Tragédie en quatre actes : la rivalité entre Pete Sampras et Andre Agassi

By  | 27 décembre 2010 | Filed under: Regards

Cincinnati, le 16 mars 2010. C’est caviar et champagne sur le court central. Dans le coin gauche, accusant trente titres du Grand chelem et plus de dix ans de suprématie sur le circuit à la pesée combinée, Pete Sampras et Roger Federer ; dans le coin droit, accusant quatorze titres du Grand chelem et détenteurs de tous les grands trophées convoités, André Agassi et Rafael Nadal. Sur fond d’œuvre caritative pour voler au secours d’Haïti meurtrie, se trouve réuni le double le plus étoilé de l’ère Open.

L’ambiance est bonne enfant, le tennis de qualité, le public ravi, jusqu’au clash aussi inattendu qu’incongru : à un Pete Sampras improvisé imitateur et singeant sa démarche façon lapin Duracell, André Agassi répond par une évocation perfide et malvenue de la prétendue pingrerie de son glorieux compatriote, révélée dans son autobiographie ; l’affaire se solde par une tentative de décapitation au service, signée Sampras.

Cette scène inouïe qui envahit la toile avant même la fin de la rencontre plonge toute l’assistance dans un malaise palpable,  à commencer par leurs deux partenaires médusés. La passe d’arme  n’est finalement pas si étonnante analysée à l’aune d’une des plus grandes rivalités de l’histoire du jeu. Sampras le déterminé contre Agassi le torturé, Pete aimanté par le filet  contre André soudé à sa ligne de fond de court, le meilleur serveur de l’histoire contre le meilleur relanceur, la sobriété de l’un contre le strass et les paillettes de l’autre. C’est la joute à mort pour la suprématie sur les années 90 entre deux destins entremêlés, enchevêtrés, inextricables ; à la fin de l’envoi, Pete l’emportera par vingt touches à quatorze.

Aucun autre théâtre mieux que Flushing Meadows ne peut rendre compte de l’âpreté de la rivalité, et surtout des blessures morales infligées à Agassi ; après tant de déconvenues, de désillusions voire d’humiliations, comment s’étonner que sommeille sous le crâne du divin chauve un foyer de rancœur, de jalousie ou d’hostilité ? Retour sur une descente en apnée vers les enfers en quatre actes.

US Open acte 1 : 1990, la claque.

Après quelques années d’errance post-McEnroe où son tennis a bégayé  entre Brad Gilbert, Aaron Krickstein ou  Tim Mayotte, la bannière étoilée s’apprête à flotter à nouveau sur le toit du monde : Agassi, Sampras, Courier et Chang, la génération fantastique se met doucement sur orbite et laisse augurer de lendemains qui swinguent pour l’Oncle Sam.

Le premier à tirer est le moins attendu des quatre et sur la terre prétendument la moins fertile ; Chang remporte Roland Garros en 1989 au bout d’un tournoi fou, tellement qu’il ne peut raisonnablement servir de valeur étalon. Cet épiphénomène ne saurait changer la donne, le premier de cordée, celui dont tout le monde attend l’avènement quasi-messianique, c’est André Agassi. Il est la tête de proue de ce formidable quatuor, la star incontestée et dont la voie pavée d’or vers les cimes du classement ATP souffre pourtant déjà de quelques écarts de trajectoire. Après une année 1988 riche de six titres et deux demi-finales dans les seuls Grands chelems qu’il honore de sa présence, le futur roi annoncé s’enlise en 1989 entre errements métaphysiques et médiatiques, sollicitations mercantiles et choix de raquette mal inspiré. L’année 1990 le voit revenir sur sa trajectoire, avec un premier grand titre à Key Biscayne  qui se veut encore à l’époque le cinquième Slam, et surtout une première finale à Roland-Garros où il bégaye un tennis ankylosé, tétanisé par l’événement ; André se saborde en finale face à un Andres Gomez qui n’en demandait pas tant.

L’occasion de se racheter frappe rapidement à sa porte sous la forme d’une nouvelle finale, à l’US Open cette fois, contre Pete Sampras quelques mois plus tard. Vous avez dit qui ça ? Pete Sampras, l’attaquant volleyeur de la bande, plus discret jusqu’ici, celui qui n’a pris que trois jeux à Chang à  Roland-Garros l’année d’avant, mais se signale à la face du monde un peu plus tard à l’US Open en écartant le sosie de Mats Wilander, tenant du titre pourtant. Son parcours jusqu’en finale cette année 1990 est homérique, et malgré des victoires en cinq sets sur les légendes vieillissantes Lendl et McEnroe, Agassi reste le favori logique de la rencontre.

D’affrontement il n’y aura pas, la rencontre se soldant sur le score sans appel de 6/4 6/3 6/2, la faute à un Sampras divinisé et en totale lévitation. Ce fakir d’un jour fait asseoir la baudruche fluorescente sur sa planche cloutée où elle explose littéralement. André dira lors de sa conférence de presse n’avoir jamais été autant dominé en étant pourtant aussi déterminé et accrocheur. Contrairement à Paris où il avait actionné son mécanisme d’autodestruction, Agassi n’a cette fois rien à se reprocher, il a juste été surclassé par nettement plus fort que lui, ce qui rend la pilule moins amère mais plus difficile à déglutir.

Première transition

Les deux Némésis prennent alors des trajectoires différentes, mais leur accession au sommet est retardée par l’émergence non-anticipée de la quatrième force, aphone jusqu’ici : Jim Courier remporte Roland-Garros en 1991. Il bat en finale André Agassi qui conforte ainsi l’opinion largement répandue qu’il ne serait qu’un pétard mouillé. Jim enchaîne avec une finale à New York où il reçoit les derniers sacrements des mains de Dieu déguisé en Edberg, mais se reprend tout de suite à Melbourne en 1992 puis double la mise à Paris. Il est le vrai patron du circuit et met sous l’éteignoir les trois autres Fantastics.

L’intermède Courier n’a toutefois pas les mêmes répercussions sur Pete et André. Pour Sampras, à qui Courier n’a jamais posé de réel problème sur le court (16-4 dans le « H2H »), l’éclipse s’explique davantage par la maturation technique de son tennis et la digestion de sa victoire retentissante à New York en 1990. Deux matches clés se joueront pour lui à Flushing Meadows : en 1991 où tenant du titre il fait cadeau à Courier du quart de finale les opposant et en 1992 en finale où il se fait seppuku contre Edberg en finale. Le déclic intervient pour lui après ce match largement à sa portée mais qui lui échappe ; il se découvre alors comme haïssant la défaite.

Le début de l’année 1993 marque l’accession de Sampras sur le sommet de l’Olympe du tennis. Il n’est alors tenant d’aucun titre du Grand chelem, ce qui provoque les railleries d’un Jim Courier  aigre et qui vient de remporter l’Australian Open pour la seconde année consécutive. Pete sort son boulier compteur dès Wimbledon et entame une formidable série de succès à laquelle les plus fins observateurs le voyaient promis depuis son explosion à New York trois ans auparavant. Il en profite pour régler son compte à Jim Courier en finale ; on ne le sait pas encore mais Sampras précipite par la même occasion la fin de la carrière aux sommets de Jim ne sera plus que l’ombre de lui-même jusqu’à sa retraite six années plus tard.

Et André Agassi dans tout ça ? Le Kid de Las Vegas vit beaucoup plus mal la percée de Jim Courier. Sur le court déjà où il est régulièrement battu – parfois sèchement – par le rouquin de Dade City, et dans la tête ensuite où il ne digère pas que son ancien porteur d’eau chez Bolletieri lui soit désormais nettement supérieur. André sombre, et ce n’est pas sa victoire miracle à Wimbledon qui change la donne, il n’est toujours pas prêt pour dominer régulièrement le sommet.

US Open  acte 2 : 1995, le traumatisme.

De l’eau a coulé sous les ponts, entraîné avec elle les vestiges du passé comme Edberg ou Becker, et charrié quelques nouveaux comme Ivanisevic, Krajicek ou Kafelnikov. Sampras domine le tennis sans partage depuis deux ans mais la seconde moitié de l’année 1994 voit revenir Agassi comme un boulet de canon. Provisoirement en paix avec lui-même et débarrassé de ses soucis de poignet, Dédé désormais coaché par Brad Gilbert fait un retour fracassant sur le devant de la scène et ébranle les fondations de la maison Sampras. Il s’impose à Flushing Meadows en 1994, enchaîne avec un premier titre à Melbourne en 1995 et arrive à New York fin août auréolé de quatre titres estivaux consécutifs  sur le circuit américain, dont les Masters Series du Canada et Cincinnati.

Autant dire qu’Agassi fait figure d’épouvantail ; c’est tout simplement le leadership du tennis mondial qui se joue sur ce tournoi. Sampras a remporté son Wimbledon contractuel, Roland-Garros échouant dans l’escarcelle de Thomas Muster. Cet affrontement  en finale entre Agassi et Sampras doit tout simplement couronner le patron de l’année 1995, celui qui aura doublé la mise en Grand chelem. Agassi est dans une bonne dynamique comme on l’a vu, et a par ailleurs remporté trois de leurs quatre derniers affrontements. Désormais régulier dans la performance et dur au mal, il sent que son heure de détrôner Pete a enfin sonné.

Le match n’atteint pas des sommets, même s’il est ponctué du plus bel échange jamais engagé entre ces deux virtuoses. Il se solde sur le score de 6/4 6/3 4/6 7/5 et une victoire de Pistol Pete. André Agassi est dévasté et peut méditer sur l’adage « qui veut aller loin ménage sa monture ». Son fol été est certainement pour quelque chose dans le résultat, mais la vérité est que sur ce tournoi, « leur » tournoi national, Pete Sampras ne conçoit tout simplement pas de perdre contre lui.

Agassi sort détruit de la rencontre, la défaite la plus dure de sa carrière selon son propre aveu. Si près mais si loin, il fait l’amer constat que Sampras demeure hors d’atteinte et surtout, sait toujours se sublimer pour le battre quand c’est réellement important.

Seconde transition

Après le traumatisme de l’US Open 1995, Agassi enchaîne avec une année 1996 bien maussade, avec comme fait saillant unique son titre olympique à Atlanta qui lui mettra un peu de baume au cœur et achèvera surtout d’asseoir son statut d’homme orchestre. Sampras quant à lui repart de plus belle et continue à dominer le tennis mondial, même s’il n’a plus la même marge sur ses poursuivants. Il termine l’année 1998 à la première place du classement ATP pour une incroyable sixième fois consécutive, mais le rush final pour faire tintinnabuler la cloche du record l’a laissé exsangue, épuisé moralement et mentalement. Comment expliquer autrement une défaite en trois sets secs en finale de Bercy face à Greg Rusedski ?!!!

Pour Pete, rien ne sera plus jamais comme avant. Le champion continue le combat, mais ses forces déclinent inexorablement. Agassi pendant ce temps suit l’asymptote inverse, comme un grand cru il se bonifie avec l’âge et entame une seconde, une troisième ou quatrième carrière, on ne compte plus vraiment. Sur les 64 titres que compte son palmarès, Sampras aura soulevé 61 trophées avant l’année 2000 et trois uniquement après. Agassi pendant ce temps aura glané 44 titres avant 2000, mais 16 encore après, ce qui confirme que sur cette partie crépusculaire de leurs carrières respectives, c’est lui désormais qui fait la course en tête. Il lutte épaule contre épaule avec la nouvelle garde quand Sampras se prend régulièrement des tannées indignes de son pedigree.

S’ils croisent encore de temps en temps le fer sur des tournois mineurs, leurs deux affrontements les plus glorieux à New York restent à venir.

US Open acte 3 : 2001, le chef-d’œuvre.

New York, Arthur Ashe Stadium. Comme sur le Louis Armstrong par deux fois déjà, André Agassi et Pete Sampras se retrouvent à l’US Open, en quarts de finale seulement cette fois. André a déjà quatre titres sur dur cette année-là, dont un Grand chelem en Australie et deux Masters 1000 ; autant dire qu’il est encore sacrément dans le coup. Il reste d’ailleurs sur trois victoires consécutives sur son rival, chose totalement inusitée pour lui dans l’histoire de leurs affrontements. Pete Sampras justement est à la dérive. Il n’a pas soulevé le moindre trophée depuis plus d’un an et a même été battu dans son jardin londonien par un jeune Suisse au talent étincelant et promis à sa succession.

Sur la route de l’US Open, André défait Pete en finale de Los Angeles. Une fois de plus, son indice boursier personnel est au plus haut quand les actions Sampras sont (Meryl) Lynchées. Les deux protagonistes vont offrir ce soir là à un public médusé leur plus beau récital. Quatre sets d’une intensité inouïe émaillés de points fabuleux, une empoignade sans merci où les fautes directes n’ont pas droit de cité. En quatre jeux décisifs Pete Sampras va s’imposer une fois de plus, 6/7 7/6 7/6 7/6 à l’issue d’un combat titanesque. Déjouant les pronostics, faisant fi de la conjoncture alors défavorable et de l’ascendant pris par André, il pratique un tennis d’attaque éblouissant, le couteau entre les dents. Se sachant désormais dépassé en fond de court, Pete se rue au filet comme un mort de faim, comme si sa vie en dépendait.

En défense, en retours, en passings, André fait des miracles mais ne peut empêcher la victoire de la hardiesse, de la fougue. Ce match peut être vu comme le tournant d’une époque, la dernière grande démonstration de jeu à la volée à Flushing Meadows. Cette rencontre reste dans les mémoires non pas pour sa symbolique assez limitée en définitive et son impact restreint sur le reste du tournoi, mais plus par sa qualité technique : le meilleur match entre les deux meilleurs joueurs des années 90, leur Borg-McEnroe de Wimbledon 1980.

US Open acte 4: 2002, pour l’éternité.

