La future élite… ou pas

By  | 20 novembre 2010 | Filed under: Regards

A la veille des Masters, et avant de compter les points des derniers affrontements de l’année, j’ai voulu me livrer à un comparatif des Tops 20 de 2009 et 2010 à la même période.

Je ne parlerai pas du Top 10, sans cesse décortiqué, analysé, disséqué, comparé d’une année à l’autre, et qui plus est susceptible d’évoluer encore d’ici les congés de fin d’année. Pour une fois, intéressons-nous davantage aux 11 à 20, cette caste intermédiaire des très bons joueurs, solides, têtes de série dans la plupart des tournois où ils s’alignent, l’antichambre du gratin. Eux qui n’ont le droit ni de perdre contre les moins bien classés (sauf exploit de ces derniers), ni de battre les tout meilleurs (sauf contre-performance de ceux-ci). Les faire-valoir de l’ATP, en somme, dans un sens comme dans l’autre. Ceux qui, souvent placés, rarement vainqueurs, ne font pas si peur aux 20+ qui savent pouvoir les battre, et ne font pas peur non plus aux 10- qui les ont battu régulièrement. Ils sont à leur place, ni plus ni moins.

Les faits : pêle-mêle

Entre mi-novembre 2009 et mi-novembre 2010, 3 joueurs ont quitté le Top 10 : Juan Martin del Potro (259e) et Nikolay Davydenko (22e), pour des raisons que l’on connaît tous, et Jo-Wilfried Tsonga, 10e en 2009 et 13e cette année.

Si 3 places se sont libérées, 3 joueurs ont donc intégré le Top 10 ; or il est intéressant de noter que tous trois étaient dans le Top 20 de 2009 : Tomas Berdych (20e), un revenant qui ne s’était jamais éloigné, David Ferrer (18e) et Mikhaïl Youzhny (19e). Un joli tir groupé justifiant l’intérêt que l’on peut d’ores et déjà porter au Top 20 de cette année. Combien de places se libéreront au sein du Top 10 en 2011 ? Qui saura en profiter ? La réponse est probablement dans l’actuel 11-20.

Et les relégués ? Comme en football, 3 joueurs qui montent, 3 qui descendent ? Non. Pas moins de 5 joueurs ont quitté le Top 20 d’une année à l’autre, mais dans le mauvais sens : Gilles Simon perd 27 places (42e), Tommy Robredo chute de 34 rangs (50e), Radek Stepanek de 51 rangs (63e), Fernando Gonzalez descend 57 degrés (68e), Tommy Haas enfin dégringole de 355 places pour se retrouver 372e. Contre toute attente, c’est bien Gilles Simon, eh oui, qui a su le plus limiter les dégâts parmi les relégués du 11-20.

Quid alors des nouveaux entrants ? Deux des exclus du Top 10 ayant décidé de ne pas faire les choses à moitié, 7 places se sont libérées, au côté des stationnaires Monfils (13e -> 12e), Cilic (14e) et du presque stationnaire Tsonga (10e -> 13e). Les élus sont Melzer (11e / +17), Almagro (15e / +11), Fish (16e / +40), Ljubicic (17e / +7), Querrey (18e / +7), Isner (19e / +15), Baghdatis (20e / +23). A noter que Stanislas Wawrinka échoue pour la deuxième année consécutive au 21e rang.

L’analyse du 11-20 cuvée 2010

Les spécialistes arrivant rarement à collecter suffisamment de points pour dépasser le cap des 20, on serait presque tentés, sans analyse et juste a priori, de décomposer le 11-20 type en quatre catégories :

  • Les performers, qui profitent d’une période de feu pour poser leurs valises dans le presque gotha,
  • Les habitués, qui valent ni plus ni moins, solides mais pas assez transcendants pour aspirer à beaucoup mieux,
  • Les anciens qui ont encore de beaux restes,
  • Les futurs Top 10 qui prennent juste un dernier appui pour leur dernière année avec deux mois de vacances.

Alors, qu’en est-il ? Quel est le passé des top 11-20 de 2010 ? Comment se décomposent leurs points ? Quelles sont leurs perspectives ? Les catégories « évidentes » se retrouvent-elles ? Tâchons de tordre le cou à quelques idées reçues.

1.      Des performers ou des réguliers ? La décomposition des points.

Les hommes des gros coups ou des petits tournois ? De la polyvalence ou de la spécialisation ? La braise ou le jet de flammes ? Je n’ai hélas pas eu le temps de faire une analyse aussi complète que je l’eus voulu, en particulier par rapport à la spécialisation et donc les périodes / surfaces où les joueurs ont fait le plein, mais voici toujours quelques tendances que j’ai pu dégager.

Ci-dessous la décomposition des points de nos 10 joueurs par types de tournois : % en GC / % en M1000/ % en autres tournois :

Melzer, Jurgen (AUT) / 39 / 27 / 34
Monfils, Gael (FRA) / 24 / 38 / 39
Tsonga, Jo-Wilfried (FRA) / 54 / 31 / 16
Cilic, Marin (CRO) / 42 / 18 / 41
Almagro, Nicolas (ESP) / 30 / 37 / 34
Fish, Mardy (USA) / 14 / 39 / 47
Ljubicic, Ivan (CRO) / 10 / 64 / 26
Querrey, Sam (USA) / 20 / 12 / 68
Isner, John (USA) / 22 / 20 / 58
Baghdatis, Marcos (CYP) / 11 / 32 / 57
  • Ressortent clairement les grosses performances : les demi-finales de Tsonga, Melzer, Cilic en Grand chelem, le Master 1000 de Ljubicic et la finale de Monfils à Bercy apparaissent assez nettement, même si elles n’expliquent pas tout. Une demie de Grand chelem représente tout de même 25% du total de points du 11e et représenterait 40% du total de points du 20e. Ou comment illustrer d’une autre façon comment le Top 5 peut être si loin devant les autres.
  • Les joueurs qui sont allés se faire un pactole à l’ombre des  meilleurs dans des tournois 500 ou 250 sont aussi visibles : ainsi pas moins de 3 joueurs y ont engrangé plus de la moitié de leurs points, ce qui leur suffit pour être dans le Top 20. De quoi donner des idées à certains. Mention spéciale à Sam Querrey, vainqueur de 4 tournois dont un 500, ce qui donne un total de points supérieur à une finale en Grand chelem.
  • Mention spéciale aussi à Tsonga qui apparaît comme le joueur de cette catégorie qui aime le plus les gros tournois. Le seul à avoir moins d’1/3 de ses points (16% seulement, en l’occurrence) sur des tournois inférieurs aux M1000.
  • Mention spéciale enfin à Cilic, qui n’aura jamais que 80% de ses points à défendre d’ici à Roland-Garros, et notamment plus de 50% d’ici mi-février… Bon courage aussi à Nicolas Almagro, qui devra défendre 70% de ses points entre fin mars et fin juillet. Pas un pur spécialiste, mais un périodique, le monsieur ; le printemps lui sied.

En bref, oui, vous l’aurez compris, pas de conclusion. Tout ça pour ça. Ben oui. Certains flambent, certains brillent par leur régularité, certains ont déjà adopté le rythme de travail du Top 5 voire Top 2, certains au contraire profitent de l’absence des meilleurs… Pas si difficile que ça d’atteindre le Top 20, il suffit de bien viser ? Allons voir les chiffres pour voir quelle stratégie paie.

2.      Des habitués ? L’historique de classement.

Première constatation : soit le 11-20 de cette année n’est pas standard, soit le 11-20 est une maîtresse bien inconstante. En effet, si seuls 3 joueurs ont moins de 25 ans (4 ont 25 ans), la moyenne de durée cumulée dans le Top 20 est d’un peu plus d’un an et demi. Seulement, aimerait-on dire, en comparant avec la relative stabilité du Top 10. Ceux qui y ont passé le plus de temps sont en ordre décroissant Ljubicic (3,6), Tsonga (2,8), Monfils et Baghdatis (2,1), Cilic (1,9). Et encore, ces durées incluent leurs temps passés dans le Top 10, qu’ils sont d’ailleurs les 5 seuls à avoir connu, pour une durée cumulée de 3,2 ans. 4 des 10 ont ainsi passé moins d’un an en cumulé dans le Top 20. Autant pour la catégorie des « habitués ». Or on y retrouve presque toutes les catégories que nous avons vues dans la décomposition des points : les performers (Ljubicic, plus de 50% de ses points sur un seul tournoi), les adeptes des grands rendez-vous (Tsonga en tête de liste, Monfils pourrait être rangé aussi dans cette catégorie), les joueurs en feu sur une période (Cilic), et… un adepte des petits tournois. Mais… Que fait Marcos dans cette catégorie ? Eh bien oui. A part une demie à Cincinnati, Baggy cette année s’est essentiellement illustré dans les tournois de moindre opposition. Une étape dans la reconquête des sommets ?

3.      Les anciens. Mais quels anciens ?

On était habitué à voir dans le Top 20 d’anciens top joueurs, des Lleyton Hewitt, des Tommy Haas, des Gasquet (OK, je plaisante. Je t’aime Richie), des Ferrero… Et cette année, à part le revenant Ljubicic dont nous avons déjà parlé… Eh bien non. Les anciens du Top 11-20, cette année, ne sont pas légion. Ils ont nom, outre Ivan le assez terrible mais pas trop non plus, Jurgen Melzer et Mardy Fish, 29 et 28 ans. C’est tout. Pourquoi ? Peut-être est-ce encore la même tendance qui se détache : les jeunes tardent à venir, donc les vieux soit ont encore le niveau pour rester dans le Top 10, soit se refont une seconde jeunesse. Pourquoi se priver ? Peut-être aussi partiellement une conséquence, indirectement, de la densification physique du circuit, concomitante pour beaucoup à la tendance susdite. Les vieux déjà usés ne pourraient plus rivaliser. Mais qu’ils manquent au circuit actuel, les Blake, les Ferrero, les Hewitt…

4.      Les petits jeunes qui montent, qui montent… et leurs perspectives.

L’an dernier c’était Cilic, c’était Gonzalez. L’an dernier c’était Tsonga la meilleure chance de Grand chelem français, maintenant c’est Leurfils. L’an dernier c’était Dimitrov, c’est toujours Dimitrov, 114e à l’ATP. Que sera le Top 10 l’an prochain ? Sans doute plus ou moins le même, et puis après tout, le Top 5 à 10, même s’il change, a-t-il une importance ? Oui, mais voilà : qui, quand, comment ? Là est la question. La réponse est souvent dans le Top 11-20. La devine-t-on ?

