Bercy est à nous

By  | 12 novembre 2009 | Filed under: Bord de court

Marat Safin (photo Guillaume)Lundi 9 novembre. Night Sess­ion. Safin bat As­cione (6/4 4/6 7/6), Ljubijic bat Gros­jean (7/6 6/4).

Par Mar­tin

Après co­ur­te réflex­ion, et sur­tout après avoir pris con­nais­sance du pro­gram­me de la soirée, j’ai décidé de venir à Bercy ce soir-là. Soyons clair : si Marat Safin n’avait pas été au pro­gram­me, je serais resté sage­ment chez moi.

Quin­ze minutes de queue à la cais­se, une place en catégorie 2 en poche, c’est bon, je peux m’install­er con­for­table­ment au milieu de 100 sièges vides, pour as­sist­er au pre­mi­er match de la soirée.

Safin mène déjà 2 jeux à 1, sans avoir fait le break. Le niveau glob­al du match fut désespérant, sur­tout du coté russe. En fait, il me semble qu’ils ont peu ou prou joué au même niveau, mais… on at­tend bien mieux de la part de Safin que de celle de notre ami As­cione, 168e mon­di­al et qualifié. Très honnête­ment, As­cione a même plutôt bien joué, com­pte tenu de son clas­se­ment. Il a bien servi, a été re­lative­ment sol­ide dans l’échan­ge. Il n’avait pas grand chose à faire cela dit car au bout de trois frap­pes, Marat faisait la faute. Nous avons donc eu droit, de la part des deux joueurs, à quel­ques fort jolis points, un di­ction­naire de fautes di­rec­tes, une tren­taine d’aces et… trois bal­les de matches sauvées par Marat.

Ces trois bal­les de matches… As­cione mène 5-4 dans le troisiè­me set et 15-40, sur le ser­vice de Safin. Alors qu’il s’apprête à ser­vir, je réalise que je suis peut-être sur le point d’as­sist­er au de­rni­er point of­ficiel du Russe. Tout simple­ment. Je re­con­nais avoir re­ssen­ti un peu d’émo­tion. Et de crain­te aussi. Non, je ne veux pas qu’il parte comme ça. De­vant un pub­lic aussi clair­semé, au pre­mi­er tour du tour­noi qu’il préfère, dans cette salle où il a tant de fois brillé… La fin aurait été top tri­ste. Il mérite mieux.

L’am­bian­ce est plutôt animée, malgré un con­tin­gent de moins de 2000 per­son­nes. Bien sûr, la présence des joueurs de l’équipe de Fran­ce de foot, ac­compagnés de leur sélec­tion­neur, a aidé. Les « Allez Raymond ! » chambreurs fusent. C’est de bonne guer­re : s’il ne veut pas en­tendre ces sifflets con­tre lui, il n’a qu’à re­st­er chez lui, notre Raymond préféré !

15-40, donc. La fin de l’his­toire ne dépend que de Marat. Il a les car­tes en mains. Le champ­ion qu’il fut fait un pas­sage éclair sur le court, juste pour dégain­er les aces (as ?). 30-40. Puis 40A. Un point oub­li­able et oublié plus tard, et notre Français, qui n’avait pas le rôle le plus facile hier soir, a l’avan­tage. Troisiè­me balle de match. Troisiè­me ace. Facile. Ton­nerre d’applaudis­se­ments. A 2000, on peut faire du bruit, quand même… As­cione qui doit se dire : « P…. mais c’est qui le Français sur le court ??? » Eh oui, la vie est cruel­le, par­fois. Tomb­er con­tre Safin au pre­mi­er tour de Bercy en 2009, c’est pas un cadeau, Français ou pas Français.

Dans quelques instants, une malheureuse raquette va perdre la vie (photo Guillaume)Le match s’est ter­miné au tie-break. As­cione a fait trop de fautes, Safin a servi sérieuse­ment, et il a gagné. Mais sincère­ment, il ne méritait pas de gagn­er. Il a trop mal joué. Il ne doit sa vic­toire qu’à son ser­vice. Le reste… Qu’il est loin le grand (mais épisodique) Safin du début du siècle !!! J’aime énormément ce joueur. Charis­me, sens de l’humour, franc-parler, talent évident, il a tout. Il de­vrait jouer son de­rni­er match mercredi. L’Ar­gentin del Potro ne de­vrait pas lui laiss­er plus de huit jeux. Il ris­que même une sévère raclée. Ca serait tri­ste mais c’est la loi du jeu.

So long Mon­sieur Safin ! Pro­fitez bien de vos de­rni­ers in­stants sur le court de Bercy. Vous pour­rez vous con­sol­er en con­ser­vant précieuse­ment les clés du court. Elles sont à vous.

La suite fut in­téres­sante mais Sébas­ti­en Gros­jean n’avait pas sa chan­ce. Une fois le moteur di­esel d’Ivan Ljubicic lancé (il a at­tendu trois jeux de ser­vice avant de claqu­er son pre­mi­er ace !), ça al­lait trop vite pour le corps usé de Gros­jean. Il s’est bien défendu mais avec ses moyens du bord… Con­tre le récent vain­queur de Lyon, sur une sur­face similaire, ils étaient vrai­ment trop limités.

Ljubicic, lui, avec son al­lure de faux mou (vrai­ment mou à par­tir de 3-0 pour lui au pre­mi­er set, toutefois), pro­menait son grand corps non­chalant d’un bout à l’autre du court. Et de temps en temps, il vous claquait un re­tour de coup droit bien saig­nant, ou une accéléra­tion de re­v­ers très élégante. Son re­v­ers à une main est très agréable à voir, comme tous les re­v­ers à une main, d’ail­leurs.

Gros­jean et As­cione ont fini leur tour­noi quand d’aut­res ne l’ont pas en­core débuté. Ainsi va la vie. Au re­voir et à l’année pro­chaine !

Et s’il vous plait Mon­sieur Safin, faites un peu d’exer­cice avant de retro­uv­er Juan Mar­tin del Potro sur le court ! Vous ne méritez pas une raclée. Pour­tant, elle vous pend au nez. Ne fin­is­sez pas comme ça…

Mercredi 11 novembre. Sess­ion de jour. del Potro bat Safin (6/4 5/7 6/4), Nadal bat Al­mag­ro (3/6 7/6 7/5).

Par Guil­laume

Nicolas Almagro (photo Mariejo)Mar­tin a donc été exaucé. Marat Safin a réussi ses adieux face à un Juan Mar­tin del Potro plutôt con­ciliant. Hier, le Russe n’avait pas envie de foir­er son de­rni­er match. Alors il s’est appliqué. Et comme la boîte à aces était de sor­tie (15 en tout, et autant de ser­vices gag­nants), Marat a pu faire jeu égal avec le vain­queur du de­rni­er US Open.

