Trois ans de tennis : bilan à mi-mandat

By  | 14 mars 2014 | Filed under: Rencontres

Stockholm 2013Trois ans. Trois ans maintenant que, au-delà de la petite bande de 15lovetennis, j’ai fait du tennis (une grande partie de) mon métier. Trois années de commentaires en direct, de compte-rendus, d’analyses, d’histoires, de portraits, d’interviews… Et parmi ces dernières, de petites perles jamais exploitées. Pas le bon moment, trop anecdotique sur un joueur oublié ou, tout simplement, des petits morceaux d’entretiens archivés en un « on verra plus tard » devenu au fil du temps un fouillis aussi inextricable que ma piaule étudiante. Sentant que mon ordinateur ne rajeunit pas, j’ai profité de l’émigration vers un disque dur externe pour me replonger dans le bazar. J’en suis ressorti plein de poussière, mais le sourire aux lèvres. Instant partage.

Agassi ? Sampras ? Mieux, Ronald !

Fin 80′s, début 90′s. Toute la planète ATP tremble devant la montée en puissance de la nouvelle scène américaine. Toute ? Non. Quelque part entre Bordeaux et Haïti, Ronald Agenor résiste encore et toujours à l’envahisseur. Janvier 2011 : il bombe le torse et se souvient. « Agassi ? Quiconque suivait un peu assidûment le tennis à cette époque savait que j’avais le jeu pour le battre régulièrement. Et pareil pour Stich, d’ailleurs. Par rapport à Agassi, j’étais plus fort physiquement, je servais mieux que lui, ma balle allait plus vite en coup droit que la sienne et, surtout, il se décalait toujours côté revers pour frapper en coup droit, ouvrant ainsi grand le court… Or moi j’avais le meilleur revers long de ligne du circuit et je faisais donc la différence là-dessus ! Mon revers, c’est le coup qui a manqué à Pete Sampras pour gagner Roland-Garros. Mon revers, ainsi que de la variété, comme mes amorties. »

Bonus : « Si j’ai un regret dans ma carrière ? Pas vraiment. Ou alors si : il y a un petit regret de ne pas avoir gagné de Grand chelem… Je n’étais pas si loin à Roland-Garros… » (Coincé entre Lendl et Edberg, il fut, en quarts de finale, l’une des victimes de Michaël Chang lors de son miraculeux parcours de 1989).

Arnaud donne la clé

Arnaud Clément : un bandana, des gambettes, une finale à l’Open d’Australie et une Coupe Davis. S’il y a bien un joueur qui peut être fier d’être allé tout au bout de son potentiel, c’est bien l’Aixois. En 2012, à Roland-Garros, il m’annonce la fin probable de sa carrière dans les semaines à venir, selon qu’il soit nommé ou non capitaine de l’équipe de France de Coupe Davis (on sait ce qu’il en fut). Entre deux bouchées de sandwich au bar des joueurs sous le Central, il exprime soudain ce qui ressemble fort à une profession de foi, au détour de la conversation : « Moi, je ne lâche jamais rien, je pense que vous le savez, depuis le temps ! Même quand je suis largué, je me dis qu’il faut que je me batte… Ou plutôt non, en fait je ne me le dis pas. C’est trop ancré en moi. Je le fais, c’est tout. » Du vieux débat de l’inné ou de l’acquis, peut-être bien finalement que la gnaque ne s’apprend pas plus que le talent.

Trois fois Corinne Vanier

Corinne qui ? Allez, avouez que personne ici n’a entendu parler d’elle. Contrairement à ce que l’air du temps catastrophiste aime à souffler à l’oreille, le tennis féminin français, bien moins constant que son homologue masculin, a toujours fonctionné par cycles. Du déclin de Françoise Dürr à l’émergence des Pierce, Halard, Tauziat, Testud puis Mauresmo dans les 90′s, les filles vivent déjà une première disette, et il faut des Cathy Tanvier, des Pascale Paradis ou des Corinne Vanier pour maintenir péniblement une présence tricolore dans les tableaux des plus grandes épreuves. Bien qu’ayant stoppé sa carrière dès l’âge de 22 ans, cette dernière, que la WTA avait surnommé la « McEnroe du tennis féminin » (gauchère, attaquante et dotée d’un caractère volcanique sur le terrain, il n’en fallait pas plus !) gagne à être connue. Si elle ne devait retenir que trois souvenirs dans sa carrière :

« Le premier, c’est quand j’ai battu Steffi (Graf à Brisbane 1984, leur seule rencontre, ndlr). Steffi n’était pas encore n°1 mondiale mais c’était une joueuse dont on savait qu’elle représentait l’avenir. Je suis parvenue à la battre sur herbe en Australie, une de mes surfaces préférées. Son père était de hors de lui après cette défaite : il avait mis une bonne claque à Steffi en sortant du court. Je me suis avancée vers lui et j’ai demandé : « C’est si honteux de perdre contre moi ? »

Le deuxième, c’est en Fed Cup. Un match contre Sue Barker au Japon. Barker était une Top 10 à l’époque et je l’avais accroché jusqu’à quelque chose comme 8/6 au dernier set. Mais c’est surtout sur les bancs que c’était très chaud, entre nos capitaines respectifs, Jean-Paul Loth et Virginia Wade. Loin du fair-play à l’anglaise, Wade avait applaudi une de mes doubles fautes alors que le match était très indécis. Cela avait rendu fou Jean-Paul, de l’autre côté de la chaise d’arbitre… Vous devriez lui en parler !

