Longtemps Andre Agassi fut une énigme laissant perplexe et dubitatif. Jusque récemment. Jusque début septembre quand un de mes nombrables amis m’offrit le numéro 98687 de l’édition francophone d’Open, l’autobiographie écrite à quatre mains, plus exactement les propos enregistrés d’Agassi et l’excellent travail de mise en forme du journaliste John Joseph « J.R. » Moerhinger. Deux ans d’effort et de collaboration intense entre les deux hommes. Disponible depuis décembre 2009 dans toutes les bonnes quincailleries de langue française, de Montréal à Abidjan espérons-le, en passant par la FNAC Italie 2, Place d’Italie d’où provient le numéro d’impression 98687. J’attendis presque deux mois pour en entreprendre la lecture.
Bien m’en prit.
Ouvrons Open et examinons la structure de l’ouvrage volumineux.
La première de couverture entièrement remplie de l’ovale de la figure fait adroitement penser à un gros plan de Harry Dean Stanton dans Paris Texas, mais un peu plus lucide et éclairé, occupe la totalité de la page et fait corps avec le titre qui propose de s’ouvrir.
La quatrième de couverture relaye le tissu d’âneries destiné à faire vendre l’objet. C’est bien là le but de la publication d’un livre : « …du chaos punk des années 1980… un homme qui a choisi d’utiliser son succès pour changer le monde. » La soupe mondiale pour que la ménagère achète est servie. Agassi était un punk devenu père Thérésa, qui veut changer le monde en aidant les pauvres.
Le livre ne dit évidemment rien de cela.
Passons à l’intérieur.
A- Présentation
D’abord une exergue de Van Gogh insiste sur la nécessité de trouver l’amitié et l’amour, unique chemin pour accéder à la liberté et au bonheur. Mal traduite et difficilement compréhensible, très lourde, comme le reste de la traduction, donne une fâcheuse première impression. On imagine le peintre néerlandais s’exprimant dans une langue fluide. Nous reviendrons sur la traduction calamiteuse.
Puis, avant le chapitre 1, Agassi commence par un autre intitulé La fin. Sa dernière victoire, homérique contre Baghdatis, deux jours avant son dernier match, est classique et défendable. Comme Ettore Scola dans Nous nous sommes tant aimés, Andre va présenter son histoire, à rebours de l’épilogue. Comment est-il arrivé trente-six ans et un mois après sa naissance à ce match contre Marcos ? Nous allons voir la destinée d’un homme. Le thème du livre se trouve là, dans le devenir, un Ecce homo nietzschéen, comment l’homme devient ce qu’il est. Comment Andre tue le Kid de Las Vegas pour devenir Andre Agassi. A partir de 29 ans.
Au delà d’insignifiantes anecdotes, des épiphénomènes merdiques relayés abondamment par la presse internationale. Par des journalistes qui doivent eux aussi gagner leur vie : il a joué avec une perruque jusqu’à 24 ans, critique une dizaine de joueurs, n’aime pas le tennis et s’est même dopé. Et après, on s’en fout. Personne ne va voir ce que cela signifie dans le contexte des 500 pages, ni de l’évolution de son rapport à ce sport. Agassi décide d’être Open, les journalistes non.
Peu ont commenté ce livre, le récit de vie d’un être humain en milieu de vie. Ni proposé un début de critique, ou d’analyse. La publication n’étant qu’un commerce, pourquoi parler d’autres choses que de sa perruque ? On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre. Il faut vendre.
Tentons donc un plan :
B- Développement
I- 1970 – 1987, enfance et adolescence. Chap 1 à 8. Jusqu’à 17 ans.
La formation du monstre, enfant d’un hydre à deux têtes, son père puis Nick Bollettieri à partir de douze ans, est longue autant qu’éloquente, étouffante. Nécessaire. Où l’on comprend pourquoi Agassi doué pour ce sport, n’est qu’un produit de consommation sans substance, n’obéissant qu’à des stimuli, subissant son existence tout en devenant compétitif. Tout d’abord le père, fou, ayant fui l’Iran et la pauvreté, projetant sur son fils ses rêves de tennis. Une longue et minutieuse description de son absence de liberté. Un million de balles frappées annuellement devaient et l’ont amené à la première place…
Achetant un terrain au milieu du désert dans le seul but de pouvoir y construire un terrain de tennis pour entraîner André alors âgé de trois ans.
Le désert. Le thème est omniprésent. Agassi a grandi dans le désert. Agassi est un enfant du désert. Au sens premier et figuré. Il arrive sur le circuit en ne connaissant que le désert avec un court de tennis au milieu et une balle à renvoyer. Ce désert c’est la vie à laquelle il avoue ne rien connaître que deux folies complémentaires le poussant jusqu’au sommet du tennis, son père par amour et pour la gloire, Bollettieri pour l’argent.
Où on apprend que son père l’envoie chez Bollettieri pour ne pas le détruire comme ses trois premiers enfants. L’école de Nick représentant une version allégée de Full metal jacket et de la première prison paternelle, où la déshumanisation engendre des résultats probants.
Andre a 17 ans, il commence à gagner quelques matchs, et entre dans les 100 premiers mondiaux.
II- 1988 – 1998, le jeune adulte. Chap 9 à 21. 18 à 28 ans.
La construction. Agassi construit l’essentiel de sa carrière. Vie de jeune adulte. Rencontre fondamentale avec Gil Reyes, préparateur physique qui s’occupe de lui avec affection. Agassi parle de lui comme d’un père de substitution. Je pense qu’il s’agit aussi d’une mère.
Erre aussi entre Wendy et Brooke Shields pour passer le temps. Un homme au bord de la crise de nerf. Un homme parmi les hommes. Cette partie est plus connue, des défaites et des victoires.
Une très lente évolution vers l’âge adulte.
III- à partir de 1999, Ecce homo, the Kid devient Andre Agassi. Chap 22 à 29. 29 ans à aujourd’hui.
Le récit est bien mené. Le centre névralgique de l’existence, celui qui décide d’une existence est particulièrement beau. Juin 1999, finale de Roland-Garros contre Andrei Medvedev. Le match qui décide d’une vie. Medvedev peut passer de grand joueur à champion pour une première victoire en Grand chelem, Agassi de grand champion à Immortel, remportant le dernier tournoi qui lui manque, dans ce qui sera sa dernière occasion de le faire, moment magique coïncidant avec ses débuts avec Steffi Graf qu’il courtise depuis presque dix ans.
Le livre montre la cohérence de l’existence. Il aurait pu rencontrer Steffi Graf en 1990, devait battre Andres Gomez la même année, mais le sens de sa trajectoire en aurait été autre.
En 1999 à Paris, il s’en sort par chance contre Clément, la folie Agassi prend enfin, la vraie, plus le marketing. Il raconte bien ce point en finale, la balle de break qui est presque une de match contre lui mené deux sets zéro déjà.
Il la sauve sur un détail, un peu de réussite. Et le match tourne.
La plus grande émotion de sa vie, qui n’a le tennis que comme apparence. Il a gagné pour lui et non pour les autres en même temps qu’il va rencontrer autre chose qu’une actrice de série B pour passer le temps.
La conclusion est splendide, limpide, renvoyant l’analyse finale de Ted Tinling dans les cordes. En substance il dit : « Non je n’étais pas rebelle, il faut vraiment être con pour croire que jouer avec un short en jean est autre chose que du marketing, pas plus que je suis un modèle maintenant marié et doublement père. Je me suis juste trouvé. Cela me fait du bien de le coucher sur le papier. » Agassi n’est plus un produit, il est devenu un homme. Il ajoute même qu’il n’essaiera pas de pousser ses enfants au tennis, mais les incitera plutôt à lire.
Les journalistes continuent en 2009 à vendre le short en jean de 1988. Qu’importe le livre existe. Et tout le monde peut le lire.
J’aimerais ne pas finir sur un traditionnel bon mot mais il me semble définitivement juste.
Agassi en 501 pages toutes rondes nique son short en jean de merde, casse son mythe en carton pour construire un mythe, très américain, ou simplement un homme, arrivé au bout de sa route, comme les personnages de Kerouac, mais lui à un début de réponse et d’achèvement. En cela le livre est remarquable, respectable et exemplaire. Le propre de l’autobiographie est de communiquer avec l’autre. D’établir un rapport de connivence. Pour ma part, je crois avoir entendu Agassi. Comme lui j’ai eu un paternel spécial, je ne sais pas si je suis quelqu’un de bien maintenant, mais je sais pourquoi j’étais un sacré trou-du-cul.
C- Commentaires et relectures d’Agassi.
Ayant quitté sans regret aucun Agassi en septembre 2006 à l’issue de ses deux derniers matchs, et connaissant les passages croustillants du livre, je repris contact avec lui en octobre 2010, partant sur un a priori négatif, plutôt fermé devant l’opus Open – voilà la preuve qu’on peut avoir lu des milliers de livres sérieux et être toujours aussi con.