Alors cer­tes, ce n’était just­e­ment pas le del Potro de Flush­ing Meadows que l’on a vu sur le court. Sans être bril­lant, l’Ar­gentin a fait son match, per­met­tant de faire durer le plaisir pour un pub­lic venu en nombre. De son côté, Marat Safin a tenu le choc, gratifié le pub­lic de quel­ques re­v­ers sautés fusant sur la ligne, de quel­ques raquet­tes cassées aussi (deux pour être exact, re­spec­tive­ment ses 428e et 429e en carrière, soit autant que de matchs gagnés par Fab­rice San­toro en vingt ans), et a même chipé un set à l’Ar­gentin. La cérémonie d’adieu, avec re­m­ise des clefs de Bercy et dis­cours mal­icieux obligé, était un show bien rodé, saupoudré d’un hétéroc­lite con­tin­gent de joueurs dont on se de­man­de bien ce que cer­tains fic­haient là : Kar­lovic ? Simon ? Al­bert Costa ? Nous aurait-on caché qu’ils étaient les meil­leurs amis de Marat Safin ? On aura en re­vanche souri tendre­ment quand Marc Ros­set, connu pour être l’un des très grands potes du Russe, lui fit un petit bisou sur le crâne, à la Laurent Blanc.

Bref, une mécanique bien huilée, un truc pas forcément très spon­tané, mais l’émo­tion était telle de­vant les adieux de l’une des per­son­nalités les plus charis­matiques de la décen­nie qu’on n’en tiendra pas rigueur aux or­ganisateurs.

Et pour­tant, sur le centr­al du POPB, un joueur a volé la vedet­te à Marat Safin, faisant pre­sque oub­li­er ce de­rni­er match et la cérémonie en l’hon­neur du Russe. Nom : Al­mag­ro. Prénom : Nicolas. Signe par­ticuli­er : fait les ven­danges hors-saison. Tout com­men­ça pour­tant bien. Nadal, timide, jouant très loin de sa ligne, tout en défense et re­mises sans con­sis­tance à mi-court. Al­mag­ro, ten­nis ex­plosif, re­v­ers dynamite et coup droit TNT, lui re­ntre de­dans bille en tête, et c’est sans sur­pr­ise et même sans trop d’émo­tions que l’Es­pagnol au pro­fil de hibou re­mpor­te le pre­mi­er set 6/3. Re­belote dans le deuxième set : Al­mag­ro breake rapide­ment. C’est là que le match bas­cule, et le pub­lic de Bercy avec lui, suf­foqué par ce match fou fou fou. On rit, on trépigne, on applaudit, on se désespère, on s’égosil­le. Car Nadal débreake. Pas grave, Al­mag­ro re­prend le ser­vice du Major­quin et sert pour le match à 6-5. 40-0, trois bal­les de match. Le début du cal­vaire. Le ser­vice ne passe plus, le coup droit TNT de­vient haute­ment in­st­able, et l’amor­tie, si payan­te face à un Nadal qui joue quat­re mètres derrière sa ligne, est oubliée. Nadal re­col­le à 40A. Deux aut­res bal­les de match suiv­ront. Toujours pas. Un peu gêné de se voir of­frir tant de cadeaux, Rafa finit par poli­ment ac­cept­er et hop ! tie-break rapide­ment em­poché 7/2.

On ne donne pas cher de la peau d’Al­magro au troisiè­me set, et un break de Nadal dès le pre­mi­er jeu semble nous donn­er raison. Mais non, Al­mag­ro de­breake tout de suite, et prend une secon­de fois le ser­vice ad­verse pour mener 3-1 ser­vice à suiv­re. Seule­ment Al­mag­ro menant au score n’est pas le même joueur qu’Al­magro co­urant derrière. Même symptômes qu’à la fin du second set : an­gine au ser­vice, grip­pe du poulet en coup droit. Reste ce mer­veil­leux et in­fail­lible re­v­ers à une main, suf­fisant pour multi­pli­er les égalités. Le tour­nant ? Peut-être cette scène ubues­que. Sur une balle de jeu pour Al­mag­ro, Nadal de­man­de un ar­bitrage vidéo… mais re­tour­ne s’as­seoir, genre « je suis con­vain­cu qu’elle était de­hors, j’ai juste de­mandé la vidéo par ac­quis de con­sci­ence ». Les deux joueurs ont retro­uvé leur siège et avalent leur mor­ceau de banane. Les por­tes ont été ouver­tes et les gens com­men­cent à aller et venir dans les allées. Sauf que le hawk-eye, que l’on avait pre­sque oublié, vient donn­er raison à Nadal : il faut re­jou­er le point. Quel­ques minutes plus tard, Nadal co­ureur de fond en défense a raison d’un Al­mag­ro qui fait les points et, en l’oc­curr­ence ici, les fautes.

Fin de l’his­toire ? Et bien non. Al­mag­ro breake une nouvel­le fois, mène 5-3… avant de se retro­uv­er tétanisé par les cram­pes. In­ter­ven­tion du kiné, qui était déjà venu soign­er Nadal pour des am­poules au pied quel­ques jeux plus tôt. Vous suivez toujours ? 4-5 puis 5-5, puis 6-5 Rafael Nadal. Le Major­quin sert pour le match… et, lui, ne tremble pas. Pas de blague : il fal­lait bien que quel­que chose vien­ne nous rap­pel­er que l’un est N°2 mon­di­al quand l’autre n’est que N°20.

Une belle poignée de main, mais pas de cri de joie chez Rafael Nadal. Il sait qu’Al­magro a plus perdu ce match que lui ne l’a gagné. Le Mur­cian quit­te d’ail­leurs le court sous des applaudis­se­ments bien plus nour­ris que ceux réservés à son vain­queur.

Gros­se journée, et je dois bien dire que je suis bien con­tent d’avoir sur un coup de tête (merci Mar­tin) décidé d’aller voir Marat Safin « en vrai », pour la première et dernière fois. L’autre révéla­tion de la journée – le ment­al en papi­er mâché de Nicolas Al­mag­ro n’en est hélas plus précisément une – con­cer­ne Rafael Nadal : je n’avais jamais vu un joueur mettre autant de viol­ence dans sa frap­pe de balle. En live, c’est réel­le­ment im­pres­sion­nant. Bref, une belle et riche journée de ten­nis. Le speak­er lui-même n’en est tel­le­ment pas re­venu qu’à la fin du match, il an­non­cera « on a vécu des choses énor­mes aujourd’hui : les adieux de Rafael Nad… euh non, de Marat Safin ! »

Jeudi 12 novembre. Sess­ion de jour. Djokovic bat Clément (6/2 6/2), Cilic bat Ver­dasco (3/6 6/3 6/4), Stepanek bat Mur­ray (1/6 6/3 6/4).

Par Isabel­le

Marin Cilic (photo Guillaume)J’ar­rive à Bercy vers 14h, flan­quée de mon pique-nique, pour le match de Djokovic. Bon, autant vous dire que je n’étais pas très motivée pour le pre­mi­er match au pro­gram­me, Davyden­ko con­tre Soderl­ing. Après une night sess­ion achevée très tard la veil­le, j’avais bien be­soin d’une gras­se matinée ! Un mot rapide sur Feder­er : je ne suis pas sûre que Bercy le motive vrai­ment. Je crois que quoi qu’il en dise n’avait pas trop envie d’être là. Mais je pen­sais quand même qu’il s’en sor­tirait. Be­nneteau a fait un match énorme, mais… ce n’est que Be­nneteau, quoi !

