Énorme service, gros coup droit : deux caractéristiques de base qui suffisent à résumer ce jeune joueur de 22 ans ? En réalité, Milos Raonic est bien loin de se réduire à ces fondamentaux. Retour sur l’un des principaux espoirs masculin pour les années futures.
Né au Monténégro en 1990, Raonic n’arrive au Canada qu’à l’âge de trois ans. Sa vocation apparait très rapidement puisque dès sa neuvième année, il se lance dans le tennis. Chez les juniors, il se montre relativement performant avec quelques succès dans des tournois mineurs, mais ne brille pas vraiment en Grand chelem où il ne dépasse jamais le deuxième tour. Chez les seniors en revanche, sa progression est continue : 915e en 2008, 373e en 2009, 137e en 2010.
Et c’est en 2011 qu’il perce véritablement : son Open d’Australie le révèle au monde, avec notamment une victoire contre Mikhaïl Youzhny, alors tête de série n°10. Il tombe avec les honneurs en huitièmes contre le futur demi-finaliste David Ferrer, non sans lui avoir pris le premier set. Mais la machine à succès est lancée, avec une victoire à l’Open de San Jose, puis une finale perdue de justesse contre Andy Roddick à Memphis. Finissant l’année à la 31e place mondiale, il commence 2012 par une victoire à Chennai contre Tipsarevic, 9e à l’ATP. Après un nouveau succès à San José et une deuxième finale à Memphis, il réalise ses premiers faits d’armes contre le « Big four » : il met Roger Federer en danger à chacune de leurs trois confrontations à Indian Wells, Madrid et Halle, et surtout accroche le Britannique Andy Murray à son tableau de chasse par deux fois, à Barcelone (6/4 7/6) et à Tokyo (6/3 6/7 7/6). Terminant l’année au 13e rang mondial, il est actuellement le mieux classé des nouvelles têtes d’affiche, laissant Tomic ou Dimitrov, pourtant réputés plus talentueux, loin derrière lui.
Son classement s’explique d’abord par la qualité de son service : il est le deuxième joueur au nombre d’aces inscrits en 2012, avec 1002 unités au compteur. Il est le premier joueur du circuit en pourcentage de jeux de service remportés (93%) comme en pourcentages de points marqués derrière sa première balle (82%). Derrière son service, Milos Raonic peut s’appuyer sur un coup droit puissant pour conclure le point rapidement, ce qui rend la prise de son service pratiquement impossible. Son envergure (1,96 m pour 90 kg) lui permet une bonne couverture du terrain au filet afin de conclure le point à la volée. Enfin, son déplacement est étonnamment rapide pour un joueur de sa taille.
Néanmoins, ce qui différencie ce joueur des autres jeunes pousses, c’est un mental étonnamment solide pour son jeune âge, avec 60% de ses jeux décisifs remportés, mais aussi des statistiques loin d’être infamantes avec 9 victoires pour 14 défaites contre les membres du Top 10 (39% de victoires). En comparaison, Jo-Wilfried Tsonga en est à 36% de victoires contre le Top 10 sur l’ensemble de sa carrière. Autant de caractéristiques qui rendent le Canadien particulièrement dangereux pour tout adversaire potentiel, particulièrement sur les surfaces les plus rapides (73% de victoires en indoor).
Raonic a cependant un certain nombre de progrès à effectuer pour pouvoir intégrer durablement le Top 10 : son retour et son revers, en particulier son slice, ne sont pas encore à la hauteur des joueurs qui le précèdent au classement. Mais étant donné le jeune âge et la détermination du garçon, nul doute qu’il s’emploiera à travailler dessus dans les prochaines années.
Gasquet a perdu en quatre manches contre Tsonga, zut
Je tiens Patricia pour responsable de ma perte de 2 points au RYSC car j’avais pronostiqué que Richie battrait Jo…
Comment ai-je pu oublier que quand ça commence à compter, il ne faut plus compter sur Richie ? Rétrospectivement, cela me dépasse: Rchie a été battu 15 fois sur 16 en 1/8ème de finale. La seule fois ou il est passé, il est ensuite allé en demie à Wimby en 2007.