A ma décharge néanmoins, je dois être le seul être humain à avoir parcouru et survécu à l’intégralité des écrits de Nathalie Tauziat (Les dessous du tennis féminin), Arnaud Clément (Passing Potes), le livre du premier coach de Becker et celui de Chris Evert, un petit bijou dont le nom m’échappe. De quoi avoir de sérieux doute sur la possibilité d’une production de qualité venant d’un joueur de tennis et en sortir avec quelques dommages intellectuels.
Pourtant, comparant cette lecture à un match en cinq sets commencé avec un break d’avance en ma faveur, je dirais que j’ai perdu de justesse 7/5 le premier set, puis facilement le second 6/2. Et 6/0.
1 – Agassi au commencement.
Revenons vingt ans avant. Et même vingt-deux. 1988. Les jeunes singeaient Agassi. Achetant un short en jean en 1988 ou un panti fluorescent quelques années plus tard. Comme on leur disait de voter pour n’importe qui sauf Le Pen, de manger McDonald puis bio dix ans plus tard, ils achetaient également chers les vêtements d’Andre. Docilement. Une éternelle histoire de moutons et de Panurge. Je n’avais rien contre Agassi, rien à lui reprocher particulièrement, pas davantage qu’au Coca-cola ou au hamburger remarquez que je consommais occasionnellement. Civilement adulte, il faisait son boulot du mieux qu’il pouvait, avec son physique et sa conscience nulle des choses à ce moment ; moi je me désintéressais méthodiquement de la balle jaune, l’âge et l’absence de retransmissions à l’époque favorisant également cette inclination.
Avant cette lecture, Agassi représentait un phénomène intéressant de par le jeu et le personnage, mais davantage du fait qu’il représente la première étape de la dernière évolution-révolution du tennis. Sans retour possible. Agassi instigateur malgré lui du règne d’une puissance suggérée par Ivan Lendl et Boris Becker au mitan des années 1980, avec des styles inimitables eux ; un arrachage quotidien des sourcils et des poches pleines de sciures de bois pour le Tchécoslovaque, des shorts ceinture explosés par des cuisses wagnériennes pour l’Allemand.
Agassi n’a rien à voir, il ne peut être qu’imitable. Voilà la fin de toute poétique et du monde d’avant, le triomphe définitif de la force sur le dilettantisme. Il y a un avant et un après Agassi dans le tennis. Performance rare pour un sport de plus en plus populaire existant depuis 136 ans aujourd’hui, depuis la naissance en Angleterre du tennis et de Churchill en 1874.
Je n’aimais ni ne détestais Agassi, sans savoir pourquoi. Grâce à son Open dans lequel il s’ouvre, je sais pourquoi je n’avais jusqu’à présent rien écrit de près ou de loin sur un incontournable contemporain. Pourtant même Arantxa Sanchez eut droit a mes faveurs.
Agassi après Montaigne et deux trois autres va nous dévoiler une part de son être, comme Michel, de M, il essaiera d’être open envers son lectorat.
« C’est ici un livre de bonne foi. Il t’avertit dés l’entrée, que je ne m’y suis proposé aucune fin, que domestique et privée : je n’y ai eu nulle considération de ton service, ni de ma gloire : mes forces ne sont pas capables d’un tel dessein. Je l’ai voüé à la commodité particuliére de mes parents et amis : à ce que m’ayant perdu (ce qu’ils ont à faire bien tôt) ils y puissent retrouver aucuns traits de mes conditions et humeurs, et que par ce moyen ils nourrissent plus entiére et plus vive, la connaissance qu’ils ont eu de moi. Si c’eut été pour rechercher la faveur du monde, je me fusse paré de beautés empruntées. Je veux qu’on m’y voit en ma façon simple, naturelle et ordinaire, sans étude et artifice : car c’est moi que je peinds. Mes défauts s’y liront au vif, mes imperfections et ma forme naïve, autant que la révérence publique me l’a permis. Que si j’eusse esté parmi ces nations qu’on dit vivre encore sous la douce liberté des premiéres lois de nature, je t’assure que je m’y fusse trés-volontiers peint tout entier, et tout nu. Ainsi, Lecteur, je suis moi-mesme la matiére de mon livre : ce n’est pas raison que tu emploies ton loisir en un sujet si frivole et si vain. A Dieu donc. » Au lecteur, Montaigne 1580, préface des Essais.
Andre a le même projet. Nous allons pouvoir relire les évènements de sa vie.
2 – Production hollywoodienne et révolution.
La raison de ma longue perplexité, agaçante concédons le à la fin, venait du fait que le personnage sortait d’une production hollywoodienne au schéma invariable, intéressante car nouvelle cette production, mais sans surprises, à l’opposé des œuvres européennes, inégales, mais individuelles et originales. Voilà qui m’interdisait une quelconque passion envers le produit. Le produit justement. Bridant le personnage. L’annihilant à coup de filières mécaniques répétitives et inéluctables : service excentré avec effet, coup droit dans l’angle opposé avec prise de balle le plus tôt possible, frappe très lourde, temps de replacement entre les frappes et entre les points minimes, surtout imposer un rythme trop rapide pour l’adversaire rendant définitivement obsolète un siècle de jeu, fait de nuance et de changements de rythme. Plus de changement de rythme. Une accélération permanente du rythme ou, maintien d’un rythme élevé rendant impossible tout autre rythme.
Le stupéfiant temps Agassi est en marche. Noah parlait du rythme à trouver, de la musique intérieure à rechercher. En tennis comme en littérature ou tout autre art, tout est une question de rythme. Agassi marque probablement la fin du questionnement de l’appartenance du tennis à l’art. Car un seul rythme sera possible, ressemblant à la fanfare du 14 juillet.
Révolution.
3 – Agassi Terminator comme anticipation.
Quelque-chose de fascinant dans le chevelu de 18 ans de 1988 : un Frankenstein séduisant fabriqué par son père et Nick Bollettieri. Agassi tient plus du phénomène de foire que du joueur traditionnel. De là une inquiétude sourde né à l’aune des années 1990, se vérifiant partiellement en 2010, celui du règne de la technologie.
Dans un parallèle historique cinématographique avec l’époque d’Andre, Agassi serait la version première balbutiante du Terminator, faillible, Nadal sa version achevée. La mort du tennis. Le règne de l’Ennui. Le tennis est – ou était – communément considéré comme un sport intelligent, faisant appel à des ressources morales ou psychologiques insoupçonnées, très différent d’un sport collectif. Ainsi, Leconte sera le nouveau Rod Laver. Dix ans après le même journaliste corrigea sa prédiction en sortant ce mot resté fameux « La différence entre les Leconte et Laver est entre les deux oreilles. » Le monde jaune bien avant Agassi. Aujourd’hui, il sera possible d’être un parfait anonyme et d’être un des plus grands – au minimum – joueur de l’histoire. Que la fuerza te acompana Rafa.
Nadal n’est pas méchant bien sûr. Un quidam quelconque, qui durant sa vingtaine d’heures quotidiennes de libres supporte le Real Madrid, cherche publiquement à copuler avec Shakira, et surtout joue à la Play Station. Comme tout hétérosexuel mâle qui se respecte. Il ne semble être que cela. Et depuis sept à huit ans que nous le fréquentons, cela vire à la certitude. Triste règne du commun.
Quel autre grand tennisman peut être de banalité affligeante ? Le vrai problème Nadal c’est la mort de l’imagerie chevaleresque associée à la chose tennis et de toute subtilité.
C’était ça en creux la crainte sourde provoquée par Agassi. L’ère du Nadal et du Berdych. C’est bien là la limite de l’activité tennis, sa face cachée. Le fils de Sarah Connor, Roger le Bâlois ballot parfois, repoussa longtemps l’avènement. C’est exactement ce que dit Agassi en filigrane, parlant juste de la puissance de Nadal qui le balaye lors de son dernier Wimbledon 2006, alors qu’il évoque avec insistance la perfection unique de Federer qui l’écrase naturellement plusieurs fois.
Soulagé de ne pas faire école Andre.
A travers Agassi, je découvre le problème que j’éprouve envers Nadal, le fait qu’il remette en cause mes convictions, là où Agassi ne fit que les ébranler. Il ne reste bien que la littérature pour nous consoler, ou l’écriture du moins, l’Open d’Agassi par exemple, il l’a bien compris. Tout le propos d’Agassi fut de chercher puis de retranscrire l’humain.
Les journalistes n’ont pas lu ou rien compris car au-delà de sa perruque, de ses haines, c’est cela qui explique Open.
D’ailleurs le chapitre final qui s’intitule Début, le montre heureux de taper la balle avec sa femme.
4 – Critique de l’édition.