New York, Arthur Ashe Stadium, on prend les mêmes et on recommence, en finale cette fois. Le contexte est le même que l’année précédente, André refuse de vieillir (cinq titres dont trois Masters 1000 depuis le début de l’année) et Pete boit le calice jusqu’à la lie subissant la pire humiliation de sa carrière sur un court annexe de Wimbledon, vaincu par un « no-name » et vêtu d’une tenue vierge de tout sponsor. Pistol Pete n’a plus rien gagné depuis plus de deux ans et fait le dos rond face aux railleries des journalistes, voit le changement dans l’attitude et le regard de ses adversaires. Il n’est plus rien, juste un has-been accroché au tennis comme une moule à un rocher qui ne veut plus d’elle et sur lequel se brisent les vagues de l’oubli par qui elle refuse de se laisser emporter.

En se limitant aux apparences, cette rencontre prend des allures de baroud d’honneur, de mise à mort programmée pour Sampras. C’est oublier que même décroché au classement et régulièrement talqué et langé par les meilleurs du circuit, Pete Sampras renaît toujours à New York. Il reste sur deux finales ici, largement perdues certes, mais deux finales quand-même. Et il y a surtout cette capacité à se sublimer quand il joue André dans ce tournoi, devant « leur » public. Pete a trop souffert pendant ces deux années écoulées, a assisté à son propre enterrement et écouté les oraisons funèbres chantées par les fossoyeurs charognards à mémoire courte. Il a une ultime chance de lustrer sa légende quelque peu ternie et faire à tous des adieux dignes de son rang.

Ce match sera au jeu près la copie conforme de la finale de 1995, et si les causes sont différentes, les effets sont identiques, Sampras s’imposant 6/3 6/4 5/7 6/4. Lui qui a toujours mis un point d’honneur à dominer Agassi depuis la ligne de fond de court, à son propre jeu, fera claquer une dernière fois cet incroyable coup droit qui plus que son service, aura mis Dédé à l’épreuve pendant ces quinze années de compétition.

Sampras porte à quatorze unités le record de titres glanés en Grand chelem. En un match il expie ses péchés et excommunie les impies qui ont douté de lui. Il part sur cet ultime coup de raquette, cette ultime rencontre. Il pose une dernière pierre à sa légende immaculée, il part le meilleur. A la différence d’autres immenses champions, lui a conscience qu’il vient de remporter son dernier tournoi du Grand chelem, et qu’il s’en ira selon ses propres termes.

Dans ce moment historique chargé d’émotion, un homme reste seul sur le bord du court, abattu mais conscient peut-être qu’il n’avait pas rendez-vous avec l’histoire ; c’est André Agassi. Un troisième titre ici n’aurait rien de comparable avec ce qui vient de se passer. Il a conscience qu’il est et sera resté le rival de Pete, mais n’aura jamais été son égal.

Epilogue

Retour en 2010 sur le central de Cincinnati où le jeu a repris son cours. Agassi au micro est toujours aussi volubile, quoi qu’un peu emprunté désormais ; Rafa et Roger ont l’air de deux petits garçons et Pete tente de faire bonne figure. Ce double de gala ira jusqu’à son terme, mais combien des 16 000 personnes dans le stade ont encore en mémoire les quinze années que nous venons d’égrainer ? Combien comprennent que deux champions de cette étoffe et tellement différents ne peuvent au mieux que se respecter, et en aucun cas s’apprécier sincèrement ? Cette pièce jouée en quatre actes a toujours rendu le même verdict, et la sortie maladroite d’Agassi n’y aura rien changé. Seule subsiste l’une des plus belles rivalités du sport moderne, et le sentiment d’être privilégié pour ceux qui l’ont vécue en direct.

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458 Responses to Tragédie en quatre actes : la rivalité entre Pete Sampras et Andre Agassi

  1. Jean 28 décembre 2010 at 11:09

    Et d’accord aussi avec celui (je ne sais plus qui) qui fait de Wim 92 l’un des plus grands exploits du tennis moderne. J’avais d’ailleurs cru mourir.

    • Duong 28 décembre 2010 at 11:15

      c’était moi, et j’avais été très impressionné, comme Noah 83 en plus fort.

      • Jean 28 décembre 2010 at 11:17

        Noah ou Agassi en plus fort ?

      • Duong 28 décembre 2010 at 11:20

        L’exploit d’Agassi m’a semblé encore plus fort
        tennistiquement car il faut voir la pression des gros serveursvolleyeurs de l’époque, même si Noah était aussi très très fort et plus fort émotionnellement pour moi, dont Noah était l’idole, évidemment.

        • Jean 28 décembre 2010 at 11:26

          Je ne pouvais pas blairer Agassi mais je crois que tu as raison de les associer ainsi. C’est aussi un truc de croisement, la victoire de Noah correspond à la fin du style « attaquant de terre » (Pecci, lui, …) tandis qu’Agassi a une avance phénoménale en étant le premier à gagner Wim du fond du court, une grande étape dans le jeu moderne.

  2. Duong 28 décembre 2010 at 11:16

    Puisque j’ai assez emm..é le monde sur ce sujet, je parle d’autre chose : désolé pour ceux qui l’ont pris dans leur odyssée (qui ont peut-être encore le droit de changer), mais Ferrero est forfait en Australie à cause de son genou :

    http://www.livetennis.it/post/64095/australian-open-forfait-di-juan-carlos-ferrero-entra-k-beck-bolelli-fuori-di-4-posizioni-alberto-brizzi-entra-nelle-qualificazioni

  3. Duong 28 décembre 2010 at 12:12

    Autre nouvelle qui intéressera peut-être certains : Joachim « Pim-Pim » Johansson va jouer une série de matches sue le circuit en 2011. En 2009, il en avait déjà joué quelques-uns, fin 2009 il a eu un bébé, en 2010 il a joué juste un match de coupe Davis.
    Il a joué les interclubs en France en décembre en vue de ce retour.

  4. Duong 28 décembre 2010 at 12:49

    Gulbis explique pourquoi il était arrivé pas rasé, l’air d’un SDF comme l’avait tweeté quelqu’un, à Bercy contre Roddick :

    “But if I cut my hair and shave, I look 17 and then no women at the age of 26 will be interested in me,” he said. “I am not one of those who want 10,000 creams rubbed into my face or my hair. I am a real man.”

    :lol:

    il aura un physio avec lui cette année et a beaucoup d’espoirs :

    http://comfortofstrangers.tumblr.com/post/2484994835/ernests-gulbiss-family-help-him-to-raise-sights

  5. Jeanne 28 décembre 2010 at 13:17

    mmmm j’adore vraiment ce site, avec des méga-spécialistes qui se font face avec des posts passionnés de 50 – 100 lignes, je me sens toute naine à l’ombre de ces géants.

    Parmi les rivaux intermittents 90′s de Sampras, je rajoute aussi Chang, dont vous parlez assez peu apparemment. Pourtant, je crois qu’en 1996, Chang talonnait Sampras au classement à un moment où Agassi avait décroché et coulait vers les profondeurs.

    Je souscris assez à la thèse soutenue par Duong. Pour moi la rivalité Agassi / Sampras est une construction a posteriori, survenue une fois que l’épasseur du palmarès d’Agassi a permis de soutenir la comparaison sans que cela soit ridicule. Donc effectivement à partir du moment où il a réalisé le career slam et que Sampras a commencé à lâcher prise.
    Mais il n’y avait plus concomitance (et il n’y a quasiment jamais eu concomitance) du plus haut niveau chez les deux à la fois hormis peut-être 1995, ce qui est une parenthèse finalement assez courte à l’aune de la durée du règne de Sampras.

    Mais on ne peut pas parler de rivalité au sens où les titres seraient trustés par l’un ou l’autre comme le ferait un duopole et qu’il y ait une lutte constante et indécise pour le règne absolu

    • Colin 28 décembre 2010 at 13:19

      C’est sûr que si la seule rivalité qui vaille c’est Federer/Nadal ça a le mérite de clore le débat!

    • Duong 28 décembre 2010 at 13:24

      non mais pour eux Courier c’est du pipi de chat, un « no problem », alors t’imagines Chang ! Ivanisevic pareil Karim l’a bien dit : il n’a pas existé.

    • karim 28 décembre 2010 at 13:35

      Duong je ne sais pas où tu places Courier mais je le dis et le répète, s’il domine largement sur une ou deux années, Sampras remporte des GC de 93 à 2000 sans qu’on n’ait aucune trace de lui après 93. Il faut qu’on sache bien de quoi on parle; oui Courier a été un joueur marquant des années 90, non il n’a pas été un rival sérieux de Pete sur l’ensemble de sa carrière.

      Je ne sais pas à quel point ça te tue qu’on n’ait pas la même perception que toi de son rôle ou son statut que ce soit par rapport à Pete ou au jeu carrément, mais on ne peut rien y faire. Tu as ta vision, j’ai la mienne. Et je crois que tu fais la confusion entre être compris (c’est le cas, on te comprend) et être convaincant (ce n’est pas le cas pour moi ou Colin et ce n’est pas un drame).

      Je te comprends, mais tu ne me convaincs pas. Et ce n’est pas la mer à boire. La preuve, je ne t’ai pas convaincu du tout, mais la terre continue à tourner et 15-LT avec, si on prend tout ça trop au sérieux on raccourci notre espérance de vie!!!

      • Duong 28 décembre 2010 at 13:49

        Tu me demandes ce que j’ai dit sur Courier, voilà :

        j’ai surtout dit ça sur Courier après 93 (mais 93 c’est pas une année qui compte dans la carrière de Sampras ? 99 ça vous offusque que je l’enlève mais vous pouvez enlever 93 comme une fleur ?)

        [Courier avait été battu par Sampras en finale du Masters 91, demie de l’US Open 92, finale de Wimbledon 93, demie de l’Aus Open 94, 1/4 de l’Aus Open 95 (remontant de 2 sets-zéro), demie de l’US Open 95, 1/4 de RG 96.
        Courier avait battu Sampras en 1/4 de l’US Open 91, 1/2 du Masters 92, 1/4 de RG 94.]

        j’avais cité en comparaison les confrontations de Sampras et Agassi en grand chelem et en demies/finales du Masters durant la période :

        [finale de l’US Open 90, 1/4 de Wimbledon 93, demie du Masters 94, finale de l’US Open 95, c’est tout.
        A l’inverse Agassi avait battu Sampras en finale de l’Aus open 95 et en 1/4 de RG 92.]

        Alors après tu me dis que Courier « n’a pas existé » après 93, que Ivanisevic c’était un « no problem » en dehors de l’herbe, mais que Agassi ça oui madame c’était une ENORME rivalité !

        Bon bein voilà il semblerait que ça soit moi qui sois excessif, et pourtant …

      • Duong 28 décembre 2010 at 13:58

        Sinon ça ne me tue pas, ça me soûle de devoir expliquer et réexpliquer, c’est pas encore toi qui viens de dire « je ne sais pas où tu places Courier » ?

        Et ça me soûle de vous choquer à ce point.

        Et puis je ne comprends pas vos réactions, Colin vient remettre Fed-Nadal sur la table alors que personne ne lui en a parlé ?!
        je fais l’analogie avec Safin pour essayer d’exprimer l’idée d’une autre manière, et on vient me sortir « Safin n’a pas du tout le même palmarès qu’Agassi ».
        Vous me parlez de « l’ensemble de la carrière » et vous persistez à me citez les points de départ et final de 90 et 2001-2002 : je vous le signale, ça ne vous interpelle même pas !?

        Je ne sais pas si vous me comprenez mais ces réactions sont tout bonnement à côté de la plaque d’où mon impression que non,
        il y a incompréhension.

        En réalité, ça me soûle d’écrire des messages comme ça, qui est responsable ? moi d’abord évidemment.

        Mais quant à l’espérance de vie ma foi c’est pas ce que je fais de pire pour la diminuer :lol:

        Donc bon franchement c’est un prob totalement marginal par rapport à mes autres probs, comme ça l’est pour toi aussi.

        Alors il faut comprendre « ça me soûle » comme une drogue, un shoot et rien d’autre.

        • Colin 28 décembre 2010 at 15:30

          Jeanne le 28/12/2010 à 13 h 17 min
          « Mais on ne peut pas parler de rivalité au sens où les titres seraient trustés par l’un ou l’autre comme le ferait un duopole et qu’il y ait une lutte constante et indécise pour le règne absolu »

          Si ça ne te fait pas penser à Fed/Nad…

        • John 28 décembre 2010 at 18:53

          Cool, man.

          Le tennis est juste un jeu où deux abrutis se lancent une petite balle en feutre jusqu’à ce qu’elle rebondisse une fois de trop…

  6. karim 28 décembre 2010 at 13:26

    « Bref, j’ai reformulé mes idées de 10 manières différentes et ça n’a rien donné donc effectivement la conclusion s’impose d’elle-même : je n’aime pas être incompris mais je le suis, point »

    Bon Duong, tu peux tout me ré-expliquer encore une fois depuis le début? Cette fois je suis sûr que ça va passer, je sors d’une réunion monstrueuse et mes défenses immunitaires sont au plus bas, toute théorie autre que Noah avait un jeu de fond de court solide peut passer :-)

    • Duong 28 décembre 2010 at 13:34

      :lol: bon je ne dirai plus rien, je crois avoir dit en long et en large ce que je pensais :lol: , en revanche je ne sais pas bien ce que vous pensez à vrai dire, je ne sais plus si on est proche comme le dit Elmar ou si ce qu’on dit est à 10.000 lieues comme semblent le montrer les réactions outragées de Colin ou ton « je ne suis d’accord avec presque rien » :lol:

  7. Jérôme 28 décembre 2010 at 13:37

    En fait, comme l’a fort justement souligné Jean, la plupart des rivalités tennistiques sont des illusions d’optiques parce que les joueurs ont en général des trajectoires qui se croisent ou qui se ratent.

    Federer/Nadal, est-ce vraiment une rivalité compte tenu des 5 ans d’écart d’âge entre les deux ? Nadal n’est arrivé au top pour défier Federer ailleurs que sur terre battue qu’à compter du moment où le suisse avait baissé d’un ton, grosso modo en 2008.

    Agassi et Sampras, il y a eu beaucoup d’éclipses d’Agassi.

