Nick Bollettieri, ou le darwinisme tennistique

By  | 9 janvier 2020 | Filed under: Histoire

L’his­toire de Nick Bol­lettieri est une his­toire comme l’Amérique les aime tant, une his­toire banale­ment américaine. L’his­toire d’un gamin sans le sou de­venu l’un des en­traineurs les plus im­por­tants de la planète ten­nis. Le per­son­nage fut haï autant qu’admiré, au fil des années les lan­gues se sont déliées, la réalité de son usine à champ­ions est aujourd’hui con­nue et documentée et cette réalité n’est pas que re­luisan­te. L’af­firma­tion que Bol­lettieri est l’un des per­son­nages clés de l’his­toire du ten­nis n’en reste pas moins véridique : en ter­mes de stan­dards de dis­cip­line et d’entraine­ment, il y a bel et bien eu un avant et un après Bol­lettieri.

bollettieri

North Pel­ham

Nic­holas James Bol­lettieri est né en 1931 dans la région de New York. Il est le fils de deux émigrés d’origine napolitaine, qui avaient trav­ersé l’At­lantique pour fuir la misère de l’Italie de l’Entre-Deux-Guerres. Ils s’installèrent dans un quar­ti­er désar­genté de New York, North Pel­ham.

C’est dans ce quar­ti­er populaire que le jeune Nick va gran­dir, aux côtés des com­munautés noire et his­panop­hone. Le jeune homme en gar­dera une in­différ­ence totale à la co­uleur de peau, dans un pays où la ques­tion raciale était brûlante – elle l’est toujours aujourd’hui, malgré l’élec­tion d’Obama. Il en gar­dera aussi un re­gard aiguisé sur la con­di­tion des Noirs américains, qu’il a perçue chez trois de ses élèves : Zina Gar­rison, Lori McNeil et Chan­da Rubin. Selon lui, chacune des trois avait dans les mains les moyens de de­venir la meil­leure joueuse du monde. Toutes trois ont d’ail­leurs at­teint le Top Ten. Mais elles avaient intégré leur con­di­tion d’infériorité, dans un sport sociologique­ment blanc et huppé à l’origine, et leurs com­plexes les privèrent d’une plus gran­de carrière. Il en sera tout aut­re­ment, bien en­ten­du, avec les sœurs Wil­liams.

Nick Bol­lettieri découv­re le ten­nis par hasard, lorsqu’un co­usin éloigné débar­que chez ses parents et lui in­cul­que, quel­ques mois durant, les rudi­ments tech­niques de ce sport. Il n’aura pas le temps de rêver à une carrière de joueur : il a déjà 20 ans, et l’heure est venue pour lui de re­mplir ses ob­liga­tions militaires. Ce sera dans une base militaire au Japon, en pleine guer­re de Corée. Mobilisé dans le corps des Marines, dans une unité de para­chutis­tes, Nick est soumis à une dis­cip­line que Stan­ley Kub­rick a par­faite­ment décrite dans son chef-d’œuvre Full metal jac­ket, et qui va avoir une in­flu­ence déter­minan­te sur la suite : vexa­tions, humilia­tions, émula­tion poussée à l’extrême, sans oub­li­er les nombreux in­ter­dits. De­v­ise bol­lettierien­ne par ex­cell­ence, la souffran­ce et le man­que sont des éléments in­dis­pens­ables pour at­teindre le som­met d’une dis­cip­line. Lui-même, chez les Marines, aura ex­péri­menté cette maxime.

La période du jeune homme chez les Marines l’aura en tout cas aidé à se trouv­er une voie. Pen­dant sa mobilisa­tion au Japon, il ar­rondit ses fins de mois en en­seig­nant à des of­fici­ers les rudi­ments de ten­nis qu’il a en sa pos­sess­ion. Le vieux sage au visage buriné par le sol­eil ne s’est jamais ap­pesan­ti sur sa pass­ion pour le ten­nis. Selon ses pro­pres ter­mes, cer­tes il aimait ce sport, mais il y a sur­tout vu un for­mid­able moteur d’as­cens­ion sociale.

Le ten­nis que Nick Bol­lettieri a eu sous les yeux dans les années 40-50 est un sport joué en pan­talon, par des élites aisées qui jouaient en trot­tinant. L’un de ses élèves à son re­tour de Corée fut d’ail­leurs Jay Roc­kefell­er, mem­bre de l’une des gran­des dynast­ies de l’his­toire américaine, et futur sénateur. Nour­ri des méthodes d’entraine­ment qu’il venait de connaître chez les Marines, il était facile pour Nick d’imagin­er ce que pouvait de­venir ce sport s’il était joué par de vérit­ables athlètes cap­ables de faire avanc­er la balle be­aucoup plus vite et de co­urir be­aucoup plus vite. Et si lui-même était trop limité tech­nique­ment pour ac­compagn­er des en­fants vers l’élite, il al­lait en re­vanche de­venir celui qui en ferait des athlètes sur le plan physique. C’est sur ces bases que va se matérialis­er la pro­mes­se qu’il se fait à cette époque, et qu’il fait à ses parents, de­venir le meil­leur en­traineur du monde.

En com­men­çant par le début : donn­er des leçons de ten­nis à 3 dol­lars de l’heure, comme tout le monde. Et faire ses clas­ses, appréhend­er la tech­nique du ten­nis. Si la chan­ce vient frapp­er à la porte et lui offre un di­amant à sculpt­er, il ne suf­fira pas d’en faire un Marine, il faud­ra aussi en faire un grand joueur de ten­nis.

Gottfried

La légende Bol­lettieri a fait de Jimmy Arias le pre­mi­er de ses poulains à se faire une place parmi l’élite. Mais la légende tous­se, et la chronologie des événe­ments lui ap­porte un démenti cinglant. Au cours des années 70, les pre­mi­ers jour­nalis­tes spor­tifs à s’être intéressés à Nick Bol­lettieri et à son académie avaient en tête ses résul­tats auprès d’un autre joueur Américain.

Au début des années 60, le jeune en­traineur voit ar­riv­er un en­fant de 8 ans, Brian Gottfried, qui le stupéfie par ses qualités de co­or­dina­tion et son coup d’œil. Par la suite, de tel­les qualités de­viendront pour lui le sign­al de détec­tion d’un futur champ­ion : la tech­nique s’apprend et se travail­le, ce n’est qu’une ques­tion d’heures passées sur le ter­rain à travaill­er une ges­tuel­le sur un coup donné. En re­vanche, un coup d’œil ne s’apprend pas, il est inné ou pas.

Première étoile de la galaxie Bol­lettieri, Gottfried fut l’un des meil­leurs joueurs américains des années 70-80. Son style ne déton­nait pas par­ticuliè­re­ment pour l’époque, c’était un serveur-volleyeur de fac­ture clas­sique, aux ges­tes har­monieux et élégants, qui ne fût pas en mesure de se mêler à la lutte pour le trône que se sont livrés Borg, Con­nors et McEn­roe à son époque. Mais il fut, aux côtés de Ros­coe Tann­er, un pili­er de l’équipe américaine de Coupe Davis, il a at­teint la fin­ale de Roland Gar­ros en 1977 et le de­rni­er carré de Wimbledon en 1980. Ces résul­tats, Gottfried les doit, entre aut­res, à sa con­di­tion athlétique. A ce moment-là, la mon­dialisa­tion du ten­nis en est à ses prémices, Borg, l’homme qui ne trans­pire pas, est perçu comme un OVNI, le ten­nis ne se joue plus en pan­talon mais il se joue en­core mas­sive­ment à la main. N°3 mon­di­al en 1977, Brian Gottfried at­tire sur lui l’at­ten­tion de quel­ques jour­nalis­tes spor­tifs américains, qui s’intéres­sent à son en­traine­ment. C’est donc à cette époque que re­mon­tent les premières re­ncontres entre Bol­lettieri et la pre­sse.

Braden­ton

Le succès de Brian Gottfried sig­nale Nick Bol­lettieri comme un en­traineur de pre­mi­er plan dans le pays, de plus en plus de gamins doués se pre­ssent à sa porte. Il est temps pour lui de se doter du centre d’entraine­ment adéquat, car les gamins s’en­tassent chez lui, il doit bientôt louer des caravanes et des chambres d’hôtel pour les gard­er auprès de lui. En 1978, il achète un champ de tomates à l’écart de la petite ville de Braden­ton, en Floride, et y fait con­struire les pre­mi­ers ter­rains de ten­nis, ainsi qu’un dor­toir.

Qu’il s’agis­se du lieu ou de son règle­ment intérieur, le terme « centre d’entraine­ment » ne semble pas adéquat pour décrire le lieu. Les témoig­nages de tous ceux qui sont passés entre les fourches caudines de Bol­lettieri à Braden­ton sont con­cor­dants. L’an­ci­en Marine met en œuvre ses idées sur la dis­cip­line du sport de haut niveau, qui doit se caler sur la dis­cip­line militaire. Le tarif est salé pour les cen­taines d’adoles­cents pen­sion­naires à plein temps de Braden­ton : la re­la­tion aux parents est limitée à un coup de fil le week-end et une visite par tri­mestre, la télévis­ion, l’al­cool, les cigaret­tes, les bois­sons gazeuses sont pro­scrits, pas de co­pain/copine, collège le matin, suivi de six heures de ten­nis, ex­tinc­tion des feux à 21h00. Vue du centre de Braden­ton, la réputa­tion de douceur de vivre de la Floride a du plomb dans l’aile.

