Richard Gasquet était pressé d’en finir. Dix minutes à peine après sa défaite contre Roger Federer (6/4 6/4), le Biterrois était déjà en salle d’interview, survêtement passé sur les épaules. Dernière obligation avant les vacances. A moins que Guy Forget…
- Richard, comment analysez-vous votre match ?
- Par rapport à son jeu, j’ai plus de chances de le battre en extérieur, ou sur une surface un peu moins rapide. Aujourd’hui, j’ai mal retourné, je me suis trompé en position de retour. C’est lui qui a dicté le jeu, fait les points et les fautes. On sentait qu’il gérait le match.
- Avec cette surface réaccélérée, pensez-vous que Roger peut gagner ici ?
- Il a tout pour réussir ici ; s’il a envie de gagner le tournoi, il a tout pour.
- Qu’est-ce qu’il vous manque face à un joueur de ce calibre ?
- L’habitude de les jouer, déjà. Ça faisait un moment que je n’avais pas joué quelqu’un de ce niveau. On sent tout de suite la différence : sa balle est prise tôt, part vite, sa seconde balle est très forte… Il ne te laisse pas jouer. Et il est en confiance. En ce qui me concerne, il faut que je me remette en tête que je peux battre les meilleurs. Je suis remonté à une bonne place au classement, la prochaine étape c’est ça. Je vise plus haut que les 30 l’année prochaine.
- Aujourd’hui, sentez-vous encore que les attentes se cristallisent autour de vous ?
- Il y a moins d’attente qu’avant, je pense. C’est normal, je ne suis pas tout seul. Mais je ne me pose plus ce genre de questions. Avant, ce n’était pas facile de porter toutes ces attentes. Maintenant j’ai 24 ans, quelques saisons derrière moi… Je joue pour moi.
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Il avait été l’un des hommes forts du début de saison, avec des titres à Chennai, Zagreb et surtout, entre les deux, une épique demi-finale à l’Open d’Australie marquée en chemin par des victoires en cinq sets sur Juan Martin del Potro et Andy Roddick. Depuis, Marin Cilic, à qui l’on prédisait une arrivée rapide au sommet, a un peu disparu des écrans. Et s’il a bien joué une finale à Munich ou un huitième à Roland-Garros, son actualité la plus importante depuis Melbourne fut quasiment l’annonce qu’il serait régulièrement suivi sur les tournois par son glorieux aîné Goran Ivanisevic. Pourtant, Marin Cilic n’a pas eu de gros pépin physique. Lui-même a du mal à expliquer la baisse de ses performances : des petites choses en entraînant d’autres, une confiance qui s’érode progressivement… Rien de spectaculaire, mais le constat final est sans appel. Ce qui est sûr, c’est que le fil de fer Croate n’a pas grossi : on le ferait passer entre une affiche officielle du tournoi et le mur sur lequel elle est accrochée. Dans le jeu, de ce que votre serviteur a pu observer hier contre Stakhovsky, c’est à l’échange que la fragilité se ressent le plus : au service, Cilic demeure redoutable, surtout en premières. Mais une fois la balle engagée, il commet très vite la faute, et ce des deux côtés. Il passera ce soir un test grandeur nature contre celui qui avait mis un terme à son parcours austral, Andy Murray.
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Vous prendrez bien du rab de Roger ? Et cette fois on peut parler de conférence de presse en petit comité : le speaker n’ayant pu prévenir du passage de Roger Federer en salle d’interview (une sombre histoire de Talkie-walkie défaillant), seuls une dizaine d’heureux chanceux se sont retrouvés en face d’un maestro quelque peu étonné d’avoir si peu d’interlocuteurs, lâchant même, le sourcil froncé : « Bon, c’est tout ? Soit, ça ira plus vite ! »
- Roger, on commence à entendre que le Central de Bercy serait le court le plus rapide du circuit. Vous confirmez ?
- Effectivement, c’est peut-être la surface la plus rapide sur le Tour à l’heure actuelle. Au point qu’elle demande beaucoup d’ajustements. Le circuit est devenu assez lent et il faut se réadapter. Mais ça fait plaisir, ça permet de nous exprimer différemment : tu montes, tu bluffes en masquant une volée… c’est sympa.
- Le directeur du tournoi Jean-François Caujolle dit que « la nature du tennis en salle c’est d’être rapide ». Vous êtes d’accord ?
