Ma petite entreprise

By  | 17 septembre 2011 | Filed under: Regards

Com­bi­en de blon­des faut-il pour chang­er une am­poule ? Trois ; une qui tient l’am­poule, juchée sur les épaules des deux aut­res qui la font tourn­er. Au ten­nis comme ail­leurs, la co­ur­se à la per­for­mance ul­time pous­se les con­cur­rents et leurs équipes à une folle co­ur­se à la spécialisa­tion. Aujourd’hui sur une For­mule 1 on en est pratique­ment arrivé à avoir un ingénieur sur-diplômé dédié à la seule roue avant gauc­he. Le ten­nis n’échap­pe pas à la règle et au som­met du clas­se­ment l’ère du duo coach-joueur a vécu. C’est un vérit­able team qui s’or­gan­ise auto­ur du champ­ion pour le meil­leur et pour le pire. Petite revue d’ef­fectif avec un tour guidé de la star­tup ten­nisman.com.

Le pre­mi­er joueur à avoir voyagé ac­compagné d’un coach est le grand Bjorn Borg, dont l’as­socia­tion avec Len­nart Be­rgelin a duré de 1971 à 1983. Douze années d’une col­labora­tion fruc­tueuse récom­pensée par onze tit­res du Grand chelem. Quand tren­te ans plus tard Roger Feder­er décide de se pass­er des ser­vices d’un coach, le monde de la petite balle jaune le psyc­hanalyse, l’ex­communie et l’en­voie se co­uch­er sans de­ssert. Au fou ! Le ten­nis aurait at­teint un tel niveau de com­pétitivité, de­man­derait une prépara­tion tel­le­ment minutieuse que le fameux ingénieur roue avant gauc­he serait bien in­spiré de pouss­er quel­ques CV, on re­crute.

Le coach

Pre­mi­er de cordée dans l’équipage mobile du champ­ion de ten­nis, le coach est une vers­ion améliorée du prof de ten­nis. Jadis prof, agent de voyage, nounou, ami et con­fident, papa et maman du joueur, son rôle a évolué vers plus de ten­nis, de stratégie et d’or­ganisa­tion, cer­taines tâches échéant désor­mais aux nouvel­les pro­fess­ions du ten­nis.

Je vais dis­tin­gu­er deux types d’entraîneurs : le coach his­torique et le coach jet­able. Le coach his­torique c’est celui qui étab­lit une re­la­tion de con­fian­ce avec son joueur dont il ar­rive à tirer le maxi­mum des capacités, tout en préser­vant une re­la­tion humaine forte et pérenne. Il peut avoir été présent dès l’adolesc­ence du joueur et l’avoir amené au niveau pro­fes­sion­nel. Ce type re­la­tions coach-joueur est de­venu une rareté dans notre monde du tout re­cycl­able. Les Borg-Bergelin ou Edberg-Pickard ont vécu ; les seules re­la­tions réel­le­ment dur­ables sont cel­les qui com­binent busi­ness et famil­le avec les parents co­ac­hes (papa, maman, ton­ton, on trouve de tout à la WTA).

Les co­achs jet­ables sont évidem­ment ceux qui, à l’instar des entraîneurs de foot, font les frais de l’abs­ence de résul­tats et ex­er­cent un boulot précaire mais bien rémunéré de fusib­le. Au bout dde quel­ques années, voire quel­ques mois, le coach se fait virer dès qu’il y a stag­na­tion ou recul. Le coach jet­able peut être un boost pour un joueur dont la re­la­tion avec un coach his­torique piétine et qui a be­soin d’un nouveau dis­cours pour re­donn­er une im­puls­ion à sa carrière. On a tous pleuré de joie quand Ric­hard Gas­quet a pris ses dis­tan­ces d’avec Éric De­blick­er ; de­puis les lar­mes ont séché et la joie avec.

Le travail du coach con­sis­te à préparer le joueur aux meil­leures per­for­mances. Travaill­er le ten­nis autant que le calendri­er, définir la stratégie match par match, tour­noi par tour­noi, préparer le joueur men­tale­ment, as­sur­er son équilib­re psyc­hologique et gérer souvent des égos sur-dimensionnés et des énerg­ies pas toujours positive­ment orientées. Tour à tour pro­fes­seur, éducateur, pion, polici­er et com­muniquant, c’est un métier dif­ficile qui de­man­de notam­ment le sac­rifice d’une vie st­able : le coach fait par­tie des bagages et est en­registré en soute, il suit le champ­ion par­tout dans ses voyages. Cette vie sur les routes ére­in­te et quand le coach man­ifes­te son peu d’appétence pour les longs co­ur­ri­ers et souhaite se séden­taris­er, le joueur se fend d’un com­muniqué laconique sur sa page Facebook où il le re­mer­cie de sa fruc­tueuse col­labora­tion. Il le vire quoi.

