Ball wars, the Masters fight

By  | 20 novembre 2011 | Filed under: Actualité

Ils sont les Maîtres et ils n’ont peur de rien. Ils ont la force, mais pas toujours du bon côté. Ils défen­dent l’Em­pire du jeu de fond de court ou le com­bat­tent de l’intérieur. Ils sont huit. Il n’en re­stera qu’un.

Le de­rni­er rendez-vous de l’année poin­te le bout de son nez au terme d’une saison 2011 qui aura vu la fin du règne du duopole le plus titré du sport. Une année marquée par la domina­tion sans par­tage, ou pre­sque, d’un Novak Djokovic impérial. Si les deux pre­mi­ers mon­diaux avan­cent masqués à l’en­tame de cette semaine, al­imen­tant les in­ter­roga­tions auto­ur de leurs pépins physiques, d’aut­res ar­rivent au contra­ire re­gonflés par une fin de saison en­couragean­te, Andy Mur­ray et Roger Feder­er en tête. Rapide pas­sage en revue des for­ces en présence avant le début des hos­tilités cet après-midi.

Groupe A

- Novak Djokovic

L’homme qui voulait être le Roi aura enfin réussi son pari, à savoir franchir les deux re­mparts qui le séparaient de la première place mon­diale. Qui aurait cru qu’une cure sans glut­en pouvait pro­duire de tels résul­tats ? C’est pre­sque à se de­mand­er si Novak n’aurait pas aussi percé le mystère de l’anti-matière…

Les super­latifs n’ont en effet pas manqué pour soulign­er l’incroy­able saison du Serbe qui n’a, sur l’année, perdu que deux matchs à la régulière et été contra­int à trois ab­an­dons (si on com­pte Bercy). Son bilan est tout simple­ment phénoménal : avec ses trois levées du Grand chelem et ses cinq Mast­er 1000, il a vrai­ment écrasé tout le monde. Le contra­ste est saisis­sant avec 2010, où il ne re­mpor­te que deux « 500 », n’at­teint aucune fin­ale en M1000 et signe 4 vic­toires pour 8 défaites con­tre le Top 10. Avant de faire son entrée à Londres, il af­fiche là un bilan ahuris­sant de 20 vic­toires pour seule­ment 2 défaites (dont une sur ab­an­don) et se paye égale­ment le luxe d’inflig­er un cinglant 6-0 à Nadal en autant de fin­ales. Entre l’Australie et New York, il rafle 13 070 points sur 14 750 pos­sibles. Aouch.

Pour­tant, de­puis son sacre new-yorkais, la mac­hine s’est enrayée et les pépins physiques se sont succédés. Contra­int à l’aban­don en Coupe Davis, il an­nule en­suite sa tournée as­iatique et n’opère sa rentrée qu’à Bâle où il perd à nouveau sur bles­sure. Après un léger sus­pens, il s’alig­ne fin­ale­ment à Paris, pour évacu­er la polémique auto­ur de son prize money, pense-t-on, mais re­mpor­te tout de même deux matchs avant de déclar­er for­fait quel­ques heures avant sa re­ncontre con­tre Tson­ga. En cause, une épaule douloureuse qui l’empêche de ser­vir con­venab­le­ment. Sera-t-il réel­le­ment prêt à en découd­re cette semaine ? Ap­parem­ment, oui. Il vient de déclar­er qu’il ser­vait « au maxi­mum de [s]es pos­sibilités de­puis deux ou trois jours », af­firmant qu’il était « vrai­ment à 100%. » Info ou intox ? Pre­mi­ers éléments de réponse ce lundi soir face à Tomas Be­rdych.

