Coup de chance, forme exceptionnelle, le Capitole avant la roche Tarpéienne ?
Cet article m’a permis de me remémorer les noms de certains joueurs obscurs, enfouis au fin fond de ma mémoire, à l’époque lointaine où je connaissais par cœur le classement ATP des 100 meilleurs joueurs…
Je me suis dit que ces pires vainqueurs avaient parfois bénéficié de tableaux très favorables, et notamment de finalistes improbables. J’ai donc décidé de me pencher sur cette catégorie des finalistes uniques en Grand chelem, qui ont connu leur apothéose un jour avant de disparaître du feu des projecteurs aussi rapidement qu’ils étaient apparu en pleine lumière, et je me suis dit que ces inconnus qui ont eu leur quart d’heure de célébrité méritaient d’être de nouveau présentés à tous.
Après recensement de ces différents joueurs capables d’exploits, mais qui n’ont pas confirmé, j’ai décidé, totalement arbitrairement, de les répartir en quatre catégories, en fonction de ce que leur unique finale de Grand chelem a représenté pour eux. Il s’agissait donc :
1/ du tournoi de leur vie
2/ de l’année de leur vie
3/ du tournant de leur carrière
4/ de l’aboutissement de leur carrière
Petit tour d’horizon de ces finalistes uniques qui m’ont le plus marqué, sans volonté d’exhaustivité. J’ai mis notamment de côté les finalistes uniques avant 1977 et j’ai délibérément zappé l’Open d’Australie avant 1983 (on a vu dans l’article de Guillaume sur les pires vainqueurs d’un Grand chelem que beaucoup avaient gagné en Australie avant 1983).
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Le tournoi de leur vie
Il s’agit de joueurs inconnus, qui, au hasard d’un tableau favorable ou d’une forme exceptionnelle, ont su briller le temps d’un tournoi, sortant du brouillard de l’anonymat pour y retourner aussi vite qu’ils en étaient sortis.
Certains d’entre eux ont réalisé un tournoi extraordinaire avec des performances de haut niveau, d’autres ont bénéficié de circonstances favorables et de l’alignement de toutes les planètes pour parvenir en finale.
A/ Les super performeurs
- Mikael Pernfors, Suédois, finaliste à Roland-Garros en 1986.
Un an après ses débuts professionnels, le Suédois à tête de lutin et particulièrement souriant va réaliser un Roland-Garros exceptionnel. Il bat Edberg dès le deuxième tour (tête de série n°5), le terrien Jaite en huitièmes, Becker en quarts avec un 6/0 au dernier set, et Leconte en demies. Pas mal pour un joueur inconnu. Cependant, la finale contre Lendl est de trop. Cette année-là, Lendl joue à un très haut niveau. Il a battu Kriek en demi-finales (oui, Johan Kriek en demies sur terre battue) sans retirer son survêtement, et il est bien trop puissant pour un Pernfors au bout du rouleau. C’est un match poids lourd contre poids plume, comme il y en aura d’autres ensuite entre Lendl et Mecir. Après ce coup d’éclat, Pernfors ne confirmera pas par la suite. Comme les Nyström et Sundström, ses compatriotes, son jeu de contreur était trop prévisible et trop limité pour s’installer au plus haut niveau. Mais quel tournoi il aura fait en 1986, profitant du manque d’expérience sur terre battue d’Edberg et Becker et de l’irrégularité de Leconte, magnifique en quarts contre Chesnokov mais sur courant alternatif (alternance un point gagnant, une bâche) en demies.
- Martin Verkerk, Hollandais, finaliste à Roland-Garros en 2003.
Ce Hollandais, doté d’un fort tempérament d’attaquant, est un OVNI en ce Roland-Garros 2003. Certes, il a gagné le tournoi de Milan en début d’année en battant un Kafelnikov vieillissant, mais de là à aller en finale de Roland-Garros en battant de grands favoris comme Moya en quarts de finale et Coria en demies…qui l’eût cru ? En finale, il se fait cueillir par un troisième spécialiste, Ferrero, qui ramasse la mise en achevant un joueur qui n’a plus de jus. Blessé ensuite à l’épaule, Verkerk ne retrouvera jamais un niveau approchant celui qu’il a atteint en ce Roland-Garros 2003.
Parmi les autres super performeurs, on peut citer Victor Pecci, Paraguayen, finaliste à Roland-Garros en 1979 contre Borg après avoir battu Solomon (6), Vilas (3) et Connors (2), et qui possédait un très beau jeu d’attaquant du fond de court à la Adriano Panatta.
B/ Les super opportunistes
- Chris Lewis, Néo-Zélandais, finaliste à Wimbledon en 1983.