Le coach est souvent an­ci­en joueur de poin­te (coach star), an­ci­en prof ou joueur moyen (coach com­mun) ou auto­didac­te man­chot raquet­te en main (coach gourou).

In­dice de per­tin­ence : 16/20.

Le préparateur physique

En voilà un qui est claire­ment venu empiéter sur les plateban­des du coach. Le ten­nis – comme tous les sports pro­fes­sion­nels – de­man­de une prépara­tion physique sans cesse affinée, on est en plein dans l’ère de l’athlète ten­nisman plus que du contra­ire. Les pro­pos d’Andy Mur­ray à ce sujet son éloquents, lui qui avoue con­sacr­er l’es­sentiel de son temps d’entraî­ne­ment au physique et à la mus­cula­tion, son ten­nis al­lant très bien et vous en re­mer­ciant. Dans ce con­tex­te le coach peut révéler des tares parce que la prépara­tion physique fait appel à des no­tions aussi variées et effrayan­tes que la diététique, l’anatomie ou la psyc­hologie.

Pour en re­venir à notre an­alogie auto­mobile, le préparateur physique c’est le de­sign­er qui conçoit la For­mule 1, le coach étant l’ingénieur de piste qui devra l’exploit­er. Le gros du travail du préparateur physique se fait à l’in­tersaison, c’est là seule­ment que les chan­ge­ments pro­fonds peuvent être en­visagés : ac­hats de nouveaux muscles plus puis­sants, con­fec­tion d’une con­di­tion physique aux petits oig­nons, gref­fe d’un troisiè­me poumon in­détect­able aux rayons X à l’aé­roport. En plus de l’in­tersaison, quel­ques périodes de l’année peuvent être aménagées dans le calendri­er pour des stages de rattrapage. Pour le reste, le préparateur physique ne suiv­ra pas forcément le joueur sur tous les tour­nois, et sa présence s’y bor­nera à la mise en tempéra­ture de la bête avant le match, puis à son re­froidis­se­ment après (dans le cas de David Ferr­er le re­froidis­se­ment est un peu plus com­plexe que celui du Queen Mary 2). Le travail physique sur les tour­nois est en général moyen­ne­ment in­ten­sif.

Le préparateur physique devra veill­er à ce que le joueur ne mange jamais de ham­burg­ers et se co­uc­he juste après les de­ssins animés. En général il est plus docte et diplômé que le coach et lit des bouquins non-illustrés, ce qui peut créer des petites tens­ions entre eux, le coach étant un peu le pat­ron de l’équipe. Le préparateur peut être lui-même an­ci­en spor­tif pro­fes­sion­nel, ce qui légitime son décompte des pom­pes, abdos et aut­res crunchs.

In­dice de per­tin­ence : 14/20.

L’agent

Gagn­er de l’ar­gent c’est beau ; en gagn­er be­aucoup c’est en­core plus beau. L’agent c’est la plupart du temps le moins populaire de la bande. Le coach sait jouer au ten­nis, le préparateur physique sait écrire ischio-jambiers, mais l’agent c’est juste celui qui touc­he un pour­centage sur les contra­ts et gains du joueur et qui veut lui faire dis­put­er une ex­hibi­tion con­tre une star aveug­le de la chan­son sur la ban­qu­ise la veil­le de Roland-Garros. Dans la réalité il fait un peu plus que ça.

L’un des as­pects positifs des bons résul­tats en tour­noi c’est de doper la notoriété du joueur ; avec la notoriété vient le pouvoir mer­cantile. Les contra­ts pub­licitaires sont une im­por­tante sour­ce de re­venus pour les meil­leurs spor­tifs et contra­ire­ment aux gains en tour­noi, ces re­venus peuvent se pro­long­er bien après la carrière spor­tive pour les très gros­ses poin­tures. Défrich­er les contra­ts épais comme le bot­tin à la re­cherche de l’alinéa ter qui chan­ge tout, ob­tenir toujours plus de pépet­tes, vendre un joueur noir à une mar­que de crèmes sol­aires, ob­tenir des garant­ies ou con­di­tions in­avou­ables des di­rec­teurs de tour­nois, tout ceci relève de la compétence de l’agent. Même l’inscrip­tion à cer­tains tour­nois et la négocia­tion des plan­tureuses com­miss­ions y-relatives relèvent de sa juridic­tion.

