Balles perdues – 2011, première

By  | 17 février 2011 | Filed under: Insolite

L’année com­m­ence à peine et pour­tant de nombreuses bal­les se per­dent déjà ! Cette édi­tion sera es­sentiel­le­ment l’oc­cas­ion de citer et/ou com­ment­er briè­ve­ment ce qui a été dit par les joueuses et les joueurs à l’oc­cas­ion de l’Open d’Australie. Parce que si l’on en­tend bien ce qu’ils dis­ent com­prendre ce que cela sig­nifie est bien souvent une autre paire de man­ches !

Avoir un caractère de champ­ion, c'est ça ! Quand il a la gastro, Rafaël l'a plus que les aut­res.

Kim aurait dit ça !

Kim Clijst­ers n’a pas caché sa très gran­de décep­tion après sa défaite en fin­ale du tour­noi de Syd­ney (7-6[3], 6-3) face à Li Na. « KER­PETREK DJABGRRRRIKKK DE KONG DAKESSDEK­ROOK !! » La Belge a en effet enchaîné après le match des in­ter­jec­tions gut­turales dont nos voisins d’Outre-Quievrain ont le sec­ret (sur­tout les Flamands) et dont nous ser­ions bien en peine de traduire le moindre mot. Purée, pour­tant au Scrabble « Clijst­ers » con­tre « Nali » il n’y a pas photo ! On a beau avoir déjà un im­men­se pal­marès, quand on s’ap­pelle Kim Clijst­ers, qu’on joue en favorite une fin­ale de­vant un pub­lic australi­en ac­quis à sa cause con­tre un mot com­pte sim­ple de 4 lettres, on ne pense qu’à une chose : ramen­er le trophée fissa. Per­dre con­tre Li Na n’était pas dans les plans de la Belge. Oui, car les Be­lges sont si mac­hiavéliques qu’ils ne dres­sent pas de plans afin de per­dre contra­ire­ment à cer­tains joueurs français dont nous préférons taire les noms de peur d’avoir des en­nuis avec le Team Lagardère.

«Evi­dem­ment je suis déçue… En­core plus que la défaite, c’est per­dre le match qui me décoit… Je n’ai pas senti la balle aussi bien que je l’aurais souhaité, je pense que les mouf­les que je por­tais y sont peut-être pour quel­que chose. J’ai un peu re­tenu mes coups, je n’ai pas trouvé la lon­gueur habituel­le, je n’ai pas bien servi et je n’ai pas joué de manière assez ag­ressive. D’habitude cette tech­nique suf­fit à gagn­er chez les fil­les mais aujourd’hui ça n’a pas marché. En­suite, elle a rapide­ment pris l’avan­tage à l’échan­ge.» Une ac­cumula­tion de points négatifs qui a fini par gagn­er ses nerfs. «J’ai essayé de me battre mais à force ça me faisait des bleus un peu par­tout et du coup je jouais en­core moins bien.» Mais la n°3 mon­diale n’est pas du genre à se laiss­er ab­attre, sauf par une Kalachnikov ou un Be­ret­ta le cas échéant. «Main­tenant j’ai hâte de re­par­tir sur les co­urts d’entraî­ne­ment et d’amélior­er tout ça, sur­tout ma re­tenue de coup qui n’est pas au max’. Et puis j’at­tends aussi avec im­pati­ence mon pre­mi­er tour à Mel­bour­ne, on va bien rigol­er, god­verdam !.» Elle y affron­tera la Russe Di­nara Safina (AH HAH HAHH AHHHA HHHAH AHH HAH !!! NDLR = Veuil­lez ex­cus­er la crise de rire in­tem­pestive de notre rédac­teur, elle dure de­puis le match de Di­nara con­tre Mar­ion Bar­toli) avec une vigilan­ce accrue. Il serait ef­fective­ment indélicat de ne pas laiss­er au moins un jeu à une des in­nombr­ables an­cien­nes n° 1 mon­diale qui par­ticipent au tour­noi.

Réflex­ion para­doxale – Florent Serra après sa défaite con­tre John Isner au pre­mi­er tour de l’Open d’Australie : « Ce n’est pas un mauvais match, mais ce n’est pas un match ». On re­mplace match par joueur et on ob­tient l’exac­te défini­tion de Florent Serra.

Il faut savoir doser ses ef­forts – Mat­hilde Johansson après sa défaite con­tre Shahar Peer au pre­mi­er tour : « J’ai bien joué les deux pre­mi­ers jeux puis c’était fini. »

Il faut savoir doser ses ef­forts (2) - Ar­naud Clément, battu (3/6 2/6 7/5 6/3 6/2) par An­dreas Seppi au pre­mi­er tour : «J’avais un bon niveau de jeu, enfin il me semble mais j’ai pas tout bien vu. Cela ne s’est pas joué sur la résis­tance physique, il a simple­ment hissé son niveau de jeu. Je n’ai rien à me re­proch­er, j’ai essayé de vari­er en mon­tant davan­tage au filet, mais il trouvé la para­de à chaque fois. Re­mar­que main­tenant je mets en­viron deux minutes à at­teindre le filet, il a pas vrai­ment de mérite. Si j’avais pris trois 6/2, je me poserais des ques­tions. Mais là je con­tinue à m’accroch­er. » Euh… com­ment dire Ar­naud ? C’est bien que tu t’accroc­hes mais là le match est fini en fait.

Le com­pli­ment qui casse – Ad­rian Man­narino a pro­pos de Ric­hard Gas­quet (deuxième tour de Mel­bour­ne) : « Je n’ai pas été assez op­por­tunis­te. Je n’ai pas joué très juste. C’est là où il est plus fort que moi. » D’un autre côté c’est plutôt bien vu !

Ce monde est vrai­ment vénal ! – Gil­les Simon après son match con­tre Feder­er : « Tous les ef­forts que je pro­duis, il faut que je les paie. »

"Bon il est où ce Dol­gopopov que je m'entraîne un peu !"

Avant, Michaël Llod­ra aimait brill­er. Aujourd’hui, il aime gagn­er. On peut donc dire que quel­le que soit l’époque Michaël Llod­ra ne fait pas souvent ce qu’il aime. Le court n°2 désert, le froid, le vent, les di­ngos, les kan­gour­ous car­nivores et Juan Ig­nacio Chela qui l’a toujours battu, ce n’est pas une raison pour s’évader. Con­centré et sol­ide, il fait son job et c’est du bon boulot avec une vic­toire (6/3 3/6 6/2 6/4 en 2h23′) con­tre l’Ar­gentin. «Par le passé, ce genre de match était très dif­ficile à gérer. Aujourd’hui, il y avait tous les fac­teurs réunis pour sor­tir du match et lui céder du ter­rain voire pour lui céder le match et sor­tir du ter­rain. Je ne me suis pas affolé, savoure le Français. J’avais de très bon­nes sen­sa­tions du fond de court et j’ai très bien re­tourné, par­fois j’m’adore

Très calme et posé dans ses schémas de jeu, Llod­ra es­saie de faire ab­strac­tion de sa désil­lus­ion de Coupe Davis. « C’est un peu dur vu que je me suis fait tatou­er « I losed the match of my life in three sets » sur tout le dos, ça tire en­core un peu, sur­tout que le tatoueur a travaillé sans électricité, j’y tenais !

Chacun s’ap­puie sur ses armes. L’Ar­gentin, clas­sique, à re­cours à la mac­hette, il re­tour­ne bien, fait jouer le Français, com­met peu de fautes (2 fautes di­rec­tes pour 3 points gag­nants) et cherche la fail­le sur le coup droit ad­verse. Le Tri­colore ne ter­giver­se pas et ar­rose tel un Famas réglé sur « rafales rapides », il enchaîne les service-volée (6654 points gag­nants, 395.480 fautes di­rec­tes) et met la pre­ss­ion en per­man­ence sur le 39e mon­di­al. Sur quat­re toiles de l’Ar­gentin, il peut souffl­er : « C’est une nouvel­le saison qui com­m­ence et elle com­m­ence par une vic­toire, va fal­loir que je m’habitue. J’espère aller cherch­er plus loin, re­pouss­er les li­mites du nombre de fautes di­rec­tes en une saison et pour­quoi pas aller en­core plus haut au clas­se­ment parce que franche­ment Mon­fils numéro un français ça fait pas très sérieux. » A 30 ans, il af­fiche le meil­leur clas­se­ment de sa carrière. Il bril­le moins qu’il ne perd, mais il gagne plus qu’il ne bril­le alors tout est pos­sible.

Non parce que là franche­ment pour s'habill­er comme ça c'est vrai­ment qu'on ne veut rien dépens­er.

