Poussière d’étoiles

By  | 5 janvier 2012 | Filed under: Regards

Ils ont réalisé de très be­lles carrières, ric­hes en tit­res – par­fois du Grand chelem – mais sont toujours restés dans l’ombre de com­pat­riotes plus célèbres. Re­tour sur six champ­ions d’ex­cep­tion qui ont dû se résoud­re à par­tag­er l’af­fiche.

- Vitas Gerulaitis : Flam­boyant serveur-volleyeur, adep­te de l’at­taque à tout-va, Gerulaitis était un joueur à l’aise sur toutes les sur­faces, y com­pris la terre bat­tue. Il se fait connaître lors d’une fabuleuse saison 1977, durant laquel­le il re­mpor­te les In­ter­nationaux d’Italie et dis­pute une somptueuse demi-finale à Wimbledon, per­due 8/6 alors qu’il avait un break d’avan­ce dans le 5e face à l’ogre Borg. Il fin­ira l’année en trom­be en re­mpor­tant le seul Grand chelem de sa carrière, l’Open d’Australie. Si la suite sera en­core riche de satis­fac­tions avec une 3e place mon­diale at­tein­te en 1978, 25 tit­res con­quis (dont la fin­ale WCT de Dal­las 1978, les In­ter­nationaux d’Italie 1979 et Toron­to 1982) et de beaux ex­ploits réalisés (fin­ale d’US Open 1979, fin­ale de Roland-Garros 1980 et fin­ale du Mast­ers 1981), il n’en de­meure pas moins que Vitas est toujours resté dans l’ombre de ses com­pat­riotes plus célèbres, Jimmy Con­nors et John McEn­roe, qui auront été avec Borg les bour­reaux de ses am­bi­tions. Il cum­ulera face à eux un pas­sif de 42 défaites pour seule­ment 7 vic­toires (4-15 con­tre Con­nors, 0-16 con­tre Borg et 3-11 con­tre Big Mac) ! Décédé à seule­ment 40 ans en raison d’une in­toxica­tion au mono­xyde de car­bone, il lais­se derrière lui l’image d’un joueur élégant, sym­pat­hique et un­anime­ment apprécié de ses pairs.

- José Luis Clerc : Qui dit ten­nis ar­gentin pense à Del Potro, Nal­bandian, Gaudio ou Coria. En re­mon­tant dans le temps, Vilas. Peu se souvien­nent qu’à la même époque un autre ter­ri­en de talent semait la ter­reur sur l’ocre, José Luis Clerc. Passé pro­fes­sion­nel en 1977, Clerc re­mpor­tera 25 tit­res (dont 21 sur terre bat­tue) avec pour pic les In­ter­nationaux d’Italie 1981, et at­teindra deux fois les demi-finales de Roland-Garros. En 1981, il s’incline face au jeune Ivan Lendl après avoir mené 2 sets à 1 et ob­tenu balle de match dans le quat­rième. En 1982, il doit s’avou­er vain­cu face à un autre jeune loup aux dents lon­gues, Mats Wiland­er. Il at­teindra son meil­leur clas­se­ment (4e) en 1981, à la suite d’une série de 27 vic­toires et 4 tit­res re­mportés en un seul mois !

- Milos­lav Mecir : En as­sociant les mots Tchécos­lovaquie, ten­nis et années 80, on pense im­médiate­ment au cyborg d’Ostrava. C’est pour­tant oub­li­er que ce pays a aussi donné au ten­nis Milos­lav Mecir, un champ­ion à la patte de velours dont le mouve­ment félin lui a valu le sur­nom de « Chat ». Sur­nommé aussi « The Swede Kill­er » pour sa capacité à crucifi­er les joueurs Suédois (et en par­ticuli­er Mats Wiland­er), ses plus grands faits d’armes sont des vic­toires aux Jeux Olym­piques de Séoul en 1988 (en bat­tant just­e­ment au pas­sage un Suédois, Stefan Ed­berg, en de­m­ies) et à Key Bi­scayne 1987 (con­tre son com­pat­riote Lendl en fin­ale). Il aura eu le mal­heur d’avoir joué à la même époque qu’Ivan, qui non seule­ment était le plus célèbre des deux, mais qui le crucifia aussi lors de ses deux fin­ales majeures, l’US Open 1986 et l’Open d’Australie 1989. Lendl sera à chaque fois im­pitoy­able, lui lais­sant la misère de 6 jeux par fin­ale. Miné par des problèmes au dos, Mecir se re­tirera en 1990.

