Alors que les Anglais ont depuis longtemps déjà déserté le tableau de Wimbledon, tant chez les hommes que parmi ces demoiselles (je rappelle qu’Andy Murray est Ecossais), petit quizz concernant nos chers amis d’Outre-Manche, qui ont dépensé tant d’énergie à inventer le tennis qu’ils ne sont plus capables d’y jouer.
1 – Wild-card au sens de l’hospitalité très développé, j’ai joué huit années de suite le premier tour de Wimbledon, sanctionnées par autant de défaites. Parfois avec les honneurs (Roger Federer, Rafael Nadal, Nicolas Escudé), parfois sans gloire (Kevin Kim, Sargis Sargsian).
2 – Il fallait que ce soit dit : je suis, aux côtés de Pete Sampras et Jimmy Connors, l’un des trois seuls joueurs à avoir atteint la deuxième semaine de Wimbledon neuf années de suite. Sauf que, contrairement aux deux cousins d’Amérique, moi je n’ai jamais triomphé dans le Temple…
3 – Dernier Britannique en date à avoir occupé la place de N°1 mondial… chez les juniors, j’étais jugé tellement prometteur que Ian Barclay, coach historique de Pat Cash, s’est intéressé à moi. C’était vers la fin des années 1990. Mais, doté de genoux d’argile (trois opérations en trois ans, comme un certain Mark Philippoussis), j’ai regardé passer mes meilleures années depuis les salles de rééducation. Une finale à Newport en 2001 sera finalement mon seul fait de gloire.
4 – J’ai touché le point d’orgue de ma carrière quand, déjà vieillissant, j’ai embarqué le grand Pete Sampras dans un périlleux cinquième set au deuxième tour de Wimbledon. Perdu. Il faut dire que l’Américain était tout de même quadruple tenant du titre.
5 – J’ai joué une finale de Grand chelem, une finale de Coupe Davis aussi, mais rien n’y fait : je resterai à jamais « Le mari de »… même après le divorce !
6 – Si l’on ne tient pas compte des subtilités géopolitiques (Yougoslavie/Croatie, URSS/Russie), je suis le seul joueur de tennis à avoir représenté deux pays différents en Coupe Davis : le Zimbabwe tout d’abord (trois capes) puis la Grande-Bretagne (huit sélections). J’ai aussi été finaliste à Wimbledon en double.
7 – J’ai failli mettre Boris Becker à la retraite. En 1999, obscur wild-card, je mène deux sets à zéro contre le triple vainqueur du tournoi. Mais « Boum-Boum » me fait le même coup qu’à tant d’autres et j’encaisse sa spéciale : la remontée fantastique et la défaite après que l’Allemand ait remonté un handicap de deux sets. Il aura sauvé une balle de match au passage, dans le quatrième set. Sa route s’arrêtera deux tours plus loin contre Patrick Rafter.
8 – Vince Spadea détient toujours un record à l’ATP : celui d’avoir, entre la fin 1999 et la mi-2000, perdu 21 matchs en succession, du jamais vu dans les annales du circuit principal. Et si la stat est étonnante, la manière dont l’Américain, pourtant pas amoureux du gazon, la rompit ne l’est pas moins : c’est au premier tour de Wimbledon qu’il vint à bout, en 5 manches, d’un spécialiste du gazon de très bon niveau, ancien quart de finaliste à Wimb’ et vainqueur de plusieurs titres sur herbe dans sa carrière.
9 – J’ai été le meilleur joueur Britannique du début des années 1970, avec trois demi-finales dans le Temple en 1967, 70 et 73, auxquelles il convient d’ajouter un dernier carré d’Open d’Australie et un quart à Roland-Garros.
10 – Sud-africain de naissance, naturalisé anglais, je suis quasi-exclusivement joueur de double. A ce titre, mon principal fait de gloire est d’avoir été vice-champion olympique en 1996, à Atlanta, associé à Tim Henman.
11 – Avec mes huit titres en Grand chelem, dont trois Wimbledon consécutifs, je suis la figure tutélaire du tennis anglais.
12 – J’ai disputé à 24 reprises le simple dames de Wimbledon, avec à la clé une victoire à ma 16ème participation, en 1977, pour le tournoi du centenaire.