A toutes fins utiles, une petite statistique complémentaire : 90% des Tops 10 actuels ont terminé l’année précédant leur accession au Graal dans le 11-20 : Berdych, Youzhny et Ferrer, on l’a vu, et pour Ferrer on pourrait ajouter qu’il était 14e fin 2006 ; Federer 13e en 2001 ; Djokovic 16e en 2006 ; Soderling 17e en 2008 ; Murray 11e en 2007 ; Roddick 14e en 2001 ; Verdasco 16e en 2008. Seul Rafa échappe à la règle.

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620 Responses to La future élite… ou pas

  1. MarieJo 20 novembre 2010 at 12:58

    drôle de stats…
    pour les radek, haas et gonzo, c’est l’effet conjugué des blessures et d’une absence prolongée qui les ont sortis du top 20 et pas vraiment leur contre perf contre de meilleurs joueurs, même chose pour simon qui gagne quand même un titre 4 mois après son retour.
    Radek est bien revenu en fin de saison, lui aussi, un quart en MS c’est pas si mal pour un vieux :)

    je pense que les joueurs qui sont depuis longtemps sur le circuit cumulent l’expérience et l’opportunisme, et qu’une fois arrivés en deuxième partie de carrière jouent avec moins de pression que les jeunes qui doivent se créer leur classement et palmarès. Ils sont un peu plus libérés mentalement et maitrisent mieux leur jeu : c’est le cas des melzer, youznhy…

    safin avait expliqué cela dans une de ses interviews : au début de carrière tu veux tout bouffer, et après, dès que tu as atteint un de tes challenges, tu t’en impose un autre, etc… à un moment c’est une peu l’overdose et la décompression… pour moi djoko et murray on subit cet effet là après les défaites parfois difficiles contre fed ou nadal.

    bref, l’ambition et l’appétit sont des données variables d’autant plus avec un top 5 qui raffle tout ou presque. Si tu t’appelles Cilic, que tu bosses comme un malade, tu gagnes et puis tu tombe sur le mur difficilement franchissable du top 5, souvent un des 5 flanche, mais un joueur devra toujours sortir le 4 ou 2 ou le 3 ou un pour aller au bout d’un gros tournoi. Excepté en MS ou sortir un seul gros peu suffire parfois ljubi et roddick qui tapent nadal.

    pour moi c’est un peu l’effet pervers de la domination récente de fed puis nadal, se partager le miettes c’est moins glamour et stimulant à un moment donné et tous n’ont pas les moyens d’aller chercher les 2 ogres assez régulièrement pendant une année.

    • Duong 20 novembre 2010 at 15:27

      Pour Radek il y a aussi l’effet Vaidisova ;)
      Pour Cilic, ça n’a rien à voir avec Fed et Nadal (qui seraient plus le prob de Djoko et Murray ;) ) : il a décroché à un moment, au moment de la saison de terre en fait, et puis il a complètement perdu confiance, c’en était dramatique, ça se voyait sur sa tête contre Murray, le type a complètement eprdu confiance !
      Séries de tie-breaks manqués, etc.
      Le jeu de Cilic a vraiment besoin de confiance : rentrer dans le court et y aller à fond, dès qu’il n’y va pas à fond et avec confiance, ça ne passe pas.

  2. MarieJo 20 novembre 2010 at 13:17

    http://twitpic.com/388j89

    photo assez marrante… j’adorerai que capri m’invente les bulles qui vont avec ;) capri tu nous manques, reviens !!!!

    • Jean 20 novembre 2010 at 13:29

      Ah oui, des tennismen (dont Roddick) devant des livres, mdr !

      De façon générale, les types ont l’air un peu plus jeunes (paraissent leur âge en fait) quant ils sont fringués en civil.
      Sur la photo des huit, il y en a deux qui ont du gel, devinez lesquels. Je voudrais savoir : que se passe-t-il en Espagne au niveau des cheveux (Italie non représentée) ? Quel est le problème ?

    • MarieJo 20 novembre 2010 at 13:39

      je n’ose pas dire ce que les mauvaises langues du net racontent sur la photo…
      les cheveux des espagnols ? franchement jean, tu devrais laisser cette question métaphysique sur l’influence de l’imagerie christique sur le sportifs hispaniques ou de culture catholique pour un vrai article, non ?
      ça me rappelle qu’en 2007 à IW, tous les espagnols avaient les cheveux longs, j’avais émis l’idée qu’étant proche d’hollywood, ils participaient au casting de Jesus Chirst super star ;)

      • Jean 20 novembre 2010 at 13:47

        Si, balance 2-3 trucs MarieJo s’il te plaît, faut bien rigoler. Là, tu en as trop dit, juste une ou deux vacheries pour moi qui ne fréquente pas d’autre forum !

        Hein, Jésus mettait du gel ?

  3. Jean 20 novembre 2010 at 13:37

    Pas encore les connexions pour lire tout l’article, mais une stat qui m’apparaît très signifiante, c’est celle du %age de points marqués en GC/MS/autres, cela permet de repérer les petits filous comme Querrey et Isner qui vont gagner des points quand tout le monde se repose et ceux qui sont taillés pour le grand format, Jo ou Cilic. Démarche à généraliser, je trouve.

    • Duong 20 novembre 2010 at 15:19

      En ce qui concerne Querrey, on peut voir la chose en sens inverse : il n’a pu compter que 3 résultats en ATP250 et donc n’a pas par exemple pu compter une finale, je crois.
      Et puis d’avoir trop joué d’ATP250, il s’est épuisé pour les autres tournois. Par exemple il joue un gros Los Angeles qui, à l’époque, ne lui rapportait aucun point, et il tombe d’entrée à Washington.
      Dans les gros tournois il n’a souvent aps eu de chance au tirage,k par exemple quand il joue Roddick au premier tour de Bâle …
      Moi je ne suis pas de ceux qui considèrent qu’il y a des « points significatifs dans les gros tournois » et les autres : quand tu joues à fond les petits tournois, tu t’épuises aussi pour les gros.
      Plus embêtant est le fait que certains tournois sont à un niveau en points alors qu’ils ne sont aps aussi bons que d’auters du même niveau.
      Par exemple, pour moi, Beijing gagné par Djoko était supérieur à Tokyo gagné par Nadal. Et Beijing de 2009 était au moins aussi bon que Shanghai 2009 qui donnait 2 fopis plus de points.
      Et Hambourg était vraiment dans une période pas terrible avec des joueurs fatigués.
      Et on plein d’exemples : par exemple Johannesbourg, ATP250 qui avait un tableau de challenger … Bucarest ps terrible …
      et ce genre de phénomènes existe aussi dans les challengers : des petits challengers en points qui ont des tableaux de gros et inversement.

  4. Babolat 20 novembre 2010 at 14:25

    http://twitpic.com/388j89

    photo assez marrante… j’adorerai que capri m’invente les bulles qui vont avec…

    Je vais tenter un truc:::

    Federer: « Hé les gars… on est 4… comme les 4 mousquetaires. Un pour tous… tous pour un »

    Nadal: « pfff n’importe quoi… « un pour tous, tous pour un » c’est les 7 nains »

    Roddick: « Ah ouais les 7 nains… j’aimais bien ça moi les 7 nains quand j’étais gamin… surtout le schtroumpf à lunette »

    Djokovic: « Hey ho… hey ho… faut qu’on aille au boulot les gars…  »

    Je suis pas Capri bien sûr… je suis certain qu’on peut trouver plus rigolo. :)

  5. Sylvie 20 novembre 2010 at 15:08

    Article intéressant et fouillé. C’est vrai qu’on s’intéresse rarement au top 11-20 alors qu’ils sont visiblement l’antichambre du top 10 ce qui semble logique. Si dans ce groupe je devais miser pour une montée dans le top 10 en 2011, j’aurais tendance à miser sur Monfils, Isner et Querrey. Je vois mal Ljubi et Melzer réussir cet exploit, Baghdatis me semble trop irrégulier. J’aimerais aussi voir Cilic revenir au niveau où on l’attendait mais je reste sceptique. Tsonga me semble trop dépendant de ses blessures, hélas pour lui. Fish et Almagro me semblent à leur place.

    Sinon, vidéo sympa des frères Bryan à Londres.

    http://www.atpworldtour.com/Tennis/Media/Videos/2010/11-Finals/Bryans-Vblog1.aspx

    • Babolat 20 novembre 2010 at 15:21

      Isner et Querrey dans le top 10 j’y crois moyen. Ils ne sont pas assez complets. Moi je vois bien Jean Martin de la poutre revenir dans les 10 ainsi que Tsonga si son physique le laisse tranquille.

    • Sylvie 20 novembre 2010 at 15:39

      Isner peut progresser à mon avis. Il est loin d’être maladroit. Son jeu de fond de court est très correct vu sa taille et il volleye plutôt bien. Si Roddick a pu fair évoluer son jeu pourquoi pas lui ? Pour Tsonga, s’il ne se blesse pas de façon répétée, il peut prétendre à un top 10 mais voilà… Quant à Del Potro, c’est un vrai top 10 mais quand va-t-il revenir et à quelle vitesse ?

