne fait que cela, jouer au tennis. Surtout quand ce double intervient 6 jours après votre dernier match.
La Monf’ et Rasheed se séparent ? La valse continue…
Les n° 1 mondiaux du double, détenteurs de 11 titres du GC, ont disposé de la paire espagnole, Ferrer ouvrira donc le bal aujourd’hui pour qualifier l’Espagne.
Hors sujet,Milos Raonic s’est fait opérer de la hanche mardi dernier, il devrait être absent des courts 6 mois minimum…
6 mois ? Il me semble avoir lu 6 semaines ici et là :
http://fr.canoe.ca/sports/nouvelles/archives/2011/07/20110707-182719.html
http://www.rds.ca/tennis/chroniques/322508.html
Quoiqu’il en soit il loupera le MS1000 de Montréal, pas de chance pour lui…
coucou Robin
lapsus clavis, merci d’avoir relevé… Effectivement, 6 mois… une éternité…;)
Merde alors, d’autant plus pour Montréal puisque souvenez vuos, ils avaient choisi la surface pour l’avantager au maximum..
C’est un joueur que j’ai envie de voir pas mal à l’avenir dans tous les cas, donc j’espère qu’il reviendra vite.
En attendant, l’affiche de la finale de Newport de ce soir est : Rochus-Isner, 38 cm d’écart, un bel épilogue à cet article, non ?
Oui et les équations de Benoît m’ont donné l’exact résultat : 6-3 7-6. Je sais que le match est déjà terminé, mais cela m’a pris un temps fou pour les appliquer à la finale. Par contre pour les aces la formule conduit à 23,44 aces, mais Isner en a passé 22. A réétalonner donc.
L’Espagne pour la France, donc. Pressé de voir ça, jpense qu’on a une chance, même avec Nadal. J’attend de voir aussi si d’ici là 1 ou 2 français seront pas blessés parce que bon ^^.
Une chance contre l’Espagne chez elle ? Tu dis oui même avec Nadal. Je dis non même sans Nadal. Ils ont torché Fish et Roddick sur surface très rapide…
Je relativiserai quelque peu (sans la dénigrer) la performance des Espagnols face aux Américains sur surface rapide. David Ferrer, catalogué terrien mais en fait assez polyvalent, a obtenu ses meilleurs résultats en Grand Chelem sur dur (demies à l’Australian Open et à l’US Open) et a même été un valeureux finaliste du Masters. Quant à Feliciano Lopez, il y est comme un poison de gazon.
Pour ce qui est de l’équipe de France, elle a très peu de chances de s’imposer sans Nadal, très très peu avec Rafa.
Courier va peut-être avoir du mal à se débarrasser de Roddick ? Toujours est-il que les US, ce sont deux vieux américains, pour l’un sur le déclin. Pendant ce temps là, Isner gagnait à Newport. Bref.
Aucune chance contre l’Espagne. Mieux vaudrait ne pas y aller du tout, d’ailleurs. Ou bien envoyer Mahut, Ascione et Thierry Pham, histoire de préserver les autres.
Avec Nadal, Forget rève d’un 3/2 grâce à notre double invincible et à 2 victoires sur Ferrer. Donc, c’est une blague.
Sans Nadal, reste Ferrer, avec un Almagro, un ‘Nando, et toujours le double qui n’est plus le point automatiquement gagné par les français.
Sans Nadal et Ferrer, ça commence à pouvoir être vaguement envisageable.
Ça c’est les hypothèses selon les absents côté espagnol, mais il peut y en avoic de l’autre côté des pyrénées. Sans vouloir être contrariante… Cela dit, l’allemagne n’était pas si loin il y a deux ans, en l’absence des deux premiers espagnols bien sûr
L’Espagne en Espagne et une finale soit en Argentine, soit en revanche de l’année dernière, contre la Serbie mais en France cette fois-ci… Autant dire que la bande à Forget n’aura pas la tache facile !
Avec Nadal, cela fera certainement 2-0 d’office pour l’équipe de Costa, qui choisira sans aucun doute de jouer sur terre battue. La paire Verdasco-Lopez peut très bien ramener le troisième point.
Sans Nadal, la rencontre est déjà plus ouverte mais l’équipe de France souffrira toujours du handicap terre battue : Tsonga, Llodra et Simon n’y sont pas à l’aise…
L’Espagne certainement en finale, on peut s’attendre à un sacré choc si la Serbie renverse l’Argentine, ce qui est à mon sens loin d’être évident… Une finale de coupe Davis opposant les numéros 1 et 2 mondiaux, c’est plutôt rare non ? Les statisticiens du site pourront peut-être éclairer ma lanterne. Tout cela si le dossard de numéro 2 ne tombe pas entre les mains de quelqu’un d’autre bien sûr…
Argentine-Espagne se jouerait en Espagne, un avantage certain… Perso j’aime bien l’équipe argentine et j’aimerais voir Nalbide enfin posséder le Saladier. Et qui sait, cela pourrait donner un coup de boost supplémentaire à JMDP !