Côté ten­nis, Bol­lettieri, sans doute con­scient de ses li­mites, saura s’en­tour­er. Il a bien des idées sur les as­pects quan­titatifs : ap­port­er une modifica­tion à un coup coûte 30000 frap­pes à l’entraine­ment, soit plusieurs semaines ex­clusive­ment dédiées à ce coup. Sur le qualitatif, en re­vanche, il délègue la tâche à des en­traineurs. Be­aucoup d’ob­servateurs ont cru iden­tifi­er un « style » Bol­lettieri : gros­ses frap­pes en coup droit, jeu puis­sant porté vers l’ag­ress­ion du fond du court, notam­ment par une prise de balle précoce. Au vu des pro­fils des pre­mi­ers joueurs sor­tis de la prison de Braden­ton, ce n’est pas en­tiè­re­ment faux, mais on y fera au moins trois ob­jec­tions.

  • D’une part, si l’on re­con­naît une « patte » à un en­traineur, alors ce n’est pas Bol­lettieri qui est en cause, puis­que plusieurs en­traineurs ont opéré à Braden­ton.
  • D’autre part, au cours des premières années de Braden­ton, la norme a semblé être de mettre l’ac­cent sur les points forts des élèves et de les re­nforc­er, ce qui crée à la fois une arme effrayan­te et un jeu déséquilibré, sac­hant que pour une majorité de joueurs le coup droit est un coup plus naturel que le re­v­ers.
  • On pour­rait ajout­er que l’influ­ence de Nick Bol­lettieri ne semble pas s’appliqu­er à Brian Gottfried, serveur-volleyeur assez clas­sique, dont le jeu n’a pas grand-chose de com­mun avec ses suc­ces­seurs de Braden­ton. Bien plus qu’un style de jeu, ce qui semble caractéris­er les élèves de Nick, c’est une con­di­tion athlétique hors du com­mun, longtemps travaillée, qui ap­porte une di­mens­ion physique à leur jeu.

La « patte » Bol­lettieri, en re­vanche, est in­dis­cut­able dans l’or­ganisa­tion de son centre et des en­traine­ments. Au-delà de la dis­cip­line de fer, sa con­cep­tion du ten­nis était dar­winien­ne : il était im­por­tant de mettre ses élèves en con­curr­ence di­rec­te les uns avec les aut­res, de manière quotidien­ne. Il était im­por­tant aussi de faire un travail spécifique, via des mises en situa­tion réelle, sur les mo­ments im­por­tants d’un match. L’ob­jectif final était de développ­er la con­fian­ce en soi chez les élèves, paramètre cruci­al dans le ten­nis de haut niveau.

L’his­toire de Bol­lettieri a re­tenu les résul­tats de ses poulains, l’extraor­dinaire con­fian­ce en eux qu’ils dégageaient sur le ter­rain, leurs bles­sures aussi. Ce qui est passé aux oub­liet­tes et qui n’est pas mesur­able, c’est la liste des pen­sion­naires de Braden­ton qui furent les per­dants de cette émula­tion per­manen­te, ceux dont le corps en sor­tit com­plète­ment mutilé avant même leurs pre­mi­ers pas sur le cir­cuit pro­fes­sion­nel, ceux enfin qui n’ont pas sup­porté les humilia­tions et les ag­ress­ions psyc­hologiques dont ils furent vic­times. Cette liste, à n’en pas dout­er, est très lon­gue. Bol­lettieri répondra que le ten­nis n’est pas un sport d’en­fants de chœur, et que oui, détruire physique­ment et/ou psyc­hologique­ment une cen­taine d’adoles­cents est une néces­sité si l’on veut fab­riqu­er un champ­ion.

Tel Aviv

Tel­les sont les données du problème de cette académie, dès ses débuts. Et les deux premières ter­reurs is­sues de Braden­ton sont des cas d’école.

Jimmy Arias, né en 1964, est repéré très tôt par Bol­lettieri. Ex­trême­ment précoce, déten­teur de plusieurs tit­res de champ­ion nation­al dans les cat­égo­ries de jeunes, Jimmy a 13 ans lorsqu’il intègre l’écurie. Selon ses pro­pres dires, les gran­des lig­nes de son jeu n’ont ab­solu­ment pas été modifiées à Braden­ton, ce qui re­nfor­ce l’hypothèse du travail ex­clusif sur le point fort. Arias a déjà un énorme coup droit à 13 ans. Il ne tarde pas à semer la ter­reur sur le cir­cuit pro­fes­sion­nel, au sein duquel son as­cens­ion sera foud­royan­te. Il se hisse en demi-finale de l’US Open 1983, à seule­ment 19 ans, en s’offrant au pas­sage le scalp du récent vain­queur de Roland Gar­ros, Yan­nick Noah. Son as­cens­ion est stoppée net dès l’année suivan­te, malgré une brève ap­pari­tion à la 5ème place mon­diale. Il lutte avec les bles­sures, qui fin­is­sent par en­gloutir sa carrière après 1985, alors qu’il n’a que 21 ans. Déten­teur de cinq tit­res sur le cir­cuit ATP en 1982-1983, il re­stera bloqué sur ce chiffre jusqu’à sa re­traite, dans un total an­onymat, en 1994.

Les lamp­ions de l’US Open 1983 à peine éteints, le ten­nis américain n’a même pas le temps de se réjouir de ce jeune demi-finaliste qui in­car­ne la relève à la généra­tion Connors-McEnroe. Un mois plus tard, un autre pro­dige de l’académie de Braden­ton étab­lit un re­cord qui tient toujours aujourd’hui. A 16 ans et 1 mois, Aaron Krickstein de­vient le plus jeune joueur à re­mport­er un tour­noi ATP, à Tel Aviv. Même jeu qu’Arias, avec notam­ment un coup droit sur­puis­sant. Mais aussi un ment­al à toute épre­uve, comme en témoig­ne son autre re­cord, celui d’avoir re­monté vic­torieuse­ment un han­dicap de deux sets à 10 re­prises. Mais Aaron a passé la plus gros­se par­tie de sa carrière avec une im­pres­sion­nante – et lour­de – genouillère, sym­bole des bles­sures multi­ples qui freineront sa pro­gress­ion. Contra­ire­ment à Jimmy Arias, Krickstein saura re­bon­dir de ses bles­sures ; sa carrière, faite de lon­gues éclip­ses, est jalonnée de deux demi-finales en Grand Chelem, à l’US Open 1989 et à l’Australian Open 1995, et d’une 6ème place mon­diale fin 1989. Cette année-là, dans une in­ter­view publiée dans Ten­nis Magazine, Aaron Krickstein ac­ceptait avec le sourire le titre de « vétéran de 22 ans et demi », jeune par les cel­lules, mais vivant déjà sa septième saison sur le cir­cuit…

Leim­en

A Braden­ton, un pre­mi­er bilan s’im­pose.

Le cas Brian Gottfried doit d’emblée être mis à part, car l’influ­ence de Bol­lettieri sur sa carrière s’est faite bien avant la mise en place du régime para­militaire de Braden­ton. Mais, en ce début des années 80, Nick Bol­lettieri, ex­trême­ment doué pour vendre son modèle, at­tire les élèves, les spécialis­tes et les jour­nalis­tes comme des mouc­hes, ne serait-ce qu’en clamant sur tous les toits qu’il est le meil­leur en­traineur du monde. La con­trepar­tie, c’est que les résul­tats de ses poulains sont désor­mais ex­aminés à la loupe et il doit re­ndre des com­ptes.

La dis­cip­line qu’ont subie les adoles­cents à Braden­ton est une in­ep­tie. En appliquant à des corps d’en­fants un en­traine­ment physique déjà épuisant pour les adul­tes dans la force de l’âge que sont les Marines, l’équipe de Braden­ton aura détruit be­aucoup de corps, avant même que ces jeunes gens ne soient en mesure de se frott­er au haut niveau. Et les quelques-uns qui ont sur­monté l’épreuve, pour spec­taculaires que soient leurs as­cens­ions précoces, ont été lâchés par leur corps, ce qui a rendu leur carrière météorique.

Andre Agas­si, peu soup­çonn­able de com­plaisan­ce en­v­ers Bol­lettieri, men­tion­ne dans son auto­biog­raphie les sort­ies heb­domadaires qu’il pouvait se per­mettre au sein de l’académie, « per­miss­ions » qui lui furent d’ail­leurs par­fois sup­prim­ées en raison de ses in­frac­tions au code de con­duite. Andre a donc bien eu à Braden­ton une li­berté, sor­tir une fois par semaine, que n’ont pas eue Arias et Krickstein quel­ques années avant lui, qui témoig­ne d’un début d’as­soup­lisse­ment du règle­ment.