L’agent devra avoir de l’entregent, du flair, du bagou et de sérieuses no­tions de droit et de mar­ket­ing. En général c’est le pre­mi­er de l’équipe à pleur­er quand le joueur est pris dans un scan­dale im­pliquant des pro­fes­sion­nelles du sexe fréquentées dans un end­roit non prévu à cet effet. Non pas qu’il ait un pro­fond re­spect pour le plus vieux métier du monde, mais parce que qui dit scan­dale dit perte de contra­ts… et de com­miss­ions !

L’agent dans le ten­nis n’a pas en­core la même sta­ture ni la même im­por­tance que dans le foot­ball. Il doit com­pos­er avec un écueil de tail­le: le quotient in­tel­lectuel du ten­nisman est en moyen­ne 40% plus élevé que celui du foot­balleur, ce qui en fait un volatile un peu plus délicat à plum­er.

In­dice de per­tin­ence : 10/20.

L’équipe médicale

Un joueur c’est fragile, qu’on se le dise. L’homme a in­venté la roue, la fusée Apol­lo et l’I-pad mais n’a toujours pas trouvé le moyen de re­ndre in­cass­able l’œuvre de Dieu, lui-même. La viol­ence physique du ten­nis de puis­sance (les raquet­tes ultra-rigides n’ar­rangent rien) et le rythme très soutenu des tour­nois sont une réalité qui se paye cash en pépins physiques. Ces fac­teurs re­ndent mal­heureuse­ment néces­saire l’étroite col­labora­tion entre le joueur et le corps médical. Ab­dominaux, dos, genoux, coude, épaule, poig­net : par­tout où il y a un muscle ou une ar­ticula­tion, le ten­nisman se bles­se avec applica­tion et régularité.

Les meil­leurs joueurs voyagent avec leur kiné per­son­nel, ce qui est quand-même le com­ble du chic avec un gars qui ne va man­ipul­er le pat­ron qu’une demi-heure par jour. C’est le seul mem­bre du staff médical qui suive la caravane dans son cir­que in­fern­al auto­ur du globe. A quai reste le doc­teur fétiche, celui qui suit le joueur et sait tout de ses ribosomes, et l’orien­tera vers les spécialis­tes du dos, maîtres ès ar­ticula­tions, ex­perts ès ten­dons et gour­ous en hern­ies en cas de be­soin. Ceux-là ne chôment pas et doivent réparer pour de bon, sinon re­ndre pro­visoire­ment op­ération­nelles des mécaniques usées au-delà du raisonn­able. Joueurs sous in­filtra­tions, shootés aux anti-inflammatoires, changés en porc-épic par l’acupunc­ture, le corps médical est mis à con­tribu­tion par des clients rare­ment raisonn­ables et qui di­visent systématique­ment par deux les périodes de repos im­part­ies.

La par­tie im­mergée de l’iceberg médical c’est évidem­ment le dopage, qui comme chacun le sait n’exis­te pas dans le ten­nis malgré tous les ef­forts de la fédéra­tion ar­gentine pour pro­uv­er le contra­ire. Toujours est-il que si ça ex­is­tait, les Dr Mabuse auraient un marché mirobolant avec ce sport tel­le­ment ex­igeant physique­ment. Mais heureuse­ment pour nous et pour la morale, le ten­nis est épargné par ce fléau…

In­dice de per­tin­ence : 17/20.

La famil­le

Il faut dis­tin­gu­er deux types de famil­les de ten­nisman : celle qui réalise le rêve d’un des siens en le por­tant à bout de bras et con­sen­tant tous les sac­rifices néces­saires pour qu’il de­vien­ne joueur pro, et celle qui réalise ses pro­pres rêves en le pous­sant du bout des bras, en lui de­man­dant tous les sac­rifices néces­saires pour qu’il de­vien­ne pro. Les pre­mi­ers seront des parents dis­crets mais im­pliqués, les seconds des parents in­vasifs, par­fois ab­usifs. Bon c’est réduc­teur je le concède, la réalité est moins tranchée.

La famil­le discrète mais im­pliquée est trans­paren­te pour nous, en général elle ac­couc­he de bam­bins bien éduqués et équilibrés qui réalisent leur carrière avec les moyens du bord sans faire de vagues. Par con­tre dans la famil­le in­vasive il y a à boire et à man­g­er pour les jour­nalis­tes.

