Aux deux extrêmes du continuum stratégique pour réaliser une trilogie, on a deux génies : Peter Jackson qui bosse comme un damné et jette ses forces dans un effort de production unique distillé ensuite savamment selon un calendrier précis ; et George Lucas qui livre un opus toutes les années bissextiles. Le troisième tome de mes Mémoires de club aura connu une gestation difficile qui me classe plutôt comme disciple de Lucas côté productivité. Ne suis-je après tout pas sa petite créature verte ?
Pour ce troisième et dernier épisode de mes Mémoires de club, nous abordons un chapitre dont mon karma ne sortira pas indemne : mes performances en tournoi !
Les récits précédents ont esquissé le pâle tableau du tennisman atroce que j’étais. Je cumulais des défauts aussi peu recommandables et associables que l’extrême colère, un esprit de mauvais perdant, une absence totale de contrôle de mon tennis et une haine farouche de la compétition sous toutes ses formes tennistiques. Ces quelques lignes peu ragoûtantes sur mon CV de joueur amateur faisaient de moi une victime expiatoire dès qu’un enjeu existait : se fut-il agi d’un set, d’un match ou pis, d’un tournoi, je perdais immanquablement mes moyens et donnais de moi des représentations qui seraient labellisées « carré rouge » si elles devaient passer à la télévision. Planquez les femmes et les gosses, la brute charretière du court n°5 est de sortie ; soyons patients le match ne devrait pas durer longtemps.
De toute ma vie de tennisman, je n’ai participé qu’à deux tournois, ce qui en temps cumulé doit représenter une bonne heure de tennis. Je ferai l’impasse sur mon premier tournoi, et ça n’a rien à voir avec le fait que les derniers sacrements m’aient été alors administrés par une « petite blanche » qui m’arrivait aux pectoraux. J’avais douze ou treize piges à l’époque et ne jouais pas depuis une année pleine. Pressé de mettre en pratique la formidable technique que je me sentais acquérir lors de mes cours, je m’étais laissé inscrire au tournoi annuel du club par mon indélicat professeur. Non content de me sucrer quinze bonnes minutes par heure de court avec ses retards proverbiaux, il m’avait jeté en pâture et sans gilet de sauvetage dans ce bourbier dont j’ignorais tout. L’affaire s’était soldée en deux sets arides contre une gueuse qui faisait la moue, agacée par le ramasseur de balles qui n’allait jamais assez vite à son goût. Attitude que je qualifiai à l’époque des faits d’incorrection révoltante, ledit ramasseur sous-motorisé étant le seul élément qui eût permis que ce match excéda le quart d’heure. Ma mémoire vive a gardé très peu de traces de cet épisode sinistre et sans intérêt, et aucune copie de sauvegarde n’a été faite par mon système de backup. Avec le recul je suis juste révolté que ce tournoi fut mixte, le sexe de mon Némésis jetant encore un peu plus l’opprobre sur un bouseux des courts qui n’en demandait pas tant.
Ma seconde tragédie en tournoi se joua quatre années plus tard ; j’étais alors en classe de Seconde et le tennis était devenu un sport extrêmement populaire et pratiqué à Abidjan, presque tous les gars « in » du collège y jouant, moi itou… Malheureusement ! Nous jouions tous dans des clubs différents, il était de fait tentant lors des discussions animées de cour de récré (ancêtres de nos forums finalement) de se prétendre cador, une sorte d’omerta rendant très improbable qu’un McEnroe autoproclamé fut confondu par les sociétaires de son club. A force de nous entendre nous esbaudir sans vergogne de nos prétendues performances Wilson en main, notre illuminé professeur d’économie eut l’idée débile d’organiser un tournoi de tennis regroupant les élèves de classe de Seconde, et de pousser l’infamie jusqu’à tenir la compétition dans mon club. Le gougnafier eut voulu ruiner ma réputation qu’il n’eut pas agi autrement. Je jouissais d’une position particulièrement exposée : j’étais chef de classe, amuseur public et objet de toutes les attentions en bon coq de basse-cour. J’avais de plus atteint un niveau de tennis très intéressant qu’aucune compétition ni match ne venaient écorner : je prenais un soin tout particulier à ne faire que des entraînements sans enjeu ou disputer des doubles qui n’avaient pas sur moi l’effet « kryptonite » des simples. Bref je jouais bien au tennis et j’étais très populaire à l’école ; et cet abruti, en plus de vouloir nous expliquer qui était Keynes, voulait ruiner tout ça en deux coups de cuillère à pot ?