D’Agas­si à Sharapova en pas­sant par Co­uri­er, Seles et les sœurs Wil­liams, la liste est éloquen­te. Nick Bol­lettieri, par le biais de son académie, a bien « fab­riqué » plusieurs im­men­ses champ­ions. Néan­moins, quel­ques ob­jec­tions de­meurent :

  • Bol­lettieri a lui-même peu mis les doigts dans le cam­bouis tech­nique du jeu de ses élèves, mis­s­ion qu’il a es­sentiel­le­ment déléguée.
  • Il faut dis­tin­gu­er les pen­sion­naires de l’académie, qui y vivaient à l’année, de ceux qui y ont fait de brefs séjours, dans le cadre de stages ou de com­péti­tions, comme par ex­em­ple Mic­hael Chang ou Pete Sampras. Bol­lettieri men­tion­ne Sampras parmi ses élèves, alors que con­crète­ment per­son­ne à Braden­ton ne s’est jamais penché sur son jeu.
  • D’aut­res pen­sion­naires pre­stigieux de l’académie méritent égale­ment d’être traités à part, car ils ont bien été les élèves de Bol­lettieri, mais à l’âge adul­te. Pier­ce, Be­ck­er ou en­core Hin­gis sont dans ce cas-là. Im­pos­er un en­traine­ment physique de chev­al à un Arias de 13 ans ou à un Be­ck­er de 27 ans ne débouc­hera pas sur le même résul­tat. Dans le cas de Boris, s’attribu­er les mérites des cinq tit­res du Grand Chelem qu’il avait ob­tenus avant de boss­er avec Bol­lettieri est pour le moins calamiteux.

Bar­celone

Au cours des années 2000, le camp de Braden­ton com­m­ence à at­tir­er moins de monde. Jelena Jan­kovic, Maria Sharapova et Kei Nis­hikori re­steront pro­bab­le­ment comme les dernières pépites made in Braden­ton, site que Nick a d’ail­leurs vendu à IMG pour co­ul­er aujourd’hui une re­traite paisib­le.

En 1993, la vic­toire de Sergi Bruguera sur Jim Co­uri­er en fin­ale de Roland Gar­ros in­augure la percée du ten­nis es­pagnol, ainsi que la « filière es­pagnole » sous-jacente dont bénéficieront, entre aut­res, le Russe Marat Safin et l’Ecos­sais Andy Mur­ray. Basée sur la répéti­tion des ges­tes bien plus que sur la fluidité tech­nique, cette filière favor­ise la prise d’automatis­mes dans le jeu, évitant la gam­berge dans les mo­ments cruciaux. Couplée à la généralisa­tion des grands tamis, la filière es­pagnole va pro­gres­sive­ment im­pos­er sur le cir­cuit des joueurs au ten­nis d’ap­par­ence robotique mais ter­rible­ment réguli­er et avare en fautes di­rec­tes. Privés du temps de réac­tion néces­saire, les serveurs-volleyeurs s’éteig­nent pro­gres­sive­ment. Quant aux cog­neurs de la filière Bol­lettieri, ils n’ont plus l’avan­tage de la puis­sance, car la filière « co­ur­te » qu’ils im­posaient à la fin des années 80 (la mise hors de posi­tion en deux ou trois coups de raquet­te) se heur­te à des con­tres de plus en plus longs et réguli­ers qui les ob­ligent à jouer le coup de plus, et fin­ale­ment le coup de trop.

Les poètes de l’académie de Braden­ton qui ont surgi au cours des années 80 avaient donc suivi une prépara­tion physique et men­tale sans com­mune mesure avec ce qui ex­is­tait alors, seuls Borg (qui a ex­plosé en plein vol à 25 ans) et Lendl (le galérien tri­ste) pouvant leur être com­parés sur ce plan. En re­vanche, dans l’ombre de Bol­lettieri qui ac­caparait toute la lumière de­puis la loge d’Agas­si, de nombreuses académies, notam­ment européennes et sur­tout es­pagnoles, ont vu le jour, ab­or­dant la prépara­tion au ten­nis de haut niveau sous un angle plus com­plet, plus humain et plus dur­able. Il ne se trouve plus aujourd’hui grand monde pour rêver d’en­voy­er sa pro­géni­ture dans un camp militaire, car la méthode ne fait plus re­cet­te.

A ma con­nais­sance, per­son­ne ne s’est penché sérieuse­ment sur les dom­mages col­latéraux que la dis­cip­line de Bol­lettieri a oc­casionnés. La bi­og­raphie d’Andre Agas­si, qui re­coupe les nombreux re­por­tages con­sacrés au huis clos de Braden­ton, précise que les pen­sion­naires per­manents à un in­stant donné se com­ptaient par di­zaines. Que sont de­venus ceux qui ne se sont pas fait un nom raquet­te en main ? Ont-ils lâché physique­ment, ou men­tale­ment, en cours de route ? Ont-ils fait leur carrière dans les li­mbes reculés de l’ATP sans jamais par­venir à per­c­er ?

Une chose semble cer­taine : Bol­lettieri a mutilé les corps et les têtes de jeunes adoles­cents. Et c’est aut­re­ment plus grave que de s’attribu­er des mérites que l’on n’a pas.

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Grand pas­sionné de ten­nis de­puis 30 ans.

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408 Responses to Nick Bollettieri, ou le darwinisme tennistique

  1. Paulo 25 janvier 2020 at 14:41

    Victoire de Kyrgios sur Khachanov au bout du suspense, un final presque aussi renversant que celui du match Federer-Millman : le Russe fait le mini break à 7 points partout dans le super tie break, puis… perd ses deux points de service. Et Kyrgios conclut derrière. Il avait eu une balle de match dans le tie break du 3ème, puis une dans le tie break du 4ème…

    Dans quel état va-t-il être contre Nadal, qui a joué en mode rouleau compresseur contre PCB ?

    • Nathan 25 janvier 2020 at 14:52

      Jouer contre Nadal avec son public, je pense qu’il sera bien.

      Oui super match !

  2. Nathan 25 janvier 2020 at 14:50

    Sur l’AO, ce n’est plus la nextgen, c’est la filière russe : Medvedev, Zverev, Rublev.

    • Jo 25 janvier 2020 at 15:44

      Ca vous plaît cette nouvelle vague russe ? Medvedev est un Dolgopolov de 2m, tout aussi désarticulé, avec la rigueur et les résultats mais totalement dépourvu de charme. Rublev est percutant mais monolithique et surtout, il gueule comme un putois. Khachanov n’est pas très beau. Je préfère encore le classicisme moderne d’un Zverev ou mieux, la fantaisie pétaradante d’un Shapovalov.

      • Paulo 25 janvier 2020 at 17:54

        Rublev gueule comme un putois, oui mais il gueule « VAMOOOOOOOOS !!!!! »

        https://www.youtube.com/watch?v=mCF45gEcQGY&feature=youtu.be&t=105

        • Jo 25 janvier 2020 at 18:22

          Bigre, il beugle comme un chanteur de Linkin Park.

      • Anne 25 janvier 2020 at 23:48

        Sous le regard d’un certain… Marat Safin (qui a d’ailleurs échauffé RF avant son 3e tour, sur une moitié de terrain. L’autre moitié était alors conçu occupée par.., Hewitt échauffant Millman)

    • Nathan 25 janvier 2020 at 16:18

      On est bien d’accord. Je l’ai déjà dit il y a quelque temps, Medvedev, c’est la beauté du laid. Rublev dit « Monsieur Sans plan B » a quelque chose de fascinant dans son côté mitraillette (cela dit, pour être honnête, nouveauté, il finit maintenant quelques points au filet). Quant à Zverev, c’est la fragilité du beau, et quand il sert bien, ce qui n’est pas gagné, c’est le plus fort.

      • Jo 25 janvier 2020 at 18:35

        Quand nous changerons de génération dans… un certain temps, je préférerais un « beau » numéro un. Zverev donc ou bien sûr, Tsitsipas.

  3. Patricia 25 janvier 2020 at 15:00

    Il va y avoir des 1/8è intéressants dans le haut du tableau : Nadal/Kyrgios (s’il ressuscite physiquement), Monfils/Thiem, Medvedev/Waw, Rublev/Zverev…

    Zverev gagne facilement ses 1ers tours, même si sa 2è balle n’est toujours pas terrible (il a gagné seulement 33% des points dessus) ; ce serait bien que comme Khachanov, il fasse un très gros match pour pallier ce début d’année décevant après l’embellie des Masters. Pour Rublev, sa victoire contre Goffin montre qu’il en a encore un peu sous la pédale.

    Thiem mène 6-0 dans le H2H avec Monfils, je suis donc confiante même si ce dernier a plié très tranquillement Nénesse qui ne l’a plus trop emmerdé après le 1er set, sans doute un peu cuit.

