Comme un manche

By  | 12 novembre 2013 | Filed under: Opinion

Karim remastered

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De temps en temps je vais à la cave et je débouche une bonne bouteille… Un texte posté l’air de rien par un des talentueux histrions qui rôdent dans les allées de 15Love. Généralement, l’effet est garanti : trop, c’est trop ! Je me refuse à boire en suisse, il faut que je paye une tournée.

Là, c’est encore un méfait de Karim.

C’est un texte parfait dans la forme et le fond… Une analyse qui trouve une analogie d’une justesse imparable incluant les dimensions complexes de l’ensemble de toute une génération tennistique dans l’espace d’un billet, c’est… cosmique, quoi.

Après le post inaugural de Sam début 2013, qui étincelle à faire remuer les paillettes et le strass de l’emballage de ce beau monde en mille gerbes d’artifices, Karim plonge sous le capot.

Il y a un parallèle à tirer entre la vision de notre GOAT du clavier et la philosophie du jeu , avec le passage sur le jeu/sport/compétition ; la compétition telle que Karim la définit serait par essence l’antithèse du jeu : elle vise à l’annihilation absolu du hasard et du risque, alors que le jeu est enjeu, gratuité, prise de risque – pour le plaisir de contrôler, aux marges, cette liberté, d’en savourer le frisson et le soulagement. Solide contre Fragile, le compétiteur contre le Joueur.

Avec un paradoxe irréductible inhérent à une industrie-spectacle : d’un côté une logique de professionnalisme, standardisation, minimisation des risques pour les promoteurs, s’appuyant sur la dimension du spectateur avide de sécurité et d’identification magnifiante ; de l’autre le spectacle, dont le principe ne se limite pas à une pyrotechnie visuelle : l’œil du spectateur se lasse du répétitif, même celui de l’excès, et s’anime d’un besoin d’adrénaline, de suspense, le goût de trembler, de « tromper-la-mort », qui réclame la surprise, l’inattendu.

Ceci dit, cela concernera surtout le spectateur habitué ; le semi-occasionnel, qui suit uniquement dans les Grands chelems les matchs de ses compatriotes et la finale, n’a peut être pas le temps de se blaser.

 

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Comme un manche*

Avec l’avènement de Djoko c’est moins un nouveau tennis qu’une nouvelle façon de le concevoir qui s’annonce. Plusieurs fois Henri Leconte a fait l’analogie avec la F1, il ne croit pas si bien dire. Pas que la F1 d’ailleurs mais tous les sports d’équipe assez pointus, médiatisés et drainant les millions de téléspectateurs et les royalties qui vont avec. Aujourd’hui Djoko a poussé plus loin que quiconque la notion de team, d’écurie groupée autour de sa personne. Son corps est une mécanique de précision, un outil horloger qu’il faut maintenir en parfait état de marche.

Sous les fils, le tennisman

Quand Nadal concède s’adonner quelque peu aux joies d’un bon gueuleton, conscient de ce que ça peut lui coûter pour aller chercher les ultimes dixièmes de secondes sur un tour de circuit, Djoko lui ne laisse rien au hasard. Quand Vettel descend de sa Red Bull, deux heures après il y a encore des ingénieurs autour de la caisse pour compléter les procédures de mise en veille de tous les systèmes. Et avant qu’il n’enfile sa combinaison, les mêmes ingénieurs sacrifient au rituel de mise en température et en état de fonctionner de la bête, deux heures au bas mot là encore.

Avec Djoko c’est pareil. Il reste évasif sur ses fameuses méthodes de récupération mais Moratoglu (que j’apprécie de plus en plus ceci dit) précise bien qu’il est celui qui va le plus loin dans les fameuses procédures de mise à feu, puis de mise en veille. Il faut pratiquement autant, sinon plus de discipline pour se plier à deux heures de kiné et de relaxation et étirements, que deux heures de panier à balles et de sprints. Combien le font ? Combien sont-ils à gérer avec autant de sérieux les à-côtés ? D’ailleurs la plupart doivent se dire que c’est du pipeau, il n’empêche, lui s’y astreint.

Une soufflerie de F1 – jusqu’à ce qu’on réglemente les horaires d’utilisation comme les séances d’essais privés – ça tournait 24/24, 365/365. On ne cherche pas à gagner une seconde, on cherche à gagner 1/10 de seconde. On tente tout, on fait tout. L’apport marginal est ridicule pour 99% des béotiens, mais eux savent ce qu’il en coûte de s’en passer. Pour réussir une F1 il faut une bonne base, un bon dessin initial qui interprète à la limite acceptable un règlement qui se veut contraignant, et ensuite une quantité énorme de travail de développement tout au long de l’année, sans relâche. Djoko fait entrer le tennis dans l’ère de la F1. Bonne base, limite du règlement et dose de boulot.

Il est extrêmement affûté, il ne se troue jamais, il ne laisse aucune chance à son physique de le trahir. Tous les détails comptent. Regardez le staff d’une équipe de foot américain, il doit y avoir plus de cent personnes avec les joueurs. Ultra-spécialisation des rôles, chacun est responsable d’une brique sur un Lego de 2500 et s’assure qu’elle sera à sa place au moment nécessaire. Djoko c’est le Lego à lui tout seul.

Fed est le dernier et l’ultime JOUEUR de tennis, à encore considérer cette activité non pas comme un jeu – faut pas déconner, personne n’est là pour s’éclater et se fendre la poire, pas même Llodra – mais comme un sport. Fed est l’ultime sportif du tennis. Son jeu, sa philosophie, tout son être vivent pour la pratique de ce sport. Sport qui le fait sacrément bien vivre. Avant lui Lendl était l’ultime professionnel du tennis, il travaillait dans le tennis. Le tennis était son boulot. Djokovic lui c’est le successeur de Nadal dans le rôle d’ultime compétiteur. Le tennis est une compétition, avant d’être un sport, à défaut d’être un jeu. Djoko est en compétition. Depuis le premier jour, depuis qu’il a annoncé alors qu’il n’était que dalle qu’il allait arraisonner les navires de Fed et Nadal.

Nadal est le premier qu’on a vu pousser aussi loin l’ingénierie dans la conception de son jeu. Tout est étudié pour gagner, il y a de la réflexion derrière, à défaut d’instinct. A commencer par le choix du bras gauche contre nature. Le choix des armes à développer en suivant l’évolution des surfaces et du matos. Djoko n’a pas commencé sur cette base, il se cherchait un peu. Puis il s’est inspiré de Nadal en se disant qu’il avait de meilleures dispositions naturelles avec son physique léger et agile, sa souplesse, sa rapidité, sa qualité de frappe, et qu’en bossant aussi dur il n’y avait pas raison qu’il n’améliore pas l’espèce. Et c’est ce qu’il a fait. En F1 pour gagner il faut Adrian Newey. Je ne sais pas qui est le Newey de la galaxie Djoko mais c’est un sacré putain de stratège. Djoko premier tennisman de sport collectif. C’est une équipe de Foot de Liga ou de Premier League à lui tout seul.

Sur le court on peut trouver ça chiant, en fait c’est juste efficace. Fed a cherché à être l’ultime dépositaire de chaque coup du tennis, à en détenir les codes pour la parfaite exécution. Nadal puis Djoko maintenant ont eux cherché à détenir les clés pour gagner. Gagner. Sans s’encombrer d’académisme et d’exhaustivité. Fed a voulu le flacon et l’ivresse. Son breuvage enchante les papilles mais laisse juste pompette. Djoko lui c’est un putain de tord-boyau dont l’unique objectif est de vous mettre en état d’ébriété. Si l’objectif est d’être saoul, Djoko c’est du Rhum à 60% et Fed du Champagne millésimé. Faites les comptes.

 

Djokovic affronte l’équipe de foot des pilotes du Grand Prix de Monaco. Évidemment, il a gagné. La bagnole court plus vite que le pilote.