- Andy Mur­ray

L’année ou jamais pour Mur­ray ? De­puis qu’il par­ticipe au rendez-vous des maîtres, il n’est jamais arrivé dans d’aussi bon­nes dis­posi­tions. Etin­celant durant la tournée as­iatique, avec 3 tour­nois re­mportés, per­for­mant en Grand chelem (trois de­m­ies et une fin­ale), Mur­ray est en outre le seul joueur à avoir battu le Top 2 cette année, et peut légitime­ment prétendre à une place dans le de­rni­er carré. Pour une fois, il ne tombe pas sur Feder­er et de­vrait logique­ment ab­ord­er tous ses matchs en favori, posi­tion qui, mal­heureuse­ment, ne lui con­vient pas trop… Parviendra-t-il à mieux gérer la pre­ss­ion cette année et enfin décroch­er un titre sig­nificatif qui ferait taire les critiques ? Le groupe du nouveau lead­er syn­d­ical de l’ATP ap­parait en tout cas bien plus favor­able à son jeu et son entrée en lice, face à David Ferr­er, de­vrait lui per­mettre de rapide­ment pre­ndre ses mar­ques avant d’affront­er le Djok­er.

Une vic­toire à Londres pour­rait boost­er une con­fian­ce en­core trop chan­celan­te et lui per­mettre de con­firm­er là où ça com­pte vrai­ment, à savoir en Grand chelem. Greg Rusedski, en tout cas, y croit à mort : « L’an pro­chain sera très im­por­tant pour Andy Mur­ray. […] Feder­er a déjà 30 ans et Djokovic ne pour­ra pas rééditer les mêmes per­for­mances. Enfin, Rafael Nadal gagne sur­tout Roland-Garros. Du coup, je suis sûr que Mur­ray gag­nera un Majeur en 2012. » Bref, si Greg le dit !

- David Ferr­er

Souvent placé, jamais vain­queur. On pour­rait ainsi résumer le par­cours de l’increv­able David Ferr­er, dont la postérité se souviendra sur­tout qu’il fût le méritoire par­tenaire de PlayS­ta­tion de Rafael Nadal. Il par­ticipe au tour­noi pour la troisiè­me fois et ne part pas vrai­ment avec la faveur des pro­nos­tics.

Son bilan face à ses ad­versaires di­rects n’est, il est vrai, pas très en­courageant, pour quel­qu’un qui af­fiche un ratio sur carrière de 33-62 face au Top 10. Sur dur, il n’a battu Djokovic qu’à une seule re­pr­ise, au Mast­ers 2007 où Nole était arrivé, tiens tiens, laminé par une saison épro­uvan­te. Il n’a jamais battu Mur­ray sur cette sur­face non plus et vient d’ail­leurs de le re­ncontr­er coup sur coup à Shanghai et Tokyo. Seul son match face à Tomas Be­rdych peut être en­visagé avec sérénité, uni­que par­ticipant du tour­noi qu’il domine au head to head (5-2). Pour­tant, celui qui réalise, de son pro­pre aveu, sa meil­leure saison jusqu’ici (deux tit­res, demi-finale en Australie, deux fin­ales en M1000), a montré de be­lles dis­posi­tions lors de la tournée as­iatique, par­ticuliè­re­ment à Shanghaï où il at­teint la fin­ale (défaite face à l’Ecos­sais donc), bat­tant suc­ces­sive­ment des spécialis­tes de la sur­face (Raonic, Rod­dick, Lopez). Favori des book­ies pour une défaite précoce, le petit David pour­rait bien tirer son épingle du jeu s’il par­vient à cueil­lir un Djokovic di­minué et con­firm­er son avan­tage sur Be­rdych. Son jeu de défense et de con­tre pour­rait bien ac­hev­er des or­ganis­mes déjà usés par une saison lon­gue. Une place en demie pour le « pou » n’est pas aussi im­prob­able qu’il n’y para­it. D’autant plus que per­son­ne ne l’at­tend.