- Mic­hael Chang : Précur­seur de la mobylet­te au plutonium, le plus jeune de la bande des quat­re du ten­nis US des 90′s (Agas­si/Chang/Courier/Sampras) sera le pre­mi­er à re­mport­er un titre majeur, à Roland-Garros 1989, au terme d’un par­cours qui l’aura vu ter­rass­er Ivan Lendl et Stefan Ed­berg. Si ce succès semblait pro­met­teur, il sera para­doxale­ment le climax de la carrière de Chang, qui sera com­plète­ment éclipsé par la suite par les succès de ses trois com­pat­riotes : Jim Co­uri­er, le dominateur du ten­nis mon­di­al de mi-1991 à mi-1993 avec 4 Grands chelems à la clé ; Pete Sampras, pat­ron de mi-1993 à 1999, pour 14 Grands chelems au total ; et Agas­si, dont la carrière en dents de scie aura été co­uronnée par 8 Majeurs et le « Care­er slam ». Au milieu de cette bour­rasque, Chang s’accroc­ha tant bien que mal, mais malgré 34 tit­res (dont 3 vic­toires à In­dian Wells, 2 à Cin­cinnati, 1 à Miami et 1 à Toron­to) il sera le typique joueur toujours placé, jamais gag­nant, per­dant toutes les gran­des fin­ales qu’il a at­tein­tes par la suite (Roland-Garros 1995, Mast­ers 1995, Open d’Australie 1996 et US Open 1996). Son meil­leur clas­se­ment est une 2e place en 1996. Il aurait même pu de­venir numéro 1 en cas de vic­toire en fin­ale de l’US Open 1996, mais fut battu à plate co­u­ture par son com­pat­riote Sampras. Malgré ces décon­venues, il a au moins un motif de satis­fac­tion : si le re­cord de Majeurs de Sampras a été battu, et le « care­er slam » d’Agas­si égalé, son re­cord de plus jeune joueur à avoir re­mporté un Grand chelem ne sera pro­bab­le­ment jamais battu.

- Mic­hael Stich : En dépit de son élégant jeu com­plet et de ses vic­toires, Stich n’est jamais par­venu à sup­plant­er son rival Boris Be­ck­er dans le cœur des Al­lemands. Tout les op­pose : Be­ck­er est un wun­derkid précoce et médiatique, Stich est passé pro sur le tard, à 20 ans, et n’at­tire pas précisément les néons. C’est pour­tant lui qui in­flige à Be­ck­er la plus douloureuse défaite de sa carrière, cette fameuse fin­ale de Wimbledon 1991 qui mar­que le début du déclin de Boum-Boum. Pour son seul titre du Grand chelem, Stich réussit même le tour de force d’élimin­er (avec la manière !) les « mono­polis­tes » des trois dernières fin­ales de Wimbledon, Stefan Ed­berg et Boris Be­ck­er. La suite de sa carrière sera en dents de scie à cause d’un ment­al défail­lant et d’un physique fragile, mais il ob­tiendra toutefois de be­lles satis­fac­tions en re­mpor­tant la Coupe du Grand chelem 1992 et le Mast­ers 1993, et en at­teig­nant les fin­ales de l’US Open 1994 et de Roland-Garros 1996. Il jouera son de­rni­er match face à Pioline en demi-finale de Wimbledon 1997.