Chris Lewis est un joueur honnête, qui n’a atteint qu’une seule fois les huitièmes de finale en Grand chelem avant son exploit (et encore, en Australie en 1981, à l’époque où personne ne venait jouer le tournoi). En 1983, du fait d’un alignement d’étoiles miraculeux, il atteint la finale de Wimbledon pour y recevoir une vraie fessée de la part d’un John McEnroe qui n’a pas besoin de forcer son talent. Si Lewis peut mettre à son crédit d’avoir battu difficilement (8/6 au 5e set) un Kevin Curren toutefois pas encore arrivé à son meilleur niveau, le reste de son tableau est une vaste fumisterie : Mel Purcell en quarts, le mémorable Nduka Odizor en huitièmes, lequel avait battu au tour d’avant le grandiose Loïc Courteau, l’un des joueurs les plus médiocres jamais vus sur le circuit. Bref, un grand coup de chance pour le Néo-Zélandais qui ne fera plus rien derrière.
- MaliVai Washington, Américain, finaliste à Wimbledon en 1996.
Cet Américain était plus connu que Chris Lewis. C’était un espoir du tennis américain, déjà 11e au classement ATP en 1992. Les années précédant son apothéose lors du Wimbledon 1996, il a joué plusieurs huitièmes et même quarts de finale en Grand chelem, quelle que soit la surface et même à Roland-Garros, ce qui n’est pas si fréquent pour un Américain à l’époque. A Wimbledon en cette année 1996, il bénéficie d’un tableau en carton, où il bat successivement Haarhuis en huitièmes, un parfait inconnu, Alex Radulescu, en quarts, et finalement le régulier Todd Martin de justesse en demies, 10/8 au 5e set… et alors que Martin a paniqué tandis qu’il menait 5-1 dans cette ultime manche ! Washington est battu en finale par Richard Krajicek, qui avait de son côté écarté Stich en huitièmes et Sampras en quarts, et qui donc méritait de gagner le tournoi.
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L’année de leur vie
Plus rompus aux hautes altitudes que les joueurs précités, les quatre noms suivants ont connu une année réellement exceptionnelle dans leur carrière, et ont profité de cette période pour se hisser en finale d’un tournoi du Grand chelem.
- Magnus Norman, Suédois, finaliste à Roland-Garros en 2000
Avant d’être un très grand entraîneur (Robin Soderling puis Stanislas Wawrinka), Magnus Norman fut un très bon joueur qui connut une année extraordinaire en 2000. Demi-finaliste à l’Open d’Australie en janvier, il gagne ensuite les Internationaux d’Italie à Rome en battant Kuerten en finale, avant d’atteindre la finale à Roland-Garros en battant Medvedev (finaliste l’année précédente) en huitièmes, le bientôt vainqueur de l’US Open Safin en quarts et enfin Franco Squillari en demies, avant de céder face à Kuerten en finale dans un match serré. Monté jusqu’au deuxième rang mondial cette année-là, se blessera ensuite et ne retrouvera jamais un tel niveau.
- Arnaud Clément, Français, finaliste de l’Open d’Australie en 2001
Notre sélectionneur de l’équipe nationale de Coupe Davis sait ce qu’est le très haut niveau puisqu’il a atteint la finale de l’Open d’Australie en 2001. Il y perd contre Agassi, après avoir battu Grosjean dans un match épique en demi-finale (il a sauvé deux balles de match contre son pote) et, surtout, après avoir sorti Kafelnikov en quarts, ce qui était un bel exploit puisque le Russe restait sur un titre et une finale à Melbourne. Clément atteindra encore les huitièmes à Wimbledon et l’US Open la même année, et réussira aussi un bel été sur le circuit américain, avant de gagner la Coupe Davis sur le gazon de Melbourne Park. Une blessure au poignet freinera sa progression ensuite, et il ne reviendra jamais à ce niveau de 2001.
- Rainer Schüttler, Allemand, finaliste de l’Open d’Australie en 2003
Quiconque a vu jouer Rainer Schüttler ne peut que se demander par quel miracle un joueur aussi médiocre, sans aucun coup fort, a pu atteindre la 5e place mondiale en 2004 et être demi-finaliste à Wimbledon en 2008. Finaliste à l’Open d’Australie en 2003, il permet à Agassi d’engranger des tournois du Grand chelem face à des adversaires mal classés, comme contre Clément deux ans plus tôt (cette assertion perfide et pleine de mauvaise foi vise à provoquer les aficionados d’Agassi, dont Benja était le meilleur représentant sur ce site). Schüttler profite généralement des défaites des cadors pour ensuite battre leur vainqueur éreinté. Il bat ainsi en demies un Roddick totalement épuisé par son match interminable en quarts contre El Aynaoui (21/19 au 5e set !), et élimine aussi Nalbandian, qui avait sorti Federer. Bref, un joueur opportuniste, à l’aise sur toutes les surfaces… et toujours verni dans ses tableaux.