La critique à faire de ce livre concerne l’édition française. La précipitation de la publication due à l’arrivée des dernières fêtes de 2009 explique mais n’excuse en rien certaines fautes, que l’on ne trouverait même pas dans une revue échangiste de la région PACA.
Première erreur. Les deux traducteurs sont nullissimes, connaissent les subtilités du tennis et du français autant que moi l’hébreu. Là où un Nelson Monfort eût parfaitement fait l’affaire, les éditions Plon ont dégotté Suzy Borello et Gérard Meudal pour la besogne. Exemple d’incompétence, l’expression « Kick my ass » traduite une bonne centaine de fois littéralement par un « Botter le cul » pourtant assez rare de par chez nous, rend le texte d’une lourdeur indigeste. Quelqu’un aurait-il l’idée crétine de traduire mot à mot l’expression « coller une danse », ou « mettre son poing sur la gueule » dans la langue de Barack Obama ?
Second problème. Le nombre de coquilles et d’oublis de mot rend la lecture fastidieuse. Si la coquille fait partie de l’édition, son omniprésence est un phénomène inconnu à cette échelle de publication. On apprend que Agassi a été choqué « shocking » à tout bout de champ, pour tout et rien. Rappelant que si le mot shocking est courant aux États-Unis, choquer en France ne s’utilise que dans quelques usages spécifiques. Les substituts attendus comme « étonné », « perturbé » ou « dérangé » sont des mots pourtant usuels.
Les éditions Plon qui effectuent là un de leurs plus gros coups de fric ont réalisé un travail indigne. Un boulot de merde pour un livre qui ne l’est pas. Un massacre. Imaginons qu’il ne s’en vende que 100 000 exemplaires pour l’édition française. Chiffre hallucinant et rare dans le milieu. A 22 euros l’unité, 2.2 millions d’euros de chiffres d’affaires méritent autre chose qu’une traduction de soudards incultes. C’est dommage car le récit – même massacré – est intéressant. Si je m’énerve un peu c’est que j’en ai parcouru des ouvrages, des petits des gros, des chefs-d’œuvres, des daubes, sur tous les sujets, mais je n’avais jamais vu ça. Pas à ce niveau de production. Incroyable venant d’un livre générant des revenus colossaux. Certains d’entre vous penseront peut-être « Mais qu’est-ce qu’il nous fait chier avec son style ? , on veut lire la vie d’ Agassi nous autres, on s’en fout de Proust et de Molière. » Erreur je pense. La forme doit être intelligible pour exprimer le fond du propos.
Voilà vive Andre. Un livre qui peut être mis entre toutes les mains, même non amatrices de sport.
J’ai pas de temps, repasserai plus tard.
MAIS beaucoup de gens confondent (ou estiment identiques) le talent et la technique, qui sont deux choses très différentes d’après moi.
Federer sur abandon. Dommage pour Dolgo, j’espère que c’est pas trop grave. Très bon match de Federer cela dit.
Oui, dommage qu’il se finisse ainsi., et pour lui, et surtout pour l’Ukrainien qui semblait bien morfler.
Super. Je charge le stream, je regarde 2 points, et Dolgloglomolotov se déchire (sur une magnifique volée amortie croisée de la chèvre, soit dit en passant…).
J’espère qu’il va vite se remettre. Il a de l’avenir, ce jeune.
Sur abandon, certes, mais servant pour le match 30/15 après un double break. Autant dire que les carottes étaient cuites pour Dolgopolov, qui semble effectivement s’être fait une belle entorse (aie aie le ralenti).
Ce qui m’a surprise, c’est que le jeunot de 21 ans était complètement dépassé par la vitesse de son adversaire : le monde à l’envers quoi.
Federer a super-bien joué sur une surface très rapide, voilà pourquoi Dolgo (qui pourtant jouait vite aussi) a été dépassé.
Franchement super ce soir, service, revers, ça a été court mais il était bien là.
L’article de Lionel est vraiment extra. Je me retrouve largement dans le commentaire d’Antoine. Et comme les échanges ont été très riches, je me contenterai d’aborder certains points non mentionnés et d’évoquer la question du Nadal qui n’a pu s’empêcher de refaire surface.
Agassi, j’ai toujours eu du mal parce que j’étais fan de Becker et qu’André était la bête noire de Boris.
Tennistiquement, Antoine l’a dit : Agassi est sur le style la réincarnation de Connors, sans le mental.
Comme l’a fort justement soulevé Antoine, le personnage qui manque chez Agassi, c’est la mère. Et vous avez oublié de mentionner que la mère, il a essayé de la trouver au début des années 90, au moment de la rupture avec Bolletierri. Il s’est tapé Barbra Streisand, née en 1942.
Et d’ailleurs, vous remarquerez, autre coîncidence troublante, que Barbra Streisand a comme Steffi Graf un nez particulièrement proéminent. Sa mère, il a fini par la trouver en la personne de sa femme, incomparablement plus intelligente, plus mure et plus accomplie que lui.
Car à 40 ans, Agassi n’est toujours pas mur, toujours pas apaisé, malgré son crâne de moine tibétain et ses propos lénifiants quand il arrive à se tenir. Sinon, quand il se lâche, on voit le type que la gloire et la fortune ont quand même laissé aigri. Il a sacrément de la chance d’avoir une Steffi Graf qui l’ait pris et conservé en affectation, qui le choie et le rassure comme une mère.
Agassi ne m’a vraiment plu qu’à compter de 1999 où là, oui, ce n’était plus que du bonus et où, compte tenu de toutes les épreuves qu’il avait traversé, j’en étais venu à passer outre tout ce qui me génait ou me déplaisait en lui.
Pour ce qui est du Nadal, je trouve qu’on est injuste avec le Rafa parce que, même si ça m’a fait méchamment mal au derche de le voir martyriser le revers de Federer avec ses gros lifts, contrairement à Agassi, Nadal est un type incroyablement plus intelligent.
Et surtout, je suis convaincu que Nadal est dans la vie un type foncièrement gentil et équilibré, plutôt simple certes (mais quoi de plus banal compte tenu du prix à payer pour les sportifs pros de niveau mondial).
Je n’aime pas son style de jeu, mais force est de reconnaître que, depuis 4 ans, Nadal ajoute régulièrement une nouvelle brique à son tennis, contrairement à un Agassi qui avait un jeu plus stéréotypé.
Nadal n’est pas le fils d’Agassi. Il est un croisement entre :
- Borg et Vilas sur le plan du style de jeu,
- Borg et Connors sur celui du mental,
- Lendl et Borg sur celui du physique.
personnellement je ne trouve pas les analyses d’Agassi ces dernières années immâtures, pas du tout.
J’ai souvent trouvé que ce qu’il dit sonnait juste, peut-être pas politiquement correct mais juste.
Et pourtant je ne l’ai jamais spécialement aimé mais là-dessus je ne comprends pas où il y a immâturité, sinon que oui il y a toujours son contentieux avec Sampras, mais bon les vieux coqs ayant encore l’esprit de compétition, c’est courant
Je distingue le comportement maîtrisé (par exemple livrer une analyse technique) de ce qui peut affleurer quand l’affect est en jeu. Gloire à la cyranesque Stephanie Graf
Je ne parlais pas seulement d’analyses techniques, toutes sortes de choses que je l’ai entendu dire qui me semblaient très justes.
L’épisode avec Sampras a été à mon avis surinterprété : ils occupaient la scène, il fallait dire quelque chose, ils se sont manqués (surtout Agassi), voilà tout.
On nous metrait tous sur une scène avec pour mission de dire quelque chose pour divertir le public, on risquerait la même chose à mon avis.
Commentaire hyper-pertinent de Jérôme sur Agassi. Ce mec est loin en effet d’être mûr, il a au contraire des réflexes de gamin frustré. Rappelez-vous le gala pour Haïti ; il nourrit un très gros complexe à l’égard de Sampras, si bien que dès que ce dernier le moque gentiment, il part méchamment en vrille.
Ca m’a toujours beaucoup énervée de lire que sa période chauve est celle de la maturité. Il est simplement un peu plus apaisé que dans sa période rose, jaune, pourpre et un peu moins marketing. Guère plus. Et son chelem calendaire de 1999 l’a rassuré sur sa place dans l’histoire. OK aussi sur l’effet équilibrant de Steffi.
Que signifie l’attrait pour les nez proéminents ?
et ça fait depuis Cléopâtre que ça dure…
Je dirais, l’image inconsciente de la mère
Bonsoir à tous. Comment reconnait-on un jour férié? Au nombre de commentaires sur un article paru le matin même.
J’ai beaucoup aimé cet article de Lionel où, contrairement à l’habitude, j’ai tout compris, et suivi avec intérêt de bout en bout, ce qui est une performance compte tenu du fait que Agassi est un joueur qui m’a d’abord horripilé (à un point jamais connu auparavant: encore pire que Connors et McEnroe avant lui, c’est dire!), puis indifféré.
