Les Maîtres du Masters

By  | 18 novembre 2011 | Filed under: Regards

Ils ont été les pat­rons du Mast­ers. De Nas­tase à Feder­er, focus sur ces quel­ques joueurs qui ont fait du tour­noi des Maîtres leur résid­ence secon­daire.

***** Cinq vic­toires

Ivan Lendl. Décidément, le riant Ivan adore New York. Non con­tent d’at­teindre 8 fin­ales con­sécutives à l’US Open de 1982 à 1989, Antoine-Ivan fait même mieux en at­teig­nant 9 fin­ales du Mast­ers con­sécutive­ment de 1980 à 1988… soit lors de ses 9 premières par­ticipa­tions – un re­cord, tout comme le nombre de matchs gagnés : 40 ! Après son échec face à Borg pour sa première fin­ale, l’ami Lendl em­poc­he 2 tit­res con­sécutifs face à Vitas Gerulaitis (en sauvant une balle de match) et John McEn­roe. Ce de­rni­er se venge du Tchèque en re­mpor­tant les fin­ales de 1983 et 1984 avant que Lendl n’im­pose à nouveau sa domina­tion de 1985 à 1987. Comme à l’US Open, sa belle série de fin­ales se sol­dera par une défaite face à Boris Be­ck­er. Les fin­ales en détail :
1980: Bjorn Borg b. Ivan Lendl 6-4 6-2 6-2
1981: Ivan Lendl b. Vitas Gerulaitis 6-7 2-6 7-6 6-2 6-4
1982: Ivan Lendl b. John McEn­roe 6-4 6-4 6-2
1983: John McEn­roe b. Ivan Lendl 6-3 6-4 6-4
1984: John McEn­roe b. Ivan Lendl 7-5 6-0 6-4
1985: Ivan Lendl b. Boris Be­ck­er 6-2 7-6 6-3
1986: Ivan Lendl b. Boris Be­ck­er 6-4 6-4 6-4
1987: Ivan Lendl b. Mats Wiland­er 6-2 6-2 6-3
1988: Boris Be­ck­er b. Ivan Lendl 5-7 7-6 3-6 6-2 7-6

Le match. La fin­ale du Mast­ers 1981 voit opposés deux joueurs ayant faim de tit­res : le fan­tasque Vitas Gerulaitis, souvent barré en Grand chelem par la tri­ade Borg/Con­nors/McEn­roe, face à Ivan Lendl, le jeune loup aux dents lon­gues. Le match semble bas­cul­er du côté du joueur ex­péri­menté, Gerulaitis menant 2 sets à 0 et balle de match dans le tie-break du troisiè­me. Mais Lendl, pas en­core chick­en pour le coup, re­nver­sera la vapeur pour s’ad­jug­er son pre­mi­er grand titre.

Pete Sampras. Si Lendl a dominé le Mast­ers dans les années 80, les années 90 virent la mainm­ise de « Pis­tol Pete », 5 fois vain­queur du tour­noi en 1991, 1994, 1996, 1997 et 1999. Il étren­ne son pal­marès en 1991 en bat­tant son com­pat­riote Jim Co­uri­er, avant de récidiv­er en 1994 et 1996 (b. Be­ck­er à chaque fois), 1997 (b. Kafel­nikov) et 1999 (b. Agas­si). Il est à ce jour le troisiè­me joueur à avoir re­mporté le plus de matches au Mast­ers (35). Les fin­ales en détail :
1991: Pete Sampras b. Jim Co­uri­er 3-6 7-6 6-3 6-4
1993: Mic­hael Stich b. Pete Sampras 7-6 2-6 7-6 6-2
1994: Pete Sampras b. Boris Be­ck­er 4-6 6-3 7-5 6-4
1996: Pete Sampras b. Boris Be­ck­er 3-6 7-6 7-6 6-7 6-4
1997: Pete Sampras b. Yev­geny Kafel­nikov 6-3 6-2 6-2
1999: Pete Sampras b. Andre Agas­si 6-1 7-5 6-4

Le match. La fin­ale du Mast­ers 1996 qui op­pose « Pis­tol » Pete à « Boum-Boum » Be­ck­er, les deux joueurs les plus com­plets de l’époque, at­teint des som­mets d’in­tensité. Cinq sets d’un fes­tiv­al of­fen­sif et flam­boyant : aces, volées gag­nantes, plon­geons, pass­ings shots mil­limétrés, échan­ges de fond du court, bal­les de matchs sauvées au tieb­reak du quat­rième set… En bref, le meil­leur match de ten­nis in­door qu’il m’ait été donné de voir, avec au final la vic­toire de Sampras tout au bout sus­pens. Epi­que !