Bref, me voilà fin prête pour as­sist­er au match d’un de mes chouch­ous, Novak Djokovic. Heureuse­ment que je ne suis pas arrivée en re­tard, car Ar­naud Clément n’a pas fait le poids. Une vraie pro­menade pour le Serbe : je l’ai rare­ment vu aussi détendu sur un court. En gros, il s’est of­fert un en­traî­ne­ment un peu poussé. J’at­tends avec im­pati­ence le quart de fin­ale qui va l’op­pos­er à Robin Soderl­ing : gros mor­ceau en vue.

Les joueurs Français (Tson­ga, Simon, Mon­fils, Be­nneteau) en­vahis­sent le Centr­al… et nous on émigre sur le Court N°1, où Marin Cilic affron­te Fer­nando Ver­dasco. Cilic, c’est ce Croate teig­neux qui re­nvoie tout sans jamais s’énerv­er, hyper-patient. Le genre de gars qui at­tend tran­quil­le­ment que passe l’orage… et donc le genre de gars pro­pre à faire dis­jonct­er Ver­dasco. Pas manqué : l’Es­pagnol at­taque très fort – break d’entrée – et bouc­le le pre­mi­er set très facile­ment. Mais dès qu’il com­m­ence à faire des fautes, Cilic est à l’affût et en pro­fite. Le Croate re­mpor­te la par­tie, Ver­dasco n’a plus son de­stin en main pour le Mast­ers. Il est re­tombé dans ses trav­ers et lais­se une nouvel­le fois une sen­sa­tion de gâchis. Il avait pour­tant un bon tab­leau avec l’élimina­tion de Fed… L’Open d’Australie 2009 re­stera sans doute une parenthèse dans sa carrière. Sur­tout qu’il aurait dû gagn­er la demi-finale con­tre Rafa.

Le court N°1 est main­tenant pris d’as­saut : les or­ganisateurs n’ont rien trouvé de mieux qu’y pro­gramm­er Andy Mur­ray. Forcément, ça se bous­cule pour trouv­er un siège. Je n’ai jamais vu autant de monde sur ce court, pas même pour un « Char­lie » Moya – David Nal­bandian en 2007. Bon, le match con­tre Radek Stepanek est bi­zar­re : je crois que le Scot n’a pas récupéré de son match con­tre James Blake. Mais en tout cas, con­ten­te pour Stepanek. Voir un at­taquant battre un N°4 mon­di­al, ça fait toujours plaisir !

Vendredi 13 novembre. Djokovic bat Soderl­ing (6/4 1/6 6/3), Nadal bat Tson­ga (7/5 7/5), Mon­fils bat Cilic (3/6 6/4 6/4), Stepanek bat del Potro (4/0 ab.).

Par An­toine

Rafael Nadal (photo Guillaume)Hier, vendredi 13, jour de chan­ce, marqué d’abord et fon­damen­tale­ment par une réunion de 15 Lov­ers, dans un bi­strot du côté de Bercy, com­pos­ée de Marie Jo, sa soeur Isabel­le, Guil­laume et votre ser­viteur. Une première pour moi, ce qui m’a per­mis non seule­ment de faire la con­nais­sance de ces de­rni­ers, de siffl­er une bière avant de re­prendre des for­ces pour aller voir Mon­fils et Cilic en découd­re.

Quat­re matchs de suite dans la journée à Bercy, c’est très fatiguant, et je re­mer­cie Juan Mar­tin del Potro de m’avoir per­mis de re­ntr­er à une heure en­core décente (minuit quand même) pour libérer ma nièce, em­ployée comme baby sitt­er pour l’oc­cas­ion. J’ai été sur­pris comme tout le monde par son ab­an­don mais il n’était guère frin­guant Juan Mar­tin, per­dant ses deux pre­mi­ers jeux de ser­vice que Stepanek n’avait guère de dif­ficulté à re­tourn­er, se retro­uvant à 0-4 après que ce de­rni­er eut fin­ale­ment re­mporté son deuxième jeu de ser­vice, très dis­puté celui-là, mené 15-30, pour fin­ale­ment ab­an­donn­er. Jusqu’à ce moment-là, je me dis­ais que l’Ar­gentin tapait fort, mais pas si fort que cela, moins que Soderl­ing, Djoko, Tson­ga ou Cilic en tout cas ; il est vrai que taper sans abdos, ce n’est pas pos­sible et il a préféré arrêter les frais afin man­ifes­te­ment de ne pas pre­ndre de ris­ques à dix jours du Mast­ers.

Avant lui, Mon­fils avait réglé son com­pte à Cilic en jouant très bien. Cilic n’a pas été mauvais et jouait net­te­ment plus vite au pre­mi­er set avant de baiss­er un peu, sur­tout au ser­vice, et finir par com­mettre les fautes que la défense de Mon­fils lui forçait à com­mettre. Quel­ques coups in­croy­ables de la part de Slider­man, vrai­ment dif­ficile à débord­er. Le prix de la meil­leure défense de la journée avec Nadal of co­ur­se. Le court est assez in­termédiaire : l’avan­tage des at­taquants réside dans le fait que le re­bond est bas, celui des défen­seurs dans le fait que la balle perd énormément de vites­se au re­bond. Il faut vrai­ment taper pour faire avanc­er la balle qui prend peu le lift, net­te­ment mieux le slice.

Avant lui, Tson­ga avait perdu sans gloire con­tre Nadal, contra­ire­ment à mon prono. Il a dominé assez net­te­ment la plus gran­de par­tie du pre­mi­er set, a raté le coche à 2-3 0-40, mais à par­tir de 5-5, Nadal a net­te­ment pris le de­ssus, ne com­met­tant plus une faute et ser­vant très bien durant tout le match. Dès l’échauf­fe­ment, je trouvais que Tson­ga man­quait de pêche et il est fin­ale­ment ap­paru assez rapide­ment que c’était bien le cas. Il a fait l’es­sentiel des points et des fautes comme on pouvait s’y at­tendre mais la balan­ce a in­exorab­le­ment penché du côté de Nadal, très sérieux, très appliqué et qui globale­ment mis à part au début, a été bon, voire très bon quand il le fal­lait. Quand j’écris qu’il ser­vait très bien, je veux dire par là qu’il a tapé de très nombreux aces (à 195 sur le T), très bien varié et qu’il était donc très loin d’être ridicule sur ce coup en com­paraison de Jo qui perd aussi faute d’avoir été cap­able de pass­er plus d’une première sur deux… Plus de problèmes aux abdos pour Rafa en tout cas.

Un Rafa qui va donc retro­uv­er Djoko cette après-midi pour ce qui est la fin­ale avant la lettre parce que de l’autre côté Stepanek / Mon­fils, ce n’est quand même pas le même niveau. C’est Djoko qui me para­it jouer le mieux, même s’il est fatigué de façon assez éviden­te. Fin­ale­ment il s’en tire parce qu’à la fin, Soderl­ing était en­core plus fatigué que lui, lui faisant lit­térale­ment cadeau du match ser­vant à 3-4 au de­rni­er set, faisant quat­re fautes, et Djoko que de ser­vir pour le match deux minutes plus tard…En tout cas, pas un match de poètes que celui-là ; cela tapait, et fort… Au fond, je me dis que c’est en cas­sant les pat­tes de Sod avec ses amort­ies de re­v­ers (une bonne di­zaine et plus des deux tiers qui amènent le point) que le Djok­er qui a su laiss­er pass­er l’orage au second, a fin­ale­ment réussi à être un peu plus frais que le Suédois en fin de re­ncontre… Fatigué mais il joue bien le Djok­er, peu de fautes hier.