    • Jo 25 janvier 2020 at 15:56

      Le contexte est parfait pour Kyrgios mais, bien qu’héroïque, je crains qu’il n’ait perdu aujourd’hui son huitième de finale contre Rafa qui aura très envie de lui faire la peau sur ses terres. Normalement, après une grosse saison, Monfils fait n’importe quoi, ce n’est pour l’instant pas le cas. Contre Thiem, on se dit à chaque fois que ce sera un choc et à chaque fois ça fait prout. Je pense que Medvedev va, comment dites-vous?, phasmer le valeureux Wawrinka. Rublev-Zverev est une énigme. Le premier est le numéro un du début de saison et le second a fait un début de tournoi parfait. D’ailleurs bien malin celui qui prévoira le demi-finaliste de cette partie de tableau.

  4. Nathan 25 janvier 2020 at 16:11

    Rêvons un peu ! Si Schartzman faisait la peau de l’Affreux, qu’est-ce serait jouissif. Il semblerait que le courts soient plus lents cette année, alors…

    • Kristian 25 janvier 2020 at 17:30

      Ça serait sympa mais même théoriquement je ne vois pas comment ça pourrait arriver. Diego a un peu le meme jeu que le serbe, sauf que Djokovic est plus grand, plus costaud, plus puissant, plus précis et plus rapide. Je l’aime bien le petit argentin mais la il va jouer contre un mirroir amplifié et je ne vois vraiment pas comment il pourrait s’en sortir.

    • Paulo 25 janvier 2020 at 18:02

      C’est Thiem qui lui fera la peau. Ou alors, Medvedev. Sinon, Zverev. Ah zut, on ne parle pas du même. Djoko, c’est Wawrinka ou Thiem qui lui feront la peau.
      Un Thiem alignant les deux affreux sur le même tournoi, j’avoue que j’achète. Ça ressemblerait d’ailleurs un peu au parcours de Wawrinka en 2014.

      • Jo 25 janvier 2020 at 18:40

        Difficile de dégager un favori net, il reste beaucoup de monde, la route est très longue pour Thiem. Néanmoins, je pense depuis un petit moment qu’il pourrait bien remporter son premier titre du Grand Chelem sur dur, comme en témoigne son unique succès en Masters 1000.

        • Patricia 25 janvier 2020 at 18:53

          Voici ce qu’en pensent actuellement les books :

          Djokovic Novak 1.74
          Nadal Rafael 5.18
          Medvedev Daniil 7.33
          Federer Roger 8.00
          Thiem Dominic 19.33
          Kyrgios Nick 23.00
          Zverev Alexander 36.00
          Raonic Milos 36.67
          Rublev Andrey 37.33
          Cilic Marin 40.67
          Wawrinka Stan 50.67
          Monfils Gael 80.67
          Fognini Fabio 100.67
          Schwartzman Diego 102.33
          Fucsovics Marton 150.50
          Sandgren Tennys 167.33

          Je trouve Thiem un poil sous-coté et Kyrgios trop bien coté, en tous cas c’est pas le désespoir pour Fed malgré sa prestation à 82 UE contre Millman !

          Pour les prochains matchs :

          Nad 1.18
          Kyrg 5.00

          Monf 2.90
          Thiem 1.42

          Medv 1.28
          Stan 3.90

          Sangr 2.40
          Fog 1.58

          Rao 1.55
          CIlic 2.57

          Fucs 6.00
          Fed 1.16

          Diego 16.00
          Djoko 1.04

          Donc Fuchsovics et Kyrgios à la même enseigne peu ou prou, Schwartzman voué à l’atomisation, et Monfils vu bien beau je trouve, vu son H2H avec Thiem.

          Rub 1.95
          Zve 1.88

          • Elmar 25 janvier 2020 at 19:07

            Je trouve surtout que Stan est sous-coté! Parce que lui, gagner un GC, il sait ce que c’est. Qu’il joue bien. Qu’il joue toujours de mieux en mieux à mesure qu’il avance dans un tableau de GC. Après bien sûr,il a un tableau de chiottes pour y arriver.

            • Patricia 25 janvier 2020 at 21:25

              J’ai pas vu jouer Stan mais j’aurais pas pensé qu’il jouait si bien en ce moment, il a failli passer à la trappe contre Seppi.
              (sinon Cilic joue très bien et a gagné un GC, d’ailleurs il est mieux coté que Stan !)

          • Nathan 25 janvier 2020 at 20:44

            Vu la prestation, c’est surtout Raonic qui me paraît sous coté. Il revient d’une longue période de bobos avec le couteau entre les dents.

            • Patricia 25 janvier 2020 at 21:19

              Rao est à 0 8 au H2H contre Djoko, il a gagné 2 sets sur 20 ; c’est pas très encourageant.

            • Nathan 25 janvier 2020 at 22:55

              Certes, ce n’est pas très encourageant. Mais pas plus que dans le marc de café, l’avenir tennistique n’est dans la compilation des H2H. Sinon, il n’y aurait plus de jeu. Cela étant, j’espère que le passé pèsera lourd car Rao est un jeu que je goûte peu, sauf dans les oppositions de style, et encore…

            • Paulo 26 janvier 2020 at 11:19

              Ben moi, j’espère que Raonic va créer la surprise. Son jeu n’est pas le plus flamboyant certes, mais celui de Djoko-la-machine non plus. Et puis, j’aime bien les progrès du Canadien au filet et d’une façon générale dans le jeu. Et puis, marre des trois ogres, surtout des deux plus jeunes.

              • Nathan 26 janvier 2020 at 12:44

                Voilà Rao qui confirme sa forme actuelle puisqu’il vient de battre en 3 sets Cilic qui joue bien sur cet AO.

    • Jo 25 janvier 2020 at 18:29

      Peuple de Fed, ressaisissez-vous. Souhaitez-vous que Nadal égale dès maintenant Dieu et ses vingt couronnes, devienne le seul joueur à compter au moins deux titres dans chaque Grand Chelem, dépasse ledit Dieu à Roland, finisse la saison numéro un pour la sixième fois de sa carrière ? Le taureau qui deviendrait (vous rendrait) chèvre, vraiment ?

      • Babolat 25 janvier 2020 at 18:49

        L’heure du châtiment approche. Repentez-vous pauvres humains !

      • Coach Kevinovitch 26 janvier 2020 at 12:08

        Ce serait le rêve absolu!!

        • Babolat 27 janvier 2020 at 12:53

          Vade retro Satanas ! ^^

  5. Jo 26 janvier 2020 at 08:17

    Trois petits secs et Djokito et s’en va, normal. Si j’étais Novak, je m’offrirais une programmation de « vieux » cette année, jouer peu, gagner beaucoup. Le titre à l’Open d’Australie, bien sûr. Une préparation comando avant le doublé Indian Wells-Miami. Une saison sur terre battue minimaliste, pas de Monte Carlo, voire un seul Masters 1000 avant Roland Garros en espérant que Thiem ou un autre se charge de Nadal à Paris. Wimbledon au taquet. Fuck les JO mais je pense qu’il visera la médaille d’or. Peut-être un seul Masters 1000 en août, surtout en cas de participation aux JO et viser le petit Chelem à l’US Open. Si Djokovic veut au minimum rattraper les deux autres, c’est l’année ou jamais.

  6. Paulo 26 janvier 2020 at 12:21

    le visage de Fucsovics est un mix entre celui de Berdych et celui de Thiem.

    • Jo 26 janvier 2020 at 12:31

      C’est vrai, tout bien considéré, après la PMA et la GPA, pourquoi deux hommes ne pourraient-ils pas faire un enfant ?

  7. Jo 26 janvier 2020 at 14:27

    A quoi pense Roger Federer en se rasant le matin ?

    • Nathan 26 janvier 2020 at 14:42

      A l’âge pivot, forcément.

      • Jo 26 janvier 2020 at 15:03

        Crois-tu sincèrement qu’il envisage de jouer jusqu’à 64 ans, pardon 65 ans, il est né après 1975 ?

        • Nathan 26 janvier 2020 at 15:11

          C’est Dieu ou pas ?

        • Nathan 26 janvier 2020 at 15:18

          Penser à un âge pivot de 39 ans au sein d’un régime spécifique prenant en compte les 5 meilleures années (2003-2007) aurait peu de chance d’être accepté par ses collègues. Il faut être réaliste dans cette affaire.

          • Jo 26 janvier 2020 at 15:30

            Parlons cotisations et complémentaire. Il est des péquins se contentant d’un pécule de 10 000€ sur leur livret d’épargne. D’autres, ayant intégré la classe moyenne, atteignent les 100 000€. Il y a bien sûr le fameux million de dollars pour les arrivistes. Mais lui, avec sa Rolex Cup et ses exhibs au bout du monde alors qu’il est exténué, que vise-t-il? Le milliard (s’il ne l’a pas déjà atteint) ?

            • Nathan 26 janvier 2020 at 15:43

              L’amour (du jeu). Dieu est amour, il ne faut pas l’oublier.

              • Jo 26 janvier 2020 at 16:32

                Un autre truc que je suis très curieux d’observer, c’est la future reconversion de Federer, un peu à l’instar de notre président une fois qu’il aura achevé ses deux quinquennats. Pour reprendre le mot de Frank Underwood, il y a quelque chose de plus important que l’argent, le pouvoir (bon, pour Rogé, c’est à égalité).

          • Elmar 26 janvier 2020 at 15:37

            J’avais lu qu’il deviendrait le 4ème milliardaire de l’histoire du sport dans le courant de l’année.