- Fernando Gonzalez, Chilien, finaliste de l’Open d’Australie en 2007
Gonzalez, c’est quand même un autre niveau. « El Bombardero » possède le coup droit le plus rapide du monde, un bon service et un très bon jeu de jambes. Régulier autour de la 10e-15e place depuis deux ans, il atteint un niveau de jeu exceptionnel en cet Open d’Australie 2007, écartant d’abord Lleyton Hewitt, puis battant James Blake en huitièmes dans un match durant lesquelles les balles de tennis se sont révoltées à force d’être frappées avec autant de violence par nos deux poètes des courts, et surtout massacrant Rafael Nadal en quarts et Tommy Haas en demies, avant d’être stoppé en finale par le roi Roger à son apogée. Derrière cet exploit, Gonzalez ne confirme pas en perdant au premier tour à Roland-Garros et à l’US Open. Il se qualifie pour le Masters sans y briller, mais réussira à atteindre la finale des JO de Pékin en 2008, perdant contre Nadal après un nouveau match de frappeurs fous contre Blake. Quel dommage que le Chilien ne se soit pas doté d’un meilleur revers… et d’un mental !
On pourra rajouter à cette catégorie Marco Baghdatis, Chypriote, qui a atteint la finale de l’Open d’Australie en 2006, où il a sérieusement inquiété Federer. Baghdatis réussit un super tournoi, battant à la suite Stepanek, Roddick, Ljubicic et Nalbandian. Il a su confirmer cet exploit avec une demi-finale à Wimbledon la même année, mais par la suite, il enchaînera les blessures et les méformes, avec une hygiène physique et alimentaire laissant à désirer.
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Le tournant de leur carrière
Le Capitole et la Roche Tarpéienne ne sont jamais très éloignés. Nous allons conter maintenant les mésaventures de trois joueurs qui se sont approchés de très près de leur premier titre en Grand chelem en atteignant la finale, et qui se sont ensuite écroulés après avoir échoué dans leur quête du Graal.
- Andrei Medvedev, Russe, finaliste à Roland-Garros en 1999
Homonyme de l’homme politique alternant avec Poutine les postes de Président et Premier ministre de Russie, Medvedev est un joueur extrêmement talentueux, avec des frappes très lourdes des deux côtés et un grand service. Demi-finaliste à Roland-Garros dès 1993, à 19 ans, et 4e mondial l’année suivante après des victoires à Monte-Carlo et Hambourg, il est régulièrement dans les 15 premiers ensuite, avant de réussir un superbe Roland-Garros en 1999, où il bat Kuerten en quarts de finale, puis Meligeni en demies (lequel avait fessé un Corretja malade en quarts : l’Espagnol avait refusé d’abandonner… et n’y avait récolté que sifflets et incompréhension du public). Contre Agassi, il gagne les deux premiers sets très facilement, dominant l’Américain de la tête et des épaules avec une puissance impressionnante, avant de baisser pied physiquement et mentalement… et de perdre en cinq sets, un peu comme McEnroe avait archi-dominé sa finale de 1984 contre Lendl avant de se voir trop beau et trop fort. Medvedev ne se remettra pas de cette défaite et arrêtera sa carrière moins de deux ans plus tard, à 27 ans seulement.
- Guillermo Coria, Argentin, finaliste à Roland-Garros en 2004
Coria arrive lancé en ce Roland-Garros 2004. Après une excellente année 2003 à l’issue de laquelle il termine 4e mondial, il gagne Monte-Carlo au printemps 2004 et perd en finale contre Federer à Hambourg. Il a un tableau tranquille à Paris (Escudé en huitièmes et Henman en demies… Il a juste à battre Moya en quarts), et affronte un Gaudio paralysé par le trac en finale. Tout le monde se souvient de cette finale où Coria, stressé à l’idée de sa victoire proche, est assailli de crampes et ne peut plus servir ni courir. Il parvient quand même à obtenir deux balles de matchs au 5e set, qu’il rate. Il perd à l’arrivée un match qu’il n’aurait jamais dû perdre. Très atteint mentalement par cette défaite, il retrouve un bon niveau de jeu en 2005… mais perd deux finales serrées contre le nouveau roi de la terre battue, Rafael Nadal, à Monte-Carlo et Rome. Touché par une grosse crise de confiance, il ne retrouvera jamais son niveau de jeu et prendra une retraite anticipée.
- Mariano Puerta, Argentin, finaliste à Roland-Garros en 2005
Déjà contrôlé positif en 2003, Puerta est à nouveau pris par la patrouille à l’issue de sa finale perdue contre Nadal à Roland-Garros en 2005. Suspendu, il ne retrouvera jamais son niveau de jeu de 2005, qui lui avait permis de battre Acacuso en huitièmes, Canas en quarts et enfin Davydenko en demi-finales. Sa carrière au plus haut niveau s’est terminée en cette saison 2005, où il parvient tout de même à jouer le Masters.
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L’aboutissement de leur carrière
Nous allons conclure ce panorama par quatre joueurs qui ont tous atteint un très bon niveau, ont longtemps fait partie des meubles parmi les dix premiers mondiaux, mais qui n’ont eu qu’une seule occasion de gagner un tournoi du Grand chelem… et l’ont manquée.