 

Le discours de la méthode

Élimination de l’incertitude, mécanisation de la victoire. J’avais déjà souligné comment et pourquoi à mon sens l’analogie entre le tennis et la formule 1 ou certains sports d’équipes était pertinente. Je poursuis quelque peu mon raisonnement. Le sport de haut niveau aujourd’hui c’est moins la réussite de l’individu que celle de la méthode. Poussée à son paroxysme, la préparation vise autant la performance pure que la maîtrise des imprévus, impondérables et aléas. Peu ou pas de surprise, tout maîtriser, tout contrôler. Cette fièvre de la minutie se nourrit de l’esprit de compétition et du perfectionnisme d’accord, mais est surtout rendue possible par l’uniformisation. C’est là où la méthode prend le pas sur l’individu.

Michael Schumacher chez Ferrari, c’est le premier exemple qui me vient à l’esprit. Cinq titres consécutifs de champion du monde de F1 dans un contexte réglementaire stable et grâce à une dream team froidement assemblée : meilleur manager avec Jean Todt, meilleur ingénieur avec Ross Brawn, meilleur ingénieur piste avec Rory Byrne. Et donc le meilleur pilote avec ce bon vieux Schumi. La traque du détail, les équipes d’ingénieurs qui bossent 24/24h, les essais privés 365 jours par an, Ferrari dans la première moitié des années 2000 invente la perfection et l’annihilation du facteur imprévu. Toutes choses étant égales par ailleurs, le puzzle assemblé par la Scuderia ne peut qu’enfiler les titres comme des perles. Quand dix ans plus tard la FIA décide de limiter drastiquement les essais privés pour réfréner les dérives budgétaires, on investit dans des simulateurs ultra-puissants et les pilotes, à défaut de limer l’asphalte deviennent des gamers professionnels.

Massa au volant de Djokovic.

Sébastien Loeb, encore plus fort. En rallye le talent s’exprimait sur des terrains divers : équilibristes et patineurs au Monte Carlo ou en Suède, funambules en Finlande, marathoniens au Safari, pistards en Corse. Si les terrains sont restés variés, le format des rallyes a changé : fini les 5000km du Safari Kenyan, les spéciales de nuit du Monte Carlo (réintroduites depuis), place à des boucles ultra-répétitives concentrées autour de parcs d’assistance et courues plusieurs fois lors de la même épreuve, dans des formats courts. En voulant rendre le rallye télégénique on lui a retiré son âme et on en a fait une épreuve aussi formatée que la F1. Citroën fournit à Loeb la meilleure voiture dans les limites du règlement (quelques incartades hors des clous tout de même) et lui assomme la concurrence en proposant le meilleur cocktail entre vitesse et FIABILITE. Moins brillant et fou que Latvala première mouture ou Marko Martin avant lui, mais tellement plus solide. Et quand Ogier menace le maître en dosant aussi le cocktail rapidité/fiabilité, il est éjecté de la machine à gagner. Et avec lui le directeur sportif qui a osé le mettre en concurrence avec Dieu. Citroën enfile les titres comme des perles et toutes choses étant égales par ailleurs Loeb devient nonuple champion du monde. Nonuple ? Le mot a dû être validé pour lui j’en suis sûr.

Pour en revenir au tennis, notre bon Novak Djokovic aurait eu à maîtriser Cash, Becker et Edberg sur herbe, puis Lendl et Wilander sur terre et sur dur. Pas une gageure. Plus près de nous il se serait tapé Sampras et Ivanisevic sur herbe, Sampras et Agassi ou Rafter sur dur, Bruguera et Kuerten sur terre. Voilà à quel prix Nole et avant lui Rafa et Roger auraient bouclé les Petits chelems qu’ils enquillent sans moufeter.

 On a déjà évoqué mille fois l’uniformisation des surfaces à cause du ralentissement drastique des surfaces dites rapides, voire de leur disparition pure et simple (parquet, moquette). Les raquettes magiques et les nouvelles techniques d’entrainement ont fait le reste. Comme la F1, comme le rallye et sans remettre en cause les formidables talents de Schumacher et Loeb, le tennis est rentré dans la dictature de la méthode. La méthode s’impose quand il n’y a plus de place pour l’imprévu, le changement, la variété. Une méthode pour une façon de jouer. En Formule 1 quand il pleuvait on savait que le rapport des forces allait s’inverser et qu’un Stewart ou un Senna même en conduisant un fer à repasser allait tirer son épingle du jeu. Aujourd’hui avec toute l’électronique embarquée et les voitures conduites quasi depuis les stands, le mouillé n’existe plus.

En tennis c’est pareil. Lendl qui fait l’impasse sur Roland-Garros pour aller se préparer sur herbe et maîtriser ce satané service-volée, on ne va pas revoir ça de sitôt. On s’est profondément ennuyé pendant les meilleures années Schumacher et le couple Loeb/Citroën a tué le WRC à lui tout seul. La F1 a compris le truc et a essayé avec plus ou moins de succès de réintroduire le spectacle en piste et aujourd’hui s’inquiète de l’hégémonie de Vettel. Quand le tennis prendra-t-il conscience de ses dérives à lui ? La finale de l’Australian Open 2012 aurait dû à ce titre déjà tirer la sonnette d’alarme.

Le Petit chelem est devenu l’unité de mesure et les surprises dans les grands tournois aussi rares que des aurores boréales à Tombouctou. Seul Fed a la courtoisie de perdre de temps en temps contre une brute. Mais pour Nadal, Djoko et maintenant Murray, impossible de perdre autrement que contre l’un des deux autres, et si possible après une demi-journée de tennis bien chiante. Toutes choses étant égales par ailleurs, ils ont trouvé la meilleure méthode. Méthode de jeu avec la défense acharnée, le stakhanovisme dans l’échange et la capacité à alterner défense et attaque, et méthode d’entraînement avec la préparation physique et tout ce que cela suppose.

Bagnole, peut-être, mais toujours slip, notre Djoko !

Méthode Schumacher, méthode Loeb. J’aurais pu citer les méthodes Armstrong, Phelps ou l’école Jamaïcaine du sprint. On en reparlera.

… Je te prends au mot, cher Karim, c’est chose faite !

♠ ♠ ♠

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Codicille nadalien


 Rafa me fait le coup pour la 203ème fois depuis qu’on se fréquente.

Niveau de jeu très bof, il n’impressionne pas du tout, mais il est dans le dernier carré et peut rafler la mise.

Au fond lui personnifie tout seule la catégorie des joueurs à vivre. J’ai fait cette distinction, un soir d’insomnie cette semaine où je me demandais pourquoi certains étaient si forts, niveau résultats, alors qu’on avait l’impression que c’étaient des tanches. Je suis arrivé à la distinction entre joueurs à voir et joueurs à vivre. Le joueur à voir, c’est celui qui vous met d’accord depuis votre télé ou le bord du court. Ça va du maestro genre Fed, à la brute genre Gonzalez, en passant par le mauvais génie à la Safin ou Gulbis. Ceux-là, pas besoin de se poser la question de savoir pourquoi ils ont gagné, ou gagnent quand ils le font. La démonstration tennistique se suffit à elle-même.

Et les joueurs à vivre, il faut les avoir en face de soi, de l’autre côté du filet, ou au moins les voir à l’œuvre depuis les bords du court, pour comprendre à quel point ils sont empoisonnants et difficiles à jouer, comment face à eux tout tourne au drame. Les poux sont l’archétype du joueur à vivre. Nadal est l’épitomé du joueur à vivre. Son lift simplement réputé si incontrôlable et usant moralement et physiquement est totalement anéanti par la caméra. Le joueur à vivre c’est l’anti-télégénique.

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Intéressant… 

Il y a l’aspect mental qui participe de cette catégorie « à vivre »  (et évidemment, à un niveau exceptionnel chez Nadal) – en tout cas, qui n’est pas « à voir », même si on la décode par les yeux : c’est par l’analyse qu’on le perçoit, quelque chose de très abstrait : « Où, quand, comment, le joueur fait-il quelque chose – voire, ne fait pas quelque chose ».