13 – Lors de la Coupe Davis 1978, avec les frères Lloyd, j’emmène l’équipe de Grande-Bretagne jusqu’à la finale, en restant invaincu en simple décisif (victoires sur Yannick Noah, Eric Deblicker, Ivan Lendl, Jiri Hrebec et Tony Roche). En finale je domine Brian Gottfried le vendredi, avant de m’incliner (lourdement) face à John McEnroe le dimanche. Depuis, la Grande-Bretagne n’a plus connu les joies d’une finale de Coupe Davis.
14 – Après avoir été le n°1 britannique pendant de nombreuses années, je remporte en 1994, à l’âge de 31 ans, mon premier (et unique) tournoi ATP à Séoul, mettant fin à 17 années de disette à ce niveau (le précédent vainqueur britannique ayant été Mark Cox à Helsinki en 1977). À Wimbledon, j’ai atteint à deux reprises les huitièmes (en 1992 et 94), à chaque fois battu par Guy Forget.
15 – J’ai participé à la cérémonie du centenaire du tournoi de Wimbledon en 1977 et à celle du centenaire du tournoi féminin en 1984 qui me met personnellement à l’honneur, je ne l’ai pas volé, soixante ans après mon premier titre. Huit ans plus tard, je m’éteins à l’âge vénérable de 96 ans. Avec ma sœur Margaret, nous avons été la seule équipe de sœurs à disputer la finale du double, jusqu’aux WiWi. Mais je m’incline contre ma bête noire du simple, la diva. Cependant, j’ai su maîtriser l’autre star des années folles pour remporter mon premier titre. Aux Jeux olympiques, je suis cinq fois médaillée, record toujours à battre.
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Vous avez :
0 bonnes réponses – plusieurs cas se présentent:
- 1 : vous ne connaissez pas l’existence de ce site, et encore moins de ce Quizz
- 2 : vous ne vous êtes pas donné la peine de lire l’article, mais vous avez seulement réagi sur les coms, comme d’hab, ça sert à quoi qu’on bosse, merde, à la fin!
- 3 : vous avez lu l’article, mais n’avez pas intégré son principe ludique, consistant à questionner le lecteur plutôt que de lui asséner des faits voire des hypothèses ou un point de vue
- 4 : vous êtes quand même une grosse bille en tennis, faut suivre un peu
Dans tous les cas, vous devez surement être un membre de la guerilla
il manque un cas de figure
-5 : vous vous appeliez Marque et on retrouva vos restes dispersés aux 4 points cardinaux, sans raison apparente
trop simple comme mort
1. Philip Agassi
2. Tim Henman
3. Steve Austin
4. Peter Parker
5. Gus Sampras
6. Fox McCloud
7. Bobby Ewing
8. Greg Rusedski
9. Mark Landers
10. Dick Rivers
11. Sleepy Hollow
Spéciale dédicace au mec qui a pensé à Arvin Parmar (MDR!). Lionel et autres plaisantins du site, on en tient un bon là. Parmar, c’est un peu le Stéphane Simian afro-anglais.
C’est pas tout ça, le tournoi commence aujourd’hui! Je veux dire, les choses sérieuses; et malgré tout ce qu’il s’est déjà passé sur ce tournoi de dingue où on n’a vraiment pas eu le temps de s’ennuyer.
Enième redite, qu’est-ce qu’il prend cher Roland Garros sur ce coup…
RG est le GC le moins intéressant depuis une quinzaine d’années au moins. Faudrait qu’on écrive un article dessus.
pas du tout, l’évènement de la journée c’est pas wimbledon… c’est Brauschweig ou Muster a pris 2 et 1
Les réponses avant que l’actu ne submerge ce petit quizz qui, vous l’aurez compris, illustrait bien malgré lui (ou pas) le marasme du tennis britannique. Merci aux quelques personnes ayant aidé à sa création.
1- On a beaucoup parlé de lui ces derniers temps, lorsque la Fédé anglaise a refusé de donner des wild-cards aux tennismen locaux. Le plus amusant dans l’histoire, c’est que cette décision a révolté Alex Bogdanovic, qui lorgnait sur une 9e WC consécutive !
2- Tout le monde je crois a trouvé : je suis Tim Henman. Neuf pointages successifs en deuxième semaine, comme Sampras et Connors, mais aucun titre. « Juste » quatre demi-finales dans le Temple (1997, 1998, 2001, 2002).