Et le dernier, c’est une demi-finale à San Diego. Mon meilleur parcours dans un tournoi important et, en termes de niveau de jeu, une bonne période pour moi. J’étais arrivée en demies en sortant des qualifs. Je perds contre une jeune Américaine, Kathy Rinaldi. Mais plus que le match lui-même, c’est surtout à ce moment-là que j’ai pris conscience de ce que le tennis changeait : toutes ces jeunes joueuses, presque des petites filles, avec leur papa qui les maintenait sous pression… Les Graf, Jaeger, Temesvari, Rinaldi. C’était très particulier de les voir toutes débouler avec papa s’époumonant à côté. Je ne suis pas en train de dire que c’est pour ça que j’ai arrêté si tôt ma carrière mais, à 22 ans, je me sentais déjà vieille par rapport à la direction prise par le circuit. »

Bruguera et le droit à la paresse

Son association avec Richard Gasquet l’a remis sous les feux de la rampe. Mais il y a encore un an, Sergi Bruguera était de ces anciens champions dont on ne savait trop ce qu’ils étaient devenus depuis l’arrêt de leur carrière. Un passage sur le Senior Tour de temps à autre, et pas grand-chose de plus, bien loin des boulimiques qui multiplient les casquettes passée la petite mort du sportif. Lors du dernier Roland-Garros, je lui pose donc la question rituelle du « qu’êtes-vous devenu ». La réponse est franche, dans un début d’éclat de rire : « Je me suis contenté d’élever mes enfants, des jumeaux. C’est une occupation suffisamment fatigante comme ça pour n’avoir pas envie de faire grand-chose d’autre à côté ! »

L’impartialité des journalistes, cette légende urbaine

Roland-Garros 2011. Mon premier Grand chelem avec accréditation. Juste à temps pour voir Li Na making history en devenant la première Asiatique à remporter un titre du Grand chelem. Grande première aussi en tribune de presse : l’un des journalistes chinois présents sur l’évènement devient fou de joie. Littéralement. Il hurle d’une voix aigüe, trépigne sur son siège, se lève, bondit dans tous les sens, crie toujours plus fort, tape des poings sur le pupitre (faisant du même coup tressauter les ordis de ses confrères de banquette). Un premier avertissement n’y change rien : l’homme ne se contrôle plus, la victoire de sa protégée l’a plongé dans un état second, frénétique. Comme sa championne, lui aussi make history : le premier journaliste de l’histoire expulsé d’une tribune de presse par la sécurité.

(Tant qu’on est dans l’anecdote, grande partie de plaisir aussi, la veille, devant la demi-finale opposant Federer à Djokovic. Oui, oui, celle-là, celle des quatre sets, des 32 coups gagnants au premier set, de la nuit tombant sur Paris au moment où une standing ovation lance le jeu décisif du quatrième set… A nos côtés, une journaliste de France Soir passe l’intégralité des quatre manches à maugréer toute seule contre le médiocre niveau de jeu de son « Nole », contre la chance de Federer, contre les sangliers qui avaient dû manger quelque chose… Nous, en tout cas, on boit du petit lait. La seule personne au monde, pourtant aux premières loges de la représentation, n’ayant pas eu conscience d’assister à un chef-d’œuvre.)

Débraye Paulo, ça fume

Celle-là n’est pas de moi. Mais au même titre que les grimaçants « ‘taing, c’était dur ‘taing » de notre actuel n°1 national, elle est devenue l’objet d’un running gag parmi les journalistes français. Recueillie par Philippe Bouin, ex-plume de L’Équipe, la saillie est de Paul-Henri Mathieu à l’issue d’une défaite, une de plus, au bout des cinq sets en Grand chelem : « Ce n’est jamais bon de breaker trop tôt au cinquième set. » La carrière entière d’un joueur a t-elle déjà été écrite à ce point à l’issue d’un seul match, si tôt en carrière, que ne le fut celle de PHM par sa défaite contre Mikhaïl Youzhny en finale de Coupe Davis ?