La fougue con­tre la con­stan­ce. La jeunes­se con­tre l’expéri­ence. Les cheveux con­tre l’alopécie. Entre Benoît Paire et Ivan Ljubicic, c’est une his­toire de contra­stes et d’op­posi­tion de styles. Comme le temps à Mel­bour­ne, le Français joue entre ombre (6666 fautes di­rec­tes) et lumière (5,9 points gag­nants). En « vieux » bris­card de 31 ans, le Croate mise sur la régularité (29:3 points gag­nants pour 29² fautes di­rec­tes en varia­tions con­stan­tes) pour s’im­pos­er (6/3 6/7 [2] 6/4 7/6 [5] en 3h05′) au deuxième tour. «On peut dire qu’il m’a eu à l’expéri­ence Dracula !», résume l’Avig­nonnais de 21 ans, qui a réussi à se faire un groupe de potes dans le pub­lic pen­dant le match en leur racon­tant des his­toires de Toto aux chan­ge­ments de côtés.

Comme son jeu, le 145e mon­di­al os­cille entre la joie d’avoir at­teint un deuxième tour de Grand chelem après sa «petite déprime» due à plusieurs papi­ers dans la pre­sse où il était com­paré à Ric­hard Gas­quet, et la tri­stes­se d’une oc­cas­ion manquée. Avec son air lymphatique, ses varia­tions per­manen­tes as­sort­ies de rires caver­neux à la Fan­tomas, Ivan Ljubicic donne toujours l’impress­ion d’être pre­n­able et le Français ne déroge pas à la règle : «Il a un jeu par­ticuli­er parce qu’il joue douce­ment et assez court, comme Ar­naud Clément mais en bien quoi !…»

Le de­rni­er tie-break donne une leçon de choses au jeune homme. Il débute par une doub­le faute alors que ce n’était pas à lui de ser­vir et ter­mine sur une faute de re­v­ers alors que la balle ar­rivait coup droit ! Entre-temps, les deux hom­mes jouent les funam­bules pour réalis­er des décalages… re­v­ers. Chacun tente de faire craqu­er l’autre en coup droit et à ce jeu, le Croate ne man­que pas d’expéri­ence. «Il y avait une tac­tique pour lui cherch­er le coup droit, mais il avait aussi sa tac­tique pour me cherch­er mon coup droit. C’est ça le plus embêtant, racon­te en souriant le Tri­colore. On a un peu le même jeu, sur­tout lui, on se neut­ralisait dans la di­agonale coup droit, enfin sur­tout lui. Au bout d’un mo­ment, on craquait, sur­tout moi.»

Il s’agit donc de bien re­tenir la leçon. A Mel­bour­ne, Benoît Paire a re­pris des co­uleurs même si elles ne sont pas trop vives. Comme toujours en Grand chelem ce qui lui a valu le sur­nom de « Qualification’s man ». Il veut main­tenant réussir à gard­er sa motiva­tion dans les petits tour­nois. Cela re­comm­ence à Co­ur­mayeur où il ne pour­ra pas faire un strip-tease de­vant une petite col­onie de sup­port­ers australiens, fans du grain de folie du Pro­venç­al. A moins qu’il ne leur paye le bi­llet.

"Qu'est-ce que je don­nerais pour avoir la clas­se du gars d'en face !"

Mal­adie pro­fes­sion­nelle – Just­ine Hénin : « Ce n’était pas facile lors des de­rni­ers jours avec le coude ». Ah, ces Be­lges, à force de faire des tournées avec des for­mid­ables de bière, ça de­vait finir par ar­riv­er.

In­for­ma­tion im­por­tante – Ric­hard Gas­quet : « Je n’ai jamais été plus fort que Nadal ou Feder­er ». Il est vrai que tel­le­ment de gens n’étaient pas au co­urant. Merci Ric­hard.

Bles­sures à répéti­tion - Caroline Woz­niac­ki à pro­pos de Just­ine Hénin : «Elle s’est blessée et elle a eu de nombreuses bles­sures ». Elle a sur­tout été vic­time de pla­ies au nasme.

Con­seil d’ami ? – Jo-Wilfried Tson­ga après son match con­tre Dol­gopolov : « Il ne faut pas croire que quand on court par­tout, c’est norm­al ». Serait-ce un re­proc­he déguisé à Gaël Mon­fils ?

Ob­jec­tif raisonn­able – Jo-Wilfried Tson­ga, en­core, après son match con­tre Dol­gopolov : « L’im­portant c’est que j’ar­rive au top de mon niveau à un mo­ment donné ». Ca de­vrait pouvoir se faire.

Gul­bis nous ex­pose une de ses tech­niques préférées

Nicolas Mahut (éliminé en quat­re man­ches par Troic­ki au second tour), com­ment analysez-vous votre match ?
Au début de match, j’avais un peu trop de crain­tes et je pre­nds doub­le break d’entrée. Un début de match norm­al quoi ! Heureuse­ment, j’avais pris de bon­nes infos du côté de Gil­les (Ndlr : Simon, la bête noire de Vik­tor Troic­ki), cela m’a bien aidé. Il y a des super choses sur ce match. Enfin je crois. Faud­ra que je de­man­de à Gil­les.

Quels étaient les con­seils de Gil­les Simon ?
Il m’a dit que Troic­ki était Serbe et qu’il avait gagné la Coupe Davis récem­ment et que donc je de­vais me méfier de ce bon joueur. Il m’a donné deux ou trois zones qu’il aimait bien au ser­vice comme le bas du filet ou le co­uloir gauc­he, cela s’est avéré re­lative­ment exact.

Avez-vous le sen­ti­ment que votre jeu d’at­taque se met en place ?
Je sens que mon jeu com­m­ence à avoir de la con­stan­ce et à être gênant. Enfin à être plus gênant pour les ad­versaires que pour moi. C’est un gros progrès.

Quel bilan dressez-vous de votre tournée australien­ne ?
C’est super. Je n’ai jamais très bien joué à l’Open d’Australie dans ma carrière. Là je con­tinue mais je m’en fiche totale­ment ! Le match con­tre Isner a changé ma vie. Même si je l’ai perdu je suis de­venu positif à donf’ !!! Un vrai pro­ton am­bulant.

Roger = "Allez, il faut qu'on arrête tout ça, Rafa" Rafa = "Oh, non ! J'aime trop m'ex­hib­er, tu le sais bien mon Doudou !"

Connaissez-vous Milos Raonic ? Non. Eh bien lui non plus. De son côté, Michaël Llod­ra (n°22) le connaît trop bien. En 2009, le Français perd (6/4 7/6 [3]) con­tre le Canadi­en d’origine monténégrine en qualifica­tions à Toron­to. Le 24e mon­di­al re­vient alors de bles­sure et se présente très fatigué, autant dire qu’il est au top de sa forme à ce mo­ment précis. Mais c’est un pre­mi­er aver­tisse­ment. Ce jeudi sur le court n°3, ce n’est plus un aver­tisse­ment mais une réalité violen­te. Le qualifié canadi­en est trop fort et s’im­pose logique­ment (7/6 [3] 6/3 7/6 [4] en 2h18′) au deuxième tour. « Je suis simple­ment tombé con­tre un joueur plus fort que moi aujourd’hui, un peu comme les aut­res jours où je perds. Il a été im­pres­sion­nant au ser­vice et dans ses en­chaî­ne­ments », con­state le protégé d’Olivi­er Mal­cor, l’entraîneur français d’origine sénégam­bien­ne.

Sol­ide gail­lard de 1,96m et 90kg venu d’un vil­lage du Monténégro ap­partenant in­itiale­ment à la Macédoine et désor­mais sous pro­tec­torat al­banais avec sur­veil­lance serbo-croate sous par­rainage gréco-slovène, le 152e mon­di­al se présente comme le grand es­poir du Canada, con­fédéra­tion de dif­féren­tes pro­vin­ces dont cer­taines sont af­filiées à la co­uron­ne britan­nique, à 20 ans. Im­pres­sion­nant au ser­vice, il af­fiche le pro­fil du dang­er pub­lic. Et à Mel­bour­ne, la plus européenne des vil­les australien­nes, il ac­compag­ne ses qualités d’une con­fian­ce ac­cumul­ée en qualifica­tions et lors d’un pre­mi­er tour bien maîtrisé en trois sets face à Björn Phau, un Al­lemand d’origine teuton­ne au prénom de grand champ­ion et au jeu de… Thier­ry Champ­ion .