3- Je m’appelle Martin Lee. En 1995, N°1 mondial junior en cours de saison, je suis le grand espoir du tennis de Sa Majesté et Ian Barclay s’intéresse à moi. Mais mes genoux fragiles (trois opérations en trois ans) auront raison de ma carrière. Une finale à Newport, quatre titres en Challengers, et adios.
4- My name is Barry Cowan. Ma carrière est celle d’un nobody, jusqu’à ce jour de 2001 où je pousse Pete Sampras à jouer cinq sets à Wimbledon. Le quadruple tenant du titre avait gagné les deux premiers sets, égaré les deux suivants, et devra donc s’y reprendre à 5 fois avant de me vaincre. Ce match a fait beaucoup pour ma renommée, au point qu’il m’a permis de devenir consultant tennis sur une chaîne de télé quelconque.
5- C’est une anecdote qui ressort souvent dans les quizz : je suis Colin Dowdeswell, vainqueur d’un titre ATP et huitième de finaliste à Wimbledon dans les 70′s, finaliste du tournoi en double en 1977. Et j’ai donc joué la Coupe Davis pour deux pays différents : le Zimbabwe et la Grande-Bretagne. A la fin de ma carrière, j’ai un temps occupé la fonction de vice-président de l’ATP.
6- John Evert-Llo... Pardon, John Lloyd. Le deuxième d’une fratrie de joueurs de tennis, le meilleur aussi : finaliste de l’Open d’Australie, quart de finaliste de l’US Open, finaliste de la Coupe Davis lors de ce qui reste le dernier run en date de ce pays dans la compétition (1978). Mais il reste surtout le mari, durant une décennie environ, de la championne Chris Evert.
7- Afin de faciliter un peu la question, on aurait pu préciser : « je suis aujourd’hui entraîneur d’Andy Murray ». Miles MacLagan, obscur joueur britannique, a de la même manière que Barry Cowan (voir plus haut) failli réussir un exploit retentissant face à un multiple vainqueur de Wimbledon. En 1999, il mène deux sets à zéro, puis obtient balle de match dans le quatrième, face à Boris Becker, une balle pour envoyer l’Allemand en retraite. Becker la sauvera, gagnera finalement le match. Miles MacLagen avait touché son quart d’heure de célébrité en tant que joueur.
8- On ne s’attardera pas longtemps là-dessus, la question parlant d’elle-même : je suis le grand, le seul, l’unique, Greg Rusedsquizz.
9- Roger Taylor, tout simplement le plus grand champion recensé sous les couleurs de l’Union Jack entre Fred Perry et Tim Henman : trois demi-finales à Wimbledon, une demi-finale en Australie, un quart à Roland-Garros et une dizaine de titres sur le circuit.
10- Je suis l’un des nombreux Sud-Africains à avoir arpenté le circuit de double dans les 80′s/90′s… même si j’ai assez vite choisi la naturalisation anglaise. Après tout, puisqu’ils voulaient bien d’un Rusedski… J’ai pour nom Broad, Neil de mon prénom. J’ai joué les demi-finales de l’Open d’Australie, les quarts à Wimb et à l’US Open, ainsi qu’obtenu une médaille d’argent olympique associé à Tim Henman. C’était à Atlanta.
11- N’épiloguons pas bien longtemps tant celle-ci était même accessible au bonhomme vert qui n’aime pas les quouizzes : je suis Fred Perry, le René Lacoste d’outre-Manche.
12 – Virginia Wade, qui battit en finale de Wimbledon 77 la néerlandaise Betty Stöve. Ça doit être le premier match de tennis féminin que j’ai vu, et comme je trouvais que Betty Stöve était moche, j’étais pour l’anglaise. À noter que Virginia Wade n’a pas que cet exploit à son actif car elle a aussi gagné l’US Open en 1968 (victoire sur Billie Jean King) et l’Oz en 1972 (victoire sur Evonne Cawley Goolagong).
13 – Christopher « Buster » Mottram, « l’autre » joueur anglais de la 2ème moitié des seventies comme le faisait remarquer Franck
14 – Jeremy Bates, qui fut victime de Guy Forget non seulement en 1/8èmes de Wimbledon mais aussi à deux reprises en Coupe Davis.
15 – Franck?