Dès lors que toute la clique des tennismen en herbe étaient inscrits à ce fichu tournoi, je n’avais pas d’autre alternative que de leur emboîter le pas, la mort dans l’âme. Je m’inscrivis donc à contrecœur, échafaudant déjà des plans machiavéliques d’un retrait qui devait avoir l’air poignant de déception. N’ayant rien trouvé d’assez convaincant – j’avais bien pensé à prétexter un stage d’apnée transcendantale sur les contreforts de l’Himalaya avec des jésuites nains – j’héritais d’un tirage au sort terrible pour moi : plus dangereux que le joueur blessé qui vous fait perdre le fil du match, plus effrayant que le joueur au bord de la défaite et qui se met à lâcher des tatanes à tire-larigot, il y a le joueur… qui ne sait pas jouer au tennis. Et à mon grand désarroi, je m’en coltinais un sacré spécimen, un champion du monde.
Mon adversaire était un gars jetable de ma classe, sorte de baba cool Malgache, indolore, incolore, inodore et à l’esprit très « Aloha ». Il affichait toujours un sourire un peu niais, difficilement acceptable ce jour d’Armageddon. Ce type était oblong – si si plus large que haut – avec des bras très courts qui lui donnaient une allure d’otarie. La seule idée de l’affronter m’avait plongé dans la perplexité, ses références tennistiques étant effrayantes : il n’avait jamais pris de court, jouait une fois toutes les lunes du chien, et n’était même pas inscrit dans un club. Bref si vous regardiez à « joueur du dimanche » dans le Larousse illustré, ben y’avait sa photo. Avec son sourire ; que je hais encore plus en y repensant.
Le club était choisi, l’adversaire désigné, l’horaire calé, le tournoi inéluctable. Les quelques jours qui précédèrent l’événement furent vécus dans d’atroce souffrances métaphysiques ; pensez donc, j’allais tout simplement perdre ma dignité. J’essayais malgré tout de m’entretenir avec mon tennis, lui expliquer les enjeux, lui promettre de mettre la pédale douce sur les jurons et les jets de raquette s’il ne me laissait pas tomber. Ma probabilité de succès dans cette entreprise était proche de celle de rencontrer un terroriste Iranien faisant le circuit touristique de la Maison-Blanche.
Connaissant mon rythme de diesel et la bonne demi-heure qu’il me fallait pour sentir mes coups à fond, je pris soin de me pointer au club une bonne heure avant le match pour frapper un maximum de balles. Si j’étais dans le rythme avant la partie, à n’en pas douter, moi Super Patator j’allais renvoyer ce pinnipède à Antananarivo en dos crawlé… Ou pas ! Malheureusement un complot ourdi contre ma personne au plus haut niveau de l’Etat voulut que ce jour-là, et de façon tout à fait inusitée, la totalité des courts furent occupés malgré le soleil à son zénith. Je tentai bien de me rabattre sur le mur, mais cette solution également s’avéra impraticable. J’en fus quitte pour aborder cette rencontre dans les pires conditions possibles pour un chanteur de playback : un a capella improvisé !
Peu avant de monter à l’échafaud, je fus pris d’une énième envie de soulager une vessie qui avait ce jour-là le volume d’un Mister Freeze. La vision de mon « matériel » n’allait pas dans le sens d’une confortation dans mes potentialités physiques du moment ; ce n’étaient pas la Saupiquet format cocktail et les deux raisins de Corinthe que je tentais de faire cracher qui allaient me remonter le moral. Les femmes ne sauront jamais ce que c’est que d’avoir les couilles rabougries et serrées par l’enjeu. Bref, deux gouttes de pipi plus tard, je me pointais sur le court, raquette nue dans la main et sac en bandoulière, comme Ivan.
Mes courts préférés étaient le n°1 et le n°5 ; sans raison particulière je m’y sentais chez moi. Là sur ce court n°4 sans âme et posté juste devant les tribunes, j’allais m’auto-administrer l’extrême onction devant mes profs, mes amis, ma classe et pire que tout, toutes les filles de Seconde ! Elles sauraient que je n’étais pas Batman, ni même Bruce Wayne mais plutôt Alfred, le majordome. Mais nous voilà déjà au filet pour le toss, moi avec mon déjà 1,80m à seize ans, athlétique et en tenue d’apparat, lui et son 1,45m, son short de plage, son matos pourri et son sourire toujours.