- Alex Cor­ret­ja : La vic­toire de Sergi Bruguera en 1993 amor­ce le début de la domina­tion his­panique à Roland-Garros. Bruguera, Moya, Costa, Fer­rero… tous re­mpor­tent le tour­noi et col­lec­tion­nent les places d’hon­neur. Le seul joueur de cette généra­tion à échou­er dans sa quête du Graal sera Alex Cor­ret­ja. Révéla­tion de l’US Open 1996 quand il s’incline en quarts de fin­ale face à Sampras, non sans avoir ob­tenu balle de match, Alex con­fir­me son talent en re­mpor­tant les In­ter­nationaux d’Italie en 1997. Il at­teint sa première fin­ale à Roland-Garros en 1998 mais s’incline net­te­ment face à Moya. Il se venge en re­mpor­tant le Mast­ers en fin d’année après un par­cours du com­bat­tant qui le voit battre Sampras en de­m­ies après avoir sauvé 3 bal­les de match, et re­mont­er un déficit de 2 sets pour battre Moya en fin­ale. Quart de fin­alis­te en 1999 et 2000, Cor­ret­ja at­teint à nouveau la fin­ale à Paris en 2001, où il affron­te le tenant du titre, Gus­tavo Kuert­en. Il re­mpor­te la première man­che et ob­tient une balle de break à 5-5 dans le deuxième avant de s’ef­fondr­er brus­que­ment : il ne mar­quera plus que 2 jeux dans les 2 sets suivants ! Il at­teindra une dernière fois les demi-finales l’année suivan­te, mais s’inclinera en­core face au futur lauréat, son com­pat­riote Al­ber­to Costa. Une semaine plus tard, il sera le témoin au mariage de ce de­rni­er. Pas ran­cuni­er l’ami Alex !

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519 Responses to Poussière d’étoiles

  1. William 5 janvier 2012 at 16:15

    Très bon en revers, le Seppi !

  2. Antoine 5 janvier 2012 at 16:15

    Très bon jeu de Seppi qui stoppe l’hémoragie: 6-5..

  3. Oluive 5 janvier 2012 at 16:15

    Vu que le 2e set, mais que ça doit être déprimant d’être quand même 38e MONDIAL, et d’être à la merci de son adversaire à ce point-là : Roger en mode abudabi jusque 5/1, qui a vraiment l’air de s’en foutre, qui hésite à laisser passer le set du moment qu’il a mis un jeu, et qui finalement remonte tranquillos son double break… Je serais Seppi, j’aurais préféré me prendre 6/3 6/3… Certes, il n’est pas aidé par un gros service, mais ça fait vraiment junior.
    Ceci dit ça doit pas aider à rester concentré de voir son adversaire balancer comme ça des points, des jeux avec l’air de faire une exib’…
    6/5 Seppi, au moins il y aura tie break.

    • Oluive 5 janvier 2012 at 16:18

      Ah ben non, 7/5 Seppi… Fed a eu pitié… Ou sommeil…
      Même si Seppi joue juste, et sans faire de fautes c’est vrai.

  4. William 5 janvier 2012 at 16:16

    Vu comme il a gambergé au moment de servir pour le set, le tie-break est le salut de Seppi.

  5. William 5 janvier 2012 at 16:17

    Superbe Seppi ! J’ai encore écrit une connerie : 2 balles de set !

  6. William 5 janvier 2012 at 16:18

    C’est quand même très con de remonter 4 jeux de retard pour se faire coiffer au poteau de cette façon. En plus Seppi servira en premier !

  7. Antoine 5 janvier 2012 at 16:19

    Excellent Seppi et set 7-5…Roger n’a pas mal joué ce jeu, à part le dernier point mais au total il af fait plus de vingt fautes dans ce set..Etre remonté de 5-1 à 5 partout pour finalement perdre 7-5,c’est quand même embetant…1er set remporté par Seppi contre Roger en 8 matchs..

  8. Oluive 5 janvier 2012 at 16:20

    C’est une impression ou Fed n’appuie pas ses premières ?
    Un début de mal de dos, ou a tout le moins une prudence qui déteint sur son jeu ?
    La réponse maintenant…

  9. Oluive 5 janvier 2012 at 16:21

    Et maintenant, obligé de s’employer alors que Tsonga sirote un cacolac… Ou un Balisto, je sais plus.

  10. Oluive 5 janvier 2012 at 16:21

    Putain, en plus j’ai même pas vu le premier set…

  11. Antoine 5 janvier 2012 at 16:21

    ..Et bien, cela ne s’arrange pas 23 fautes dans le second et là, jeu blanc pour Seppi. Roger se précipite sur chaque coup..