            • Jo 26 janvier 2020 at 15:48

              C’était donc bien ça, le type veut être milliardaire avant d’avoir 40 piges. On nous vend du rêve depuis tant d’années, record de Grands Chelems, record de semaines en tant que numéro un, record de titres ATP, alors qu’en fait, les véritables concurrents de Federer sont Donald Trump et Bill Gates.

              • Anne 28 janvier 2020 at 19:28

                Bill Gates, peut-être, mais pour Trump, non… RF ne joue pas dans la même cour que lui depuis belle lurette, DT n’est pas aussi riche qu’il veut bien le prétendre et c’est l’une des raisons qui l’empeche de rendre publiques ses déclarations d’impôts ;-)

            • Perse 26 janvier 2020 at 18:40

              Dans le Bilan (magazine suisse d’économie) de 2018, l’estimation de la fortune de Federer était de 200 à 400 millions.
              Il y a confusion entre plusieurs notions quand on parle de milliardaire du sport. En général,on ne parle que des montants cumulés des gains sportifs et sponsoring. En ce regard, seuls Mayweather,Tiger Woods et Schumacher ont atteint ce seuil il me semble. Federer est le prochain sur la liste suivi de CR7 et Messi.

              En terme de patrimoine net, seul Jordan avec sa franchise et les revenus de sa marque sont estimés milliardaires (d’ailleurs MJ a des revenus annuels supérieurs à tout sportif en activité).

              Quelques sportifs se sont brillamment reconverti dans les affaires et j’avais lu un article de BasketUSA qui expliquait qu’un basketteur noir à la carrière NBA mineure avait une fortune supérieur à celle de Magic Johnson (qui est le Jordan avant Jordan et brillant homme d’affaire également)

              • Babolat 27 janvier 2020 at 13:15

                En parlant de basketteur, c’est bien triste ce qui est arrivé à Kobe Bryant et à sa fille de 13 ans. (Et pour les autres passagers de l’hélico bien sûr).

  8. Nathan 26 janvier 2020 at 15:49

    Cela dit, tennistiquement parlant, même si ce n’est pas le Fed dont on a tous une image pieuse en tête qui a évolué aujourd’hui, pendant 4 sets il a pris son destin en main, faisant les fautes et les points. Chapeau bas, l’artiste. On verra les autres quand ils auront 5 ans de plus au compteur ce qu’ils seront capables de faire.

    • Remy 27 janvier 2020 at 10:51

      Alors ça, on le disait déjà que Fed avait 32 ans.
      Donc je ne m’avancerais pas trop

  9. Jo 27 janvier 2020 at 04:41

    Passez-moi la comparaison, Monfils est en quelque sorte le sous-Thiem dans les circonstances actuelles. Présence physique, gros service, solidité des deux côtés, mais Domi est plus compact et plus percutant.

    • Perse 27 janvier 2020 at 09:06

      En tout cas dans les stats, Monfils a été proprement annihilé par Thiem. L’écart en retour est significatif: 42% de points remporté par Thiem contre 17%. La tactique de Monfils de servir un taux élevé de 1ère (76%) légèrement dégonflée (179 km/h plutôt que 185+ habituels) n’a pas fonctionné.

      Les quelques points que j’ai vu montrent effectivement une supériorité souveraine de l’un sur l’autre.

      • Anne 28 janvier 2020 at 20:14

        J’ai vu passer une interview du coach de Monfils avant le’ match et il disait de son poulain qu’il avait fort QI Tennis… peut-être que je définis mal la notion mais comment un joueur qui a un sens tactique aussi peu développé que GM pourrait-il avoir un fort QI Tennis ?

  10. Paulo 27 janvier 2020 at 09:50

    Stan en 1/4, la jeune garde encore dans les choux. Il semble très bien jouer à nouveau.
    En plus, j’ai entendu 2 ou 3 fois que la surface a été un peu ralentie cette année (la peinture, sans doute). Des conditions sans doute proches de celles où il a gagné en 2014.

    Et si on se retrouvait avec un quatuor Nadal-Wawrinka/Federer-Djokovic en 1/2, autrement dit que des vieux de la vieille, âge moyen approchant les 35 ans ?

    • Rubens 27 janvier 2020 at 10:15

      Magnifique Stan ! Ce type est en acier trempé !

  11. Perse 27 janvier 2020 at 12:49

    Personne pour suivre Kyrgios contre Nadal?

    • Babolat 27 janvier 2020 at 12:54

      Si… Nicky a laissé passer sa chance je crois. Rare de voir Nadal faire une double sur balle de set. C’était le cadeau du jour. Rafa devrait dérouler dans le 4e.

    • Babolat 27 janvier 2020 at 13:08

      Break Nadal… 2/1 service à suivre. Kyrgios a pris un coup sur la cafetière. Les presque 5 heures de match contre Kachanov viennent de lui arriver en pleine poire.

      • Perse 27 janvier 2020 at 13:15

        Dur, est-ce qu’il y a eu de beaux échanges et des coups kyrgiosiens?

        • Babolat 27 janvier 2020 at 13:18

          Oui… quelques amorties bien senties et des plongeons beckeriens mais Nadal est très appliqué. Kyrgios a pris un avertissement pour bris de raquette, La routine quoi.

          • Perse 27 janvier 2020 at 13:21

            Okay, il aura au moins réussi à prendre un set mais il manquera de ressources cette fois-ci pour refaire un Acapulco 2019 il semblerait.

          • Babolat 27 janvier 2020 at 13:26

            5/3 Nadal… qui montre encore une fois que c’est un monstre au filet. Kyrgios sert pour rester dans le match.

      • Babolat 27 janvier 2020 at 13:30

        Kyrgios s’en sort et laisse à Nadal le soin de conclure le match sur son service. La Rod Laver Arena retient son souffle.

        • Babolat 27 janvier 2020 at 13:37

          Break Kyrgios un peu aidé par Nadal qui fait une double à 15/30 mais le break fut acquis sur une série de coups droit surpuissants.

        • Babolat 27 janvier 2020 at 13:43

          Kyrgios vire en tête 6/5 malgré deux balles de break de Nadal. C’est fou !

        • Babolat 27 janvier 2020 at 13:47

          Nadal prend son service a 15 et on aura un deuxième tie-break.

        • Babolat 27 janvier 2020 at 13:59

          7/4 Nadal avec juste un mini-break concédé par Kyrgios qui, sur un coup droit penalty, quelle mouche le pique ? fait une amortie baduf… n’importe quoi mais c’est Kyrgios. Nadal s’en sort 6/3 3/6 7/6 7/6 en 3h40.

  12. Perse 27 janvier 2020 at 13:35

    Zverev sans bruit connaît son meilleur parcours en GC, toujours aucune manche perdue et il a proprement dominé Rublev qui jouait très bien en ce début de saison.

    75% de première, et ce service n’est pas celui de Schwartzmann! Je serai ravi pour lui qu’il fasse un très bon parcours et retrouve le chemin des bons résultat parce que c’est un joueur de talent, délié à la Safin. Certes il n’a pas son charisme mais son âme russe demeure plus attrayante que les robots aseptisés promus par les médias.

    • Paulo 27 janvier 2020 at 14:13

      D’un autre côté Rublev est un joueur qui lui réussit très bien, il l’avait toujours battu( 3 fois) sans perdre un set.
      Contre Stan ça risque d’être une tout autre affaire ; j’ai vu quelques échanges de son match vs Medvedev, dans le 5ème set il était juste en mode ‘je marche sur mes adversaires’. Qu’il continue à jouer comme ça et il pourrait bien créer l’exploit, même si la question, à bientôt 35 ans, est de savoir s’il a encore la capacité à enchaîner les matches à ce niveau stratosphérique.

  13. Elmar 27 janvier 2020 at 14:01

    Globalement, j’ai trouvé Kyrgios trop passif pour espérer meilleur sort.
    Et le coup de la 2ème balle frappée à 217km/h à 5-5 dans le TB du 3ème set… Facepalm total.

    • Babolat 27 janvier 2020 at 14:11

      Oui Kyrgios, c’est du « ça passe ou ça casse »… c’est dommage car il arrivait souvent a coincer Nadal même sur son coup droit.

    • Paulo 27 janvier 2020 at 14:20

      Le problème de Kyrgios, c’est qu’il n’est pas assez constant, et à mon avis pas assez globmlement motivé, pour monter au classement, ce qui lui permettrait d’avoir des tableaux plus faciles en GC. Là il se paie Khachanov dès le 3ème tour, résultat un énorme combat et forcément de l’énergie laissée en route. Quand dans le même temps Nadal se paie PCB (qu’il écrase sans le moindre état d’âme).
      Je serais curieux de savoir à quand remonte la dernière victoire en GC d’un joueur classé au-delà de la 20ème place (et qui ne soit pas un champion sur le retour).
      Il ne gagnera pas de GC tant qu’il prendra le tennis de façon si dilettante. Il fera des gros matches par-ci par-là, gagnera un ATP500 de temps en temps, au mieux un ou deux Masters1000, et puis c’est tout. Tout est dans la caboche, chez lui.