    Borg et Mac Enroe, ça ne dure guère plus de 2/3 ans, avec c’est vrai rien moins que 14 duels. Mais dès 1980, on sent bien que Borg est en bout de course et qu’il n’a plus complètement l’envie de relever le défi d’une nouvelle génération.

    Becker/Edberg peut-être, mais ils n’ont pas tenu assez longtemps le coup, l’ombre tutélaire de Lendl pesant trop longtemps.

    • Jean 28 décembre 2010 at 13:51

      D’autant que souvent, les rivalités n’ont pas de caractère réciproque. Borg et Mac ont intensément lutté pour la première place pendant un moment assez court, mais alors que l’on peut définir Mac par rapport à Borg (pas totalement bien sûr mais en partie), l’inverse est impossible.

    • Sylvie 28 décembre 2010 at 13:51

      D’accord avec toi. Je pense qu’on a besoin de ces grandes rivalités dans le sport pour éviter l’ennui ou le monopole. C’est pour cela que beaucoup dévalorisent les années d’or de Federer au nom de l’absence de rivalité.

      Et c’est vrai que je suis toujours étonnée de voir que peu de gens tiennent compte des 5 ans d’écart entre Nadal et Federer et continuent de demander au Suisse d’être au même niveau que son rival.

      J’écoutais le bilan de l’année de l’émission « carrément tennis « (émission très nulle d’ailleurs), et j’étais agacée d’entendre Julien Boutter se plaindre du fait que Federer ne jouerait pas à fond tous les tournois à la différence de Nadal. Une autre, dans un éclair de lucidité, soulignait qu’il avait tout de même presque 30 ans… La question serait peut-être plus pertinente de savoir si à 24 ans Federer jouait à fond tous les tournois.

      La rivalité Fed/Nadal alimente la machine et fait de l’argent mais elle a et aura de moins en moins de sens. Pour les autres que tu as citées, la mémoire ne retient que les rencontres marquantes et pas les éclipses ou la durée réduite.

  8. karim 28 décembre 2010 at 14:18

    Tout ça c’est bien beau, mais qui pour nous visiter l’intellect de Pete et nous expliquer pourquoi il n’a jamais perdu contre André à NY? Quand on voit les contextes des rencontres de 2001 et 2002, il ne devrait pas s’en sortir; pourtant il livre ses meilleurs matches. Pourquoi, comment? Comment ne pas considérer que l’autre est un adversaire spécial quand on voit ça, comment il arrive à se sublimer quand il doit je jouer, là, dans le plus gros événement tennis de l’année? L’endroit doit être spécial, mais l’adversaire également non?

    Duong, à toi!!!

    • Duong 28 décembre 2010 at 14:42

      désolé de ne pouvoir répondre à l’invitation (je dirais bien que Sampras a aussi battu Safin en 3 sets en 2001 en demie mais c’est peut-être encore une connerie, désolé),

      donc je passe la balle aux autres ;)

      • karim 28 décembre 2010 at 15:17

        « je dirais bien que Sampras a aussi battu Safin en 3 sets en 2001 en demie mais c’est peut-être encore une connerie, désolé »

        trop tard tu l’as dit!!

  9. inès 28 décembre 2010 at 15:26

    Est-ce une surmotivation de Sampras à jouer Agassi à l’US open ?
    Est-ce une forme d’inhibition d’Agassi ?

    Cette thèse pourrait être accréditée avec le constat suivant :
    - lors des 4 victoires à Flushing (90,95, 01 et 02), Sampras a, à chaque fois, un moins bon classement qu’Agassi !

    Pourtant j’opterais plutôt pour le critère de la surface, en constatant que Sampras gagne sur les surfaces + rapides. Il fait beaucoup de points directs avec son service, par exemple, il fait 33 aces à l’US 2002 et 25 aces à l’US 2001.

    On peut constater qu’ils se sont rencontrés 9 fois en grand chelem (Sampras mène par 6 à 3). Mais Sampras n’a jamais perdu contre Agassi à Wimbledon et à l’US open alors qu’Agassi l’a emporté dans les deux autres grands chelems : une fois à RG et deux fois à l’AO !

  10. Arno 28 décembre 2010 at 15:56

    Et bien , ça c’est du débat!!!!

    D’abord, félicitations à l’auteur (son dernier signalement décrivait un nain vert Ivoirien démembré).

    C’est super documenté, extrêmement bien écrit. Peut-être ton meilleur article pour moi, devant « Le Veau d’Or » que j’avais trouvé un peu trop abstrait. J’adore quand tu parles de tennis pur et dur.

    Pour apporter ma modeste contribution au combat titanesque opposant le Yo’ à Duong, je pense personnellement que la rivalité Agassi/Sampras est plus artificielle que significative sportivement.

    Pourquoi le duel Agassi/Sampras est-il resté dans l’imaginaire collectif (car tel est bien le cas pour la majorité)?

    D’abord parce qu’ils peuvent pas se sacquer, et que leurs caractères sont totalement opposés. Et ça, c’est très souvent monté en épingle par les médias comme par les fans.
    Non contents d’avoir ces différences psychologiques, leurs philosophies de jeu sont totalement antinomiques (putain, c’est moi qui vient d’écrire cette phrase???).

    On a déjà une sacrée base pour une rivalité: L’Attaquant altier contre le Lance-balles implacable qui ne se supportent pas l’un l’autre.

    Et comme si ça ne suffisait pas, ils sont tous deux US, pays auto-proclamé de la culture de la gagne où seul le vainqueur a droit de cité…

    Ensuite, que nous disent leurs palmarès? En fin de carrière, 14 GC pour Pete, 8 pour Andre qui a l’avantage du Career Slam et des JO.

    Mais voilà, et c’est ici que je rejoins Duong, il faut y regarder de plus près: avant 1999, date du déclin très relatif de Sampras et de l’âge d’or d’Agassi, on a un score de 11GC… à 3.
    Et même ensuite, alors que Pete est quasi-grabataire (foutue thalassémie…), il continue à battre Andre dans des matches ultra-importants comme aux USO 2001 et 2002.

    Donc, certes, rivalité Agassi/Sampras il y’eut. Elle fut nationale, médiatique, sociale, psychologique, voire même philosophique. Mais sportive, non.

    Agassi a seulement été celui qui a été le moins écrasé par la supériorité phénoménale de Sampras.

    • Lionel 28 décembre 2010 at 16:44

      Agassi = philosophie? Je ne veux même pas de développement, je te crois, mais demande une modération. Cela s’impose je pense.

  11. Duong 28 décembre 2010 at 16:23

    Auckland (la semaine avant l’open d’Australie) était le dernier tournoi sur Rebound Ace, pour 2011 ils sont enfin passés sur Plexicushion, le même changement effectué par l’open d’Australie il y a quelques années.

    C’est vrai que c’était marrant car la surface semblait très rapide mais on y trouvait chaque année une foule d’Espagnols : cette année on aura encore les Espagnols mais ils joueront bien sur Plexicushion.

    • karim 28 décembre 2010 at 16:49

      trop tard, tu n’en sortiras pas vivant, ce débat sera ton Vietnam!! bien essayé mais on ne change pas de sujet, Agassi était le rival de Sampras. Il n’y a pas deux Agassi dont l’un est né en 99, Courier a été un météore. A vous la terre!

  12. Colin 28 décembre 2010 at 16:37

    Pour relancer le débat qui a tendance à s’enliser (naaan je rigole) je suis revenu à des considérations plus terre à terre: des chiffres, encore des chiffres, toujours des chiffres.

    Je vous invite à télécharger ce tableau:
    http://img3.imageshack.us/img3/5033/samprasbestrivals.png

    Vous y verrez une décomposition des H2H de Sampras contre ses meilleurs rivaux des années 90 (j’espère avoir été relativement exhaustif, même si je me suis arrêté aux joueurs apparus au début des 90′s, donc j’ai fait l’impasse sur Moya, Corretja, Rios, Kuerten, Safin, Hewitt… qui ne sont arrivés que vers 1997).

    Il apparaît nettement que, sur l’ensemble de leurs carrières respectives, Agassi est TRES loin devant: il est 1er sur pratiquement tous les critères, sauf sur:
    * celui du % de matches à enjeu faible (tout à droite) où Dédé et Boum-Boum sont à égalité à 26%;
    * celui des finales de Masters où c’est Becker le 1er avec 2 finales.

    Quant au joueur virtuel « Agassi avant 99″ cher à Duong, il arrive 1er sur de nombreux critères (nombre de matches disputés: 23, nombre de finales de GC: 3, nombre de finales de Super9: 4), 1er ex-aequo sur d’autres (nombre total de Super9 gagnés: 7, à égalité avec Chang et Muster), et 2ème sur les autres (nombre total de GC remportés: 3, 2ème derrière Courier; nombre total de Masters gagnés: 1, 2ème-T derrière Becker; % de matches à enjeu faible: 26%, 2ème derrière Becker).

    Nota: pour les joueurs de la génération précédente (Edberg, Becker, Muster) je n’ai comptabilisé leurs victoires en GC et en Super9 qu’à partir de l’USO 1990 (< => avènement de Sampras au 1er plan).

    • karim 28 décembre 2010 at 16:45

      c’est clair, faut pas te faire chier avec des théories à deux balles, sinon c’est tableau dans la gueule! :-)

    • Duong 28 décembre 2010 at 16:56

      je n’ai jamais nié qu’il était premier, de peu, même avant 99,

      la différence apparente, car encore une fois je ne sais pas bien ce que vous cherchez à dire ou ce qui vous choque tellement dans ce que je dis (« d’accord avec presque rien » « machin nous serine des conneries »),

      me semblait être

      - entre vos mots à défaut de vos arguments « il est LE grand rival de Sampras dans les années 90″ et « Courier est un no-problem, une parenthèse (de 3 ans mince la parenthèse !) » et « Ivanisevic n’est un concurrent que sur herbe » et j’en déduis que tous les autres sont sans doute des nullards,

      - et mon appréciation « pendant les années 90 Sampras a plein de rivaux dont Agassi est le premier de peu, du moins jusque 98 inclus (99=éclosion d’un nouvel Agassi et déclin de Sampras) »

      Maintenant, vous aviez très bien compris d’après ce que vous avez dit, donc OK on en reste là.

      • Colin 28 décembre 2010 at 17:15

        Hé ben tu vois, on est d’accord au fond.

        Comme je l’ai écrit plus haut (mais si tu prenais le temps de me lire!) Courier est une parenthèse écrasante: pendant 27 mois il archi-domine le circuit, Sampras comme Agassi sont largués, Edberg résiste tant bien que mal… puis il disparaît. Je ne vois pas d’autre exemple, dans l’ère Open, de domination aussi forte sur un intervalle aussi court (pas tout à fait 3 ans: de Indian Wells 1991 à Wimbledon 1993, ça fait en gros 27 mois). Newcombe ne colle pas, il n’a gagné que 2 Wimbledon en 70-71. Le Hewitt de 2001-2002 est celui qui s’en rapproche le plus (2 GC, 2 Masters).

        Bref Courier aurait sûrement été le principal rival de la carrière de Sampras, s’il avait continué sur sa lancée de 91-93.

      • Duong 28 décembre 2010 at 17:26

        drôle de concept qu ce concept de « parenthèse écrasante », que tu compares à la parenthèse « Nalbandian en octobre 2007″.
        Si on va là-dedans, Agassi a fait plusieurs parenthèses alors, même si ce que vous adorez c’est tirer des grands traits entre plusieurs parenthèses pour couvrir les 5 ou 6 ans dans l’intervalle,
        et en tirer la conclusion « leur rivalité a été constante pendant ces 5 années ».
        En fait je pige : il suffit d’avoir plusieurs parenthèses.
        Tiens ça doit être comme Safin alors : 1er fin 2000, super fin 2004-début 2005 il a été constamment au top-niveau dans la période, je peux faire aussi :lol:

    • Duong 28 décembre 2010 at 17:09

      par ailleurs le joueur « Agassi avant 99″ n’était pas virtuel : c’est un joueur qu’on a très bien connu de 90 à 98, c’est même le seul qu’on connaissait pendant toute cette période ;)

      • Colin 28 décembre 2010 at 17:17

        Baaah, tu as compris ce que je voulais dire: un Agassi qui aurait arrêté sa carrière en 98.

      • Duong 28 décembre 2010 at 17:27

        bein oui, il n’a rien de virtuel : moi entre 90 et 98 c’était le seul que je connaissais.

    • John 28 décembre 2010 at 19:00

      Ce qui confirme mon point de vue exposé plus haut: la rivalité Sampras-becker est assez sous-estimée…

  13. Colin 28 décembre 2010 at 16:41

    J’ai été inexact dans mon précédent post: il existe un critère sur lequel Pioline est loin devant tous les autres, c’est celui du % de finales de GC dans le H2H: Pioline 22%, loin devant le 2ème, Agassi avec 15%. Et le Agassi virtuel d’avant 1998 reste 2ème avec 13%, devant Ivanisevic 11%. Les autres sont loin, très loin derrière.

    • Duong 28 décembre 2010 at 16:58

      dans tes chiffres je ne vois rien de « très loin » : c’est là où je suis bigleux.

    • Colin 28 décembre 2010 at 17:17

      Sur ce critère uniquement. Il y a Pioline qui est une aberration statistique loin devant avec 22% (il faut dire que ce % ne porte que sur 9 échantillons), ensuite au dessus de 10% on ne trouve que Agassi (13 ou 15%) et Ivanisevic (11%), tous les autres sont en dessous de 7%.

    • Duong 28 décembre 2010 at 17:29

      et puis tu as choisi les critères que tui voulais : moi je t’ai sorti les rencontres Sampras-Courier en grands chelems et demies-finales de Masters plus haut : sur ce critère-là, l’ »Agassi virtuel » est littéralement écrasé (vu que 22% c’est loin devant 15) par Courier, j’étais je crois à 7-3 contre 4-2, 40% de rencontres en plus !!