Dimitrov en douceur…

Actuel 16e mondial en pleine bourre, Grigor Dimitrov fut aussi, il n’y a pas si longtemps, ce jeune joueur incapable de confirmer les promesses nées de son éclosion soudaine à Rotterdam, au point que certains 15lovers ne lui voyaient même pas d’avenir dans le Top 100 (si si, il y en a eu, n’est-ce pas mon Homard préféré ?). Il faut dire que lorsqu’il arrive à Rennes, en 2010, le Bulgare revient du circuit Future où, 300e mondial, il est reparti construire un jeu et une confiance. A ses côtés, exit l’entraîneur star Peter Lundgren, bienvenue à l’austère Peter McNamara. Et, cette fois, plus question de brûler des étapes, sur le terrain comme dans le discours. Alors quand resurgit l’éternelle comparaison avec Roger Federer, il prend son temps pour répondre, pèse ses mots : « Qui ne voudrait pas gagner un Grand chelem ? Je pourrais vous dire que oui, bien sûr, j’en rêve, que je veux aussi être N°1. Et c’est vrai, j’en rêve. Mais je veux avant tout me construire, étape par étape, et aller au bout de mes possibilités, quelles que soient à la fin mes limites. Mais les connaître. Quand j’arrêterai, je ne veux rien avoir à regretter. » Le temps, effectivement, il l’a pris. Mais, à maintenant 22 ans et tout 16e mondial qu’il soit, ses limites, il ne les a toujours pas atteintes.

… Rochette en pleine gueule

Rennes 2010, toujours. La victime de Dimitrov au premier tour, justement. Et l’un de mes premiers entretiens marquants. Laurent Rochette a la tchatche facile et la formule directe, qui frappe comme un uppercut. Son tennis à lui, c’est une histoire de coups parfois plus proche de la boxe que du tennis. Bâti sur le modèle Arnaud Clément – pas très grand mais musculeux -, formé à l’Insep avant une escapade en Espagne, le Bordelais a longtemps joué (joue encore ?) comme pour prendre sa revanche sur « la tuile, à 19 ans : un os cassé à la main gauche. Je commence à peine à goûter à la vie pour laquelle j’ai bossé comme un dingue depuis des années que je dois me faire opérer. Un trou de deux ans dans ma carrière. Je ne joue presque plus de 19 à 21 ans, à peine quelques matchs, le minimum pour maintenir un classement de misère aux alentours de 800e. En 2008, je suis même reparti de zéro. Je n’avais plus de classement. » Ce teigneux des courts, opiniâtre, qui admet « un énorme respect pour Gilles Simon, son parcours pas toujours facile et sa réussite finale : forcément, ça m’inspire un peu », se voit façonné par ce coup dur originel : « Je crois qu’on retrouve mon parcours heurté dans cette hargne, cette volonté que je mets sur le court. Le tennis m’a fait beaucoup souffrir, j’ai pris des coups de poings dans la gueule… J’ai même failli arrêter à un moment. Donc oui, quelque part ça ressort sur le terrain. Quand je saurai me servir de cette hargne-là à bon escient, je suis sûr que j’aurai un truc en plus que les autres. » Encore faut-il que son corps soit d’accord : aux dernières nouvelles, encore blessé, il est retombé au 600e rang, après un pic à 200e en 2012.

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Stockholm : les trois légendes du jeu et les deux bocks de bière

Un tournoi format Masters Cup, et six participants sur huit affichant passeport suédois. Un voyage dans le temps ? Oui. Précisément un tournoi du Senior Tour visant à rappeler aux Suédois leur glorieux passé tennistique. Mars 2013, à Stockholm : le centre des congrès de la capitale suédoise a été agencé pour l’occasion autour d’un court de 3000 places. Les vedettes qui ont fait les grandes heures du tennis national sont toutes présentes au rendez-vous. Au fil des rencontres et des observations, quelques impressions :

- Björn Borg, plus qu’un champion : l’idole, la figure tutélaire. Celui que tout le monde regarde avec des yeux de (grand) gosse. Il ne joue pas mais passe à deux reprises, en soirée. Il recherche la discrétion mais la nouvelle de sa présence se répand à chaque fois dans les travées aussi rapidement qu’un passing-shot. Sur le court, même John McEnroe cesse soudain ses pitreries quand, au détour d’une course vers le filet, il avise son ancien adversaire assis en tribune basse. Il interrompt alors le jeu, le temps d’aller saluer cet ancien rival devenu un ami.

- Mats Wilander, le sympa. Bien sûr, beaucoup d’entre vous ne voient plus en lui que la girouette des chroniques quotidiennes de L’Équipe. Il l’a sans doute un peu cherché. Reste pourtant la rencontre d’un type accessible, fidèle en cela à sa légende malgré l’énorme popularité et le palmarès long comme le bras. Un rare cas d’étoile du sport restée sur la planète Terre, aux côtés du commun des mortels. Et un souvenir à jamais gravé dans ma mémoire : une interview à l’issue de son dernier match de la compétition. Le tournoi touche à sa fin, Mats Wilander casse la graine au restau des joueurs. Je le verrai longtemps saucer consciencieusement son plat tandis qu’il me raconte ses souvenirs de joueur en faisant de grands moulinets de bras, morceau de pain au bout des doigts. A côté de nous sur la grande table, Mikaël Pernfors est écroulé de rire. Un beau moment.