Nadal est sûrement le joueur qui remporte le plus de match serrés, voire des matchs où son niveau de jeu moyen (nombre de points remportés) est moins bon que l’adversaire. Mais il a le génie de savoir ce qu’il doit faire, c’est à dire comment gagner le point à un moment T du match ; un génie à la fois dramatique (« la guerre psychologique » – celle du coup de massue à la Savancosinus, dans Astérix) et économique (gérer le pécule de sa concentration comme le trader suprême).

J’ai vu Nadal à Bercy contre Janowicz. Nadal donne souvent l’impression de vouloir gagner chaque point du match, mais c’est plus subtil que ça. Il peut donner du mou à la jugulaire. Ou gnaquer d’un coup sec. Il sait qu’à tel moment, sur son service, l’autre peut construire un momentum parce qu’il a réussi à dominer à l’échange, à trouver une façon de le jouer, sur un point à forte valeur ajoutée. Pas question de le laisser capitaliser, il détrousse illico l’écureuil de sa noisette chèrement conquise. C’est le moment où tous les joueurs prient pour mettre un ace. Nadal ne prie pas. Il passe commande, et il met l’ace 2 fois sur 3. Et l’herbe est coupée sous le pied de l’adversaire, les compteurs reviennent à zéro.
 Nadal « Faut s’le Faire »  a l’intuition de chaque temps du match : quand il doit au contraire insérer de la durée dans un point, quand il doit tenter et réussir ce qu’il tente, quand il doit tenter et peut se permettre de rater…. C’est le Négociateur, intraitable quand il faut, accommodant en monnaie de singe, circonvoluant pour dissoudre la cohérence adverse, minimiser ses arguments.

Ivan estime que c’est la définition même de Sampras.

Il est un stade où le courage devient témérité, la témérité déraison, et la déraison, pulsion de mort.

RIP, Ivan… Il reviendra.

About 

Avocate attitrée de Richard Gasquet sur 15LOVE (SAUVEZ les bébés phoques !) et Thiemolâtre irrécupérable. Que le Revers à Une Main soit avec toi.

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467 Responses to Comme un manche

  1. Guillaume 13 novembre 2013 at 20:43

    Je rattrape vos derniers posts du jour, shotmakers / pas shotmakers. C’est un débat que l’on retrouve chez les joueurs, loin d’être d’accord entre eux pour savoir s’il faut se réjouir, ou non, du tournant pris par le tennis ces dernières années. Et les opinions sont parfois surprenantes… Juste après la finale du Masters, Yves Allegro s’est engagé dans de longs échanges (ah ah) sur Twitter avec divers journalistes francophones. Il disait considérer que le tennis allait dans le mur à force de ralentir le jeu. Qui s’est immiscé dans la conversation pour lui dire « n’importe n’awak ? » Djokovic ? Nadal ? Ferrer ? Non, Stanislas Wawrinka.

    Tant que le public et, plus encore, les annonceurs, suivront, rien ne changera. Suffit de voir Serena Williams qui emmagasine plus de $$$ que Rafael Nadal en 2013, à pourtant palmarès égal. Il y a des gens prêt à doubler les primes diverses et les garanties des stars WTA dans un paysage pourtant sinistré… L’ATP, c’est ça. La mode actuellement est aux échanges longs et aux matchs de gladiateurs dans la boue. Chose vue : Stockholm au mois de mars. Les Suédois, a priori un public de connaisseurs. Nous voilà devant un McEnroe / Leconte du tournoi des légendes. Phases de jeu brillantes, quinquagénaires certes mais toujours habiles avec la balle : service-volées, tout à plat, accélérations… du tennis typique des 80′s – 90′s, joué sur le fil. Au milieu de ça, en début de deuxième set, un très long échange dont je ne me souviens plus de l’issue. Et bien c’est ce point-là qui a déclenché une standing ovation. Pas une volée rétro de Mac ou une praline de revers de Riton. Non, un échange de 25 ou 30 frappes. La mode. Combien de temps cela durera t-il ? C’est toute la question. Le public, le nouveau comme l’ancien, s’en lassera et le fera savoir. C’est seulement à ce moment-là que l’ATP et l’ITF se bougeront. Mais tant que l’argent coulera à flot – autrement dit, tant que Federer et Nadal seront là – rien ne changera.

    • MarieJo 13 novembre 2013 at 21:01

      même scène entre edberg et larsson… volées, contre amorties, lob, passing, slice… et au bout une ovation après plus de 20 coups joués…
      en fait les gens veulent du jeu et contre jeu, oeil pour oeil, dent pour dent, c’est à celui qui trouvera la parade la plus oportuniste, la plus créative ou la plus osée, ou au contraire la classique… en fait les gens veulent voir tous les coups du tennis dans un jeu comme dans un match… un service volée ou un ace, ça va s’il y en a un peu mais pas que…

      après, pas sur qu’ils rafoleraient de 20 coups de slice milimétrés façon gianlucca pozzi, ou des tatannes/fautes à la pelle, j’en mets ma main à couper…

    • Sylvie 13 novembre 2013 at 21:21

      Le truc c’est la diversité et la variété. Que du service volée, c’est aussi lassant mais le circuit ne propose plus assez la possibilité à divers types de jeux de s’exprimer ou du moins d’aller loin sauf exception.

      Moi j’aime bien aussi le tennis qui se joue du fond. Je ne demande pas à revenir à Edberg/mac Enroe mais c’est juste dommage que ce jeu ne puisse plus exister ou presque. Et puis j’aime bien quand ça joue du fond à partir du moment où on peut claquer des coups gagnants pas quand tout revient et que ça se termine par une faute de l’attaquant ou un passing à chaque montée.

      • MarieJo 13 novembre 2013 at 21:44

        on est d’accord, la variété est indispensable et le tennis d’aujourd’hui trouverra son antidote…
        et s’il lasse parce que plus personne ne saura faire un coup gagnant du fond du court ou au filet, les surfaces ou les balles s’accélèreront comme par miracle… ce qui est valable auourd’hui ne le sera plus demain…
        surtour parce que je ne vois pas grand monde tenir à bout de bras le circuit comme fed, nadal ou djoko le font… il y aura à boire et à manger chaque semaine, et certains auront du mcdo pendant que d’autres avaleront le menu du bistrot jusqu’à ceux qui pourront déguster un resto gastronomique… de temps en temps…
        moi je pense que la baisse de régime du big 4, progressive ou non, verra émerger des nouvelles façon de jouer… et qui sait, les big boys façon raonic ou jerzy feront peut être la loi à un moment, à moins que tomic se mette sérieusement au tennis…
        il reste pas mal de possibilités, c’est toujours positif ;)

  2. Karim kicks ass 13 novembre 2013 at 22:39

    Janovic moi je n’accroche pas du tout. Je peux pas apprécier un gars dont j’ai peur. Et lui il me fait peur. Ça n’a rien de tennistique. Il a une tronche braisée, un psychopathe qui ne le cache pas.

    • MarieJo 13 novembre 2013 at 22:45

      toi peur ? non mais… tu te fous de ma gueule ou quoi ????
      pfff… tu vas nous faire croire qu’une gigue de 2.03 ferai de l’ombre à ta carrure de boxer poids lourd ?
      le pauvre petit karim 1.95m attends sa maman à la sortie du court ! il ne veut pas jouer contre le cousin de jano ! ouinnnnn ! lol

      • Ivan 13 novembre 2013 at 22:51

        Ça mesure combien un chimpanzé?

        • Karim kicks ass 13 novembre 2013 at 23:43

          Tu en connais un?

          • Ivan 14 novembre 2013 at 10:15

            Celui qui vient de me répondre.