- Tomas Be­rdych

A défaut de véritab­le­ment brill­er cette année, le grand Tomas s’est souvent montré réguli­er et a assuré sa présence à Londres grâce à son uni­que titre de la saison, re­mporté à Pékin. Sol­ide joueur d’in­door, sa pre­sta­tion face à Andy Mur­ray à Bercy est la par­faite démonstra­tion de son jeu à plat et dévas­tateur, à con­di­tion que ça re­ntre et qu’il ait le temps de préparer ses gran­des frap­pes. S’ap­puyant sur une sol­ide première balle, il peut, dans un bon jour, priv­er l’ad­versaire de temps et lui faire faire l’essuie-glace pen­dant deux heures. Mais Be­rdych a rare­ment aligné une série de plusieurs « bons jours » de suite, à for­tiori con­tre l’élite. S’ex­tirp­er de son groupe serait donc déjà un ex­ploit pour celui qui signe ici sa deuxième présence d’affilée.

Groupe B

- Rafael Nadal

Sept. Cette année, Rafa a perdu sept fois en fin­ale, dont six face au même ad­versaire, et deux fois en Grand chelem. La statis­tique est assez ex­cep­tion­nelle pour être soulignée, sur­tout dans le chef d’un joueur qui, just­e­ment, avait la réputa­tion de mait­ris­er ces im­por­tants rendez-vous. Il faut re­mont­er à 1984 pour trouv­er pareil­le décon­venue avec Lendl qui per­dait 7 fin­ales sur le cir­cuit (dont l’US Open et le Mast­ers) pour 3 vic­toires égale­ment (dont Roland-Garros). Face à Djoko, Rafa doute. Le Serbe lit son jeu à mer­veil­le et par­vient à le con­tr­er par­tout, même sur terre. Jamais il n’a re­ncontré pareil­le bête noire, jamais il n’avait échoué 6 fois de suite con­tre le même ad­versaire.

Comme l’an de­rni­er, il ar­rive à Londres sans avoir joué de­puis la tournée as­iatique. Porté par son Petit chelem, il avait at­teint la fin­ale, après un match d’anthologie face à Andy Mur­ray. Dif­ficile de prédire quel­le sera l’issue de son par­cours cette semaine. Défait en Asie, il s’est par la suite in­fligé de sol­ides séances d’entraine­ment chez lui, s’oc­casion­nant même une petite bles­sure à l’épaule.

Son pre­mi­er match face à Mardy Fish, con­tre lequel il a perdu pour la première fois à Cin­cinnati, sera un bon révélateur de son état de forme, et sur­tout de con­fian­ce. Le match suivant, face à Feder­er, sera assurément l’af­fiche de ce début de tour­noi, à con­di­tion bien sûr que les deux jouent à leur niveau. Habitué à mont­er pro­gres­sive­ment dans les tours, Rafa devra se montr­er très vigilant face au Suis­se mais bénéficiera d’une entrée en matière à priori en­vi­able. Comme pour Novak, ce pre­mi­er match ser­vira de baromètre pour mesur­er le niveau de jeu de l’Es­pagnol qui sera sans doute désireux de montr­er qu’il faud­ra com­pt­er sur lui.

- Roger Feder­er

Roger est en forme, merci pour lui. In­vain­cu de­puis 12 matchs, il vient de re­mport­er deux tour­nois in­door con­sécutifs, brisant sa mal­édic­tion à Paris au pas­sage. Le niveau de jeu af­fiché par le Suis­se a ras­suré, tutoyant à nouveau les som­mets dans son match con­tre Be­rdych notam­ment. Après un été américain moyen et une défaite douloureuse (pour ses fans sur­tout) à l’US Open, tous les voyants semblent de re­tour au vert et c’est déjà une bonne nouvel­le en soi, même si le désor­mais n°4 mon­di­al n’a pas vrai­ment été testé ces dernières semaines.