Dans la famil­le in­vasive je de­man­de le Papa Coach, chef in­con­testé et prin­cip­al sus­pect. On a bien des Mélanie Molitor ou des Judy Mur­ray en Mama Coach mais elles sont ex­cep­tion­nelles (au sens de rare hein). Le papa coach a la délicate tâche de trouv­er le juste équilib­re entre motiva­tion et harcèle­ment, de cern­er ses pro­pres li­mites tech­niques et s’en­tour­er des per­son­nes com­péten­tes pour tirer la quin­tess­ence de la poule aux œufs d’or. Cer­tains y ar­rivent avec maestria mais la fron­tière ténue avec la tyran­nie est souvent al­lègre­ment franchie. De Damir Dokic à Ar­salan Rezaï en pas­sant par Mike Agas­si, les cas de fis­sure ou d’explos­ion de la cel­lule familiale ne man­quent pas quand la viol­ence psyc­hologique sinon physique s’in­vite dans la re­la­tion père-rejeton.

Le rôle de coah peut être tenu par un autre mem­bre de la famil­le, un frère par ex­em­ple (Carl Chang, Eduard Davyden­ko, Bruno Clément).

On peut fus­tig­er la présence de ces famil­les par­fois lour­dingues, mais c’est oub­li­er que souvent nos champ­ions ne sont en­core que des gamins qui ont quitté l’école avant les équa­tions à deux in­con­nues et em­brassé une dis­cip­line quasi-militaire et une vie d’ascète à l’âge où leurs alter-égos ne pen­sent qu’à pécho et tirer une tafe. La présence de la famil­le peut s’avérer un vrai con­fort psyc­hologique, sinon une ab­solue néces­sité côté WTA (même si on en a fini avec les joueuses de 14 ans et demi). Évidem­ment, cer­taines famil­les don­nent vrai­ment l’impress­ion de s’éclat­er dans la vie de château (clan Djokovic, Mon­fils fami­ly).

Le joueur de­venu pre­sque grand com­men­cera à voyag­er avec sa petite amie, puis s’en­hardira et l’épousera, et une fois en fin de carrière lui fera carrément des mar­mots.

In­dice de per­tin­ence : 12/20.

La photo fin­ish

On pour­rait en­core citer le préparateur psyc­hologique, le di­ététici­en, l’at­tachée de pre­sse ou chargée de com­munica­tion etc. La liste semble sans fin. Récapitulons : un joueur à succès ayant les moyens de sa politique et déjà trouvé l’amour à qui il aurait fait deux en­fants, est sus­cep­tible de se re­ndre sur un tour­noi im­por­tant avec une garde rapprochée de huit à quin­ze per­son­nes.

Ceci dit cer­tains joueurs sans staff pléthorique et juste co­prop­riétaires d’un coach dont ils ont la garde par­tagée, se sont déjà sig­nalés en de­man­dant une tren­taine d’accrédita­tions pour leurs pro­ches pour un tour­noi joué à domicile (Slider­man si tu me lis…).

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198 Responses to Ma petite entreprise

  1. karim 18 septembre 2011 at 00:20

    Non non, je ne suis pas devenu hyperactif. Ce papier traine dans les brouillons de 15-LT depuis six mois, autant qu’il serve à quelque chose finalement. A demain pour la coupe davis.

  2. Pat 18 septembre 2011 at 06:28

    Pas eu le temps de lire l’article sinon en diagonale.
    Je profite de ma mi-temps du rugby pour voir que Federer a fait le boulot malgré un trou dans le troisième set. A Stan de faire le sien !
    Pour l’équipe de France, même les chauvins du service public ont du mal à nous faire croire que la France peut gagner. Pourtant si Nadal et Ferrer font une tourista, on a une chance !

  3. David 18 septembre 2011 at 09:15

    2 sets partout entre Hewitt et Wawrinka ! Très bon article Karim sur un sujet rarement évoqué

  4. Pierre 18 septembre 2011 at 09:30

    Passionnant papier, Karim ! Je reviendrai plus tard pour en dire plus, mais je suis d’ores et déjà emballé par le thème et ta typologie.

    J’ai quand même un problème : c’est qui sur la dernière photo ?

    • Nath 18 septembre 2011 at 09:42

      Imagine le gamin sans cheveux, ou avec une perruque ;)
      Moi j’ai lu l’article il y a bien 3 mois, alors qu’il avait apparemment été publié par erreur. Je relirai pour me raffraichir la mémoire.