- Alberto Berasategui, Espagnol, finaliste à Roland-Garros en 1994
Berasategui est vraiment l’homme d’une seule surface, la terre battue. Ses 14 titres et ses 9 finales de tournois ATP l’ont tous été sur terre battue. Doté du revers à la fois le plus hideux et le plus extraordinaire de l’histoire du tennis (il tapait son revers avec la même face de la raquette que son coup droit grâce à (ou à cause de) une prise de coup droit ultra fermée !), Berasategui n’avait que deux armes dans son jeu : son énorme coup droit et des jambes. Malgré un tennis hyper limité, il parvient en finale à Roland-Garros en 1994 grâce à un tableau favorable (Frana blessé en huitièmes, Ivanisevic en quarts et Larsson en demies) et posera de gros problèmes à Sergi Bruguera en finale, dans ce qui restera comme l’une des finales les plus hideuses de l’histoire entre deux bûcherons ahanant comme des bœufs et dont le palmarès en dehors de l’ocre tient sur un ticket de métro.
- Marcelo Rios, Chilien, finaliste à l’Open d’Australie en 1998
On a beaucoup écrit sur Rios, seul n°1 mondial à n’avoir gagné aucun tournoi du Grand chelem. Très bon sur terre battue et sur ciment, Rios démarre une année 1998 exceptionnelle (trois Masters Series gagnés notamment, ainsi que la Coupe du Grand Chelem, en battant Agassi en finale) par une finale à l’Open d’Australie, sa première en Grand chelem… ainsi que la dernière. Le Chilien, qui s’est défait d’Escudé en demi-finales, affronte l’improbable Korda en finale, qui a bénéficié de la défaite surprenante de Sampras contre Kucera en quarts de finale. Rios se fait corriger en trois petits sets par un Korda survolté… et qui sera suspendu pour dopage quelques mois plus tard. Qu’un Rios peu expérimenté et ultra stressé perde sa première grande finale contre un Korda survolté et qui avait déjà joué (et perdu) une finale de Grand chelem à Roland-Garros contre Courier en 1992, pourquoi pas ? Mais qu’il n’atteigne plus jamais la finale d’un tournoi du Grand chelem, au regard de son talent et du vide relatif, en terme de concurrence, à cette époque où Sampras commence son déclin et où aucun joueur ne se démarque vraiment… Miné par de nombreuses blessures, Rios ne confirmera jamais et s’arrêtera dès 2004. Il restera comme l’un des plus grands talents gâchés de l’Histoire. Marat Safin, bien placé pour savoir de quoi il parle en terme de talent gâché (mais lui a remporté deux Grands chelems), estimera que Rios avait le talent pour gagner dix tournois majeurs… Mais le talent seul ne suffit pas.
- Thomas Enqvist, Suédois, finaliste à l’Open d’Australie en 1999
Le niveau de cet Open d’Australie 1999 a de quoi faire frémir : le grand favori, Marcelo Rios, est forfait au dernier moment, tout comme Pete Sampras. Alex Corretja est tête de série numéro 2, Karol Kucera n°7 et le grand Greg Rusedski n°8. Pas étonnant que cette édition voit s’affronter en finale la tête de série n°10, Evgueni Kafelnikov, et Thomas Enqvist, solide joueur ayant réalisé une carrière honnête (et battu plusieurs fois Agassi), mais qui n’a jamais réussi en Grand chelem, et qui aura bénéficié d’un tableau très faible pour atteindre la finale, battant notamment Nicolas Lapenti en demi-finales. Les deux finalistes, prototypes des cogneurs de fond de court, produisent une finale sans grand intérêt qui voit Kafelnikov saisir l’occasion de remporter son deuxième Grand Chelem, après Roland-Garros en 1996. Au final, pas grand-monde ne se souviendra d’Enqvist, qui, hormis sa puissance, ne possède pas un coup particulier lui permettant de se distinguer.
Parmi les autres piliers du Top 10 qui finiront par atteindre un jour une finale de Grand chelem, on peut aussi citer Brian Gottfried, Américain, qui a su saisir sa chance pour atteindre la finale de Roland-Garros en 1977, année du boycott du tournoi par Connors et Borg. En leur absence, Guillermo Vilas se promène et gagne son seul French Open en écrasant le malheureux Gottfried, ne lui laissant que trois jeux en finale (6/0 6/3 6/0).
On n’oubliera pas non plus l’idole de feu Sportvox, l’inénarrable Greg Rusedski, Canadien, puis Britannique qui, malgré sa technique fruste, parviendra à s’incruster durablement dans le Top 10 et à atteindre la finale de l’US Open en 1997, bénéficiant d’un tableau en carton (victoires contre Vacek, Krajicek et Bjorkman, pour échouer en finale contre Pat Rafter).