  6. Duong 20 novembre 2010 at 15:22

    juste une indication de stat qui me semble pertinente par rapport au sujet de l’article : comparer le nombre de points obtenu par les top-20 fin 2010 et fin 2009. On verrait par exemple que Fed-Djoko-Murray 2010 sont bien inférieurs à Fed-Murray-Djoko 2009 (et enciore plus que les mêmes en 2008), et que Verdasco 2010 se retrouve quasiment avec le même nombre de points que Verdasco 2009 (mais répartis différemment : il avait mieux fini 2009, il a fait une meilleure saison de terre 2010)
    Youzhny-Melzer 2010 équivaut peu ou prou à Tsonga 2009.
    etc etc …

  7. Duong 20 novembre 2010 at 15:44

    @Marie-Jo : tu dis sur un autre fil que Fed a fait une très bonne saison et que Djoko et Murray seraient heureux d’avoir fait la même saison.
    Hé bien Djoko 2009 et surtout 2008 (pour ce dernier à système de classement comparable) avaient plus de points que Federer 2010 !
    Et à la mi-2009 (c’est-à-dire en comptant la 2e moitié de 2008 et la première de 2009), Murray faisait encore mieux que Djoko !
    Sur la 2e moitié 2010 de Fed qui vous semble si exceptionnelle, comparez avec la 2e moitié 2008 de Murray qui était bien mieux !
    Non, les 3 joueurs Fed, Djoko et Murray ont fait une mauvaise année 2010, pour des raisons différentes.
    Djoko et Murray ont été en particulier infâmants dans la 1e partie de l’année (sauf en Australie pour Murray) : probs de service de Djoko, de mengtal après l’Australie pour Murray.
    Et Fed après l’Australie a aussi été décevant, notamment à Wimbledon.

    Quant à Nadal, et sauf s’il gagne le MAsters, pour l’instant il a moins de points qu’en 2008, année qui pour moi a été pour lui meilleure que 2010 notamemnt pour le niveau de jeu : la différence sur 2008 pour lui est qu’il faiblit considérablement en fin d’année et se blesse pour le Masters.

    Je suis surpris de totu ce que je lis extrêmement optimiste pour Nadal actuellement, tandis que je lis « Fed n’a rien gagné de puis Cinci », mais pour Nadal enlève l’US Open, et qu’est-ce que tu as depuis Wimbledon ? Une victoire à Tokyo, alors qu’il aurait dû perdre contre Troicki qui pâtit d’une erreur d’arbitarge à 30-15 alors qu’il aurait dû avoir 2 balels de match et qui ensuite loupe complètement un coup droit sur balle de match.

    Non désolé pour moi Nadal depuis Wimbledon c’est pas ça … l’US Open était mieux, mais même il n’a pas pour moi gagné ce tournoi en jouant à un niveau équivalent de ce qu’il a pu faire dans le passé, même sur dur. Nadal à Toronto 2008, Indian Wells 2009 et même un autre tournioi d’Indian Wells 2007, je crois, pour moi c’était mieux.

    • Duong 20 novembre 2010 at 15:49

      Fed n’est numéro 2 que parce que Djoko et Murray ont faibli cette année (après avoir déjà été moins bons qu’en 2008, en tout cas pour Djoko).
      A système de points comparable, Djoko fait même moins bien qu’en 2007 !

    • MarieJo 20 novembre 2010 at 15:59

      fed a toujours mieux réussi la saison été US ou indoor que nadal qui lui rafle tout au printemps… .je pense que c’est la raison essentielle qui fait que nadal reste moyen après wimb, sauf en 2008 cette année là il remporte toronto et les JO… cette année c’était l’US… pas un mauvais calcul, après tout ;)

      je pense que si un jour nadal devait s’économiser de plus en plus pour des raisons physiques, ce serait logiquement sur la fin de saison, à moins qu’il ne fasse un peu comme fed, en sous performant en mars avril, pour tenir plus longtemps après.

      pour 2011, on va surement avoir pas mal de mouvement dans le top 11/25 car je ne vois pas youznhy, melzer ou même cilic ré éditer leurs exploits. et il y a suffisamment de jeunes gars talentueux pour avoir leur chance dans ce groupe : gulbis, de bakker peut être même le petit harrison pourrait se hisser proche des 30.
      enfin, on verra bien, c’est ça qui reste fun :)

      • Duong 20 novembre 2010 at 16:06

        je ne te parle pas que de résultats, je te parle aussi de niveau de jeu : Nadal jouait incontestablement mieux en 2008 et début 2009 !

        et je suis retombé sur les images de Fed-Nadal au Masters 2006 (super-macth où Fed a dû s’arracher un max) : hé bien le revers de Nadal cette année est bien inférieur au revers de Nadal cette année-là …

    • Quentin 20 novembre 2010 at 16:02

      Je pense que l’année 2008 qui voit Nadal, Federer et Djokovic à un niveau énorme tout au long de la saison et Murray qui les rejoint dans la seconde moitié.
      Il serait intéressant de calculer combien de fois on a eu un top 3/4 aussi performant sur une année. A comparer avec les années 1998-2002

      • Quentin 20 novembre 2010 at 16:03

        « que l’année 2008 est inhabituelle » pardon.
        L’année 2010 me semble plus dans la norme.

      • Duong 20 novembre 2010 at 16:10

        oui 2008 a été exceptionnelle, et 2007 était très belle aussi.
        En 2009 ce qui a été bien en 2e partie d’année c’est qu’on a eu en plus Del Potro, Davydenko et Söderling à un beau niveau … mais Nadal malheureusement était mal à ce moment-là.

    • Duong 20 novembre 2010 at 16:05

      Là j’ai parlé de tête, mainjtenant j’ai récupéré mon fichier.

      Voici les résutats avec l’ancien système de points (valable jusque fin 2008) :

      Fin 2004 Fed 6335 Roddick 3655 Hewitt 3590 Safin 3060
      Fin 2005 Fed 6725 Nadal 4765 Roddick 3085 Hewitt 2490
      Fin 2006 Fed 8370 Nadal 4470 Davydenko 2825 Blake 2530
      Fin 2007 Fed 7180 Nadal 5735 Djoko 4470 Davydenko 2825
      Fin 2008 Nadal 6675 Fed 5305 Djoko 5295 Murray 3720
      Fin 2009 Fed 5765 Nadal 5205 Djoko 5005 Murray 4305
      Fin 2010 (avant le Masters qui peut rajouter au maximum 750 points pour un type qui gagnerait tous ses matches) :
      Nadal 6180 Fed 4630 Djoko 3660 Söderling 3275 Murray 3220

      A la mi-2009 Murray avait 5505 points avec ce système de points !!

      Et il n’y a pas de mystère : regardez la régularité de Djoko en grand chelem de 2007 à RG 2008 ! et regardez ce qu’il a fait depuis.
      Revoyez les matches Fed-Djoko de Montreal 2007 et de l’Austraian Open 2008 et ceux de cette année.

      Repensez à Murray fin 2008 et au début de 2009 : un roc !! alors que cette année, il a eu souvent tendance à s’écrouler à la moindre contrariété, sauf à Toronto (et encore : cf 2e set contre Monfils) et à Shanghai (où il n’était pas impérial en début de tournoi)

      • Duong 20 novembre 2010 at 17:48

        à la mi-2008 la question qu’on se posait était « Djokovic allait-il devenir numéro 1 ? »
        je me souviens notamment de Haillet qui parlait de ça et qui n’était pas un con.
        On sortait d’un open d’Australie et Indian Wells 2008 où Djoko avait été impeccable, d’un Nadal-Djoko à Hambourg qui avait été exceptionnel, pour moi plus que leurs matches sur terre battue en 2009, et on sortait pour Djoko d’un Wimbledon 2007 où il avait abandonné en demie, d’une finale de l’US Open 2007 qui était sa première finale de grand chelem et oùm il avait largement tenu la dragée haute à Federer, d’un open d’Australie 2008 gagné avec un excellent niveau de jeu, de deux demi-finales de Roland-Garros consécutives …

        Mi-2009 un éditorialiste anglais se permettait de titrer « Murray the real number 1″ … et non sans raison tant Murray était d’une régularité tout à fait exceptionnelle.

        Et puis depuis pour les deux pfuittt … et Fed et Nadal, pourtant tous deux, et évidemment surtout Federer, inférieurs à leur niveau passé, se sont maintenus devant, en grande partie par leur suprématie mentale.

  8. Djita 20 novembre 2010 at 17:48

    Sinon pour info, Federer a encore reçu le trophée du joueur préféré du public. Nadal celui du plus fair-play. C’est vrai qu’en matière de fair-play, Nadal c’est le summum. ;)
    Gageons que l’année prochaine le numéro 1 mondial obtiendra aussi le trophée du joueur préféré des fans. Ah ce Rafa… :D

    • Duong 20 novembre 2010 at 17:53

      oui Nadal a gagné le trophée de « sportivité Stefan Edberg » décerné par les autres joueurs, pour la première fois, trophée que Fed avait gagné les 6 années précédentes.
      Mais Fed garde la prix des fans avec 47% des votes : c’est la 8e année consécutive, c’est-à-dire depuis 2003 !

  9. Djita 20 novembre 2010 at 17:56

    Quand on arrive pas à jouer super bien tennis, on essaie de s’illustrer autrement. ;)
    http://video.eurosport.fr/tennis/quand-ca-demange._vid154804/video.shtml

  10. inès 20 novembre 2010 at 18:45

    François, j’aime bien ce travail que tu as fait, car de mon point de vue, les articles et commentaires tournent trop souvent autour des « anciens joueurs » ou du couple Nadal/Federer. C’est un article sur le présent et sur une population d’excellents joueurs dont on parle un peu moins.

