Bercy affiche complet : Gasquet, Cilic, Federer, Djokovic…

By  | 11 novembre 2010 | Filed under: Rencontres

Ric­hard Gas­quet était pressé d’en finir. Dix minutes à peine après sa défaite con­tre Roger Feder­er (6/4 6/4), le Bi­ter­rois était déjà en salle d’in­terview, sur­vête­ment passé sur les épaules. Dernière ob­liga­tion avant les vacan­ces. A moins que Guy For­get…

- Ric­hard, com­ment analysez-vous votre match ?

- Par rap­port à son jeu, j’ai plus de chan­ces de le battre en extérieur, ou sur une sur­face un peu moins rapide. Aujourd’hui, j’ai mal re­tourné, je me suis trompé en posi­tion de re­tour. C’est lui qui a dicté le jeu, fait les points et les fautes. On sen­tait qu’il gérait le match.

- Avec cette sur­face réaccélérée, pensez-vous que Roger peut gagn­er ici ?

- Il a tout pour réussir ici ; s’il a envie de gagn­er le tour­noi, il a tout pour.

- Qu’est-ce qu’il vous man­que face à un joueur de ce calib­re ?

- L’habitude de les jouer, déjà. Ça faisait un mo­ment que je n’avais pas joué quel­qu’un de ce niveau. On sent tout de suite la différence : sa balle est prise tôt, part vite, sa secon­de balle est très forte… Il ne te lais­se pas jouer. Et il est en con­fian­ce. En ce qui me con­cer­ne, il faut que je me re­met­te en tête que je peux battre les meil­leurs. Je suis re­monté à une bonne place au clas­se­ment, la pro­chaine étape c’est ça. Je vise plus haut que les 30 l’année pro­chaine.

- Aujourd’hui, sentez-vous en­core que les at­tentes se cris­tallisent auto­ur de vous ?

- Il y a moins d’at­tente qu’avant, je pense. C’est norm­al, je ne suis pas tout seul. Mais je ne me pose plus ce genre de ques­tions. Avant, ce n’était pas facile de port­er toutes ces at­tentes. Main­tenant j’ai 24 ans, quel­ques saisons derrière moi… Je joue pour moi.

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Il avait été l’un des hom­mes forts du début de saison, avec des tit­res à Chen­nai, Zag­reb et sur­tout, entre les deux, une épique demi-finale à l’Open d’Australie marquée en chemin par des vic­toires en cinq sets sur Juan Mar­tin del Potro et Andy Rod­dick. De­puis, Marin Cilic, à qui l’on prédisait une arrivée rapide au som­met, a un peu dis­paru des écrans. Et s’il a bien joué une fin­ale à Munich ou un huitième à Roland-Garros, son ac­tualité la plus im­por­tante de­puis Mel­bour­ne fut quasi­ment l’an­nonce qu’il serait réguliè­re­ment suivi sur les tour­nois par son glorieux aîné Goran Ivanisevic. Pour­tant, Marin Cilic n’a pas eu de gros pépin physique. Lui-même a du mal à ex­pliqu­er la bais­se de ses per­for­mances : des petites choses en entraînant d’aut­res, une con­fian­ce qui s’érode pro­gres­sive­ment… Rien de spec­taculaire, mais le con­stat final est sans appel. Ce qui est sûr, c’est que le fil de fer Croate n’a pas gros­si : on le ferait pass­er entre une af­fiche of­ficiel­le du tour­noi et le mur sur lequel elle est accrochée. Dans le jeu, de ce que votre ser­viteur a pu ob­serv­er hier con­tre Stak­hovsky, c’est à l’échan­ge que la fragilité se re­ssent le plus : au ser­vice, Cilic de­meure re­dout­able, sur­tout en premières. Mais une fois la balle engagée, il com­met très vite la faute, et ce des deux côtés. Il pas­sera ce soir un test gran­deur na­ture con­tre celui qui avait mis un terme à son par­cours austr­al, Andy Mur­ray.

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Vous pre­ndrez bien du rab de Roger ? Et cette fois on peut parl­er de conférence de pre­sse en petit comité : le speak­er n’ayant pu prévenir du pas­sage de Roger Feder­er en salle d’in­terview (une sombre his­toire de Talkie-walkie défail­lant), seuls une di­zaine d’heureux chan­ceux se sont retro­uvés en face d’un maestro quel­que peu étonné d’avoir si peu d’in­terlocuteurs, lâchant même, le sour­cil froncé : « Bon, c’est tout ? Soit, ça ira plus vite ! »

- Roger, on com­m­ence à en­tendre que le Centr­al de Bercy serait le court le plus rapide du cir­cuit. Vous con­fir­mez ?