      • Duong 28 décembre 2010 at 17:32

        « littéralement écrasé » devrait être entre guillemets, car en réalité, cette appréciation me fait plutôt sourire évidemment …

    • Colin 28 décembre 2010 at 17:38

      Oui, il s’agit de la colonne « Davis Cup LR & other GC & Mast. SF & JO », où en effet Courier est 1er avec 8 (devant Todd Martin 6). Mais ce critère ne veut rien dire seul, il faut le sommer avec les finales de GC et les finales de Masters pour que ça signifie quelque chose, ce qu’en effet, j’ai oublié de faire dans mon tableau. Qu’à cela ne tienne, on arrive aux résultats suivants:
      11. Agassi (8/3)
      10. Courier (7/3)
      7. Martin (6/1)
      6. Chang (4/2), Ivanisevic (5/1) (…et Agassi98- (4/2))
      5. Becker (5/0) (…et Agassi99+ (4/1))

    • Nath 28 décembre 2010 at 19:34

      Moralité : Pioline n’a pas eu de bol.
      Sinon j’ai une réclamation à faire à Colin : pourquoi des intitulés en anglais ? Et une question : à quoi correspond ton code couleur (colonnes en bleu, l’écriture en gris j’ai compris) ?

      • Colin 29 décembre 2010 at 02:18

        ‘Pioline n’a pas eu de bol’ hé oui, deux finales en GC, deux fois Sampras.
        En même temps, gagner un GC en ne battant qu’un seul top player (Courier à l’USO93, Stich à Wimb97) ça aurait été, inversement, très chanceux.

    • Colin 28 décembre 2010 at 22:57

      Hello Nath. Les colonnes de couleur orange correspondent à des valeurs qui s’additionnent (les finales perdues par Sampras, donc gagnées par le rival, s’additionnent à celles gagnées par ledit rival face à d’autres adversaires, pour donner la somme des victoires dudit rival en GC, en Masters ou en Super9).

      En anglais: déformation professionnelle.

      Les cases jaunes pour Chang correspondent à un cas particulier, pour lui j’ai pris en compte sa victoire en GC (Roland 89) et sa victoire en Super9 (Canada 90) antérieures à l’US Open 90 alors que pour les autres qui avaient gagné des tournois importants avant (Becker, Edberg, Muster) je n’ai pris en compte leurs victoires qu’après l’USO 90. Pourquoi? parce que Chang est de la même génération que Sampras.

      • Nath 28 décembre 2010 at 23:23

        Merci Colin, je regarderai ça après une bonne nuit de sommeil.

  14. Duong 28 décembre 2010 at 17:39

    Odyssée suite (car je préfère quand même parler d’autre chose que ce débat, n’en déplaise à Karim) :

    du baume au coeur pour ceux qui ont mis ou pensent à mettre Roddick dans leur équipe :

    Roddick s’entraîne plus fort que jamais pour l’Australian Open, son physio l’a trouvé plus frais et motivé que jamais

    http://www.atpworldtour.com/News/DEUCE-Tennis/DEUCE-Finals-2010/Andy-Roddick.aspx

  15. Duong 28 décembre 2010 at 17:45

    En 2012 le tournoi de Buenos-Aires se jouera sur dur et non plus sur terre battue … sûrement pour attirer Del Potro.

    • Coach Kevinovitch 28 décembre 2010 at 18:16

      Et voilà Del Potro qui s….. la tournée sud-américaine sur terre battue à cause d’une attitude scandaleuse selon moi: « je ne veux pas jouer le seul tournoi de mon pays parce qu’il ne se joue pas sur ma surface préférée ».

      J’ai toujours trouvé cette attitude de Del Potro ingrate et méprisable.

      • Nath 28 décembre 2010 at 19:52

        Assez d’accord avec toi CK, en un peu plus modéré (je trouve surtout que c’est une erreur de la part des organisateurs, ce que fait la grande gigue, je m’en tape finalement pas mal). Faudra voir ce qui se passe si JMDP devient un joueur lambda, comme je l’avais écrit en avril sur un article de MarieJo qui m’avait beaucoup inspirée ( http://www.15-lovetennis.com/?p=2959 ), cette décision risque surtout de faire perdre la spécificité de la tournée sudaméricaine (Duong, sais-tu ce qui se passe pour Acapulco qui avait le même projet ?).

        Allez, une fois n’est pas coutume, je m’autocite : « Quant à faire jouer le tournoi de Buenos Aires sur dur, ainsi qu’Acapulco (ils y réfléchissent aussi), je trouve que c’est une énorme erreur de jugement pour les tournois eux-mêmes. Les américains resteront aux US, les sud-américains seront les mêmes plus delpo, Mayer et euh… Gonzo (bientôt 30 ans mais qui ne traine pas des pieds pour participer à son tournoi maison), et les européens qui venaient (espagnols et italiens principalement) resteront en Europe. Bref, BA sur dur, ce sera bien tant que delpo gagnera. Il attirera plein de monde mais dès qu’il baissera d’un cran et s’il n’y a pas d’autres top joueurs en Amérique du Sud qui arrivent d’ici là, ce sera un tournoi sans aucun intérêt. »

        Maintenant se pose la question de quand faire jouer ce tournoi…

      • Duong 28 décembre 2010 at 19:54

        pas de nouvelle fraîche concernant Acapulco et les autres tournois sud-américains.

      • Coach Kevinovitch 28 décembre 2010 at 21:34

        Les organisateurs ne changent pas la surface par plaisir, c’est pour qu’un certain Juan Martin Del Potro daigne venir jouer l’unique tournoi ATP de son pays.

        Bien sûr, tu as raison Nath pour le futur sort de la tournée sud-américain d’où la première phrase de mon premier post à ce sujet.

        • Duong 28 décembre 2010 at 21:37

          Buenos-Aires n’est pas le seul à y penser : c’est les premiers à l’annoncer de manière définitive mais tous les tournois sud-américains y pensent d’après ce que j’ai lu, et les arguments ne ciblaient pas uniquement Del Potro : ils semblaient vraiment penser qu’ils pourraient attirer plus de joueurs, même si ça ne me semble effectivement pas évident compte tenu de la concurrence en février et le la localisation

  16. Duong 28 décembre 2010 at 18:15

    De l’année de Nadal et de Federer et des mentalités suisses et espagnole :
    pendant que Nadal a été élu « sportif de l’année 2010″ en Espagne,
    Federer est le premier désigné parmi les « perdants de l’année » en Suisse :
    http://www.20min.ch/sport/weitere/story/23410436

    Traduction anglaise :

    [It is actually quite rude to name Roger Federer as one of the losers in 2010. Most would say that they had the best season in their career when they would reach 2 QF in a GS. But for the guy from Basel his loss at the French Open meant that he missed the #1 record from Sampras for one week and that he missed to reach after 23 major SF's the round of the last 4. Instead of taking revenge a bit later in Wimbledon he lost in the QF there as well and many asked themselves: Is it over for Roger? Fortunately he gave an answer to this with a strong performance in the autumn and a 21:2 balance, including the title at the WTF.]

    • Coach Kevinovitch 28 décembre 2010 at 18:18

      Pourtant qu’est-ce que j’aimerais « perdre » à la Federer! Même rien qu’une fois!

    • William 28 décembre 2010 at 18:22

      Assez étrange. Ne serait-ce que le nommer est insultant je trouve, quel joueur ne se contenterait pas de cette saison 2010 ?

    • Duong 28 décembre 2010 at 18:26

      ah mais c’est les Suisses : leur presse considère que Federer est une machine, un génie pour qui c’est juste facile et naturel de gagner.

      • Sylvie 28 décembre 2010 at 18:32

        C’est d’autant plus amusant que Federer vient d’être élu sportif étranger de la décennie par les internautes de Marca

      • Duong 28 décembre 2010 at 18:40

        ça aurait été marrant si les Espagnols avaient eu à voter pour « le sportif de la décennie » tout court ;)

    • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (dans le cul nabot!) 28 décembre 2010 at 18:27

      Cela prouve juste un peu plus que le journalisme sportif de masse est une vaste fumisterie… Déplorable

    • Lionel 28 décembre 2010 at 18:27

      Regardons le journal « sèrieux » suisse. http://www.letemps.ch/Page/Uuid/b2379e76-0f4c-11e0-98a9-63cb9d7eee5d/La_Suisse_ce_petit_pays_si_prolifique
      Dire du mal de Federer c’est comme commettre les 10 péchês capitaux et transgresser les 7 commendements. Cela mérite le supplice de la roue, la trépanation, la charia, la talion, et dipsersé le corps en 7 parties comme Charles Taylor.

      C’eût été intéressant si Federer et Hingis – ce qui c’est fait de plus génial or McEnroe dans l’ère Open – avait connu l’apogée en même temps. Ils ont pour tant presque le même âge.
      Comme si Golovin ou Rezai et Gasquet faisait le Grand Chelem en 2011.

      • Duong 28 décembre 2010 at 18:38

        c’est marrant : ils mettent la photo de Federer mais à
        l’intérieur, les seuls dont on parle vraiment sont Ammann (quand même qualifié de « 2e meilleur sportif suisse de tous les temps derrière qui vous savez ») et l’équipe de Suisse des moins de 17 ans champions du monde de foot :lol:

    • Elmar 28 décembre 2010 at 19:57

      Deux anecdotes, dont 1 que je ressors souvent.

      Décembre 2005: Thomas Lhuti est sacré sportif suisse de l’année 2005.
      Janvier 2006: Roger Federer reçoit le Laureus de sportif mondial de l’année 2005 (et est élu champion des champions par L’Equipe).
      Cherchez l’erreur.

      En 2007, après la double défaite contre Canas et celle contre Volandri, Federer perd un double anecdotique (à Rome je crois?) contre Nadal. Figurez-vous que ça avait fait la Une, notamment du 20 minutes, avec un titre du genre: « Federer ne sait plus gagner ».

      Ca vous situe le niveau.

      • Duong 28 décembre 2010 at 20:03

        je savais même pas qui était Thomas Luthi : je croyais que c’était un skieur, en fait c’était un pilote de moto ! :lol:

        Champion en 125 cm3 en plus, même pas 250 ou 500 :lol:

  17. fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (dans le cul nabot!) 28 décembre 2010 at 18:24

    Arf, un article sur le grec poilu à la langue pendue vs le bonze chauve… Ecrit par le nabot qui plus est! De la dynamite en perspective!!!
    Mes félicitations Karim, ton texte est simplement une merveille, tant sur le fond que sur la forme. Au fil de la lecture, le fait que ces 2 joueurs aient été tes idoles de jeunesse apparait comme une évidence. On comprend que tu as construit ta passion pour le tennis autour de ces 2 là.

    J’ai lu avec attention le débat et le « face-à-face » Karim/Duong arbitré par Colin et Elmar sur le sujet. Et je crois que vos points de vue se rejoignent et que chacun détient une part de vérité. Karim, le fait que tu ais choisi de traiter cette rivalité à travers l’USO est judicieux puique ici plus que partout ailleurs, l’emprise de Pistol Pete sur Dédé parait inéluctable. Mais l’idée que finalement Agassi n’ait été que l’un des rivaux parmi d’autres de Sampras me parait tenir la route.

    En résumé, je cosigne à 100% le post d’Arno un peu plus haut qui a je crois parfaitement résumé ma pensée sur une période que je n’ai (je l’avoue humblement) pas du tout suivi.

    De tout façon (comme ça je vais tous vous mettre d’accord), la seule et unique rivalité réelle sur cette terre, c’est MOI vs NABOT, loin devant les autres guignols tapant la balle! Et je mène très largement aux poi(nts)ngs…

  18. Guillaume 28 décembre 2010 at 18:48

    Whaa ça envoie du lourd 15Lt ! A ma gauche la paire légendaire Karim -Colin, à ma droite les challengers pleins de promesses Duong – Elmar, c’est à un double qui n’a d’égal que le Hit for Haïti auquel nous assistons.

    Pas trop le temps de commenter, mais je tente de faire court.

    L’article : Oui avec à peu près tout, même si au fighting spirit, l’orgueil du champion et toutes les trompettes de la renommée, j’ajouterai le prosaïque facteur surface. Sampras – Agassi en GC c’est 6/3 pour Pete, mais avec un découpage bien précis : sur les surfaces les plus rapides, 6/0 Pete (4/0 Flushing, 2/0 Wimb). Sur les surfaces les plus lentes (Melbourne n’est pas à proprement parler « lent », mais le rebond très haut du rebound ace offrait plus de marge de réaction aux relanceurs), 3/0 Dédé. En gros, Pete sur Rebound ace aurait pu s’y reprendre à 10, 20 fois, il aurait perdu la grande majorité de ses rencontres contre Agassi. Parce que la chaleur, parce que la surface un peu mieux taillée pour le relanceur. De même, Dédé aurait pu s’y coller 15, 20 fois, il n’aurait pas souvent battu Pete à NY. Parce que c’était le terrain de chasse de Sampras, l’endroit où il ne voulait surtout pas perdre, oui… et parce que le Decoturf était taillé pour lui.

    Sur le débat qui a suivi : pr moi, Agassi – Sampras c’est une rivalité par leurs styles opposées, leurs personnalités opposées, le fait qu’ils aient été les seuls à traverser toute la décennie (ainsi que Goran un peu derrière)… et leur statut de compatriotes sous le drapeau de l’Oncle Sam. Je pense d’ailleurs qu’eux l’ont bien ressentie ainsi, cette rivalité. Sans doute plus Agassi que Sampras (« je n’échangerai mon palmarès pour aucun autre », dixit Andre après avoir gagné son Roland… A qui pensait-il donc ?), mais on ne peut omettre l’influence d’Andre sur la carrière de Pete (‘Il m’a poussé à être meilleur », au moment de ses adieux)
    Sur le court, Duong a raison de dire que c’est plus contestable de 90 à 98 (Courier, Becker, Ivanisevic, Rafter sont tout autant des rivaux du Grec au fil des années), mais leur fin de carrière légitime complètement l’idée de grand duel. Parce que 10 ans après leur première finale de GC commune ils se retrouvent encore dans les grands rdv, et aussi parce qu’ils commencent enfin à nous offrir des grands matchs : la demie de Melbourne 2000, le quart de Flushing 2001, les one-man-shows de Pete en 99. Dans les grands rdv de cette période, seule la finale de Flushing 2002 est finalement pas très jolie en terme de qualité (on oublie souvent, mais Agassi avait été bien entamé par une grosse demie contre Hewitt… 4 sets, mais des rallyes énormes et beaucoup d’intensité, comme toujours avec le défi imposé par la teigne d’Adélaïde ces années-là).