Roger Feder­er. Place main­tenant au dominateur des années 2000, Roger Feder­er (Doudou pour les in­times). Comme en Grand chelem, Super­biquet­te n’a laissé que des miet­tes à la con­curr­ence. Il ouvre son com­pteur en 2003 con­tre Agas­si avant de récidiv­er en 2004 face à Hewitt. Défait par Nal­bandian en 2005, il re­prend son bien en 2006 et 2007 en écrabouil­lant en fin­ale James Blake et David Ferr­er. En re­trait en 2008 et 2009, il re­mpor­te pour la cin­quiè­me fois l’épreuve en 2010 face à Nadal. Ac­tuel­le­ment quat­rième au nombre des vic­toires (34) il a la pos­sibilité d’égaler Lendl cette année en cas de sans-fautes. Les fin­ales en détail :
2003: Roger Feder­er b. Andre Agas­si 6-3 6-0 6-4
2004: Roger Feder­er b. Lleyton Hewitt 6-3 6-2
2005: David Nal­bandian b. Roger Feder­er 6-7 6-7 6-2 6-1 7-6
2006: Roger Feder­er b. James Blake 6-0 6-3 6-4
2007: Roger Feder­er b. David Ferr­er 6-2 6-3 6-2
2010: Roger Feder­er b. Rafael Nadal 6-3 3-6 6-1

Le match. Bien qu’il s’agis­se d’une défaite, la fin­ale du Mast­ers 2005 est le match le plus beau et in­ten­se dis­puté par Roger Feder­er. Légère­ment di­minué, Feder­er re­mpor­te malgré tout les 2 pre­mi­ers sets au forc­ing, mais Nal­bandian s’accroc­he men­tale­ment et re­nver­se la vapeur en re­col­lant à 2 sets par­tout et menant 4 jeux à 0 dans le de­rni­er. Re­fusant la défaite, Feder­er par­vient à son tour à re­tourn­er la situa­tion et se retro­uve à 2 points du match à 6-5, 30-0 sur son ser­vice ! Epuisé, il ne par­viendra pas à con­clure face à un Nal­bandian étin­celant qui finit par l’em­port­er au tieb­reak.

****Quat­re vic­toires

Ilie Nas­tase. Le fan­tasque Roumain s’est toujours senti à son aise dans cette com­péti­tion, re­mpor­tant quat­re tit­res – plus une fin­ale – en 5 ans, de 1971 à 1975. Les fin­ales en détail :
1971: Il n’y a pas de fin­ale mais une seule poule de sept joueurs. Nas­tase gagne tous ses matchs et re­mpor­te donc le tour­noi.
1972: Ilie Nas­tase b. Stan Smith 6-3 6-2 3-6 2-6 6-3
1973: Ilie Nas­tase b. Tom Okker 6-3 7-5 4-6 6-3
1974: Guil­lermo Vilas b. Ilie Nas­tase 7-6 6-2 3-6 3-6 6-4
1975: Ilie Nas­tase b. Bjorn Borg 6-2 6-2 6-1

Le match. Battu par Stan Smith en cinq sets lors de la fin­ale de Wimbledon et en trois en fin­ale de Coupe Davis, Nas­tase a une re­vanche à pre­ndre face à l’Américain. Le Roumain com­m­ence le match tam­bour bat­tant, re­mpor­tant aisément les 2 pre­mi­ers sets, mais Smith par­vient à re­faire son re­tard. Cepen­dant, au lieu de céder à la frustra­tion, comme cela lui ar­rive par­fois, Nas­tase par­vient à re­st­er con­centré pour re­mport­er le match 6/3 au cin­quiè­me.