- Oui. J’ai grandi sur le circuit avec les Sampras, Ivanisevic, Kiefer, Pioline… et c’était ça le tennis indoor. C’est bien de revenir à des matchs qui vont vite, qui sont serrés et se jouent à pas grand-chose. Il y a tout un jeu autour des nerfs qui se recrée. Parce que le côté frustrant d’une surface rapide comme ça c’est que tu peux perdre sans faire un mauvais match : une connerie et c’est un set plié par l’autre !
- A Bâle, vos deux filles étaient venues voir le match avec leur mère. C’est une scène que l’on reverra plus souvent à l’avenir ?
Voir le match, c’est vite dit ! (rires) Elles étaient surtout là pour la cérémonie. C’était une bonne surprise pour moi. Il y avait aussi des amis qui étaient venus me voir… Un très bon moment. Vous savez, nous avons une vie de famille normale.
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Jeudi férié pour une journée de tennis chargée, durant laquelle les spectateurs du POBP en auront eu pour leur argent. D’abord parce que dès midi, une fois Andy Roddick sobrement qualifié pour les quarts de finale aux dépens d’Ernests Gulbis, Gaël Monfils et Fernando Verdasco ont entrepris de chauffer la salle. Pas un grand match de tennis, mais de l’intensité, de la bagarre, gros bras-de-fer entre deux tennismen au mental parfois – souvent – suspect mais à la très grosse qualité de frappe. Victoire finale pour Monfils (6/7 7/6 7/5) dans une ambiance digne des grands chocs de soirées.
Il fallait bien ça pour nous préparer à la suite. Il l’avait dit depuis déjà plusieurs semaines, il voulait briller chez lui, à quelques minutes de trajet de la maison, en un lieu où il ne s’était jamais distingué. Alors aujourd’hui, Michaël Llodra a pris feu. A 6/6, 6 points à 4 et service à suivre pour Novak Djokovic, on semblait pourtant loin de l’exploit, le favori logique de la rencontre en passe de boucler le premier set sans trop de difficultés. Mais un quart d’heure plus tard, c’est bien face au nom de Llodra que le tableau d’affichage indiquait 7/6 3/1 30/40. Que c’était-il donc passé ? Deux revers venus d’ailleurs de la part du gaucher parisien, des stops-volées énormes… et un Novak Djokovic qui avait fini par en perdre son sang-froid. Roger Federer l’avait bien dit : sur surface rapide, « il y a tout un jeu autour des nerfs qui se recrée ». Ce jeu-là, c’est Llodra qui l’a remporté, écartant au passage magistralement trois balles de débreak à 3/2. Quelques minutes plus tard c’était fini et Bercy bouillonnait : 7/6 6/2, « Micka » s’offrait enfin son grand exploit, battre un grand joueur sur un grand court, le tout dans un contexte au fort parfum de Coupe Davis. Une seule chose à faire maintenant : mettre cet autre gaucher Français un peu fou sous verre, veiller à le préserver du moindre choc, et ne le ressortir de son cocon que dans deux semaines à Belgrade…
Forcément, après les deux premiers matchs du programme, le Davydenko – Berdych qui arrivait n’a pas passionné les foules. Dommage car le retournement de situation opéré par le Russe est à saluer : premier set perdu (6/4), deuxième set où il vacille sérieusement… mais qu’il parvient à chiper au tie-break. C’en est trop pour un Tomas Berdych qui semble décidément avoir terminé sa saison dès Wimbledon : Davydenko termine sur une roue de bicyclette. Le grand retour du petit chauve ?
Le temps d’évacuer le Central, faire entrer (ou re-rentrer) les spectateurs de la session de nuit, et place à Roger Federer. A l’heure où ces lignes sont écrites, vous avez tous le compte-rendu du match, l’avez sans doute même suivi. Vous aurez vu comment le Suisse a aujourd’hui maîtrisé son sujet, semblé prendre du plaisir à jouer un type de tennis passé aux oubliettes depuis quelques années… et finalement battre Radek Stepanek en deux petits sets (6/4 6/3), avec au passage quelques très jolis coups. Le voilà en quarts de finale, meilleure performance à Bercy égalée. Il tentera de passer ce cap demain face à l’un de ses rivaux de jeunesse, Jurgen Melzer.