A contra­rio, pour la première fois de­puis longtemps (pour la première fois tout court ?), il ab­or­de ce de­rni­er rendez-vous avec un bilan lar­ge­ment défavor­able con­tre le Top 10. Si l’on com­pare à 2010, cela de­vient même effrayant. Il y avait en effet été le plus per­for­mant de tous, s’ad­jugeant 16 vic­toires con­tre 6 défaites (11 vic­toires avant le Mast­ers). Cette année, le ratio est re­tombé à seule­ment 5-9… Défaites par­fois cinglan­tes (Dubaï, Miami, Monte-Carlo, Cin­cinnati) ou plus dis­put­ées (Roland-Garros, Wimbledon, US Open), mais défaites quand même. S’il peut mathématique­ment en­core re­nvers­er la vapeur et ter­min­er sur un ratio favor­able, Roger a claire­ment manqué de ce petit plus face aux meil­leurs cette année et devra re­ndre une copie par­faite s’il veut de­venir le pre­mi­er joueur à en­quill­er 6 Mast­ers Cup.

C’est loin d’être utopique. Son groupe est cer­tes très relevé, mais il a une bonne carte à jouer et se présente en favori pour la première place. Aucun des aut­res mem­bres du groupe ne l’a en­core jamais battu en in­door et sur ses 9 par­ticipa­tions, il ne s’est arrêté qu’une seule fois en poule. Reste à voir com­ment il ab­or­dera son pre­mi­er match qu’il doit im­pérative­ment bien négoci­er pour se per­mettre un match plus « détendu » con­tre Rafa, qui l’a en­core battu à deux re­prises cette année.

- Jo-Wilfried Tson­ga

Au terme d’une saison en dents de scie, Jo ar­rive à Londres avec le meil­leur clas­se­ment de sa carrière et rêve de mar­qu­er les esprits. Vain­queur au moins une fois cette année de ses op­posants di­rects, il ne se présente plus en vic­time à moitié con­sen­tante comme en 2008 où le sim­ple fait d’être présent était déjà une vic­toire en soi.

Deux fois vain­queur de Feder­er, dont le mémor­able re­tour­ne­ment de situa­tion à Wimbledon, Tson­ga sait quel jeu il doit déploy­er s’il veut gêner la mécanique Suis­se. S’il venait à re­mport­er ce match, le boost de con­fian­ce pour­rait lui per­mettre d’avanc­er tran­quil­le­ment sur Mardy Fish avant l’ul­time re­ncontre face à un Rafa peut-être lui aussi déjà qualifié. Par con­tre si son ser­vice est branché sur co­urant al­ter­natif, comme à Paris, les jeux ris­quent de défiler rapide­ment…

En­core trop souvent blessé, Tson­ga mise désor­mais sur une nouvel­le prépara­tion physique qui de­vrait lui éviter de trop mal­men­er un corps fragile et ainsi enfin con­firm­er qu’il peut réguliè­re­ment jouer les troubles-fêtes parmi l’élite, et pas uni­que­ment ponctuel­le­ment.

- Mardy Fish

L’invité sur­pr­ise de cette édi­tion qui a su pro­fit­er, comme l’an de­rni­er, d’un été favor­able pour thésauris­er tran­quil­le­ment et se plac­er en posi­tion idéale pour ce rendez-vous très select. Auteur de be­lles per­for­mances, il n’a cepen­dant guère brillé en Grand chelem et doit sur­tout sa place parmi les 8 à ses résul­tats dans les tour­nois « secon­daires ». Top 10 à 29 ans, Fish a dépassé Rod­dick pour la première fois de sa carrière et semble porté par un souffle nouveau.

Il ar­rive au Mast­ers, comme Ferr­er, dans la peau de l’out­sid­er qui n’aura rien à per­dre et ten­tera de forc­er un peu le de­stin, même si la bles­sure à la cuis­se gauc­he contra­ctée à Bâle et réveillée à Bercy sera forcément préoc­cupan­te. Cet attaquant-né devra éco­urt­er les échan­ges, en ten­tant le tout pour le tout s’il veut per­turb­er le jeu de Rafa dans son match d’ouver­ture. Les matchs qui durent, très peu pour lui. Mail­lon faib­le du groupe, une sur­pr­ise n’est pas à écart­er, même si on n’y croit pas trop. La vraie sur­pr­ise fin­ale­ment, serait qu’il soit en­core là l’année pro­chaine.