1/8ème de finale, c’est donc son niveau, celui d’un top 10-20 ou 10-15 selon les moments. Il disait que le fait d’être top 10 lui donnait plus de confiance. Un titre à Doha n’y a rien changé non plus: le top 8 a battu le top 10…
Pas vu le match mais au vu de ses matchs précédents, Jo apparaissait assez nettement en dessous de son meilleur, comme depuis les JO. Il y avait donc un bon coup à faire, surtout que Richie aime bien jouer contre Roger…
Quand à Gilou, il prend la raclée attendue…
Heureusement il y a Chardy qui a eu le grand mérite de battre Seppi et de confirmer donc sa victoire contre Del Po. Le voilà donc en quarts contre la Murène. Il est mené 1-4 dans leur H2H mais a gagné le dernier match à Cincy l’été dernier contre un Murray palichon. Il n’a rien à perdre. J’espère qu’il fera un bon match.
Quand à Roger, c’est bientôt son tour contre Rahan. Si l’on en croit ce qu’en dit Kohlschreiber, il varie nettement plus son service que je ne l’ai écrit, ce dernier indiquant qu’il ‘avait jamais réussi à le lire à peu près correctement. Cela étant, Kohly n’est pas non plus un foudre de guerre au retour…
15 défaites sur 16 en 1/8 ème de finale de GC.
C’est exceptionnel !
Ah mais Antoine, c’est ça une prise de RYSK !
C’est le seul moyen de se démarquer à un moment ^^.
Moi je la prend toujours sur Richard pour des raisons sentimentales quand elle est raisonnable (c’était le cas), mais les autres n’ont aucune excuse s’ils la voyaient pas comme telle ! :))
Mais vous faites une erreur de calcul (pour une fois c’est pas moi!) en considérant comme similaire la pression à gérer de Jo, qui a l’expérience de 8 quarts en GC, et Richard, qu’on recommence à bassiner avec « et c’est quand que tu franchis un cap ? »
Tout comme leur niveau moyen respectif, là aussi, faut pas confondre : c’est pas la même composition ! A niveau moyen similaire, celui de Richard est bien résistant contre des moins bons joueurs, avec son adaptabilité et l’étendue de sa panoplie. Mais en cas d’orage contre un poids lourds, rien de tel qu’un bon gros service solide, un jeu simple et une patate en coup droit pour attendre la fin de l’averse et, peut être, saisir l’ouverture.
Bref, c’est bien fait ! :))
Gasquet n’a rien pu faire contre Tsonga qui a vraiment de la marge contre lui désormais. Dommage, mais chacun est à sa place.
Chardy il fait pas de bruit mais à le lire il commence à avoir une belle confiance en lui, pas d’arrogance, juste de la confiance. et pour un gars armé d’un bras pareil ça peut faire tomber encore quelques têtes. A moins qu’il ne se saborde – il est toujours équipé de son auto-ignition – le mettre au pas ne vas pas être chose aisée.
Je ne veux pas faire les matches avant l’heure, surtout qu’il y a encore quelques clients sérieux, mais autant Murray vs Djoko me semble hyper ouvert, autant les deux me semblent vainqueurs en trois sets contre Roger 1er. J’espère me tromper, vraiment. On fera les pronos et les analyses techniques si ces matches se présentent.
Sharapova est on fire décidément, avec son tennis penché. Je compte sur Serenissime ou l’autre prétendue numéro un pour la mettre au pas.
Chardy est la révélation masculine de ce tournoi, il est capable du très bon et aussi du pire. Mais chapeau à lui pour avoir bien digéré sa victoire surprise sur Del Potro. Ceci dit il n’a pas les armes pour battre Murray en GC.
Il me fera peut-être mentir mais je vois bien les 4 1ères têtes de série en demi.