A l’arrivée, deux de­m­ies très ouver­tes pour cette après-midi, le vain­queur de la première ayant quand même sur le papi­er les meil­leures chan­ces pour la fin­ale. La demie entre le Djok­er et Rafa me para­it im­por­tante pour tous les deux. A suiv­re…

Di­manche 15 novembre. Fin­ale. Djokovic bat Mon­fils (6/2 5/7 7/6).

Par Isabel­le

Novak Djokovic (photo Guillaume)Bon, Djokovic a gagné. Je suis heureuse pour lui, ça se voyait qu’il en voulait, qu’il avait la rage. On a eu un beau match, avec des échan­ges de fous. A un set zéro, 3 – 1, je me suis dit que c’était bon, que dans un quart d’heure ce serait fini, et puis non… Mon­fils s’est accroché, comme con­tre Cilic, et Djoko était fatigué. Il a eu un gros coup de pompe à par­tir du deuxième set. Le Serbe, ça se voit tout de suite quand il est fatigué, il se traîne un peu sur le court, tête basse, un peu comme Marat. A chaque fois qu’il a le break, dans les deuxièmes et troisiè­mes sets, il se fait re­prendre et se retro­uve fin­ale­ment tout prêt de per­dre. Cinq défaites en fin­ale de Mast­er 1000 cette année, ç’aurait été vrai­ment dur !

Il a puisé la rage de vaincre en re­gar­dant son box, où ses parents étaient venus avec l’un des petits frères. Marian Vajda a même dansé après la balle de match. Moi, sur mon siège, j’es­sayais de ne pas trop man­ifest­er mon souti­en à Djoko : j’étais un peu seule cette après-midi à le sup­port­er et j’avais pas envie qu’on me re­gar­de de trav­ers. J’étais une sup­portrice silen­cieuse !

Gaël, lui, a été trop at­tentis­te. Il faut vrai­ment qu’il appren­ne à de­venir ag­ressif, sur­tout qu’il a la frap­pe pour ça. Sur la balle de match, au mo­ment où Gaël sert sa secon­de, quel­qu’un a crié « allez Novak ». Stupide.

Mais Mon­fils a mérité d’être en fin­ale. Ses vic­toires con­tre Cilic et Stepanek sont ad­mir­ables, sur­tout la secon­de. Con­tre Radek, il a moins bien joué que con­tre Cilic, mais s’est ar­raché et a vrai­ment gagné au ment­al.

Bercy 2009 aura donc été un bon cru. Am­bian­ce très chouet­te tout le week-end. Quand les Français sont là en fin de semaine, l’am­bian­ce est tout de suite différente. Ca reste bon en­fant mais c’est be­aucoup plus chaud.

On a vu pas mal de beaux matchs, des gros­ses bagar­res, quel­ques ab­an­dons sul­fureux… Mes meil­leurs matchs ? Le Djokovic/Nad­al pour le niveau de jeu de Djoko. Il était sur un nuage. Et c’est fort d’être en­core cap­able de pro­duire ça en fin de saison. Pour l’in­tensité, je di­rais le Cilic/Mon­fils ou le Nadal­/Almag­ro. J’ai vu tel­le­ment de matchs cette semaine que j’ai un peu du mal à faire une synthèse. Mais le match de Djoko con­tre Nadal est vrai­ment le truc qui me saute à l’esprit. Le bijou de la semaine.

Bon, un mot sur le Mast­ers pour finir : Djoko va avoir intérêt à sérieuse­ment se re­pos­er la semaine qui vient s’il veut faire quel­que chose à Londres. Feder­er est-il motivé ? Nadal, lui, le sera, Mur­ray à domicile en­core plus. Rod­dick, non, je n’y crois pas… Si je de­vais pari­er, je di­rais Mur­ray vain­queur. Il doit rattrap­er ses échecs en Grands chelems cette année. Et puis il joue à la maison. Nadal en chal­leng­er prin­cip­al s’il re­gag­ne de la lon­gueur de balle. Une pièce sur l’out­sid­er Ver­dasco en de­m­ies s’il ne fait pas sa tête de co­chon. Soderl­ing hyper dan­gereux aussi s’il y va. Mais c’est dif­ficile de se li­vr­er au petit jeu des pro­nos­tics tant que l’on n’a pas le tirage des poules.

Rendez-vous à Roland-Garros pour retro­uv­er la baroudeuse dans ses gran­des œuvres !

About

Tags:

156 Responses to Bercy est à nous

  1. Ulysse 14 novembre 2009 at 00:55

    C’est très juste. D’autant que les numéros 1 et 2 on ne les voit jamais abandonner. Fed la dernière fois c’était en junior et Nadal ne connait même pas le mot. Ca veut bien dire que ça semble pas être un comportement indispensable pour bien exercer le métier.
    Tiens c’est un bon sujet avec un peu de recherche ça…

  2. Franck-V 14 novembre 2009 at 09:49

    En même temps, ce n’est pas la honte d’abandonner à Bercy.. où justement l’an passé, Fed a déclaré forfait avant son match contre Blake et où Nadal a abandonné pendant son match contre Davydenko.

    De plus, DP a quand même l’air bien touché.

    Ce n’est peut-être pas seulement Roddick qui risque de jeter l’éponge pour Londres…

    Söderling ou Tsonga ne sont pas forcément hors course.

  3. Elmar 14 novembre 2009 at 10:23

    Ni même pour Radek!

    • colin 14 novembre 2009 at 11:48

      Stepanek prend toujours des vacances fin novembre près du lieu du Masters, au cas où… Espérons que cette année il n’oubliera pas ses chaussettes de tennis ;-)

      • Antoine 14 novembre 2009 at 14:13

        J’avais posté ici et Guillaume a mis ce post en continuité de l’article qui en constitue donc la 4ème partie sur la journée d’hier (vendredi). Du coup, j’ai supprimé mon post qui faisait dès lors double emploi et les commentaires reprennent avec celui de Frank qui répond à la dernière observation de ma partie de l’article..

  4. Franck-V 14 novembre 2009 at 12:21

     » La demie entre le Djoker et Rafa me parait importante pour tous les deux.. »

    Comme celle de Madrid? 4 heures en per(d)spective?

    • Antoine 14 novembre 2009 at 14:02

      Je pense qu’elle est importante pour Nadal car il a besoin de battre un cador pour se sentir à nouveau pleinement en confiance; pour Djoko, c’est un peu pareil même si sa victoire à Bâle lui a déjà fait du bien. Une deuxième victoire, contre Nadal cette fois serait une confirmation bienvenue…

  5. alfred 14 novembre 2009 at 12:27

    ça sent Hambourg 2008. Une demie finale avec la place de numéro 2 en perspective. De janvier 2008 à Hambourg 2008, Rafa avait traversé des périodes assez difficile. Youzhny lui met 0 et 1 dans un 250, ensuite Tsonga lui met 2 2 3 dans un GC, Nole lui met 2 3 à Indian Wells, et davydenko lui met 2 3(je ne sais plus trop) à Miami avant de venir défendre sa place de numéro 2 à Hambourg. Le parallèle est édifiant. Exactement comme début 2008. il se prend 7 1 à montreal, 1 4 à cincinatti, 2 2 2 à USO 3 1 à pékin et 6 3 à shangai avec peu ou prou les mêmes acteurs.