Dès le début du match, Michaël Llod­ra, ce Bas­que originaire de l’Aveyron picard, se retro­uve en situa­tion précaire avec deux bal­les de break à sauv­er à 1-1. Bous­culé et sans sol­u­tion, il tient jusqu’au tie-break. Une bonne aubaine pour calm­er le petit jeune ? Que nenni ! Milos Raonic, l’ex­patrié slave de la belle pro­vin­ce, est bien le plus sol­ide et cela se con­fir­me avec cinq points d’affilée pour em­poch­er la première man­che sur un coup droit gag­nant. Un feu de pail­le ? Di­antre, définitive­ment non. Il con­fir­me sur un pre­mi­er break à 4-3 et con­clut la man­che sur un jeu blanc. «Derrière sa première balle, il n’est pas man­chot. Quand on re­tour­ne comme un pous­sin, il a des bons coups du fond de court, ex­plique le Parisi­en d’adop­tion mais pro­vin­ci­al au fond de son cœur. Aujourd’hui, c’était dif­ficile. Je n’ai pas suf­fisam­ment bien re­tourné pour le faire un peu dout­er. Bon, par­fois j’at­teig­nais le carré de ser­vice, c’est déjà ça. »

Mené deux sets à zéro, Michaël Llod­ra tente une di­vers­ion habile en se faisant soign­er une am­poule au pied droit et re­part mal­icieuse­ment avec un nouveau break en­caissé d’entrée du troisiè­me set, his­toire de bien semer le doute dans la tête du jeunot. Pour­tant cela tour­ne au cal­vaire. A 2-1, il en­fon­ce une cas­quet­te qui ne lui avait rien de­mandé, sautil­le et se motive en patois ar­moricain du sud (en­seigné par sa grand-mère pour­tant issue d’une famil­le d’Ar­moricains du nord) . Le Français connaît la dif­ficulté de con­clure, il s’accroc­he en espérant un faux pas ad­verse, une aver­se im­promptue, un pas­sage d’aut­ruches énervées voire un tremble­ment de terre. Après 1h56′ de jeu, il ob­tient enfin sa première balle de break et égal­ise à 4-4 en hur­lant. Milos Raonic s’énerve sur une décis­ion très lit­igieuse de l’ar­bitre Turco-malgache résidant aux Be­rmudes et vient de bois­er un coup droit. La pre­ss­ion l’a-t-elle rattrapé ? Non, non et non. Il garde sa lucidité et ter­mine son grand match sur un 49e point gag­nant, les doigts dans le nez. Il est bien sol­ide, le grand gail­lard des Bal­kans d’outre-Atlantique.

Un p'tit verre de re­mon­tant avant le match et ça re­part !

Jim Co­uri­er : «Feder­er parle une autre lan­gue que les aut­res sur un court sinon dans les ves­tiaires ça va, on com­prend quand il parle len­te­ment malgré son ac­cent »

An­ci­en numéro un mon­di­al, l’Américain séduit à Mel­bour­ne par ses in­ter­views sur le court. Dans celle qu’il a ac­cordée au «Vent», il parle de ce qu’il a été, de ce qu’il fut mais aussi de ce qu’il était, de ce qu’il avait été et égale­ment eut été ou en­core eut avoir été, de l’évolu­tion du jeu et de Feder­er

Le Vent : Vos in­ter­views des joueurs sur le court ont be­aucoup de succès…

Jim Co­uri­er : Les gens re­tien­nent les petits détails. Moi, ce que j’aime, c’est que les joueurs racon­tent leur manière de gérer les mo­ments clés d’une re­ncontre. J’ai envie de savoir ce qui s’est passé dans leur tête, le problème c’est qu’il ne s’y passe rien la plupart du temps.

– Le fait d’avoir été joueur vous aide à vous mettre à leur place…

– C’est clair. Ils sont très à l’aise avec moi. Je ne suis pas jour­nalis­te. Je les ab­or­de avec un état d’esprit d’an­ci­en joueur et avec ma Winchest­er à canon scié 1872. Cela détend vrai­ment bien l’at­mosphère.

– Pour­quoi restez-vous sur le cir­cuit ?

– Ah, oui vous avez raison, on va arrêter de faire l’in­terview sur ce cir­cuit de kart­ing, ça de­vient dan­gereux. D’autant qu’on m’a dit qu’Ivo Kar­lovic de­vait venir faire un tour et comme je me suis laissé dire qu’Ivo con­duisait aussi bien qu’il joue au ten­nis je crois que l’express­ion faire un tour n’aura jamais paru aussi éviden­te ! Il va sor­tir de cet an­neau aussi vite que dans un tab­leau de tour­noi de Grand chelem (rires).

– Joueur, vous ne sembliez pas très com­mode. Avez-vous l’impress­ion d’être différent de celui que vous étiez ?

– Je t’emm… avec tes ques­tions à la c… ! Et je suis toujours pareil Dugenou !!!

– Êtes-vous davan­tage vous-même main­tenant ?

– Je crois qu’il est pos­sible d’avoir plusieurs vers­ions de soi-même. Et donc de re­st­er soi-même quand on chan­ge. Si jamais tu ar­rives à com­prendre un traître mot de ce que je viens de dire n’hésite pas à m’in­terrompre hein ! Je suis en train de me lar­gu­er moi-même. Je pense que si je de­vais retro­uv­er l’état d’esprit que j’avais en tant que joueur, j’en serais cap­able. Mais je me sens plus à l’aise et plus vivant main­tenant. Et be­aucoup moins ridicule ! Mon Dieu cette cas­quet­te ! MAIS CETTE CAS­QUET­TE !!! (rires) Mais com­ment j’ai pu port­er ça pen­dant des années ? Je me com­por­te vrai­ment comme un ab­ruti par­fois.

– Quel re­gard portez-vous sur Roger Feder­er, sur son jeu, sa per­son­nalité et sa rivalité avec Rafael Nadal ?

– Nous vivons une période uni­que avec deux in­croy­ables champ­ions, les deux meil­leurs de tous les temps jouant en même temps bla bla et bla bla bla (grimace énervée). Bullshit tout ça ! Tu sais, man, tu per­mets que je t’ap­pelle « man » ? Ok. Tu sais man, il ex­is­te deux sor­tes de gens dans le monde, les ex­ploitants de mines et les fer­mi­ers. Les ex­ploitants de mines ex­tir­pent de la terre tout ce qui a de la valeur et s’en vont sans rien laiss­er, à part des dégâts. Les fer­mi­ers, eux, pro­fitent de la terre mais plan­tent. Roger et Rafa sont les meil­leurs fer­mi­ers que le ten­nis ait jamais eus. Et ils plan­tent de plus en plus souvent.

– Êtes-vous sur­pris qu’ils s’en­tendent si bien alors qu’à votre époque, les meil­leurs se détes­taient ?

– Nous av­ions une re­la­tion plus ag­ressive parce qu’on était moins efféminés que les espèces d’androgynes d’aujourd’hui qui re­ssemblent à rien et qui n’ont rien dans le slibard. At­tends je dis pas ça pour critiqu­er hein ! Je con­state, c’est tout. Tu serais pas en train d’être assis sur ma Winchest­er, man ? Ca se fait pas trop par chez moi, tu sais !

– Gulp … Euh… Avez-vous l’impress­ion que le fossé entre eux et leurs pour­suivants, Djokovic et Mur­ray, se com­ble un peu ?

– On verra. Ce sera long. Tu sais c’est comme quand tu veux rattrap­er une vache qui vient de quitt­er le troupeau. Tu la rattrapes pas comme ça, man. Il faut t’équip­er, équip­er ton chev­al, le mont­er, suiv­re les traces, t’approch­er douce­ment, préparer ton lasso en sil­ence et le lanc­er avec précis­ion. C’est long d’enchaîner tout ça. Eh bien pour moi Djoko et Andy ne sont même pas en­core montés à chev­al. Je crois même qu’Andy n’a pas en­core de chev­al (Il crac­he par terre en riant) !

– Sur le plan du jeu, quel­le est la différence entre le leur et le vôtre à l’époque ?

– Je me re­con­nais davan­tage dans celui de Rafa. Il est plus pro­che de mon style ou de celui d’un Thomas Must­er. La fin­es­se à l’état brut quoi ! Quant à Roger, c’est un an­im­al différent. Il est le joueur le plus com­plet que je con­nais­se. Il ne parle pas le même lan­gage que les aut­res sur un court. Il possède une im­pres­sion­nante variété de coups, qu’il peut jouer à tout mo­ment. Il dégage une sorte de grâce naturel­le qui m’est étrangère. Comme n’im­porte qui d’autre, je l’ad­mire avec émer­veil­le­ment mais je peux pas m’empêcher de pens­er que c’est du ten­nis de gon­zesse (Il se racle la gorge et crac­he à nouveau).

– Feder­er a joué re­mar­quab­le­ment bien au Mast­ers de Londres. Com­ment jugez-vous son évolu­tion ces de­rni­ers mois ?