- Ef­fective­ment, c’est peut-être la sur­face la plus rapide sur le Tour à l’heure ac­tuel­le. Au point qu’elle de­man­de be­aucoup d’ajus­te­ments. Le cir­cuit est de­venu assez lent et il faut se réadapt­er. Mais ça fait plaisir, ça per­met de nous ex­prim­er dif­férem­ment : tu mon­tes, tu bluf­fes en mas­quant une volée… c’est sympa.

- Le di­rec­teur du tour­noi Jean-François Caujol­le dit que « la na­ture du ten­nis en salle c’est d’être rapide ». Vous êtes d’ac­cord ?

- Oui. J’ai gran­di sur le cir­cuit avec les Sampras, Ivanisevic, Kief­er, Pioline… et c’était ça le ten­nis in­door. C’est bien de re­venir à des matchs qui vont vite, qui sont serrés et se jouent à pas grand-chose. Il y a tout un jeu auto­ur des nerfs qui se recrée. Parce que le côté frustrant d’une sur­face rapide comme ça c’est que tu peux per­dre sans faire un mauvais match : une con­nerie et c’est un set plié par l’autre !

- A Bâle, vos deux fil­les étaient venues voir le match avec leur mère. C’est une scène que l’on re­ver­ra plus souvent à l’avenir ?

Voir le match, c’est vite dit ! (rires) Elles étaient sur­tout là pour la cérémonie. C’était une bonne sur­pr­ise pour moi. Il y avait aussi des amis qui étaient venus me voir… Un très bon mo­ment. Vous savez, nous avons une vie de famil­le nor­male.

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Jeudi férié pour une journée de ten­nis chargée, durant laquel­le les spec­tateurs du POBP en auront eu pour leur ar­gent. D’abord parce que dès midi, une fois Andy Rod­dick sob­re­ment qualifié pour les quarts de fin­ale aux dépens d’Er­nests Gul­bis, Gaël Mon­fils et Fer­nando Ver­dasco ont en­trep­ris de chauff­er la salle. Pas un grand match de ten­nis, mais de l’in­tensité, de la bagar­re, gros bras-de-fer entre deux ten­nism­en au ment­al par­fois – souvent – sus­pect mais à la très gros­se qualité de frap­pe. Vic­toire fin­ale pour Mon­fils (6/7 7/6 7/5) dans une am­bian­ce digne des grands chocs de soirées.

Il fal­lait bien ça pour nous préparer à la suite. Il l’avait dit de­puis déjà plusieurs semaines, il voulait brill­er chez lui, à quel­ques minutes de trajet de la maison, en un lieu où il ne s’était jamais dis­tin­gué. Alors aujourd’hui, Michaël Llod­ra a pris feu. A 6/6, 6 points à 4 et ser­vice à suiv­re pour Novak Djokovic, on semblait pour­tant loin de l’exploit, le favori logique de la re­ncontre en passe de boucl­er le pre­mi­er set sans trop de dif­ficultés. Mais un quart d’heure plus tard, c’est bien face au nom de Llod­ra que le tab­leau d’af­fichage in­diquait 7/6 3/1 30/40. Que c’était-il donc passé ? Deux re­v­ers venus d’ail­leurs de la part du gauch­er parisi­en, des stops-volées énor­mes… et un Novak Djokovic qui avait fini par en per­dre son sang-froid. Roger Feder­er l’avait bien dit : sur sur­face rapide, « il y a tout un jeu auto­ur des nerfs qui se recrée ». Ce jeu-là, c’est Llod­ra qui l’a re­mporté, écar­tant au pas­sage magistrale­ment trois bal­les de débreak à 3/2. Quel­ques minutes plus tard c’était fini et Bercy bouil­lonnait : 7/6 6/2, « Micka » s’offrait enfin son grand ex­ploit, battre un grand joueur sur un grand court, le tout dans un con­tex­te au fort par­fum de Coupe Davis. Une seule chose à faire main­tenant : mettre cet autre gauch­er Français un peu fou sous verre, veill­er à le préserv­er du moindre choc, et ne le re­ssor­tir de son cocon que dans deux semaines à Be­lgrade…

Forcément, après les deux pre­mi­ers matchs du pro­gram­me, le Davyden­ko – Be­rdych qui ar­rivait n’a pas pas­sionné les foules. Dom­mage car le re­tour­ne­ment de situa­tion opéré par le Russe est à salu­er : pre­mi­er set perdu (6/4), deuxième set où il vacil­le sérieuse­ment… mais qu’il par­vient à chip­er au tie-break. C’en est trop pour un Tomas Be­rdych qui semble décidément avoir ter­miné sa saison dès Wimbledon : Davyden­ko ter­mine sur une roue de bi­cyc­lette. Le grand re­tour du petit chauve ?