    Bon, je pense que j’y suis. Pas sûr que ça soit si court que ça.

    • Duong 28 décembre 2010 at 18:58

      je te rejoins tout à fait sur la surface … et quand on pense qu’à Auckland ces dernières années, c’était du rebound Ace et que ça semblait hyper-rapide par rapport à Sydney et à l’open d’Australie …

      [Courier, Becker, Ivanisevic, Rafter sont tout autant des rivaux du Grec au fil des années] : bein oui moi c’est surtout ça qui m’a choqué : le manque apparent de considération de Karim et Colin pour ces types-là + Rafter, Chang, Stich et autres.

      Je signale quand même qu’il me semble que dans son livre, Sampras tient en énorme estime Stich et Krajicek.

      Il considère Stich en gros comme le meilleur joueur à part lui si j’ai bien compris, et il parle de ses difficultés contre Krajicek, qui a si je ne me trompe un Head-to-Head positif face à lui.

      • karim 29 décembre 2010 at 08:44

         » le manque apparent de considération de Karim et Colin pour ces types-là + Rafter, Chang, Stich et autres. »

        Faut arrêter le crack, d’où tu vas chercher ça toi encore?!!! Je n’ai jamais dit ça.

      • Duong 29 décembre 2010 at 09:16

        c’est pas toi qui as écrit que Courier était un « no-problem » (« parenthèse écrasante » pour Colin :?: ), et Ivanisevic pareil en dehors de l’herbe ?
        et puis quand je vous sors qu’Agassi était un rival de Sampras, mais juste un peu au-dessus des autres,
        j’ai l’air d’avoir gravement blasphémé Jésus-Christ notre seigneur et vous vous jetez sur moi comme des morts de faim.
        Franchement les excès moi je sais où ils ont commencé et d’où ils viennent … ça m’a soûlé franchement.

    • Colin 28 décembre 2010 at 23:04

      Exact, Stich et Krajicek sont les deux seuls du tableau sus-mentionné à avoir un H2H positif face à Sampras.

      Je tiens en très haute estime Pat Rafter qui a longtemps été mon joueur préféré. Alors que j’ai toujours détesté Agassi. Mais le coeur est une chose, et la réalité des chiffres en est une autre (hélas).

  19. Guillaume 28 décembre 2010 at 18:50

    Ah si, un grand bravo à tous les auteurs qui ont turbiné sévère ce mois-ci. Pour le coup, on aurait pas cru qu’on était en pleine trêve hivernale.

    Pas une raison cependant pour mollir en janvier : aux autres aussi de se jeter à l’eau (j’ai un listing de posteurs en série qui se défilent joyeusement à l’heure de participer à la vie rédactionnelle du site). Et les nouveaux inscrits de l’Odyssée sont invités eux aussi à se mêler à la foule : s’inscrire juste pour créer une team et ensuite disparaître n’est pas trop dans la philosophie d’échange de 15.

    • Lionel 28 décembre 2010 at 19:34

      Philosophie d’échange dit-il…? Si ça se trouve c’est des fans de Ferrer ou de Murray. Pas d’échange pas de philosophie avec ces gens là. Si ça se trouve ils veulent d’une vistoire de Nadal à Roland. Tu connais le dicton : pas de liberté pour les ennemis de la Suisse. A mort ceux qui refusent notre philosophie d’échange.

  20. Duong 28 décembre 2010 at 18:53

    Bon, puisque je vois que pour faire sortir les gens de leur tanière, au lieu de parler de la surface d’Auckland ou Buenos-Aires ou de l’entraînement acharné de Roddick, il suffit d’évoquer un prix obscur en Suisse pour Fed :lol: ,

    en voici un autre qui concerne beaucoup Fed et évoque aussi Sampras, évoqués par leur coach commun Paul Annacone :

    http://www.tennischannel.com/news/NewsDetails.aspx?newsid=8434

    je trouve que c’est beaucoup de langue de bois, j’apprends pas grand-chose mais bon … au moins ça donne de l’espoir pour la nouvelle année pour Fed !

  21. Duong 28 décembre 2010 at 19:06

    Voilà ce que Sampras disait sur Stich dans son livre :

    « MICHAEL STICH (4-5) … Out of all the guys who were real or potential rivals, Stich was the one who scared me the most-just look at his superior head-to-head record. I didn’t play Stich a lot-he didn’t seem to enjoy life at the top, so he left the game at a relatively young age. But if he had played a little longer, and wanted it as badly as I did, he would have been extremely tough.
    Stich had a huge first serve and a big second serve that he could come in behind confidently, because he was a gifted volleyer. He moved very well and could do it all-stay back, chip and charge, serve and volley. He really had an all-court game and, among all the guys I played, the best combination of power, movement, and mental strength. Unfortunately for Stich, Germany was in love with his contemporary, Boris Becker. The rivalry between them wa bitter and intense.
    I always measured guys by the quality of their second serve, and that was the big difference betwin Stich and the other guys who could hurt me. He had a really easy, natural sevice motion, and while the Beckers and Krajiceks and Ivanisevics had days when their second serve was deadly, Stich was the one who seemed able to do it most consistently. It’s a pity he quit the game so soon, although it made me breathe a huge sigh of relief. »

    Quant à Krajicek, à un moment il menait 6-2 dans ses face-à-face avec Sampras avant que Sampras ne gagne leurs 2 dernières rencontres.

    • Duong 28 décembre 2010 at 19:07

      donc pour Karim et Colin vous avez bien lu : celui qui faisait le plus peur à Sampras était Stich et non Agassi ;)

      D’ailleurs, Stich finit comme Krajicek avec un H2H positif contre Sampras : 5-4

    • karim 29 décembre 2010 at 08:50

      qui a écrit qu’Agassi était le joueur qui lui faisait le plus peur?

  22. Duong 28 décembre 2010 at 19:20

    Voici un article qui parle de plusieurs rivalités de Sampras :

    http://bleacherreport.com/articles/374036-pete-sampras-an-in-depth-look-at-his-game-part-2

    Concernant Agassi, Sampras dit en gros qu’il se déplaçait mieux que lui et était plus fort physiquement donc il avait pas trop peur, notamment dans les rallies de fond de court :lol:

    L’auteur de l’article dit aussi que ce qu’il préférait dans les matches Sampras-Agassi c’était leurs duels de fond de court, et il dit « notamment entre 93 et 95″

    et c’est là que j’en reviens à ma question initiale à laquelle KArim n’a pas répondu :

    es-tu sûr que leur match de 2001 était leur meilleur ?

    parce qu’allez je m’y risque tant qu’à faire, pour moi leur match de 2001 c’était d’abord un Sampras servant du feu de dieu …

    Et donc j’étais surpris de cette affirmation : il me semblait que leurs matches de 95 étaient meilleurs, en tout cas pour un type comme moi qui n’aime pas trop les matches qui se jouent énormément sur des services gagnants.

    • Duong 28 décembre 2010 at 19:39

      à la fin de cet article il y a une discussion entre l’auteur et un invité sur la rivalité Sampras-Agassi, et il y a plusieurs points intéressants.

      L’un d’entre eux est que Sampras essayait de pousser Agassi dans les coins alors qu’Agassi aimait dominer du centre du court.

      Un autre est que finalement si Sampras a eu l’air de mieux maîtriser Agassi en fin de carrière, ça pourrait être du fait d’un jeu plus offensif.

      Et ça rejoint ce que je disais sur le fait que je préférais leurs matches de 95 plus du fond à celui de 2001 où le service de Sampras faisait des ravages.

      Voici ce que disait Agassi de Sampras d’après le rédacteur de l’article (avant-dernier commentaire):
      « Rather, he’d try to bring Andre’s level down by holding serve routinely and just going for broke on Andre’s serve, thus cutting down of the rallies ».

      Et l’auteur de dire que ça pourrait expliquer pourquoi Agassi était si amer à propos de Sampras : parce qu’il n’avait jamais accepté que Sampras partait avec un tel avantage avec son service. Pourtant comme dit l’auteur, Agassi était un immense retourneur qui maîtrisait bien tous les gros serveurs, mais le service de Sampras lui posait plus de problèmes.

      Et moi, le match de 2001 c’est surtout ça dont je me souviens : Sampras avait été tout bonnement énorme au service et ça avait fait 76 76 67 76.

  23. inès 28 décembre 2010 at 19:39

    Sur l’ensemble de sa carrière ATP, Sampras n’aura rencontré Agassi QUE sur 3,4% de ses matchs (34/984) et pour Agassi, c’est encore moins : 2,9% (34/1144)

    Que ces matchs aient eu une forte médiatisation et des enjeux de prestige et de domination US n’enlèvent rien au fait qu’ils sont une goutte d’eau dans leur carrière respective !
    Pas étonnant alors que Duong et d’autres aient des souvenirs d’épisodes importants avec d’autres adversaires très forts et dominateurs eux aussi !

    Karim a choisi de traiter les affrontements à l’US open ! C’est son choix ! Il pouvait y avoir d’autres sujets sur Sampras ou sur Agassi mais ne lui faisons pas un mauvais procès en parlant d’autres événements.

    • Duong 28 décembre 2010 at 19:46

      ah l’article se justifie très bien, c’est certain.

      Là où je ne suis pas c’est que pour moi voilà 4 moments essentiels à la fois pour Sampras et pour Agassi, 4 moments de rivalité intense
      … mais pour moi entre chacun de ces points, les deux vont un peu de leur côté, et essentiellement parce qu’Agassi « n’assure pas » pendant très longtemps … ou alors quand il assure (Wim 92, US 94), Sampras n’est pas là.

      Ce que je ne comprends pas c’est qu’on tire un trait entre ces points et qu’on dise « rivalité constante ».

      Enfin surtout ce qui me gêne le plus, ça a été les rigolades par rapport aux autres adversaires comme s’ils étaient quantités négligeables … pour moi, avant 99 où il est le dernier survivant, Agassi était le premier d’entre eux, mais il était seulement en tête de ce magnifique peloton, pas du tout détaché.

      • inès 28 décembre 2010 at 20:13

        Oui, Duong, effectivement, le terme de longue « rivalité constante» devrait être remis dans son contexte, à savoir celui entre deux grands joueurs AMERICAINS dans le cadre du grand chelem sur le continent américain.

        Le fait que cela se passe non pas sur quelques années mais de 1990 à 2002 ajoute aussi un intérêt à cette confrontation d’où le choix justifié de Karim !

        En plus, comme dans les 4 cas, c’est le moins bien classé des deux qui remporte toujours la confrontation, il y a forcément des interrogations portant sur l’ascendant ou le mental de Sampras…

        Sampras redoutait surtout les joueurs qui jouait comme lui (Stich, Krajicek, Ivanisevic…)… mais c’est un autre sujet.

      • Duong 28 décembre 2010 at 21:27

        le fait que les 4 moments soient aussi séparés ne tient pas au fait que Karim ait choisi de s’axer sur l’US Open (en réalité il n’avait guère d’autre choix :lol: ) mais bien aux éclipses d’Agassi :

        en dehors des années citées (90-95-2001-2002), ils n’ont guère de rencontres en grand chelem : Wimbledon 99, Australie 2000, 1/4 de Wimbledon 93, 1/4 de RG 92, c’est tout.

        • inès 28 décembre 2010 at 21:50

          Si, en fait, il y avait bien d’autres choix : prendre tous les masters où ils se sont rencontrés ou tous les tournois sur le sol américain…

  24. Lionel 28 décembre 2010 at 20:13

    La fin de Djoko Federer USoPeN 10. Heureux de pas avoir vu ce match. Djoko est pas bon, Federer est d’une nullité Goatique. Une honte!
    Impensable d’être aussi le plus fort du monde de tous les temps même dans 1000 ans, et d’être autant une buse dans le money time. J’aurais honte d’être suisse.
    http://www.youtube.com/watch?v=m9l5cYNpGBU

    • Duong 28 décembre 2010 at 21:29

      bein en fait les Suisses préfèrent leur équipe nationale de foot, sans doute parce qu’il gagne trop, il est trop atypiquement gagnant pour les Suisses, ils ne se sentent pas concernés apparemment :lol:

      • inès 28 décembre 2010 at 21:53

        Le fait de n’avoir pas joué en coupe Davis a pu dissuader certains de voter pour lui !

        • Duong 28 décembre 2010 at 22:04

          Elmar (qui est Suisse) a cité 2005 pour laquelle il n’y a pas d’histoire de coupe Davis, et quant à 2010, il a été désigné (par un journal) parmi les « losers » de l’année, ça n’a là encore rien à voir avec un ressentiment sur la coupe Davis.

      • Lionel 28 décembre 2010 at 22:06

        Sujet intéressant. Hein Elmar, pourquoi vous en avez rien à battre de Roger alors que des milliers de golios se foutent dessus pour faire savoir qu’il est le boss?
        A l’inverse, une partie des espagnols comprend toujours pas pourquoi on soutient Kuerten ou Roger face à Ferrero ou autre.
        En certaines occasions je suis content d’être français, l’impression qu’il y a plus de mesure.

      • Sylvie 28 décembre 2010 at 22:25

        Moi j’aimerais bien qu’Elmar noux explique les rapports étranges entre Federer et les Suisses. J’avoue que j’ai du mal à suivre. D’un côté on a l’impression qu’il est très apprécié, de l’autre qu’il n’est vraiment pas reconnu à sa juste valeur. L’année dernière, il est encensé dans le monde entier mais n’est même pas meilleur sportif suisse. Même si j’apprécie Cuche. Cette année, Amann est logiquement récompensé mais Le Matin souligne de façon mesquine et presque jouissive que la gymnaste qui a été élue chez les femmes et dont je n’ai jamais entendu parler a réussi la passe de trois victoires consécutives ce que n’a jamais réussi Federer. Après recherches, la dame a fait une quatrième place au championnat du monde et une cinquième aux championnats d’Europe.