- Stefan Edberg, l’insaisissable. Les Suédois, une bande de copains ? Sans doute. Mais il y a copains et copains. Edberg est poli avec tout le monde. Edberg salue, serre la main, échange quelques mots. Mais, là où les autres semblent savourer les retrouvailles et les moments passés ensemble, Edberg ne s’éternise jamais au salon des joueurs ou à la cafeteria. Sitôt son match terminé, il fonce à l’hôtel voisin prendre sa douche. Quand il revient, c’est habillé d’un élégant costume qui tranche forcément avec les fringues décontractés (voire les survêts…) de ses collègues. Sans avoir qui en est à l’origine, il y a une distance entre Stefan et les autres Suédois. Quelque chose d’à peine perceptible mais bien réel. L’attachée de presse du tournoi m’explique : avant d’être tennisman, Stefan Edberg est un businessman. Et ses participations à des exhibitions de tennis ne sont que prétexte pour réunir en un même lieu ses divers interlocuteurs en affaires, forcément flattés d’être invités à contempler en loge l’ex-champion de Wimbledon. Calcul aussi affûté qu’une volée de revers. Le gendre idéal me fait une impression tout à fait unique : quelqu’un qui, sur le court comme en-dehors, sait où il va… et pourquoi il y va. Pas si commun dans le monde du sport.

- Je ne pouvais finir ce paragraphe sans évoquer Magnus Larsson. Le père spirituel de Robin Soderling finit troisième de la compétition, après avoir battu Wilander en petite finale. Quelques minutes plus tard, tandis que j’observe depuis les gradins l’exhibition de handi-tennis programmée sur le court, je me retourne… et tombe nez à nez avec deux énormes paluches tenant deux non moins énormes bocks de bière. Je lève la tête : Larsson, hilare en me reconnaissant – je l’ai interviewé quelques minutes plus tôt. Devant mon air étonné, il me fait un grand sourire : « Le repos du guerrier ! » Santé !

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475 Responses to Trois ans de tennis : bilan à mi-mandat

  1. Guillaume 15 mars 2014 at 12:02

    May me demande ce qu’il en est du relationnel entre les tennismen et les journalistes : il est plutôt faible. Comme le foot, le tennis a tendance à mettre une barrière entre ceux qui sont de la « famille » et ceux qui n’en sont pas. J’ai des amies qui travaillent l’une dans le hand, l’autre dans les sports de neige, et qui parlent d’un milieu plus chaleureux, où tout le monde se mélange plus naturellement, mange ensemble, se contacte directement sans en passer par l’agent… Mon amie bossant dans les sports de neige exerce par ailleurs régulièrement sur le tennis, et me dit à chaque fois combien elle a du mal à effectuer la transition hiver alpin / tennis. Les journalistes de L’Equipe sont seuls à avoir une situation un peu plus privilégiée, du fait qu’ils passent beaucoup de temps avec les joueurs sur des tournois au bout du monde, parfois en période d’anniversaire ou au réveillon de l’An… Du coup, sans aller jusqu’à nouer une relation d’amitié, il y a une proximité plus évidente.

  2. Kaelin 15 mars 2014 at 13:47

    je feuilletais un Tennis mag de juillet 2002, Couverture sur Costa qui gagne RG, « Costa Bravo » (j’ai acheté une 30 aine tennis mag des années 2000-2003 sur leboncoin car j’adore ces années là et jtrouve ça intéressant de voir cmt on parle de Federer, Gasquer, Safin, etc etc à cette époque où je ne suivais pas du tout, trop jeune, le tennis), et je tombe à la fin sur un article qui parle de Axel Michon, le jeune normand de 23 ans, 247ème mondial actuellement, qui à l’époque, 15/3 venait de remporter le « Pasagespoir » d’Agen (Gasquet avait apparemment remporté la dernière victoire française à ce tournoi en 1997), dans la catégorie 11-12 ans. Je lis l’article et je vois qu’il était entrainé par Arnaud Leroux et … Yves Glémot (au TC Granville), mon 1er entraineur et mec super qui m’a fait aimé le tennis mais je ne savais pas du tout qu’il avait entrainé Michon. Ca m’a fait drôle !

    • Don J 15 mars 2014 at 14:21

      vache, t’es vraiment mordu mec ^^

    • MarieJo 15 mars 2014 at 14:28

      kaelin, j’ai toute la collection des tennismag depuis 95 ou 97 dans ma cave ! ça me prend un place… et ça pèse comme une caisse de lingots… en plomb !
      j’avais jamais pensé que ça pouvait se racheter…

      ya des pépites dans les vieux mags et autres bouquins dédiés au tennis…
      Guillaume a un truc collector qui s’appelle Dictionnaire du tennis, édition 1980 je crois…
      une antiquité mais on peut se poiler avec des prévisions du style : tulasne ce joueur avec avenir doré devant lui… il n’auraient jamais imaginer le voir coach de simon !