Côté WTA c’est idem il y a les 3 premières qui se baladent + Radwanska en outsider. Les meneuses tiennent leur rang dans les grands tournois où il y a de moins en moins de surprise surtout depuis que Wozniacki est à sa place dans la hierarchie.
A part l’abhération du comptage de points chez ces demoiselles les 2 circuits sont parallèles.
Il y a du vent sur la RLA, je ne suis pas sûre que Raonic apprécie…
Ce matin au p’tit dej j’ai vu dans le jaune de mes oeufs au plat que Chardy allait battre Murray en jouant niveau Tsonga 2008. Un victoire hyper choc. Et le jaune d’oeuf ne ment pas, n’importe quel oracle vous le dira. Il va lui mettre une sacrée tannée. Pour ensuite présenter ses respects en trois sets à Roger. Finalement on peut commencer les analyses du Fed vs Djoko de la finale. Je reviens.
oeuf.
Si seulement tu pouvais avoir raison Karim, si seulement …
Je rejoins Guillaume dans le constat global sur Stan, Ritchie, et un peu Almagro, même si celui-là je n’y ai jamais vraiment cru (car on peut croire en Ritchie…). Stan l’autre soir et comme bien souvent avait ce je ne sais quoi de petit garçon qu’il affiche bien souvent et qui fait que dans le money time en face de Djoko, il est difficile de croire qu’il va l’emporter. Le Djoko est capable de passer par la plus petite des petites fenêtres, un vasistas lui suffit, c’est Houdini. Ligotez le dans une cage à hamster et plongez le au fond du pacifique, il remonte. La balle de match est emblématique de ça. Et c’est très, très fort. Sur cette balle, dans une position à la con, il réussi à tirer un revers suffisamment plongeant pour que la volée de Stan soit vraiment galère. Pas une balle facile, jamais. Mais finalement, pour Stan, c’est avant que tout se joue. On voit Stan s’arracher à la Stan, lever les bras, en appeler à la foule, car il sait qu’il tente un exploit… Et en fait, on voit, on sent qu’il a peur. Certain que Djoko sait que l’autre à peur, voire peur de gagner pourquoi pas ? Djoko, lui, joue. L’autre s’imagine devant l’exploit. Quoi de plus paralysant ? Qu’est ce qui est le plus difficile : jouer, ou créer un exploit ? Quand Stan lève les bras comme ça, il ne dit rien d’autre à son adversaire et à lui-même que « je suis en train de faire un truc pas normal du tout du tout, j’ai pas l’habitude… ». Stan affichait la pression qu’il se mettait sur les épaules. Comment voulez-vous ne pas trembler, même un tout petit peu, juste suffisamment pour que l’autre slip le sente dans ces conditions ? On pourrait trouver que Djoko a de l’arrogance, mais finalement, pas tant que ça. Son show d’after match est d’un goût qu’on peut trouver détestable, mais pourquoi pas, le gars se libère. Mais il a surtout du vice, l’art de jouer toujours un coup qui fait mal. Même un tout petit peu mal. Et un tout petit peu plus mal à chaque frappe. Le joli revers de Stan fait mal, mais pas de la même manière. Ça claque des points, régulièrement, oui. Mais ça n’a pas le Vice: le truc qui fait que lentement, mais surement, chaque coup de Djoko et une goutte d’acide qui tombe sur les jolis revers à une main. Et à la fin, ça tremble.
Richie, bah, no comment… Je lis qu’il a trouvé que le court était grand (sic), que Jo avait, lui, l’expérience de ces moments (re-sic, comme si Richie n’avait pas l’expérience des huitièmes…), et de toutes manières, Richie est content d’être arrivé là. La deuxième semaine, c’est pour les grands.
Bravo pour l’article sur Raonic. En voilà un au moins qui n’embêtera personne avec ses états d’âmes. Mais c’est marrant, j’ai le sentiment que l’avis général est qu’on en a tous déjà fait le tour.