Et comme l’an dernier, c’est donc Andy Murray qui eut le redoutable privilège de terminer le programme du jour à minuit passé. L’Écossais et Marin Cilic nous ont rendu un ouvrage décousu, chacun ayant tendance à travailler dans son coin sans trop se soucier de l’autre. Grosses fluctuations de jeu, grosses fluctuations de score, et victoire finale pour Murray (7/6 3/6 6/3). Murray vs Monfils, vous en rêviez ? Bercy l’a fait !
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Trois questions à… Novak Djokovic, N°4 mondial, éliminé hier par Michaël Llodra.
- Novak, parlons un peu de la finale de Coupe Davis…
- (Il coupe et se marre) : Oh, vraiment ?
- En France, la hiérarchie des joueurs n’est pas encore définie. Est-ce le cas l’équipe Serbe ou avez-vous déjà une idée de l’équipe qui sera alignée à vos côtés ?
- Nenad (Zimonjic) en double, ça c’est évident. Ensuite on ne sait pas encore qui sera notre N°2. Viktor (Troicki) est en forme. Janko (Tipsarevic) n’a pas super bien joué ces dernières semaines mais il sera prêt. C’est un joueur de Coupe Davis. On verra. On tient entre nos mains la chance de nos vies de faire briller le tennis serbe.
- Aujourd’hui, croyez-vous que c’est vrai si l’on vous dit que vous êtes la personnalité serbe la plus célèbre ?
- Je ne peux pas répondre à ça ! (Rires) Je ne sais pas. Je ne passe pas assez de temps en Serbie pour le savoir. Mais la popularité va de pair avec le succès et ça fait partie de notre vie. Il faut l’accepter.
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Vendredi, journée musique. Et on attaque avec du rock bien gras à l’américaine délivré par les poètes Robin Soderling et Andy Roddick. Soderling fait du Soderling, gros service, riffs de coup droit, revers cadencé, recette éprouvé sur les scènes indoor. Roddick, lui, fait… du Roddick. Curieusement, là où la plupart des joueurs ont procédé à des ajustements au fil d’un tournoi défini comme « le plus rapide du Tour » (copyright Federer, Murray), Andy joue ici comme ailleurs : gros service, et derrière frappes bombées en essayant de pousser l’autre à la faute. Une telle surface aurait pourtant mérité de libérer l’ancien Roddick et son jeu explosif. A moins qu’il n’en ait plus les capacités… A l’arrivée, 7/5 6/4 Soderling. Il n’y a pas eu de match, au sens propre du terme.
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Petit quizz culture musicale : entre deux matchs, des séries de questions / réponses de joueurs sont proposées sur l’écran géant. Où l’on apprend qu’Amélie Mauresmo attribue « Stayin’Alive » à Abba et ignore qui est l’interprète de « Beat it ». Pas gravé, « Amé », on t’aimait quand même !
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Michaël Llodra, c’est plutôt un truc un peu pop, équilibre fragile à l’anglaise façon Kinks ou Pulp. Une architecture sensible, un écheveau difficile à mettre en place… mais quand tout est réuni c’est proprement planant. Et pour planer, ça Micka plane ; il survole même Bercy cette semaine. Sa victoire en huitièmes sur Djokovic était un morceau de bravoure ponctué d’éclairs de génie, son succès sur Davydenko fut la récompense d’une partition contrôlée, rendue malaisée au début par un engagement moins efficace que la veille. Mais quand le Russe rendit bêtement le break effectué à 4/2, on comprit que Davydenko, toujours sujet à des sautes de concentration brutales depuis son retour de blessure, allait souffrir. Pas manqué : le gaucher tricolore ne demandait qu’à s’enflammer, et Bercy avec lui. 7/5 6/1, Llodra vit actuellement une période très spéciale, l’alignement des planètes qui devait bien survenir un jour : forme physique, moral au beau fixe, surface à son avantage, tournoi à la maison… Tout y est, et « Micka » rayonne. Son fils Théo, 3 ans, n’a peut-être pas fini de venir échanger des balles avec papa à la fin des matchs !
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Digression musicale aussi inutile que persistante dans l’esprit de l’auteur de ces lignes : “Got in a little hometown jam / So they put a rifle in my hand / Sent me off to a foreign land / To go and kill the yellow man…” Les programmateurs musicaux de Bercy écoutent-ils les chansons qu’ils planifient aux changements de côté ? Parce que le “Born in the USA” de Springsteen ressassé à longueur de journée c’est, comment dire ?… un chouïa inapproprié sur un court de tennis. Et c’est un doux euphémisme.