– On ne voit en général que ce qui est en sur­face. C’est comme avec un canard sur l’eau. Il a l’air tout tran­quil­le et en fait en de­ss­ous, il pédale avec ses pat­tes. C’est pareil pour Roger sauf qu’il n’est pas jaune, qu’il n’a pas de plume, de bec et qu’il n’est pas sur l’eau. Bon au moins par­fois il pédale ! Sur­tout quand il joue con­tre le Nobody from Fran­ce là… com­ment c’est déjà son nom… ah oui Gil­les Simon ! Ah lui c’est pas un canard, plutôt un cor­moran. Il ramène par­fois de be­lles prises mais il est en de­ss­ous de la sur­face le plus souvent.

– Peut-il en­core gagn­er un tour­noi du Grand chelem?

– QUI ?! GIL­LES SIMON ?!!! AH AHA ahh ah HAH ahh (Rire in­ex­tinguib­le)

(pen­dant que Jim se mouc­he bruyam­ment et es­suie ses lar­mes) – Quel­le leçon peut-on tirer de la défaite de Feder­er face à Djokovic en demi-finales ?

– Que sa défaite con­tre Novak en demi-finale de l’US Open a eu un im­pact. Roger l’a battu trois fois entre-temps, mais ce sont les vic­toires en Grand chelem qui com­ptent. Roger le sait, tout le monde le sait, même Henri Lecon­te le sait ! Il en est con­scient et je suis cer­tain qu’il trouvera la sol­u­tion pour chang­er ça. Comme par ex­em­ple d’arrêter de jouer des Grands chelems.

– Avez-vous lu le livre d’Andre Agas­si ? Il y évoque votre re­la­tion…

– Tu rigoles ou quoi ? Je suis un vrai Américain. Je ne sais ni lire ni écrire. Une télécom­mande me suf­fit à me cul­tiv­er. Avec André en tout cas main­tenant, nous som­mes de grands amis. On se parle très souvent. Et on es­saie de se voir dès que l’on peut. Nous som­mes liés par tout ce que nous avons par­tagé, mais au-delà de ça, par tous les dos­si­ers noirs que nous avons en­tassé l’un sur l’autre au cours de nos lon­gues carrières. Je pour­rais vous en racont­er des sacrées sur cette damnée en­flure si je ne l’aimais pas autant (sourire).

Davyden­ko est un gars pratique qui va à l'es­sentiel.

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Capri est indéfini.

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325 Responses to Balles perdues – 2011, première

  1. Arno 18 février 2011 at 19:49

    Salut!

    DelPo revient de mieux en mieux, Cilic également et Raonic déboule…
    Tous ces jeunes vont faire beaucoup de bien au circuit, mais beaucoup de mal à la génération Djoko/Murray, qui n’a plus beaucoup de temps pour monter un palmarès digne de ce nom, à mon avis.

    Raonic pourrait bien être le nouveau guide flamboyant du tennis mondial: le phare Raonic… Pardon, je sors.

    • Elmar 18 février 2011 at 20:01

      Le phare Raonic! J’adore!

      Côté palmarès: Djoko a déjà réussi sa carrière: 2 GC, soit aussi bien que Kafel, Safin ou Hewitt. Mieux que Roddick.
      1 CD aussi.
      Pour Murray, évidemment, pour le moment, c’est rachitique, dès qu’on parle du tennis en 5 sets, c’est-à-dire celui qui compte vraiment (je milite toujours pour la réintroduction des finales de M1000 en 5 sets ou, à tout le moins, la finale du Masters).

      La génération sacrifiée est clairement celle de Federer.

      • Arno 18 février 2011 at 20:17

        Oui, Federer a massacré sa génération, ce qui donne du grain à moudre aux partisans de la théorie de la concurrence inexistante pour Doudou…

        Toutefois, on ne saura jamais si ces mecs manquent de talent ou si Fed en a trop. Je suis plutôt fan de la seconde solution, mais c’est mon choix et ça se discute.

        Et pour les finales de M1000 en 5 sets, je cosigne complètement.

    • Babolat 18 février 2011 at 20:08

      Euh… phare Raonic… je l’avais déjà faite lors de l’open d’Australie mais bon. A l’heure où j’avais déclenché les hostilités, il n’y avait certainement qu’un seul pékin sur le site. En l’occurence moi… ça doit être pour ça que je m’en souviens. :0

      • Nath 18 février 2011 at 20:11

        Il me semblait bien l’avoir déjà lu ;)

      • Arno 18 février 2011 at 20:13

        Tu m’as devancé???? Alors je t’octroie volontiers la paternité de cette vanne, Babolat.

        La prochaine, garde tes meilleures vannes pour les heures de grande écoute!! ;)

    • May 18 février 2011 at 20:26

      Il manque le dossard de n°1 à Djoko et la boucle sera bouclé pour lui.
      Il manque tout à Murray un peu comme à Davy qui a seulement le Master mais le Scotish est bcp + jeune.

      La génération de Fed à réussi à prendre quelques GC avant que la naissance du Goat. Ferrero, Hewitt, Safin et Roddick.

      La génération sacrifiée est celle qui sépare Fed et Nadal les natifs des années 82/83 & 84/85.

      • Elmar 18 février 2011 at 20:36

        Yeap.

      • Quentin 18 février 2011 at 20:49

        A noter quand même que Safin a réussi à prendre un GC en pleine ère Federer: l’Open d’Australie 2005, l’année où le suisse a le moins eu de défaite (4 contre 5 en 2006)

        Quant à la génération 82-85, je ne pense pas que ce soit une génération sacrifié pour la simple raison que même sans Nadal et Federer, ils n’auraient pas gagné beaucoup plus. Ce qui n’est pas le cas de Roddick, Hewitt ou Safin, qui auraient quelques GC en plus dans leur besace sans les 2 monstres (surtout le montre suisse:) ).

      • Guillaume 18 février 2011 at 21:09

        Mouaip, d’accord avec Quentin. J’ai du mal à percevoir Kohlschreiber ou Verdascon comme une génération sacrifiée.

        Alors que je me rappelle bien combien je flippais d’endurer une décennie entière de Hewitt lorsque je le voyais maltraiter Sampras, Kuerten ou Rafter.

      • Nath 18 février 2011 at 21:24

        82 : Roddick, Nalbandian, Youyou, Robredo, Ferrer, Coria
        83 : Verdasco
        84 : Simon, Soderling
        85 : Berdych, Tsonga, Isner, Wawa, Baghda

        Ça me parait clair, Roddick nettement au-dessus sur l’ensemble de la décennie, mais sur TB ???

      • May 18 février 2011 at 21:47

        Y’a aussi Soderling, Berdych, Wawrinka, Tsonga, Simon, PHM ok j’arrête le massacre, plus sérieusement celui qui a subit la foudre Helvétique c’est l’homme venu du Nebraska, qu’est-ce qu’il a subit et quelle abnégation il fait preuve depuis des années, y’a un prix du mérite pour ça? L’apothéose étant Wim 2009, comment il a pu se relever de cette défaite?

        • David 18 février 2011 at 21:49

          On peut se demander s’il s’en est vraiment relevé… La finale à Indian Wells et la victoire à Miami sont un peu un trompe l’œil pour l’ami Andy qui ne fait plus grand chose depuis l’été 2009. Dure risque d’être la chute fin mars.

      • May 18 février 2011 at 21:58

        David, que Roddick décline après 10 ans ds le top 10 n’est pas inattendu, après Wim 09 il aurait pu s’écrouler, d’ailleurs on a bien cru qu’il était limite de craquer mais il n’a pas fait une année 2010 dégueu et participe encore au Masters. Si en 2011 il sort définitivement du top 10 je mettrais plutôt ça sur le compte d’un déclin qui est dans l’ordre des choses, plutôt qu’un burn out suite à une défaite qui aurait pu l’achever définitivement. N’est pas PHM qui veut.

      • Babolat 19 février 2011 at 01:39

        Notons que Verdasco est le seul cru 83 à avoir atteint le top 10. Les fées du tennis se sont un peu reposées cette année là… faut dire qu’elles n’y étaient pas allées avec le dos de la cuillère en 82 et surtout 81. En 84, par contre, elles ont créé le phasme. ;)

  2. Nath 18 février 2011 at 19:56

    Tsonga a tenté 2 retours volée de suite (les 2 retours dehors). Bizarre ce match, je trouvais le Français très peu mobile au premier set qu’il perd logiquement, et au 2° il monte au filet dès que possible et Youyou a dû multiplier son nombre d’UE par deux, 5-2 Tsonga pour l’instant, et le Russe qui se bat sur son jeu de service qui commence à durer.

    • Nath 18 février 2011 at 19:57

      Un set partout. Ça serait bien qu’au troisième ils se décident à bien jouer en même temps.