        C’est comme si Federer agaçait de trop gagner mais en même temps qu’on lui en voulait lorsque cela n’est pas le cas.

        J’aimerais vraiment l’avis d’un Suisse.

  25. Jean 28 décembre 2010 at 22:42

    Sur Carton Rouge, il y a un début d’explication dès le titre de l’article : « La Suisse vous emmerde ». Plus loin : « Passer par dessus deux terrains de football avec des skis et ses couilles, avouez que c’est autre chose que de jouer à la baballe pendant 90 minutes avec les cheveux gominés !  »

    Voilà. Federer n’est même pas cité dans l’article alors qu’un Français qui gagnerait l’AO et les Masters deviendrait sportif du siècle (ça c’est pour Lolo).

    C’est vrai que le saut à ski, faut être complètement barré.

    • Jean 28 décembre 2010 at 22:46

      Bon, c’est vrai que c’est des gros cons à Carton Rouge.

      • Diana 28 décembre 2010 at 22:58

        Tu lis les gros cons Jean ? Ou dit autrement : sachant que ce sont des gros cons, pourquoi les lis-tu ? :)

        • Jean 28 décembre 2010 at 23:04

          Parce que je cherchais qui était cet Ammann et que c’est le premier site où j’ai compris qu’il n’était pas un gâteau breton. C’est dire le niveau de notoriété internationale du type. D’où j’ai parcouru l’article avant de tamponner. Mais il faut bien qu’il y ait des gros cons en Suisse aussi.

    • Elmar 28 décembre 2010 at 22:49

      Si Ammann avait tout raflé pendant 7 ans, je pense qu’il aurait tout autant lassé les Suisses (quoique médiatiquement, le saut à ski reste un sport confidentiel).

      Fed a trop gagné, c’est son seul défaut. C’est LA raison pour laquelle on le discrédite ici et là: il n’a pas eu de concurrenc; c’est LA raison pour laquelle le Suisse de base considère ses victoires comme normales.

      Paradoxalement, si Fed n’avait remporté que 3 ou 4 GC, chaque titre aurait été considéré comme un exploit et aurait été fêté. De la même manière, paradoxalement, s’il avait plus perdu contre des Roddick, Hewitt ou Safin, on ne pourrait plus mettre en avant la faible concurrence (et dans ce raisonnement absurde qui se mord la queue, on en vient à dire qu’il serait un meilleur joueur parce qu’il avait une plus forte concurrence; autrement dit qu’il serait un meilleur joueur parce qu’il aurait perdu plus de matchs).

      • Diana 28 décembre 2010 at 22:57

        J’adore ta dernière parenthèse, c’est presque absurde, et pourtant, c’est ainsi que va le monde :oops: :)

    • Elmar 28 décembre 2010 at 22:52

      Sur Ammann, il faut dire également que ses titres olympiques de 2002 sortent de nulle part et qu’ensuite, il a traversé un long chemin de croix, jusqu’en 2007 ou qqch comme ca. Donc il n’a pas pu lassé; au contraire, les gens étaient heureux de le retrouver tout à coup au premier plan alors qu’on ne l’y attendait plus vraiment.

      (Je parle toujours du Suisse de base, càd celui qui ne s’intéresse pas bcp au sport).

      • Jean 28 décembre 2010 at 22:54

        Ouais, c’est vraiment un truc interne, quoi. Déjà, il faut de la neige.

      • Elmar 28 décembre 2010 at 23:11

        Oui Jean. Cela dit, va en Scandinavie, en Pologne, en Slovénie, en Autriche ou en Allemagne – où c’est quasi le sport-roi – et tu auras une autre vision de la chose.

        • Jean 28 décembre 2010 at 23:23

          Sincèrement, je trouve très bien que la lumière soit mise sur des sports dits mineurs. N’importe qui se présentant à un tremplin mérite un truc de toute façon. Mais les sports où il faut de la neige et des montagnes, c’est quand même assez discriminant, même si chaque pays a effectivement son sport roi. Genre les Inde/Pakistan au cricket, on s’en tape.

        • Sylvie 28 décembre 2010 at 23:29

          Les sports de glace et de neige touchent plus de pays que le cricket : une grande partie de l’Europe, les Etats-Unis, le Canada, le Japon, la Corée… Cela fait du monde. On est loin du foot mais combien de joueurs de tennis africains ?

          • Jean 28 décembre 2010 at 23:37

            Oui mais il y a plus de monde en Inde/Pakistan. Sania Mirza avait d’ailleurs déclenché un scandale immense en se maquant avec un joueur de cricket pakistanais.

            C’est sûr que tous les sports sont des bulles, le football est le plus universel mais à part ça… Le rugby, ça ne concerne personne, le tennis, ça reste un truc de bourgeois, minimum de classe moyenne haute…

            Enfin, la seule vraie star mondiale, c’est Usain Bolt alors que personne ne tape de 100m.

          • Sylvie 28 décembre 2010 at 23:44

            Le foot et l’athlé doivent être le sports les plus universels, j’imagine.

      • Sylvie 28 décembre 2010 at 23:24

        La tournée des quatre tremplins c’est 25 000 spectateurs à chaque fois. En Allemagne ou en Autriche c’est la folie. En France c’est peu médiatisé car on n’a pas de sportifs de haut niveau et pas de tremplin digne de ce nom.

        http://www.rue89.com/files/20071230sautskiinside.jpg

      • Duong 28 décembre 2010 at 23:47

        Moi Ammann je comprends, aussi parce que c’est un sport de neige et que les Suisses sont passionnés de sport de neige.
        C’est un gardn champion.
        Mais Luthi le motard ? champion de 125 cm3 ? préféré à Federer en 2005, qui n’en était qu’à sa 2e année de domination donc l’argument « Fed a trop gagné » ne porte pas vraiment.

        • Elmar 28 décembre 2010 at 23:51

          Dans ce cas, c’était:

          « On a 2 Suisses numéro 1. Mais on a déjà filé le titre à Federer. Allez, va pour Luthi ».

        • Duong 28 décembre 2010 at 23:55

          les 125 cm3 c’est nul, Elmar !

          La France a une série de champions en 250 et même peut-être un en 500, je me souviens plus !

          Et pas grand monde ne les connaissait !

          Et 2005 Fed ne perd que 5 matches !?

        • Duong 28 décembre 2010 at 23:55

          d’ailleurs j’ai regardé sur Wikipedia quand Luthi est monté en 250, il était 6e-8e du championnat …

        • Elmar 29 décembre 2010 at 00:06

          Duong, tu prêches un converti, hein!

          Je tente juste d’expliquer le raisonnement suisse qui n’est de loin pas le mien.

          Y a aucun sportif suisse qui peut concurrencer Federer, c’est une évidence.

          Bon, quand je vois que sans le vote des journaliste, le champion de lutte suisse aurait été élu sportif suisse de l’année (devant Janka: vainqueur de la coupe du monde + champion olympique; devant Ammann: vainqueur de la coupe du monde + double champion olympique + champion du monde de vol à ski; devant Cancellara (malgré les soupçons en tous genres) : Tour des Flandres + Paris-Roubaix + maillot jaune du Tour + champion du monde du CLM; devant Fed, n°2 mondial, vainqueur d’1 GC + du masters), y a vraiment de quoi se poser des questions.

          Aux yeux de la population suisse, le champion de lutte Suisse passe devant tous ceux-là! On est juste un peuple de péouses primitifs, voilà tout. La Suisse rurale en force. Ca me déprime.

          • Duong 29 décembre 2010 at 00:09

            ah Wenger Killian c’est un champion de lutte ? et d’un sport spécial appelé « lutte suisse » alors ?

            je me demandais qui c’était :lol:

            et Boris Acquadro, jamais entendu parler !

            Au moins Cologna je l’avais vu gagner aux JO :lol:

          • Elmar 29 décembre 2010 at 00:14

            La lutte suisse, c’est la lutte à la culotte, c’est un truc qui se pratique QUE en Suisse.

            Boris Acquadro, normal que tu n’en aies pas entendu parler: c’est un commentateur sportif à la retraite. Le meilleur qu’il m’ait été donné d’entendre. Il parvenait à te faire vibrer pour un 50km classique de ski de fond (avant le mass start, tu sais, le truc qui prenait juste 6 plombes à se terminer… et ce alors qu’aucun suisse ne concourait).

            Vive Boris!

            Mais bon, Killian Wenger quoi! C’est à en pleurer.

    • Colin 29 décembre 2010 at 02:25

      « un Français qui gagnerait l’AO et les Masters deviendrait sportif du siècle (ça c’est pour Lolo) »

      En l’occurrence une Française l’a fait, et récemment en plus, mais à cheval sur 2 années (fin 2005 / début 2006).
      On a un peu tendance à l’oublier. Et elle a gagné Wimbledon dans la foulée. Et été n°1 mondiale. N’en jetez plus!

  26. Elmar 28 décembre 2010 at 22:44

    C’est à moi qu’on s’adresse?

    1er point: le sport en Suisse n’a pas du tout la même importance que dans bcp d’autres pays. Ici, les gens aiment faire du sport mais se passionnent peu pour le sport de haut niveau. Genre: on remplit rarement les stades de foot.

    2ème point: on est moins nationaliste que bcp d’autres nations (peut-être parce qu’on a jamais été en guerre?). En tous cas, on est très spécialistes pour l’humilité, voire l’auto-flagellation.

    3ème point: Federer n’a absolument pas l’envergure qu’il devrait avoir en Suisse. Le Suisse moyen n’a absolument pas conscience de l’ampleur de ce qu’accomplit Fed. Le type lambda le considère comme un (très) bon joueur. Quand je discute avec des types pas trop au sport, que je leur dis que l’après-Fed ne sera pas évident, ils me répondent aussitôt : « Il y en aura bien un autre ». Je suis pas sûr de voir un autre Suisse remporter un GC de mon vivant, mais alors 16, là, je suis certain ne jamais en voir un autre!

    4ème point: Fed est totalement banalisé. La victoire est normale et la défaite honteuse. Là encore, c’est un exemple que je reprends souvent,mais parce que ca m’a choqué: Tsonga arrive en finale de l’AO, il a droit à la manchette et à la Une de la Tribune de Genève (alors qu’il n’habite pas encore en Suisse et n’a aucun lien avec notre pays); quelques mois auparavant, Federer REMPORTE l’US Open, et j’exagère à peine en disant qu’il a droit à un entrefilet. (Bon, faut dire que Bernard Andrié, le journaliste de la TDG est un vrai crétin, qui ferait bien la paire avec Trupiano). Quand Stan parvient en quart de l’USO, c’est considéré comme un exploit; quand Fed perd en demi contre Djoko, c’est considéré comme un échec.

    Tout vient d’une sorte de méconnaissance généralisée, mais si je devais résumer le propos, je dirais les choses comme cela: les Suisses ne se rendent pas du tout compte de la valeur sportive de Federer et tiennent ses victoires comme normales. Du coup, celles-ci n’ont aucun lustre alors que ses défaites sont considérées comme honteuses. Par ailleurs, comme ses victoires semblent normales, les gens n’ont pas du tout conscience de l’ampleur de Fed dans l’histoire de son (du) sport.

    Et puis, en Suisse, on aime bien qu’il y en ait un peu pour tout le monde, faut surtout pas blesser les gens, et puis glorifier trop un type, c’est pas dans notre culture, alors si on file le trophée 2009 à ce brave Didier, tout le monde sera content, vu que Fed l’a déjà remporté plusieurs fois et que c’est évident pour tout le monde que c’est un grand champion. Cuche le mérite bien une fois pour l’ensemble de sa carrière. Et tant pis si d’un côté on a le numéro 1 mondial de sa discipline qui a remporté 2 GC et de l’autre le numéro 3 mondial de sa discipline qui a remporté 1 titre de champion du monde…

    • Diana 28 décembre 2010 at 22:53

      Déjà bien qu’il ait eu son timbre de son vivant, si ce n ‘est pas de la reconnaissance hein ? :)

      • Federette 29 décembre 2010 at 00:17

        Et l’enceinte du tournoi de Bâle qui porte son nom également. Mais là ça frôle le mauvais goût je trouve.

    • Sylvie 28 décembre 2010 at 22:56

      Merci de ta réponse. Il y a un vrai décalage avec la France où on encense pour trois fois rien et où les sportifs sont montés au pinacle avant d’avoir fait leurs preuves. J’avoue que l’idée de banaliser ce qu’à réalisé Federer et de considérer cela comme normal me scie. Mais c’est vrai qu’on a l’impression qu’il a plus été reconnu ailleurs que chez lui. Je me demande s’il en souffre ou bien, en tant que Suisse et baigné dans cette culture, il trouve cela normal. Quand on compare avec la façon dont Nadal est considéré en Espagne, il y a un gouffre.

    • Duong 28 décembre 2010 at 23:53

      [Le type lambda le considère comme un (très) bon joueur.]

      moi quand je lis la presse suisse, je n’ai pas précisément cette impression-là : j’ai plutôt l’impression que les Suisses le considèrent comme une machine pour laquelle la victoire est « normale » comem tu le dis plus loin.

      Il est bien vu comme un génie, même plus que chez nous, je pense. Mais voilà, il n’est plus considéré comme un homme, comme un homem normal, comme un Suisse quoi.

      Et puis je me demande en quoi ses origines sud-africaines, le fait qu’il soit si polyglotte, si « international » joue aussi pour que les Suisses se sentent finalement peu concernés en tant que Suisses.

      Ceci dit, comme déjà dit, pour Ammann et Cuche je peux comprendre. Mais Luthi le motard (jamais entendu parler) en 2005, une année fabuleuse pour Fed, et sa 2e seulement, et en 125 cm3, loin d’être la catégorie reine ?