            • Ivan 14 novembre 2013 at 10:23

              Pour ceux que la question intéresse néanmoins, une rapide recherche Internet montre que le chimpanzé de type Pan -le plus répandu- mesure 1.50m à tout casser:

              « La taille de l’adulte (Pan Troglodytes) atteint 1,50 m, mesurée sur l’animal étendu; mais lorsqu’il se tient debout, appuyé sur le bord externe des doigts des membres antérieurs, il paraît beaucoup moins grand. »

              Si certains souhaitent approfondir la chose:

              http://www.cosmovisions.com/chimpanze.htm

    • Ivan 13 novembre 2013 at 22:48
  3. Antoine 14 novembre 2013 at 16:50

    Pas vu cette finale du Master’s, juste le résultat, le même qu’à Pékin…Résultat logique et attendu. Cela fait deux fois que Nadal pointe son nez en finale et pour l’instant il a toujours perdu.S’il veut un jour remporter le titre, il faudrait qu’il se donne plus de chances pour l’emporter et donc adapter son calendrier en conséquence. D’habitude, il arrive hors de forme. Là, non, mais il n’était pas non plus au top, pas plus que les autres me direz vous, hormis le Djoker peut être (et encore), mais comme l’objectif est élevé, il ne peut y arriver que s’il arrive plus en forme que les autres. Il aimerait certainement gagner le tournoi mais je suis loin d’être sûr qu’il souhaite en faire l’une des grandes priorités de sa saison. Ce n’est pas bien grave.

    Le Djoker a donc gagné tous ses matchs depuis l’US Open. Pas mal du tout. Nadal a encore un peu de temps pour accroitre son avance au classement, en particulier melbourne, mais après l’autre va le grignoter lentement mais surement. De toute façon, jusqu’ici Nadal a été capable d’être numéro un pendant un an, mais pas plus, et je doute fort que cela dure plus cette fois…

    Pour ce qui est des shotmakers, il faut exiger la libération immédiate de Robin Soderling, prisonier politique dans son propre pays.

    Voilà, c’est tout.

    Sinon, il y a Don J qui me demande qui a été le meilleur serveur de l’année mais Patricia lui a répondu en disant que c’est Isner.

    J’avais écrit un long post un jour (en répondant à Patricia si ma mémoire est bonne) pour expliciter les différences entre Isner et Raonic au service et la conclusion était qu’il n’y avait pas photo entre les deux: Isner a le meilleur service, surtout (mais pas seulement) parce qu’il a la meilleure seconde balle. Cela ne se voit pas tellement dans les stats de 2013 mais je n’ai pas de doute à ce sujet: Isner est, avec Karlovic, le meilleur serveur du circuit.

    Heureusement qu’il reste des types capables d’envoyer au service.

    Sinon, parmi les joueurs du top, ceux qui ont le plus progressé au service depuis 2 ans sont Nadal, Djoko et Ferrer. C’est parce qu’ils servent beaucoup mieux qu’il y a quelques années que Nadal et le Djoker dominent. Ils ne le pourraient pas s’ils n’avaient pas progressé sur ce coup et ils n’ont que peu progressé ailleurs.

    • Don J 15 novembre 2013 at 10:31

      merci Antoine,

      Isner est le meilleur serveur du circuit, mais sur 2013, Rao est un poil devant, ça me va.

    • Don J 15 novembre 2013 at 10:41

      énorme celle du master 2002 en costumes chinois, Moya reste classe quel que soit ses fripes, Costa a l’air paumé. Y’a vraiment du beau monde, Safin, Agassi, Kafel…

      et puis celle du master 2009, transition énorme, reste pu que Fed… Costumes anglais (Murray triche, il aurait du mettre un kilt). Davy fait vraiment ovni, on dirait qu’un mec lambda du public s’est retrouvé sur la photo par hasard (et pi il est tout petit !). C’est marrant ces photos où la personnalité des mecs est imprégnée, Nadal tout crispé, Djoko qui pause tranquille, Soderling tout sourire.

      merci MarieJo, elles font du bien ces photos !

  4. Karim kicks ass 14 novembre 2013 at 23:50

    Salut tous. J’ai supprimé le compte d’Ivan, j’espère qu’il n’avait ni amis ni parents sur le site. Pas besoin de m’étendre sur le pourquoi je pense.

    Cheers

    • Babolat 15 novembre 2013 at 00:23

      Alors là, j’avoue que je n’ai rien compris. D’un seul coup, il te traite de singe. Soit il est complètement taré, soit c’était de l’humour au millième degré. Faut toujours se méfier des fans de Lendl.
      Quoiqu’il en soit, je pense que ça mérite une explication.

      • Sam 15 novembre 2013 at 00:29

        Y’a pas un malentendu ? Vu que l’avatar de Karim semble être une sorte de singe en costard, c’est peut-être ça non ?

      • Babolat 15 novembre 2013 at 00:35

        En effet, je n’avais même pas fait attention. Il doit certainement s’agir d’un malentendu. Cet Ivan, jusque maintenant, malgré son amour pour le riant tchèque, semblait être un intervenant de bonne tenue.

    • Skvorecky 15 novembre 2013 at 10:12

      J’ai hésité à réagir à ses coms, tant la chose était, je ne sais pas, impensable disons. Comme il n’avait pas du tout l’air débile jusqu’à présent, je me suis honnêtement demandé s’il ne fallait pas y voir une very private joke???

      Remarquons d’ailleurs que cela a tellement stupéfié le site qu’il n’y a eu aucune activité de toute la journée d’hier…

    • Sylvie 15 novembre 2013 at 10:38

      Bonjour
      tu es sûre que ce n’était pas par rapport à ton avatar qui représente un chimpanzé, il me semble ? Moi aussi en remettant les commentaires pour comprendre et en lisant le post de Sam, je me demande s’il n’y a pas malentendu. Je sais bien que par les temps qui courent, il vaut mieux être vigilant mais justement, est-ce que ce n’est pas une interprétation erronée de propos qui n’avaient aucune intention malveillante ? Ivan semblait un intervenant courtois et pas du genre à réagir ainsi. Il est évident que si c’est du premier degré, tu as eu parfaitement raison mais j’ai un doute.

    • Kaelin 15 novembre 2013 at 12:54

      J’ai aussi pensé que c’était une sorte de second degrès par rapport à ta photo d’avatar plus ou moins douteux pour ma part … et ses interventions sont en général pertinente, je ne le vois pas comme un troll donc bon. A éclaircir avant d’en arriver là définitivement il me semble.

    • Karim kicks ass 15 novembre 2013 at 13:19

      J’en ai discuté par mail avec Guillaume et Ivan s’est expliqué sur la boîte mail du site. Je devais avoir l’humouromètre à zéro et n’ai pris aucun recul. Comme je le disais à Guillaume, le syndrome des cris de singe et des bananes qui tombent des gradins de stades de foot. Ivan a dit qu’il ne faisait que référence à mon avatar – que j’avais totalement oublié sur le coup – et je n’ai pas de raison de douter de sa bonne foi. Son compte sera réintégré. La vie c’est pas un dessin animé, parfois ça pue, mais heureusement pas cette fois.

      Sorry

      • MarieJo 15 novembre 2013 at 13:36

        j’ai pas regardé mes mails depuis 2 jours, donc j’avais raté le tien… vraiment désolée, mais les bananes volent bas et en quantité dernièrement… et en plus tout le monde en parle, ça fait monter la mayo et sans doute l’audimat de certains canards…
        je pense qu’ivan te le dira lui même que c’était une blague à 2 kopeks ;)

    • Sylvie 15 novembre 2013 at 13:30

      En même temps, ta réaction peut se comprendre avec l’actualité de ces derniers temps. Les singes et les bananes c’est pas du second degré malheureusement chez Minute et consorts

    • Skvorecky 15 novembre 2013 at 13:49

      C’est sûr que quand quelqu’un se fait traiter de chimpanzé, le premier réflexe est de se crisper mentalement.
      C’est rassurant de voir qu’il ne s’agissait finalement que d’une blague foireuse sur ton avatar, que pour le coup j’avais complètement zappé!

    • Antoine 15 novembre 2013 at 17:35

      Tu vois Karim, au fond on est toujours trop faible et on finit par le payer.

      Tu te souviendras certainement que sitôt arrivé avec son pseudo, le dénommé Ivan avait pondu deux commentaires hiographiques sur le triste gardien de camp d’Ostrava. Aussitôt, j’avais supprimé son compte comme il se doit, lequel, du fait de la très grande mansuétude des tauliers, avait réapparu quelques heures plus tard. Je ne peux donc que t’adresser mes plus vives félicitations et partager le commentaire de Babolat: il faut toujours se méfier des fans de Lendl.