      • Anne 28 janvier 2020 at 20:21

        Là où je n’en te rejoins pas c’est sur la montée au classement de Kyrgios. Celui-ci n’aime rien que rencontrer du lourd et de préférence du travail tres, tres lourd. Plus c’est toot, mieux c’est pour lui, sa motivation et accessoirement en face ils ne sont pas forcément encore tout à fait réglé.
        Après Khachanov, il aurait pu le plier en trois sets, puis en quatre… s’il avait converti ses différentes balles de match et ainsi arriver avec avantage de jus contre Nadal

  14. Rubens 27 janvier 2020 at 14:21

    Beau match tout de même. Kyrgios a vraiment un super jeu.

    Cela dit Nick, il va vraiment falloir changer de comportement. Je ne parle pas de tes frasques, tes imitations et tes coups de sang. C’est assez marrant, ça me semble inoffensif te concernant puisque tu a l’air capable de te remobiliser sur le point suivant, et si l’adversaire est perturbé il ne peut s’en prendre qu’à lui-même.

    Par contre, cette manie de te tourner sans arrêt vers ton clan pour maugréer… Franchement je vais finir par te trouver presque aussi vulgaire que Djoko.

    • Perse 27 janvier 2020 at 19:17

      C’est sur il a jeu à faire venir dans le stade même plus le temps passe plus je trouve son coup droit souvent inefficace et dissipateur d’énergie. J’ai souvent l’impression qu’il gratte sans gêner de côté là alors que son revers atypique parvient à distiller des changements de directions très embêtant.

    • Patricia 27 janvier 2020 at 20:19

      Kyrgios a eu le mérite de s’accrocher, d’être très opportuniste parce que dans les stats il était pané… Mais le problème principal en GC, pour moi, c’est qu’il a pas la condition physique. C’est comme Monfils : y a du talent, il peut y avoir des matchs où ils sont très accrocheurs mais ils sont tellement loin des 10 meilleurs conditions physiques du circuit que ça va forcément coincer si c’est un joueur de premier plan qui joue bien (j’ai lu que Nadal n’était pas si terrible, ouaif, ses stats au service et le ratio W/UE sont énormes quand même)

  15. Patricia 27 janvier 2020 at 16:25

    Et qu’en pensent les books ?

    Djokovic Novak 1.70
    Nadal Rafael 4.40
    Federer Roger 8.17
    Thiem Dominic 16.33
    Zverev Alexander 20.67
    Wawrinka Stan 21.00
    Raonic Milos 25.67
    Sandgren Tennys 100.67

    Rappelons que nous avions avant les 1/8è:

    Djokovic Novak 1.74
    Nadal Rafael 5.18 ; s’améliore peu malgré la sortie de Medvedev
    Federer Roger 8.00
    Thiem Dominic 19.33 ; son exécution de Monfils le fait pas mal progresser
    Zverev Alexander 36.00 ; lui remonte beaucoup, ce qui est logique vu sa prestation contre Rublev ;
    Raonic Milos 36.67
    Wawrinka Stan 50.67 leurs chances se sont nettement améliorées et Stan a passé devant, ce qui est logique
    Sandgren Tennys 167.33 ; c’est beaucoup mieux aussi, même s’il était apparemment blessé contre Fog et a joué un 5 sets

    • Remy 27 janvier 2020 at 16:41

      Djokovic y va tout droit

      • Patricia 27 janvier 2020 at 20:26

        Il a une cote tellement RGnadalienne depuis le début du tournoi, qu’on voit peu la différence même avec les hécatombes.
        Physiquement, je pense que seuls Thiem et Nadal peuvent encore faire le poids ; mais comme Djoko ici n’est jamais « seulement bon » en finale, c’est difficile d’imaginer un match accroché…

    • Colin 27 janvier 2020 at 20:32

      En tous cas il y a un résultat qui devait valoir une sacrée cote pour celui qui l’aurait parié: C’est que le résultat du Nadal/Kyrgios serait EXACTEMENT le même que lors de leur dernier match (Wimbledon 2019).
      D’ailleurs je me demande s’il est possible que l’un des deux (ou les deux) joueurs se mette(nt) à y penser au fur et à mesure que le match avance et que le score, jeu après jeu, set après set, se répète à l’identique… Ou s’ils sont tellement focus qu’ils ne s’en rendent même pas compte.

  16. Jo 27 janvier 2020 at 16:32

    Juan Martin Del Potro est mort d’une nouvelle opération au genou. Le garant de l’hyper-puissance est désormais Zverev, qui semble se rappeler qu’il lui appartient de devenir le prochain numéro un mondial. Je lui souhaite de balayer Nadal comme son aîné l’avait merveilleusement fait sur la route de son titre à l’US Open. 6-2, 6-2, 6-2, un score impérieux, injurieux. (Bon, si Thiem veut se charger de la besogne, fût-ce au super tie-break, je lui donne mon assentiment.)

    • Colin 27 janvier 2020 at 16:43

      « Juan Martin Del Potro est mort d’une nouvelle opération au genou. » Quelle idée aussi de se faire opérer à l’intérieur d’un hélicoptère.

    • Patricia 27 janvier 2020 at 20:30

      Thiem tape plus fort que Zverev (et que del Po si on moyenne CD/revers). Par contre en 3 sets faut pas déconner, ni l’un ni l’autre. Il est pas blessé aux abdos, là.

  17. Paulo 27 janvier 2020 at 16:53

    Il faut reconnaître que Nadal a un tableau particulièrement corsé : Kyrgios en 1/8, Thiem en 1/4, puis Wawrinka ou Zverev en 1/2…
    Djoko, lui, est en promenade de santé : ni Rao ni papy ni Sandgren s’il battait papy ne lui résisteront.

    Comme je ne souhaite ni Nadal ni Djoko comme vainqueur final, j’espère que Thiem va désosser Nadal en 1/4, passer Zverev et démolir Djoko en finale. Voilà, c’est dit.
    Je n’ai pas trouvé Nadal transcendant contre Kyrgios. En revanche pour sortir le Serbe il faut un très bon qui l’a déjà battu en GC, donc Thiem (voire waw).
    Allez Domi, c’est ton heure !

    • Jo 27 janvier 2020 at 17:16

      Je suis ravi que Rafa ait un tableau de merde. Je pense que Stan est désormais un peu vieux et qu’il a accessoirement déjà puisé dans ses réserves. En revanche, j’ai foi en Thiem comme en Zverev pour des raisons très différentes. Domi, c’est la force tranquille qui laboure le terrain leeentement mais sûrement, son heure est peut-être arrivée. Sascha, il l’a déjà prouvé sur format court, c’est la foudre qui peut se réveiller à tout moment.

  18. Elmar 28 janvier 2020 at 09:19

    Une chose est sûre, Roger ne gagnera pas cet Australian Open. Peut-être même ne gagnera-t-il pas ce match. Mais c’est quand même absolument dingue ce qu’il vient d’accomplir !

  19. Kristian 28 janvier 2020 at 09:19

    En attendant, papy vient de sauver 7 (!!!) balles de match avant de gagner le quatrieme set et donc de jouer maintenant le cinquieme contre Sandgren. Bon, il faut bien dire que si Nadal a un tableau d’enfer, papy a un tableau en or, qui lui permet de sauver les apparences et rester en vie dans ce tournoi. S’il arrive en demi face a Djokovic, ca risque de faire tres mal.

    • Elmar 28 janvier 2020 at 09:21

      Il joue en marchant. Possible qu’il ne la joue pas, cette demi-finale. Bon, il faut déjà gagner ce match pour commencer.

      • Kristian 28 janvier 2020 at 09:37

        Sandgren aussi d’ailleurs. Djokovic doit se marrer en ce moment

    • Anne 28 janvier 2020 at 20:33

      Je ne suis pas d’accord avec toi sur le tableau de Federer. Oui, sur le’ papier il est en or, zéro TDS et tout… mais il a eu surtout à affronter des gars non seulement en forme, qui ont dégommé du lourd sur leur passage pour arriver la et surtout rien à perdre en entrant sur le terrain, Millman ou Sandgren sur leurs matchs, ils valent largement les Carreno Busta et autres Schwartzman que j’aime au demeurant beaucoup mais qui ont plus la tête de victimes expiatoires qu’autre chose quand ils rencontrent l’une des trois têtes du monstre. En revanche Kyrgios, mais qui aurait mieux fait de convertir sa première balle de match au tour précédent, et Raonic, je perds zéro set du tournoi mais je me souviens que j’ai jamais gagné contre Djoko, c’était du bon niveau mais Sandgren à Melbourne, il n’a certainement pas le niveau 100e mondial non plus

  20. Kristian 28 janvier 2020 at 09:52

    Bon, ce n’etait pas forecement tres beau a voire, mais on ne voit pas ca tous les jours. Je crois meme que je n’ai encore jamais vu ca…

  21. Rubens 28 janvier 2020 at 10:25

    A t-on idée aussi de braver la chaleur estivale de Melbourne à 38 ans ? C’est un miracle qu’il soit encore vivant dans ce tournoi. Cela dit, ne minimisons pas la prestation de Sandgren, il tirait sur tout ce qui bouge. Et en effet, qu’est-ce que ce type fait à la 100ème place mondiale ?