Je partage le coup de gueule de l’auteur contre le salopardage de la version française et, suivant les recommandations de Duong, j’en ai profité pour faire un peu d’édition (afin qu’il ne soit pas dit que le niveau d’édition de 15-love fût inférieur ou égal à celui de Plon – Duong, faut-il bien un circonflexe à mon « fût »?)
En revanche, comme d’autres, je ne vois pas de parenté entre Agassi et Nadal. Borg, Connors, un peu, Vilas, et surtout Muster, beaucoup, Lendl pourquoi pas (si Jérôme le dit…), mais pas Agassi. Personnalités opposées, styles de jeu antagonistes, non vraiment je n’adhère pas à cette théorie.
[Duong, faut-il bien un circonflexe à mon « fût »?)]
ici il faudrait écrire « est » … sauf si tu te places dans un futur lointain où un historien étudierait 15LT et écrirait « fut » sans circonflexe
Isner semble avoir laissé ses aces au vestiaire : break pour Llodra.
Un lien qui fonctionne ?
Oui, dans ma cuisine, en train de préparer le dîner
Essaie fromsport
Tu prépares quoi, sinon?
Oui, la voilà, la vraie question.
15 love cuisine, bonsoir.
Ce soir, chez Diana, plateau TV pour tout le monde devant le tournoi de Bâle.
lol
Je veux ma part aussi.
ah bon soit t’es un mec, soit t’es jalouse
JALOUSE!
Bande de petits curieux
Tous pareils :la bouffe et… bref
La bouffe et le pennis… Oups, une Rachida, pardon!!!
Quelle fellation entre la bouffe et le pennis? oups une Dati!
On parle beaucoup de Nadal a tort car c’est le tennis le plus moche et le moins inspiré jamais pratiqué par un n1 mondial. Un commentateur parlant de Richard Williams qui n’était pas du milieu le comparait a un bricoleur a qui l’on aurait donné un guide technique pour construire un Boeing 747 et qui l’aurait appliqué a la lettre. Pour moi la comparaison avec Tony Nadal est effective. Serena Williams et Rafael Nadal même combat, c’est techniquement très laid. Ils auraient tous les 2 très bien pu exceller dans d’autres sports. On leur a donné une voie et ils l’ont suivi. Mais a aucun moment je ne sens que le tennis fut un sacerdoce pour eux.
Heu… T’éxagères pas un chouia??
« Le tennis le plus moche et le moins inspiré jamais pratiqué par un n1 mondial ». Je te répondrai en 2 mots: Lleyton Hewitt.
Bonne réponse! Et si maintenant, je te dis le tennis le plus moche et le moins inspiré jamais pratiqué par un joueur, et que je te précise que celui-ci est français ?
Je suis je suis je suis je suis je suis je suis… Gaël Monfils!!!
Non raté. C’était Simon !
Candidat suivant.
Arrrrgh, j’ai trop hésité!!! Mais ma tendresse naturelle pour Gaël l’a emportée…
Tu exagères un tantinet…Nadal, pour moi, est la version améliorée des ogres de la terre battue qui ont défilé avant lui. Sa filiation avec Muster que l’on a pu voir jouer la semaine dernière est évidente. Reste qu’il a su se diversifier, que sa volée est plus que correcte et que son revers est esthétiquement tout à fait « classique ». Le coup droit est peu commun mais ô combien efficace. Quant à la prédilection pour le tennis, nous n’en saurons jamais rien mais il faut sans doute se méfier des apparences. Un type comme Davydenko a pu déclarer qu’il jouait seulement pour gagner sa vie, mais a récemment dit qu’il aimait son sport.
» On parle beaucoup de Nadal a tort car c’est le tennis le plus moche et le moins inspiré jamais pratiqué par un n1 mondial »
Je pense qu’on dit: » On parle beaucoup de Nadal a tort car c’est SELON MOI le tennis le plus moche et le moins inspiré jamais pratiqué par un n1 mondial »!
Parce que SELON MOI, ce titre revient au Roddick de 2003!
Bref, si on parle à tort de Nadal, c’est pour la simple raison qu’il a obtenu ses lettres de noblesse en battant FEDERER (symbole de perfection dans la classe, les résultats et la beauté du jeu) en LIFTANT avec PUISSANCE!
Battre FEDERER, c’est montrer que celui qu’on voulait ériger comme Dieu du tennis ou GOAT (c’est la même chose!) n’était qu’un être humain finalement. Par conséquent, comme il perd, comme il ne fait pas les 4 GC d’affilée (ce que Nadal lui empêche deux fois), on ne peut pas le « vénérer » comme on le voudrait comme le GOAT (ça tient jusqu’en 2009)
Faire cela en LIFTANT, en utilisant l’un des styles de jeu les moins nobles qui soient, c’était montrer que le tennis d’esthète, le haut tennis, LE tennis que l’on juge parfait n’est pas tellement tout cela en fait. Encore une fois, « nos » croyances en prennent un coup, foutu tennis moderne et foutu terre battue!
En PUISSANCE, c’est encore pire, la puissance c’est comme la peste dans un sport que l’on considère comme un sport d’adresse de gentlemen et non comme un sport d’athlète visant l’optimisation de la performance. La machine contre l’artiste. BOUH!
Pour résumer, Nadal est le casseur de fêtes, celui qui a empêché les célébrations des Federer’s Goat Party annoncés pour les Roland-Garros 2005-2006-2007. En plus, Nadal le fait en utilisant les moyens les moins nobles qui soient donc il est diabolique!
D’aucuns qui feraient l’effort surhumain d’essayer de penser Nadal sans Federer verraient en l’espagnol, un joueur qui avec certaines qualités, a travaillé et travaille sans cesse pour progresser afin de repousser certaines barrières techniques (jeu trop typé terrien au début), physiques (d’argile et utilisé à outrance) afin d’atteindre une certaine « plénitude » tennistique qui n’est pas la perfection mais autre chose.
Je crois que l’histoire du joueur Nadal, c’est celle-ci, au fond, le lift, la puissance, Federer, la beauté ou la mocheté du jeu ne jouent pas le rôle qu’on leur prête.
Pourquoi mettre Federer dans la discussion ? Vous ne savez pas les fans de nadal penser le tennis sans impliquer Federer. Mais je vous comprends car nadal s’est construit par rapport a Federer alors que la réciproque n’est pas vraie. Débattre avec toi N’apporterait rien parce que je ne vois pas en quoi le tennis de nadal est plus plaisant que celui de Roddick ou Hewitt. Nadal c’est le point culminant d’ un sport devenu bête ou l’idéal c’est de lifter comme le sémillant muster et courir comme un lapin sur tout ce qui bouge. Quand au mythe des progrès de Nadal… affirmer qu’il a progresser c’est ne pas voir l’appauvrissement technique du circuit.
On peut également affirmer que Nadal a progressé sans nier l’appauvrissement technique du circuit.
C’est d’ailleurs une des causes de l’écart abyssal entre Rafa et ses poursuivants au classement…
Dieu sait que je ne suis pas un fan de Nadal, mais le noircir à tort n’est pas nécessaire.
Je ne comprends pas le but de ton premier post. Tu écris des comms souvent intéressants, mais dès que tu évoques Nadal, je trouve que tu perds toute mesure. Je m’abstiens depuis longtemps de te répondre à ce sujet, mais je me permets de te dire aujourd’hui que je préfère lire tes avis sur n’importe quel autre sujet, on dirait que tu refuses d’accorder à Nadal le moindre mérite en tant que joueur de tennis. On a compris que tu ne l’aimes pas, rien ne t’empêche de parler d’autre chose (d’autant qu’on en parle beaucoup à tord selon toi).
Quant à dire que le tennis de Nadal n’est pas inspiré, je ne suis pas d’accord vu qu’il joue très souvent le coup juste au bon moment (pour moi il « sent » le jeu), mais peut-être que nous n’avons pas la même définition de ce terme.
« Mais je vous comprends car nadal s’est construit par rapport à Federer » Encore une fois, je ne comprends pas ton but quand tu écris ceci…
je réponds à Kevinovic qui évoque Federer dès qu’on parle de Nadal. Je dis donc qu’il n’arrive jamais à parler de Nadal sans inclure Federer dans la discussion.
Oui nous n’avons pas la même définition de l’inspiration.
http://www.youtube.com/watch?v=uXCkiQgSkQQ
Pour les nostalgiques de Pat Rafter et de sa plastique.
beurk beurk
L’avais vu, si je comprends bien, il se fout de Fed, le sagouin
Qu’est-ce qu’il fout en slip ? Il a grossi d’ailleurs.
C’est pour mieux te plaire, mon enfant
Il a grossi, il a grossi… Il est un peu dodu, c’est tout ! Cela présente l’avantage d’être confortable
Il faudra qu’il fasse attention quand même, ce serait dommage de gâcher
Sinon, il aurait effectivement pu s’habiller un peu plus
Trop forte la vidéo? Il est chou quand même. Il a les formes où il faut! mdr ( je parle comme un mec)
il a dû avoir mal le type !