    • May 18 février 2011 at 20:27

      C’est mieux dans ce 3ème set pour Youyou. Davaï!

    • Nath 18 février 2011 at 20:42

      Match Youzhny, c’est la première fois qu’il bat Tsonga hors abandon. Ça me fait plaisir, même si Jo-Will est dans ma team. Ce joueur est un sacré poison pour les joueurs français !

      • Nath 18 février 2011 at 20:47

        Tsonga : 48W/23UE, 18 aces, 29/47 au filet, 2 Bdb converties sur 3
        Youzhny : 23/20, 2, 20/25, 2/11

        Drôles de stats pour drôle de match 8O

      • Nath 18 février 2011 at 20:50

        Et Fish a sorti Querrey, c’est la débacle dans mon équipage, me reste que Nalby :?

  3. Elmar 18 février 2011 at 20:04

    Fish devrait empocher le 1et set contre Querrey.

    Il ne joue bien que sur sol US. Si tous les tournois avaient lieu aux States, il serait dans le top-5.

    En revanche, dès que tu le sors de ses frontières, il devient incapable de gagner un match.

  4. MarieJo 18 février 2011 at 20:48

    http://www.youtube.com/watch?v=zkgZOvm7ySA&feature=youtu.be
    un slow motion sur le service de raonic qui se prononce « rownic »

    je n’arrive pas à déterminer à qui il me fait penser, mais je veux bien prendre vos suggestions !

    • Julien 18 février 2011 at 23:23

      Salut tout le monde…
      Son service me fait penser à celui de Krajicek, le mec qui se blesse rien qu’en voyant un court de tennis…Peut faire mal à la biquette à Wim d’ailleurs le fils de Rahan…

  5. MarieJo 18 février 2011 at 20:51

    en tous cas, mis à part le service milos à un lookalike pas ordinaire ;)

    http://www.cbc.ca/gfx/images/sports/photos/2011/01/20/raonic-milos-110120.jpg

    http://images.newstatesman.com/articles/2007/969/970_p47.jpg

    pas frapper, pas frapper… je sors :)

  6. fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (dans le cul nabot!) 18 février 2011 at 21:31

    Merci Capri pour ces balles perdues! Une franche rigolade, as usual ;) .
    La tenue de Vénus est vraiment épouvantable…

    J’ai essayé de regarder quelques échanges entre Raonic et Kendrick mais c’était au-dessus de mes forces. Contrairement à Guillaume, je trouve le jeu du canadien vraiment pauvre et si c’est cela la version V3 du tennis, ça risque de ne pas être bien folichon…
    En revanche je suis admiratif de l’état d’esprit du gamin qui n’hésite pas à bousculer ses ainés!
    Au passage, Verdasco à travers ces récentes déclarations a confirmé qu’il n’avait vraiment rien dans la tronche.

    • Colin 19 février 2011 at 13:08

      N’ayant pas encore vu jouer Rahanic en dehors de quelques highlights de son match contre Llodra à Melbourne, je ne me prononcerai pas pour l’instant sur son appartenance à la génération v3.

  7. Sam 18 février 2011 at 21:34

    J’avoue que je vis un désamour envers Youz, depuis l’OA, justement contre Raonic. Sa nervosité à la fin contrastait tellement avec le calme de l’autre, que rien que pour ça, Raonic méritait de gagner. Youz est un nerveux. Et son revers à une main masque le fait qu’il est finalement assez laborieux, comme garçon. Quand il perd, il devient très très nerveux, quand il gagne, il l’est aussi, mais nous inflige en plus son espèce de salut militaire; ça craint ce truc.

    • David 18 février 2011 at 21:38

      C’est un nerveux, mais c’est avant tout un russe ! Moi, ce que j’aime chez Youzhny, c’est qu’il peut faire un match vraiment dégueux et sortir d’un seul coup une ou deux pépites en revers de nulle part. Je crois que je suis amoureux de son revers. Il a quelque chose de plus pour moi que les autres.

    • David 18 février 2011 at 21:41

      Quant à laborieux… Il paraît qu’il battait toujours Federer à l’entraînement, et ça c’est plutôt le signe d’un grand talent, qui n’arrive pas à reproduire ce relâchement en match. Youzhny manque avant tout de puissance, ainsi que d’une stabilité mentale, sans quoi il serait depuis des années dans le top 10. Ce type sait tout faire, absolument tout.

  8. David 18 février 2011 at 21:36

    Entre Youzhny, Tursunov ou encore Safin, les russes ont de quoi ouvrir un hôpital psychiatrique…Bien content de la victoire de Youyou qui a été plus solide que Tsonga, bien qu’il ait raté un nombre incalculable de balles de break. Je suis aussi content de revoir Tursunov, c’est un joueur assez attachant et il semble enfin se remettre de ses diverses blessures.

    • Sam 18 février 2011 at 21:38

      Tout à fait Ok. Les russes sont cinglés et attachant. Tursunov, particulièrement, avec son nom de missile ou de bombardier. Très cool.

      • Sam 18 février 2011 at 21:43

        Classement subjectif des joueurs russes les plus cinglés:
        1 Safin (ensemble de son oeuvre).
        2 Youz (pour la raquette dans la tête, énorme).
        3 Medvedev (pour le gâchis romantique).
        4 Kafel (pour la reconversion).
        5 Chesnokov, Davy (pour la classe en interview).
        7 Andreev et Tursunov (parce qu’ils sont russes, et qu’ils doit bien y avoir une raison).
        9 Safina (no comment).
        Place d’honneur: Tarpishev (pour les places précédentes).
        Metreveli: à voir.

        • David 18 février 2011 at 21:45

          Kuznetsova mérite aussi sa place. On se demande toujours comment elle a pu gagner deux GC avec son mental… Heureusement, qu’au deuxième, c’était Safina en face :)

          • Sam 18 février 2011 at 21:51

            Et une erreur: Medvedev est Ukrainien.

          • Colin 19 février 2011 at 13:12

            Et une autre pendant qu’on y est: Alex Metreveli était géorgien (et soviétique). C’est Kristian qui me l’avait fait remarquer il y a bien longtemps sur SV…

        • Nath 18 février 2011 at 21:55

          J’ajoute Zvona en plus de la Kuz, qui, même si elle s’est stablilsée, a beaucoup pleuré en plein milieu de ses matches pendant des années…
          Et Gabash, avec une tronche pareille il doit pas être clair :?

          • David 18 février 2011 at 21:57

            On l’avait oublié celui là ! Je n’ai jamais vu un type avec autant de tics !

            • Sam 18 février 2011 at 21:59

              Zvona ? Kuz ? Vous devez vraiment être des passionnés pour connaître des trucs pareils !

  9. David 18 février 2011 at 21:51

    Quand on parle du loup…Tursunov remporte le premier set 6-4 et dégoupille derrière avec un double break encaissé :)

  10. karim 18 février 2011 at 23:14
    • Julien 18 février 2011 at 23:25

      ;-))) de youtube tu sais te servir…mon père a passé 15 ans de sa vie à étudier les manchots, je vais lui envoyer ce lien de suite…

    • Arno 18 février 2011 at 23:26

      Karim? T’es encore avec nous? Allez, je te fais un petit cadeau:

      http://poponthepop.com/images/gallery/serena-williams-hot-in-sports-illustrated.jpg

      C’est bon? T’es de retour sur terre?

    • Sam 19 février 2011 at 00:36

      On dirait Djoko et Muray.

      • Sam 19 février 2011 at 00:37

        Je parlais du lien de Karim (parce que sinon …)

        • Arno 19 février 2011 at 11:10

          Non, ça marche: Serena a un Djoko et un Murray dans chaque fesse…

  11. Babolat 19 février 2011 at 08:31

    Sinon dans les russes psychopathes je rajouterais bien Volkov. Le mec qui bat Edberg alors numéro un mondial en 3 sets au premier tour de l’Us open et qui balance son match suivant contre Witsken en faisant complétement n’importe quoi.

    Y’avait Cherkasov aussi qui pouvait dégoupiller à tout moment. Je me souviens qu’il avait battu Sampras aux J.O de Barcelonne sous un cagnard effroyable. Pete avait pris un des seuls 6/0 de sa carrière.

  12. benja 19 février 2011 at 09:05

    Tsonga à sa place, beaucoup d’entre-vous en avait fait un futur vainqueur de GC il y a quelques mois.

    Soyons réaliste, il n’est plus blessé mais il cale souvent avant la la ligne d’arrivée. Trop limiteé techniquement, le voici 15° mondial ce qui me semble être SON classement idéal.

    Contre les top 10, il coince trop souvent malgré 2 exploits vs Nadal et Fed mais ce sont des one-shot.

    Et Llodra va plonger aussi puisqu’il était tenant à Marseille.