    • Paulo 28 janvier 2020 at 15:59

      Sandgren est un mystère : on se demande pourquoi il ne demande pas la nationalité australienne, voire néo-zélandaise.

      Hors GC, son bilan est de 22 victoires pour 34 défaites.
      En GC, 14 victoires pour 11 défaites. À l’Open d’Australie, 8 victoires pour 3 défaites.
      Et le seul titre qu’il a remporté en carrière, c’est Auckland, en 2019.

      Il va se demander longtemps comment il a pu faire pour ne pas gagner ce match contre Federer.

      Quant au papy suisse, je l’ai rarement vu faire à ce point les montagnes russes sur un tournoi. On approche de la fin. Franchement, je ne vois pas comment il va pouvoir éviter de se faire massacrer en demie.

      • Remy 28 janvier 2020 at 16:40

        Il faudrait déjà qu’il joue la demie

        • Anne 28 janvier 2020 at 20:41

          Oui, rien n’esf moins sûr. Et on n’a rarement vu RF célébrer aussi peu une victoire, qui plus est après avoir sauvé 7 balles de match (bon apparement Papy pensait n’en avoir eu que 3 à sauver)… aux médias suisses, il a dit qu’il a commencé à se libérer quand les anti inflammatoires ont commencé à faire vraiment de l’effet, précisant en avoir beaucoup pris…

          Bon je ne voudrais ni voir Djoko ni Nadal remporter le tournoi mais quoî qu’il arrive, quel tournoi il fait ! On pourra’ toujours dénigrer le pedigree de ses adversaires mais se sortir comme il l’a fait de deux matchs que l’on croyait plus que perdus, à 38 ans… respect ! Et dire que certains ont souvent reprocher de ne pas se battre sur un terrain

      • Rubens 28 janvier 2020 at 17:14

        Je crois même que j’aurais préféré qu’il perde en quarts. Car en effet je redoute un massacre.

  22. Remy 28 janvier 2020 at 10:30

    J’ai ouvert un oeil quand Fed menait 6-3 et je me suis rendormi serein.
    Quand j’ai ouvert le second, il avait pris 2 et 2.

    J’ai suivi les 2 dernières manches et Sandgren peut se bouffer les couilles d’avoir joué en prenant autant de risques.

    Un match qui rappelle celui contre Dimitrov à l’US, signe que les fins de GC deviennent compliquées physiquement :(

    • Anne 28 janvier 2020 at 20:42

      Un peu la meme inquiétude aussi, ça fait deux GC consécutifs qu’il coince physiquement… bon d’un autre côté j’ai longtemps cru qu’il arrêterait sa carrière en 2019…

  23. Nathan 28 janvier 2020 at 10:39

    Dieu s’est transformé en Lazare. Après Match Point, hélas bientôt le Golgotha…

  24. Montagne 28 janvier 2020 at 15:05

    Un article de l’Equipe à propos de l’intervention de Martina Navratilova et Big John contre la décision de donner le nom de Margaret Court à un court de Melbourne:

    https://www.lequipe.fr/Tennis/Actualites/Micro-coupe-pour-martina-navratilova-et-john-mc-enroe-a-melbourne/1103466

  25. Don J 28 janvier 2020 at 15:38

    ça remonte à quand la dernière fois que Fed a eu une cote de 6 avant un match ? (hors Nadal à RG)

  26. Jo 28 janvier 2020 at 16:51

    A 58 balais révolus (oui, oui, 58), le mec prend 2 et 2, puis sauve 7(!) balles de match et enfin gagne sur la durée, juste après un autre marathon-sauvetage. Je ne sais pas si au soir de sa carrière et de celle de ses deux ennemis intimes, Federer sera le plus grand joueur de tous les temps, mais il est unique.

  27. Jo 28 janvier 2020 at 17:07

    Dimanche, j’ai envie d’un plateau-repas-tennis avec du beau spectacle, en toute simplicité. Un duel de revers à une main, Thiem-Federer ou Wawrinka-Federer serait sympa. Un choc des générations, Zverev-Federer ou Zverev-Djokovic aussi. Un épique Wawrinka-Djokovic ou, dans un style proche, Thiem-Djokovic est également alléchant. Bref, je ne fais pas la fine bouche.

    • Montagne 28 janvier 2020 at 18:27

      Oui, ce serait sympa, mais tu auras droit à un NaDjo, bien soporifique

      • Jo 29 janvier 2020 at 15:03

        Oui, oui, dans ton ptit cul, Rafa (pardon, petit Jésus, oh et puis non, d’ailleurs).

  28. Anne 28 janvier 2020 at 20:46

    Rien que pour emmerder tout un tas de journalsites spécialistes de tennis, et en particulier ceux de L.Equipe, qui dénigrent depuis un moment Zverev (ceux de L’Equipe se sont montrés particulièrement condescendants et donneurs de leçon à son endroit juste avant le début du tournoi), j’aimerais bien qu’il aille au bout. D’autant qu’il donnerait alors l’intégralité de son prize money aux victimes des incendies. Thiem ou Wawrinka bien sûr aussi, à défaut de RF bien sûr… mais pour lui, j’attends deja de voir s’il s’aligne en demie

  29. Rubens 29 janvier 2020 at 03:43

    « Tennis Australia a décidé d’inviter Margaret Court pour les 50 ans de son Grand Chelem calendaire, mais avec un bémol : ils ont déclaré reconnaître ses accomplissements tennistiques, mais ne pas célébrer la personne qu’elle est. Et bien, ça ne marche pas comme ça ! On ne peut pas dissocier une personne de ses accomplissements. » John McEnroe

    En effet John, on ne peut pas dissocier une personne de ses accomplissements. Appliquons donc ton principe à ta propre personne et tes propres accomplissements. C’est toi, et personne d’autre, qui lors d’une fameuse soirée new-yorkaise face à Nastase as interpellé des personnes du sexe opposé en les enjoignant de rentrer à la maison pour faire la cuisine, car c’est là qu’était leur place. Un exemple parmi d’autres des débordements dont tu as été coutumier tout au long de ta carrière. En toute logique, ta place ne devrait pas être derrière le micro, ni même dans le stade, les stades que tu as tous souillés par tes comportements de gamin à baffer. Tu es l’une des très rares personnes à n’avoir aucune leçon de bonne conduite à donner à Margaret Court. Profil bas, John. Please.

    Le malaise de Tennis Australia sur cet hommage à Margaret Court est perceptible. Service minimum, eu égard à la championne, surtout ne pas faire de vague et en faire le moins possible. Et là ça renvoie à la place exacte de Margaret Court dans l’histoire. La question remonte à bien plus loin que ses prises de position homophobes et racistes. Quand se taisent les lampions d’une carrière, c’est là que nous voyons la trace réelle laissée par la championne.

    Margaret est détentrice du record de victoires en GC, mais cette réalité comptable n’en fait pas la plus grande championne de tous les temps pour le grand public, tout simplement parce que le grand public, dans son immense majorité, n’a pas vibré devant ses exploits. Au moment où elle réalise son Grand Chelem de 1970, le tennis à la télé n’en est qu’à ses balbutiements, et le peu de tennis qui est diffusé, y compris en Australie et aux Etats-Unis, est essentiellement du tennis masculin. En outre, la majorité de ses 11 victoires australiennes obtenues en l’absence de ses rivales (professionnelles ou peu intéressées par un lointain voyage en terre australe pendant la trêve des confiseurs) conduisent à relativiser la portée de ce record. Ces deux seuls faits, dont Margaret Court n’est évidemment pas responsable, alimentent un flou sur ce record. Les polémiques récentes sur ses prises de position n’aident évidemment pas à sa réhabilitation.

    Serena ne battra peut-être pas le record de 24 couronnes majeures de Margaret, mais quand bien même elle y parviendrait, verrait-elle se dresser une autre championne qu’elle a déjà dépassée d’un point de vue comptable, mais qu’elle n’a absolument pas supplantée dans le cœur du public, Steffi Graf évidemment. Et là, au vu des controverses que Serena a suscitées tout au long de sa carrière, elle n’a aucune chance de l’emporter.

    Cette longue digression pour dresser une perspective d’avenir sur la rivalité Fedalic et les exercices comptables actuellement à l’œuvre pour les départager, puisqu’il FAUT les départager. La passion que génèrent leurs affrontements depuis une quinzaine d’années, alimentée par les nouveaux médias que sont les réseaux sociaux, est sans équivalent dans l’histoire du tennis. A chacune de leurs joutes, les hypothèses sur le sens du vent, la taille des balles, la couleur du slip, sans oublier la sacro-sainte lenteur du terrain, arrivent au galop pour tenter s’expliquer que la victoire de l’un sur l’autre n’est pas liée à sa supériorité tennistique mais à des éléments extérieurs.