    • Duong 29 décembre 2010 at 00:11

      et puis pour bien montrer que les Suisses considèrent Federer comme une machine pour qui c’est juste « normal » de gagner,

      ils ne l’ont pas seulement évincé de leur trophée de meilleur sportif de l’année,

      ils ont été jusqu’à le mettre dans la catégorie des losers de l’année ! :lol: … (et dans l’argumentation il n’y a rien sur la coupe Davis au cas où Inès penserait à ça)

  27. fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (dans le cul nabot!) 28 décembre 2010 at 23:15

    En résumé, le suisse lambda est un gland! Comme le français moyen en fait… Cool c’est rassurant de savoir que c’est pareil ailleurs :lol:

  28. Ulysse 28 décembre 2010 at 23:29

    La France n’a rien de différent de la Suisse, Elmar. Nous aussi on banalise totalement des individus dont la carrière sportive les ferait considérer comme mythiques n’importe où ailleurs. Pour te donner un exemple, le Français pense que Gilles Simon est un joueur moyen du top 50.

    • Sylvie 28 décembre 2010 at 23:31

      Excellent !

  29. Federette 29 décembre 2010 at 00:06

    En plus des points rapportés par Elmar qui est bien placé au sujet de l’impact de Federer dans son pays je me dis qu’en même temps, nul n’est prophête en son pays. Federer joue déjà à domicile dans le monde entier. Faut bien contrebalancer. J’imagine que c’est un truc d’inconscient collectif. Ca existe aussi en politique où certains hommes politiques sont appréciés dans le monde entier et rejetés dans leur pays ou l’inverse.

  30. Duong 29 décembre 2010 at 00:28

    Sinon pour les Français les plus jeunes d’entre vous, j’aimerais signaler que sans que ça soit Federer, il fut un temps où la France a eu une série de très grands champions :

    - Platini, le meilleur joueur de son époque bientôt dépassé par Maradona, qui inscrit 9 buts en 5 matches dans le championnat d’Europe 84 : Zidane ne pouvait même pas rêver de faire ça ! Il va sans dire que je considère Platini comem le meilleur joueur de foot français de tous les temps, même s’il a évidemment été opublié au profit de Zidane. Platini a été plusieurs fois de suite meilleur buteur du championant d’Italie, meilleur championnat de l’époque (équivalent du championnat anglais actuel), et alors qu’il était milieu de terrain. Certains buts qu’il a marqués étaient phénoménaux. Et puis cette équipe de Frande de 82 à 86 qu’elle était belle ! Le Brésil de l’Europe qu’on l’appelait ! L’équipe de 98 désolé mais c’était moche ! A l’euro 2000 ça avait déjà plus de gueule, entre 2000 et 2002 je dirais. Mais bon cette équipe de 82-86 c’était un vrai bonheur romantique ! On me dira « ils n’ont pas gagné la coupe du monde ! » Hé bien ils ont gagné l’euro et puis le foot c’est tellement aléatoire, en 98 pour moi c’est du pot.

    - Bernard Hinault, le dernier grand champion de vélo romantique avec Laurent Fignon ensuite. Hinault est quasiment le 2e meilleur cycliste de tous les temps derrière le Belge (hein John ;) ) Eddy Merckx … du moins si on excepte les cyclistes modernes qui gagnent le Tour de France et ne font rien le reste de l’année. Hinault, lui, il se cassait la gueule plusieurs fois, mais remontait méchamment et gagnait Paris-Roubaix. Il faisait une échappée de tas de kilomètres pour gagner le Tour de Lombardie. Il disait « je vais gagner le championnat du monde » et il lâchait tout le monde au train. Et combien d’échappées héroïques en montagne ! Un style de chmapions de vélo qu’on n’a plus revu, seul Fignon lui a dignement succédé totu ça encore dans les années 80.

    - Alain Prost, là c’est moins mon domaine, mais bon ça a été un grand champion de F1, avec Ayrton Senna bien entendu.

    - et tiens j’oubliais l’équipe de rugby n’était pas à piquer des hannetons, finaliste de la coupe du monde en Nouvelle-Zélande, avec une fantastique ligne d’arrières avec Serge Blanco, Philippe Sella, Lagisquet, Berbizier (Rives c’était avant) … là encore une époque de rugby romantique sur laquelle sont passés et ont crachés plus tard des 3 tonnes anglais :lol:

    Et à côté de ces gars-là hé bien on avait le plus grand champion de tennis français depuis les années 20 : le sympathique et charismatique Yannick Noah, qui nous extasiait avec Hervé Duthu ce jour de 83.

    Oh jours glorieux ! Vous n’avez pas connu ça, vous les jeunes, c’est bien triste, car on avait des grands champions, et romantiques en plus (bon j’enlève « romantique » pour Alain Prost :lol: ).

    Voilà, c’était LA grande époque du sport français, dans les sports les plus suivis en France en tout cas (car sinon il y avaity les perchistes Quinon Vigneron « l’école française » romantique aussi, les escrimeurs Boisse, Lamour, Riboud, et j’en oublie sans doute ;) ). Même Longo était déjà là, je crois :lol:

    • Duong 29 décembre 2010 at 00:36

      et en plus cerise sur le gateau tous ces types Platini, Noah, Hinault, Fignon, Prost, même Blanco, hé bien je vais vous dire une chose : ils étaient pas cons, propres sur eux, ils parlaient bien … d’ailleurs ils ont réussi leur reconversion (même Hinault je crois qu’il gère bien ses affaires), et pas étonnant que Platini soit devenu le patron de l’UEFA ou Noah chanteur et personnalité française préférée !

      Platini je l’avais vu en stage : ce type avait un charisme énorme et en imposait à ses coéquipiers, c’était un vrai capitaine !

      Noah pareil son charisme tous ceux qui l’ont approché en parlent.

      Hinault, Fignon quelles personnalités ! « Hinault le blaireau » il en imposait au peloton !

      Prost était connu pour le réglage des voitures, il ne se contentait pas de conduire.

      Zidane il a une belle gueule oui, beau à regarder oui, mais bon quand il parle ça ne déborde pas de personnalité …

    • Duong 29 décembre 2010 at 00:44

      c’était la séquence « nostalgie » mais bon c’est vrai qu’à l’époque on ne se rendait pas compte de la chance qu’on avait.

      En tennis (Leconte quel talent !), vélo, on n’a plus rien connu de tel.

      La seule nouveauté depuis c’est les handballeurs, et plus récemment les nageurs, entre les deux Marie-Jo Pérec (mais là question intelligence on repassera …).

      Tiens j’allais oublier une superbe équipe de volley-ball là encore très fine et technique avec Alain Fabiani en passeur, mais là encore manquant évidemment de puissance …

      On ne se rendait pas compte de la chance qu’on avait :sad:

      • Elmar 29 décembre 2010 at 00:47

        « Nous étions jeunes et insouciants ».

        Le titre du livre de Fignon résume bien cela. Qqn l’a lu, d’ailleurs, ce bouquin?

      • Duong 29 décembre 2010 at 09:06

        non j’ai pas lu le bouquin mais j’imagine assez bien, Fignon avait un caractère et un panache énormes, en fait c’est lui le dernier champion de vélo romantique, même si ça n’est pas l’équivalent de Hinault. Lemond était sympa mais il gagnait le Tour de France sans panache, et à part ça il n’a fait que 2 championnats du monde.
        Après Fignon on a eu les types qui ne faisaient que le Tour de France, et qui gagnaient méthodiquement, et sûrement bien chargés pour ça, style Indurain, Riis, Rominger (le Suisse n’a certes pas gagné le Tour à casue de Indurain) …

        • Ulysse 29 décembre 2010 at 13:07

          Tu crois vraiment que le blaireau (qui méritait bien son surnom) n’était pas chargé Duong ? Faut pas réver.

          J’interviens en toute légitimité dans le débat des vieux cons parce que je vois dans la même liste Platini, Noah, Prost, l’équipe Fabiani, les perchistes des années 80, et… Bernard Hinault.

          Non pas Hinault. Il n’a pas usurpé son surnom de blaireau. Il est resté très con dans sa reconversion. Son seul avantage est qu’il suivait à la lettre les protocoles et était discret.

          Platini est incomparable. Il est tout seul.

          Prost n’a rien de génial mais c’est le Lendl de la F1.

          La série de perchistes qui a porté l’école de française de perche tous élèves du même type dont je ne rappelle plus le nom s’est retrouvée nanisée par l’espèce de GOAT tous sports confondus que constitue Bubka père.

          Enfin je peux parler des heures de l’équipe Fabiani dont je connaissais personnellement quelques joueurs. La finesse n’était pas sa marque de fabrique principale mais on n’a pas eu mieux depuis dans le domaine.

          Je ne te rejoins pas sur la sensation d’une époque dorée dans les années 80. Tous domaines sportifs confondus, les Français sont beaucoup plus forts maintrenant, ça se mesure dans le nombre de médailles aux JOs par exemple, 3 à 5 fois plus qu’il y a 20-30 ans.

          • Sam 29 décembre 2010 at 13:17

            Le Lendl de la F1. Dur à admettre, mais tellement vrai.

          • Duong 29 décembre 2010 at 13:27

            au minimum, les protocoles de dopage ont changé car après Hinault et Fignon, ils ne permettaient plus de gagner qu’une course par an : le Tour de France. Donc ils devaient être
            plus inoffensifs.
            D’ailleurs Fignon parle de petites choses dans son livre, mais dit que les médecins lui ont dit que ça ne pouvait expliquer son cancer.

            Les perchistes Bubka s’est d’abord imposé par la puissance qui lui permettait de plier des perches inconnues jusqu’alors.

            Mais intéressé que tu aies connu l’équipe Fabiani même si j’ai du mal à comprendre ce que tu dis : pas fins mais
            forts si j’ai compris, en tout cas
            techniquement c’était beau à voir, plus que les Hollandais et Bulgares costauds.

            • Ulysse 29 décembre 2010 at 13:42

              Cuba, son passeur miraculeux et son attaquant en 4 avec 1,3m de détente ou les Américains avec leur contre infranchissable étaient plus fins et tactiques.

              J’ai joué en universitaire avec et contre des internationaux à cette époque et je peux te dire que l’accent dans les stages de préparation était mis sur le physique. Tu voyais un type disparaître trois mois et quand il revenait il avait gagné 10cm de détente verticale avait des pectoraux énormes et tapait comme une mûle à toucher le plafond du gymnase après rebond.

            • Duong 29 décembre 2010 at 13:45

              OK les Cubains et les Américains ont dû te plaire alors au dernier championnat du monde ;)

              mais derrière, les Français étaient quand même pas inintéressants à regarder ;)

        • Colin 29 décembre 2010 at 13:14

          On ne va pas recommencer le débat du dopage au cyclisme ou dans les autres sports… Quel que soit le cycliste, il est chargé, donc celui qui gagne est le meilleur parmi un peloton de dopés.
          Ce que veut dire Duong, c’est que Hinault est le dernier champion cycliste qui gagnait partout: la même année, il pouvait gagner Milan-SanRemo, Paris-Roubaix, le Dauphiné Libéré, le Tour de France et les Championnats du Monde.
          Aujourd’hui, c’est inconcevable.
          Même Armstrong, le + dopé d’entre les dopés (et hyper-doué de surcroît) était incapable de gagner autre chose qu’une ou deux classiques par an dans sa jeunesse, et autre chose que le Tour après son come-back.
          Quant à la reconversion de Hinault, il me semble qu’il est agriculteur, tu es bien placé pour savoir que cela n’a rien de déshonorant!

          • Ulysse 29 décembre 2010 at 13:25

            Une amie que tu connais aussi a rencontré quelques fois Hinault dans un cadre professionnel il y a une quinzaine d’années et m’en a raconté assez pour que je me fasse mon opinion sur le personnage.

          • Colin 29 décembre 2010 at 13:26

            Ben oui mais on parle du sportif ou du personnage?
            Parce que dans ce cas, Zidane aussi est un blaireau de première.

          • Ulysse 29 décembre 2010 at 13:44

            Ha mais tu sais bien que j’en suis persuadé. Le pire avec Zidane c’est que même en temps que sportif il est con.

        • Colin 29 décembre 2010 at 13:24

          Personnellement j’aurai un respect éternel pour Hinault après l’étape de Grenoble du Dauphiné Libéré 1977, où il chute dans la descente du col de Porte (et tombe dans le ravin, heureusement retenu par des arbres), réescalade le fossé, remonte sur son vélo, finit la descente, et gagne l’étape qui se termine par l’effroyable montée de la Bastille (même en voiture, elle est dure à monter). Dopé ou pas, ça reste un truc de fou. Même Simon Ammann et ses deux terrains de foot survolés est battu.

          Merci l’INA : http://www.ina.fr/sport/cyclisme/video/DVC7708054301/dauphine-libere-chute-de-bernard-hinault.fr.html

          Pour avoir pas mal roulé à vélo sur ces routes, je me rends compte de ce que ça représente.

          • Ulysse 29 décembre 2010 at 13:30

            Physiquement il était 10 kilomètres au dessus de tout le monde c’est sur. Il avait des mollets carrés complètement difformes par rapports aux normes de son sport à l’époque. Il pouvait tout gagner quelque soit le style de l’étape. Je me rappelle un tour où il a gagné sept étapes et a encore largué tout le monde pour gagner la dernière étape prestigieuse aux Chanzés.

            C’est justement sa boulimie et son absence totale de gestion qui est romantique et admirable mais en même temps typique de son aspect « blaireau ». Désolé d’éborgner un mythe.

          • Jeanne 29 décembre 2010 at 13:32

            Éborgner, donc créer un Cyclope ? Ça ne choque pas venant de toi…

          • Ulysse 29 décembre 2010 at 13:45

            Oui c’est vrai qu’il faut que je tempère cette déplorable tendance à éborgner.

    • Colin 29 décembre 2010 at 02:10

      Imagine: le talent de Henri Leconte, avec le cerveau de Gilles Simon… ça fait rêver non?