    • Guillaume 15 mars 2014 at 14:30

      Ce petit lien, très lointain, très ténu pour ne pas dire artificiel, mais qui te fais dire que tu as quelque part côtoyé le haut niveau… Je connais ça, mais en handball. En catégories de jeunes, j’ai joué avec un type nommé Pierre Soudry, aujourd’hui professionnel à Dunkerque : vice-champion de France 2013, vainqueur de la Coupe de France 2012… Un palmarès pas dégueu qui aurait du être enrichi d’une médaille d’or avec l’équipe de France à l’Euro en janvier : il avait été retenu dans le groupe des 19 mais a du déclarer forfait après s’être blessé quelques jours plus tôt en championnat. C’est con : à une blessure près, j’aurais pu me vanter d’avoir joué avec un Expert :)

  3. Geô 15 mars 2014 at 14:30

    Deux petits plaisirs du week-end:

    La suite, ou plutôt le prequel de l’interview de Noah en 1980: http://www.ina.fr/video/I00014088

    Et comme avec Yannick, le tennis n’est jamais loin de la musique, ce monument péi: http://www.dailymotion.com/video/x1gplnu_get-lucky-en-creole-ok_news

  4. Don J 15 mars 2014 at 14:41

    John Isner repousse les limites du tennis (franchement, c’est de la triche !!!)
    http://www.tennisleader.fr/atp/le-probleme-de-taille-de-gulbis

    • Kaelin 15 mars 2014 at 14:48

      c’est un scandale ! ^^
      Je doute que ça suffise vs Djoko ceci-dit et tant mieux je n’ai aucune envie de voir Isner en finale

    • Colin 15 mars 2014 at 14:54

      Soit il faut reculer jusqu’aux bâches, façon Gasquet.
      Soit au contraire s’avancer jusqu’à la ligne de service, façon Chang, pour prendre la balle juste après le rebond (avec un peu de chance)

  5. Antoine 15 mars 2014 at 15:55

    Isner a gagné à la Isner quand il joue bien, en deux tie breaks et en grapillant les points qu’il fallait. Gulbis n’avait qu’à jouer mieux les points importants et ne pas perdre son service lorsqu’il servait pour égaliser à un set partout…

    Son service est évidemment un gros problème sur cette surface qui rebondit énormément. Il vaut mieux faire comme Dolgo : prendre la balle plus tot, quitte à prendre plus d’aces. Reculer n’est pas une solution car compte tenu de sa taille, il peut servir très court croisé et si on est loin, cela fait ace…Il a d’ailleurs servi au top et le pire popur l’adversaire est que dans les tie breaks ou sur les balles de breaks, il en met plus et sert 10/15km/h plus vite. Il dit qu’il a tapé le plus fort possible dans les tie breaks, surtout le deuxième. Et il passe 74% de premières…En dépit du kick énorme sur sa seconde balle, Gulbis a été bon pour retourner ses secondes mais il y en a eu trop peu…

    Gulbis a quand même réussi à lui prendre son service pour la deuxième fois de la semaine mais dans ce cas il faut gagner le set et un tie break, comme Roger en finale il y a deux ans..

    Djoko fera mieux que Gulbis, plutôt comme Roger à mon avis. Djoko fait partie des joueurs qui derrière Roger et Isner et avec Nadal a gagné le plus fréquement un tie break dans sa carrière, près de deux sur trois. Isner a une chance sur trois de le battre au vu de leur H2H (4-2 Djoko). Evidemment si Isner gagne le premier set au tie break (ou en breakant), Djoko sera en grand danger de perdre le match, surtout compte tenu du fait qu’Isner a le public derrière lui et joue nettement mieux à domicile que partout ailleurs. En tout cas, cela montre qu’Isner reprend du poil de la bête et va réintégrer le top 10 lundi en éjectant Jo.

  6. Remy 15 mars 2014 at 17:58

    Il y a 2 ans, Isner battait un Djoko en meilleur forme qu’aujourd’hui.
    C’était aussi en 1/2 finale d’Indian Wells.
    Il avait d’ailleurs perdu la finale suivante face à … Roger Federer.

    • Patricia 15 mars 2014 at 18:43

      Oui mais Benneteau avait aussi battu Djoko à Indian Wells ! Alors certes, notre poulet n’a pas les mêmes armes que le grand machin… et Nole suçait encore son pouce, soit !…

      Autre coïncidence : 3 sur 4 des demis finalistes sont les mêmes qu’en 2012 (Nadal avait battu Dolgo, qu’il avait rencontré en quarts!….)
      Ca c’était terminé par une belle branlée admninistrée par Biquette au Minotaure, suivie du titre.

      • Remy 15 mars 2014 at 20:01

        En 2012, Federer sortait aussi d’une victoire à Dubai et d’une demi finale à Melbourne perdue contre … Nadal.

        Lorsque Benneteau avait battu Djokovic, c’était en 2006. On était loin du champion actuel.
        Contrairement en 2012.
        Vu le niveau de forme de Djokovic. Pas évident du tout qu’il s’en sorte contre Isner. Surtout si ce dernier sert comme contre Gulbis.