  12. William 5 janvier 2012 at 16:22

    Je ne vois pas de problèmes au service. Seppi joue bien, n’hésite pas et Roger joue un peu court et trop bombé à mon goût. Cela suffit pour faire un set partout…

    • Oluive 5 janvier 2012 at 16:39

      Exact, pas de pb…

  13. Antoine 5 janvier 2012 at 16:23

    Bon, jeu blanc avec deux aces..1 partout..

  14. Antoine 5 janvier 2012 at 16:26

    Il s’est remis à faire qq fautes en se tendant Seppi..et break Federer..2-1

  15. William 5 janvier 2012 at 16:27

    Voilà : un jeu un peu accroché, il fait jouer Seppi en appuyant un peu plus ses frappes et surtout en accélérant le jeu de jambes et il fait le break. Il devrait dérouler maintenant.

  16. William 5 janvier 2012 at 16:28

    Ces amorties de coup droit finissent par être très téléphonées je trouve…

    • Antoine 5 janvier 2012 at 16:35

      Celle là oui: d’abord il est loin du filet et surtout il n’avance pas au moment de la frappe, mais bon, il a fait le point..

  17. Oluive 5 janvier 2012 at 16:40

    Oooh… Il fait son retour et, comme il n’est finalement pas loin de la chaise, va s’asseoir pendant que Seppi fait son revers…
    Dans le jeu, il a aussi fait un slice de revers feignant sur le placement, mais faramineux sur la main.

    • William 5 janvier 2012 at 16:43

      J’ai pensé la même chose !

  18. William 5 janvier 2012 at 16:42

    Quelle demi-volée !

  19. William 5 janvier 2012 at 16:45

    Il s’en sort bien sur ce jeu… 5-3 Federer.

  20. Antoine 5 janvier 2012 at 16:45

    ..Laborieux, obligé de sauver deux BB..enfin 5-3..

  21. Oluive 5 janvier 2012 at 16:45

    Fed s’en sort bien sur ce jeu : deux fautes de Seppi sur ses deux balles de break. L’italient est décidément plus fiable en revers qu’en coup droit.
    Et sinon, l’amortie de revers à 15/30 ! waaa… Et il valait cher ce point !

    Le premier point du jeu de service est important pour tout le monde, mais encore plus pour Federer j’ai l’impression : à 15/0 il peut se décontracter (pas se relâcher attention !)

    • William 5 janvier 2012 at 16:48

      J’ai la même impression. Après un très bon premier service, ace ou gagnant, il n’est pas rare de le voir les enquiller et emporter son jeu de service en 1min ou moins… Son adversaire n’a pas le temps de se régler et lui se régale en placement de balle.

  22. Oluive 5 janvier 2012 at 16:48

    Plus beaucoup de points gagnants côté suisse depuis un moment…
    5/4, une occase de servir victorieusement pour le match en situation serrée. bon pour la confiance… Si ça passe…

  23. Oluive 5 janvier 2012 at 16:51

    Et voilà !
    Illustration de ce qu’on se disait plus haut sur ce jeu : un premier point facile sur 1ere balle, et le reste qui roule…
    20 victoires de suite… 7e série du genre… Chapeau bas…

    • Ulysse 5 janvier 2012 at 16:56

      8ème série du genre… Dans la mesure où une des séries en question comporte 41 victoires et peut donc être décomposée en deux séries de 20 victoires séparées par.. une victoire – c’est mieux qu’une défaite quoi ?

      Par ailleurs ça lui fait une running série de 10 en score CDMO. Je pense que c’est surtout cette pensée qui l’a crispé dans le deuxième set.

      • Antoine 5 janvier 2012 at 17:01

        La dernière série de plus de 20 remonte à 2009, 21 victoires je crois..Il a donc l’occasion de l’égaliser demain contre Jo. Il sera certainement plus concentré..