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444 Responses to Ball wars, the Masters fight

  1. Cochran 20 novembre 2011 at 16:18

    La différence de niveau de FEd entre ces 2 sets me laisse vraiment pantois…

  2. Elmar 20 novembre 2011 at 16:18

    Rog très mauvais dans ce 2ème set. Je pense qu’il ne peut pas plus mal jouer. Ca sent le roussi.

  3. Ulysse 20 novembre 2011 at 16:18

    Jo a fait le premier break sans rien faire, par contre depuis il a un niveau de jeu impressionnant.

    • Arno 20 novembre 2011 at 16:21

      Le tout avec Tsonga c’est de l’étouffer sans le laisser prendre confiance. Ce fut très bien fait à Bercy, beaucoup moins aujourd’hui…

  4. fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 20 novembre 2011 at 16:22

    Elmar, Arno vous êtes vraiment de piètres supporters du suisse!!!

  5. William 20 novembre 2011 at 16:34

    Allez Roger, je viens d’arriver, c’est le moment de s’envoler !

    • Arno 20 novembre 2011 at 16:35

      Et effectivement, ça va un chouia mieux! Bouge plus, William!

  6. William 20 novembre 2011 at 16:36

    Je demandais à Antoine si il y avait de la musique au changement de côté dans l’O2 Arena… La réponse est oui, malheureusement !

  7. William 20 novembre 2011 at 16:39

    Break point, come on !

  8. Arno 20 novembre 2011 at 16:40

    Allez, Doudou!!! Maintenant!

  9. William 20 novembre 2011 at 16:48

    Ca n’atteint pas des sommets…

  10. Arno 20 novembre 2011 at 16:50

    Tactiquement, je pense qu’un break serait bienvenu… ;)

  11. William 20 novembre 2011 at 16:51

    0-30 !

  12. William 20 novembre 2011 at 16:52

    Bien agressif là, 3 balles de match !

  13. Jeanne 20 novembre 2011 at 16:52

    3 MP ! Ca roule !

  14. fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 20 novembre 2011 at 16:53

    Je vous l’avais bien dit, pleutres!!!!!

  15. Jeanne 20 novembre 2011 at 16:54

    Bravo Doudou. Son tournoi est lancé, normal de commencer un peu laborieusement.

  16. William 20 novembre 2011 at 16:54

    C’est dans la poche, bien joué Doudou, opportuniste à souhait !

  17. Arno 20 novembre 2011 at 16:54

    Et bien, ça c’est fait… Mais que ce fut dur!! Merci Jo pour les cadeaux dans le dernier jeu. Sachant que Fish devrait pas poser problème, la qualif est bien embarquée.

  18. NTifi 20 novembre 2011 at 16:56

    Hold up de Fed, match d’un niveau moyen. Espérons que les prochains seront meilleurs

    • Arno 20 novembre 2011 at 16:57

      Hold up, faut quand même pas exagérer… Fed a été plus costaud dans le money time, ce qui est finalement plutôt bon signe.

      • NTifi 20 novembre 2011 at 17:02

        Certes, mais petite victoire quand même

      • Robin 20 novembre 2011 at 17:11

        Il y a tout de même une différence entre « petite victoire » et « hold up ».

        • NTifi 20 novembre 2011 at 17:20

          C’est pour cela que j’ai ajouté le mot « certes »

        • Robin 20 novembre 2011 at 17:28

          Dans ton premier post ? Pas vu.

      • Sylvie 20 novembre 2011 at 17:19

        La même « petite victoire » signée Nadal et on nous rebattrait les oreilles de son incroyable mental.

        • NTifi 20 novembre 2011 at 17:21

          N’exagère pas Sylvie, Tsonga a clairement offert les 2 breaks du 1er et 3ème set

        • Sylvie 20 novembre 2011 at 17:28

          Ben s’il offre les jeux, je ne vois pas où est le hold up. Quant à Nadal, je ne compte plus les victoires où son adversaire a mal joué et où on à loué son formidable mental : question de lecture.