On verra par la suite si David Ferrer (finaliste à Roland-Garros en 2013), Tomas Berdych (finaliste à Wimbledon en 2010 en sortant Federer et Djokovic), Jo-Wilfried Tsonga (finaliste à l’Open d’Australie 2008 en sortant Murray et Nadal), autres finalistes uniques à l’heure actuelle, piliers du Top 10 depuis plusieurs années, entrent dans cette catégorie ou s’ils parviendront à retourner un jour en finale d’un Majeur… voire à gagner cette finale. Au vu du nombre de demi-finales qu’ils ont jouées au cours des dernières années, cela reste possible. En revanche, ils partent tous les trois avec le handicap de jouer à l’époque des Federer, Nadal, Djokovic et Murray… et de Wawrinka désormais, ce qui rend l’objectif très compliqué à atteindre.
Est-ce que ces trois champions mériteraient ou auraient mérité de gagner au moins une fois un tournoi du Grand chelem ? Ce sera l’objet d’un autre article, où l’on croisera certainement l’un des doubles finalistes malchanceux, comme les Curren, Mecir, Martin, Pioline, Philippoussis, Corretja, Soderling…
On y croisera aussi certainement deux joueurs qui sont parvenus, une seule fois dans leur vie, à atteindre la finale d’un tournoi du Grand chelem, et qui étaient capables de battre n’importe qui dans un bon jour : j’ai nommé Henri Leconte, Français, finaliste à Roland-Garros 1988 et battu par Mats Wilander, et David Nalbandian, finaliste à Wimbledon en 2002, en tout début de carrière, battu par Leyton Hewitt. Tous les deux avaient le talent tennistique pour gagner un ou plusieurs tournois du Grand chelem. Tous les deux ont battu les meilleurs sur un format deux sets gagnants. Tous les deux ne sont pas parvenus à se doter ni de la condition physique nécessaire pour être constant au plus haut niveau, ni d’un mental de champion. Mérite-t-on de gagner un Grand Chelem sur son talent pur ? That is the question !
Tags: Coria, Gonzalez, Norman, Rios
jeu très disputé sur le service de Rafa, mais niveau body language, celui ci a l’air nettement plus serein que Dimitrov…
Et en effet…. Nadal confirme son break d’entrée.
Dimitrov s’énerve en CD et il en sort qqs uns de toute beauté (très fédériens)
Ah, ben c’est bien mieux du côté de Dimitrov. Beaucoup plus d’intention dans ses frappes. Il joue plus simple, frappe. Mais bon, démarrer le match avec un débours d’un set et d’un break contre un bon Nadal, c’est rédhibitoire.
ouch, le méchant CD long de ligne de Rafa, il allait vite celui là !
Je me disais que Dimitrov a une bonne frappe de balle ce soir, s’il a fait autant de faute c’est qu’il s’est fait bouffer par Nadal, dont la balle me semble très dure à contrôler.
Quand à Nadal, ses séquences très agressives me rappellent un peu le match contre Gasquet à l’USO, où il savait qu’il devait économiser du temps de jeu et peaufiner son jeu d’attaque contre Djoko…
Bof. Il ne frappe jamais la balle au bon moment. Il ne coupe pas les trajectoires et attend que la balle monte. Du coup il est moins efficace est laisse trop de temps à Nadal.
W : 8
UE : 21
Tout est dit.
Gilou avait les stats inverse dans son match contre Rafa ^^
Superbe Inside out de Dimitrov !
C’est ici que cela se passe ? J’ai bien l’impression qu’il valait mieux miser sur Rahan que sur Dimitrov aujourd’hui…Encore que s’il debreake et parvient à gagner ce deuxième set, il aura sa chance au troisième. En tout cas, Nadal a l’intention de passer moins de temps sur le court que Djoko qui a mis 3 heures ? pour battre Rahan..
Et malgré qq beaux winners de Grigor, double break.
double break pour Rafa ..
On dirait que Baby Fed a les mêmes problèmes que Fed avec le Terreminotaure.
Joli jeu de Dimitrov pour remporter son 2è jeu de service. la p’tite amortie finale elle était sacrément vicieuses.
Point monstrueux des deux côtés !
Dimitrov donne tout (note que c’est le moment ou jamais!)
Franchement qu’est ce qu’il envoie à la volée le Rafounet depuis quelques jours !
C’est de toute beauté.
9/10 au filet ce soir. Hier ça faisait quelque chose comme 12/12 au 2ème set je crois. Pas mal pour un joueur qui ne fait que frapper continuellement fort dans la balle.
Je n’ai pas vu le match mais ces HL de très bonne qualité : http://www.tennishighlights.eu/rafael-nadal-vs-andy-murray-rome-2014-qf-highlights-hd/
Il y a une volée haute de revers « brossée » depuis la ligne du carré de service, Grosjean en était sur le cul !
Et ça fait plaisir de revoir Murray à ce niveau, de bon augure pour Wim…
Oui. La bonne nouvelle, c’est qu’il sait où il en est maintenant. La défense du titre sera toutefois très très difficile.
énormes ce match, ils sont superbes ces HL … ça fait effectivement plaisir de voir Murray revenir à ce niveau. Nadal me fait kiffer à la volée !
Bon, eh bien on peut dire que mon diagnostic d’avant-match a reçu la sanction des intéressés!