***Trois vic­toires

Boris Be­ck­er. Roi de l’in­door, Be­ck­er a toujours brillé lors du tour­noi des Maîtres en y at­teig­nant huit fin­ales et une demie en onze par­ticipa­tions. Il détient le deuxième plus grand nombre de vic­toires derrière Ivan (36). Doub­le fin­alis­te face à Lendl lors de ses deux premières par­ticipa­tions en 1985 et 1986, il re­mpor­te fin­ale­ment le tour­noi face au Tchèque en 1988. Fin­alis­te en 1989, il s’im­pose à nouveau en 1992 et 1995. Il jouera sa dernière fin­ale en 1996 lors d’un match épous­touf­lant face à Sampras. Les fin­ales en détail :
1985: Ivan Lendl b. Boris Be­ck­er 6-2 7-6 6-3
1986: Ivan Lendl b. Boris Be­ck­er 6-4 6-4 6-4
1988: Boris Be­ck­er b. Ivan Lendl 5-7 7-6 3-6 6-2 7-6
1989: Stefan Ed­berg b. Boris Be­ck­er 4-6 7-6 6-3 6-1
1992: Boris Be­ck­er b. Jim Co­uri­er 6-4 6-3 7-5
1994: Pete Sampras b. Boris Be­ck­er 4-6 6-3 7-5 6-4
1995: Boris Be­ck­er b. Mic­hael Chang 7-6 6-0 7-6
1996: Pete Sampras b. Boris Be­ck­er 3-6 7-6 7-6 6-7 6-4

Le match. Battu par Lendl en 1985, 1986 et 1987 (en poules), Be­ck­er a bien l’in­ten­tion de bris­er le signe in­di­en dans la fin­ale de 1988. Le match sera mag­nifique, un mano à mano entre les deux meil­leurs joueurs in­door de l’his­toire. 164 points à 162, 28 jeux à 27, les chiffres témoig­nent du com­bat serré et indécis que se livrèrent les deux hom­mes. Une par­tie éblouis­sante à l’image de la balle de match, gagnée par Be­ck­er après un in­ter­min­able échan­ge de 37 coups qui fin­ira sur un re­v­ers de l’Al­lemand, qui touc­he la bande du filet avant de mourir du côté de Lendl.

John McEn­roe. Révéla­tion de l’année 1977, Johnny Mac re­mpor­te son pre­mi­er grand titre au Mast­ers en 1978 face à Arthur Ashe (en sauvant deux bal­les de match). Il récidivera en 1983 et 1984, en bat­tant à chaque fois Ivan Lendl. Les fin­ales en détail :
1978: John McEn­roe b. Arthur Ashe 6-7 6-3 7-5
1982: Ivan Lendl b. John McEn­roe 6-4 6-4 6-2
1983: John McEn­roe b. Ivan Lendl 6-3 6-4 6-4
1984: John McEn­roe b. Ivan Lendl 7-5 6-0 6-4

Le match. Pour sa première fin­ale majeure, l’Américain affron­te le vétéran Arthur Ashe, 35 ans. Grand favori, « Big Mac » dut cepen­dant bataill­er pen­dant 3 sets accrochés, se retro­uvant même au bord du gouf­fe à 4/5 15-40 sur son ser­vice lors de la troisiè­me man­che. Sur la deuxième balle de match, Ashe réussit un splen­dide re­tour gag­nant quand l’ar­bitre an­non­ce soudaine­ment que le ser­vice était faute… Décon­centré par cette décis­ion, Ashe perd de sa verve et finit par s’inclin­er 7/5.

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555 Responses to Les Maîtres du Masters

  1. Jeanne 26 novembre 2011 at 17:39

    Globalement je trouve que les joueurs de tennis vieillissent vite. Plus que la normale, presque. Tant qu’ils sont en activité, c’est encore OK, mais c’est l’arrêt qui le rend terribles. Becker, Antoine, McEnroe (même s’il est resté mince) font plus vieux que leur âge. Sampras et Agassi commencent à prendre sévèrement en diamètre. Borg paraît pas trop mal à la limite.

    • Antoine 26 novembre 2011 at 17:54

      Super bien pour son âge Borg..Il a 55 ans..Pete vient d’en avoir 40..