Le temps d’évacu­er le Centr­al, faire en­tr­er (ou re-rentrer) les spec­tateurs de la sess­ion de nuit, et place à Roger Feder­er. A l’heure où ces lig­nes sont écrites, vous avez tous le compte-rendu du match, l’avez sans doute même suivi. Vous aurez vu com­ment le Suis­se a aujourd’hui maîtrisé son sujet, semblé pre­ndre du plaisir à jouer un type de ten­nis passé aux oub­liet­tes de­puis quel­ques années… et fin­ale­ment battre Radek Stepanek en deux petits sets (6/4 6/3), avec au pas­sage quel­ques très jolis coups. Le voilà en quarts de fin­ale, meil­leure per­for­mance à Bercy égalée. Il ten­tera de pass­er ce cap de­main face à l’un de ses rivaux de jeunes­se, Jurg­en Melz­er.

Et comme l’an de­rni­er, c’est donc Andy Mur­ray qui eut le re­dout­able privilège de ter­min­er le pro­gram­me du jour à minuit passé. L’Écos­sais et Marin Cilic nous ont rendu un ouv­rage décousu, chacun ayant ten­dance à travaill­er dans son coin sans trop se souci­er de l’autre. Gros­ses fluc­tua­tions de jeu, gros­ses fluc­tua­tions de score, et vic­toire fin­ale pour Mur­ray (7/6 3/6 6/3). Mur­ray vs Mon­fils, vous en rêviez ? Bercy l’a fait !

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Trois ques­tions à… Novak Djokovic, N°4 mon­di­al, éliminé hier par Michaël Llod­ra.

- Novak, par­lons un peu de la fin­ale de Coupe Davis…

- (Il coupe et se marre) : Oh, vrai­ment ?

- En Fran­ce, la hié­rarchie des joueurs n’est pas en­core définie. Est-ce le cas l’équipe Serbe ou avez-vous déjà une idée de l’équipe qui sera alignée à vos côtés ?

- Nenad (Zimon­jic) en doub­le, ça c’est évident. En­suite on ne sait pas en­core qui sera notre N°2. Vik­tor (Troic­ki) est en forme. Janko (Tip­sarevic) n’a pas super bien joué ces dernières semaines mais il sera prêt. C’est un joueur de Coupe Davis. On verra. On tient entre nos mains la chan­ce de nos vies de faire brill­er le ten­nis serbe.

- Aujourd’hui, croyez-vous que c’est vrai si l’on vous dit que vous êtes la per­son­nalité serbe la plus célèbre ?

- Je ne peux pas répondre à ça ! (Rires) Je ne sais pas. Je ne passe pas assez de temps en Ser­bie pour le savoir. Mais la popularité va de pair avec le succès et ça fait par­tie de notre vie. Il faut l’ac­cept­er.

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Vendredi, journée musique. Et on at­taque avec du rock bien gras à l’américaine délivré par les poètes Robin Soderl­ing et Andy Rod­dick. Soderl­ing fait du Soderl­ing, gros ser­vice, riffs de coup droit, re­v­ers cadencé, re­cet­te éprouvé sur les scènes in­door. Rod­dick, lui, fait… du Rod­dick. Curieuse­ment, là où la plupart des joueurs ont procédé à des ajus­te­ments au fil d’un tour­noi défini comme « le plus rapide du Tour » (co­pyright Feder­er, Mur­ray), Andy joue ici comme ail­leurs : gros ser­vice, et derrière frap­pes bombées en es­sayant de pouss­er l’autre à la faute. Une telle sur­face aurait pour­tant mérité de libérer l’an­ci­en Rod­dick et son jeu ex­plosif. A moins qu’il n’en ait plus les capacités… A l’arrivée, 7/5 6/4 Soderl­ing. Il n’y a pas eu de match, au sens pro­pre du terme.