C’est demain que ça va encore faire dans le gladiatorial. Djoko pourrait pas faire quelque chose de rigolo, comme d’arriver déguisé en rétiaire pour un petit clin d’œil romain ? (j’imagine la tronche de Rafa emballé dans un grand filet à provisions)
j’approuve ton idée :D, autant Djoko en est capable, autant c’esr pas le genre de Rafa … :p
Nadal très autoritaire dans ce match. Une performance sensationnelle. 62 62.
grigor a été franchement plus que moyen, nadal n’a eu qu’à sauver 3 petites balles de break… et en retour il n’y était pas du tout côté revers évidement…
donc match bof car grigor n’a pas pu faire étalage de son talent, surtout parce qu’il a beaucoup raté et parce que nadal jouait quand même bien mieux depuis son match d’hier… la combinaison des 2 n’a pas donné beaucoup d’étincelles pour s’enflammer.
Le match contre Murray était un grand match de part et d’autre. Là, c’est un match moyen parce que Dimitrov s’est fait rouleau-compresser – ce qui n’était pas le cas de Simon, où Nadal n’était pas mauvais comme contre Nishi, mais assez moyen. Mais le niveau « basique » de Nadal (qui n’a pas eu besoin du niveau stratosphérique d’hier) était effectivement très maîtrisé, très costaud. En soi, c’était une surprise vu ses prestations récentes.
Niveau stats, Nadal a servi 80% de 1è sur le match. Déjà hier dans le 2è set il avait un %tage extrêmement élevé (c’était l’inverse du 1er, où il a passé 55% de 1è alors que Murray était à 80%… sans doute une des raisons du score).
« En revanche, son refus de la défaite a toujours les mêmes belles couleurs. »
Carole….^^ I missed you !
CB est à Rome, son dernier article sur Djoko est là pour nous montrer, avec la finale des 1 & 2, que les valeurs sûres n’ont pas disparu.
« En s’acharnant à déplacer le grand Milos, il a fini par lui casser suffisamment les jambes pour en récolter les derniers fruits décisifs. »
« c’est le Canadien qui a pris le dessus et mis le cerveau du Serbe en panique »
Tu vois Elmar, y a encore du boulot pour être à la hauteur niveau parodie!
Match assez pauvre à regarder du fait de la nullité de Grigor. Purée, tu peux pas entrer dans un match comme il l’a fait ce soir! Va falloir qu’il travaille ça! Niveau technique, il ferait bien de bosser la prise de balle précoce, parce qu’il se met souvent en danger tout seul en ne coupant pas les trajectoires.
Nadal n’a même pas eu besoin d’être excellent, ce qu’il aurait pu faire si besoin, car on sentait qu’il avait énormément de marge. Très agressif, le Rafa. Très bon à la volée, comme hier. Je sais que certains prétendent que la volée de Nadal est facile à jouer, quant à moi, je l’ai dit il y a longtemps, je le considère comme le meilleur volleyeur du top-ten. Il est très appliqué, très propre techniquement (contrairement à ses coups de fonds de court d’ailleurs!), ne fait jamais la faute et très souvent le point avec une science très sûre pour la placer au meilleur endroit..
Salut à tous,
juste de retour de 8 jours de déplacement professionnel en Asie.
Merci pour vos commentaires.
@ Antoine : je reconnais être parfaitement injuste vis à vis de Berasategui et Bruguera mais je détestais leur jeu. J’aurais dû écrire quelques lignes de plus sur Pecci, c’était le 2è RG que je suivais à la télé, et son jeu était enthousiasmant, et c’est vrais qu’il montait plus que Panatta.
~@ Colin et Guillaume : c’est vrai que Enqvist aurait pu métiter un GC au vu de sa régularité au haut niveau, et j’aime bien l’analogie Johanson vs Safin et Enqvist / Kafelnikov. Guillaume, ta liste de ceux qui ont fait une superbe année est intéressante (Jiri Novak…), je te trouve dur avec Ljubicic qui est resté TOP 5 il me semble un peu plus longtemps même s’il a surtout flambé fin 2005/début 2006).
Ceux qui peuvent nourrir le plus de regrets, à mon sens, ce sont Medvedev et Coria. Les autres sont quand même passés plus loin de gagner leur finale.
A plus
Concernant la Guerre des Gros prévue cet aprèm, l’état du poignet de Djoko va être déterminant à mon avis. Leur dernière rencontre en finale à Miami, Nadal s’est fait fesser alors qu’il avait des douleurs de dos qui ont nécessité une infiltration et coupure jusqu’à MC. Il est très important pour lui de se prouver qu’en étant à 100% physiquement, il peut être à niveau contre Djoko en prévision d’un clash probable à RG (sans ce précédent, et sa « mauvaise santé » sur le plan mental affichée récemment, il aurait pu se retourner vers « j’ai eu un tournoi difficile, je suis entamé, ce n’est pas significatif »).