    J’en viens à ton tableau sur la répartition des points en fonction du type de tournois. Comme tu le fais remarquer, il y a de grosses différences dans les répartitions.
    On pourrait faire raisonnablement l’hypothèse que ceux qui pourront éventuellement déloger certains des 10 premiers à l’ATP, en 2011, se retrouveront parmi ceux qui ont le meilleur pourcentage, dans ta première colonne. Dans l’ordre :
    1. Tsonga (54%)
    2. Cilic (42%)
    3. Melzer (39%)
    Ces joueurs font la preuve d’une capacité à passer des tours en 3 sets gagnants alors que ce n’est pas le cas de Baghdatis, Ljubicic et Fish.

  11. Nath 20 novembre 2010 at 20:30

    J’arrive pas à commenter cet article. J’ai tellement de choses à dire que c’est un foutoir innommable quand je m’y essaie.
    En résumé, puisque je ne sais pas si j’aurai le temps de détailler, « Excellente idée que ce sujet, François, l’angle choisi est intéressant. Par contre, je reste un peu sur ma faim, peut-être aurais-tu pu conclure en te mouillant un peu plus avec des pronos, 2 ou 3 joueurs que tu vois bien intégrer le top 10 ? »
    Ah oui, j’ai oublié : que vient faire Gonzo dans « Les petits jeunes qui montent », même s’il s’agit de l’an dernier ?

  12. Jean 20 novembre 2010 at 20:43

    D’accord avec Duong qui confirme par les chiffres l’impression souvent exprimée ici d’une saison pauvre en spectacle (grands matchs) et en niveau de jeu.

    Djokovic et Murray semblent avoir complètement abandonné l’idée de passer au-dessus du duopole autrement qu’un peu par hasard (les trois derniers jeux désastreux de Federer en demie de l’USO) ou en viager. A nouveau très décevants cette année, aucun n’a pu par exemple menacer le vainqueur d’un Chelem (le set perdu par un Nadal nerveux comme jamais en finale de l’USO est très anecdotique), c’est une vraie tare compte tenue de leurs performances et achdeuzaches en MS.

    Bien qu’il donne des signes de fraîcheur mentale encourageants (pour nous), on n’a pas revu Federer à son niveau de l’AO, et son parcours depuis sans être désastreux n’est pas non plus des plus folichons. J’ai toujours pensé qu’il avait été diminué à Wimbledon, mais il faudra que l’on m’explique les trois derniers jeux de sa demie de l’USO. Il est en ce qui concerne son jeu de fond de court bien en dessous de son meilleur niveau. J’ai d’ailleurs été étonné en regardant les aïlaïtz de sa demie de l’AO contre Safin récemment postés de constater comme il jouait plus dans le court à l’époque derrière son service.

    Nadal, rien à lui reprocher, ce qu’il perd là (en revers, il me semble quand même avoir très bien maîtrisé le slice à l’USO ?), il le gagne ici (service, fondamental). Que sa saison soit pourrie hors USO depuis Wimbledon ne me semble par contre pas très parlant, rappelons qu’il n’a clôturé une période de disette de presque un an je crois qu’en mai. Il a toujours été un joueur saisonnier, on a toujours discuté de cela sous l’angle de sa santé, non pas qu’il en ait une mauvaise mais plutôt qu’il lui soit impossible de jouer avec cette intensité toute l’année. Moins bon qu’à l’été 2008, peut-être, mais après avoir tout raflé sur terre et (presque) sur herbe, il a su faire retomber la pression pour être en forme à l’USO. Qu’il n’ait rien fait depuis ne me semble pas plus significatif, un Petit Chelem et le double de points ATP sur le second valent bien quelques vacances, sa saison était terminée après NY comme celle de Federer les autres années.

    Il a déjà montré sa capacité à encaisser les périodes assez longues de disette, alors quand c’est plus ou moins voulu… Je suis persuadé que son objectif majeur est l’AO et le Gros Cul Chelem, d’ailleurs, il gère plus ou moins sa carrière comme Serena (qui si elle possédait le même tic ferait péter un plomb à Karim. Et un peu à moi).

    Aucun progrès des poursuivants (voire l’inverse), un duopole pas si solide mais indéboulonnable, aucune relève assurée (c’est désastreux), un del Potro quand même sérieusement freiné et sur lequel on ne peut que spéculer, il va bientôt falloir danser « around the clock » aux changements de côté. J’ai souvent tendance à penser que le circuit féminin est une sorte de laboratoire du masculin, malgré une surface rapide, on s’est quand même retrouvé avec un Söderling/Monfils pas très différent techniquement de ce que l’on voit chez les yallies. On verra si le futur nous réserve la même évolution.

    La moyenne d’âge du Top10/20 dont il est question ici est de 25,7 ans, les plus jeunes dont Cilic (en forte baisse), Querrey et Monfils, si la relève est dans le lot… Je me souviens d’un article sur l’âge des premières victoires en Chelem, Noah (23) et Lendl (24) étaient bien sûr dans les tardifs.

    • Duong 20 novembre 2010 at 22:57

      Nadal a progressé au service sur un tournoi … et déjà il a une tendinite à l’épaule.
      Alors j’attends de voir …
      Pour moi, le niveau de base d’un joueur se mesure plus « dans le jeu », après le service, et là il a baissé selon moi.

  13. Guillaume 20 novembre 2010 at 21:43

    Salut à tous, et une chanson à boire pour le nouvel auteur ici sorti du bois.

    La première chose qui me frappe à la lecture de cette étude… c’est un sujet dont on a déjà beaucoup parlé mais quand même : les vieux. Ceux qu’on pensait bons pour la maison de retraite et qui depuis deux ans prennent l’ATP pour un parc d’attractions.

    Encore, l’année dernière, ça pouvait s’accepter : Hewitt, Ferrero… C’était du coriace, du difficile à digérer. On parlait d’anciens N°1, vainqueurs de GC… Avec ce genre de clients, le retour de flamme est toujours possible. Mais voilà t-y pas que cette année les vieux qu’on nous vend sont des gars qui n’atteignent leur top tennistique qu’en ce moment : du Melzer, du Fish, du Ferrer qui revient au Masters 3 ans plus tard… et même un peu plus loin du Montanes ! Alors, un seul, ok, je veux bien. Ca peut arriver. Mais tous en même temps ça déconne grave. A ce rythme, je vais commencer à flipper de revoir Fernando Vicente se pointer dans le Top 20 ! Quand on voit que le jeune de moins de 22 ans le mieux classé est à chercher à la 114e place ATP (Grigor)…

    L’an prochain va être crucial pour voir si c’est conjoncturel ou s’il s’agit d’une tendance de fond. Avec Cilic, Gulbis, De Bakker, Golubev et quelques autres, on a une floppée de 22/23 ans qui s’installent… en attendant l’arrivée des vagues suivantes. S’ils restent d’honnêtes joueurs (Cilic s’est incrusté Top 10 en février), on pourra dire qu’il s’agissait d’une génération creuse. Mais s’ils s’affirment et viennent par la suite à « péter du chelem », alors ça voudra dire que la pyramide des âges en tennis est à reconsidérer.

    D’ici là, on va rigoler sur le top/flop 2010, au moment de dire ce qu’on a pensé de cette année de tennis. Ca va fuser côté superlatifs…

    Les entrants en Top 10 l’an prochain ? S’il réussit à jouer plus de 6 mois, Tsonga y a sa place. Cilic aussi en est un digne pensionnaire. Monfils devrait y faire un saut à un moment ou à un autre. Almagro aussi.

    • Sylvie 20 novembre 2010 at 22:05

      Roddick a été dans le même sens que Federer à Londres en parlant du paramètre physique du tennis actuel qui, selon lui,cumulé avec les surfaces plus lentes, ne permettent plus aux jeunes joueurs d’éclore rapidement. Il dit que les surfaces rapides lui ont permis d’arriver au sommet plus jeune.

    • Duong 20 novembre 2010 at 22:52

      Pour moi les sujets sur les « vieux » genre Fish, Melzer (dont je maintiens que les deux étaient des type qui avaient sous-performé par rapport à leur potentiel) et les « jeunes » genre Dimitrov sont deux sujets très différents.
      J’ai d’ailleurs fait la même remarque sur le blog de Christophe Thoreau :
      le fait que les « vieux » réussissent n’implique pas forcément que les jeuens ratent et inversement :
      car il y a le coeur du sujet entre les deux, les types qui sont au « bon âge ».
      Pour répondre à la question « s’agit-il d’une tendance de fond que les vieux performent ? », ma réponse est non, pour une bonne raison : je l’ai déjà dit et redit, la génération 81 de Federer est une excellente génération à l’échelle d l’histoire du tennis, que celle-ci performe encore en étant vieille n’implique en aucun cas que les générations 83-84 (Verdasco, Söderling, Kohlschreiber…) performent au même âge. Car ces gars-là n’iont pas du tout le même niveau.
      Que des Federer, Roddick ou Davydenko puissent encore performer un moment, sans doute car ces types-là sont forts, mais il ne faut pas en tirer de conclusion exagérée pour autant.
      Quant aux « jeunes », autant oui il y a un phénomène de fond que l’arrivée à la mâturité tennistique est plus tardive (que j’ai expliqué sur le blog de Christophe Thoreau : les échanges sont plus longs donc nécessitent plus de mâturité physique et tactique et de résistance mentale, comme l’a dit Roddick : il ne suffit pas de taper comme des brutes comme Becker et Agassi), autant il fait bien reconnaître que les générations 89-90 sont faibles, ce qui explqiue ce phénomène d’absence de moins de 20 ans dans les 100 premiers.
      La génération 91 est un peu meilleure (Dimitrov, Kuznetsov), mais c’est surtout la génération 92, pleine de joueurs, même au-delà des Tomic, Harrison et Krajinovic, dont le classement est meilleur que celui des générations précédentes au même âge.
      Dans la génération 88, pour ce qui concerne Cilic, je ne lui vois pas un très bel avenir : pour l’instant il est tout à fait dans les traces de Berdych en classement (bon il a fait un peu mieux en grand chelem)
      En revanche, Gulbis pourrait bien mieux faire, un jour, sur son potentiel technique … mais son handicap est mental.
      Mais c’est surtout Del Potro qui est un vrai top du top.