Llodra se sent pousser des ailes avec le spectre de la DC qui se profile : le maso
Il va servir pour le match
Si le tableau de marche est respecté, un Llodra-Djoko se profile en 1/4. Fort intéressant, tout ça…
llodra a eu trop peur de la fessée. Il vient de se faire debreaker.
Ca s’appelle rater le coche, le tournant du match ?
Qu’est-ce que je vous disais? Isner a sorti les crocs, ne va plus lâcher Llodra
Je viens de jeter un oeil sur le tableau de Valence (je l’ai ramassé, hein, vous inquiétez pas…).
Bref, je connais un PZ qui va se taper 500 points à peu de frais…
Il est faiblard le tableau, on est d’accord.
Pour en revenir à Llodra, je crains que ce soit son mental qui l’ait lâché au moment crucial. Syndrome français? Car il a le tennis pour conclure en 2 sets face au double mètre.
Je crois que Mika commence a ressentir une pression qu’il n’a jamais ressentie en tant que joueur de simple, surtout avec la CD qui se rapproche… Par contre, il n’a jamais été aussi régulier, et s’il parvient à passer outre, il peut être le Leconte de la finale 2010.
Moi, j’y crois.
Faiblard…faiblard…Vous oubliez un peu vite qu’il y a : un Soderling qui ne fait plus rien depuis l’Us Open, un Youzhny cramé par son parcours du combattant à Saint-Pétersbourg, un Davydenko hors de forme depuis six mois, un Ferrer sur sa moins bonne surface, un Tsonga… ah non je n’ai rien dit, il s’est retiré, un Monfils qui doit commencer à être fatigué… Avec tout ce beau monde, il ne dépasse pas les quarts de finale, Dumbo les grandes oreilles, j’ai dit!
Ce tournoi est fait pour Simon, Simon et son accélération légendaire de coup droit, Simon et son toucher de velours à la volée, Simon et sa joie d’être sur un court…Bon, vous l’aurez compris, j’ai vu quelques points de Simon aujourd’hui et vous ne pouvez savoir à quel point ce joueur me donne de l’urticaire. J’ai encore quelques boutons dans le dos.
Sinon, j’ai fini, voilà, bonne soirée à tous.
l’an dernier la victoire de Youzhny sur Simon à Valence m’avait rempli de joie !
deux fois il lui a fait le coup l’an dernier (et encore une cette année).
Donc il est battable
Excellent !
Je t’invite David à mon plateau télé car tu me sembles être un gai luron d’ac ?
Ah oui, mais je suis comme Arno. Je veux savoir ce qu’il y a a à manger !
surprise, mais vous ne serez pas déçus, croyez-le bien
Bon allez, c’est décidé: la semaine du Masters, tous chez Diana!!
Pensez aux sacs de couchage, les amis!
Si on sait ce qu’on y mangera, j’suis pas contre !
A Duong :
PHM a du bol en tant que dernier LL : il intègre le tableau principal avec les forfaits de Melzer et Ljubicic
bon je devrais pas être content, surtout pour ces deux vieux joueurs très méritants et qui cherchent à être bien classés, mais quand même merci beaucoup !
Combien de fois ça lui est arrivé ces derniers temps …
Florian Mayer au premier tour c’est jouable, enfin comme pas mal de matches qu’il a perdus de justesse cette année.
Mais la surface très rapide me semble plus pour Paulo que pour Mayer.
On ne sait jamais, il nous a déjà surpris en grand chelem !
Sérieusement, quelqu’un sait combien de fois ce genre de choses lui est arrivée ?
J’ai l’impression qu’il parvient souvent à se hisser ds un tableau suite à des forfaits multiples.
c’est au moins la troisième (mais il faut voir aussi les défaites ric-rac et malchanceuses qu’il s’était prises en qualifs)
Il n’a pas eu de bol d’affronter Haase qui enfile les tournois comme des perles depuis son retour de blessure. A surveiller le Hollandais (volant? )
Comment il a fait son coup, Llodra, pour perdre les 3 jeux quand il a servi pour le match ?
il ne s’est pas blessé au moins ?
Tel que c’est parti, je vote Isner , au mental.
D’autant que ses aces ont radiné vite fait.
Un petit point sur la course au masters :
5 joueurs sont déjà qualifiés (Nadal, Federer, Djokovic, Murray et Soderling), il reste donc trois strapontins.
Voici le classement race actuel :
Berdych 3665 360
Ferrer 3325 20
Roddick 3305 0
Verdasco 3150 -155
Youzhny 2910 -395
Melzer 2605 -700
Tsonga 2345 -960
J’ai rajouté une colonne calculant la différence entre le dernier qualifié actuel (Roddick 8eme) et les autres joueurs.
État des lieux :
Berdych : Il faudrait un incroyable concours de circonstance pour qu’il ne se qualifie pas. En plus cette semaine il joue à Bâle avec un tableau plutôt favorable (même s’il a du mal ces derniers temps). Il n’a que deux masters 500 de pris en compte donc toute victoire est bénéfique.
Pronostic : défaite en quart contre Troicki.
Points lundi prochain : 3845.
Ferrer : En ballotage favorable, cependant il a déjà trois masters 500 pris en compte et pour faire mieux il doit faire au moins finale à Valence. Or je ne le vois absolument pas dépasser les quarts, Soderling, Monfils (S’il prend la bonne vague), Youzhny ou mon favori dans cette partie de tableau Wawrinka devrait s’occuper de son cas
Pronostic : défaite en quart contre Youzhny.
Points lundi prochain : 3325.
Roddick : Actuellement huitième et dernier qualifié. Roddick, après un début d’année prometteur, a énormément de difficultés ces derniers mois. Il accumule les défaites dans les premiers tours, (huitième à Wimbledon, 1er tour à l’US et à Shanghai). Il me semble avoir entendu parler d’un virus, il ne faut donc peut-être pas trop compter sur lui. Il joue cette semaine à Bâle et tout résultat positif sera du bonus car il a seulement deux masters 500 au compteur. Son tableau n’est pas très relevé, seul la montagne Querrey se dresse devant lui au premier tour.
Pronostic : défaite au 1er tour contre Querrey ou défaite en demi contre Federer.
Points lundi prochain : 3305 ou 3485.
Verdasco : Très près des deux derniers qualifiés et avec seulement deux masters 500 joués depuis le début de l’année, Verdasco semble avoir une bonne carte à jouer cette semaine. Cependant, sa partie de tableau n’est pas évidente avec un Simon qui revient progressivement à niveau correct, mais aussi Davidenko, Kholschreiber ou encore Chela. Et une possible demi avec Murray.
Pronostic : défaite au deuxième tour contre Simon.
Points lundi prochain : 3195.
Youzhny : Finaliste l’an dernier à Valence, s’il veut participer au Masters il doit impérativement au moins faire aussi bien. Malheureusement, défait en finale à Saint-Pétersbourg dimanche après un parcours éreintant, je le vois se hisser en demi-finale mais ne pas aller plus loin.
Pronostic : défaite en demi-finale contre Wawrinka.
Points lundi prochain : 3090.
Melzer : 700 points de retard avec seulement un 500 et un 1000 à jouer, c’est déjà énorme. Si on ajoute qu’il a déjà joué quatre masters 500 cette année, que seul une demi-finale lui rapporterait des points et qu’en quart il devrait retrouver un certain Federer, alors cela devient mission impossible.
Pronostic : défaite en quart-finale contre Federer.
Points lundi prochain : 2605.
Tsonga : Une qualification de Jo relève du miracle, d’autant plus qu’il me semble avoir lu qu’il était forfait pour Valence et que son objectif de cette fin d’année est la finale de la coupe Davis.
Pronostic : Forfait ?
Points lundi prochain : 2345.
Bilan : On pourrait donc, après le dernier Masters 500 de l’année, en attendant le dernier Masters 1000 et en espérant avoir des dons de pronostiqueurs supérieur à ce que mon classement de la race 15 lovienne peut laisser croire, avoir :
Berdych 3845 540 OU Berdych 3845 520
Ferrer 3325 20 Roddick 3485 160
Roddick 3305 0 Ferrer 3325 0
Verdasco 3195 -110 Verdasco 3195 -130
Youzhny 3090 -215 Youzhny 3090 -235
Melzer 2605 -700 Melzer 2605 -720
Tsonga 2345 -960 Tsonga 2345 -980
Berdych serait alors officiellement qualifié (plus de 600 points d’écart avec le neuvième).
Tsonga condamné à gagner à Paris en espérant un faux pas de tous les autres !