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Petit quizz cul­ture musicale : entre deux matchs, des séries de ques­tions / répon­ses de joueurs sont pro­pos­ées sur l’écran géant. Où l’on apprend qu’Amélie Maures­mo attribue « Stayin­’Alive » à Abba et ig­nore qui est l’in­terprète de « Beat it ». Pas gravé, « Amé », on t’aimait quand même !

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Michaël Llod­ra, c’est plutôt un truc un peu pop, équilib­re fragile à l’angla­ise façon Kinks ou Pulp. Une architec­ture sen­sib­le, un écheveau dif­ficile à mettre en place… mais quand tout est réuni c’est pro­pre­ment planant. Et pour plan­er, ça Micka plane ; il sur­vole même Bercy cette semaine. Sa vic­toire en huitièmes sur Djokovic était un mor­ceau de bravoure ponctué d’éclairs de génie, son succès sur Davyden­ko fut la récom­pense d’une par­ti­tion contrôlée, re­ndue mal­ais­ée au début par un en­gage­ment moins ef­ficace que la veil­le. Mais quand le Russe re­ndit bête­ment le break ef­fectué à 4/2, on com­prit que Davyden­ko, toujours sujet à des sautes de con­centra­tion brutales de­puis son re­tour de bles­sure, al­lait souffrir. Pas manqué : le gauch­er tri­colore ne de­man­dait qu’à s’enflamm­er, et Bercy avec lui. 7/5 6/1, Llod­ra vit ac­tuel­le­ment une période très spéciale, l’alig­ne­ment des planètes qui de­vait bien sur­venir un jour : forme physique, moral au beau fixe, sur­face à son avan­tage, tour­noi à la maison… Tout y est, et « Micka » rayon­ne. Son fils Théo, 3 ans, n’a peut-être pas fini de venir échang­er des bal­les avec papa à la fin des matchs !

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Di­gress­ion musicale aussi in­utile que per­sis­tante dans l’esprit de l’auteur de ces lig­nes : “Got in a lit­tle hometown jam / So they put a rifle in my hand / Sent me off to a foreign land / To go and kill the yel­low man…” Les pro­gram­mateurs musicaux de Bercy écoutent-ils les chan­sons qu’ils planifient aux chan­ge­ments de côté ? Parce que le “Born in the USA” de Springste­en re­ssassé à lon­gueur de journée c’est, com­ment dire ?… un chouïa in­approp­rié sur un court de ten­nis. Et c’est un doux euphémisme.

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Roger Feder­er, lui, avait décidé de jouer sa tradition­nelle Marche de Radetzky. Un pre­mi­er set vir­tuose, mené tam­bour bat­tant face à un Jurg­en Melz­er trop timoré – à sa déchar­ge, c’était la secon­de fois seule­ment que l’Aut­richi­en jouait sur le court centr­al de Bercy : la première, c’était en… 2004. Le deuxième acte fut moins bril­lant, mais toujours en contrôle avec un ser­vice à la baguet­te (18 aces). Et quand Melz­er loupa une volée facile à 4/4 dans le tie-break du second, on savait que c’était ter­miné (6/1 7/6).

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Et l’on ter­mine sans sur­pr­ise avec du hip-hop, par l’entrem­ise d’un Gaël Mon­fils qui sait décidément se ser­vir des am­bian­ces maison pour donn­er le meil­leur de lui-même ; demi-finaliste à Roland-Garros, fin­alis­te à Bercy, deux fois vain­queur en Fran­ce (Metz et Montpel­li­er), Gaël est toujours là, can­didat à la suc­cess­ion de son co­pain Tson­ga au POPB. Andy Mur­ray, pas forcément très in­spiré cette semaine – Marin Cilic avait déjà les moyens de l’élimin­er hier – peut main­tenant par­tir pour Londres y préparer son de­rni­er rendez-vous de l’année. Londres, Gaël n’y sera pas, mais il a d’aut­res chal­lenges à re­lev­er. Et avant même de pens­er à Be­lgrade, rendez-vous dès de­main pour une af­fiche de gala con­tre un cer­tain Roger Feder­er.

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615 Responses to Bercy affiche complet : Gasquet, Cilic, Federer, Djokovic…

  1. David 11 novembre 2010 at 16:21

    Llodra varie bien au service pour le moment.