  24. Antoine 5 janvier 2012 at 16:52

    Seppi a très bien joué les 2ème et 3ème set. Federer a alterné l’excellent (premier set), le moyen (troisème set) et le n’importe quoi (2ème set)…

  25. William 5 janvier 2012 at 16:53

    Tant mieux, heureux du niveau de Seppi. Le match n’a pas été un banal 6-3 6-2 de plus et c’était assez serré.

  26. Oluive 5 janvier 2012 at 16:53

    Prochain match Tsonga : incroyable comment les 2 ne se lâchent plus !
    Malgré la performance en demi teinte du suisse aujourd’hui, je pense qu’il passera sans trop de frayeurs…

    Pour le jeu d’Antoine, ça va jouer ça : dans ceux qui ont pris Fed et Tsonga en winners, qui a intérpet à quoi ?… Des stats intéressantes en perspective, Monsieur Ant’, non ?

    • Antoine 5 janvier 2012 at 16:57

      Ils étaient tous les deux en demies l’année dernière et Roger avait gagné, puis gagné la finale. Si c’est le même scénario, ceux qui ont pris les deux en Performeurs ne perdront, ni ne gagneront, de points. Si Jo gagne le match, puis la finale, cela ne changera rien non plus..

      En revanche, si le vainqueur perd ensuite en finale, cela fera 100 points de perdus par rapport à l’année dernière pour les deux combinés…

      Au mieux, une opération blanche pour ceux qui ont pris les 2 comme Performeurs dans leur team..

    • Ulysse 5 janvier 2012 at 17:01

      Ceux qui ont pris Fed et Jo en winners ont intérêt à ce que celui qui a le plus de chances de gagner la finale passe. A priori c’est … indécis face à Nadal, je dirais quand même Fed sur la lancée de la rouste des Masters.

      Dans mon cas précis, je reste calme et je bois frais car mon G&D démarre la semaine prochaine. Un mauvais calcul apparemment car j’aurais probablement fait un score positif cette semaine au train où vont les choses.

  27. Antoine 5 janvier 2012 at 16:59

    Ce que montre aussi ce match, je trouve, c’est que c’est dur de rester concentré jusqu’au bout contre un type nettement moins bien classé (38ème), contre qui on n’a jamais perdu un set et à qui on vient encore de mettre 6-3 en 23 minutes…

  28. Antoine 5 janvier 2012 at 17:06

    Demain est un autre jour…Federer ne va pas déconner contre Jo comme contre Seppi. Côté Jo, on peut espérer qu’il jouera mieux que depuis le début de la semaine, ce qui ne devrait pas être difficile..je ne vois pas Federer perdre ce match. Jo est très loin de son niveau du Master’s et cela ne va pas changer du jour au lendemain…

  29. Ulysse 5 janvier 2012 at 17:07

    Le retour du syndrome « coup de mou du début du 2nd set » pour Fed. On l’avait presque oublié celui-là. Il est loin de marcher sur l’eau. Pas très bon.

    Je suis loin d’être aussi affirmatifs que certains sur le pronostic de la demi Federer-Tsonga. Fed va devoir choisir ses combats en 2012 et Doha ne doit pas être une priorité. Je mettrais même plutôt une pièce sur Jo qui en bon CDM ne se posera pas de question.

    • Antoine 5 janvier 2012 at 17:12

      C’était une panne à peu près totale de concentration durant vingt minutes durant lesquelles Seppi n’a pas fait une faute par ailleurs…ce serait contre un cador, ce serait embettant mais contre Seppi, c’est largement pardonable..Il est tellement sûr de gagner qu’il perd le fil parfois. C’est compréhensible: c’est le 65ème match de suite qu’il gagne contre un joueur classé au delà du top 20…

    • Ulysse 5 janvier 2012 at 17:30

      Désolé Antoine mais tu fais fausse route. Ces sautes de concentration du deuxième set sont totalement impardonnables, et ce d’autant plus que l’adversaire lui est très inférieur.

      Je sais de quoi je parle étant affligé de la même exacte malédiction, mais dont les effets sont quasi-permanents chez moi (et des mêmes demi-volées miraculeuses je ne voudrais pas qu’on l’oublie à l’heure où Guillaume réclame du vécu raquette en main).