Melzer condamné à gagner à Paris. S’il y parvient (fort peu probable), pour ne pas être qualifié il faudrait que Ferrer et Roddick soit demi-finaliste et que Verdasco soit finaliste !
Pour les deux dernières places cela devrait donc se jouer entre Roddick, Ferrer et Verdasco.
J’ai pas lu, mais heureusement que c’est un petit point et pas un gros bilan…
Euh sinon, tu viens manger chez Diana toi aussi ?
Beau récapitulatif. J’aimerais bien voir youzhny se qualifier mais ça va être chaud.
Il est rôti le Youz sur cette fin de saison, tiens, comme mon gigot
Ouaaaaiiiiiis, un gigot!!!!!!
Par contre, si t’as fait des flageolets avec, il va pas faire bon dans les sacs de couchage…
les sacs de couchage, c’est pour fin novembre, t’inquiète, j’adapterai le menu
davaille !
Maintenant, j’ai lu. D’abord, merci, c’est clair, bien argumenté, et intéressant.
Deux bémols: si Youzhny a 2910 et est finaliste en titre à Valence, je vois mal comment il peut arriver à 3090 points en perdant en 1/2 contre Stan…
Le deuxième bémol, j’avais mal lu, il existe pas.
C’est le classement race, les résultats de l’année dernière n’ont pas d’influence.
Donc, ils prennent encore en compte le classement Race qui n’a plus d’existence officielle pour juger la course au Masters…
J’aime l’ATP, c’est tellement simple et cohérent.
non non ils prennent en compte le classement ATP, pas la Race : simplement Race (ou YTD ranking) coïncident exactement après Bercy donc ça revient au même.
Et effectivement la Race rend plus facile à suivre la qualification pour la masters cup d’où le fait qu’ils la ressortent quand même.
Moi j’ai toujours continué à la calculer : je ne comprends pas pourquoi ils l’ont supprimée car c’était toujours intéressant pour voir les résultats depuis le début de l’année civile.
Pour moi, la Race restera le classement qui a permis à Nicolas Escudé d’être numéro 1 mondial après Doha.
Souvenirs, souvenirs…
tu ne confonds pas avev Santoro?
avec
Je crois pas. Le Scud a gagné en 2003 ou 2004, si je ne m’abuse…
Ca qui n’empêche pas Santoro de l’avoir gagné quelques années avant, si me mémoire est bonne.
Petite précision historique : Federer a été le tout dernier n°1 à la Race. Santoro a été le tout premier. Encore un point commun entre ces deux joueurs extraordinaires qui se sont partagé les honneurs de la décennie écoulée.
Après Bercy, ils font quand même une certaine entorse à leurs règles pour le calcul du classement ATP en virant les points du Masters N-1, non?
D’accord avec Duong sur le fait que le classement Race est intéressant à tout moment de l’année, d’ailleurs la WTA l’a conservé. Le seul bon point de leur site par rapport à celui de l’ATP…
après Bercy ils ont toujours enlevé les points du Masters N-1, ça a toujours été fait comme ça d’après mes souvenirs : effectivement c’était l’exception à la règle des « 52 semaines »
Ah? Tu me l’apprends
c’était le seul moyen pour que les 8 qualifiés pour le Masters soient aussi les 8 premiers au classement ATP
Eh oui, depuis la fin de la Race officielle, ils la ressortent quand même chaque automne (elle est visible sur la page d’accueil du site de l’ATP). Mais maintenant ça s’appelle YTD Ranking, ça change tout
Melzer et Tsonga sont forfaits cette semaine : pour une qualif directe ils doivent gagner Bercy (et encore pour Tsonga ça ne suffirait probablement pas) … et même pour le premier strapontin Melzer devrait être en finale, Tsonga gagner.
Youzhny a encore un petit espoir mais ça devrait se jouer entre Roddick, Ferrer et Verdasco.
j’ai de toutes petites différences avec toi, notamment pour Roddick (+45 chez moi) qui viennent du fait que dans le classement ATP cette année normalement ils peuvent compter un 3e ATP250 s’il est meilleur que leur 4e ATP500 (et qu’ils en ont joué 4), mais on verra lundi si l’ATP prend enfin en compte cette règle (qu’ils n’ont pour l’instant utilisée que pour Almagro).
J’espère que les deux derniers qualifiés seront Roddick et Ferrer. En tous les cas je dis non à Verdasco. Ferrer a peut-être moins d’arguments tennistiques mais il a au moins un semblant de mental. Il est en plus en bonne forme sur cette fin de saison.
Je suis entièrement d’accord. En plus, si Roddick retrouve la forme, il peut faire très mal en Indoor face à des joueurs qui ont beaucoup plus joué que lui ces derniers temps…
C’est ici qu’on exprime nos souhaits pour les 2 derniers qualifiés? Je vote Ferrer et Youzhny. Dans le cas où ce dernier n’y arriverait pas, je préfèrerais également voir la participation de Roddick, vainqueur d’un M1000 quand même.
On en est où du match là? car je ne voudrais pas dire, mais le score board de l’ATP, une vraie chiotte cette semaine. 30/30 depuis 5 minutes à 4/3 pour Isner.
Apparemment, c’est fini. Llodra a perdu.
46 75 63 c’est fini (source menstennisforums)
Merci, mais je voyais cette défaite venir gros comme une maison. Trop de nervosité chez llodra (je l’avais observée dans son match contre Fed), ou alors, il lui faut Forget dans les tribunes.
Verdasco à la Masters Cup, mouais, si c’est pour nous y pondre les matchs d’il y a un an, pas la peine.
Youzhny, je l’aime mais face aux top players je ne le vois pas les menacer (parce que , oui, on veut de l’action !).
Roddick parait mal en point, il avait effectivement été question d’une mono en aout il me semble (défaite face à Simon : on le comprend, moi aussi j’aurai sorti la carte maladie, pas vous ?). Si d’aventure il se qualifiait je sens bien le bon gros forfait des familles pour se reposer.
Berdych est typiquement le joueur qui peut ne rien faire de concluant -comme ce qu’il nous « propose » en ce moment- et sortir des gros matchs face aux tout meilleurs. Je radote, mais son match contre Fed à Toronto avait de très bonne facture (allez, la remontée de Roger dans le 3e set n’y est pas pour rien…) malgré un après-Wimbledon assez moyen.
Si vous voulez du grabuge, votez Berdych ! Et puis allez, Fernando pour la déconne !
Roddick mono en début d’été (déjà à Wimbledon) mais depuis non : il s’est fait un pépin physique (tordu la cheville je crois) contre Garcia-Lopez à Shanghai alors qu’il jouait très bien.
Il s’est fait bobo à l’aine.
ah oui c’est ça l’aine tu as raison merci
Verdasco nous avait permis de suivre des matchs sympa l’an dernier : 3 de perdus, mais en 3 sets : avec un peu de mental, il remportait les Masters.
Faut dire que dans le groupe de Fed, Murray et Del Potro, il était pas tombé dans le plus facile…
De l’autre côté, y’avait Davy, Djoko, Sod, et… Ben ça alors?? Un trou de mémoire!!
Ah, le fantôme de Nadal!! Pas étonnant que je l’aie oublié!
oui si Ferrer faisait aussi bien ça serait beau.
tous les joueurs avaient pris au moins un set dans TOUS leurs matches … sauf un (désolé )
Là, il m’a déçu Llodra…
Pas vu me match du Suisse mais comprend au vu des commentaires qu’il a été bon et que Dolpomachin a morflé. A t il retrouvé un bon service, c’est la question que je me/vous pose ?
Il n’a perdu que 4 points sur son service. Ok, ce n’est que Dolgopolov à la relance, mais de ce que j’ai vu c’était du solide.
Il a laché 4 pts sur son service.
95% de pts gagnés sur son 1er service
82% sur son 2ème.
Tu peux en tirer une conclusion sur la qualité de son engagement.
j’ai vu le match : excellent service.
Excellent revers, quelques beaux échanges.
Franchement un match avec des coups parfaits sur une surface très rapide.
Dolgo a quand même très bien servi et fait des très beaux coups sinon il n’aurait pas gagné 6 de ses 9 jeux de service (et encore Fed a eu des balles de break sur un autre).
Le premier jeu où Fed break Dolgo (à 40-0 en plus, je crois), Dolgo ne fait aucune faute directe : que des super-coups de Fed.
Au top, mieux qu’à Stockholm.
Et il a l’air bien mieux qu’à Bâle l’an dernier aussi
Un membre de la relève des années 2010 qui selon le commentateur « sera peut-être dans le top 10″, au début de la vidéo, il joue son premier Roland-Garros, on a même une projection dans le futur sur ce qui adviendra de lui dans 10 ans.
Vous voulez connaître le futur grand du tennis, le voici: http://www.youtube.com/watch?v=tRcu8VJUkWA&feature=related
il paraît qu’il a été horrible dans ce match
Je viens d’apprendre que du haut de ses 21 ans et 11 mois, Dolgopolov est le plus jeune joueur du top 100…
Sinon elle est où la relève ?