    Par contre Memphis, ça va congner dur JMDP, A-Rod, Raonic et Thon-Thon Mardi, c’est du lourd.

    Allez, je vote JMDP pour la confiance future…

    • Arno 19 février 2011 at 11:15

      Moi je vote A-Rod car c’est mon leader des lieutenants. DelPo est mon leader des matelots mais comme tout le monde l’a pris, c’est pas avec lui que je vais faire la différence.

      M’enfin, l’important est que l’un des deux gagne le tournoi, ce qui me semble bien parti car Raonic commence à fatiguer et Fish, ben c’est Fish…

      Llodra va pas plonger tant que ça, il va perdre à peine 200 points, ce qui n’est pas une si grosse perte. Un bon résultat en M1000 au mois de Mars et ce sera récupéré vite fait.

      • Antoine 19 février 2011 at 14:29

        Je pense que Fish va battre Raonic.

        Entre Del Po et Roddick, ce sera d’autant plus intéressant que durant l’été 2009, ils avaient disputé des matchs très indécis, gagnés par Del Po. Depuis, il est arrivé à Del Po ce que l’on sait et Roddick a baissé de son côté depuis un an. Si Del Po le bat, alors qu’il est encore top 10 sur le papier, plus sans doute pour très longtemps, ce sera quand même un très bon signe pour l’Argentin. Pas vraiment d’opinion sur le résultat mais je vois plutôt Roddick..

        A Marseille, le Sod va en finale et sans doute gagner le tournoi. L’autre demie est plus indécise parce que Cilic revient mais Youzhny ne lui réussit pas du tout: 4-0 pour le russe..

  13. karim 19 février 2011 at 10:32

    Antoine ou tout autre statisticien du site, tu peux regarder combien de joueurs actuellement en exercice ont déjà été membres du top ten? combien de joueurs du top 100 ont déjà intégré au moins une fois le top ten? je pense que pour le top ten cette stat va affoler les compteurs. Merci d’avance.

    • David 19 février 2011 at 10:38

      J’en compte 23 dont le moins bien classé est Hewitt, 70ième.

    • David 19 février 2011 at 10:43

      Dans le Top 100 seulement. Au delà, on doit pouvoir rajouter Del Potro et Blake.

      • David 19 février 2011 at 10:43

        Ainsi que Haas.

      • David 19 février 2011 at 10:44

        Et Gonzalez.

      • Guillaume 19 février 2011 at 10:53

        Et je surenchéris avec le terrrrible Nicolas Massu.

    • David 19 février 2011 at 10:55

      Mea culpa. En fait 26 : j’avais oublié Simon notamment ainsi que Schuettler qui du coup est le dernier, à la 95ième place. A la 104ième, on retrouve aussi Clément qui a déjà été dixième.

    • Nath 19 février 2011 at 11:12

      Gaudio, Joachim Johansson sont encore actifs officiellement…

  14. Antoine 19 février 2011 at 11:26

    Karim: répondre à ta question est plus difficile qu’il n’y parait. Je n’ai pas de base de données qui donne la réponse.

    En prenant le classement ATP de cette semaine:

    Dans les 100 premiers, outre le top 10 actuel, ont déjà fait partie du top 10 un total de 16 autres joueurs (dans l’ordre: Youzhny, Monfils, Ljubicic, Wawrinka, Tsonga, Nalbandian, Baggy, Ferrero, Cilic, Gasquette, Robredo, Simon, Davydenko, Stepanek, Hewitt et Schuttler), soit au total 26 joueurs

    Dans les 100 suivant (101-200), je compte Clement, Gonzalez et Blake, soit 3 de plus

    Dans les 100 suivants (201-300), on trouve Massu et Del Po, soit 2 de plus

    Dans les 301 à 400, on trouve encore Gaudio, mais est il en activité ?

    Dans les 401 à 500, on trouve encore Ancic, mais même remarque que pour Gaudio..

    Dans les 500 à 600, on trouve encore Moya mais il a pris sa retraite…

    Je ne suis pas allé au dela mais Muster a gagné 7 points ATP lors d’un challenger à Ljubiana en septembre en gagnant un match et se retrouve 981ème à l’ATP. Je crois qu’il a décidé de laisser tomber…

    Au total, entre 31 et 35 joueurs selon que l’on inclue au non les quatre derniers cités..

    • Antoine 19 février 2011 at 11:29

      Et petit rajout en lisant les posts plus haut: m’étant arrêté à 600, je n’ai pas vu Johannson qui a gagné 8 points dans un challenger il y a un an et qui pointe au 750ème rang à l’ATP avant que ces points ne disparaissent dans qq jours..

      En revanche, Haas n’est plus classé: il n’a plus aucun point ATP et je ne sais pas s’il est toujours en activité. On dit qu’il pourrait reprendre mais je n’en sais rien…

      Depuis, j’ai été jusqu’au 1000ème à l’ATP et il n’ y aucun ajout à faire..

      An total, il y a donc 36 joueurs qui ont encore un classement ATP et qui sont ou ont été top 10..dont 31 encore actifs de façon certaine et quelques autres pour lesquels c’est plus douteux, voire abusif lorsqu’ils ont annoncé leur retraite comme Moya..

      Les joueurs peuvent demander à être retirés du classement dès qu’ils annoncent leur retraite, et l’ATP le fait, mais ils peuvent aussi ne rien faire et perdent leurs points au fur et à mesure de l’année qui suit..

    • Babolat 19 février 2011 at 11:55

      Et le plus jeune joueur en activité à avoir intégré ce top 10 est Cilic. Né en 88. On attend encore la génération 89/90. Verdasco, seul 83 dans les dix doit se sentir bien seul. ;0

      • Antoine 19 février 2011 at 12:06

        Et Nadal, Gasquet ?

        • Babolat 19 février 2011 at 13:42

          Y’a Monfils aussi en 86

    • karim 19 février 2011 at 20:28

      Merci Antoine. tout ça confirme l’extrême volatilité de ce fameux top ten qui ne veut plus dire grand chose. top 5 ça veut encore dire quelque chose. et encore…

  15. Babolat 19 février 2011 at 14:30

    Pour les séjours dans les 10 premiers, j’ai essayé de trouver au moins un représentant pour chaque classe d’âge. J’ai fait plus ou moins de tête jusque 1958 mais après ça se complique… Pas moyen d’en choper un de 1957.

    1988: Del Potro/Cilic
    1987: Murray/Djokovic
    1986: Nadal/Gasquet/Monfils
    1985: Wawrinka/Berdych/Baghdatis/Tsonga
    1984: Simon/Ancic/Soderling
    1983: Verdasco
    1982: Roddick/ Robredo/Youzhny/Coria/Nalbandian
    1981: Federer/Hewitt/Melzer
    1980: Safin
    1979: Blake/Ljubicic
    1978: Haas/ Grosjean/Gaudio
    1977: Kiefer/Clement
    1976: Kuerten/Moya
    1975: Johansson (Thomas)/Costa (Albert)
    1974: Kafelnikov/Henman/Corretja/Enqvist
    1973: Rusedski/Berasategui/
    1972: Chang/Rafter/Bjorkman
    1971: Sampras/Krajicek/Bruguera
    1970: Agassi/Courier/Martin
    1969: Pioline
    1968: Stich/Carlsson
    1967: Muster/Becker/Krickstein
    1966: Edberg/Svensson
    1965: Forget/Cash/Sanchez (Emilio)
    1964: Wilander/Hlasek/Arias
    1963: Leconte
    1962: Aguilera (c’etait dur d’en trouver un)
    1961: Jarryd
    1960: Lendl/Noah/Mayotte/Gomez
    1959: Mc enroe
    1958: Clerc/Curren/Kriek
    1957:
    1956: Borg
    1955: Pecci/Fleming
    1954: Gerulaitis
    1953: Ramirez/Higueras
    1952: Connors/Vilas/Fibak
    1951: Tanner/Alexander
    1950: Panatta
    1949: Orantes
    1948:
    1947:
    1946: Nastase/Smith/Kodes/Gorman
    1945: Roche
    1944: Newcombe/Okker
    1943: Ashe
    1942:
    1941:
    1940:
    1939:
    1938: Laver
    1937:
    1936:
    1935:
    1934: Rosewall

    Sachant que le classement ATP existe depuis 1973, ça va être difficile de trouver des gars avant Laver et Rosewall qui étaient déjà des quasi-vieillard à ce moment là. On peut essayer d’en trouver pour les années 47 et 48 mais au delà… ce sera pas évident.