    • Diana 11 novembre 2010 at 16:26

      Mais Djoko est un des meilleurs défenseurs au monde. Ce sera difficile de lui arracher un jeu, et dès que Llodra va baisser au service, le Serbe va largement en profiter.

  2. Diana 11 novembre 2010 at 16:28

    Double break de Waw sur Sodarling : quand on pense que Simon n’a jamais réussi, au 1er set, malgré quelques opportunités :oops:

  3. Jérôme 11 novembre 2010 at 16:31

    Y a pas à dire. C’est quand même beau le service-volée et les volées courtes croisées.

    • Diana 11 novembre 2010 at 16:31

      OH ouiiiiiiiiiiiiiiii :)

  4. Diana 11 novembre 2010 at 16:31

    Magnifique point de Llodra pour mener 6/5 :) Ah là là, y’a pas à dire, ça aide bien, le double :)

  5. Jérôme 11 novembre 2010 at 16:35

    Enorme son passing de coup droit en bout de course ! Ca rattrape la volée vendangée à 30/15.

  6. David 11 novembre 2010 at 16:35

    tie break

  7. David 11 novembre 2010 at 16:40

    Djokovic sert très bien dans le tie break.

  8. David 11 novembre 2010 at 16:42

    Quel revers de Llodra !

  9. MarieJo 11 novembre 2010 at 16:43

    très beau tie break… mika peut prétendre à un simple en CD, ce ne sera pas volé…

    • Djita 11 novembre 2010 at 16:44

      Oui il a largement sa place en simple.

  10. Jérôme 11 novembre 2010 at 16:43

    Et le revers pour déminibreaker !!!!

    Faudrait pas qu’il perde dans la foulée. Bingo ! Il assure le Mika.

  11. David 11 novembre 2010 at 16:44

    Enorme !!!!!!!!!!

    • David 11 novembre 2010 at 16:45

      Quel retour !!!!

  12. Jérôme 11 novembre 2010 at 16:45

    C’est énorme. Un retour de service en revers qui claque comme à la grande époque de Becker et Sampras sur gazon !

    • Jeanne 11 novembre 2010 at 16:46

      C’est du gazon béni cette surf’ !

  13. Diana 11 novembre 2010 at 16:45

    Et set Llodra : je vais finir par penser qu’Antoine a raison :)

  14. Jeanne 11 novembre 2010 at 16:46

    Yeaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhh

    Yeaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhh

    Yeaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhh

    Yeaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhh

    • karim 11 novembre 2010 at 17:23

      pfff pourquoi pas yeah pendant que tu yeah?

      aurevoir (remember giscard)

    • Jeanne 12 novembre 2010 at 12:59

      ??

  15. MarieJo 11 novembre 2010 at 16:46

    le fiston a mika fait des bonds ! quels revers de mika pour retourner la situation ! djoko a intérêt a sortir 2 grands sets pour passer là !
    ça va chauffer !

  16. David 11 novembre 2010 at 16:47

    Ca fait quand même plaisir que ce genre de joueurs existe toujours. Trop, ce serait lassant, mais voir Llodra jouer, c’est quand même très agréable lorsqu’il est en forme.

    • Jeanne 11 novembre 2010 at 16:48

      C’est un brontosaure bondissant le Mika !

  17. Jérôme 11 novembre 2010 at 16:55

    Et le Djoko se met à déconner gravement en sortant à l’extrémité du couloir un coup droit inratable.

    • Diana 11 novembre 2010 at 16:58

      eh oui, break sur une double.
      Llodra doit uniquement se concentrer sur ses engagements désormais, et le match sera dans la pocket.
      Se la jouer à la Fed, quoi :)

  18. Jeanne 11 novembre 2010 at 16:56

    Question aux calculatrices vivantes du site, est-ce que Murray peut repasser devant Djoko fin 2010 ou est-il trop loin ?

    • David 11 novembre 2010 at 16:58

      Oh non, ils ont très peu d’écart. Tout se jouera au Masters. Je rois qu’ils ont moins de mille points.

    • Jérôme 11 novembre 2010 at 16:58

      Sans sortir mes calculettes, ça me paraît d’autant plus vraisemblable que c’est Djoko qui a le plus de points à défendre sur la fin de l’année et qu’il en a déjà perdu à Bâle.

    • Diana 11 novembre 2010 at 16:59

      A la Race, ils ont à peine 400 points

    • Jeanne 11 novembre 2010 at 17:05

      Thanks, je vous aime ! Si, si, c’est vrai !