    Nadal n’est pas en pleine forme mais attention à lui tout de même. Il frappe en général là où on l’attend le moins.

  6. Franck-V 14 novembre 2009 at 12:43

    Plus que la place de n°2 cette fois, Djokovic veut son MS 1000 2009 et Nadal veut un premier titre depuis Rome.

    Car pour l’un comme pour l’autre, pour différentes raisons (physique pour Djokovic, confiance et niveau de jeu constant pour Nadal) rien n’est acquis à Londres.

    Djokovic est dans une bonne spirale depuis l’après Wimbledon, avec un mieux net depuis la tournée asiatique. C’est le type qui a le plus joué (plus de 90 matchs), la fatigue commençait à être palpable contre Söderling (pas plus frais non plus).

    Nadal depuis Montréal n’a pas vraiment contre performé mais à chaque fois, a été stoppé net. Son Bercy n’est pas très convaincant jusque là, mais sa victoire contre Tsonga est la 1ère contre un top 10 depuis Madrid. Battre un top 3 signifierait quelque chose..surtout l’homme en forme de cette fin de saison.

    Les ingrédients sont vraiment réunis pour qu’ils ne lâchent rien. C’est déjà 2010, voire l’après Fed qui se joue cet aprém.

    • Antoine 14 novembre 2009 at 14:07

      Il ne faut pas non plus exagérer… Ce n’est quand même qu’une demie finale à Bercy mais les deux ont besoin d’une bonne victoire, quitte à ce que le vainqueur se fasse ramasser demain en finale. C’est surtout un avant goût du Master’s je pense..

  7. Jean 14 novembre 2009 at 14:56

    Djokovic est vraiment dans le bon sens, créatif, précis, il dirige tous les échanges. Plutôt impressionnant, Nadal est parti pour se prendre une tannée.

    J’ai lu ici ou là que Tsonga n’avait pas été exempt de tout reproche en matière de fighting spirit, mais le match a été très peu commenté ici…

  8. Franck-V 14 novembre 2009 at 15:01

    Tain, faut pas s’absenter longtemps, je débarque et déjà un set!

    Bon ça ne ressemble pas trop à Madrid.. Nadal ne va pas s’écorcher sur ce match,mais sait-on jamais :-)

  9. Guillaume 14 novembre 2009 at 15:09

    Tsonga ? J’ai un peu la même analyse qu’Antoine. Il est apparu sans jus et n’a jamais réussi à enflammer le match.

    Sur le détail du match, il a débuté idéalement, servant très bien, jouant les points intelligemment, en 3/4 coups de raquette. Mais le 0/5 en balles de break sur les 3 premiers jeux a pesé lourd. Nadal a commencé à mieux servir, alternant gros services à près de 200 et secondes à… 125 (vous savez, ces secondes balles extérieures que les joueurs peinent à relever et renvoient dans le couloir, Fed en tête) ! Tsonga, lui, a perdu patience et s’est mis à chercher le KO dès le second coup de raquette.

    L’impression que j’ai eu, c’est que Tsonga a attaqué franco en disant qu’il pouvait gagner, mais que ce devait être rapidement, ‘cos batteries faibles. Le problème c’est qu’au score il s’est retrouvé à 5-5 alors qu’il aurait pu (du ?) boucler le set 6/2 ou 6/3. Ensuite, il s’est progressivement éteint alors que Nadal faisait un match très propre, sans fautes, avec pas mal de montées à la volée – et un gros pourcentage de réussite dans ce domaine.

    En tout cas, je commence à franchement apprécier le jeu du Djoker. Il sait tout faire techniquement et possède une gestuelle franchement fluide. Ce gars serait doté d’un revers à une main qu’il ne serait pas loin d’être mon joueur préféré.

  10. Jean 14 novembre 2009 at 15:18

    Merci Guillaume, j’ai vu que JW lui-même faisait une analyse sans concession de ses occasions manquées. Je ne trouve pas anormal qu’il connaisse un palier à ce stade de sa carrière, alors marquée par les coups d’éclats plutôt que par la régularité. Il semble un peu déçu de lui-même, ce qui est bon signe.

    Djoko, il est complètement sur un nuage, rien à voir avec le joueur attentiste de cet été. Comme quoi, c’est celui qui a le plus joué qui semble être le plus frais…

  11. MarieJo 14 novembre 2009 at 15:44

    impressionant le djokovic aujourd’hui, il a tout fait mieux que nadal qui n’a même pas été mauvais, il a été impuissant. Il aurait pu mieux faire en service, mais djoko a largement mérité sa victoire.
    j’espère que bercy sera pour lui.

  12. Kristian 14 novembre 2009 at 15:46

    Fort Heureusement Djokovic a un revers a deux mains, le plus beau du circut au jour d’aujourd’hui. D’une part c’est un coup magnifique mais surtout c’est l’arme anti-Nadal absolue, qui lui permet non seulement de ne pas craquer dans la diagonale du coup droit, mais en plus de reprende l’initiative tres vite sur les lifts de l’espagnol.

    Nadal manque de peps pour ce niveau la. Djokovic a fait un match magnifique.

    • Cochran 14 novembre 2009 at 21:56

      Je trouve le revers 2 mains de Murray plus performant encore que celui de Djoko (surtout décroisé long de ligne). Sinon c’est clair, avec la finale de Bâle, Djoko vient de signer l’un de ses plus beaux matchs de l’année.
      Vivement le Masters, qui s’annonce super ouvert.

  13. Marc 14 novembre 2009 at 17:21

    C’est sûr que quand Djoko joue à ce niveau, c’est impressionnant, il n’a aucune faiblesse, et son revers est à la fois solide et performant en accélération. Ne parlons pas des accélérations de coup droit.

    Si son physique continue à progresser et s’il s’endurcit moralement, il sera très dur à battre, car contrairement à Murray, il prend le jeu à son compte et il a des coups forts pour dicter le jeu.

    Nadal encore un peu juste, il joue un peu court, mais on voit bien, encore une fois, que c’est en l’attquant sans arrêt, en prenant le jeu à son compte, qu’on a une chance contre lui (Djoko, Davydenko…).

  14. Antoine 15 novembre 2009 at 10:31

    J’ai surtout eu l’impression que Nadal n’avait que 15 mm d’essence hier et que le Djoker en avait encore sous le pied et qu’il n’a baissé d’un ton qu’à l’heure de jeu mais parvenant à boucler rapidemment, ce qui vaut mieux pour lui à tous points de vue car il va être logiquement bien plus frais que Monfils qui a du s’employer une heure de trop pour venir à bout de l’embrouilleur qu’est Stepanek..En berf, Djoko a fait un super match mais Rafa était à plat..

    Cela va lui coûter cher cette après midi; je doute qu’il puisse bien jouer plus d’une heure et si Djoko gagne le premier set, cela serait très étonnant qu’il y ait un troisième set.

    Je pense donc que Djoko va s’imposer en deux sets assez facilement et Monfils n’aura que son service pour retarder les échéances…

    • Jean 15 novembre 2009 at 10:53

      J’achète !