    • Babolat 19 février 2011 at 14:35

      Punaise mais c’est hallucinant ce truc. Non seulement je ne trouve pas de joueur de tennis né en 1957 qui ont été classés dans les 10 premiers mais je ne trouve tout simplement aucun joueur né cette année là !! Serait-ce une année noire? La venue au monde de l’antechrist cette année là? Un génocide orchestré par William Renshaw car il savait que l’élu (celui qui battrait son record de victoire à Wimbledon) naîtrait en 1957? Les enfants nés en 1957 étaient-ils allergiques aux balles de tennis? Ou bien… est-ce tout simplement l’effet du hasard…
      Mais c’est quand même zarbi c’t’affaire.

      • Babolat 19 février 2011 at 14:38

        Ah… ça y est j’en tiens un. Matt Mitchell… meilleur classement 53ème. Eh bé…sont pas doués les 57. 1 tournoi gagné quand même.

        Un autre: Chris Delaney 119ème en 79. 1100 dollars de gain en carrière.
        Tiens Christophe Roger-Vasselin est de 57 aussi… arf… monsieur je prends 2 fois 6/0 par Noah en 1/2 de Roland. Meilleur classement 39ème.

        Tain, du coup j’en trouve plein John Austin (cosmonaute) $1,637 de gain. 70ème en 1982. Mouais… 1957, c’était pas une grosse année… le mec qui a été champion du monde junior a dû bien se faire chier.

        Dominique Bedel est également né en 1957. Il peut se targuer d’avoir mis un 6/0 à Borg à Roland garros. Eh oui… en 76 m’sieur, dames. Il s’est de suite pris une roue dans le deuxième set mais n’a perdu que 7/5 au 4ème. Meilleur classement 44ème… punaise… pas un dans les 30 jusque maintenant.

        Bon j’arrête là sinon j’vais devenir fou. ;)

        • Antoine 19 février 2011 at 14:44

          Y’a complot Babolat; c’est sûr !

          • Babolat 19 février 2011 at 14:46

            Ouais… on nous cache tout, on nous dit rien… c’est dégueulasse. ;)

        • Nath 19 février 2011 at 14:53

          Tu recycles certains de tes vieux posts, Babolat ? :mrgreen:
          (Il me semblait bien avoir lu quelque chose à propos de cette année 57 singulière…)

          • Babolat 19 février 2011 at 15:14

            J’avais en effet poussé ce cri d’alarme sur un autre forum aujourd’hui disparu. Mais je continue à me battre et je trouverai un jour un joueur valable né en 1957…

        • Arno 19 février 2011 at 15:29

          Gianni Ocleppo… Vous savez pas qui c’est?? Moi non plus.

          Toujours est-il que c’est le meilleur joueur de tennis né en 1957. Il a été 30ème mondial, l’Italien.

          • Babolat 19 février 2011 at 15:35

            bravo… il m’avait complétement échappé celui-là. 30ème quand même merde alors ! il a fait comment ? ah on me signale qu’il a gagné un tournoi (Linz) en 1981. Pas mal. Arno comment l’as-tu débusqué ?

          • Arno 19 février 2011 at 15:42

            Pfff, ça a été un parcours du combattant!!!

            D’abord j’ai regardé sur Wikipédia l’article sur l’année 1957. J’ai vu qu’il y avait une rubrique « naissance » sur laquelle je me suis précipité, mais pas trace d’un joueur de tennis…

            Mais ensuite j’ai trouvé un article sur la chronologie sportive de 1957… Dans laquelle se trouvait une partie consacrée aux Naissances!! Et là… Un joueur de tennis. Un seul: Gianni Ocleppo!

    • karim 19 février 2011 at 20:29

      Babolat es-tu un savant fou? tu vis en Corée du Nord en fait?

  16. Antoine 19 février 2011 at 14:51

    Il dérouille le Youz à Marseille: 6-2 pour Cilic;;

  17. William 19 février 2011 at 15:15

    La démonstration en revers de Youzhny ! Un vrai couteau-suisse !

  18. Babolat 19 février 2011 at 15:30

    Mais… Youzhny et Roddick sont dans ma team !! Arf. Nalby et Delpo aussi tiens… je vais me refaire un peu cette semaine. ;)

    Sinon… question à mille euros: Avez-vous un lien potable pour le match Cilic/Youzhny ? Svp, merci.

    • Nath 19 février 2011 at 15:32

      Livescorehunter, le 2° ustream…

    • William 19 février 2011 at 15:34
    • Babolat 19 février 2011 at 15:37

      Merci bien. « Le bon Dieu vous le rendra » comme disait le philosophe.

  19. David 19 février 2011 at 15:56

    Youzhny au deuxième et au troisième sets, c’est champagne ! il est en train de faire tout le catalogue des coups du tennis à ce pauvre Cilic !

  20. Sam 19 février 2011 at 15:57

    Sur les 57, j’avais mis une pièce sur Chris Lewis. Déception, au mieux 19ème.

    • MarieJo 19 février 2011 at 16:05

      chris lewis ? une fois sur le blog de bodo il est venu discuter le bout de gras car l’article parlait un peu de son run à wimb… très sympa ;)

      • Sam 19 février 2011 at 16:10

        il est probablement encore N°1 NeoZélandais …

        • Babolat 19 février 2011 at 17:38

          Le numéro un néo-zélandais est classé à la 346ème place. il s’agit de Michael Venus. Jamais entendu parler. 2 titres en future à son actif. Je pensais pour ma part qu’il n’y avait plus personne depuis Brett Steven. ;)

    • Arno 19 février 2011 at 20:37

      Whaou Sam, chapeau!! Tu l’as trouvé où, celui-là???

      • Sam 20 février 2011 at 01:07

        Arno … Comment dire ? J’appartiens à une classe d’âge pour laquelle le nom de Chris Lewis peut spontanément dire quelque chose. Un peu comme un Curren par exemple. En fait, un peu aussi comme un … Ocleppo…

  21. William 19 février 2011 at 16:18

    Et c’est Cilic qui remporte le match ! Il sauve d’abord une balle de match sur son service à 5-3 Youzhny, puis debreak quand le Russe sert pour le match : 7-5 au troisième pour Cilic.

  22. David 19 février 2011 at 16:18

    J’aurais mieux fait de me taire. Youzhny a craqué au moment de servir pour le match. Une victoire qui va remettre définitivement Cilic en selle ?

  23. Sylvie 19 février 2011 at 16:28

    Bravo Cilic ! Superbe match ! s’il pouvait enfin revenir celui-là.

  24. Diana 19 février 2011 at 16:34

    Bonjour William et David :)

    Le Youzh, comme souvent,a craqué dans le money-time. En servant pour le match,une première fois, puis pour égaliser à 6 partout : mental en carton, dommage quand on a un si beau tennis.

    Pour Cilic, qui est dans mon team, je ne suis pas si sûre, car il connaît des baisses de régime sérieuses d »un set à l’autre. Ca ne fera pas un pli demain contre Sod.
    Néanmoins, une semaine qui va lui regonfler le moral, et c’est là l’essentiel.

  25. Antoine 19 février 2011 at 16:37

    Je trouve surtout qu’ils n’ont jamais bien joué en même temps..Dommage pour le Youz qui servait 75% de premières aux deuxième et troisième set jusqu’au moment ou il devait servir pour le match. Un peu trop de fautes directes à ce moment là aussi…Après plus rien..Pas sûr cependant qu’il craque plus fréquemment que les autres dans ce genre de circonstances..Toujours rageant de perdre un match après avoir eu une balle de match et gagner deux points de plus que son adversaire..

  26. Marina 19 février 2011 at 17:41

    Je suis très contente de la victoire de Cilic! C’est le genre de victoires qui fait du bien, et qui peut le remettre définitivement sur le droit chemin. Et pourquoi pas continuer sur sa lancée demain?

  27. Nath 19 février 2011 at 18:25

    J’ai voulu savoir combien de rescapés il restait dans le top 100 par rapport à la même période de l’année en 2000 (je voulais regarder 10 ans en arrière, me suis plantée d’un an :lol: ). Il en reste encore 5 (tous ex ou actuels top 10, ce qui n’est pas étonnant), les plus jeunes étant Fed et Hewitt. Le détail : classement actuel, nom, classement en 2000 :
    2 Fed 54
    14 Ljubi 66
    27 Ferrero 27
    70 Hewitt 14
    95 Schuettler 56
    Schuettler est surprenant dans le genre teigne qui ne veut pas partir.

    • Babolat 19 février 2011 at 18:55

      Belle régularité de Ferrero ;)

      Ces gars sont non seulement d’ex ou actuels top 10 mais aussi d’ex ou actuels top 5.

      Schuettler… ce type est une énigme. Il fait un coup tous les 5 ans (une finale en Australie par ci, une demie à Wimbly par là) mais il est toujours là. Je commence même à douter de son existence. ;)

  28. Babolat 19 février 2011 at 18:57

    Raonic fait son cucumber. Il parait cool face à Fish et hop 6/4 premier set. Il envoie sec au service le gaillard.