Les premiers échauffements confirment rapidement un diagnostic d’une navrante prédictibilité : j’allais me vautrer tout seul, comme un grand, sans que l’autre courge de la Grande Île ait quoi que ce soit à faire. Avez-vous déjà ressenti cette étrange sensation, quand chaque partie de votre corps semble avoir été dessinée par un designer différent et sans coordination ni concertation ? Et que chacune est affublée d’un fonctionnement qui lui est propre ? J’étais totalement dans cette zone-là, aucun des mouvements que j’ordonnais à mon cerveau de faire ne se traduisant en acte concret et sensé. Le filet avait la hauteur d’un mur d’enceinte, le court la taille d’une table de ping-pong, on avait remplacé les balles par des medecine-balls et ma fière Prince Graphite par une enclume dégriffée. Si une fois dans ma vie j’avais souhaité être équipé d’un bouton d’autodestruction, c’eut été incontestablement le moment de l’activer.
Le match en lui-même fut une succession de fautes grossières, aucun échange n’excédant les trois frappes de balle. Ce gars avait juste appris à courir partout et à tout renvoyer. Je ne pense même pas qu’il eut assez de force pour faire une faute en longueur. Cette année 88 Fab « Magic » Santoro triomphait à l’Orange Bowl et moi je me faisais presser mes « balls » comme des oranges par un adepte du tennis de cuisine. Entre moon balls, petits chips de merde, coups de pédééééé et amorties involontaires, je vivais un véritable calvaire administré par un type qui n’en avait même pas conscience. Sur une seule et unique balle j’ai osé lâcher les chevaux – la puissance mais sans le contrôle, je l’avais compris avant Pirelli – et preuve que Dieu n’abandonne jamais totalement ses fils, le missile interstellaire resta dans les limites du court et tira un murmure d’admiration du public endormi. Si j’étais capable de tels parpaings, j’étais nécessairement meilleur que mon adversaire ; j’espérais en tout cas que le public le perçoive ainsi et comprenne que ni le score, ni le rendu visuel du match n’étaient en phase avec la réalité de nos valeurs intrinsèques.
Entre mes courses entrecoupées, mes mimiques, mes simagrées, mes gestes dans le vide au ralenti en grimaçant après une faute, je tentai également d’inoculer au public l’idée de la blessure, à l’insu de son plein gré. Il y eut malheureusement rejet de la greffe, aucun de mes comparses ne me demandant après le match si j’avais souffert d’une quelconque gêne. La partie se solda par un score que je m’empressais d’oublier, retenant mon adversaire au filet aussi longtemps que possible, sous de fallacieux prétextes météorologiques. Rien ne me pressait de sortir de ce court et affronter l’hallali de mes fans que j’imaginais déçus. Pourtant grande fut ma surprise (lisez ma « joie » si ça vous chante) de constater que tous avaient déserté le théâtre de ce triste spectacle depuis belle lurette pour assister au récital que donnait mon meilleur pote sur un court voisin. J’étais à la fois soulagé d’échapper aux crachats, mais déçu que lui, à qui je faisais visiter du pays plus souvent qu’à son tour quand on jouait, produise une prestation tellement formidable. Déjà il y avait injustice sur la désignation de l’adversaire ; il avait hérité d’un cador qui devait logiquement l’étriller et n’avait donc aucune pression du résultat. Dans la peau de l’agneau à immoler, il avait jeté son corps chétif dans la bagarre, sans peur et le mors aux dents. Il produisit finalement le tennis de sa vie et ne fut coiffé que d’extrême justesse au poteau. Je le revois sortir du court, avec son minuscule corps de poupée ; je le félicitais hypocritement et le laissais savourer son quart d’heure de gloire avant qu’on ne retourne à l’école et que les 25cm qui nous séparaient alors reprennent leurs droits.
L’après-midi se termina sur un court annexe où je me transformai à nouveau en numéro un mondial des moments qui ne comptent pas, affrontant un quelconque ramasseur de balles pour qui j’avais rouvert la confiserie : pralines et cacahuètes pour tous, et y’avait double ration. La chance m’accorda que quelques personnes de la classe assistent à ce spectacle impressionnant… et sans valeur !