  7. Remy 15 mars 2014 at 20:43

    Pour l’instant le match entre Fedou et Dolgo est pas top.
    Beaucoup de fautes, surement du au vent important.
    Pas de rythme dans les échanges, les premières balles de service font mal.

    Dolgo vient de jeter son jeu de service et permet à Roger de servir pour la première manche.

    • Remy 15 mars 2014 at 20:44

      Voila un 6ème ace et 6-3 Federer.
      Il sert bien et laisse Dolgo faire les fautes.

  8. Don J 15 mars 2014 at 20:48

    Tiens un smatch à la Djoko, pas beau Alex !!!

  9. Remy 15 mars 2014 at 20:48

    L’ukrainien est perdu avec ce vent.
    3 balles de break dès le premier jeu.

    • Remy 15 mars 2014 at 20:49

      bim break.
      « peur » que ça ne dure pas longtemps.

      • Don J 15 mars 2014 at 20:54

        c’est vrai que les jeux défilent grave

  10. Don J 15 mars 2014 at 20:49

    vache de retour et break d’entrée pour fedou

    • Don J 15 mars 2014 at 20:50

      il fait presque peur Fed comment il cogne.
      et comme d’hab, le vent, il gère, je sais pas comment il fait…

  11. Don J 15 mars 2014 at 20:52

    un coup droit tsé tsé spéciale dédicace à Kaelin, c’est étrange comme geste ^^

  12. Don J 15 mars 2014 at 20:54

    Voilà un très bon jeu de service avec de la variété pour Dolgo qui se reprend.

  13. Don J 15 mars 2014 at 21:02

    le petit bras de dolgo et du coup the point défensif de fed !!!

    • Don J 15 mars 2014 at 21:05

      2 smatchs mal négociés, et une bb pour fed.
      le gros raté de tout à l’heure à dû le travailler

  14. Don J 15 mars 2014 at 21:09

    jeu interminable et break de fedou à sa 4ème bb.
    4-1 fed, service à suivre, aïe aïe aïe.

    • Don J 15 mars 2014 at 21:15

      Roger est impressionnant physiquement, il semble vraiment affûté et il défend comme un mort de faim.

      Dès que l’échange dure un peu, Dolgo se fait trimbaler (il fait la visite du court et la contre-visite en même temps ^^).

      • Remy 15 mars 2014 at 21:19

        on voit qu’il a bossé physiquement.

        6-3, 6-1

        Dolgo est passé à côté.

  15. Don J 15 mars 2014 at 21:18

    Mince triple break et victoire de fed sur le service de l’ukrainien, j’ai même pu le temps d’écrire !!! 6-3 6-1 en 1h02 (2×31 minutes ^^)

    hé bé !

  16. Ivan 15 mars 2014 at 21:19

    Dolgopolov vient de se faire éparpiller facon puzzle.

  17. Remy 15 mars 2014 at 21:29

    Stan et Roger sont leader de la Race.
    Roger peut passer devant en gagnant demain.
    Il est 5ème à l’ATP et peut passer 4ème en gagnant demain.
    Même s’il ne gagne pas demain, il sera certainement 4ème après Miami.
    Ferrer a une finale à défendre.

  18. Ivan 15 mars 2014 at 21:30

    J’ai entendu dire trop de bien de Noah dans les precedents posts, ce petit article vous fera du bien:

    http://www.nydailynews.com/blogs/bondy/2011/05/pardon-his-french

    Apparement, il ne devait pas considerer Mansdorf comme faisant partie de la « famille » lui aussi…

    • Colin 16 mars 2014 at 15:15

      Je n’ai pas oublié cette affaire, l’ayant vécu quasiment en direct à la télévision française (le résumé du match puis les propos de Noah). Dans ma mémoire, c’était plutôt du niveau de la mauvaise blague, du genre « Pour plaire à ces gens, je n’avais pas le nez assez long ». Idiot certes, mais à peine plus que le « vous devez avoir le sens du rythme » de Bouvard. Ça ne fait pas forcément de lui un antisémite.

    • Geô 16 mars 2014 at 15:41

      Noah raciste, franchement, c’est pas crédible. Non, si on veut vraiment lui trouver un défaut, c’est le narcissisme : http://video.lequipe.fr/video/tous-sports/le-forum-l-equipe-yannick-noah/?sig=iLyROoafzIBp&

      • Ivan 17 mars 2014 at 00:51

        Inutile de lui chercher des excuses, il n’en a pas.

  19. William 15 mars 2014 at 21:59

    3 et 1 en une heure, c’est du lourd !

    Live from Rennes, et si j’y croisais un homard ?

    • Sam 16 mars 2014 at 00:28

      Ooula,sur rendez-vous, faut prévenir…Où te promènes-tu donc Will ?

  20. Remy 15 mars 2014 at 22:25

    Match pas jojo entre Djoko et Isner.
    Ce Djoker n’est vraiment pas terrible.

    Isner sabre 3 balles de break/sets et forcément, se fait breaker dans la foulée.
    Djoko va servir pour la première manche.