    • Le concombre masqué 19 février 2011 at 22:32

      Réfléchis avant de répondre :

      Qu’est ce que tu entends par : Raonic fait son cucumber?

      • Babolat 20 février 2011 at 02:49

        Référence à Mc Enroe qui disait de Sampras « He is cool as a cucumber » impressionné qu’il était par le calme de ce gamin qui allait remporter l’Us open 1990 en lui passant sur le corps en 1/2 finale. A l’heure qu’il était chez moi quand j’ai écrit ça, c’était clair comme de l’eau de roche. En y réfléchissant, c’est vrai qu’il fallait être du coin pour comprendre. ;)

        • Babolat 20 février 2011 at 02:51

          Nothing personnal donc cher concombre masqué:::

  29. Antoine 19 février 2011 at 19:04

    Cela va être dur pour Cilic demain..Je ne pense pas qu’il ait beaucoup de chances de faire dérailler le Viking qui me semble plus fort que jamais..

    • David 19 février 2011 at 19:14

      Je pense pour ma part qu’il va se faire dessouder.

  30. Babolat 19 février 2011 at 20:15

    Encore une belle victoire pour Raonic. 6/4 4/6 6/3 contre Fish. Nouvelle finale contre Del Po ou Roddick… Il va se retrouver pas loin des 30 le gars.

    • Arno 19 février 2011 at 20:26

      Aux environs de la 37ème place en cas de défaite, et autour de la 32ème en cas de victoire. Bref, il est bien parti pour être TS à RG…

    • Jeanne 19 février 2011 at 20:31

      Dingue ! Ce soir, je me sens comme une conne. Une conne absolue. De n’avoir pas détecté Raonic. Obsédée que j’étais par Dimitrov, Berankis et consorts.

      Il sera un cauchemar à Wimbeldon et Flush »

      • Arno 19 février 2011 at 20:34

        Raonic, j’en avais jamais, mais alors jamais entendu parler avant l’OA. Du coup je m’en veux pas trop…

        Mais une question: quelqu’un l’a t il dans sa team, ce mec????

      • Jeanne 19 février 2011 at 21:08

        Je l’avais vu jouer contre Nadal dans un tournoi indoor, l’automne dernier, et j’avais bien aimé son jeu de marteau-piqueur, mais de là à anticiper pareille explosion ??

      • Marina 19 février 2011 at 21:41

        Ne t’inquiète pas, Dimitrov et Berankis vont bientôt réagir! ;)

      • Pierre 19 février 2011 at 21:54

        Et bien moi je l’avais détecté il y a 15 ans déjà : un dimanche, dans une cafétéria du Poitou, j’avais laissé tomber un livre d’un philosophe allemand. Il l’avait ramassé en s’écriant : « Raaooooh ! Nietzsche ». Je lui ai filé un plateau flunch, une boule de mie de pain et lui ai demandé de faire du mur à côté des pots de mayo. Voilà le résultat.

        Ce post ne me grandit pas. Je sais.

        • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (dans le cul nabot!) 19 février 2011 at 22:02

          Au contraire ce post te sublime!!!!

        • karim 19 février 2011 at 22:39

          énorme pierre, juste énorme!!!!

        • Jeanne 20 février 2011 at 11:53

          Pierre est un échappé d’une UMD pas possible autrement :wink:

      • Sylvie 19 février 2011 at 22:10

        Rassure-toi Jeanne, j’avoue avoir découvert Raonic récemment et encore je ne l’ai pas encore vu jouer. J’avais déjà lu son nom mais de là à en faire la nouvelle révélation du tennis…

        • Guillaume 19 février 2011 at 22:17

          Il a l’avantage, comparé à du Dimitrov qui était cité au-dessus, d’avoir un jeu plus « facile » à mettre en place.

          Sinon, on ne voit que Milos car il est celui qui frappe vraiment fort, mais Dolgloglop , Berankis et même Dimitrov font un bon début de saison. Les nouvelles têtes sont – enfin – là.

        • Sylvie 19 février 2011 at 22:28

          C’est vrai que de voir arriver du sang neuf est toujours quelque chose d’excitant.

      • Marina 19 février 2011 at 22:29

        On a entendu parler de Raonic l’an dernier, en août.
        Remember: http://www.youtube.com/watch?v=8YSMxlUj9U8

      • Jeanne 20 février 2011 at 11:52

        C’est clair que Dimitrov c’est une véritable cathédrale tennistique, avec nef, transept, flèches, déambulatoires, rosaces, clocher à délicatement distiller de l’alambic.

        Milos c’est plus une tour de béton, drue et contondante qui vient déjà caresser les nuages avec rudesse.

  31. Guillaume 19 février 2011 at 22:15

    Et le show Raonic continue ! Qualifications de tournois comprises, il en est à 18 victoires depuis le début de l’année, pour seulement 3 défaites. Mine de rien, depuis Roddick je n’ai pas souvenir d’un rookie qui déboule comme ça de nulle part et s’offre des runs pareils. A lui tout seul il est en train de rendre excitant ce bout de saison pourtant bien terne par tradition. Foin de mon Odyssée, je veux un Del potro / Raonic la nuit prochaine !

  32. Le concombre masqué 19 février 2011 at 22:39

    Je suis enchanté de connaître ce site, où, lorsqu’un gars , qui a vraisemblablement mauvaise haleine vue sa mine verdatre, demande « pouvez-vous me faire la liste du top 100 actuel qui a été dans le top 10? » on lui répond de manière si détaillée et exhaustive.

    Vraiment j’adore.

    Par contre j’attendais la réaction du questionneur, qui s’est contenté d’un « ca montre bien la volatilité du top 10″

    Je trouve que les statisticiens ont été bien peu récompensés de leurs efforts…

    D’autant plus que je ne partage pas cet opinion : le top 10 n’est pas volatile, c’est juste que les vieux top 10 sont toujours dans le top 100…

    Si on prend le top 10 de fin d’année des 5 dernières années on retrouve toujours les mêmes chevaux…

    • karim 19 février 2011 at 22:46

      Concombre pour ta gouverne sur Dagoba on trouve du colgate max fresh menthe givrée et j’en fait grand usage. enfoiré!!!

      la réactivité de nos statisticiens doit te donner à réfléchir sur la réalité de ma demande. si à intervalles réguliers on ne jette pas un os aux rongeurs du site ils finissent par se bouffer entre eux, alors il faut régulièrement les envoyer chercher dans les archives de l’ATP. Autrement ils risquent de faire un débat du GOAT brutal et fatal. Donc toutes les 72hrs je dois leur poser une question comme celle-là. Autrement ça craint…

      n’empêche quelle bande de tarrés, cette simple question anodine, tu vois ce que ça a déclenché? après on veut se la jouer « nonnnnnn y’a rien, n’ayez pas peur, venez poster sur le site et mieux, écrire des papiers ». Mon oeil il est plein de rillettes aussi? vindiou

      • Le concombre masqué 19 février 2011 at 22:57

        Vraiment, tu n’avais aucune autre idée derrière la tête?

        Ca c’est du butterfly effect!!

        Fait gaffe à pas te faire griller,pour les foufous du site, tu devrais quand même veiller à etoffer tes réponses, sinon ça va se voir…

        La question « Combien de joueurs depuis l’ère open ont réussi à atteindre la 17eme place mondiale en jouant moins de 15 tournois cette année là? » ne peut pas avoir comme réponse « Aucun, chinois? je m’en doutais ».

        Conseil d’ami.

      • Nath 19 février 2011 at 22:59

        Mais qu’il est con :lol:

      • Antoine 20 février 2011 at 09:57

        …Mais…tu te fous de moi, là !! Inoui !

        La conclusion que tu tires de la statistique en question n’est pas appropriée de surcroît ! Pour savoir si la volatilité a augmenté ou baissé, il faudrait, à minima, faire le même exercice pour des années antérieures afin de savoir si elle a varié et dans quel sens..Un bon exercice pour toi Karim !

    • Nath 19 février 2011 at 22:55

      Effectivement, je pense que le meilleur moyen de connaître le degré de stabilité / volatilité du top 10 est de compter le nombre de top 10 différents sur une période donnée, et pourquoi pas de comparer les époques.
      Et une bonne trentaine de joueurs ayant fait partie de l’élite alors que cela fait 8-10 ans, voire 6-7 ans qu’une partie d’entre eux n’y a plus mis les pieds, ça ne me parait pas énorme finalement. Faut aussi tenir compte de la longueur des carrière de ces messieurs.

    • Pierre 20 février 2011 at 10:49

      Et le cheval n’est pas volatile. Cela se saurait.

  33. karim 19 février 2011 at 22:40

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