Je vous trouve dur avec Stan.
Pour moi, Stan c’était le Ferrer suisse. Le mec bon mais qui cale toujours dans les moments décisifs.
C’était le mec qui arrivait à faire chier Federer, mais pour perdre au tie break à tous les coups.
Un peu comme Ferrer qui s’accroche comme un dingue contre Nadal mais qui explose dans les fins de set.
Stan a joué le feu pendant un set et demi avant de se prendre en pleine poire la fusée Djokovic remontée à bloc.
Il se retrouve même mené 2 sets à 1.
Jusque la, on a notre Stan habituel et on se dit qu’il va se prendre une fessée dans la 4ème manche.
Mais non, il s’accroche et il continue de bombarder du revers.
Il va jusqu’à gagner le set au tie break !!
Et il ne s’arrête pas la, il continue, il va breaker Novak, il va le chercher.
Au final il s’incline contre le meilleur joueur du circuit au bout de la nuit à 12-10 au 5ème.
Pour moi, c’est pas le gars qui a baissé les bras et qui a eu peur.
C’est le mec qui est allé au bout de lui-même, qui a tout donné.
Mais au bout du bout, il s’incline de justesse contre Djokovic.
« C’est pas le gars qui a eu peur ».
Au moment de mener 2 sets 0, si. Les regrets ils sont là, pas au 5e. Jouer le feu quand il court après le score, il y a longtemps que Stan sait faire. Mais savoir enfoncer le clou quand il est devant et fermer le cercueil à double tour, c’est son pêché mignon de toujours.
On est durs avec lui ? Oui. Parce qu’il a le talent pour faire bien plus que deux 1/4 en GC et 3 malheureux ATP250.
Stan : oui à plein de choses mais toujours cette distorsion sur la prétendue « équivalence » de la pression entre le néophyte (celui qui par miracle, arrive en position de gagner) et le vétéran de la gagne : est-ce que leurs positions sont symétriques ? Est-ce que le Djoker a besoin d’entretenir la transe pour maintenir son niveau de jeu ? A-t-il besoin d’un niveau de jeu exceptionnel (pour lui) pour gagner ? Evidemment pas. C’est factuel…
ESt-ce naturel que Stan croit que djokovic a encore toutes ses chances de gagner le TB du 4è ? Stan n’a pas une peur déraisonnable, parce que la réponse est un gros rire. Quand il crampe depuis un set dans le 5è, il est naturel de penser que pour son adversaire, l’endurance n’est pas un facteur susceptible de fragiliser son jeu, au contraire du sien.
La question que je me pose finalement, c’est « est-ce qu’il faut être psychotique pour devenir ce champion attendu ? » Celui qui dépasse cette somme d’évidences, celui qui est capable de ne pas y croire, de ne pas voir cette réalité et de faire même douter les autres avec lui ?
Ou est-ce une illusion d’optique, est-ce que le champion qui s’impose n’est pas celui qui a, dans la réalité, toujours les atouts qu’il faut dans son jeu ?
En tous cas, Djokovic n’est pas passé par cette case de la foi qui soulève des montagnes – malgré une solidité émotionnelle et une confiance sans doute bien supérieure à Stan. Il a perdu un match où il dominait l’icône. Il a gagné contre un rookie. Il a perdu contre Nadal à l’USO, vidé émotionnellement d’avoir pu renverser le pseudo signe indien contre Fed en demi.
Et les autres grand-chelemés ? Il y en a qui ont gagné ces matchs qui comptent parce qu’ils ont refusé de croire l’évidence contre un adversaire plus prestigieux, qui avait de la marge, en surjouant ?
Vous avez peut-être des exemples, mais juste là, ça ne me vient pas (Roger non, Rafa non, Murray non, del Po s’en rapproche plus mais non)
Richie : l’expérience qui compte, qui rapporte sur le moment, qui donne confiance, qui permet de mieux gérer, c’est pas les huitièmes accédés, c’est ceux remportés. C’est tautologique mais c’est comme ça.