    • Babolat 26 novembre 2011 at 17:58

      Sampras est encore fit quand même. Dédé a du bide mais il en avait déjà en milieu de carrière… il avait gommé ça après son second retour mais ça ne demandait qu’à revenir. Kafelnikov a triplé de volume et les kilos en trop, ca fait paraître plus vieux… tout comme l’extrême maigreur. Sinon Edberg, je l’ai revu y’a pas longtemps, il fait toujours jeune. Après c’est sûr que certains vieillissent mieux que d’autres et ça, c’est pas seulement dans le tennis que ça se vérifie. :0

    • William 26 novembre 2011 at 19:09

      C’est le cas pour les sportifs en général. L’arrêt brutal d’un travail physique assommant est souvent fatal à leur corps. Borg est une belle exception.

    • Geô 26 novembre 2011 at 19:26

      J’en connais un dont on prétend qu’il dit n’importe quoi, qu’il n’a d’ailleurs pas la voix pour se faire entendre, qu’il est un peu surfait dans tous les domaines et qui surtout écrasait ses congénères physiquement et davantage encore aujourd’hui. Bien des trentenaires aimeraient avoir sa silhouette. Il nous salue bien.

    • Jeanne 26 novembre 2011 at 20:15

      Wilander a un visage très ravagé, de rocker, mais le reste du corps est bien. Oui Edberg reste superbe.

  2. Antoine 26 novembre 2011 at 17:53

    Je n’ai pas regardé le match; juste suivi le score de temps à autre…

    Merci David ! Merci d’avoir participé à ce Master’s, merci d’avoir viré la Murène, merci d’avoir viré le Djoker en perdant hier et merci d’avoir encore paumé aujourd’hui pour remettre la Murène à sa place, celle qu’il occupait au début de l’année: 4ème. Pour tous ces bons services, tu peux rejoindre tes copains et préparer la finale de la CD qui commence dans 6 jours..

    En regardant le score, j’ai vu que jusqu’à 5-5, mis à part les trois doubles fautes qu’il avait commises (dont deux dans un jeu que Federer n’a pas su gagner), David n’avait perdu aucun point sur sa seconde balle ! Cela doit donner une bonne idée de la façon dont le Suisse retournait ! En sens inverse, jusqu’à 4-5, Federer était à 14 points gagnés sur 14 sur sa première balle. Mais là, cela devanit un peu plus chaud et il trouvait subitement le moyen d’en perdre trois dans ce jeu ou il n’a pas de balle de break à défendre mais ou cela n’a pas du passer loin…

    ..Si près sans doute que David a du se dire qu’il avait loupé le coche et comme par hasard, paume son service immédiatement derrière et se voit infliger la double peine habituelle: perte du set, puis break d’entrée ensuite..

    Visiblement, cela a du l’affecter puisqu’il n’a marqué qu’un seul point sur le service du Suisse dans le deuxième set en tout et pour tout..Lui de son côté était alors bien relax j’imagine..

    Je lis partout qu’il aurait été mauvais mais dixit l’Equipe, pas au point de commettre une seule faute directe en revers..

    Je pense que des matchs mauvais gagnés 7-5 6-3 contre le numéro 5 mondial, avec 3 breaks et aucune balle de break à défendre, il prend tous les jours Federer…

    Mais c’est vrai que c’est plus difficile de se motiver à fond contre un type que l’on a toujours battu, un peu comme contre Monaco à Bercy,..ou contre Fish avant hier alors que cela comptait pour du beurre ou presque..

    Il sera très probablement meilleur demain et je pense que son futur adversaire ne se fera aucune illusion à ce sujet..

  3. Colin 26 novembre 2011 at 18:27

    Federer repasse n°3 mondial à l’ATP avec sa victoire sur Ferrer.
    Et, le hasard (ou presque) faisant bien les choses, il repasse également 3ème au classement des TRWC.

    Le match entre Tsonga (87 pts)et Berdych (81 pts) décidera de la 6ème place, et même de la 5ème si c’est Tsonga qui s’impose (Ferrer 94 pts).

    Quant à Tipsarevic, il terminera 9ème des TRWC grâce à sa victoire sur Djokovic, ce qui permettra d’avoir identité entre les 9 premiers ATP et TRWC.

  4. William 26 novembre 2011 at 18:47

    Merci Fieldog pour tes commentaires sur l’autre fil, ça fait plaisir !

    Ferrer devrait bientôt enfin gagner un match contre le Suisse, puisqu’il a atteint sa douzième défaite en autant de match. Jurisprudence Davyderling.