  21. Elmar 15 mars 2014 at 23:18

    Isner se sert du public pour débreaker alors que Djoko servait pour le match. Etonnant.

  22. Remy 15 mars 2014 at 23:19

    Djoko qui arrive à se faire breaker alors qu’il sert pour le match …
    Toujours une faute en coup droit et/ou la volée ratée en cause.

    • Remy 15 mars 2014 at 23:23

      Trop bon Isner qui redonne son service.
      Big John est vraiment pas bon aujourd’hui.

    • Don J 15 mars 2014 at 23:29

      c’est vraiment pas son truc la volée, il devrait revenir à ses bases, il s’est bien planté avec becker…

      j’aimerai bien voir le nombre de points qu’il a lâché depuis qu’il insiste pour aller au filet.

  23. Elmar 15 mars 2014 at 23:22

    Mais il refile le break à Djoko qui aura donc une deuxième chance de conclure.

    • Remy 15 mars 2014 at 23:27

      HA HA HA
      Raté !

      Echouer 2 fois de suite à servir pour le match, le mental de Djoko a disparu.

  24. Don J 15 mars 2014 at 23:27

    Les mecs ils arrivent pu à mettre leur service, et 4 break d’affilé, c’est quoi ce niveau ? allez tie-break pour le roi de l’exercice !

  25. Elmar 15 mars 2014 at 23:27

    Et Djoko refile son break d’avance!

    Djoko-Isner / WTA, même combat! Qui l’eût cru?

  26. Don J 15 mars 2014 at 23:31

    Et Isner qui se ballade dans ce tie-break, pauvre Djoko, il semble sonné. Mais bon Antoine a dit que Djoko aussi était parmi les meilleurs au tie-break, donc attendons ^^

  27. Remy 15 mars 2014 at 23:32

    Isner réussit son premier revers long de ligne du match et Djoko arrose.
    5-1 Isner

  28. Elmar 15 mars 2014 at 23:33

    Ha ha. Et Isner remporte le set! Quelle tanche, le Nole.

    • Remy 15 mars 2014 at 23:35

      C’est le même mec qui arrivait à renverser des matches perdus avant ?

  29. Remy 15 mars 2014 at 23:34

    Ace, 7-2.
    Voila Novak embarqué dans un 3ème set.

  30. Don J 15 mars 2014 at 23:35

    54% de 1ère et 58% de gagnées dessus pour Nole… beuuuuuuuurk

  31. Elmar 15 mars 2014 at 23:57

    Cette fois, le Djoker parvient à confirmer le break. Mais que ce fut dur! 4-1, ce serait quand même ahurissant qu’il ne gagne pas.

  32. Elmar 16 mars 2014 at 09:08

    Vu ce que j’ai vu, et j’aurais pas cru redire ça un jour, Rog’ me paraît favori de la finale contre Djoko!

    Ce n’est pas l’avis des sites de paris, qui place la côte de Federer aux alentours de 2,2 et celle de Djoko vers les 1,4, ce que je trouve surprenant étant donné à la fois leur début d’année respectif, leur dernière confrontation et le niveau présenté sur le tournoi. Tous ces signaux penchent clairement en faveur du Suisse.

    Bref, je le considère objectivement comme favori de la finale, même si ça fait peur de l’avouer, car c’est plus simple, en tant que fan, de vivre le match en le considérant comme l’outsider (ça évite des désillusions).

    • Antoine 16 mars 2014 at 10:28

      Oui, 1.44 pour Djoko, 2,25 pour Roger ce matin sur bwin, soit 61% de chances de gagner face à Roger qui n’a pas perdu un set, sans rencontrer de joueurs très bien classés il est vrai..

      C’est très excesssif et donne envie de parier sur Roger.

      Pour moi, c’est du 50-50, avec un avantage à Djoko pour ce qui est de la surface, et un avantage à Roger pour ce qui est de la confiance et de la forme du jour prévisible..

      Au final, léger avantage à Roger…Une défaite ferait mal au Djoker déja peu en confiance. C’est lui qui a la pression.

      Roger en trois sets.

      • Don J 16 mars 2014 at 12:05

        c’est bien vu ça, le tableau de Roger était assez relevé, mais au final il s’est retrouvé bien dégarni. Il lui manque un match contre un top10, le mieux classé était Tommy Haas, TS11… alors qu’il aurait dû rencontrer les ts1 et 3 du tournoi, ça forme est un peu en trompe l’oeil.
        Ceci dit, c’est tout aussi valable pour Djoko qui a battu la ts12 en la personne de John Isner.

        • Antoine 16 mars 2014 at 13:01

          Oui….J’irais plus loin dans le prono : si Roger gagne le premier, il gagnera probablement en deux sets. Le djoker ne le reverra plus. Si le Djoker gagne le premier set, Roger gagnera probablement le deuxième et cela ira en trois sets, avec un léger avantage pour le Djoker de l’emporter dans ce 3eme set. Le scénario qui me parit de loin le plus improbable est une victoire du Djoker en deux sets….