  5. Pat 18 septembre 2011 at 09:44

    Break Wawrinka dans le 5ème, va-t-il tenir ?

    • Pat 18 septembre 2011 at 09:54

      Il n’y a pas de lumière en Australie ! La fin demain ?

    • Nath 18 septembre 2011 at 09:57

      Tu avais un stream ? Comment a réagit le public ? La rencontre qui a commencé le plus tôt sera donc (probablement) la dernière à se terminer. A 5-3, c’est fou !

      • Pat 18 septembre 2011 at 10:22

        pas de stream, je suivais le live score sur le site davis cup.

    • Pierre 18 septembre 2011 at 10:05

      Alors, il est arrêté ou non ce match ?

  6. Djita 18 septembre 2011 at 10:08

    HEureusement que tu as précisé que le papier trainait sinon j’aurais dis que notre Yodz refait surface en fanfare. ;)
    C’est un sujet très intéressant et très bien traité.

    Incroyable que le match de CD soit suspendu a 5/3 pour Stan au 5eme set. Suspens… On verra s’il parvient à conclure. En attendant, Hewitt va se recharger à bloc.

  7. William 18 septembre 2011 at 10:21

    Bonne idée et bon angle d’attaque, comme d’habitude. Merci Karim.
    On a l’impression qu’il n’y a pas de recette miracle. Federer et son entraîneur intime Peter Carter, Lundgren, Roche, une période en solo et maintenant Annacone. Nadal avec son entraîneur-oncle de Toni, dont on a déjà parlé et qui ne pourrait convenir qu’à Rafa. Djokovic et sa famille de parvenus gentiment beaufs, Vajda en embuscade.
    Dans la catégorie des entraîneurs-famille tu mentionnes la murénidé Mum mais tu fais un oubli de choix : Richard Williams. Un bel exemple de parent-coach exigeant et efficace, le tout a priori sans sortie de route à la Rezai/Dokic.
    J’adore la photo d’Agassi et Courier. Dommage qu’il y ait ce veau de Bolletieri derrière.
    J’aime beaucoup ta petite pique finale envers Sliderman mais je crois que tu rêves : s’il te lit ? Voyons, Karim, tu n’as mis que 4 images…

    • karim 18 septembre 2011 at 11:11

      Sur la photo il y a aussi David Wheaton à droite, tu ne l’as peut-être pas connu. Très bon joueur US des années 90, vainqueur d’Agassi à Wimbledon en 91 et demi-finaliste du tournoi.

  8. William 18 septembre 2011 at 10:24

    Que c’est vicieux d’arrêter la rencontre à un jeu de la délivrance ! Je ne pensais pas Stan capable de renverser Hewitt sur gazon, encore moins dans un cinquième set d’un match décisif de Coupe Davis et encore moins en Australie ! Enfin, ce n’est pas encore fait… La teigne du bush serait bien capable de lui sauter à la gorge demain…

  9. William 18 septembre 2011 at 10:27

    La tactique de Dominguez pour que Tsonga batte Nadal : le faire courir et étirer le match sur 2h30, 3h, 3h30 pour le faire craquer. Bonne idée. Personne n’a jamais essayé d’ailleurs.

    • karim 18 septembre 2011 at 11:05

      Il peut pas avoir dit ça, c’est pas possible… Sérieux? On devrait lui retirer sa license d’entraîneur et ses accès au stade RG. Il faut n’avoir rien suivi du tennis depuis 2004 pour proposer une tactique comme ça. La seule chance de Jo c’est de jouer en trois ou quatre frappes, de metter Rafa dans le vent et d’être ultra agressif en retours de service, tout en se maintenant lui-même au-dessus de 65% de premières. Difficile tout ça? Ben oui, à la hauteur du défi!

      • karim 18 septembre 2011 at 11:16

        Il dit « Mais il faut l’emmener plus loin que ne l’a emmené Richard Gasquet »… Richard l’a emmené où Nadal?!!!!!!!! Il l’a laissé tomber juste après l’échauffement!

        • Benoît 18 septembre 2011 at 12:02

          Il disait peut être ça en rapport avec la fatigue relative du Majorquin !

    • MarieJo 18 septembre 2011 at 12:47

      rafa fatigué ? sans doute, faut encore pouvoir le faire jouer…

      en tous cas, le rafa il a choisi la filière courte lui : 6-0 :mrgreen:

  10. Jeanne 18 septembre 2011 at 12:31

    fffffffuiiiiiiii !!!!

    • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 18 septembre 2011 at 12:33

      zzzzoooooouuuuuu!!!!!!