15- Kathleen McKane Godfree dite « Kitty » Godfree, la vieille dame digne qu’on voyait lors des cérémonies des centenaires.
http://bmarcore.perso.neuf.fr/tennis/reccord/prince-07.jpg en 1984
Et déjà en 1977, à l’extrême gauche sur la photo, de profil à côté de Jean Borotra
http://www.chansons-net.com/tennis/annees-70-3/wim-77-01.JPG
Elle reste à ce jour la seule joueuse à avoir remporté le double mixte de Wimbledon..avec son conjoint (bien sûr son mari selon les bonnes moeurs d’alors) en 1926.
Les seules autres « fiançailles » du tennis date de 1974, mais séparément, en simple… Connors et Evert.
Je suis rassuré sur mon état mental en constatant que je n’avait entendu parler que de huit des quinze joueurs ou joueuses citées…
Petite brève dans l’Equipe de ce matin à propos des perfs des Brits dans ce tournoi: il y en avait deux inscrits dans le tableau masculin et six chez les filles, dont quatre wild cards. Chez les hommes, le All England Club n’avait donné qu’une seule WC à un brit contre six l’année dernière (tous battus au premier tour)..
Résultat des courses: sur 8, un seul survivant au deuxième tour: la Murène..La pire performance des brits depuis 133 ans écrit l’Equipe. Je ne sais pas si c’est vrai mais leur tennis est en coma dépassé..
Il y a même des parlementaires qui s’émeuvent que la Fédé anglaise ait claqué 40 M£ pour un centre d’entraînement tip top dans la banlieue de Londres, avec l’argent de Wimbledon bien sûr.
En cas de défaite après Wimbledon en Coupe Davis contre la Lituanie, la Grande Bretagne sera reléguée dans la dernière profondeur du classement de la coupe Davis et devra disputer ses prochaines rencontres contre Andorre, le Burundi et deux ou trois autres du même acabit..la honte totale !!
On raconte ici ou là que la Murène serait handicapé par la pression autour de lui à Wimbledon qui va croissante étant donné que les Anglais ont été virés de la Coupe du Monde de foot, que ce serait un peu comme les français à Roland Garros, bref, que ce serait un handicap pour lui de jouer là bas..
Je pense que c’est totalement faux:
Depuis quand et dans quel sport, le fait de jouer à domicile serait un handicap ? Tout le monde considère cela comme un avantage. Les Américains sont généralement meilleurs à l’US Open, les Australiens à l’OA et il n’y a vraiment que les français pour ne pas obtenir de bons résultats chez eux à RG..On met cela sur le dos de la pression et cela peut jouer pour certains ou certaines mais la réalité est que les français jouent mieux sur surface rapide que sur terre depuis déjà belle lurette..
La Murène dit qu’il fait abstraction du buzz médiatique autour de lui durant le tournoi et déclare que le soutien du public est quelque chose de positif pour lui. C’est certainement vrai et il n’a d’ailleurs jamais joué petit bras à Wimbledon; il y joue bien, voire très bien et il ne faut pas mettre ses défaites contre rafa en 2008 ou contre Roddick l’année dernière sur le compte d’une supposée pression à laquelle il n’aurait pas résistée. En 2008, il n’était encore que 10ème et ce Wimbledon a d’ailleurs marqué le début de son ascension dans le top 10; simplement Rafa était plus fort que lui et a logiquement gagné. L’année dernière, il a perdu contre Roddick en partie de son fait car il n’a pas bien servi mais aussi parce que Roddick a été très bon…
Il ne faut pas s’imaginer que la Murène serait handicapé à Wimbledon. Je pense même que c’est là qu’il a le plus de chances de gagner un GC, avec son jeu de contre et un déficit de puissance qui n’a pas de conséquence sur gazon. En plus il y a moins de concurrence car il y a encore pas mal de types qui ne savent pas jouer sur herbe..
L’année dernière, je pensais que la finale l’opposerait au Suisse et que ce ne serait pas gagné d’avance pour le Suisse, très loin de là..En cas de finale entre ces deux là, je pense toujours que la Murène a de très bonnes chances…
Antoine,
ton avis sur le peu d’impact de la pression à domicile sur Murray est respectable et tu le défends bien.
Néanmoins il faut réaliser que le battage fait en UK autour du seul joueur qui sort du lot est vraiment monstrueux. Il faut comparer ça à une pression française répartie sur une dizaine de joueurs nationaux qui passent bon an mal an des tours dans les GC. En UK derrière Murray c’est le désert, il focalise toutes les attentes.