    • Quentin 11 novembre 2010 at 17:14

      Avant le tournoi, Djokovic avait 5545 points et Murray 5180.
      C’est tout à fait jouable!

      • Quentin 11 novembre 2010 at 17:14

        A la race, j’entends.

    • Duong 12 novembre 2010 at 12:48

      Si Murray va en finale il dépasse Djoko lundi

  19. David 11 novembre 2010 at 16:57

    Oh la double ! Quel jeu pourri de Djokovic !

  20. Jérôme 11 novembre 2010 at 16:57

    C’est la saint Mika aujourd’hui ? Djoko lui a quasiment offert une place en quarts à Bercy.

  21. MarieJo 11 novembre 2010 at 16:58

    oh la la djoko est très mal en point sur ce coup, une opportunité en or, là !

  22. Jeanne 11 novembre 2010 at 16:58

    Affreuses les musiques des périodes de repos.

  23. David 11 novembre 2010 at 17:00

    Si Mika gagne, il finit l’année dans les 30, non ?

  24. Djita 11 novembre 2010 at 17:00

    Allez Mika!

    • Djita 11 novembre 2010 at 17:01

      Quelle volée,encore!

  25. Jérôme 11 novembre 2010 at 17:01

    Il est en train d’offrir un très beau cadeau à son fils. C’est chouette de le voir aussi bien jouer à Paris. :-)

  26. Djita 11 novembre 2010 at 17:02

    Mais Djoko, il n y a que Doudou Rodger qui réussit les tweeners. ;)

  27. Lionel 11 novembre 2010 at 17:03

    L’info du jour c’est Llodra second pour jouer le simple. Si ils sont à fond avec la Monf, y aura peut-être un fond de suspense. Il est incroyable ce type. S’il avait commencé a vraiment joué à 18-20 ans…

    Seconde info, Elmar donne des infos éronnantes : Ferrer la top winner des Masters.

    Jean le pote d’André pose une interrogations métaphysiques. Et veux remmettre en cause le système. Un mec est né avec du génie dans le poignet et des parents profs de tennis. Comme Jean, le fils de Nicolas, etc. C’est sûr que ce n’est pas juste.

    Jérome s’étonne que ROgé disent « connerie », pfff on dirait un suisse.

    Enfin il restera cette phrase inoubliable « Maintenant j’ai 24 ans, quelques saisons derrière moi… Je joue pour moi », et Antoine est en train d’avoir raison sur Micka. 3 jeux encore.

    • Duong 12 novembre 2010 at 12:49

      je pense que Simon sera le 2e joueur de simple, sur une surface moins rapide.
      Mais Llodra peut éventuellement entrer le dernier jour …

  28. William 11 novembre 2010 at 17:03

    C’est du très bon là Llodra !
    Sinon, quelqu’un pourrait-il étouffer le type qui joue (encore…) du djembé ?

    • Jeanne 11 novembre 2010 at 17:04

      Guillaume, toi qui es sur place.. Merci beaucoup !

  29. David 11 novembre 2010 at 17:07

    J’ai l’impression que c’est pas cette année encore que quelqu’un fera le doublé à Bercy.

  30. Jeanne 11 novembre 2010 at 17:12

    L’ambiance de Coupe Davis !

  31. David 11 novembre 2010 at 17:12

    Mené 0-40, Llodra enchaîne cinq points et mène 4-2. Plus que deux jeux !

    • Diana 11 novembre 2010 at 17:15

      Plus qu’1 jeu :) Djoko a abandonné mentalement après la perte du 1er set, qu’il aurait du gagner en ayant le mini break pour lui. Ne s’en est pas remis.

  32. David 11 novembre 2010 at 17:15

    Si Llodra gagne, le meilleur parcours qu’il puisse espérer, c’est Berdych puis Soderling qui détestent son jeu et qu’il a déjà battus cette année.

    • Cochran 11 novembre 2010 at 17:23

      Effectivement, si Mika continue à jouer comme cela, il peut clairement aller loin dans ce tournoi dont la surface lui sied à merveille. Beau match et belle victoire !

  33. MarieJo 11 novembre 2010 at 17:18

    et ben mika fait un sacré match! sortir djoko c’était pas vraiment gagné…
    djokovic père n’en croit pas ses yeux !
    là il n’a pas le droit de se louper !
    je parie que la première chose que feront les serbes sera de s’assurer que la surface à belgrade sera plus lente qu’à bercy !

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