      Et imagine maintenant: le talent de Gilles Simon, avec le cerveau de Henri Leconte… Au secours!

      • Duong 29 décembre 2010 at 09:11

        oui je sais pas si les jeunes se rendent bien compte du talent d’Henri Leconte : pour moi, Gasquet n’a pas autant de talent.
        Il faudrait que les jeunes voient certains de ses matches pour se rendre compte, en commençant sans doute par Lyon 91 mais aussi des épopées sur terre ou un Leconte-Cash à Wimbledon 86.

        Quand je lis Pioline, désolé Pioline était bien, un bon petit gars bien complet, l’écol de tennis français, le match contre Kuerten posté récemment c’était très bien, mais Leconte c’était magique et superbe ! c’était le Nalbandian de l’époque (encore que ça soit plutôt Mecir, qui montait peu au filet alors que Leconte était plus un attaquant …), manquait le physique à hauteur de ce talent.

    • John 30 décembre 2010 at 10:17

      Sache que je suis sensible à ton commentaire, Duong :-)

  31. William 29 décembre 2010 at 02:16

    http://www.youtube.com/watch?v=mHkT4-6exV4
    Amusant. Cela date, mais on les discours ne seraient pas si différents aujourd’hui. Gasquet est notamment assez discret, et ne veut pas attirer l’attention.
    Les interventions de Monfils, et bien…rien n’était différent il y a 6 ans !

    • Marina 29 décembre 2010 at 13:56

      Ca fait 6 ans, et pourtant rien a changé j’ai envie de dire!^^
      Merci du lien, c’est sympa à voir.

    • Jeanne 29 décembre 2010 at 13:58

      Gasquet a l’air plus sûr de lui à l’époque, et mieux dans sa peau (si tant est qu’on puisse en juger sur quelques images)

    • Marina 29 décembre 2010 at 14:04

      Non je dirai plutôt qu’il était plus à l’aise avec les médias, en tout cas moins méfiant..

  32. Lionel 29 décembre 2010 at 08:14

    Content d’avoir detourne le sujet Dede/Peter.

    En fait ce que nous explique Elmar c’est que etre pete de thune, – je generalise bien sur -, ne pas avoir eu de guerre, peu d habitants, et 80 ans de moyenne d age, ne favorisent pas ne nationalisme exacerbe. Je jouais avec pas mal de Suisse, des tennismans frices donc l’an passe et la reponse invariable etait  »İl est sympa Roger ». İmagine gagner Gasquet Roland, il serait toujours con comme une bourriche d’huitres mais on serait tous a pavoiser comme des paons.

    A contrario, avoir un bon Franco jusqu’en 1975 – pas vieux donc – , un pays qui a tout perdu de sa grandeur du Siecle d’Or, et des regionalismes tres forts, favorisent le nationalisme exacerbe. Jusqu a celebre les Ferrer – Sanchez – Moya.

    Mon explication se tient bravo Lionel. A un degre plus avance pathologiquement, la Grande Serbie grande comme 3 departements francais en 2010.

    Je generalise la pidairement – y a aussi des pbs helvetes – mais polyglotte, eduque dans mes montagnes, avec les aides sociales, j aurais moins tendance a etre nationaliste, que smicard madrilene sans avenir.

    Nous francais on peut se permettre de pas l etre aussi. On a plein de bons joueurs, et surtout, mieux vaut avoir Roland Garros tout le temps, que le gagner de temps en temps.

    Elmar, comment devient-on Suisse? Peut-on etre citoyen d’honneur pour amour de sa culture?
    J’ai serieusement fait des recherches a l’office du tourisme de Bale mais pas de mention de Roger.

    • Jérôme 29 décembre 2010 at 09:48

      Lionel, on n’a pas du suivre les mêmes infos. Entre le référendum sur l’interdiction des minarets, celui sur l’expulsion des résidents étrangers qui ont volé un oeuf (et pas celui de Colomb), et le regard porté sur les travailleurs frontaliers, la réalité de la Suisse est moins lisse que tu ne sembles le croire.

      Un pays qui a un service militaire obligatoire jusqu’à je ne sais pas quel âge, ça développe forcément une conscience forte d’identité nationale, quand bien même la prospérité suisse repose énormément sur l’ouverture aux étrangers, notamment aux capitaux étrangers.

    • Lionel 29 décembre 2010 at 10:15

      Certes certes.
      J essaie de trouver une explication. La discretion suisse tiens. Personne n a interet a faire de la pub sur comment ils sont devenus riches, depuis le debut XXeme. Avec le chocolat et les montres certes. Discretion discretion. En foot c est internationelement permis d etre un peu gras beauf, en tennis moins.
      Bref y a toujours un lien entre Histoire et histoire mais je suis pas paye pour faire une these dessus donc je fais avec mes petits moyens. L Espagne a ete nulle pendant 1 sıecle donc il se rattrape. Apres 39-45 pas glorieux, mieux valait etre un Poulidor qu un winner, etc.

      Vive la Suisse. Forcement le plus beau pays du monde.

  33. Kristian 29 décembre 2010 at 08:55

    Tres bon cet article. Bravo! Le debat qui a suivi sur « Le duel Sampras Agassi a t il existe? » est totalement surrealiste mais il faut bien s’occuper en periode creuse.
    Je propose « Evert – Navratilova ont elles ete rivales? ». Duong va bien reussir a nous demontrer que non..)

    • Duong 29 décembre 2010 at 09:13

      bon je répondrai pas à cette provocation, je constate que comme d’habitude j’en dis des tonnes et comme d’habitude, on ne comprend rien à ce que je raconte …

    • Duong 29 décembre 2010 at 09:22

      Franchement quel con je fais … quel con, de toute façon c’est toujours pareil sur ces forums : je choque par un peu d’anticonformisme pour une babiole, on me provoque et je réponds bêtement. Tout ça pour quoi ? perte de temps ! Elmar est bien plus sage !

    • karim 29 décembre 2010 at 09:46

      C’est ce que je vais appeler Le Cycle de Duong: idée ou conception anticonformiste et prétendue choquante (alors que pas du tout), 250 coms engagés à la limite de la rupture physique, et ras-le-bol avec auto flagellation et cyber déprime puis pour finir le « mais nooooooon on t’aime comme ça au contraire poste encore on adore »!!!

      Tu es une vraie drama queen Duong!!! :-)

      Chacun défend ses idées, parfois on s’énerve un peu, on se trouve un peu cons ou chiants sur les bords, et hop on passe à un autre article et on repart. Tu imagines les coms si ça avait été juste « ah oui hein Pete et Dédé c’étaient deux grands champions ZE rivalité hein » et basta? Mais non, mais non…

      • Duong 29 décembre 2010 at 09:54

        tu es sympa et assez lucide, mais n’empêche que je n’ai pas été compris et que j’ai surtout perdu mon temps.
        Le TEMPS c’est ma grande obsession, et j’ai besoin de temps pour d’autres choses.
        C’est ma faute on est d’accord, je n’avais qu’à être sage et pas réagir comme Elmar, mais bon je suis trop con : c’est effectivement un cycle de connerie qui contribue à ma perte d’espérance de vie (en réalité, la limite de la rupture mentale plus que physique, j’y suis en permanence …).
        Maintenant bonne journée Karim, j’espère que ça va pour toi et ta famille : tu as des choses plus importantes à t’occuper que ma petite connerie, et sur le sujet « Sampras/Agassi », d’autres feront un débat plus constructif et plus marrant.

      • Jérôme 29 décembre 2010 at 09:54

        Moi, je trouve extra que Duong, en contestant la thèse dominante, permette d’affiner nos appréciations sur le sujet. C’est la base de la démarche scientifique.

        Et là où il a raison, c’est que toute rivalité est magnifiée. D’ailleurs, j’attends avec impatience un article sur le thème : « Federer-Nadal, la rivalité tronquée » ou encore : « Federer-Nadal, une rivalité sur terre battue. » Parce qu’une supposée hydre à 2 têtes qui, alors qu’elle truste 86% des titres du GC depuis 6 ans (21 sur 24) mais ne s’y est rencontrée que 8 fois, dont 4 sur terre battue, on peut aussi dire que c’est une illusion d’optique.

        • Kristian 29 décembre 2010 at 10:00

          Mouai.. enfin 3 finales consecutives a Wimbledon peuvent difficilement passer inapercues. La duel Edberg-Becker, par exemple, ne tient que la dessus.

      • Sylvie 29 décembre 2010 at 11:05

        Je rejoins karim et Jérome, Duong. Je ne comprends pas pourquoi tu t’auto-flagelles ainsi. Tes propos ne sont ni choquants ni provoquant. Tu défends une thèse qui se tient avec arguments et cela permet d’envisager la rivalité Agassi Sampras sous un autre angle. L’article de Karim sert à cela.

        Et pourquoi dis-tu que les gens ont autre chose à faire que lire des pavés ? Au contraire, beaucoup des lecteurs de ce site viennent pour ces échanges. Et puis, ceux que cela n’intéresse pas, zappent et discuteront sur d’autres sujets. C’est la vie d’un forum.

        perso, je n’ai pas trop d’avis sur ce sujet vu que je n’ai pas trop suivi cette période cela ne veut pas dire que lire vos arguments me saoule. Et puis, si c’était le cas, quelle importance ? Il en faut pour tous les goûts.

        L’intérêt de ce site est qu’on a tous des personnalités et des centres d’intérêts ou des connaissances différents. C’est ce qui fait sa richesse. Tu es une des composantes de ce site où tu apportes beaucoup et où beaucoup t’apprécient. Et si ce n’est pas le cas de tout le monde et après ? On ne fait jamais l’unanimité.

    • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (dans le cul nabot!) 29 décembre 2010 at 09:54

      Duong, pour une fois ma pensée rejoint celle de mon éternel rival. Pas besoin de t’autoflageller! La remarque de Kristian n’était qu’une boutade et pas une attaque personnelle. Chaque ligne de chacun de tes posts est une mine d’informations et ton absence serait une grande perte pour ce site… Tu es un grand sensible toi, hein?! ;)

      Et puis il n’y a rien de plus chiant que la pensée unique et c’est très bien que les avis divergent. Ne te fais pas trop de bile…

      • Duong 29 décembre 2010 at 09:59

        Kristian n’était pas méchant, certes, mais ce qu’il dit montre bien ce qu’il reste au bout du compte de toutes ces lignes : les gens ont autre chose à faire que lire ces pavés et je les comprends, c’est moi qui suis trop con de me lancer là-dedans.
        Ceci dit, on peut voir ça comme un éclair de lucifité plus que comme de l’autoflagellation, j’ai aussi autre chose à faire pour les jours qui viennent.
        Et d’autres auront des choses intéressantes et/ou marranets à dire ici, par exemple ça ne vous inquiète pas qu’Antoine ne soit pas repassé depuis la bisbille sur l’Odyssée ? bon il est peut-être aussi en train simplement de profiter de noël mais voilà quelqu’un qui aurait des choses à dire.

        • Kristian 29 décembre 2010 at 10:02

          Mais, si, j’ai tout lu. C’est interessant, et je ne suis pas d’accord, mais je vais pas recommencer le debat 3 jours apres la bataille

      • karim 29 décembre 2010 at 10:08

        Ah ben mince alors, je me demandais hier pourquoi Antoine n’était pas venu poster sur cet article, j’avais complètement oublié ou peut-être minimisé le débat de/sur l’odyssée. Il manquerait plus que ça, je préfère penser qu’il a d’autres chats à foutter ces jours-ci et reviendra d’ici peu. Je préfère penser ça… Mince!

        • Pierre 29 décembre 2010 at 21:57

          « je préfère penser qu’il a d’autres chats à foutter « ….C’est dégueulasse ! :)

        • karim 29 décembre 2010 at 22:07

          j’avais pas vu, tu ES dégueulasse!!

          Et le match de ta fille?

          • Pierre 30 décembre 2010 at 08:15

            Gagné le premier, perdu le second : il y a du mieux mais son mental caprin lui a coûté la partie.

      • Jeanne 29 décembre 2010 at 11:55

        Pfff, il va pas nous faire une Franck-V celui-là j’espère.

        • Duong 29 décembre 2010 at 13:07

          dans le cas d’Antoine, ce qui me fait peur c’est qu’il est possible qu’il se dise qu’il est allé trop loin, qu’il a fait une connerie, voire qu’il ait honte … cette honte a été souvent un ressort de mes départs de forums, et surtout la meilleure raison pour totalement renoncer à revenir, et plus le départ est long plus il y a des raisons de résister (ici je pense à Franck V).

          Et d’autant plus que l’anicroche a été avec les responsables du site.

          Bon je raisonne tout haut, peut-être faux, je ne connais pas Antoine personnellement, mais voilà c’est dit.

          • Duong 29 décembre 2010 at 13:09

            dans le fond, évidemment il n’y a aucune raison de faire une montagne de cette petite chose, et Antoine est sans doute assez mûr/solide pour le savoir.

            je ne fais que penser tout haut pour appliquer le raisonnement d’un type moins solide comme moi.

        • Colin 29 décembre 2010 at 13:31

          Chacun ses petites lubies… Dans le cas d’Antoine c’est la gestion de l’Odyssée qui le défrise. Que cela l’empêche d’y participer, je peux le comprendre, mais que ça l’empêche de s’exprimer sur la rivalité Dédé/Pete, ça j’ai un peu plus de mal à le concevoir.
          Non, à mon avis il est en vacances sans connexion internet.

        • karim 29 décembre 2010 at 15:10

          « cette honte a été souvent un ressort de mes départs de forums, et surtout la meilleure raison pour totalement renoncer à revenir »

          Duong tu me deviens carrément indispensable, tu es une attraction de fête forraine à toi tout seul, je suis mort de rire devant ta franchise brutale et lucide.

        • Diana 29 décembre 2010 at 18:20

          C’est quoi au juste, faire une Franck V selon toi ?

          • Jeanne 29 décembre 2010 at 20:20

            « Une sortie anticipée et regrettée suite à un désaccord philosophique inconciliable »

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