Gasquet : 7 huitièmes en 8 GC successifs. 14 en tout. Quand on regarde son parcours en GC sur Wikipédia, c’est tout bleu… Sauf une tache jaune.
Ça y est, Robredo (13 huitièmes -dont 7 à L’USO- auxquels, rendons lui justice, viennent s’ajouter 5 quarts) est battu !
Les 15 de Ferreira ne sont plus loin, accroche-toi Richard, Santoro à eu droit à son record, ya pas de raison !
Quelqu’un voit un autre candidat au record de huitièmes ?
Et Richard n’a pas déjà un record avec son GC calendaire de huitièmes en 2012 ? Et combien de huitièmes de suite pour un record de plus ?
Richard, il faut marquer son empreinte là où on peut : enfonce le clou !
Wawrinka, Gasquet… Les perdants magnifiques au revers à une main… Magnifique.
Il y a une page avec les records par tour ?
S’il y en a une je suis preneur…
Article intéressant sur un jour qui ne compte visiblement pas beaucoup de fans…Sans beaucoup apprécier son jeu stéréotypé, je trouve qu’il est un peu tôt pour dire de lui qu’il a exploité son potentiel et que son jeu n’évoluera pas significativement. Après tout des joueurs comme Philippoussis ou Krajicek basaient leur force sur leur service mais n’en étaient pas moins agréable à regarder. Espérons que Raonic mise davantage sur le jeu au filet…
Concernant le cas Djokovic, je ne partage pas l’opinion selon laquelle renoncer à son exubérance naturelle et miser sur l’endurance soit le prix à payer pour se construire un palmarès. Un fait très simple invalide cette idée (c’est l’historien qui parle en moi): il a remporté son premier majeur en 2008, bien avant de devenir la machine lance-balle à la mentalité de chiotte qu’on connait. Et il l’a fait en surclassant ses adversaires, en pratiquant un tennis offensif qu’il a retrouvé début 2011. Rien à voir avec Murray. Les combats titanesques (sic) de 6h, la danse de victoire façon King Kong ou Hulk, le tennis robotique, c’est après que c’est devenu sa marque de fabrique. Dans son cas, c’est à cause du succès qu’il est devenu Connard 1er, pas l’inverse.
Tout pareil. J’aimais le jeu du Djoko pré-2011. Ce qu’il est devenu depuis est une purge. « Connard 1er », j’adore !
Allez, un petit mot sur Rahan avant que lui aussi ne rentre à la maison. Comme beaucoup ici, je ne peux pas dire que je sois emballé par son jeu. D’ailleurs je salue le louable effort de Quentin dont on sent bien à travers son article que lui-même n’est pas séduit plus que ça par le joueur. Faut dire aussi qu’avec un gros service, un gros coup droit, un revers médiocre et pas une main exceptionnelle, il est la caricature du double mètre de ces 20 dernières années. Il y a pourtant un truc que j’aime bien chez lui, c’est sa mentalité. Dans l’esprit, c’est celui qui je pense s’approche le plus d’un mental de champion. Sans être hargneux, sans en rajouter dans la gestuelle démonstrative, il croit en lui. Il sait être calme et sortir des gros coups sur les points qui comptent. Rien que l’an dernier, ça lui permet de sauver des balles de match contre Tipsarevic en finale à Chennai, et surtout contre Murray à Tokyo. Son bilan face aux Tops 10, rappelé par Quentin, est d’ailleurs excellent pour un type qui n’a lui-même pas encore franchi cette barrière des 10.