Dimitrov est tout près du top-100 (112 aujourd’hui) : les meilleurs de la génération 89 étant souvent blessé (Nishikori) ou immâtures (Young), ceux de la génération 90 n’étant pas extras même si bons (Berankis et Del Bonis ne sont pas loin du top-100 aussi), ne reste que le meilleur de la génération 91 (Dimitrov) pour compenser ce trou … mais d’ici 1 an ou 2, quand les meilleurs de la génération 92 (Harrison, Tomic, Krajinovic) vont arriver, ça va changer.
J’ai lu l’article de Guillaume sur Dimitrov et Kontinen, et surtout tes commentaires extrêmement complets et intéressants. Le problème étant qu’à force de parler de ces jeunes (et notament de Dimitrov), on en vient à croire qu’il sont déjà dans le grand bain. Mine de rien, presque 22 ans c’est plutôt vieux, et j’ai été très surpris d’apprendre ça. Finalement le dernier petit jeune à avoir vraiment percé c’est del Potro.
oui Del Potro mais aussi Cilic et Gulbis sont arrivés dans le top-50 mondial à à peine plus de 19 ans, alors que Dimitrov n’est pas encore dans le top-100 à 19 ans 1/2.
Même Korolev est arrivé dans le top-100 à tout juste 19 ans
(Del Potro, Cilic, Gulbis et Korolev sont de la génération 88 de Dolgopolov)
Nishikori et Young (génération 89) sont aussi arrivés dans le top-100 à moins de 19 ans.
A la génération 92 de faire aussi bien : ça voudrait rentrer dans le top-100 l’an prochain, j’y crois.
j’y crois plus précisément pour Harrison (le plus sûr pour moi), Tomic et Krajinovic
Harrison c’est bien le petit jeune qui s’est battu jusqu’au cinquième set contre Stakhovsky à l’US Open cette année ? Il me plait bien lui, un bon fighting spirit.
L’année prochaine risque s’être intéressante, c’est sympa de revoir les « vieux » performer (cf 2009 à Roland et Wimbly notamment), mais place aux jeunes :). J’aimerais y croire. Sinon ben y’a toujours Federer hein ^^.
oui c’est lui
pour le top-niveau je ne crois pas aux jeunes avant au mieux 2012, donc avant que Dimitrov ou Harrison arrive, je préfèrerais que Federer reste au top
Il y a les nominations pour les ATP World Tour Awards. Entre autres:
Most Improved Player of the Year:
Tomas Berdych (20/7)
Andrey Golubev (133/33)
Ernests Gulbis (90/26)
Jurgen Melzer (28/12), mon choix perso
Newcomer Of The Year
Richard Berankis (320/114)
Thiemmo de Bakker (96/47)
Alexandr Dolgopolov (131/55)
Tobias Kamke (254/88)
Comeback Player of the Year
Mardy Fish (55/19) (ce serait très fort qu’il ait à nouveau ce titre déjà obtenu en 2006)
Robin Haase (447/69)
David Nalbandian (64/29)
Kei Nishikori (418/119)
oui pareil, ou alors Haase pour l’effort que ça représente de revenir après une blessure qui l’a éloigné aussi longtemps (Nishikori est un peu pareil)
C’est vrai que le comeback de Haase est impressionnant, c’est pas simple de comparer un retour dans le top 70/100 et le top 20. L’an dernier ils avaient privilégié le premier cas avec Chiudinelli alors qu’il y avait toute une floppée de joueur de retour dans le top 20/30, Haas ( ), Hewitt…
Il y a un autre comeback non cité mais qui mérite d’être signalé, c’est celui de notre Gasquet national, si souvent critiqué !
le 3/5/2010 : 86ème
le 1/11/2010 : 27ème
Soit un bond de 59 places en juste 6 mois !
Pas mal le frenchy.
Effectivement, Richard fait son petit bonhomme de chemin. Il peut terminer l’année proche du top 20, ce qui était presque inespéré il y a quelques mois. De là à en faire un top 10 incontestable il y a un grand pas, mais si on lui laisse un peu de temps et de tranquillité, qui sait ?
A M. Jean. En regardant tes videos, je me suis mis a regretter un Borg McEnroe a Roland Garros. Ca pouvait etre encore plus mystique que Wimbledon. Mais M. Wiki dit defaite VS McNamee 77 1/32, et Lendl 81 1/4. Absent 78/79.
C’est la qu’on se dit que la goatitude est eminemment moderne, et disparaitra aussi vite qu’elle ait arrive.
İmagine une finale McEnroe – Pecci 79 a Roland. Aussi fort que ta viree a Bradenton en 747.
Merci Lionel pour l’article. Tu confirmes ce que j’avais cru percevoir sur le forum de tennis.com à savoir que le livre est plus intéressant que les anecdotes qui nous sont livrées.
Pecci à Roland : la preuve que la dope, ça a du bon. Un très beau joueur, la plus belle finale de Borg, de très loin. Ce qui est dingue c’est qu’à l’époque, il y avait des joueurs qui pratiquaient un service-volée « de terre », comme Victor et Noah. Des joueurs généralement très physiques élevés dessus, la surface laissait une place pour ça, le point d’orgue de cette tendance c’est bien sûr 83 (là, j’ai envie de mettre un son de trompettes, faites un effort d’imagination). Par contre, les joueurs élevés sur TB verte étaient complètement paumés en Europe, normal, cela n’avait vraiment rien à voir, j’ai essayé chez mon ami Dédé.
En 77 c’est Phil Dent (son quatrième tournoi pro alors que lui n’est qu’étudiant, c’est au cinquième que he believes he can fly), McNamee c’est 80, il avait battu Dominguez le tour d’avant (il y avait des images sur YT mais elles ont été supprimées, les salauds).
Mais en fait, son premier match officiel chez les adultes, c’est à 16 ans à l’US Open, en double où avec son instructeur (depuis 70) mexicain Antonio Palafox, il s’était incliné face à… Peter Fleming et Vitas Gerulaitis. La famille, quoi. Wesh, gros.
A noter qu’en 75, il a visiblement été viré six mois de l’Academy de Palafox et Hopman à Washington pour une « prank » (traduit par blague, crétinerie !) et que ses parents ont dû lui payer un voyage et une inscription en Floride au Cove Racquet Club. Ce qui signifie que cinq ans plus tard, il aurait peut-être atterrit chez le GI. Mais on peut se rassurer en se disant que vu son caractère, il ne serait pas resté longtemps. Je source sinon Colin va m’engueuler : http://sports.jrank.org/pages/3138/McEnroe-John-Growing-Up.html
A noter qu’un dénommé Thomas Ravier vient (juin) de sortir chez Gallimard un nouveau bouquin sur le bestiaux « Le scandale McEnroe ». 11 euros, pas cher en plus. Dédié au batteur de jazz Max Roach en plus, bah alors. Par contre, le gars a l’air d’être un pote à Sollers. Merde. http://www.evene.fr/livres/livre/thomas-a-ravier-le-scandale-mcenroe-24026.php
Voilà, c’était ma demie heure monomaniaque, merci de ton écoute.
Mais en fait, son premier match officiel chez les adultes, c’est à 16 ans à l’US Open 74.
« Mais en fait, le premier match officiel de McEnroe chez les adultes, c’est à 16 ans à l’US Open 74. »
Parce qu’à force de circonvolutions, on en avait fini par oublier que tu parlais du Mac!
Le bouquin de Ravier est bcp plus vieux, pas sur qu il soit terrible, mais sur que c est un pote de Sollers. La famille gros.
Bravo pour ton article Lionel. J’aurais aimé (du) l’écrire mais je n’aurais pas su le faire avec autant de brio.
Je suis d’accord avec toi sur l’analyse du livre et le démontage de la traduction.
Encore plus ok sur le traitement nullissime des anecdotes fait par les journalistes qui ont résumés le livre: drogué, perruqué, le dollar de Sampras, Connors le connard, etc…
Tout qui a lu le livre se rend compte qu’ Agassi se livre à 100% et ose se dévoiller là ou d’autres auraient omis volontairement quelques détails qui pourraient nuire à leur image.
Par contre, je trouve dommage que tu aies profiter de cet article pour démonter Nadal et ensenser Federer. Ce n’est pas le sujet, ça vient gacher ta superbe analyse du livre et la belle manière de l’exprimer.
« La mort du tennis, le règne de l’ennui »…
Tu aimes voir Roger exécuter Gonzales,Roddick, Hewitt et Baghdathis en finales de GC, c’est ton droit, moi ça, ça m’ennuyait.
Le tennis est regardé par plus de monde que jamais , ton analyse est donc faussée par ta haine envers Rafa et ta passion pour Roger.