    Départager Federer, Nadal et Djokovic n’est donc pas une affaire comptable, mais une affaire d’affects. Et là, les choses me semblent claires, dans le cœur du public Federer est nettement devant Nadal, lui-même nettement devant Djokovic, parce que Rafa n’a pas le jeu requis pour rivaliser avec Roger, et parce que Djoko n’a pas le comportement adéquat sur le terrain pour attaquer ses deux rivaux en termes de popularité. Je suis fan de Federer, et il importe peu que ce que je viens de dire soit exact ou pas, ce qui importe est que la majorité du public soit d’accord avec moi. Je crains donc pour Rafa et Nole que le décompte final de leurs victoires en Grand Chelem (l’un et l’autre auront peut-être dépassé le maestro avant la fin 2021) ne pèse pas bien lourd du point de vue de la trace qu’ils laisseront dans l’histoire. Ils seront, quoi qu’il arrive, derrière Roger.

    Je vous fais sourire, ou bondir ?

    Etes-vous tous d’accord pour dire que McEnroe est un plus grand champion que Wilander ? Si oui, expliquez-moi pourquoi. Cherchez bien, vous ne trouverez que des affects, rien de mesurable ni de tangible.

    Voici quelques mois, lorsque j’avais quelque peu molesté verbalement Nole sur ce forum (doux euphémisme j’en conviens), l’un d’entre vous m’avait répondu que Nole était derrière Roger mais avait DEJA un plus grand palmarès que Nadal. C’était pendant l’US 2019, le score était alors de 20/18/17. Il n’y a pas d’affect là-dedans ?

     

    • Anne 29 janvier 2020 at 11:30

      Tu as très bien résumé la situation du GOAT. J’ajouterais quand même Navratilova avec Graf dans la course vaine de la première place au pantheon des cœurs.

      Djokovic ne s’est-il pas pour l’heure tout au moins arrêté à 16 Grands Chelems ?

      • Rubens 29 janvier 2020 at 11:54

        Yes Anne, mais pourquoi donc croyais-je que Djoko était à 17 ?

        Navratilova au niveau de Graf… Pas sûr ! Le personnage de Martina me semble sujet à caution sur certains points. Entre autres, hélas, en raison de son homosexualité qui l’a privée de la reconnaissance qu’elle aurait méritée. Et par ailleurs, vu d’Europe Martina a des atouts, mais vu des Etats-Unis elle n’atteindra jamais la popularité de sa grande rivale Chris Evert, qui est restée bloquée à 18 GC tout comme Martina.

    • Guillaume 29 janvier 2020 at 12:18

      Le tennis féminin pour moi représente l’illustration ultime de ce que le concept de GOAT est vain. Qu’on puisse identifier LES meilleurs, une brochette de quelques noms, oui. Mais UN… en tennis féminin, ça serait qui ?
      - à 24 GC, Court : oui mais un certain nombre dans un OA dévalué (d’un autre côté, et on l’oublie souvent, son total de GC pourrait être encore plus faramineux puisqu’elle rate trois saisons entières pour donner naissance à ses enfants !)
      - à 23 GC, Williams : oui, mais franchement, quelle concurrence depuis 8-10 ans, moment où elle a passé la surmultipliée dans sa moisson ? Il y a beaucoup a dire sur l’adversité rencontrée par Serena, notamment par rapport aux filles qui suivent…
      - à 22 GC, Graf : oui, mais sans Gunther… Elle était largement dominée par Seles avant Hambourg.
      - à 18 GC, Navrat et Evert : ah tiens, et si de c’était de ce côté-là , pourtant seulement en 4e position au palmarès brut, qu’on trouvait les candidatures les plus solides à un éventuel titre de GOAT ? Et comment les départager, alors ?
      Et je ne remonte pas plus loin dans le temps / les palmarès, on en aurait encore d’autres avec des arguments…

      • Rubens 29 janvier 2020 at 12:40

        Yes Guillaume, c’est exactement ça. Ceux qui se servent des calculettes pour tenter de désigner le GOAT (masculin ou féminin) ne convaincront pas grand monde en dehors d’eux-mêmes. Si j’ai fait un détour par le tennis féminin, c’est parce que la situation actuelle (Steffi dépassée, Serena à la chasse de Margaret) fait apparaître clairement que le record de GC n’est que l’un des paramètres à prendre en compte, et certainement pas le plus important. Rien ne vaut la reconnaissance unanime du public, quand bien même elle serait tempérée par un palmarès inférieur.

        • Anne 29 janvier 2020 at 17:28

          Et puis Navratilova elle même a récemment dit « si j’avais su que le nombre de de Grands Chelems en simple aurait autant d’importance pour définir le GOAT, j’aurais cherché à essayer d’en remporter davantage. » Résume bien la situation je trouve.
          Mais c’est vrai que la popularité dans voire (Surtout ?) hors de son sport est aussi facteur important, aussi subjectif soit-il. Pour ça par exemple, que le GOAT de basket restera Jordan par exemple

          • Perse 30 janvier 2020 at 01:36

            Cela dit tant en basket qu’en hockey sur glace (encore plus), les chèvres se détachent nettement d’un point de vue stats et palmarès.

            • Guillaume 30 janvier 2020 at 10:37

              Il y en a quelques-uns, c’est vrai. Hockey je ne connais pas assez. Basket ça me semblait pas si évident dans les chiffres (d’autant qu’il faut se méfier, LeBron est parti pour finir n°1 de pas mal de lignes statistiques :) ) Par contre spontanément j’aurais dit le cyclisme où Merckx a mis tout le monde d’accord sur tous les terrains.

  30. Nathan 29 janvier 2020 at 10:15

    Et pendant ce temps-là, Zverev, pour faire plaisir à Anne et emmerder l’Equipe, continue son très beau parcours à Melbourne. La faiblesse de Zverev, c’est la tête. Et ce n’est pas rien, la tête, au tennis – Sandgreen en sait quelque chose et Federer aussi inversement. Mais c’est un très beau tennis, je l’ai toujours dit et récemment encore, qui allie à la fois puissance et une fluidité rare. et C’est cette fluidité qui est à la fois sa force et sa faiblesse puisque, dès que la tête s’en mêle, c’est la fluidité qui trinque. Cette fluidité qui coexiste avec un mental fragile dégage une impression de nonchalance, de caprice, de renoncement, contrastant avec le tennis d’engagement des Shapovalov, Tsitsipas, Thiem, Nadal…où là, ça gratte, ça frappe, ça s’engage, le tennis, c’est la guerre, une guerre totale, voilà des p’tits gars qui en veulent. Et c’est vrai. Pour l’instant, la tête de Tadzio semble être dans de bonnes dispositions. Heureusement le mental est une donnée fluctuante, malheureusement difficilement saisissable dans ses fluctuations. Mais quand la tête est là, le tennis de Zverev déménage avec une élégance jouissive.

    • Perse 29 janvier 2020 at 10:48

      C’est très bien décrit, je suis heureux pour Zverev de ses belles perfs. A noter que son service a été incroyable contre Wavrinka avec plus de 80% de premières bien piquantes.

    • Anne 29 janvier 2020 at 11:35

      J’aime beaucoup que Zverev cherche à continuer à me faire plaisir et à emmerder L’Equipe ;-)

      Très intéressante ta description du jeu et du mental de Zverev. D’ailleurs, il n’y a qu’à voir : lui qui était plus qu’en délicatesse depuis’ des mois et’ y comrpis pendant l’ATP Cup avec son service et multipliait les doubles, plus le cas actuellement et c’est tant mieux

  31. Elmar 29 janvier 2020 at 11:16

    Nadal qui enchaine assez régulièrement service-volée, on aura tout vu! Il faut dire que Thiem est tellement loin de sa ligne pour relancer!

    Avec l’intensité qu’il met dans chaque frappe, impossible qu’il tienne ce rythme durant tout le match. Il joue bien et peut peut-être chaparder un ou deux sets, mais plus, je n’y crois pas.

    • Elmar 29 janvier 2020 at 11:16

      Pour tout dire, Nadal paraît jouer relâché par rapport à Thiem!

    • Elmar 29 janvier 2020 at 11:19

      Ah ben peut-être même pas un set finalement. Dégoupillage sur un jeu. Rien d’étonnant.

    • Paulo 29 janvier 2020 at 11:58

      Thiem a le match dans la raquette. Je suis persuadé que l’issue du match dépend de lui.

      Il faut impérativement qu’il serve bien, mais plus encore qu’il se garde de tout relâchement qui le conduit à faire des fautes grossières et indignes de lui, et surtout à concentrer ces fautes dans les moments qui comptent.
      Tout est dans la caboche, il faut que cette fois-ci, il tienne, il en veuille plus que Nadal, qu’il ne craque pas. S’il sait le faire, il gagne ce match, peut-être même en 3 sets.

  32. Elmar 29 janvier 2020 at 11:56

    1er set pour Thiem après 67 minutes de jeu. Ca sent clairement le match à rallonge cette histoire. Les deux jouent bien, mais ça ressemble plus à de la boxe qu’à du tennis presque.

    Nadal crucifié sur un Nième service-volée. Etonnant vraiment.

  33. Paulo 29 janvier 2020 at 12:18

    Un jeu de service avec zéro première balle, et hop ! break Nadal blanc. Tellement prévisible, sacré Domi.

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