  5. JC 26 novembre 2011 at 21:19

    Match ce soir en clair sur Daily motion orange sport

    http://www.dailymotion.com/orangesport#videoId=xmkw7q

  6. Jérôme 26 novembre 2011 at 21:48

    Et hop ! Break Tsonga.

  7. Jérôme 26 novembre 2011 at 22:03

    Quel gros bourin, ce Berdych.

  8. JC 26 novembre 2011 at 22:09

    Bon ben Jerome on est 2 ce soir à regarder les 2 brutes …

    • Jérôme 26 novembre 2011 at 22:12

      Au fait, merci pour le stream. Il est vraiment d’excellente qualité.

  9. Jérôme 26 novembre 2011 at 22:11

    Tsonga joue vraiment très bien. Il surclasse complètement ce gros bourrin de Berdych dans l’échange.

  10. Humpty-Dumpty 26 novembre 2011 at 22:18

    Hello, je suis là aussi.
    Pas du si lourd, mais quelques jolis points. Et effectivement, merci pour le lien orange qui (à part les commentaires) est très bon.
    Ca semble aller nettement mieux pour Jo depuis qu’il a décidé de gagner ses premiers sets…

    • Humpty-Dumpty 26 novembre 2011 at 22:33

      Je reviens sur ce que je disais, plus que quelques jolis, je faisais mon difficile et je regardais d’un seul oeil, mais en fait ça vaut le coup quand même… Et je vais essayer de surmonter mon agacement sur les cris d’enthousiasme chaque fois que Tsonga met un point (et sur les commentaires français en général) et d’écouter un peu mieux…
      Et double pour faire cadeau d’un break, pas joli joli mais ça confirme l’aspect mental au bénéfice de Tsonga des analyses pré-match, en tout cas il ne va pas se plaindre, s’il peut passer en 2 ça préserve de vraies chances pour demain !

  11. JC 26 novembre 2011 at 22:19

    Oui, je trouve Jo plutôt tres bien…. et bien qu’étant un FFF absolu, je pense que ce Jo là, combiné à un Fed fatigué et commettant trop de fautes, Jo va gagner le tournoi …..

    Non non pas taper ……

  12. Jérôme 26 novembre 2011 at 22:20

    Jo fait des choses en coup droit que je n’avais pas l’habitude de le voir faire : il met de la sécurité et liftant/arrondissant et ça lui permet aussi d’être plus précis et de faire jouer la créature de Frankenstein.

  13. Marc 26 novembre 2011 at 22:23

    C’est vraiment un beau match, beaucoup de points gagnants, les 2 joueurs vienne t au filet.
    Jo joue bien, dommage qu’il ait rate le break en début de 2e set.
    Il est plus menaçant sur le service du Tchèque que l’inverse.
    Je rêve ou Berdych s’est acheté une vole ? En revanche, il vient encore de mettre un coup droit penalty d’absence le filet, toujours aussi peu de neurones dans son cerveau.

  14. Arno 26 novembre 2011 at 22:27

    Je suis là! Le stream est tellement beau que j’ai du mal à le lâcher… Et je trouve que les commentaires sont pas si mal, Maylin et Grosjean, ça change de Chamoulaud!

    Tsonga joue très bien tactiquement et est très fort sur son service. Mais attention, Berdych commence à trouver la bonne carburation du fond, ça peut encore tourner.

  15. Jérôme 26 novembre 2011 at 22:30

    Tsonga est en feu. Il est à son niveau de l’OA 2008.

    • Jérôme 26 novembre 2011 at 22:32

      Même s’il faut reconnaître que Berdych lui facilite grandement la tâche en commettant un nombre considérable de fautes directes.

  16. Marc 26 novembre 2011 at 22:31

    2 balles de break allez Jo !

    • Jérôme 26 novembre 2011 at 22:32

      et une double faute pour finir son jeu de service !

  17. Marc 26 novembre 2011 at 22:32

    Break ! Ça sent bon la victoire ! La il faut continuer a servir comme une bête !

  18. Cochran 26 novembre 2011 at 22:34

    C’est fou ce que Berdych joue mal ce soir ! Jo n’a même pas besoin de sortir le grand jeu. Ca promet pour demain en tous cas !