      • inès 21 novembre 2010 at 11:13

        Tu parles des « vieux » et des « jeunes » mais tu oublies la génération intermédiaire des 85/87 qui fournit la moitié des top 20 !
        Si on enlève Nadal, Djoko et Murray, il reste 7 joueurs qui peuvent prétendre, non pas à être numéro 1, mais à s’installer dans le top 10 pendant quelques temps. Outre Berdych qui y est déjà, il y a Isner, Monfils, Tsonga ou Baghdatis par exemple. Ils peuvent encore progresser, ce qui n’est pas le cas de joueurs comme Davydenko ou Ljubicic qui vont lâcher des places progressivement !

      • Duong 21 novembre 2010 at 23:50

        Texto :

        J’ai d’ailleurs fait la même remarque sur le blog de Christophe Thoreau :
        le fait que les « vieux » réussissent n’implique pas forcément que les jeuens ratent et inversement :
        car il y a le coeur du sujet entre les deux, les types qui sont au « bon âge ».

        Joueurs de 85-87= »au bon âge »

  14. Guillaume 20 novembre 2010 at 21:44

    Ah si, la nouvelle de la semaine : vous la pensiez jouée ? Pas du tout, l’Odyssée 2010 est encore loin d’avoir choisie son vainqueur. Et au vu du dernier pointage l’empoignade fédéro-nadalienne a repris de plus belle. On va se marrer à Londres :lol:

  15. Antoine 20 novembre 2010 at 22:38

    Très bon article sur un sujet délaissé: les 11-20 qui est normalement un vivier dans lequel on doit retrouver ensuite qq cadors. Mais là, qui ? Et je trouve les observations de Guillaume pertinentes: la moyenne d’âge du top 10 est très élevée, derrière pas grand chose et quand on regarde le classement des jeunes, c’est le désastre..moyennant quoi ceux qui était les meilleurs il y a quatre ou cinq ans sont toujours là et bien là, avec de surcroît quelques vieux chevaux de retour: Ivan, Fish ou Melzer…

    La réalité, c’est que le niveau moyen baisse, que ceux qui devraient avoir pris les commandes, la Murène ou Djoko, sont incapables de le faire ou donnent cette impression en tour cas et que les rares types dont on pouvait penser qu’ils sont au dessus du lot et qu’ils devraient percer ne le font pas, Gulbis étant l’exemple achevé..A ceci s’ajoute le fait que Del Potro n’est plus là..

    En attendant Rafa s’est installé comme le nouveau patron, un rôle que ne lui conteste d’ailleurs plus le Suisse à en juger par son interview dans « le Figaro » et il semble donc bien parti pour dominer le circuit un bon moment..

    • Duong 20 novembre 2010 at 22:54

      le niveau baisse surtout pour Murray, Djoko, Federer, et, je le répète, même Nadal (regardez ses matches de 2008 : vous verrez)
      En revanche, derrière, je serais beaucoup moins catégorique : le niveau moyen des types classés 6 à 20 ne me semble pas très différent des années précédentes.

      • Antoine 20 novembre 2010 at 22:58

        Quels sont ceux qui jouent mieux que leurs devanciers ?

      • Duong 20 novembre 2010 at 23:03

        quels sont les joueurs 10-20 de l’an dernier qui jouaient mieux que ceux de cette année ?
        6 OK Davydenko mais derrière ?

        • Antoine 20 novembre 2010 at 23:06

          Je ne parlais pas par comparaison avec l’an dernier mais plutôt avec il y a quelques années..

        • Duong 20 novembre 2010 at 23:11

          les gens idéalisent toujours les « temps anciens », des temps où Paul-Henri Mathieu ou Juan Monaco étaient dans le top-20, ou plus loin où Rainer Schuettler ou Sébastien Grosjean étaient dans le top-5 …

          • Ulysse 21 novembre 2010 at 13:20

            C’est vrai que c’est frappant vu comme ça.

        • Duong 20 novembre 2010 at 23:18

          Voilà des anciens top-20 à la pelle :
          Chela, Nieminen, Ginepri, Monaco, Mathieu, Massu (top-10), Lopez, Karlovic, Clément (top-10), Gambill, Koubek, Mirnyi, Escudé, Calleri, Squillari, Spadea, Pavel, Santoro, Gaudenzi, Mantilla (top-10), Woodbridge, Cherkasov, Stoltenberg, etc.

    • Sylvie 20 novembre 2010 at 23:11

      Roddick dit l’inverse : que le niveau moyen ne cesse d’augmenter. Qu’il y a quelques années quand un top 10 jouait un gars classé 70, il avait de la marge. Aujourd’hui, un jour sans et c’est la porte directe.

      • Antoine 20 novembre 2010 at 23:25

        Ce n’est pas le niveau moyen qui monte, c’est Roddick qui descend alors effectivement il n’a plus de marge parce qu’il n’est plus capablede faire un point gagnant du fond du court..

        On peut citer des noms, comme Duong plus haut, mais cela ne signifie pas grand chose et je n’ai pas vraiment l’impression que l’on idéalise le passé, bien au contraire; on ne cesse de nous bassiner avec l’idée qu’avant ils ne savaient pas jouer et que comme partout le niveau ne fait que monter..

        Vraiment du pipeau..Et à la WTA, pour les mêmes raisons, cela monte aussi ?

        • Duong 20 novembre 2010 at 23:40

          oui à la WTA ça monte au-delà des top-joueuses

      • Sylvie 20 novembre 2010 at 23:31

        Perso, je suis le tennis depuis longtemps et je trouve le top 100 de plus en plus dense. Je ne trouve pas du tout que le niveau baisse. La qualité ou la variété peut-être mais le niveau global, non.

      • Sylvie 20 novembre 2010 at 23:33

        Roddick a mis plein de points gagnants à Gulbis du fond du court à Bercy. Je trouve, au contraire, que Roddick a un jeu plus complet qu’avant.

        • Duong 20 novembre 2010 at 23:42

          plus complet oui mais moins de points gagnants : Roddick vieillit, ça c’est vrai, comme Federer.
          Mais je suis bien d’accord avec toi que le niveau du top-100 monte.
          Il faut voir au-delà du top du top.

  16. Antoine 20 novembre 2010 at 22:57

    Sinon, début du Master’s demain..Je suis de plus en plus convaincu que les deux groupes sont, en réalité, très déséquilibrés:

    En cette fin de saison, dans le premier, que des types qui n’ont rien gagné depuis un bail, sauf Rafa à Pékin..Dans le second, que des types qui ont tous gagné des tournois récemment. Cela va être beaucoup plus difficile de s’extraire de ce groupe là, et même Ferrer est une menace sérieuse comme on le verra demain..

    Dans l’autre, Djoko, ayant fait plus que confirmer par ses déclarations ce que je pensais de son état mental, à savoir qu’il est, en réalité, non à Londres mais à Belgrade, Rafa devrait en tirer profit et, après trois matchs, devenir sans doute un candidat crédible pour la victoire finale..

    • Duong 20 novembre 2010 at 23:02

      oui j’ai aussi de plus en plus l’impression que les groupes sont déséquilibrés, car Söderling peut être porté par l’euphorie de Bercy et Ferrer est avantagé apr la surface lente, ce qui ne sera pas le cas de Roddick et Berdych.
      Les déclarations de Djoko semblent aussi infirmer mon idée première qu’il ne devrait pas se focaliser sur Belgrade.
      En revanche pour Nadal, j’attends de voir : qui peut savoir alors qu’il n’a rien foutu depuis des mois ? tout l’optimisme autour de lui me semble délirant ! il n’est pas Dieu en personne, il est soumis aux règles du sport comme les autres.

    • William 20 novembre 2010 at 23:03

      Ce que tu dis est très vrai, je ne l’avais d’ailleurs pas noté mais dans le groupe A (ou B, sais plus) : Murray (Shanghai), Ferrer (Valence), Söderling (finale à Valence,titré à Bercy) et Federer (finale à Shanghai, titré à Stockholm et Bâle). En face on a Djokovic (Pékin) et Nadal (Tokyo, au tableau bien moins fourni que Pékin). Vu sous cet angle effectivement, ça parait déséquilibré… Espèrons que Djokovic, que je vois depuis le début uniquement concentré sur Belgrade, fera quand même honneur à son statut. Histoire de pas offrir la voie royale à Rafa.

  17. Antoine 20 novembre 2010 at 23:19

    Rafa va se qualifier facilement pour les demies: il peut être battu par un très bon Berdych ou un très bon Roddick mais ni l’un, ni l’autre ne sont proches de leur meilleur niveau; Berdych est à la rue et Roddick n’est qu’une copie assez pâle de ce qu’il fut. Une fois en demie, les choses vont évidemment se corser pour lui mais il aura trois matchs dans les jambes. IL n’est donc pas absurde de considérer qu’il a une chance réelle de gagner le tournoi..

    Et ce n’est pas Djoko a lui seul qui peut l’empêcher d’aller en demie, même s’il le bat en poule, ce qui me parait probable aujourd’hui mais on verra bien après les premiers matchs. ce qui est sûr, c’est que Djoko ne pourra pas aller au bout..Le match qui va le motiver est celui contre Rafa, mais le reste, je pense qu’il s’en tape désormais. Il cherche l’optimisation pour la finale de CD; arriver en confiance mais surtout pas fatigué. C’est amusant mais il a presque répété ce que j’écrivais il y a quelques jours: qui sait s’il aura une autre fois l’occasion de jouer une finale de CD dans son pays ? Et quand on lui demande ce que serait son plus beau cadeau de Noël, il répond « remporter la Coupe Davis pour mon pays »..dans ces conditions, cela me parait très très difficile de le voir gagner le Master’s..Si tu es ailleurs, tu ne peux pas gagner ici..