Reste que si j’ai des convictions fortes sur certains (Tomic futur cador, Goffin futur faire-valoir), j’ai du mal à percevoir ce que l’avenir réserve à Milos. J’aurais tendance à penser que les conditions de jeu lentes vont le pénaliser et rogner un palmarès qui aurait pu être béton dans les 90′s, mais il est jeune, bosseur, et peut tout aussi bien s’adapter pour gagner un jour l’OZ ou l’US Open. Et puis ici on aime jouer les Paco Rabanne, mais le ralentissement du jeu de ces dernières années n’a rien de gravé dans le marbre. Ca tombe, dans 3-4 ans Hansel et Gretel sont retraités et, pour faire plaisir aux télés qui trouvent les finales de GC désespérément trop longues, on accélère à nouveau tout ça. Et Rahan devient N°1. Comment ils disent, les Brits ? Ah oui : Be careful for what you wish
Federer qui maintient ses stats en balles de break. 0/3
Bon… Je viens de réaliser un truc sur Raonic, qui fait que ma sympathie pour lui vient de s’effondrer : il est le contre argument imparable aux militants de l’accélération des balles / surface. Personne ne veut d’un circuit fait de Raonic, encore bien moins que de Djokovic.
Putain, faut faire quelque chose…
WOOLOOO vous avez vu cette balle de set ?! Ces deux revers en demi-volée totale, ce retour bloqué sur une première à 215kmh ?
Dejà que je peux pas suivre tout le temps, je suis tout seul ou quoi ?!
P.S. Fieldog, tu as bien noté qu’il a breaké sur une première, hein ?
Je suis la rencontre depuis le taff.
Pas d’image
Il est gentil Raonic, il fait les aces, les DF et les fautes directes.
6-4 Federer qui n’a perdu que 2 points sur son service !!!
Ah ah Remy, il te fait mentir, et voila!
C est comme ca qu on perd un set betement contre federer, flancher au mauvais moment.
En meme temps je n ai aps vu le debut et tu dis que fed avait deja eu 3 BBs
Le problème est que Raonic te sort des ace à 225km/h sur la ligne pour sauver des balles de break …
Federer est trop fort au service et Raonic trop faible en retour.
Le canadien se doit d’envoyer du lourd au service pour rester en vie.
7 aces et déjà 3 doubles fautes de Milan.
Bon je ne peux pas voir le match mais je suis le scoreboard et les stats. Apparemment Fed est entrain de montrer au jeunot ce qu’est un grand serveur… Toujours trouvé incroyable cette faculté qu’a la suisse d’élever son niveau au service quand il joue un bombardier (à de rares exceptions près). C’est fascinant.
C’est pas avec ce match que Fed va se fatiguer en long échanges.
88% (15/17) de points gagnés sur la première balle
90% (9/10) sur la seconde …
Tout le monde est au boulot. Fed aussi. Ça fait très « a day at the office » comme match, routine routine, on mange quoi ce soir ?
J’imagine tous ces petits doigts fébriles qui, lors de la sempiternelle réunion du lundi matin, tripotent leur smartphone genre « ok c’est bon, je réponds aux mails en souffrance »… Tout en s’efforçant que personne ne capte qu’ils rafraîchissent un scoreboard.
Une pause pipi en fin de set ?
Il y en a au moins un dont on est sûr qu’il n’a pas à se cacher, c’est Guillaume…
ou alors tu fais comme moi tu retournes aux etudes super tard, tu es maitre de ton temps, tu t autodisciplines (ouh…) et tu regardes le tennis quand ut veux ou tu veux
je jure que ca a joué (1%) dans ma decision, tous ces scoreboards furtifs…
Tu as bien dit « tu t’autodiscipline », Julie ?
Attend attend, laisse moi réfléchir…
…Oui, d’accord, effectivement, l’autodiscipline dans la défonce (après celui-ci, je fais une pause sinon je vais gerber), dans le sommeil (allez, un demi-guronsan), dans les révision (allez, je fous rien jusqu’en décembre, et je bosse pendant trois semaines sans prendre une douche)…
… Et les études super tard j’ai fait aussi, c’est pas mal, hein ?