          L’important dans ce type de match est de gagner même sans la manière. Après, s’il veut aller plus loin, il va falloir monter de niveau.

      • Clément 20 novembre 2011 at 17:22

        Surtout que la notion de « hold-up » en tennis reste très relative…
        Au foot, on peut mettre un but dans les arrêts de jeu après avoir été dominé tout le match, ça c’est ce qu’on appelle un hold-up…

        • NTifi 20 novembre 2011 at 17:33

          J’avoue que le mot hold-up ne correspondait pas au match d’aujourd’hui.

  19. Bapt 20 novembre 2011 at 16:57

    Il est quand même heureux sur ce dernier jeu ! Une volée haute inratable dans le filet, une double faute de Jo et pour finir sur la balle de match Roger fait un retour à la va comme je te pousse qui devient une amortie assez vicieuse de manière involontaire. Enfin le résultat est là.

  20. Cochran 20 novembre 2011 at 17:07

    Sacré Fed tout de même. En début de deuxième, c’est quand même lui qui remet tout seul en selle un Tsonga qui n’était pas très fringuant. Du bon et du moins bon dans ce qui n’était qu’un premier match. A voir pour la suite, mais l’essentiel est assuré.

  21. Robin 20 novembre 2011 at 17:32

    Article très sympa, photos très marrantes, bon boulot :-).

  22. Elmar 20 novembre 2011 at 17:33

    Fed très bon dans le 1er set, mais notamment parce que Tsonga n’est pas au niveau, incapable de retourner le service du Suisse. L’ami Roger remet tout seul Jo dans la partie en donnant un break et, à partir de ce moment-là, Tsonga sert mieux, retourne mieux et domine les échanges. Fed passif au possible. Dans la 3ème manche, le Bâlois serre un peu le jeu sans toucher, de loin, au génie. Mais enfin, ça lui permet de gagner ses mises en jeu, pas toujours très facilement. Et puis en face, le Français qui ne faisait pas une faute au 2ème donne quelques points, même s’il est quand même le plus dangereux des deux dans le jeu. Mais à 5-4, Tsonga fait ce qu’il ne faut jamais faire face à Roger en offrant deux points d’entrée (volée facile dans le filet, double faute). Il n’en fallait pas plus pour que Federer, à un niveau correct, l’emporte.
    1ère victoire en poche donc. C’est tout ce que je demandais.

  23. Antoine 20 novembre 2011 at 17:45

    Federer a bien fait de gagner ce match qui puait le traquenard parce que jouer Jo d’entrée en indoor alors que ce dernier avait eu le temps pour recharger ses accus, c’est difficile de faire plus difficile comme entrée en matière et des 4 du top 4, c’est lui qui avait le premier match le plus dur..IL n’est pas surprenant que ce premier match n’ait pas été abouti, ni de sa part, ni de celle de Jo..L’année dernière, il avait été bon contre Ferrer mais bien meilleur ensuite…

    Le résultat est là et c’est plus important que la manière. Jo lui a filé le match en craquant au pire moment alors que cela faisait un bon moment qu’il était intouchable sur son service. A défaut de mieux jouer que lui sur l’ensemble du match, Federer a eu les nerfs plus solides que Jo et vient de faire un grand pas vers la qualification..

    S’il avait perdu, il y avait de grandes chances pour qu’il perde aussi contre Nadal et prenne la porte..Il a fait le job..

    Jo peux évidemment avoir de gros regrets mais n’a pas compromis définitivement ses chances de qualification. S’il parvient à jouer tout le match comme aux deuxièmes et troisièmes sets, dernier jeu mis à part, Nadal ne va pas rigoler non plus..

  24. Colin 20 novembre 2011 at 17:59

    Merci à Cochran pour cette introduction au tournoi, parfait complément à la mise en bouche historique de Robert. Et ça faisait (trop) longtemps qu’on n’avait pas eu droit à nos chères images détournées.
    Et puis j’ai noté l’arrivée d’un nouveau consultant exclusif (?) de 15love en la personne de l’immense et pertinent Greg Rusedski. Ce qui est la moindre des choses vu qu’il était déjà le héros récurrent de nos quiz.