    • Duong 20 novembre 2010 at 23:45

      et celui que tu appelles affectueusement « Rafa », il sera forcément bien meilleur qu’à Tokyo, Bangkok ou Shanghai ? moi j’en sais rien … le type n’a pas joué en compét’ depuis plus d’un mois et sort d’une tendinite à l’épaule, et il va jouer sur une surface qu’il n’aime pas.
      je ne sais vraiment pas d’où vient l’idée partout généralisée que tel un dieu antique, il retrouverait forcément son meilleur niveau parce que c’est le Masters ?
      Federer n’a jamais été un dieu, Nadal non plus.

    • Duong 20 novembre 2010 at 23:46

      quant à Djoko il ne sera ailleurs que dans plus d’une semaine.

      • Duong 20 novembre 2010 at 23:46

        je ne vois vraiment pas pourquoi il sacrifierait le MAsters : à mon avis ça serait même une grosse bêtise de sa part, son intérêt est de faire une chose à la fois et d’oublier un moment la pression de la coupe Davis.

  18. Duong 20 novembre 2010 at 23:40

    j’ai une question : j’ai observé dans la presse et jusqu’à sur ce site, que Nadal est très souvent appelé par son petit nom « Rafa », plus encore que Federer est appelé « Roger » (à vrai dire, il n’est presque plus appelé « Roger » dans la presse d’ailleurs).
    Murray n’est jamais appéle Andy, Djokovic n’est presque jamais appelé « Nole ».
    Alors d’où vient le fait que Nadal ait atteint une telle proximité avec les journalistes et les fans que on image ait à ce point imprégné leur cerveau ?
    Personnellement je le respecte mais ne sent aucune espèce de proximité avec lui : il ne me viendrait donc pas à l’idée de l’appeler « Rafa » ??

    • William 20 novembre 2010 at 23:58

      Cela vient à mon avis de la dualité monté en partie par les journalistes, à « Ro-ger » on oppose « Ra-fa ». Pas besoin de chercher plus loin. On a dû se dire que si Federer devait être appelé par son prénom, pourquoi ne pas le faire avec Nadal puisque c’est l’inconstestable rival/ennemi/adversaire (rayez ce qui ne vous plait pas :)) du Suisse ?
      Je cède à la facilité moi aussi, car quoi qu’on en dise, Nadal est assez « froid » en dehors du court (il n’a d’ailleurs aucune obligation d’être aussi dispo et prompt à délivrer des analyses que peut l’être Roger), et il n’y a a priori aucune raison de l’appeler par un surnom qui n’est peut-être d’ailleurs pas celui auquel il est habitué. Sait-on seulement si ses proches le surnomment ainsi ?
      C’est peut-être aussi une façon de permettre au public de s’identifier, les enfants doivent aimer je pense. « Rafa » sonne bien, les deux voyelles « a » sont latines, chaudes, en somme l’opposé du « -er » de Roger, qui est à consonnance anglo-saxonne et donc plus froide.
      Une manière de plus de créer l’opposition entre les 2, quoi.

    • Duong 21 novembre 2010 at 00:24

      oui oui mais j’ai observé que l’emploi de l’expression « Rafa » est devenu beaucoup plus courant que ne l’a jamais été l’expression « Roger ».
      Ca peut être que ça sonne mieux, mais j’ai l’impression au-delà que Nadal a créé une véritable proximité voire affection chez les journalistes notamment.

      • karim 21 novembre 2010 at 10:04

        Les journalistes appellent les joueurs par leur prénom, ou du moins le nom par lequel ils se présentent à eux. Nadal est appelé Rafa pour tout son entourage, son oncle notamment à longueur d’interview. ça a certainement pesé.

        Federer est une marque déposée quasi, Roger n’a jamais été utilisé. Les journalistes et les blogueurs se sentent peut-être plus à l’aise avec Rafa si simple et humain, et plus impressionnés par Federer la légende, plus respectueux aussi (pas qu’ils ne respectent pas Nadal).

      • Elmar 21 novembre 2010 at 10:39

        L’entourage de Federer ne donne pratiquement aucune interview, donc on entend pas les autres parler de Rog’ (c’est comme ça que je l’appelle très souvent; le diminutif de proximité est bien plus connu ici en Suisse, parce que de temps en temps, on entend Allegro ou Paganini à la télé qu’en France).
        En revanche, Toni Nadal s’exprime pratiquement autant que Rafael (;)) dans les médias. Alors des « Rafa ci, Rafa ça », on en est abreuvé.
        Et il y a sans doute une question de respect et d’âge. Nadal est arrivé sur le circuit ado et a tout de suite eu des résultats. Donc, Rafa, c’est logique à cet âge-là. Personne ne pense à appeler M. Nadal un type qui a encore du lait derrière les oreilles.
        Federer, maintenant, c’est un trentenaire ou presque. Il est posé, il a une situation, il est père de famille. On lui donne donc du Monsieur Federer.

    • Elmar 21 novembre 2010 at 10:50

      Nole ou Novak sont quand même pas mal utilisés, mais lui jouit d’un autre surnom « Djoko », voire Djoker.
      Andy n’est JAMAIS utilisé pour Murray, parce que Andy, c’était déjà pris depuis belle lurette par Roddick.

      Certains joueurs sont presque uniquement appelés par leur prénom (Stan) parce que leur nom est trop compliqué – ce qui n’est étrangement pas le gars de Soderling dont le prénom est pourtant quasi universel.

    • Duong 21 novembre 2010 at 11:15

      oui Nadal a gagné la bataille de la marque … aussi.
      Nadal « si simple et si humain » ? pour moi il est inhumain, on n’est pas du même monde, je perçois beaucoup plus Federer comme humain, un peu comme je percevais Noah quand il parle c’est un type simple.

      • Duong 21 novembre 2010 at 11:29

        avec ses tics, sa brutalité, son air perpétuellement sévère obsédé par la « gagne » (sauf qqfois sur les photos), son sourcil qui se lève en permanence quand il parle, je ne « vois » pas, je ne « perçois » pas son humanité. L’humanité telle que je la perçois est douce, simple et « soft ».

    • Nath 21 novembre 2010 at 11:21

      D’accord avec ceux qui ont parlé de l’effet Toni, d’ailleurs les journaux utilisent souvent une citation de « tio » comme titre de leur article. On voit rarement ça pour d’autres joueurs. Ça a dû être lancé par les journaux espagnols et ensuite ça a fait boule de neige…

      … sans oublier ça : http://tiny.cc/nbpzk

      Pour Djoko, à part la multiplication des surnoms, je vois pas :?:

  19. Duong 21 novembre 2010 at 00:29

    Victoires des joueurs classés 11 à 20 sur le quattuor de tête :
    - Melzer a battu Nadal (en MS) et Djoko (en GC)
    - Monfils a battu Fed (en MS)
    - Tsonga n’en a battu aucun cette année mais les a tous battus par le passé
    - Cilic un peu pareil (n’a pas battu Fed et Djoko mais n’a rencontré Fed qu’une fois)
    - Almagro aucun mais a mieux tenu Nadal à RG que quiconque
    - Fish a battu Murray 2 fois et était tout près de Fed en finale de MS
    - Ljubicic a battu Nadal, Djoko et Murray (en MS)
    - Querrey a battu Murray (en finale d’ATP250)
    - Isner n’en a battu aucun mais a tenu Djoko en 5 sets sur terre en coupe Davis
    - Baghdatis a battu Nadal et Fed (en MS)

    • David 21 novembre 2010 at 07:17

      Tsonga a battu Djokovic à l’OA

  20. Lionel 21 novembre 2010 at 09:07

    Intéressant cet article. Le dernier Thoreau reprend un peu le même thème. Le Top 100 des + de 30 (c’est là qu’on se dit c’est moins dramatique d’être homme. On ferait pas ça sur la WTA ou dans une entreprise).
    1. Ljubicic (17e mondial / 31 ans)
    2. Llodra (23e/30)
    3. Montanes (25e/30 ans le 26 novembre)
    4. Ferrero (28e/30)
    5. Chela (39e/31)
    6. Berrer (52e/30)
    7. Malisse (61e/30)
    8. Stepanek (63e/31)
    9. Gonzalez (68e/30)
    10. Karlovic (73e/31)
    11. Mello (75e/30 dans un mois)
    
12. Clément (77e/32)

    13. Ramirez-Hidalgo (80e/32)
    14. Russell (81e/32)
    
15. Schuettler (86e/34)
    
16. Daniel (97e/32)



    Je trouve ça marrant ce classement, je me dis que la Clé va rester encore 3-4 ans bien classé, il a le jeu et tout pour, surtout aucune pression. Et tous ces joueurs là, on les voit bien rester 3-4 ans à ce niveau. Karlovic et son service peuvent rester 10 ans dans le Top 50. Et le jour où ça va péter, changer de générations, ça va être drôle aussi. Sauf si c’est du Hewitt-Moya bien sûr.

    J’ai trouvé mon cadeau de Noel, moins flash que la casquette Roger l’année passée mais bon.
    http://www.amazon.fr/Carnets-balles-Federer-passant-indispensables/dp/2748353501/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=books&qid=1290077326&sr=8-1#reader_2748353501

  21. karim 21 novembre 2010 at 10:13

    Article intéressant. Mais la lecture de certains noms…

    Plus que le niveau qui monte ou descend, je pense que c’est l’aura des joueurs actuels qui est terne par rapport à ceux qu’on « pense » jouer mieux, ceux d’avant. Cet aura en berne vient de palmarès faméliques, les GC et M1000 étant trustés les premiers par deux joueurs depuis six ans, les seconds par quatre joueurs. Y’a plus de place pour se forger un palmarès, puis une aura.