Côté Djokovic, on est dans une situation proche de MC, mais à une longueur de RG : tout comme un match disputé contre GGL, où il a beaucoup cogné, et où il se pointe avec un gros bandage contre Fed le lendemain, il s’est pris la pleine puissance de Raonic pendant 3 sets où celui ci a servi à un monstrueux 215 km/h de MOYENNE en 1è balle. 67% de 1è sur 121 pts joués au service, ça fait 80 obus à tête chercheuse en plein poignet, et s’il a gardé le style artillerie lourde de son match contre Nishi, une ribambelle de petits frères… Si l’effet est le même, Djoko va devoir faire le choix entre « se battre à tout prix » pour conserver l’emprise psychologique acquise sur dur ou « ménager son outil de travail » pour la conquête de RG.
La logique sportive voudrait alors un forfait, mais s’il ne l’a pas fait contre Fed en 1/2, on ne l’aura pas en finale contre Nadal.
Lui restera la solution d’attaquer fort au 1er set en espérant la jurisprudence Simon-Youzhny-Murray plutôt que Dimitrov…
The Expendables 41, on ne s’en lasse pas. Vamos Rafa! (traduction: allez le RYSC!)
2 points sympas des finalistes d’aujourd’hui :
http://www.tennislegend.fr/la-volee-de-nadal-et-le-bluff-de-raonic-rome-2014/
Mais bon, plus que Taxi 12, ce qui nous tient en haleine, c’est bien sûr le tirage de Nice !
Isner est TS1 et la Gulbe TS 2. Pas franchement l’idée du siècle pour les 2 s’ils veulent aller loin à RG à mon avis, mais bon. Gulbis affrontera le vainqueur d’un Tomic/Klizan qui pourrait être drôlement intéressant, s’il n’est désespérant, ce qui est tout aussi probable.
Qualifiés : Sock et Pouille, Querrey et Young encore en lice.
Côté français : la Monf est TS3, et accueillera Montanes ou Ebden. ERV se coltinera Alejandro Gonzalez, puis éventuellement la très jeune WC Coric. Ils sont dans le même 1/8è, 1/4 théorique de Gulbis.
Bennet (toujours en piste à Bordeaux) affronte le récent vainqueur d’Oeiras, Berlocq, avant de rejoindre éventuellement Mahut. Pour PHM c’est un qualifié, puis Delbonis ou Kukushkin, avant un 1/8è contre Isner, de Schepper ou un qualifié.
Et Gilou ? Le suspense est à son comble, car je ne vous ai pas parlé du tirage de Thiem… Et ben oui zélas ! Clash/revanche prévu au 2è tour (donc 1er match de Simon, TS4), après une explication intéressante avec Magic Steve Johnson, le king des New Balls en challenger, qui a déclaré être moins nul sur terre cette année. Ca doit être vrai parce qu’il est lui aussi en lice pour remporter Bordeaux !
Thiem me paraît avoir un sens très richardien des tirages, en tous cas…
Sa route théorique vers le titre : 1T Johnson, 2T Simon, 1/4 Bennet ou Berlocq, 1/2 Isner ou Matthieu, finale Gulbis ou Monfils.
Belle perf de Pouille qui a dégomme proprement Young, classé plus de 100 places au dessus de lui, score : 6-1 6-2 !
J’aimerai bien qu’il fasse un coup sur ce tournoi.
Le Johnson – Thiem peut en effet être intéressant : avantage niveau confiance à Johnson qui sortira de sa finale voire titre à Bordeaux (ça me ferait marrer que Bennet’ perde la finale tient ), mais physiquement il devrait être en dessous du coup. D’un autre côté Thiem reviendra de ses soucis de santé donc aura perdu un peu le rythme. Johnson est très en forme cette saison mais je vois Thiem l’emporter dans un match serré, en tout cas j’espère. C’est quand même le mec de 20 ans qui a battu Wawrinka à Madrid il y a 2 semaines et il sera sur sa surface préférée …
Oui, je pense aussi que le mec qui vient de taper le vainqueur de MC a de bonnes chances face au vainqueur éventuel de Bordeaux
De toutes façons c’est pour son bien, si Johnson veut bien réussir à RG, un peu de repos est préférable. De toutes façons, sortir Domdom pour se cogner Gilou la Foudre, est-ce bien la peine ?
Je sens que ça va être plus dur de convaincre Gilou, qui a la tête sur les épaules, que l’essentiel est de bien figurer à RG… Et pourtant, Gilles, songes-y : seul le top 4 est digne de tes traits jupitériens ! Tu vas pas te gaspiller sur le menu fretin, tout de même…
Comment ça le vainqueur de Dallas, du Gosier et potentiellement de Bordeaux serait meilleur que celui qui vient de taper le vainqueur de l’OA et MC ? Ca se discute ! bon pour Bordeaux faut faire abstraction du ratio en finales du mec en face de Johnson sinon je n’ai plus aucuns arguments en faveur de l’américain
Pouille & Michon… Quand j’entends leurs noms, plus qu’à Lacoste & Borotra, je pense à ça: http://www.youtube.com/watch?v=jIn1yak2pvQ
Haha c’est vrai qu’ils ont des noms pas très glamours ni très virils !