  25. Sylvie 20 novembre 2011 at 18:23

    Je viens juste de prendre le temps de lire l’article et un grand merci à Cochran ! Très bon tour d’horizon et choix d’images extra.

  26. Djita 20 novembre 2011 at 18:32

    Ton article est vraiment au top Cochran. Merci beaucoup.

  27. MONTAGNE 20 novembre 2011 at 18:37

    Dis moi Cochran, ton prénom, c’est bien Eddie ?

  28. May 20 novembre 2011 at 18:54

    Cochran, cette revue des troupes en présence et on ne peut plus juste. J’espère que cette édition sera de qualité. Ensuite c’est le meilleur qui vaincra, quelque soit ses chances, comme toujours !

  29. William 20 novembre 2011 at 19:05

    J’ai enfin lu l’article de Cochran, c’est un parfait récapitulatif des forces à l’oeuvre. Et les photos sont extras ! Mention spéciale à la première et à la dernière !

  30. Arno 20 novembre 2011 at 19:30

    J’ai hâte de voir ce que va faire Rafa… Ce ne sera pas très révélateur si Fish est diminué, mais si l’américain est à fond physiquement, il peut devenir un vrai test en indoor pour un Rafa sur le retour!

    En tout cas, question opposition de styles, on peut difficilement faire mieux.

  31. William 20 novembre 2011 at 19:39

    Tiens, pendant que j’y suis : Rafa en Luke Skywalker ? No way !

  32. karim 20 novembre 2011 at 20:20

    Rafa en Luke ça défrise tout le monde on dirait, en tout cas tous les fans de Fed et de Star wars. Dans l’inconscient collectif Nadal joue le rôle du méchant finalement.

    • Jérôme 20 novembre 2011 at 20:25

      Disons que son approche du jeu est plutôt celle d’un sith. En revanche, Federer en Obi-Wan Kenobi, ça colle plutôt bien.

  33. David 20 novembre 2011 at 20:40

    Je n’ai pas vu le match. Comment est la surface ?

    • William 20 novembre 2011 at 20:43

      Federer a dit que c’était difficile de s’en rendre compte pour l’instant. Il la trouve plus rapide que l’année dernière mais comme Bercy a été ralenti il ne se prononce pas trop. Mais elle prend mieux le rebond apparemment.

      • David 20 novembre 2011 at 20:45

        Merci :)

      • Arno 20 novembre 2011 at 20:48

        trop rapide, Will! ;)

    • Arno 20 novembre 2011 at 20:47

      D’après Doudou, dont la qualité d’expertise n’est plus à démontrer, la surface est aussi rapide que l’an dernier, avec peut-être un rebond un peu plus haut…

      A l’impression visuelle, ça semble plus rapide qu’à Bercy, mais ça reste une surface permettant à tout le monde de s’exprimer.

      • William 20 novembre 2011 at 20:51

        Les grands esprits se rencontrent ! Content de te relire Arno !

      • Arno 20 novembre 2011 at 21:00

        Merci à toi! Je viens tout juste de sortir de mon coma post-traumatique consécutif à la 1/2 de l’USO…

        Mais j’allais pas manquer l’occasion de passer le Masters en votre compagnie! ;)

      • karim 20 novembre 2011 at 21:42

        « dont la qualité d’expertise n’est plus à démontrer »

        pffff nabot rouge mielleux, n’importe quelle quiche peut évaluer la vitesse de la surface sur laquelle il joue quand même; on va pas le trouver beau pour ça aussi!!!!

        • Arno 20 novembre 2011 at 21:47

          Tu veux qu’on s’tape, misérable petite créature verte?????

          De toute façon, Doudou est trop fort, trop intelligent, trop lucide, et son polo bleu claque trop ton sur ton avec la surface!!!!!!!!!!! ;)

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