    Je ne pense pas que le niveau sur le court ait baissé, les joueurs sont plus complets et mieux préparés (oublions la volée) et ça joue très vite. Moins fort (ou en tout cas avec moins d’effort) mais plus vite. Le niveau actuel semble faible parce que le type de jeu développé plait moins, il y a moins de panache. La disparition du revers à une main n’y est pas étrangère.

    En gros ce sont des no-names qui jouent un jeu moins enthousiasmant et observé à travers ce prisme, on a l’impression d’un niveau qui recule. Le cas de Roddick est choisi, il ne claque plus du fond du court, mais battrait certainement plus souvent qu’à son tour le Roddick d’il y a cinq ou six ans à niveau de forme/fatigue égal. Il est plus complet, défend mieux, se déplace, est plus régulier, gère mieux ses matches. Son niveau réel est monté, son niveau relatif par rapport à l’idée qu’on se fait d’un haut niveau a baissé. On fait volontier l’amalgame haut niveau et coups gagnants.

    • Sylvie 21 novembre 2010 at 10:34

      Tu es en forme ce matin. Ton analyse est vraiment pertinente. Je n’y avais jamais pensé mais c’est vrai que la perception du niveau moyen d’un certain nombre de joueurs vient effectivement du fait qu’ils sont « ringardisés » par les monstres du circuit. Or, je ne les trouve pas moins bons que leurs collègues des années précédentes. Comme, je l’avais évoqué plus haut, je ne trouve pas que le niveau général baisse, bien au contraire. Il progresse dans de nombreux domaines et particulièrement dans la préparation physique et l’aspect globalement plus complet. En revanche, c’est vrai que l’uniformisation des styles et des surfaces peut donner une impression de monotonie et d’absence de vrai talent.

      On en revient toujours au même point : un leadership plus faible et très paradoxalement on aurait l’impression que le niveau est meilleur car plus de joueurs seraient titrés.

    • Elmar 21 novembre 2010 at 10:42

      C’est clair qu’actuellement, être membre du top-ten, c’est quand même moins prestigieux qu’il y a 15 ans. Parce qu’aujourd’hui, t’es considéré comme top-players quand tu es dans les 5 premiers.

      Les 6-10 ont gagné quoi cette année?

      • David 21 novembre 2010 at 10:48

        Ferrer, deux Atp 500 à Acapulco et Valence, soit le même palmarès que Djokovic.
        Roddick Miami.
        Verdaso Barcelone en 500 et San José en 250.
        Youzhny Munich et Kuala Lumpur en 250.

      • Elmar 21 novembre 2010 at 10:50

        La question était rhétorique.

        • David 21 novembre 2010 at 10:53

          Je sais bien, mais je trouve que cela montre bien à quel point le Top 2 thésaurise les titres. En même temps, cette année aura aussi marqué pour moi la faillite de Djokovic, qui en titres remportés, se retrouve derrière Soderling, Roddick et Ljubicic.

  22. David 21 novembre 2010 at 11:04

    A noter que Murray trouve la surface de Londres plus lente que l’année dernière. Déjà qu’on ne pouvait pas franchement dire qu’elle était très rapide l’an dernier…

    • Quentin 21 novembre 2010 at 12:50

      Cette imprerssion est peut-être due au changement de la surface à Bercy qui est devenue très rapide.
      C’est un peu comme la sensation chaud froid: si tu passes ta main sous l’eau froide, l’eau tiède te parait alors chaude, mais si tu passes la main sous l’eau chaude, l’eau tiède te parait froide. Pourtant dans les deux cas elle est à la même température.

    • Elmar 21 novembre 2010 at 12:58

      J’avoue que je me demande comment les joueurs parviennent à se souvenir de la rapidité d’un court sur lequel ils n’ont plus joué depuis une année pleine – et sur lequel on ne peut pas dire qu’ils aient eu bcp d’expérience (a contrario de Wimbledon où, à force d’y jouer chaque année, on peut sans doute se forger une idée plus précise).

  23. Jérôme 21 novembre 2010 at 11:17

    Sur le thème soulevé par l’article, à savoir l’élite du futur, on a déjà eu l’occasion d’aborder cette question de la fin d’un cycle de près de 4 décennies.

    Je pense que l’ère des avancées/ruptures dans la technique du jeu sont terminées. On n’est d’avoir bouclé la boucle et d’être revenu au début des années 70 où les joueurs arrivaient au top vers 22 ans. D’ailleurs, si on extrapole et si on fait une petite uchronie dans laquelle il n’y aurait pas eu de séparation entre circuit pro et circuit amateur, on peut imaginer que Laver, Rosewall et autres Hoad auraient commencé à gagner en GC vers 21/23 ans.

    L’époque où un Borg ou un Wilander de 18 ans pouvait arriver avec son énorme lift, sa régularité de métronome et son physique infatigable par rapport aux autres est terminée.
    Pareil pour celle où un Lendl pouvait arriver avec un coup droit énorme et bénéficier ainsi d’un gros avantage comparatif, puis faire une révolution de la préparation physique.
    L’époque où un Becker ou un Sampras débarquaient avec un service d’une puissance et d’une efficacité inconnues jusque là, idem.
    L’époque où arrive un Chang ou un Nadal qui courent comme des lapins increvables, ça y est, elle est arrivée.

    Globalement, pas mal de joueurs ont aujourd’hui une large part de ces atouts. Ils courent incroyablement. Ils cognent très lourd et son super bien préparés physiquement.

    Et donc, le coût du ticket d’entrée dans l’élite, sur le plan de la densité physique, est plus élevé. Le Wilander et le Becker actuels, ils écument encore les circuits juniors et challenger.

    Dimitrov et Tomic ont respectivement 19 et 18 ans. Ils ont besoin de temps pour murir. Et encore faut-il qu’ils aient le mental.

    Pour qu’ils percent plus tôt, il faudrait que les juniors aient un don de plus en plus exceptionnel (ce qui est logiquement encore plus improbable qu’il y a 10 ans). Dimitrov avec le cerveau de Nadal, par exemple, aurait peut-être gagné ce Wimbledon 2010. Mais bon comme indiqué l’autre jour, ce ne serait plus Dimitrov mais Frankenstein. :roll:

    J’ajoute qu’avec la médecine moderne qui permet de prolonger la durée de carrière au top de joueurs qui devraient normalement être usés plus vite, c’est un sale temps pour les jeunes. Tennis et vie réelle, même combat !

    • Duong 21 novembre 2010 at 11:31

      oui oui j’ai dit la même chose dans les commentaires de l’article de Thoreau : un Becker ou un Agassi qui débarquent en ne sachant que frapper fort, ça ne marche plus.
      Regardez Gulbis …

    • Elmar 21 novembre 2010 at 11:48

      « J’ajoute qu’avec la médecine moderne qui permet de prolonger la durée de carrière au top de joueurs qui devraient normalement être usés plus vite, c’est un sale temps pour les jeunes. »

      Oui et non parce qu’à terme, si ce dont tu parles se confirme, changera alors forcément le sens de l’expression « un joueur jeune ».

    • Elmar 21 novembre 2010 at 12:55

      Ton post est intéressant Jérôme et me fait réfléchir. Tu as très clairement formulé de manière synthétique l’ère des avancées/ruptures.

      Et je m’interroge: est-ce vraiment terminé comme tu en sembles persuadé? C’est vrai qu’à l’heure actuelle, je ne vois guère dans quel domaine un tennisman nouveau pourrait proposé qqch de différent/nouveau. Mais en même temps, je me disais la même chose à l’époque de Pete. Et l’on a vu que les progrès en préparation physique (mais est-ce véritablement une bonne nouvelle?) ont été énormes.

      Nadal a poussé le lift à des hauteurs (dans toutes les acceptions du terme) jamais vue. Ne peut-on imaginer un joueur qui parviendrait à slicer la balle au point qu’elle ne rebondissent pas… du tout?
      Du reste, del Potro me paraît être une évolution dans l’histoire du sport (faudra voir ce qu’il enfante) avec des frappes encore jamais vu des deux côtés, mais cela joué à un rythme de métronome. J’entends par là qu’auparavant, des frappes de ce type étaient des frappes risquées dans le but de réussir un winner. Chez del Potro, c’est tout simplement des frappes normales, parfaitement régularisées avec lesquelles il tient l’échange. Ce genre de gros frappeur, il y en a d’autres (Sod, Berdych) mais aucun n’a sa régularité ni son déplacement.

      Ce qui est sûr en tous cas, c’est que je ne m’avancerai pas à dire que l’ère avancées/ruptures est terminée, même si je ne vois effectivement pas ce qu’on pourrait apporter de nouveau. Mais personne n’attendait l’arrivé du lift avant qu’il soit là. Personne n’avait imaginé qu’on pouvait lober un adversaire avant que Hadow ne l’invente. Etc.

      • Nath 21 novembre 2010 at 13:16

        « Ne peut-on imaginer un joueur qui parviendrait à slicer la balle au point qu’elle ne rebondissent pas… du tout? »
        Il me semble que Santoro l’a fait une fois contre Chela à RG il y a quelques années. Et en cherchant ce point – que je n’ai pas trouvé – je suis tombée sur 2 autres échanges Santoro-argentins (mais pas Chela) que je poste ici, même si ça n’a rien à voir avec le sujet :
        http://www.youtube.com/watch?v=sScXBKem3rk
        http://www.youtube.com/watch?v=_FsxTqBcxnc&playnext=1&list=PL387A764D09042A1A&index=73

        • Elmar 21 novembre 2010 at 13:23

          Merci.

      • Elmar 21 novembre 2010 at 13:23

        Le deuxième point est superbe, avec un peu tous les coups du tennis. MAIS SURTOUT: regardez ce que fait Gaudio sur le dernier coup de raquette. Observez très attentivement le ralenti, parce qu’on voit pas très bien à vitesse réelle. C’est un truc hallucinant.