La messe est dite donc. Finale Espagne – Serbie, organisée en Serbie puisqu’en 2009 c’était en Espagne.
Voilà une finale intéressante. Djoko dervait gagner ses deux simples, mais Ferrer et Nadal vont chacun scorer contre le deuxième Serbe. Tout va donc dépendre du double. J’ai hâte de voir ça.
Patrick Chamagne, à propos de Monfils : « Il n’y a qu’un seul Nadal, mais je pense que Gaël a un plus grand potentiel que Nadal ». Ah.
Les déclarations de ce genre, irréfutables au sens scientifique du terme, sont complètement inutiles. C’est du vent. Je ne sais pas si c’est même très bon pour La Monf’. Il y a surement d’autres moyens plus efficaces pour lui botter le cul.
Vous croyez que ça va détruire Nadal moralement ? Non seulement Gael le met minable au 100m, mais en plus il est plus doué que lui. Qu’est-ce qui lmui reste au pauvre Rafa ? Ah oui 10 GC et 20 MS ?
Moi je pense que ce commentaire n’a pas de but en soi, c’est de l’esthétisme pur, de l’absurde, Ubu-Patrick Chamagne-Roi
https://www.youtube.com/watch?v=yRxGihSUNEs&feature=player_embedded
On se cotise pour offrir ça à Noël à Julie ?
Rhoooooooo je veux je veux!
Le quart USA vs Espagne marque la fin probable de Roddick. A domicile, devant 16 000 texans dont il connaissait le moitié, sur une surface rapide choisie pour qu’ils aient les meilleures chances de gagner, Rodddick n’a pas gagné un set contre Ferrer, envoyant par le fond son équipe…
L’Equipe de France doit donc jouer en Espagne, de toute évidence sur terre battue et ses chances de l’emporter sont quasi inexistantes si Nadal joue, mais seulement légèrement supérieures s’il ne joue pas. En effet, même si chacun des deux joueurs de simple gagne un match, la victoire en double en loin d’être acquise puisque l’Equipe de France n’a pas de double, je veux dire pas un double très fort, capable de gagner 9 fois sur 10 et qui fait la différence lorsque les forces sont à peu près équilibrées en simple, cequi serait le cas si Nadal ne jouait pas…
D’abord, on n’a qu’un seul joueur de double: Llodra. Ensuite, ils refusent de joueur en double et quand ils le font ne jouent que rarement avec un autre joueur potentiel de l’Equipe. Llodra joue avec Zimonjcic par exemple..Du coup, Forget essaie toutes sorte d’équipes, selon les disponibilités des uns et des autres depuis deux ans et en définitive le plus convainquant aux côtés de Llodra a été Clément qui n’est pas vraiment une soulution d’avenir même s’il peut jouer en double encore un moment..
Richard ? Il faudrait essayer mais cela ne risque pas trop de marcher parce que Llodra changerait de côté…Monfils n’en parlons pas, il est inapte au double ; Jo: c’était frappant de voir samedi que ce n’est vraiement pas un joueur de double et qu’il ne respectait pas le B à Ba des règles du jeu… Contre Petzschner et Kas, cela va parce que si les allemands forment une équipe soudée, ils sont quand même très moyens mais contre une bonne équipe, Lopez Verdasco ou les Bryan; ils se seraient fait ratiboisier à tous les coups..Bennetteau ? Pas trop mal à Clemront l’année dernière mais sa première volée est vraiment moyenne…Voilà, on ne peut qu’avoir une équipe de double moyenne et on ne peut donc pas gagner la Coupe tant que ce sera comme cela..
L’Espagne ira donc en finale contre très probablement Djoko & Co vu que la demie contre l’Argentine se joue en Serbie..Enfin, cela peut dépendre du double serbe et ils n’ont pas non plus réglé le problème de savoir qui peut jouer avec Zimonjcic..Djoko est une catastrophe à côté de lui et cela fait deux fois de suite qu’ils prennent une claque. Il faut qu’ils essaient avec Troïcki ou Tipsy…
En tout cas, Espgane – Serbie, voilà une finale qui vaudra le déplacement ! Les deux meilleures équipes avec les deux meilleures joueurs du monde…
Quelque part, ça va bien emmerder les Espagnols, Nadal en tête, d’avoir à se replonger dans la terre battue, juste avant la saison dur indoor, un souci que les Français devraient supporter aussi mais avec moins de pression.
Avec deux sous de panache et un grain de jugeotte, Nadal pourrait choisir du dur indoor pour la demi-finale. Histoire de rester dans la thématique du moment. Sans compter que la finale elle, aura lieu sur dur en Serbie.
Pfiouu, j’ai vu ce week-end aux primaires des écolos, elle a pris un coup de vieux Eva Majoli.
Voilàààà, on retourne bosser.