  5. Sam 15 novembre 2013 at 00:03

    Dites moi, que pensez-vous de ce placage de caméra ?

    http://www.youtube.com/watch?v=4Dr4Q9j3zr8

    • Don J 15 novembre 2013 at 16:56

      pas vu de placage, juste Riton qui fait ce qu’il fait le mieux, le bouffon.

      • Sam 15 novembre 2013 at 17:39

        Plaçage, ou placement peut-être en français. Bref, là où ils l’ont foutue la caméra, on voit bien la vitesse. C’est pourtant simple, je ne comprends pas pourquoi ils ne filment pas plus systématiquement comme ça.

        • Guillaume 15 novembre 2013 at 21:33

          Tout à fait d’accord, la vision à hauteur d’homme, y’a que ça de vrai. Tu as non seulement la vitesse, mais aussi les effets, les déplacements… C’est le meilleur – le seul – moyen de suivre le tennis en 3D, et pas juste en mode jeu vidéo d’arcade. Un jour où je passe dans une zone TV, je demanderai d’où vient le diktat du plan en surplomb.

        • Colin 17 novembre 2013 at 12:01

          100% d’accord.
          Il y a quelques années, j’étais rentré dans un magasin d’électroménager un samedi matin, et sur une télé grand écran en vente ils passaient une chaîne sportive du câble qui retransmettait du tennis, filmé « à hauteur d’homme ». De loin je voyais des pralines ahurissantes et des courses effrénées, je me suis dit « Waow, ça doit être un Soderling / DelPotro pour cogner de la sorte ». Je me suis rapproché et j’ai constaté que c’était un match de Fed Cup entre la Chine et la France, Zheng contre Cornet ou quelque chose comme ça. Vu de près, à cette hauteur, je me suis rendu compte que je n’aurais pas pu rattraper UNE SEULE des pralines envoyées par ces deux filles, ni pu contrôler le moindre slice tellement l’angle en était vicieux. Leurs courses latérales et leurs appuis étaient flippants de vitesse et de réactivité.

          Pour ce qui était du placement de la caméra, le réalisateur n’avait sans doute pas eu le choix puisque la rencontre se passait dans une halle qui devait être un club de tennis, avec des gradins seulement dans l’axe du terrain, d’autres courts sur les côtés, et un plafond à 6 m maximum. Lobs interdits.

  6. Sam 15 novembre 2013 at 00:42

    Pour les insomniaques, cette affaire rend pleinement hommage au génie et à la barjerie de Mac Enroe. C’est du De Kermadec, du très bon donc :

    http://www.youtube.com/watch?v=c4FjqX_eeK8

    • Don J 15 novembre 2013 at 16:59

      trop marrant la voix off sur les ralentis, on dirait un reportage sur un grand fauve en pleine partie de chasse.

      • Don J 15 novembre 2013 at 17:06

        mais quand même ce revers, il fait emprunté, il termine pas son geste, on se demande comment il met de la vitesse dans la balle, bon alors je sais que c’est du matériel d’époque, mais ça choque assez visuellement (désolé pour les puristes).
        je serai peut-être mauvais si je poussais la comparaison jusqu’à un coup de vieux d’aujourd’hui avec sa raquette anti tennis-elbow ;-)

        ceci dit ça joue, les échanges sont chouettes !

    • Antoine 15 novembre 2013 at 18:27

      Excellent bien sur. Je l’avais déjà vu mais cela vaut la peine. Décomposition complète de chaque coup depuis le service (à partir de 104 à peu près) jusqu’à l’amortie etc..On réalise très bien l’incroyable simplicité technique de son jeu et ce qui faisait son génie. Les quelques extraits par lequel commence le film sur ses énervements n’apportent rien.

  7. Don J 15 novembre 2013 at 10:21

    On dirait bien qu’avec le forfait de Tipsa, la finale de la CD repose sur le double.
    parce-qu’on voit mal Djoko perdre un match et Lajovic (que je découvre) en gagner un.
    Radek et Tomas en sont à 13 victoire pour une défaite en CD en double, par contre ils ne sont pas sur la feuille de match, intox ?

    • Skvorecky 15 novembre 2013 at 10:26

      Ils ne sont jamais sur la feuille de match. En tout cas c’était pareil l’an dernier. Mais ils joueront, bien sûr.

      Le double serbe n’est pas vilain non plus (ils ont battu les Bryan en quarts), donc ouais, le match décisif devrait être samedi.

      Les Tchèques ont quand même du bol depuis deux ans dans leurs parcours…

    • Antoine 15 novembre 2013 at 18:36

      Tipsy forfait ? Et Troicki suspendu…Ils sont cuit les serbes ! Ils ne gagneront pas le double…

  8. Ivan 15 novembre 2013 at 14:48

    Bonjour Karim, bonjour tout le monde,

    J’avoue avoir été meurtri d’être ne serait-ce que soupçonné par certains d’une insulte aussi grossière et débile. Je n’avais pas même songé qu’on puisse y voir autre chose qu’une allusion à ton avatar. Aussi si je n’ai pas songé à certaines sensibilités, je m’en excuse.

    Karim, ta réaction à mon mail est tout à ton honneur.
    Il m’a semblé cependant honnête d’en publier le contenu pour ceux, hélas, ayant compris la chose de cette manière. Apres ça, je considère cette fâcheuse histoire comme définitivement close.

    Voici donc le contenu de cette explication, sans en avoir changé une seule lettre:

    « Bonjour Karim, Bonjour l’équipe.

    J’avoue que je tombe des nues. Karim tu as supprime mon compte suite a cet échange:

    Marie-Jo:

    toi peur ? non mais… tu te fous de ma gueule ou quoi ????
    pfff… tu vas nous faire croire qu’une gigue de 2.03 ferai de l’ombre à ta carrure de boxer poids lourd ?
    le pauvre petit karim 1.95m attends sa maman à la sortie du court ! il ne veut pas jouer contre le cousin de jano ! ouinnnnn ! lol

    Moi:

    Ça mesure combien un chimpanzé?

    Karim:

    Tu en connais un?

    Moi:

    Celui qui vient de me répondre.

    Pour ceux que la question intéresse néanmoins, une rapide recherche Internet montre que le chimpanzé de type Pan -le plus répandu- mesure 1.50m à tout casser:

    « La taille de l’adulte (Pan Troglodytes) atteint 1,50 m, mesurée sur l’animal étendu; mais lorsqu’il se tient debout, appuyé sur le bord externe des doigts des membres antérieurs, il paraît beaucoup moins grand. »

    Si certains souhaitent approfondir la chose:

    http://www.cosmovisions.com/chimpanze.htm

    J’avais prévenu a mes débuts (il n’y a pas si longtemps donc) que je possédai un humour douteux,mais que la qualité des intervenants me laissait croire qu’il serait apprécié ou du mois toléré par tous.

    Karim, comment as tu pu interpréter chimpanzé de cette manière? Surtout toi? Car il est évident que cette blague,bonne ou mauvaise peu importe, se rapportait a ton avatar et RIEN d’autre. Et j’insiste sur le RIEN d’autre.

    Marie-Jo fait allusion a ta taille et j’interviens en demandant la taille d’un chimpanzé comme celui qui figure sur ton avatar. Aurais-je du préciser en costard? Si ça avait été ton avatar de Yoda, j’aurais pu faire exactement la même blague:
    « Il mesure combien Yoda? »

    Je n’ai pas été éduqué a insulter les gens et encore moins a les traiter de singes. Comment a tu pu croire a une insulte alors que la veille ou l’avant veille nous discutions bien gentiment? Tu fais partie des personnes qui apportent une grande plus-value a ce site et si je m’y suis intéressé , c’est en partie grâce a toi, et je viendrai t’insulter? J’aurai cru que tu aurais un tantinet plus de recul et d’humour sur toi même. Que tu trouves la blague mauvaise, ratée, de mauvais gout, ce que tu veux, ok. Mais il ne s’agit EN AUCUN CAS d’une insulte.