D’autre part j’ai lu une interview récente où il prétendait ne pas fonder beaucoup d’espoirs sur Wimbledon pour cause de pression insupportable. Il indiquait l’USO comme son GC de prédilection et cible principale de sa saison.
Peut-être une intox bien sur, mais je veux bien le croire tant on le voit partout ici et que les medias anglais ne reculent devant rien pour le vendre comme le sel de la terre. La cerise sur le gateau est ce ralenti de points gagnants du scot sur fond de musique d’opera que j’ai vu avant hier avec gros plan sur la machoire crispée à la fin… Only in UK.
Quasi-totalement d’accord avec Antoine.
Je ne vois pas pourquoi Murray aurait une pression particulière à Wimbledon. Bien au contraire, il aura le soutien fervent du public, en comparaison duquel on a déjà pu mesurer l’an dernier au Masters de Londres que le si dénigré public de Roland Garros était plutôt sage et retenu.
En revanche, une chose me paraît certaine, c’est que Murray aura la pression de la finale. Il en a déjà joué et perdu 2 en GC. S’il perd une 3ème fois, il peut nous faire une dépression, mais peut-être est-ce précisément cela qui peut l’aider à évacuer et à se concentrer sur le match pour y sortir son meilleur tennis.
Le gazon de Wimb avantage les joueurs qui, ayant une très bonne technique et étant rapides, maîtrisent mieux les subtilités, particularités et aléas propres à cette surface. De ce point de vue, si on raisonne plutôt en désavantages, Murray est beaucoup moins handicapé que la plupart des autres joueurs.
En revanche, je persiste à penser que la meilleure surface de Murray, c’est le dur, pas le gazon, parce que le gazon avantage un peu plus que le dur les très gros serveurs et que le point fort de Murray, c’est son retour.
Cette année, une finale Fed-Murray ne serait bien sûr pas gagnée d’avance pour Murray. Mais je pense néanmoins que (RG étant bien sûr hors concours) Wimbledon est celui des 3 GC sur surfaces rapides que Murray a le moins de chances de remporter :
- structurellement à cause du service (certes c’est un bon retourneur, mais Murray n’a pas non plus les qualités d’agresseur de fond de court de Nadal et grâce auxquelles l’espagnol a gagné en 2008) ;
- conjoncturellement parce que Federer, à bientôt 29 ans, reste encore le meilleur joueur du monde sur gazon et qu’il a fallu un Nadal en état de grâce pour lui arracher le titre 9/7 au 5ème set ;
- hypothétiquement parce que je pense que Murray fait désormais un petit complexe Federer dans les grands événements : cf. 3 défaites consécutives à Cinci 2009, Masters 2009 (où pourtant Federer ne jouait vraiment pas terrible) et surtout bien sûr OA 2010 montrant qu’en GC, singulièrement en finale, le suisse franchit une autre dimension où il faut avoir un mental de monstre nadalien ou une puissance de cyborg delpotrien pour aller le chercher.
Pour résumer, Murray a des chances réelles de gagner ce Wimbledon, à mon avis :
- 8 sur 10 contre tout autre que Fed (Djoko, Berdych ou Lu),
- 3 sur 10 seulement contre Federer.
PS : mes pronos pour les quarts messieurs (le reste je m’en tamponne le coquillard).
Fed bat Berdych 3-0.
Djoko bat Lu 3-1.
Murray bat Tsonga 3-1.
Soderling bat Nadal 3-2
J’ai les résultats des quarts :
- Fed bat Berdych 3-1.
- Djoko plus complet que Roddick bat Lu 3-1.
- Murray bat Tsonga 3-0 (Jo a du mal à enchaîner deux matchs en top mode).
- Nadal bat Soderling 3-1 sauf blessure de Moloch.
Waw t’es trop fort si tu as déjà les résultats. Je te fais confiance mais je vais tout de même regarder les matches.
Fed en 4
Djoko en 3 Il va nous montrer que Roddick est un relanceur très médiocre en breakant dès le premier jeu.
Sod en 4
Murray en 4
Mais… David… enfin… je ne sais pas comment te le dire… Il est de ta famille Roddick ? T’as pas LU les journaux ?