  15. MarieJo 15 novembre 2009 at 11:24

    pour ceux qui s’intéressent à la course à la place de numéro un en fin d’année, le journal As nous a fait une petite récap que je vous traduit succintement :
    nadal passe numéro un
    - s’il remporte tous ses matchs et que fed ne gagne pas plus de 2 matchs de poule et perd en demie
    - s’il remporte le masters en perdant un match de poule et que fed ne gagne qu’un seul match et ne va pas en demie
    - nadal va en finale en gagnant ses 4 premiers matchs et que fed n’en gagne aucun.

    http://www.as.com/tenis/articulo/tenis-nadal-cae-paris-puede/dasten/20091115dasdaiten_1/Tes

    dans tous les cas de figure, nadal se doit d’être au top au masters, car ce que ne dit pas l’article c’est que si djoko (en plus de gagner aujourd’hui) garde son titre au masters et que nadal se plante en poule ou en demie mais sans avoir gagné ses 3 matchs, Djoko sera numéro 2.

    • Jean 15 novembre 2009 at 11:35

      Aucune influence de la Coupe Davis, MarieJo ?

    • Franck-V 15 novembre 2009 at 11:51

      En gros, si Fed fait la même performance que l’an passé, Nadal est n°1 si il fait le même parcours que Djokovic l’an passé.. qui lui avait raté de 10 pts la place de n°2.

      Autant dire que ça dépendra aussi largement de la composition des poules… et des participants car Roddick est incertain.. mais quid de DP?

    • MarieJo 15 novembre 2009 at 12:36

      j’ai regardé la coupe davis mais c’est pas très clair. pr l’instant les points du premier tour sont pas comptés pour nadal. apparemment la coupe davis viendra remplacer une autre perf de rafa. s’il gagne ses 2 matchs en finale, il prend 150 points, plus les 80 du premier tour. je pense qu’ils remplaceront les 180 de sa demie à pékin, dc peu de gain. mais comme la place de numéro un risque de se jouer à pas grand chose…

    • Jean 15 novembre 2009 at 13:07

      Merci MJ, c’est complexe tout ça et je ne pensais pas te donner autant de boulot. Ça donne au moins un intérêt particulier aux dernières épreuves, même si, vu la forme de Djokovic, les situations présentées semblent assez improbables, Federer a quand même à l’heure actuelle 1500 pts d’avance, la situation est plus chaude pour la seconde place.

      En tout cas, on devrait commencer 2010 avec un trio dans une situation de quasi égalité (d’autant que Djokovic aura moins à défendre à l’AO que les boss), à moins que Federer ne flingue tout le monde à Londres…

    • MarieJo 15 novembre 2009 at 13:18

      fed n’a plus 1500 points d’avance : demain, il va perdre 200 points du masters l’an dernier alors que nadal gagnera 360 points pour sa demie à bercy. donc ça peut pas mal bouger au masters… en attendant la grande bagarre à l’OA.

      • Cochran 15 novembre 2009 at 13:57

        Avant tout ces calculs, l’interrogation majeure reste l’état de forme de Rafa à l’entame de ce Masters. On l’a vu à Bercy, si son mental est toujours intact, son physique ne lui permet plus pour l’instant de jouer au niveau qui était le sien en début d’année ou surtout lors des 3/4 de la saison 2008. Certes, il n’est pas le seul des 8 à soulever pas mal de questions sur son physique (Roddick, Del Po…) mais je ne pense pas qu’il aura autant d’occasion de sauver des matchs mal embarqués comme contre Almagro et Robredo.

        Par ailleurs, Fed’ parviendra-t-il à tuer le match au bon moment ? Rien n’est moins sûr non plus au vu des nombreux matchs qu’il perd cette saison au dernier set (8 défaites pour seulement 4 victoires).

        Pour le reste, Djoko sera-t-il toujours aussi fringuant physiquement, Murray sera-t-il remis d’aplomb, Verdasco gagnera-t-il un set, Davydenko arrivera-t-il en finale ? Autant de questions qui risquent de rendre ce tournoi diablement intéressant, en souhaitant bien sûr qu’on ne vive pas une kyrielle d’abandons comme chez les filles…

  16. Antoine 15 novembre 2009 at 14:38

    Personnellement, que l’ordinateur de l’ATP donne Nadal numéro un en fin d’année à la suite d’une victoire au Master’s, bien hypothétique à ce stade, pour ne pas dire improbable me laisse indifférent. Ce ne serait as la première fois que le classement technique n’authentifie pas correctement celui qui a fait la meilleure saison.

    Pour moi, il n’y a pas photo, il y aurait eu photo, avec un Mater’s pour une fois déterminant si Nadal avait gagné l’US Open et qu’il s’agissait alors de départager deux joueurs ayant remporté chacun 2 GC..

    Ce n’est pas le cas, loin de là:

    Federer en a gagné deux et été en finale dans les deux autres, tandis que deux autres joueurs se sont réparti les deux autres en faisant également :

    - Une demie, un quart et un deuxième tour pour ce qui est de Del Potro;
    - une demie, un 1/8ème et rien pour ce qui est de Nadal.

    Ni Del Porto, ni Nadal ne peuvent sérieusement prétendre avoir fait une meilleure saison que Federer et ce n’est pas parce que Nadal a gagné 3 Masters 1000 contre 2 au Suisse que c’est de nature à changer la réalité..

    Et en poussant plus loin la raisonnement pour monter l’absurdité d’une désignation du meilleur joueur de l’année par le seul classement technique édité par l’ATP, un joueur qui aurait gagné 9 Masters 1000 mais qui aurait perdu au premier tour de chacun des GC n’a certainement pas fait un meilleur saison qu’un type qui serait derrière lui en ayant fait le GC (les 4!), sans rien faire à côté…

    De toute façon, tout ceci me semble très théorique: Nadal ne me parait visiblement pas les moyens de gagner le Master’s face à des types comme Djoko qui est le meilleure joueur de cette fin de saison, ou Federer ou Murray qui seront frais et sans doute bons au Master’s. Sur son meilleur match à Bercy, contre Tsonga, Nadal jouait Top 4 ou 5 mais pas plus haut quand même…Et dans un mauvais jour, il ne jouait pas plus haut que top 10-15…L’indoor, ce n’est pas son truc et ce n’est pas la dérouillée qu’il a pris contre Djoko qui est de nature à lui donner le supplément de confiance dont il a besoin pour rejouer son meilleur tennis maintenant que ses bobos appartiennent au passé….

    Du côté de Federer, il ne faut pas rêver non plus: il serait très étonnant qu’il se fasse éliminer rapidement comme l’an passé. Il a très honnêtement avoué que son niveau de jeu en retour était mauvais et indiqué qu’il allait bosser dessus au cours des prochains jours. Cela fait un bon moment qu’il aurait du le faire car le problème remonte à pas mal de temps maintenant… Je pense raisonnable de penser qu’il ira au moins en finale…

  17. Alex 15 novembre 2009 at 17:32

    Djoko et Lamonf tirent la langue dans le troisième ! Il est temps que le Serbe donne le coups de grâce en rebreakant.Il mérite le match,il fait tout,prend les risques et affiche une panoplie technique des plus complètes,face au Français qui ne fait que remettre,certes avec opiniâtreté,mais aussi avec force démonstrations inutiles : sa façon d’invectiver le publique assez pénible,un showman genre « je me la joue »,alors qu’il fait l’essuie-glace et l’attentiste,et lève le poing victorieux sur les tentatives infructueuses de son adversaire.