    Que tu l’ai cru et décide de m’exclure me déçois profondément, et même plus: me blesse.

    En attendant une réponse franche et précise ainsi que ma réintégration.

    Cordialement,

    Ivan. »

    • Sam 15 novembre 2013 at 15:03

      Moi ça m’a fait marrer cette histoire de taille du chimpanzé avec le lien et tout. Après j’ai fini par voir que Ha tiens il a changé d’avatar le Karim, ceci explique cela… Pour moi il est totalement inconcevable qu’il puisse y avoir un abruti raciste sur 15L. Par contre, par les temps qui courent je comprends qu’on puisse être un peu à cran sur le sujet.

      On n’est pas au foot, mais on n’est pas imperméable. Pour continuer dans la lignée de notre ami Bercy Djembé, ou pas loi, j’étais dans les tribunes de RG le jour de Garcia Vs Sharapova. Vous auriez entendu la poésie de mes voisins à l’endroit de Sharapova…

    • Karim kicks ass 15 novembre 2013 at 15:27

      Incident vraiment fâcheux et regrettable. Il ne laissera aucune trace, même si j’avoue que de temps en temps j’aurai du mal à réfréner un bon petit « that’s because I’m black » des familles à chaque fois que tu auras le toupet de ne pas être de mon avis mouhahahahahaha (rire qui fait mais vraiment vraiment peur quoi).
      Ceci dit même si cette vie de forumeur est virtuelle, tu as dû vivre quelques heures difficiles. Sorry buddy.

      • Antoine 15 novembre 2013 at 18:32

        Quoi ! Le suppôt du boucher d’Ostrava est toujours là ?! Décidémment on ne peux plus compter que sur soi même pour faire le Bien…Karim, je te pardonnes. Tu es faible mais tu es mon frère.

    • Skvorecky 15 novembre 2013 at 17:33

      C’est compréhensible que cette affaire t’ait blessé, mais il faut bien penser que l’on s’exprime ici face à des gens qu’on ne connaît pas personnellement, dont on ne voit pas le langage corporel, bref dont on ignore tout des pensées profondes.

      De plus, tu es arrivé dans ces parages il y a peu, et bien que RIEN dans tes interventions précédentes ne soit congruent avec ce genre d’insultes, finalement Karim et les autres ne te connaissent pas assez pour être tout à fait tranquilles. Sans doute que si un « taulier » avait fait la même blague, il n’y aurait eu aucune ambiguïté. C’est humain.

      Il est bien que vous ayez pu vous expliquer et que le malentendu soit désormais levé.

    • Patricia 15 novembre 2013 at 19:26

      Mon pauvre Ivan, ton destin est d’essuyer les plâtres, on dirait ! Après le bizutage « à la Tonton Antoine », voilà Karim qui grimpe au cocotier (non Karim, ne me clique pas, il faut oublier, tout peut s’oublier, ce n’est pas une insulte raciale, j’aime beaucoup les animaux (non Karim, ne me clique pas, je plaide pour le droit à l’humour douteux moizossi) – estime toi heureux, je n’ai pas dit « qui prend la mouche », ç’aurait été beaucoup plus insultant(si tu veux je t’explique)! )))

      Sans l’associer à une insulte raciale, j’ai dû me gratter la tête 5 à 10 secondes en cherchant la blague, avant que mon regard ne subisse une translation diagonale vers le haut du post précédent.

      • Patricia 15 novembre 2013 at 19:52

        La véritable insulte, que je n’ai pas voulu relever, c’était la comparaison du bô JJ avec l’atroce Heaulme ! Oui, c’est vrai, JJ a souvent des poches sous les yeux et des tremblements incoercibles (y avait une video de conf de presse incroyable je sais plus quand, ah ça y est : http://www.youtube.com/watch?v=TaKeA_hCnJg loool), mais la raison est simple : il est insomniaque durant les tournois. Bon, il déchire son Tshirt avec un naturel hulkien à côté duquel le Djoker transpire le fabriqué http://i4.mirror.co.uk/incoming/article2025952.ece/ALTERNATES/s615/Jerzy-Janowicz-of-Poland-2025952.jpg
        mais c’est un garçon très souriant et tout à fait sympa en dehors de ces détails ! Tiens, à Bercy, c’était très mignon, Nadal l’avait allumé au filet, il lui a ébouriffé le cheveu à la fin du match, pour lui montrer qu’il ne lui en tenait pas rigueur (avec nadal qui lui arrivait à l’épaule ça valait son pesant de cacahouètes!)

        • Patricia 15 novembre 2013 at 19:55

          oh j’adore ton nouvel avatar, Karim !

    • Guillaume 15 novembre 2013 at 21:39

      Récapitulons : l’ami Ivan a donc été viré deux fois de 15lt. Une fois par Antoine, une fois par Karim. Sacré bizutage ! Le prix à payer pour avoir endossé la robe d’avocat du croquemort d’Ostrava ? :lol:

  9. JoAkim 15 novembre 2013 at 16:19

    Radek a sorti sa chemisette de gala.. mouarf !

  10. William 15 novembre 2013 at 17:09

    Allez Radek ! (Bah oui, j’ai promis de soutenir Djokovic contre vents et lifts, mais en 2014!)

    Sinon, marrant, j’avais pas du tout pris Ivan au premier degré et j’avais capté que c’était une vanne de sa part. Je me joins aux autres : intervenant très sympathique, ne prends pas la mouche, inspecteur Ivan !

    Mé-rou ! Mé-rou !

  11. JoAkim 15 novembre 2013 at 17:17

    Les deux joueurs n’ont aucun doute sur l’issue du match. Leur seul but est de fatiguer l’adversaire. Pour l’instant ils y parviennent très bien.

    • Don J 15 novembre 2013 at 17:25

      Djoko fait exprès de rester longtemps sur le court pour fatiguer Radek ? ils auraient même pas du le faire jouer contre Djoko, ça va être le match de trop…

  12. May 15 novembre 2013 at 17:45

    Courage Radek.
    On ne devait pas avoir une présentation de la CD? J’ai cru lire que quelqu’un, je ne sais plus qui en proposait une…
    Big up à l

  13. May 15 novembre 2013 at 17:49

    … Big up à la réconciliation du jour.

  14. May 15 novembre 2013 at 18:25

    Montée(s) au filet Djoko 3 / Stepa 1???!!! Ils ont fait tout les deux le plein mais le Mérou a fait le jeu de l’adversaire et à ce petit jeu là, plus personne ne peut le battre.

    • Guillaume 15 novembre 2013 at 21:28

      Les stats fournies par la Davis sont très douteuses. J’ai évité de m’appuyer dessus tellement elles paraissent bourrées d’erreurs.

      • May 15 novembre 2013 at 21:37

        J’me disais aussi…

  15. May 15 novembre 2013 at 20:50

    Bon Thomas a fait le boulot. Ils se complètent parfaitement lui et Radek. L’année dernière c’est l’aîné qui avait apporté le 1er point en simple. Il faut qu’ils gagnent le double. La paire Serbe est très forte, c’est loin d’être une victoire assurée.

  16. Sam 15 novembre 2013 at 21:00

    C’est tellement mal filmé que les femmes accortes d’un certain âge que l’on m’invite à solliciter à droite de l’écran sont plus grandes que Berdych. Soit elles sont encore plus grandes que lui et culminent à plus de 1,96, et là on s’adresse à un public ultra spécialisé, soit personne n’aura toujours rien compris cette année à l’art de placer une caméra sur un court.

    La finale de la Coupe Davis oppose donc cette année des Tchèques à des Serbes. Si on a été cryogénisé en 1983, ça doit faire drôle de lire ça. Et pourquoi pas la RDA. Nous vivons dans un monde où personne ou presque sur ce site ne peut donner spontanément le nom du N°3 américain (je l’ai cité l’autre jour, celui-là).