      • Ulysse 5 janvier 2012 at 17:31

        Mes chevilles ? Ça va. Je porte trois paires de chaussettes de contention l’une sur l’autre.

      • John 5 janvier 2012 at 18:20

        Personne, Ulysse, personne n’oublie tes demi-volées miraculeuses. Personne n’a le droit de l’oublier. Et personne n’oserait oublier d’ailleurs.

        • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 5 janvier 2012 at 18:25

          Tu essaies de l’amadouer pour une éventuelle Odyssée de 2013 ou 2014? :lol:

          • John 5 janvier 2012 at 18:32

            Faut pas déconner non plus :)

          • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 5 janvier 2012 at 18:36

            Ah tu me rassures!

      • Antoine 5 janvier 2012 at 18:36

        Cettes sautes de concentration sont certes impardonables pour quelquu’un au coup droit samprassien et aux demies volées nadaliennes comme toi, mais pour Federer, c’est acceptable..

  30. William 5 janvier 2012 at 17:21

    3 fautes de Nadal alors qu’il avait 2 balles de break d’entrée de match, c’est inhabituel.

  31. William 5 janvier 2012 at 17:31

    Youzhny toujours aussi allumé : amortie puis lob pour sauver une troisième balle de break, le tout après avoir pilonné le coup droit de Nadal !

    • Clément 5 janvier 2012 at 17:37

      Il est bon le Youyou, et toujours aussi sympa à regarder. Il manque juste un peu de puissance de feu, c’est dommage. Nadal est bon sans plus, quelques fautes en effet…

      Rien vu de Fed, car j’étais en train de… jouer au tennis depuis 14 h et je n’ai pas peur de le dire, j’ai aujourd’hui atteint un niveau Ulyssien dont je suis très satisfait. Pourvu que ça dure.
      En tout cas à vous lire y a rien d’inquiétant malgré le score. Il jouera mieux demain et battra Tsonga. Je suis quand même partagé sur tous ses matchs car j’ai Youyou ET Nadal en performeurs, Fed aussi, mais j’avais choisi Jo à la CC pour remporter Doha…
      Je suis circonspection.

    • William 5 janvier 2012 at 17:42

      T’as raison Clément, le tennis c’est toujours mieux en vrai ! Surtout quand on joue en mode Ulysse !

      • Clément 5 janvier 2012 at 17:54

        On se comprend. :)
        1 h 30 de cours + 1 h 30 de match = le combo parfait !

    • Ulysse 5 janvier 2012 at 18:11

      Et alors Clément ? Tu as gagné ?

      • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 5 janvier 2012 at 18:28

        Tu n’y es pas mon gars. Quand on fait des demi-volées « Ulysiennes », la notion de victoire ou de défaite n’existe plus. C’est bon pour les besogneux tout ça, les crocos, les remiseurs à la petite semaine, bref le commun des mortels!

      • Clément 5 janvier 2012 at 18:50

        Je n’aurais pas mieux dit Fieldog, dire que j’ai « gagné » est clairement hors de propos. J’indiquerai beaucoup plus humblement que j’ai voleté sur le court, demi-volléyé avec grâce, sublimé mon adversaire (au sens physique du terme), fait pleuvoir des services gagnants tel Zeus la foudre sur les Géants.

        Enfin ton quotidien habituel.

        (1 et 0 8) )

        • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 5 janvier 2012 at 18:56

          Pour toi ou ton adversaire???

        • Ulysse 5 janvier 2012 at 22:27

          Mon quotidien ? Meuh non c’est mon hebdo habituel, bi-hebdo tout au plus.

  32. fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 5 janvier 2012 at 17:44

    Youzh fait ce qu’il peut mais Nadal a entamé son entreprise démolition.
    En forme le Rafa. Si d’aventure Fed et l’espagnol se retrouvent en finale, cela devrait donner une belle opposition!
    Mais nous n’en sommes pas encore là…

  33. Le concombre masqué 5 janvier 2012 at 17:53

    Moi j’ai youyou en performeur (et stepanek en tocard bien sur hahah)et fed vainqueur à la CC. comme les finales nad-fed ça ne marche qu’au masters, je serai doublement content que le russe sorte l’ami rafa…

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