Ceci dit voir Nadal dominer comme cette année, ça va vite être lassant, espérons que Roger retrouve son niveau en GC et que les éternels grands espoirs Nole, Delpo, Murray engrangent des GC dès l’an prochain.
« Le tennis est regardé par plus de monde que jamais »
pas si sûr, en tout cas aux USA, elles sont plutôt sur la pente descendante.
Bonjour à tous,
J’ai lu tout l’article et les premiers com’s, jusqu’au pavé de Duong (ça ressemble à un nom de dessert chinois ça) sur l’orthographe, qui m’a mis de bonne humeur, mais m’a vidé de mon énergie lectrice restante, me laissant seul avec mon envie de commenter ce superbe article de Lionel.
J’ai lu le bouquin il y a un peu moins d’un an, me l’étant fait offrir par papa Noël last year. Là où j’avais flairé le piège, c’est que mes parents avaient du se démener pour me trouver une édition EN ANGLAIS.
La forme, dans la langue de shakespeare est loin d’êter l’égale de celle de Montaigne, mais reste digeste.
Deux/trois points sur lesquels j’aimerais développer davantage:
- L’introduction : classique, comme le dit l’auteur, mais nqui souffre d’un problème indépendant de la volonté de l’auteur : Baghdatis, présenté alors, comme la relève du tennis, la force contre laquelle André se dit qu’il ne peut plus rivaliser…n’a rien fait depuis. Du coup, l’entrée en matière qui se voulait, je le devine, très évocatrice pour les connaisseurs de tennis, est moins touchante, car se dire que c’est Marcos qui a enterré Dédé, ça fait pas vraiment rêver…
- Sa relation avec Pete : J’attendais davantage. Quelques évocations de-ci, de là, de leur rivalité. Mais au regard de l’honnêteté et du souci du détail dont Agassi fait preuve lorsqu’il évoque des autres sujets, on était en droit d’attendre plus d’explications sur l’influence qu’à eu Pete, et sa carrière dans la vie d’Agassi.
- Sa relation avec Steffi : LA bonne surprise du livre. Franchement, je dois certainement partager le côté « fleur bleue » de Duong, mais même dénué de toute forme de romantisme, la façon dont Agassi parle de leur histoire, et les anecdotes dévoilées sont tout simplement rafraîchissantes; bien mieux que la plupart des scenarii de comédies romantiques. En espérant toutefois, ne jamais voir un film sortir sur le sujet.
Sinon, Lionel et Jean sont de retour, pour notre plus grand bonheur. Enfin, ça décourage quand même un peu les néophytes de l’écriture.Pas près d’écrire le SLAM WARS Episode 3 moi.
Concombre, je trouve ton post tout simplement rafraîchissant.
Je viens de lire plus haut les réponses de William, May et Duong à la question que je posais sur le niveau du service de Federer hier contre Dolgomahin et suis assez impressionné: 4 point seulement perdus au service en deux sets; c’est très très fort. 30 points gagnants pour seulement six fautes directes, c’est du très très bon Federer aussi..
Je me souviens avoir vu ses matchs de l’année dernière au même tournoi et je n’avais pas du tout été emballé bien qu’il soit arrivé en finale une fois de plus. D’ailleurs, quand il est tombé sur un bon, Djoko en l’espèce, il s’était fait battre au cours d’une finale en trois sets qui n’avait guère d’intérêt.
Là, cela m’a l’air d’être du sérieux et si Djoko est au rendez vous en finale, cela fera quelques étincelles.
Pour Federer il faut être un peu patient, il a ces derniers temps une tendance à voir son jeu se déliter au fur et à mesure que les tours avancent.
oui et en plus dans les points perdus il y a une double faute dans le dernier jeu, une montée pour voir comme il fait de temps en temps ces derniers temps …
il doit avoir pas mal d’aces dont un sur seconde.
Franchement ça a été très court mais ce que j’ai vu était impressionnant, et effectivement pas du tout comme dans le même tournoi l’an dernier.
Effectivement on a toujours peur qu’il se délite, et puis la surface est tellement rapide que le retour est crucial (là il n’a pas été super-testé sur ce coup) et ça se joue sur quelques points (par exemple contre Roddick), mais mon impression profonde c’est que s’il continue comme ça, personne, pas même Djoko (d’autant que Djoko me fait moins peur que Roddick ou Berdych niveau service), ne l’empêchera de gagner Bâle. Il avait l’air très concentré et motivé.
Dimitrov joue actuellement contre celui qui, vous savez, ne joue pas au tennis. N’empêche qu’il souffre le martyre, a perdu le 1er set, et est en passe de se faire breaker dans le second.
Fait notable, il a produit autant d’aces que de double fautes : 12
Le Serbe est une vraie plaie à jouer, Fed peut en témoigner. Et je subodore que les double fautes sont la conséquence directe du jeu de retour plus que performant de Bozoljac.
Ouf, notre petit génie a évité le break… cette fois-ci.
Mais je le vois mal se sortir de cette galère.
Il a perdu contre celui qui ne joue pas au tennis… Tu crois que McNamara va mal le prendre ?
Merci pour ton post plus haut.
C’est dans quel tournoi que Dimitrov vient de perdre son match?
Le challenger d’Eckental (petit challenger)
il vise la qualification directe dans le tableau de l’open d’Australie, i la juste besoin de quelques points : un quart de finale la semaine prochaine à Aachen pourrait être suffisant, une demie le serait à coup sûr.
Dommage qu’il ait manqué son coup cette fois-ci …
Super point de Gasquet à l’instant.
J’ai beaucoup apprécié l’article de Lionel. Tout d’abord, parce qu’il est plaisant, agréablement écrit et riche (ça c’est du classique 15LT), parce que plusieurs observations sont de bonnes trouvailles (le passage sur le rythme, le désert), mais en outre parce qu’il fait oeuvre utile. Il se coltine la recension d’un bouquin que d’aucuns considéraient comme un pensum par essence, y trouve des choses intéressantes et assez inédites sur un thème ressassé, et ouvre la réflexion tous azimuths, débouchant sur des fontaines de commentaires forts nourrissants.
Viva Lionel !
Je viens de regarder les résultats du jour à Bâle, il n’y a que des raclées! 4 matches en 2 sets, aucun set n’allant au-delà de 6-4… J’espère que le Djoko-Gulbis qui va commencer sera un peu plus serré vu que je vais essayer de le voir (si quelqu’un a un stream?).
http://www.fromsport.com/
Merci Diana
Le pire, c’est à Valence : exit Kohlschreiber, Almagro, Hanescu.
Tous ces gens doivent vraiment être usés psychologiquement en cette fin de saison.
Avec Garcia-Lopez qui fait des misères à Ferrer en ce moment. Une vraie bataille de chiffonniers.
A Bâle, on va dire que la hiérarchie a été respectée.
Kohl, j’ai l’impression qu’il est usé psychologiquement depuis le début de la saison.
Gulbis déjà breaké, Djoko va servir pour le set, et le live score ne fonctionne pas
et fromsport rame à mort
Gulbis a débreaké :
ici ça marche bien pour moi :
http://www.livescorehunter.com/Livescores/Livescore-Tennis.html
Merci cher ami
Et set pour le Serbe.
Plus facile de breaker que de servir pour le set, hein ?
Le laiton n’est pas dans une spirale ascendante, ce manque de confiance va lui coûter le match en 2 sets.
Le Laiton ? Ne demande surtout pas la correction, elle est très belle celle-là !
Mais cher Guillaume, je ne fais que rarement des fautes d’orthographe, au pire, des coquilles, mais celle-là, elle était archi consciente
Gulbis fait des cadeaux, c’est Noël. Après avoir fait le plus dur, il craque et offre le set à Djokovic. Je me demande quand ce joueur va se canaliser.
Quans il sera capable de régularité, et donc, d’engranger de la confiance. On en a vu des plus haut placés avoir du mal à se sortir la tête de l’eau, alors, un peu de compréhension
Mouais, il a quel âge déjà ?
Pourquoi Gulbis est un bon à rien?quelqu’un peut-il répondre à cette question profonde?
Pas si bon à rien que ça, quand on y pense, il a tout de même produit quelques bons matchs cette année, non ?
Non il à rien produit,nul zéro.
Le tennis est un passe temps pour ce garçon. Je suis d’accord, il n’a rien fait Gulbis, du moins sa production est très en deçà de ce qu’il peut réaliser, c’est un anti-Davydenko-stakhanoviste…
ou un enfant de la balle:
http://www.youtube.com/watch?v=p6aB2V4eG20
Pourquoi Gulbis est un bon à rien ? Ça doit avoir quelque chose à voir avec le fait qu’il change radicalement de style capillaire tous les 3 mois, passant de la coiffure playmobil à celle de chroniqueur mondain au figaro Madame, puis à émule du Che. Il se cherche.
dès que tu as un une réponse, partage car je voudrais bien savoir itou…