    • Duong 21 novembre 2010 at 23:54

      Pour qu’il y ait à nouveau des ruptures, Elmar : une seule solution, accélérer le jeu.
      Tant que les surfaces seront aussi lentes, les joueurs jeunes n’auront pas ce qu’il faut, au niveau physique, mental et tactique.
      Sauf un ultra-phénomène comem Nadal.

  24. Cochran 21 novembre 2010 at 11:31

    Du cri au tennis, article sympa qui (ré)ouvre le débat

    http://www.lematin.ch/sports/tennis/cri-tue-match-351616

    • Marque 21 novembre 2010 at 13:08

       » le «c’me on» de Lleyton Hewitt donne une portée héroïque à quantité de victoires insignifiantes – un dépassement réussi, une femme levée après un gros effort, un meuble Ikea monté sans erreur. »

      Le machisme sous jacent et le ridicule de la situation évoquée sont excellents
      Ils sont trés forts, ces suisses

  25. joseph 21 novembre 2010 at 15:01

    Il était une fois,

    Il était une fois, un vieux royaume, où vivaient et s’exprimaient, les ménestrels, pour le plaisir du peuple. Tout un chacun, réfléchissait sur le sacro-saint sujet du tennis, tout en s’autorisant, quelques incartades dans ces espaces plus frivoles, que sont la métaphysique, la géo-politique, ou la musique. Tout le petit peuple, la cour, la couronne et les ménestrels vivaient heureux et en harmonie.
    Évidemment, ce bonheur n’étant pas paisible, quelques troublions venaient, de ci de là, tenter de rompre l’équilibre.

    Un beau jour, irrités par une attaque de troublions, un des piliers des ménestrels et un nouveau membre de la confrérie, se mirent à rêver d’un nouveau royaume dans lequel régnerait une paix absolue.
    Quelques temps plus tard, ce rêve prit vie, et tous les ménestrels amoureux de la paix furent invités. Happés par le bonheur apparent qui s’émanait de ce lac paisible, ils furent nombreux à suivre le chant des sirènes.
    A la hauteur de la promesse, ce royaume naissant permettait de s’ébattre librement, protégé de tout trouble par LA NOUVELLE COURONNE. Le paradis sur terre retrouvé, me direz-vous.
    Et pourtant, quelques voix de ci de là, quelques bruits, des ombres, pas vraiment palpables, commençaient à naitre dans les murs du royaume.
    Le sacro saint sujet pouvait être débattu et approfondi, mais point trop n’en faut. Les autres frivolités s’en trouvaient moins bien accueillies, car la paix devait régner.
    Certains ménestrels de la première heure, s’en retrouvait un peu étriqué, dans ce cadre trop bien posé.
    De toute la ferveur de leurs plumes, de leurs espiègleries énergiques, de leurs intelligences misent au profit de la finesse, ils s’en allèrent taquiner, titiller, voir chatouiller, quelques fois, les frontières de la paix du royaume.
    Quel mauvaise idées leur en a prit! Il a suffit de ces si petits fricottis, pour dissoudre l’illusion, que paix et liberté pouvaient s’épanouir dans un même rêve.
    Le ménestrel ne subit aucune violence directe, ni point d’exil réel, et pourtant, il se sentit juger, condamner à ne plus avoir droit à être ce qu’il était. Alors il est vrai, lui seul choisit l’exil, comme un electron libre.
    Le royaume dû en porter le poids du deuil, un de ses illustres membres n’était plus, il s’en était allé vers d’autres contrées, là où la paix serait peut être moins parfaite mais sa liberté intacte.
    Il laissait la communauté avec une possibilité de se questionner.

    Moral de l’histoire: La paix peut exister mais elle a une rançon qu’il faut lui payer, une part de la liberté. y sommes nous prêt?

    • Yaya 21 novembre 2010 at 15:17

      Franck V !!
      je ne sais pas ce qu’il y a eu entre l’un des membres et Franck, mais il manque à ce site !

    • Ulysse 21 novembre 2010 at 16:15

      Joli texte. J’aimerais pouvoir lire entre les lignes mais je ne fais pas partie des happy few qui sont au jus.

      • joseph 21 novembre 2010 at 17:15

        Merci de l’avoir lu.

    • Djita 21 novembre 2010 at 17:33

      Vraiment très joli, et ça m’a beaucoup touché. :|

    • Quentin 21 novembre 2010 at 17:46

      Très joli texte, j’y sens une pointe d’émotion mais tout en retenue. Extrèmement touchant.

    • Marque 21 novembre 2010 at 18:23

      Ne vous inquiétez pas pour Franck V, Il va mieux:
      http://www.atoute.org/dcforum/DCForumID30/1196.html

      • Djita 21 novembre 2010 at 18:29

        PTDR! C’est vraiment lui?! :D

  26. MarieJo 21 novembre 2010 at 15:36

    ben mince, j’espère qu’il n’ont pas tous eu la nostalgie des tee shirt à la lendl avec ses affreux losanges :( murray bien placé pour gagné le « ugly tee shirt award » de l’année !

    • Elmar 21 novembre 2010 at 16:04

      Il est rudement bien concurrencé par Sod, tout de même!

  27. Elmar 21 novembre 2010 at 16:09

    Quand on voit les défenses de Murray alors que l’autre envoie des boulets de canon à gauche, à droite, à gauche, à droite, on peut effectivement estimer que la surface est TRES lente. Ca devrait faire les affaires de Nadal…

  28. May 21 novembre 2010 at 16:13
    • Elmar 21 novembre 2010 at 16:29

      Très intéressant. Pour Duong, ça lui permettra de ne pas avoir forcément besoin de tenir ses propres stats, par exemple pour les tie-breaks.

  29. Elmar 21 novembre 2010 at 16:22

    Quel point! Ca joue vraiment bien. Fed a du souci à se faire.

  30. Lionel 21 novembre 2010 at 16:29

    Un lien svp? Même Franck, c’est pas parce-que tu dis des conneries sur Rafa que t’as pas le droit de me filer ton lien. T’as compris?

  31. Cochran 21 novembre 2010 at 16:38

    J’ai trouvé Murray très affutés et Sod un peu en dedans, commettant pas mal de fautes directes assez inhabituelles et surtout trop peu performant sur 1ère balles pour gêner le Brit. Et j’ai aussi trouvé la surface un peu lente, avec la drôle d’impression qu’elle a même été ralentie…

  32. Ulysse 21 novembre 2010 at 16:41

    Le Murray-Sod m’a ecoeuré.
    C’est comme un match de Monfils et ça semble devenir la règle dans le tennis moderne. C’est même un peu la morale de 2010. Celui qui se contente de remettre à l’arraché en courant partout met une fessée à celui qui tente de prendre le contrôle de l’échange.
    Si ça se confirme en 2011, je m’intéresse à autre chose.

    • inès 21 novembre 2010 at 16:52

      Oui, mais enfin, on n’a pas eu, en face, le meilleur spécialiste de la volée ! Il fait 28 montées pour 14 points, c’est quand même un peu faible. En particulier, dès qu’il prend la balle un peu basse, c’est dans le filet.

    • Elmar 21 novembre 2010 at 16:58

      Murray avait le contrôle de l’échange puisqu’il amenait Sod là où il voulait.

  33. MarieJo 21 novembre 2010 at 16:42

    pour en revenir à la longévité de certains joueurs du top 100, j’ai comme l’impression pas encore vérifiée par des recherches que la fluctuation du classement varie énormément entre la 40è et la 130è place.

    un tournoi raté, et paf c’est le gadin… et à contrario un titre et hop le classement du gars flambe souvent de 25 à 50 places.

    du coté du top 20, les paliers sont devenus très figés à cause de la domination exercée, il faut au moins taper un MS pour grimper de façon significative ou réussir une demie en GC
    donc pour 2010 voilà pour les qualifiés du masters, le nombre de demis en MS, en GC et leur finales de GC

    nadal 6MS 3GC 3F
    fed 5MS 2GC 1F
    djoko 3MS 2GC 1F
    murray 2MS 2 GC 1F
    berdych 1MS 2GC 1F
    soderling 3MS 1GC 1F (titre MS)
    Roddick 3MS 0GC (titre MS *1/4GC)
    ferrer 3MS 0GC (F MS 1/8 GC)

    melzer 0MS 1GC
    cilic 0MS 1GC
    tsonga OMS 1GC
    youznhy 0MS 1GC

    en regardant à chaque fois le dernier carré, on en conclue que cela échappe rarement au top 10, et je pense que cette année il y a eu plus de candidats du fait de la baisse relative de fed, djoko qui ne rataient jamais (fed) ou peu (djoko) le dernier carré.

    et que si l’année a été moins bonne en GC, les meilleurs se sont rattrapés en MS, comme roddick.
    les djeun’s dand tout ça ? ben quasi inexsistants, avec cilic et gulbis pour les meilleurs rôles, c’est vraiment peu.

    en fait je crois que c’est la génération des 25/27 qui ont eu le plus de mal a faire leur trou, on n’a que des intermitants avec baggy, tsonga, verdasco, almagro ou wawrinka.

    bon murray a plié sod en 2 sets et plutôt avec pas mal de bon points et 10aces ??? visiblement le scott est en bonne forme, robin avait l’air un peu éteind, ça pourrait sérieusement lui compliquer la vie cette défaite avec peu de jeux gagnés.

    • inès 21 novembre 2010 at 16:58

      C’est normal qu’entre la 40ème place et la 130ème, il y ait de grandes fluctuations d’une semaine à l’autre puisqu’il n’y a que 693 points d’écart. Alors qu’entre le 1er et le 40ème, il y a 10429 points ! Les marches deviennent de plus en plus hautes…

    • joseph 21 novembre 2010 at 17:06

      dis donc, tu m’as l’air bien inspiré ce soir.

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