    • Jeanne 18 septembre 2011 at 12:33

      glop glop

  11. Jeanne 18 septembre 2011 at 12:36

    Bon, maintenant se les sortir svp

  12. Jeanne 18 septembre 2011 at 12:37

    Mööönstrueux !

  13. Jeanne 18 septembre 2011 at 12:40

    Cette terre battue très sèche et très rebondissante remet Nadal dans les conditions d’un RG 08. Inquiétant !

  14. Nath 18 septembre 2011 at 12:44

    Triple break et aucun jeu pour l’homme qui voulait gratter la balle.

  15. Djita 18 septembre 2011 at 12:45

    Une fessée magistrale pour le moment. On s’en souviendra…

  16. Jeanne 18 septembre 2011 at 12:48

    Le coup droit de Nadal est à son sommet aujourd’hui et le reste semble aussi au top.

  17. Jeanne 18 septembre 2011 at 12:49

    29 points à 11 !!!

  18. Sylvie 18 septembre 2011 at 12:51

    Ça relativise la perf de Gasquet et son manque de mental en tous les cas !

    Faudra qu’on m’explique comment un joueur qui jouait une finale d’une densité incroyable lundi soir à NY fait pour être aussi au top ce week-end. Ça va être une boucherie ce match si Jo ne trouve pas une ouverture.

    • MarieJo 18 septembre 2011 at 12:58

      l’interêt de nadal est que ce match reste court, j’ai souvent vu jouer rafa plein régime après un match dur la veille ou l’avant veille histoire d’ôter toute velléité d’espoir à l’adversaire…

    • Sylvie 18 septembre 2011 at 12:59

      Vu comme c’est parti, ça risque d’être le cas.

    • hamtaro 18 septembre 2011 at 13:18

      Je l’avais déjà signalé contre Gasquet, il n’y a pas de longs échanges… même les jeux les plus disputés les points se font entre 4 et 5 coups, même pas besoin de puiser dans ses réserves

    • Sylvie 18 septembre 2011 at 13:25

      On le sent quand même assez frais le Rafa malgré tout. Après si le match durait des heures, je ne sais pas mais pour être autant en contrôle il faut tout de même une bonne densité physique à mon avis.

      De toutes façons, fatigué ou pas, je ne le voyais pas perdre mais je m’attendais à le sentir plus émoussé et les scores un peu plus serré. Là, j’ai l’impression de voir le Nadal 2008.

      En plus Tsonga se frustre et donne les points maintenant donc, il n’aura pas à puiser dans ses réserves à mon avis.

      • Sylvie 18 septembre 2011 at 13:26

        « serrés »

  19. MarieJo 18 septembre 2011 at 12:53

    comme quoi cela relativise le mauvais score de gasquet qui avait fait une entame de jeu honorable…
    les bonnes intentions ne suffisent pas, faut encore avoir des armes pour contrer nadal
    rafa jouait à un très bon niveau il y a à peine une semaine et lui n’a aucun problème à reposer le pied sur terre… c’est sans doute moins évident pour jo qui mesure l’écart entre jouer le double et le simple ;)

  20. Jeanne 18 septembre 2011 at 13:11

    2/1 !

  21. Sylvie 18 septembre 2011 at 13:19

    Sans rire, il y en a qui croyaient que Nadal allait être fatigué ! Ou pire, que Jo allait pouvoir le fatiguer.

    • Jeanne 18 septembre 2011 at 13:22

      Seul NG en est capable actuellement…

    • Sylvie 18 septembre 2011 at 13:27

      Oui mais même NG a rendu les armes ce WE. Il joue au fait contre Del Po ?

      • hamtaro 18 septembre 2011 at 13:32

        oui oui il va jouer en même temps il est arrivé jeudi chez lui normal qu’il ne joue pas le vendredi, il est encore humain :lol:

      • MarieJo 18 septembre 2011 at 13:34

        oui djoko va jouer tout à l’heure

      • Sylvie 18 septembre 2011 at 13:34

        Ils peuvent dire merci à leur équipe de doubles les Serbes.

  22. Nath 18 septembre 2011 at 13:23

    Je milite pour Simon à la place de Forget ! Il n’arrête pas de lui parler :)

    • Jeanne 18 septembre 2011 at 13:26

      je valide :wink:

    • hamtaro 18 septembre 2011 at 13:34

      tant qu’à faire je préférerais Monfils en entraîneur/joueur

      • Nath 18 septembre 2011 at 13:43

        Quand Monfils joue en CD et que Simon est présent, la pipelette fait des signaux au grand dadais.