  19. JC 26 novembre 2011 at 22:34

    Bon je vous confirme, demain cela va être tres chaus pour Rodge demain…

    Je le sens pas , et comme Jo joue très bien et est surtout très relaché, en confiance ( je pense du à sa victoire contre Nadal)…..

    A dangerous man …

  20. Guillaume 26 novembre 2011 at 22:35

    Et bien ça sent bon la première finale de Masters pour Gros Jojo. Dix ans pile après Grosjean. Sans blessures, le Jo est en train de prendre une sacrée consistance, un vrai N°5 mondial, costaud et régulier – j’anticipe sur ce rang qu’il devrait occuper à la fin du prochain Open d’Australie.

  21. JC 26 novembre 2011 at 22:35

    Désolé pour les fautes de frappe …

  22. Cochran 26 novembre 2011 at 22:38

    Tiens, y a gulbis en juge de ligne ce soir…

  23. Jérôme 26 novembre 2011 at 22:39

    Attention parce que Berdych s’est mis à établir une connection entre ses roustons et son cerveau. Lui aussi frappe moins comme une brute et sécurise ses coups, fait jouer et varie.

  24. Marc 26 novembre 2011 at 22:40

    Ça sentait bon, mais ça pue un peu maintenant que le Tchèque a égalise avec un Jo qui a servi comme une merde, il faut teniir, le Tchèque arrose a mort !

  25. Marc 26 novembre 2011 at 22:42

    Double faute ! 40A, heureusement que Berdych n’a pas un grand mental !

  26. Marc 26 novembre 2011 at 22:42

    5/4 ! Ça va être chaud, ça sent un tie break

  27. Arno 26 novembre 2011 at 22:44

    Rien n’est fait. Jo a fait un mauvais jeu de service, et Berdych s’est engouffré dans la brèche aussi sec…

    Il faut que Jo se montre à nouveau intraitable sur son engagement pour que la pression revienne sur les épaules du Tchèque.

  28. Jérôme 26 novembre 2011 at 22:45

    Oui, Jo a intérêt à bien servir car le kapo joue chaque coup pour tuer, là.

    • Guillaume 26 novembre 2011 at 22:47

      On a compris que tu n’aimais pas Berdych mais le coup du kapo c’est très, très limite, Jérôme.

      • Jérôme 26 novembre 2011 at 22:49

        Ca fait un garde frontière d’Allemagne de l’est à Berlin.

        • Marc 26 novembre 2011 at 22:55

          Ouais je n’aime pas non plus le terme kapo pour Berdych, tu ne l’aimes pas ok, tu eux dire que c’est un bourrin, mais pas kapo

          • Jérôme 26 novembre 2011 at 22:59

            Ecoute, il y a des archétypes. Hortefeux a vraiment eu la tête de l’emploi qu’il a exercé et de la manière dont il l’a exercé.

            Mais s’il faut à tout prix donner dans le politiquement correct, surtout lisse et pas de vague …

        • Arno 26 novembre 2011 at 23:08

          Nan, mais je pense que tout le monde sait que c’est pas méchant dans ta bouche, Jerôme, t’inquiète!!

          Mais c’est vrai qu’il y a eu une accumulation assez injuste de termes péjoratifs envers le riant Tchèque depuis le début du Masters, quand on relit tous les comms.

          Du coup, ça laisse une mauvaise impression d’ensemble! On sait très bien que c’est du second degré pour tout le monde, mais ça fait pas jojo, quoi…

          • Jérôme 26 novembre 2011 at 23:11

            Oui, c’est pas faux.

  29. Jérôme 26 novembre 2011 at 22:48

    Quelles mines il met en coup droit, le Jo !

  30. fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 26 novembre 2011 at 22:49

    Je viens de prendre le match en cours. Ca joue comment? J’espère que Jo n’a pas laissé passer sa chance avec le débreak du riant tchèque…

  31. Jérôme 26 novembre 2011 at 22:53

    Et break ! Berdych craque tout seul.

  32. Marc 26 novembre 2011 at 22:53

    Nouveau break ! Allez mon gros, tu ne te rates pas au service ce coup ci !

  33. fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 26 novembre 2011 at 22:54

    Berdych est quand même au bord d’exploser sur chaque frappe. Il tient très peu l’échange.

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