    Djoko a vraiment l’air cramé,il va gagner sur son talent supérieur et sur l’expérience,mais je le vois bien se ramasser au Master’s.Sinon son bilan de l’année sera pas si mauvais (litote inside),pas de finale en GC et vraisemblablement un seul titre en MS,mais beaucoup de matchs gagnés,et une grosse présence continue toute l’année,toujours placé très près des sommets.Seul accroc réel : Roland,et peut-être ses défaites contre Roddick -mais celui-ci avait progressé.Tenir une saison à ce niveau là sans trop de baisse,moins que les deux saisons passées en tout cas,prouve qu’il progresse dans sa gestion physique de la saison.Du bon à venir pour 2010 !

    Monfils m’agace mais je reconnais que c’est du solide,s’il voulait seulement faire un peu moins le jack et se montrer plus entreprenant…

    • Alex 15 novembre 2009 at 17:35

      Aie ! Rien n’est fait !

  18. Lionel 15 novembre 2009 at 17:54

    Commandement 11, Monfils tu respecteras.

    Je demande pardon pour tout le mal que j’ai pû dire. Et même écrire. Vamos suisse francais, finis ce tie break! 2-2

  19. MarieJo 15 novembre 2009 at 18:04

    hajde novak !!! j’ai cru qu’il aurait plus l’énergie de finir le gael sur la fin…
    c’est presque dommage de finir sur une double pour le français, mais j’aurai pas supporté un dernier point de 34 coups !

  20. Alex 15 novembre 2009 at 18:06

    Enfin ! Justice est rendue,Monfils bien mal inspiré sur un curieux chop de coup droit qui permet au Serbe de se procurer trois belles de match (la quatrième c’est sa copine),puis qui renonce définitivement en offrant la victoire sur une double-faute..

    Djoko regagne un MS ! Le premier depuis un an et demi,à Rome..Sa saison est sauve,dépucelée en quelque sorte…

  21. Lionel 15 novembre 2009 at 18:22

    Je laisse à Antoine le soin d’analyser…

    Partie people. Il a une copine francaise pour parler francais comme ça Novak? Ginette ramène toi pour nous dire.
    Le nouveau trophée est plus laid, ce qui est dur, que l’ancien.

    La remise de la coupe par Rama Yade et Jeannot… pas la même ambiance que Bîmes l’année passée. Souvenez-vous, son nom à peine prononcé fut couvert par la sono. Là c’était quasi classe.

    Bref, tout fut jolie dans ce tournoi, dans cette finale. Même la défaite de Monfils en fait, quel joli discours du coup.
    Où on se dit que Novak sera bien nu,éro 1 un jour.

    Pas le souvenir d’avoir vu une partie pourrie cette semaine, incroyable!!!

  22. Guillaume 15 novembre 2009 at 18:26

    Et un Top 3 au palmarès de Bercy, un ! Mine de rien, c’est le premier depuis Marat en 2002. Beau vainqueur pour conclure une belle semaine. Et belle finale, très intense entre deux joueurs que l’on sentait épuisés. Djoko aura été énorme sur son enchaînement Bâle / Bercy.

    • Franck-V 15 novembre 2009 at 21:38

       » Et un Top 3 au palmarès de Bercy, un ! Mine de rien, c’est le premier depuis Marat en 2002.  »

      Y’a souvent eu pas mal de trous d’air au palmarès de Bercy et ce dès le début, après Becker… Mayotte, Mansdorf,… sans aller plus loin.

      Voir une victoire de Monfils n’aurait rien eu pour dépareiller parmi les lauréats.

  23. benja 15 novembre 2009 at 18:43

    victoire méritée pour le numéro un du moment malgré un public très (trop?) hostile.

    nole est le favori logique du masters.

    dommage pour le suspens pour la place de numéro un, c’est réglé.
    comment Fed pourrait-il perdre 2 matches de poule une deuxième année d’affilée?
    et comment Nadal en convalescense pourrait-il gagner ce tournoi?

    bravo aux français une nouvelle fois très présents. Gael a su profiter d’un tableau très dégagé.

    Ils méritent bien leurs places dans le top 15.

    Pas plus, car Tsonga contre la racine cubique de nadal n’a pesé bien
    lourd.

    ILs confirment leurs classements, c’est déjà très bien, ils sont au maximum de leurs possibilités.

  24. benja 15 novembre 2009 at 18:53

    attention quand même aux grimaces Gael… tu retombes dans tes vieux travers qui font rire la planete entière.

    triste…

  25. Ulysse 15 novembre 2009 at 19:23

    Incroyable que Djoko ait failli perdre ce match finalement alors qu’il a pris 95% des balles à son compte. Belle résistance de Gael qui n’est pas responsable de son triste style de jeu et en tire le maximum mais sa victoire aurait été un sinistre encouragement aux mobylettes.

    Sur la forme on peut évidemment reprocher au français son histrionisme ridicule et à Djoko sa coiffure playmobil. Il n’y a guère que ça non ?

  26. Antoine 15 novembre 2009 at 19:43

    Les pronos, c’est difficile..Je pensais avant le match que Djoko allait le battre facilement en deux sets et c’est d’ailleurs bien ce qui a failli se passer parce qu’à 6-2 3-1 les chances de Monfils semblaient des plus réduites..Mais à l’heure de match, le Djoker a eu une coup de mou pour se retrouver au niveau assez faible de Gaël, ce qui, s’agissant de ce dernier, était assez prévisible vu ses efforts de la veille et de l’avant veille; le vent tourne, le public souffle et voilà le Djoker embarqué dans un 3ème set à haut risques dans un ambiance de Coupe Davis..

    Revenant du vestiaire après la perte du 3ème, Djoko a encore la lucidité pour réduire le nombre de ses fautes directes et de se maintenir en tête, puis de frapper quand il fallait pour gagner.

    Pour lui, c’était presque le match de trop, le 10ème en douze jours et il a eu le très grand mérite de pendre le jeu à son compte dans le tie break. Montfils a eu pour sa part le très grand mérite également de ramer du début jusqu’à la fin, puisqu’il n’a mené qu’à une seule reprise, à 2-1 au tie break. C’est très difficile de comprendre qu’il faut changer au bout de deux heures et demies et faire le jeu parce qu’à 2-3 dans un ultime tie break, si on le ne fait pas, on passe généralement à la trappe en deux coups et c’est ce qui s’est passé..

    Il m’a donné l’impression d’être mentalement préparé pour revenir au prix fort, ce qui est très méritoire, mais pas d’être prêt pour porter l’estocade, s’il parvenait à le faire. Monfils perd pour avoir laisser Djoko jouer deux points tout seul dans le tie break..et n’avoir pas la faute que Monfils attendait..

    Solide mentalement le Djoker; pas évident de reprendre le jeu à son compte à ce moment là, face à un public devenu franchement hostile, alors qu’il avait eu trois ou quatre occasions de plier le match et qu’il les avaient laisser échapper..Solide et plus expérimenté aussi…

    Ce n’était pas la finale du siècle et le niveau de jeu n’a pas été terrible globalement mais, pour des raisons différentes, bravo à tous les deux..