  23. MarieJo 18 septembre 2011 at 13:28

    la bonne nouvelle de ce match c’est que chaumulot a pris un RTT :mrgreen:

    comme un paquet de joueurs avant lui, jo ne trouve pas bonne mesure entre agresser avec efficacité et surjouer… mis à part djoko, of course, et encore le serbe a eu son lot de défaites avant de trouver la clé…

  24. Sylvie 18 septembre 2011 at 13:29

    C’est Gasquet et son mental soi-disant faiblard qui doit jubiler. C’est juste Nadal qui est injouable ce week-end. Rien à espérer.

    • Jeanne 18 septembre 2011 at 13:33

      La perf de NG a occulté à quel point Nadal (sauf son service) était bon. Il est dans la ligne directe de son excellent uo et a repris des forces sur sa surface favorite…

    • hamtaro 18 septembre 2011 at 13:33

      après Nadal c’est 16/1 en Cd

  25. Jeanne 18 septembre 2011 at 13:36

    Bon ben c’est trois sets consécutifs pour Jo maintenant. L’équivalent de ce qu’il a fait à Roger à Wimbledon, donc pas totalement impossible

    • Sylvie 18 septembre 2011 at 13:38

      Nadal sur terre, la moins bonne surface de Jo, c’est autre chose que le Fed 2011 sur une surface que Jo adore. Donc Nadal en 3 sauf miracle.

    • Jeanne 18 septembre 2011 at 13:41

      Oui la comparaison n’est pas bonne, je le reconnais. Jo restait au contact à Wimbledon, même dans les deux premiers sets… Lourdes est loin de Cordoue ?

      • MarieJo 18 septembre 2011 at 13:45

        fatima au portugal c’est plus près ;)

      • Jeanne 18 septembre 2011 at 13:46

        Guytou n’aura jamais le temps de faire l’aller-retour !

  26. Elmar 18 septembre 2011 at 13:38

    N’importe quoi ce week-end de CD. Je m’interdis de parler du Stan, ce gars est une énigme. J’espère qu’il va pas se mordre les doigts de balles de set ratées dans le 3ème, parce que c’était du tout cuit. Sitôt le break effectué dans le 5ème, les Aussies ont mis la pression pour interrompre le match. Les Suisses ont obtenu 2 jeux supplémentaires pour arriver à ce 5-3 digne d’un canular. Je suis loin d’être serein, parce que Stan est souvent un diesel, surtout qu’actuellement il est quand même diminué. Et Hewitt avait bien baissé d’intensité, on le sentait fatigué. Là, il sera remonté comme une pendule demain. Faudra bien servir.

    Et puis sinon, cet Espagne-France, ça rime à quoi là? J’ai jamais vu un week-end de CD joué avec aussi peu de jeux. Etonnant.

    Allez l’Argentine, elle mérite le Saladier. Evidemment, sur TB espagnole, ca va être coton, mais s’il y a une nation capable de le faire, c’est bien celle-ci.

    • Sylvie 18 septembre 2011 at 13:41

      Oui, j’ai lu que les Australiens ont fait pression et qu’Hewitt était cuit.Ça sent le plan pourri pour les Suisses. Avec Stan à froid et Hewitt reposé et galvanisé, ça peut virer au cauchemar alors que là, je le voyais bien aller au bout.

    • MarieJo 18 septembre 2011 at 13:44

      c’est à hewitt de servir, donc la meilleure chance de stan c’est de faire le hold up d’entrée…

      en même temps quelle idée de ne pas avoir d’éclairage :(

    • Nath 18 septembre 2011 at 13:51

      Je me demandais si Hewitt avait déjà perdu ses 2 simples en CD. C’est arrivé une seule fois, finale 1999.

  27. Jeanne 18 septembre 2011 at 13:43

    C’était insoluble pour ChatSurMulot, il serait devenu schizo aujourd’hui. Le RTT est bienvenu.

  28. MarieJo 18 septembre 2011 at 13:53

    la stat qui tue pour jo : 6 petits points gagnés sur le service de rafa…

  29. Pat 18 septembre 2011 at 13:53

    Le double espagnol hier a bien sauvé la recette du dimanche !
    Ca n’a pas ajouter au suspense mais au moins un match a compté.

  30. Jeanne 18 septembre 2011 at 14:05

    C’est à quelle heure NG – Delpo svp ?