Merci à Marc pour cet article très intéressant complet et bien ficelé.
Sur le contenu, je n’ai pas grand-chose à ajouter à ce qui a été dit mais pour moi les 2 plus grosses interrogations restent Verkerk qui bat successivement 2 prétendants au titre et surtout 2 spécialistes de la surface. C’est du sous-Soderling 2009.
La deuxième interrogation c’est Reiner Shüttler, plus qu’Arnaud Clément, en voilà un qui a su faire fructifier au maximum ses possibilités et en plus il fût 5ème mondial???
Nalbandian a atteint une finale là où on l’attendrait le moins mais le mental lui aura terni sa carrière avant que le physique et les loisirs prennent le relai.
Le finaliste le plus crève-cœur reste et restera toujours Coria et qui en plus s’est vu reléguer en faire valoir par un nouveau terrien venu de Manacor alors qu’il devait tout rafler sur l’ocre.
Gonzales n’avait pas un revers si faible, il était moins constant de ce côté et avec le coup droit qu’il avait il aurait eu tort de ne pas user de son arme fatale et puis ce caractère aussi.
Rios que je n’ai pas vu jouer mais qui a une réputation de de nœud mais doté d’un sacré talent, j’aurais certainement adoré le joueur et détesté l’homme. Enfin comme le dit très bien l’auteur, le talent ne fait pas tout.
Parmi nos 3 contemporains à avoir atteint une finale, je ne crois plus en Tsonga, c’était il y a une éternité, encore moins en Berdych et Ferrer qui rejoue à un bon niveau depuis Madrid pourrait-il se retrouver le 2ème dimanche sur le Chatrier comme l’an passé? Rien n’est moins sûr.
Pauvre Sara Errani, perdre devant son publique en finale de Rome 6/3 – 6/0, c’est dur. Son tennis est annihilé contre Serena qui a une réponse à tout ce qu’elle propose. En plus elle n’a pas de service et niveau puissance elle ne fait pas le poids.
Le public n’a pas été trop affreux contre Williams ?
Il en n’a pas eu l’occasion.
C’est triste d’autant qu’elle joue bien mieux que Serena, la belle Sara…
Voilà que je me mets à faire comme Kaelin, je regarde la finale du challenger de Bordeau. C’est Benetteau vs Steve Johnson que je ne connais évidemment pas. Pour le moment. 5/0 pour Bennet.
tu fais bien ! je vais peut-être par réussir à vous convaincre de l’intérêt de suivre les challengers un de ces jours
Struff quand à lui, largement favori contre Fucsovics, tient son rang à Heilbronn et mène 2-0, service à suivre
ah le bougre de Fucsovics débreak sur un jeu cata de Struff tiens … aarh! ça joue cmt Bennet’ – Johsnon ? l’américain lui propose quand même quelque chose malgré le score ou c’est un cavalier seul ennuyant à regarder de la part de Juju la terreur des finales ?
Struff debreak illico il surclasse totalement Fucso qui fait un peu nawak, on dirait pas qu’il se donne à fond
Johnson est assez solide en fond de court, il a un bon service, un bon coup droit mais Benneteau fait parler l’expérience. Sinon aucun des 2 joueur n’a de quoi faire rêver au bout de la raquette.
Bon je suis arrivée sur le dernier jeu, mais je ne suis pas inquiète pour Thiem : au début je pensais que le Stream était mal réglé, Johnson n’apparaissait pas à l’écran. Pourtant je fréquente Richard assidûment, mais là on était dans la disparition totale, pas un bout de casquette, ou de raquette, rien. Tout ça pour Juju la Terreur qui passait 35% de 1è, ça m’a paru excessif.
Surtout que sur dur, c’est un mec qui a un jeu vraiment offensif, genre Tsonga avant la Gratte….
Struff sauve une balle de set !
énorme, il enchaine 3 points consécutifs en attaquant avec vigueur les 2èmes de Fucso, retournant très long et debreak!
Nadal – Djoko : 3-1 Nadal, un seul break
Le jeu au filet ne réussit pas à Novak qui fait pas mal de fautes. Pas de doute qu’il va régler la mire.
TB entre Struff et Fucsovics et minibreak d’entrée du hongrois sur une faute débile de Struff
ceci dit vu la marge que parait avoir Struff je le vois mal se craquer
double faute du hongrois et 2-1 Struff service à suivre
double faute de Struff derrière, oh les gars c’est quoi ça!
la truffe sort son coup droit sur le point suivant rolala re minibreak de Fucso qui a une attitude bizarre, il joue un coup sur 2
il attaque comme un forcené derriere et fait une faute bête
les gens je pense avoir trouvé le futur Fabio Fognini. Il est hongrois
jan lennard de minibreak ! yes !
oh la faute en revers Jan ! naaan !
service de mammouth et … CD de mammouth derriere ! oh yeah ! 5-4 Struff
belle attaque de revers croisé de Fucso 5-5
Premier set Nadal 6/4