Avant de gagner enfin une balle de break, Fed avait 0/3. Ca parait médiocre mais il a pris un service à 225, un autre à 230 et une deuxième balle bien plcée à 197. Ca relativise l’incapacité de Federer à convertir les BB.
Fed qui est hyper tranquille, il joue dans sa zone de confort. Sur les balles de break ratées, il pouvait pas grand-chose, la première qu’il a réussi à remettre, ça a fait le set.
J’aimerais bien avoir les stats mais en gros dès que l’échange commence, Fed finit le point. D’où, sur son service, deux points perdus seulement. Et Raonic qui n’est qu’à 50% de points gagnés sur sa deuxième balle.
En fait, les deux conjugués font qu’il n’y a pas match pour l’instant.
La seule question étant de savoir quand Raonic va faire la faute donnant le break à son adversaire.
A quelle heure est le break ?
Maintenant, ça serait pas mal.
Unforced errors federer: 3…
Là on est loin des stats habituels… En meme temps y a pas trop le temps de faire des fautes a ce rythme
20 pour le canadien dans le même temps.
Il a des airs de Clijters le Milos.
ouiiiiiiiiiiiiiiiiiii
Je vois plus que ça. Remarque, quand je regarde Tomic j’ai l’impression qu’il va se mettre à chanter Jolie poupée.
Elle avait quand même un jeu plus intéressant avant, Kim.
C’est le nez, enfin je crois. Voire les narines.
Un non match impressionnant pour le moment…
Fed n’a même pas à exploiter son talent tant l’opposition de Raonic dans le jeu est inexistante… il suffit d’attendre l’occasion, un peu comme pour un gardien de but qui dans un match ferme doit juste assurer pendant 90 mn puis ne surtout pas se louper sur l’arrêt decisif.
Il y a plus de suspens dans un episode de Derrick!
Bon, sinon, je vous le dis puisque vous avez pas l’image : Milos a la tenue la plus immonde du tournoi, d’un vert verdasque. Jusqu’aux cheveux, ridiculement relevés en l’air pas son bandeau.
TB…
Son T-shirt a la même motif que la robe de ma tata Georgette au baptême de mon petit-cousin André.
Et voilà deuxième set Fed avec un TB regle au poil de cul… Il lui a servi de retourner correctement deux services de Raonic pour prendre l’avantage
Et 4 coups de suite dans le filet pour ceder son service d’entree!
Break dans le troisième. Il est rare de voir Mirka apprécier autant, elle a l’air de se régaler.
Là, il a eu deux relâchements, pour faire revenir Milos à 30 A, derrière il serre à nouveau et 2-0.
6-4, 7-6 et break. Federer fait un match formidable, parfaitement maitrisé – et qui vient d’ailleurs un peu tôt dans le tournoi je trouve.
Je sais que FFF adorent à se faire peur – « mais toutes ces balles de break gachéééées », « et la récup’ ma bonne dame, z’avez pensé à la récup », « c’est sûr que Raonic (ou au choix: Djokovic, Berdych, Tsonga, Gicquel, Kilenkov) est exactement le genre de joueur de Federer déteste jouer » – mais là, avec ce fond de jeu là, même Djokovic cesse de sourire en pensant à sa finale…
Bon… ça m’a l’air de se passer tranquillou tout ça. Petite appréhension avant le tie-break… on ne sait jamais. Il a fait le plus dur Roger.
Voilà une affaire rondement pliée. Il n’a pas réussi à breaker au second set mais le tie break était nickel et derrière Milos se fait breaker blanc.
Il n’a pas marqué plus de deux points je crois sur un jeu de service de Roger. Ce dernier ne fait pas de fautes et comme Milos est incapable de tenir l’échange, finalement, sa seule chance ce sont les tie break…
Et double break sur une volée ratée de Milos en revers…Ca va mal pour notre ami canadien….
Méchant Roger: pour une fois que Milos était arrivé à 40A, il lui claque un service gagnant irratrapable, puis un ace…
Milos, fort man’embarqué…
ok, ok…