    • hamtaro 18 septembre 2011 at 14:08

      14h normalement

    • Jeanne 18 septembre 2011 at 14:10

      Merci ma soeur

  31. hamtaro 18 septembre 2011 at 14:09

    le problème de Jo ses jeux durent, durent, alors que Nadal gagne les siens en 5 mn max.

  32. Jeanne 18 septembre 2011 at 14:21

    Pendant ce temps, Djoko balance ses gauches droites infernales

    • hamtaro 18 septembre 2011 at 14:24

      il faut que Delpo passe cette CD est à eux j’ai dit!!!

  33. NTifi 18 septembre 2011 at 14:25

    Nadal est très bon en CD sa motivation est extrême dans cette compétition. Le pauvre Tsonga a pris cher, et oui on est sur TH et en Espagne en plus. L’Espagne peut encore remercier Nadal, sans lui la France serait passé, avec lui c’est 2points d’office.

    J’aimerais bien voir une finale contre la Serbie, ce Nadal la peut battre Djokovic.

    • Nath 18 septembre 2011 at 14:42

      C’est bien connu, l’Espagne ne sait gagner que quand Nadal est présent…

      • NTifi 18 septembre 2011 at 14:52

        Non mais c’est plus Nadal qui a lavé l’affront du 5-0, je pense sincèrement que sans lui la France serait passé.

        Mais Nadal est un champion, il ne leur a laissé aucune chance.

      • Sylvie 18 septembre 2011 at 14:55

        Ferrer a fait aussi bien que lui sauf qu’il n’a pas eu le loisir de jouer un match décisif. Nadal est un élément majeur de l’équipe mais lui accorder tout le mérite, il ne faut pas exagérer. L’Espagne peut dire merci à ses joueurs d’avoir qualifié l’équipe pour les demies sans Nadal.

        • NTifi 18 septembre 2011 at 15:07

          Toute façon en CD il faut avoir une bonne équipe, tout seul tu n’apporte que 2 points max. Le truc c’est que Nadal aurait très bien pu déclarer forfait à cause de la finale de l’USO et pourtant il ne l’a pas fait, il n’était pas blessé comme en quart donc il est venu, chapeau.

          Après sans lui on saura jamais comment la rencontre aurait pu tourné, on dirait que tu sous estime la France, ils sont forts.

        • Nath 18 septembre 2011 at 15:20

          Les Français sont forts, mais si tu leur enlèves Monfils sur TB, c’est un peu le casse-tête pour le capitaine.

    • Sylvie 18 septembre 2011 at 14:47

      1/ pas sûre que la France serait passée au vu de la performance de Simon face à Ferrer.

      2/L’Espagne peut aussi remercier Ferrer qui leur a évité un 5e match décisif toujours dangereux

      3/ comme le dit Nath…

    • MarieJo 18 septembre 2011 at 14:58

      pour être tout à fait honnête aujourd’hui jo aurait eu les moyens de battre verdasco ou lopez si rafa avait été au bout du rouleau… et ferrer aurait sans doute un match pas facile dans un 5è décisif…
      c’est sûr qu’avec nadal dans l’équipe cela donnait un grand bol d’air aux autre coéquipiers, d’ailleurs verda-pez on obtenu un score vachement aéré :)

      rafa a fait le boulot en grande partie en répondant présent pour le week end, car l’EdF espérait son forfait… d’entrée de jeu, t’as quand même pas les mêmes dispositions mentales si tu doit affronter rafa sur terre…

      pour finir il a mieux joué ce week end sur terre que la plupart de ses matchs à RG cette année !

    • Nath 18 septembre 2011 at 15:18

      D’accord sur le niveau de Nadal ce week-end, et notamment aujourd’hui où il a servi exactement comme il le fallait et comme il sait le faire.
      En cas de forfait de Nadal, la rencontre aurait été clairement plus disputée (c’est pas dur en même temps). Mais j’ai du mal à voir qui aurait battu Ferrer.
      Quant à un Tsonga – Verdasco éventuel, oui et non. Il m’a semblé que la surface à Cordoue posait de vrais problèmes à Tsonga, mais d’un autre côté il a le niveau (et le mental) pour battre un Verdasco qui se trouerait sur quelques jeux de service. Et je me répète, mais après, qui en face de Ferrer ?

      Et puis le 0-5 de l’an dernier, je ne sais pas trop si l’un d’entre eux l’a mal vécu, alors parler d’affront…

      • hamtaro 18 septembre 2011 at 15:25

        comme toi pour moi la grande &quation avec ou sans Nadal c’est qui pouvait battre Ferrer lors du 5ème match?

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