L’histoire n’a pas voulu que je me souvienne seulement de l’identité du vainqueur de ce tournoi. J’en fus quitte pour me faire un temps plus discret lors des discussions tennistiques de cour de récréation ; toutefois l’occasion de me « refaire » une santé, un moral et une célébrité ne tarda pas à s’offrir à moi sous la forme de notre boom de fin d’année où, officiant en tant que DJ, je gratifiais le public d’une prestation autrement convaincante et dont la rémanence se révéla bien plus durable sur la gent féminine qu’une victoire sans importance dans un tournoi de merde !!!
Voilà, j’ai fait mon coming out. Mémoires de stages, souvenirs à partager, lâchez-vous, la boîte de Pandore est ouverte.
Sportivement vôtre.
Tags: tranche de vie
Agassi signe et persiste ce soir dans le journal de la mère Denise voila ce qu’il dit :j’étais bien plus terrifié à l’idée de perdre ma « moumoute » que la finale »quelle déception ,un type qui dit ne pas aimer le tennis, et nous qui l’avons aimé pour son tennis et sa coupe avant gardiste « Catherine Lara » vraiment dégouté le mythe s’effondre chaque jour!
Gasquet est innocenté par le tribunal du sport :
http://www.tas-cas.org/d2wfiles/document/3863/5048/0/2009.12.17%20PR.pdf
Tu avais raison Duong pour Gasquet. Et puis, 2 mois 1/2 pour une connerie, c’est assez cher payé selon moi. En espérant qu’il parvienne à retrouver un classement honorable. Et que cette mésaventure lui confère le mental qui lui fait tant défaut.
Une question Duong, puisque tu as suivi cette affaire de très près : Pourquoi Hingis a-t-elle été suspendue 2 ans, pour un test positif à la cocaine, alors que Gasquet est « blanchi » : quelles différences entre les 2 dossiers?
A vrai dire, j’ai suivi de près le dossier Gasquet, mais pas le dossier Hingis.
J’en ai entendu parler par plusieurs personnes, notamment une posteuse de Welovetennis, Patricia, qui avait pas mal regardé.
Ce que je sais c’est que, puis que je viens de lire la décision intégrale ( http://www.tas-cas.org/d2wfiles/document/3862/5048/0/Award%201926%20+%201930%20INTERNET.pdf ), il faut bien comprendre que l’affaire en question est un cas très spécifique :
il ne s’agit pas seulement de juger comme certains le croient
« faible quantité ==> innocent » :
c’est bien plus compliqué que ça.
Gasquet a été très malchanceux de rencontrer (et embrasser) cette femme. MAIS il a été chanceux par certains aspects :
1. on a retrouvé un grain de cocaïne non absorbé par l’organisme, ce qui prouvait que la consommation était récente (et donc infime et non intentionnelle) alors que si ça n’avait pas été le cas, ça aurait pu être une consommation plus ancienne mais partiellement « digérée » (ceci dit, pour être honnête, cet argument, central dans le premier jugement, on ne le retrouve pas dans ce 2e jugement … mais c’ets parce que ni l’ITF ni l’AMA n’ont contesté pour ce second jugement que l’absorption était non intentionnelle, ils contestaient seulement l’idée que ça pouvait être dû à « autre chose » que le baiser … alors que la conclusion de ce jugement est claire : c’est bien le baiser
2. Gasquet a manifestement été très bien défendu
3. Pamela était une consommatrice régulière de cocaïne (les éléments sont accablants dans le jugement) : si elle avait été seulement une consommatrice CE SOIR-LA, il n’y aurait pas eu les tests capillaires pour confondre ses propos.
Enfin, le jugement rentre dans pas mal de détails, et les circonstances sont forcément différentes d’Hingis.
Je ne connais pas les circonstances exactes dans le cas d’Hingis.
Par ailleurs, je ne sais pas si sa défense a été bien construite : apparemment elle se contentait de nier que l’échantillon était le sien … et n’a jamais essayé d’expliquer comment elle a pu avoir ça dans son corps … alors qu’en fait, c’était ça qu’il fallait prouver, car il est impossible de nier que ça soit le bon échantillon.
Et même ça n’était pas une défense évidente du tout, car le jugement dit que les juges au départ ne pensaient pas qu’on pouvait être « contaminé » par des baisers … mais ensuite tous les experts leur ont dit que oui, que ce soit les experts de Gasquet ou ceux de l’ITF ou de l’AMA d’ailleurs. C’était loin d’ête prouvé d’avance … mais là clairement ça a été prouvé.