  33. Patricia 16 mars 2014 at 10:02

    J’ai vu le premier set du Djoko/Isner. Grosso modo, chacun fait plutôt du bon boulot de base : Djoko sert bien, remet de plus en plus de services, Isner sert des balles qui rebondissent à hauteur de visage , au moins 3 sur 4 sont des premières, et il agresse pas mal en coup droit.

    Pas vu la suite, mais les commentaires et les stats montrent que ça s’est bien délité. Ma petite idée c’est que leurs jeux se sont mutuellement détruits… Djoko remet trop de premières pour Isner, trop de travail, trop de pression. Et Isner met lui aussi une pression mentale énorme, Djoko se frustre quand il faute sur une 2è balle abordable, ou quand il fait un bon retour et n’en profite pas. La hauteur monstrueuse des balles d’Isner l’oblige à des acrobaties qui

    J’ai vu un schéma de l’emplacement des 1è d’Isner : il n’a pas grand mérite à avoir un tel % de 1è en jeu, car elles n’ont pas besoin d’être très près des lignes pour être horribles à négocier. Avec sa taille, une balle orientée vers la ligne du fond prend un tel angle qu’elle perturbe la technique de retour et le plan de frappe, même si le joueur a le temps de la prendre tôt ; et il peut servir très croisé avec bien plus de marge par rapport au filet. C’est d’ailleurs une des raisons qui font que j’aime (encore) moins le jeu au service d’Isner que celui de Karlovic : ce dernier se sert de sa taille pour donner une vitesse hallucinante à sa balle, c’est un coup d’attaque. C’est un duel dans la Grand Rue d’une bourgade du Far West. Si ça ne tue pas, grosso modo, il est mort. Isner est loin de taper à son maximum pendant tout un match, raison pour laquelle il peut en remettre une couche au TB et surprendre encore. Il n’en a pas besoin parce que ses frappes font ce que l’on reproche à Nadal de faire : il détruit le jeu de l’adversaire.
    Et ça explique d’ailleurs qu’il préfère les rebonds hauts à l’indoor, contrairement à la plupart des gros serveurs.
    Pas autant sur terre (quoiqu’on a vu ce que ça donnait en altitude, quand le rebond est encore plus favorisé), parce que la terre valorise un déplacement en souplesse, plus technique, et des appuis qui lui sont difficiles – et aussi parce que les glissades permettent un peu à un vrai terrien d’aller chercher ses angles croisés, ou de se mettre loin en retour et de revenir.
    Nadal, sa hauteur de balle, c’est technique – ça demande une coordination et une puissance incomparable. Et ce n’est pas tant la hauteur qui épuise, que la lourdeur de la rotation. Isner, ça lui demande d’être grand. Isner est mon Granollers : pour moi il incarne un tennis désolant.

    Djoko a quand même réussi à mettre assez de pression pour mettre plus d’aces qu’Isner, qui en a passé bien moins que dans les autres matchs, et a servi un % de 1è très très en dessous de son habitude : 83% dans le premier set où il était en place (d’où la pression sur Novak), puis 57% (mais Djoko qui a d’habitude un bon % est en dessous,à 54%), puis 62%.

    Djoko a de bonnes stats au service, sauf au 2è:
    * 1er set 71% de 1è et 81% des points dessus)
    * 2è set : 54% et 58%
    * 3è set : 85% et 82%

    Pour Djoko, à voir s’il sera remis de la perturbation de son mécanisme d’horlogerie que Benneteau avait réglé au poil… A voir surtout s’il y a du vent, que Fed gère toujours génialement, et qui retenait clairement Djoko de placer des zones assez tranchantes dans les rallyes.

    Fedou, tout ce qu’il a à faire, c’est d’être aussi bon qu’hier, et suffisamment calme pour rester très concentré si le Djoker remet la pression et rejoue bien. S’il y a du vent, il va se le faire à tous les coups. Il se déplace et il sert très très bien….

    • Patricia 16 mars 2014 at 10:14

      Tignor dit ça très bien :
      « Pressure is the operative word when it comes to playing Isner, who has the most devastating serve in the game. It isn’t a tennis match so much as a psychodrama, one in which Isner always hold the trump card, and his opponent, even when he’s No. 2 in the word, can spend an entire match trying to rein in his frustrations. »

      « It isn’t just the aces that Isner hits that cause problems; it’s how that one shot affects everything else his opponent does. When you do get a look at a return, or get into a rally, the tendency is to play safe, because you feel like you must win that point when you have the chance. That in turn can take you out of your normal baseline game, which is what makes someone like Djokovic superior to Isner in the first place. Before you know it, you’re shanking balls you wouldn’t shank against anyone else. »

      En passant, il dit que Djoko avait du mal avec son coup droit à l’entraînement… et que ça s’est retrouvé dans le match.

      http://www.tennis.com/pro-game/2014/03/winds-no-change/50916/#.UyVoymdOXQ4

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