    Alors Hibernatus, nous avons parmi les forces en présence le N°1,5 mondial, Djokovic Novak dont la majorité d’entre nous s’accorde à dire qu’il est, comment dire, assez dispensable au monde du tennis. Mais on fait avec. L’époque Djokovic, ça rappelle Hewitt, mais c’est parti pour durer plus longtemps. Nous espérons pouvoir dire qu’il s’agit d’une période de transition, mais rien ne peut rationnellement nous le prouver. Comme on dit et disait Dutronc, l’avant guerre, c’est maintenant.
    Bref, il est entendu que le Djokovic ramènera deux points : il est très fort, et comme si cela ne suffisait pas, semble assez, assez franchement, très même, motivé par la mère patrie. Selon les goûts et les couleurs, ceci peut le rendre plus ou moins sympathique. Pour ma part, s’il n’était pas con et politiquement incorrect de dire ça, si 15L et Guillaume ne risquaient pas la plainte pour diffamation sachant que nous sommes déja auscultés par la MSA (Oussama / Virus / Attac / Obama, comme ça je suis sûr que ça sera le cas), je n’hésiterai pas à dire que je n’aurai pas aimé croiser le Novak dans les balcans quand la mode était à l’épuration ethnique, et pas que pour les homards. Voilà pour celui-là.

    Ses associés ? Des mecs bien. Avant, ils avaient une sorte d’Arnaud Clément version Serbe, donc méchante, Tipsarevic. Cela dit, celui-ci nous a bien fait marrer cette année avec ses X gadins aux premiers tours. Pas de Tipsarevic, pas non plus de Troicki, renvoyé à l’un desé films des frères Dardennes dont il s’était échappé. Le troisième joueur à un nom que je n’ai pas le temps de choper vu qu’il est en train de se faire désosser alors que j’écris. N’empêche Hibernatus, sur le papier quand ils sont tous là, ils sont favoris face au States.

    En face, les Tchèques et la véritable star de cette finale, j’ai nommé le grand, inénarrable, l’insubmersible, Monsieur Mérou. Mérou et ses chemisettes toujours Flashy, Mérou et son tennis vintage, Mérou et ses au moins 42 ans, et le top du top, Mérou et sa cohorte de conquêtes féminines, celui qui nous réconforte en nous laissant tous penser que oui, nous avons nos chances aussi avec Martina Hingis. Faut imaginer quand même le temps que ça doit lui prendre, ces affaires là, à Mérou. Bref, il n’est pas vraiment là pour gagner, il est là parce qu’il est un monument national. Je suis certain qu’il prendra sa retraite après Berdych.

    Nous pourrions qualifier Berdych Thomas de joueur utile. Fut un temps où nous avions un big four avec ces joueurs là derrière, dont le rôle est de mettre en évidene le Fossé entre les meilleurs. Maintenant c’est un peu pareil, sauf que c’est un Gros Deux en lieu et place du Big Four. En Joueur utile, Berdych est lui un Gros Huit. Il a pour homologues des Poutres et des Tsonga, tout ce joli monde joue à peu près de la même manière et sait pertinemment que jamais, jamais, ils ne gagneront un truc qui reste dans l’histoire (sauf la Poutre, c’est déjà fait). La vie passe tranquillement, tout le monde va vers la trentaine, et quand ils regardent derrière ils sont peinards car que voient-ils ? Des artistes à revers à une main, Richie, Stan, et même Haas. Car oui Hibernatus, ça peut sembler délirant mais en 2013, ce presque collègue de Becker joue encore.

    Voilà. Alors, des pronostics ? Pas facile. Consultons l’Oracle, à toi, Guy Forget, fils du vent, des années 80 et du POPPPPPB !

    Attention…..RrRRRRoulement de tttambours…..:

    « Tout va se jouer sur le double ! »

    Roulez jeunesse !

    • Guillaume 15 novembre 2013 at 21:27

      arf arf arf : quand Homard fâché, lui toujours faire ainsi.

  17. May 15 novembre 2013 at 22:27

    Je jette un œil au score du France-Ukraine et je vois 1 but à zéro contre l’EDF après 78 min de match. 1993 en ligne de mire? Tout est question de cycle. Je serais déçue pour Ribéry le meilleur joueur en 2013. Le ballon d’or pourrait le consoler d’une élimination? On n’y est pas encore mais certains mauvais souvenirs sont difficiles à ne pas faire remonter.

    • May 15 novembre 2013 at 22:30

      Rectification : 2 buts à zéro pour les Ukrainiens.

    • Antoine 16 novembre 2013 at 14:55

      On filerai le ballon d’or à un type qui n’est pas foutu de qualifier son équipe pour la coupe du monde ?! Manque plus que cela au foot…

  18. Patricia 15 novembre 2013 at 22:57

    Eh ben la voilà notre présentation de Coupe Davis !
    Sam fait l’ouverture (avec Djoko), Sam fait la fermeture (avec Djoko). Béni soit Sam !
    Hum, si tu le permets, puisque la journée est dédiée aux dérapages et à l’humour douteux, un commentaire à propos du paragraphe politique (§4) : je dirais même plus, avec Djokovic, y a pas grand monde aux Balkans.

    Sinon, puisque May en est à commenter le foot (au lieu de mettre à jour G&D, oui je suis un boulet qui pense avoir fait un bon score), je partage avec vous un lien reposant et vintage que je viens de me regarder en entier : Un « C’est pas Sorcier » à Monaco, avec Riton en Guest star (et Becker, Pete, Brugera, Dédé…) : http://www.youtube.com/watch?v=Ucr6SXhrIuU, en l’An de grâce 1897 + 101 (ouaa, je savais pas qu’il était si vieux dis-donc !)

    Tiens, un autre point amusant, de 1897 à 1906, un Doherty a remporté le tournoi… mais ils s’y sont mis à deux, ce qui est un minimum pour dépasser Rrrrafa Nadal ; je note que le super beau Anthony Wielding motard l’a gagné 4 fois d’affilée (+1), pas mal…http://en.wikipedia.org/wiki/Tony_Wilding C’était mieuxA-vant …
    Comparer avec Radek.

    • May 15 novembre 2013 at 23:13

      Bon pour Patricia ce sera -10 points pour critiques abusives.

  19. Kaelin 16 novembre 2013 at 11:08

    https://twitter.com/Stako_tennis/status/401475791890182144/photo/1

    Stakho qui charrie les Bleus et il a bien raison! parole de Dolgo

  20. MarieJo 16 novembre 2013 at 12:55

    j’avoue que cette coupe davis ne me passionne pas beaucoup…
    savoir si djoko jouera le double ? est-ce que berdych peut faire l’exploit dimanche ?
    le seul vrai suspense c’est de savoir si le mérou sera en service dimanche pour un 2è saladier !
    si c’est le cas, je ne sais pas si le même joueur s’est retrouver 2 fois de suite our ramener le point décisif sur le derrnier match ?
    colin une idée ?

    • Guillaume 16 novembre 2013 at 13:05

      2 fois 5e match en 2 ans, je ne sais pas. Mais il n’y a pas si longtemps que notre ami Puta Madre inscrivait 2 x le point décisif en 2 ans : 4e simple en 08 en Argentine et double en 09 contre les Argentins.

    • Elmar 16 novembre 2013 at 14:30

      Cette finale est moins rigolotte que d’hab, parce qu’il y a déjà 4 points qui sont cadenassés. Seul le double est indécis.
      A la place des Tchèques, j’aurais foutu Rosol sur le terrain hier, d’une part pour reposer Radek avant les deux matchs qu’il devra jouer samedi et dimanche et d’autre part parce que je pense qu’a peu près un jour dans l’année, il peut foutre une branlée à n’importe qui en faisant n’importe quoi (oui, ca fait un peu Rémy Gaillard).

      Par contre, j’ai bien kiffé le match de foot hier. Les Ukrainiens, des vrais enragés. Rarement vu ça, surtout que c’était la plupart du temps correct.

      A Tennis Manager, je vois bien la Saucisse dans le rôle des Ukrainiens, qui vous colle aux basques toute la saison, ne vous accorde aucun répit et est prêt à mettre ses tripes sur le terrain.

      On en reparle bientôt (teasing de malade).