Sinon pour dire, je ne suis pas particulièrement fan de Gasquet, mais quand j’ai entendu sa version, et les propos des experts sur ce type de contamination, j’ai été convaincu car c’était totalement PLAUSIBLE : c’est pour ça que je l’ai toujours défendu dans cette affaire, pas parce que c’était Gasquet ou autre. Et d’autant qu’il était souvent attaqué de manière pas très objective, notamment par des gens qui pensaient qu’une « contamination par baiser » était ridicule : hé bien le ridicule ça arrive, il peut toujours nous arriver des choses ridicules dans la réalité.
Voilà bon ma femme m’attend
Merci Duong:) Je viens de lire la déclaration d’Hingis, décla qu’elle a faite le jour de l’annonce de sa retraite à cause de cette affaire, et ce que j’ai compris, c’est qu’elle n’avait aucunement cherché à se défendre, à prendre des avocats etc… et qu’effectivement, elle contestait que les urines soient bien les siennes. Elle a nié sans apporter d’eau à son moulin, alors que Gasquet a engagé sa défense très rapidement.
Je ne pense pas qu’on puisse simplement se référer au fait qu’on aime ou qu’on n’aime pas un joueur, je pense effectivement qu’il faut tenter surtout de se rapprocher de la vérité le plus possible.
bonjour tout le monde!
Euh, sinon, si je parle du master France, je vais me faire embastiller direct?
Direct.
Et on te plante tout nu sur la colonne de juillet, après t’avoir roulé dans la neige.
Non mais.
Bah pourquoi ? pour moi parler du Masters France dans le fil de l’article de Karim, c’est parfaitement de circonstance, après tout on parle bien de tournoi de club non?
Le quoi ?
Aucune idee. Visblement un tournoi de club qui se joue place de la Bastille..
Le Masters France ? Autant dire un ….
########Flash Rennes#######Flash Rennes######Flash Rennes######Flash Rennes####
Une fois de plus, l’oPen de Renns aura été un véritable incubateur de graines de champions: la preuve, Thierry Ascion fini l’année en trombe en brillant aux Masters. Et Xav est blanchi.
Je sais pas pourquoi, je sens que ça prend pas là.
C’est vraiment la fin de l’année, mornes plaines.
Alors ces nouvelles sur le Masters France ? Je trépigne d’impatience moi ! Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine, c’est vous dire.
Bon devant cet énorme enthousiasme populaire, voici ce que m’inspire ce masters France:
Déjà ça devrait être rebaptisé No Master France puisque les 3 meilleurs ne sont pas là (JW,La monf et Simon). Evidemment, Gasquet non plus n’y est pas.
Donc nous avons là du Benneteau, du Llodra, du PHM, du Chardy, du Gicquel, du Clement… et ils ont mis aussi un peu de Guez et un peu de Ascione. Si je peux mettre un visage sur 7 des participants, par contre, Guez, je sais pas du tout c’est qui! Si quelqu’un a des infos…
Je n’ai pas du tout vu les matchs. Je ne sais même pas si un directeur d’antenne est assez fou pour programmer cette compétition et espérer attirer un quelconque diffuseur publicitaire.
Les infos importantes à retenir à mon avis, c’est que d’abord, les joueurs sont en préparation donc les résultats n’ont qu’une valeur symbolique. Ensuite, la FFT a introduit le super tie break comme pour les doubles. Enfin, le vainqueur touche 80000 euros(?) pas mal ça!
Au niveau des résultats Llodra a découpé PHM en petits morceaux, Chardy a abandonné contre Clément et les autres, bah on s’en cogne en fait…
On annonçe Recouderc (…) aux Masters France.
A ce train là, Pierre et Rony peuvent commençer à s’échauffer.
Recouderc? avec un nom pareil tu pars avec un set et un break d’handicap j’te jure!!!!
Qui ça?
Roger Couderc? y’m semblait qu’il était mort…
Masters France? Si si c’est télévisé, ça passe sur sport + juste avant la mire. J’ai pas osé zapper dessus, j’ai une nouvelle téloche plate plate plate super design et j’ai peur qu’elle ne supporte pas le spectacle. ce serait con de la foutre en l’air alors qu’elle sort du carton.
Je crois que Canal+ est un sponsor, il me semble avoir vu des pubs sur le court hier : mais je me suis marrée, car les commentateurs…n’avaient rien à dire, tant le match entre Paulo et Llodra était insipide.