    Le Djoker a qq jours pour se remettre avant le Master’s et il va en avoir besoin parce que ce n’était pas le même joueur qu’hier contre Nadal, c’est le moins que l’on puisse dire..

  27. MarieJo 15 novembre 2009 at 19:46

    vous pouvez actualiser la page, la dernière partie du périple des 15lovers a bercy est en ligne ;)

  28. Franck-V 15 novembre 2009 at 20:05

    Donc Djokovic prend 1000 pts.. avant de perdre demain 1300 pts de son masters 2008.

    Il perd donc 300 pts sur son total actuel.

    8300 – 300 = 8000
    Nadal:8845

    845 pts d’écart avant que débute Londres.

    Un autre calcul parallèle à celui pour la place de n°1 ;-)

  29. Chewbacca aime Federer 15 novembre 2009 at 21:04

    Pas de quoi fanfaronner coté Serbe !remporter un MS dans l’année est le minimum syndicale pour un N°3 ou 4 ,ses victoires à Pékin et Belgrade tournois de Rmiste ne peuvent pas cacher l’ampleur du désastre que sont les défaites répété et certaine assez sévère face à Murray(Miami) Nadal Roddick Hass et Federer.
    Ne parlons même pas de ses prestations décevante en GC mis a part la demi de l’uso ou il a fini par explosé devant le Tout Puissant.

    Entendons nous bien mes chers amis ,mais quand l’adversaire est en forme il semble qu’il ait beaucoup de mal en prendre le dessus ce qui n’augure rien de bon quand on connait les carences physique du Serbe .

    Sa seule performance est de se farcir le Truffier Suisse en pantoufle et Nadal en mode play mobile en l’espace d’une semaine ,il nous à fait une belle Nalbandian rien de bon pour le Serbe qui finira l’année 2010 au delà de la 10eme place .

  30. alfred 15 novembre 2009 at 21:57

    Nadal :845+360=1205

    • Franck-V 15 novembre 2009 at 22:23

      Oups exact.

      Federer 10340+45=10385-200= 10185
      Nadal 8845+360= 9205 (# 980)
      Djokovic 8300+1000= 9300-1300= 8000 (# 1205)
      Murray 7140+90= 7230-600= 6630 (# 1370)
      DP 6050+180= 6230-200= 6030 (# 600)

      Sauf erreur de ma part, je pensais l’avance de Murray sur DP, plus confortable.

  31. Jean 15 novembre 2009 at 22:10

    Encore pas vu le match, juste quelques images du début de troisième. Finalement, je vois plus de tennis sur les épreuves américaines diffusées le soir. Merci donc à ceux qui ont témoigné de leur expérience live, ton passage est très bien et très vivant, Julie.

    A part en demi finale, je ne suis pas sûr que l’on ai vu du grand tennis cette semaine, les matchs ont souvent été accrochés et donc intéressants mais un peu par défaut, avec un niveau général tiré vers le bas par la fatigue, le désinvestissement et diverses raisons (comme la difficulté à conclure pour Robredo entre autres). Djokovic fait une excellente fin de saison, il est beaucoup plus entreprenant et convainquant dans le jeu que cet été (placé moins loin, surtout), mais force est d’avouer que, comme le souligne Chewbacca, ses performances s’inscrivent dans le cadre de ces fins de saisons un peu chaotiques que l’on voit depuis un moment, et même dans la lignée de sa victoire aux Masters l’an dernier. Son année de GC est quand même assez pourrie, ce ne sont pas ses victoires contre Federer et Nadal qui les rattraperont, à lui de ne plus se laisser surprendre dans les grandes épreuves.

    Plusieurs ont parlé à juste titre cette semaine de son revers, je suis étonné par la fréquence à laquelle il distribue des amorties décroisées, toutes les mêmes, et de leur efficacité (encore une fois je n’ai pas vu la finale). Elles sont souvent très bien touchées et il peut les faire d’assez loin, ce qui est très difficile, je ne me souviens pas avoir vu un type utiliser cette arme de façon aussi systématique (elle est toujours décroisée).

    Sinon, j’ai vu que Del Potro avait justifié par la seule prudence son abandon, ce qui pour moi est assimilable à de l’anti-jeu, au non-respect des règles sportives. Je pensais que les joueurs étaient un minimum tenus de justifier leurs retraits par des certificats médicaux, visiblement, même pas besoin de faire semblant d’avoir mal quelque part, le principe de précaution suffit. Une manière de dire « je me fous de ce tournoi et je préfère me préserver pour la suite », pas forcément moins honnête que de donner des certificats bidons, mais le tennis est quand même parti dans un drôle de trip. Imposer la présence des joueurs à des épreuves et accepter des démissions sans raison et qui nuisent à son image ne rime vraiment à rien.

    • MarieJo 15 novembre 2009 at 22:19

      y’a 4 filles sur le site donc moi, maedel, Isabelle et Julie… C’est pas dur pourtant ;) là c’est isabelle qui écrivait

  32. Antoine 15 novembre 2009 at 22:21

    Isabelle: super ton résumé de la finale !

    Djoko l’a fait et ce n’est pas -ou plus- donné à tout le monde: deux tournois de suite en battant les n°1 et 2 au passage, c’est quand même très très bien…

    • Franck-V 15 novembre 2009 at 22:29

      Sans un Davy en feu, il pouvait même rajouter Shanghaï, à Pékin,Bâle et Bercy; soit un parcours de fin de saison type Lendl ou Becker de certaines années.

      Du fin de série, certes, mais du lourd quand même, Chewbie et Jean.

    • Chewbacca aime Federer 15 novembre 2009 at 22:42

      Certes M.Antoine ,j’ajoute aussi qu’ il y à quelques temps Djokovic tournait entre 2 ou 3 abandons par an , un seul en 2009 ! 1/4 de l’OA face à Roddick ,on peut objectivement dire que dans ce secteur du jeu il a énormément progressé.

  33. Jean 15 novembre 2009 at 22:43

    Oups, oui, je m’étais promis de remonter en haut de l’article que j’avais lu rapidement pour vérifier avant de balancer le post, pis j’ai oublié. Désolé Isabelle, et comme Antoine, donc.

    Les victoires de Djokovic sont probantes, contre un Federer motivé chez lui et avec la manière contre Nadal, mais ça fait plusieurs années que je ne tire pas grand enseignement des performances de fin de saison, celles de Nalbandian comme celles de Simon. Il y a beaucoup de temps avant le prochain GC. Bon du lourd quand même, mais de la fin de série. Mais du lourd quand même. Mais un peu en fin de série…

    • Franck-V 15 novembre 2009 at 22:55

      Oui, en même temps, c’est le seul type en forme de la fin de saison avec Davydenko, Monfils et Stepanek.

      Or, il perd contre Davy à Shanghaï, sauve une balle de match à Bâle contre gueule d’amour et galère à Bercy contre Monfils.

      Tout bien réfléchit…. c’est nul à chier :-)

info login

pour le login activer sur votre profil la barre d'outils

Demande d’inscription

contactez-nous à : 15-lovetennis@orange.fr

Archives

Commentaires récents

Suivez nous sur Twitter

@15lovetennis