  21. Patricia 16 novembre 2013 at 14:52

    Jeeeff publie deux études comme je les aime sur la Coupe Davis ; dans l’une, plus ancienne, il examine la réputation de l’épreuve d’être l’occasion « d’upsets » plus fréquents que le circuit ATP : http://heavytopspin.com/2013/02/05/is-davis-cup-about-the-chalk/

    Dans l’autre, il quantifie (seulement pour les 20 dernières années, il se ramollit) les « exploits » des joueurs en Coupe Davis, afin de donner une mesure objective aux réputations de héros que d’aucuns se traînent : http://heavytopspin.com/2013/11/15/in-search-of-davis-cup-heroes/
    En appetizer, les vrais héros en simple qui émergent chez les tops joueurs, selon sa méthode, sont Nalby et delPo (ils sont seulement 7 de toutes façons…)

  22. Patricia 16 novembre 2013 at 15:26

    Tiens, puisque je musarde, je voudrais toucher un mot en faveur de Murray, qui semble sorti de l’équation Big4 devenu Big3 jusqu’à rétrécir en « Gros Deux ».
    Que Federer soit sorti du Big4 cette année est tout à fait juste. Et il faudra autre chose à Ferrer qu’une simple finale de GC perdue pour mériter le statut.

    Mais si Murray, comme les autres années, paraît un pas en retrait des autres, mérite-t-il une semblable rétrogradation ?
    Etant donné que depuis son accession au Big4, il n’a gagné de GC qu’à deux reprises, et que 2013 en fait partie, il me paraît un peu cavalier de le descendre !
    Il me semble qu’il pâtit de son manque de visibilité sur les 6 derniers mois, mais si l’on considère qu’il se fait opérer juste après l’USO, on pourrait compter sa contre perf au profit de Stan comme un effet de sa blessure au dos… Il faut aussi rappeler qu’il est forfait à RG. Dans les 3 GC auxquels il prend part, Murray en gagne un, fait une finale et un 1/4.
    Sur le plan du ratio V/D, il compte seulement 8 défaites, auxquelles on peut soustraire un abandon contre Granollers avant RG. 7 défaites, uniquement contre des top 10 à l’exception de Gulbis à Montréal. 2 défaites sur terre (Wawrinka,Berdych), pas sa surface, et suspicion de blessure.
    3 défaites sur la tournée américaine (Gulbis, Berdych, Wawrinka), mais là aussi, la blessure peut jouer un rôle.
    Sinon, au palmarès d’une saison tronquée, Murray affiche tout de même un GC, une finale de GC, un M1000, et 2 ATP 250.

    Et si l’on compare 2013 de Murray avec 2012 de Nadal (ils manquent un GC chacun), ma fois… on s’y tromperait : Nadal gagne un GC, une finale, un M1000 supplémentaire, un 500 au lieu de 2 250. On ne parlait pourtant pas de réviser sa big fouritude…

    Nadal et Djokovic ont 16 défaites à eux deux, 6 l’un contre l’autre, qu’ils se partagent. Ils sont évidemment au-dessus au palmarès, mais ça n’est pas nouveau ! Et surtout, on a fini par ne plus voir qu’eux – mais Murray avait levé le camp en faveur de sa console (dans le cas contraire, nul doute qu’il aurait assuré son statut en demi de tout ce compte après l’USO…) Elle transite bien vite, la gloria mundi…

  23. Patricia 16 novembre 2013 at 15:48

    Pendant ce temps, au masters challenger, Alejandro Gonzalez déclare après sa victoire sur Andrej Martin : “C’est un sentiment incroyable. Je ne peux juste pas croire que j’ai atteint le top 100. Cela a toujours été mon rêve. J’espère que les enfants et les joueurs de tennis en Colombie vont prendre ceci comme un exemple. Je sens que je peux donner encore plus au tennis et aller plus loin sur le circuit. »

  24. Antoine 16 novembre 2013 at 15:48

    Bon, Djoko ne veut pas avoir une part quelconque de responsabilité dans une éventuelle défaite serbe: il ne joue pas le double. Comme il n’est pas mauvais avec Zimonjcic, il diminue leurs chances même si son comparse n’est pas mauvais non plus.

    Je ne vois pas les serbes s’en tirer cette après midi…et donc remporter la Coupe car si le double est souvent déccisif, il est clair que celui là être plus décisif qu’un autre. La Coupe va se jouer sur ce double…

    Le pari des serbes aussi peut être que l’équipe peut les enmener loin grace à leurs services et que le match peut se jouer sur quelques points au retour seulement. Ils ont donc leurs chances.

    • Patricia 16 novembre 2013 at 16:04

      Je racontais la même chose… mais ce double a réussi plus dur que sortir Step/Berdych : les Bryan.

      • Patricia 16 novembre 2013 at 16:05

        et chez eux en plus !

  25. Patricia 16 novembre 2013 at 15:58

    Euh, je jette un coup d’œil sur l’arrivée des joueurs, Djoko ne joue pas le doble ????!!

    Et Zimonjic reçoit un beau diplôme, avant le début du match… strange, tout cela !

    • Patricia 16 novembre 2013 at 16:02

      Donc c’est Bozoljac qui va devoir assurer un double qui est comme un match décisif… Ceci dit, il s’en était bien sorti contre les ricains et les canadiens !

  26. Patricia 16 novembre 2013 at 16:09

    Purée, on parle de Lopez chez les mannequins, mais sans son attirail lunettes/bandana (les serbes sont sponsorisés par Afflelou ?), Bozoljac, c’est du même tonneau : http://2.bp.blogspot.com/-3PgMFPO35Lc/UOyYh_i4KnI/AAAAAAABzkQ/3-TeUYyWI4U/s400/Ilija%2BBozoljac.jpg

  27. Patricia 16 novembre 2013 at 16:18

    eh ben, break d’entrée, et c’est Zimonjic qui a du mal ! 5 ou 6 lets, et j’ai l’impression que les tchèques jouent sur lui…

    • Patricia 16 novembre 2013 at 16:22

      et les serbes visent Berdych à la volée, Stepanek au fond. Ca se tient en théorie, mais pour l’instant il volleye tout à fait bien, Mister Cuisses-qui-dégoulinent (ils ont fait un gros plan sur ses genoux, pouah).

  28. Patricia 16 novembre 2013 at 16:19

    Bon dieu, le contingent tchèque est sacrément bruyant !

    • Patricia 16 novembre 2013 at 16:26

      mais plus fair play que ces pourris de locaux qui sifflent tout du long le service de Step !
      Ces arbitres sont castrés ou quoi ?! Qu’il mettent un point de pénalité une fois, ça va les calmer !

  29. JoAkim 16 novembre 2013 at 16:25

    Match très plaisant à regarder. Un joueur est au dessus des autres : Radek. Dès qu’il touche la balle tout s’éclaire. Berdych est très solide, tout comme Nenad. Bozoljac est un peu en dessous et les tchèques jouent beaucoup sur lui.

    • Patricia 16 novembre 2013 at 16:34

      Ouaif, c’est quand même Zimonjic qui a merdé sur le break initial. Mais il commence à prendre le dessus et mène 0-30 !

      les tchèques jouent 2 fois sur Zimonjic, puis bozol (faute forcée)
      Un gros service de Berdych revient à 30-A

  30. Patricia 16 novembre 2013 at 16:31

    ow, une mauvaise compréhension chez les serbes, égalité !
    Avantage serbe, et ils s’en sortent sur un bon service de Zimonjic.
    Pour l’instant, ce sont ses services les plus chauds !
    Un ace, balle de jeu, bon retour de Bozol, Berdych faute !

  31. JoAkim 16 novembre 2013 at 16:34

    Le public est vraiment limite sur les services des tchèques.

    • Kaelin 16 novembre 2013 at 16:45

      limite? tu es gentil ce sont de véritables abrutis

  32. Patricia 16 novembre 2013 at 16:38

    Encore un très très bon retour de Bozol, mais superbe volée reflexe de Berdych, qui les sauve !

    **
    superbe retour gagnant du Step !
    Puis un super retour de Berdych, 0-30 !

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