Ah nan, j’ai un peu compris, là. Un modo pour effacer ?
Oui, j’avoue que j’ai pas très bien compris ^^
Nan ils n’effaceront pas.
« Tu n’es pas obligée d’être arrogante avec moi ».
Hey je ne suis pas Tonfils
Nan on n’effacera pas!
Pour bien finir cette excellente quinzaine, ce serait bien de retrouver les 4ers mondiaux dans le dernier carré, mais il y en 1 qui va foirer :
Fed en 3 sets
Lu en 4
Murray en 4
Nadal en 3
Moi je vois bien Federer gagne Wimby et ne rien faire d autre de ensuite. Ca aurait de la gueule. Gagner 2 grand chelem et ne rien faire du reste de l annee ;0
Mais franchement Nadal reste pour moi le favori, lui aussi d’ailleurs peut se trouver dans la situation de gagner RG et Wimbledon et puis plus rien ensuite. Mais son debut de saison et surtout sa razia sur terre battue en font un numero uno convaincant.
Pour Murray et Djoko une victoire en grand chelem c est pas avant 2011 ou peut etre l US open.
Lu va creer une nouvelle surprise, parce qu il fait partie de ma team Odysse!
Demi finale: Federer/Lu et Nadal/Murray
Finale: Nadal en 4 sets
Imaginez Federer faire une Séréna : gagner trois grands chelems mais finir numéro deux mondial. Il pourra toujours dire : « Rafa mérite sa place, il a quand même gagné Madrid et Rome! ». Bon j’avoue qu’il y a le problème Roland…
L’histoire entre David et Jean au-dessus me fait penser que la source de poisse de ce site, plus encore que Karim, c’est peut-être bien la phrase en bandeau.
Enquêtons et faisons un récapitulatif des événements :
- janvier : Roger Federer remporte de manière étincelante (enfin, dans les deux derniers tours) l’Open d’Australie. 15love titre alors avec la célèbre phrase de Becker à l’encontre du Suisse : « He’s reinventing the tennis book ». Dès lors, Federer plonge, accumule les contre-performances : forfait à Dubaï, défaites précoces à Indian Wells, Miami, Rome, Estoril. Tout au plus sauve t-il l’honneur par une finale à Madrid.
- mai : 15love change son en-tête avec une citation d’Andy Roddick, « tu n’es pas obligé d’être arrogant avec moi ». Roddick qui vient de faire finale à Indian Wells et victoire à Miami… mais qui, à partir du moment où il est en Une de 15lt, fait 1er tour à Roland, 2e tour au Queen’s, 8e à Wimbledon. Alors que dans le même temps Roger Federer, enfin libéré, semble petit à petit remonter la pente.
Elémentaire, mon cher Watson !
Vite la phrase de Malisse concernant Simon !!
Et oui, cela prouve que l’on ne fait que suivre l’actualité tennistique, et que l’on est infoutu de la prévoir.
Ceci dit, cette année est tout de même assez chaotique.
Tu pourrais pas discrétement mettre » je ne suis pas favori dans mon prochain match contre Gianni Mina » d’ici dimanche STP
J’ai appris plein de choses avec ce quiz, merci aux rédacteurs. Ceux qui ont trouvé plus de 3 réponses sans s’aider du net sont pour moi des extraterrestres…
Sinon, je me lance dans les pronos:
Fed en 3
Djoko en 3
JoWil en 5 (ma grosse côte du jour)
Nadal en 4
JoWil en 5 ?
Jo est parfaitement capable de sortir le match pour battre Murray mais son match « in the zone », il l’a déjà sorti avec son overkill superfetatoire du pauvre Benett’ au tour précédent. S’il rééditait ça ferait deux d’affilée ce qui est plus qu’il n’a démontré jusqu’ici.
S’il faisait un match in the zone, ce serait en 3
Berdych sert pour le set.
Panne de service de Berdych, après le gain de la première manche. Federer en profite pour breaker.
Ba alors, personne ne regarde?? Pour une fois que je peux, ma connection est déficiente, et la vidéo rame énormement. Je dois me contenter du live score…
Federer égalise à un set partout.
Euh Thomas, t’es tout seul ici, y’a un nouvel article
Ba voilaaa, je me disais aussi.
Satané connexion…j’étais tellement content que la page soit ouverte que je restais dessus désesperement.