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Roger Federer, lui, avait décidé de jouer sa traditionnelle Marche de Radetzky. Un premier set virtuose, mené tambour battant face à un Jurgen Melzer trop timoré – à sa décharge, c’était la seconde fois seulement que l’Autrichien jouait sur le court central de Bercy : la première, c’était en… 2004. Le deuxième acte fut moins brillant, mais toujours en contrôle avec un service à la baguette (18 aces). Et quand Melzer loupa une volée facile à 4/4 dans le tie-break du second, on savait que c’était terminé (6/1 7/6).
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Et l’on termine sans surprise avec du hip-hop, par l’entremise d’un Gaël Monfils qui sait décidément se servir des ambiances maison pour donner le meilleur de lui-même ; demi-finaliste à Roland-Garros, finaliste à Bercy, deux fois vainqueur en France (Metz et Montpellier), Gaël est toujours là, candidat à la succession de son copain Tsonga au POPB. Andy Murray, pas forcément très inspiré cette semaine – Marin Cilic avait déjà les moyens de l’éliminer hier – peut maintenant partir pour Londres y préparer son dernier rendez-vous de l’année. Londres, Gaël n’y sera pas, mais il a d’autres challenges à relever. Et avant même de penser à Belgrade, rendez-vous dès demain pour une affiche de gala contre un certain Roger Federer.
Richard Gasquet n’a qu’un seul défaut, c’est son surnom…
Tant d’années après son arrivée sur le circuit, Gasquet demeure Baby-Fed, à tout point de vue. Je l’ai aperçu il y a deux semaines au Cap d’Agde (son père est directeur du club et Richard est venu tapoter la balle avec des amateurs, en marge du tournoi de Montpellier. Timide, emprunté, il m’a fait un drôle d’effet, comme si c’était un vieux pote, qui ne dégage en rien l’aura (j’allais dire la distance) d’un champion. En fait, on a tous un Richard Gasquet dans notre entourage, un type fondamentalement sympa mais un peu gauche.
Du reste, je le vois bien « plus haut que les 30 » l’an prochain. 15/4, 15/3 facile.
« je me suis trompé en position de retour »
Et malheureusement il ne l’a réalisé qu’en salle d’interview.
« Il a tout pour réussir ici ; s’il a envie de gagner le tournoi, il a tout pour. »
On transmettra, ça pourrait lui donner des idées. En tout cas lui faire plaisir.
« Il ne te laisse pas jouer. »
Mais pourquoi est-il si méchant? Paskeeeeeeeeeeee
« Je vise plus haut que les 30 l’année prochaine »
Là je trouve le Richard carrément arrogant; et y’en a qui s’offusquaient que Djoko revendique ouvertement la première place? Et là on dit rien? Parce que c’est un Français on laisse passer un truc aussi énorme? Il a carrément le melon surdimensiionné quoi. Viser les 30, et quoi encore…
« Maintenant j’ai 24 ans, quelques saisons derrière moi… Je joue pour moi. »
Avis à tous les joueurs de 24 ans et plus: vous pouvez désormais jouer pour votre pomme, tous vos objectifs sont atteints. Certains s’emmerdent à atteindre 16 GC avant de proclamer ce genre de choses, mais pour vous, 24… années suffiront.
Je reposte ici deux stats intéressantes sur le Masters:
Qualification (participation) aux Masters:
Connors 17 (11),
Agassi 14 (13),
Lendl 13 (12),
Sampras 11 (11),
Becker, Edberg, Vilas 10 (10, 9, 8),
Mc Enroe 9 (9).
Fed va égaliser cette année Mac avec un 9 (9).
Et Roddick sera juste derrière avec un 8 (6).
En qualif successives, on a :
Lendl 13,
Sampras 11,
Edberg et Vilas 10.
On aura Federer à 9 cette année.
Et derrière : Agassi, Becker, Connors, Mc et donc probablement Roddick à 8.
Comme vous le voyez, Roddick est en très, très belle compagnie.
Au pourcentage de matchs gagnés au Masters:
Federer et… Ferrer 80%
Lendl 77,8%
Hlasek 75% (les Suisses sont très forts lorsqu’ils participent au Masters…)
Becker 73,3%
Hewitt 72,2%
Sampras 71,4% (puisque même lorsqu’il gagnait le tournoi, il lâchait au moins un match)
Murray 71%
A noter que Nadal a un pourcentage très faible de 36% de matchs gagnés là-bas, confirmant à la fois que la surface ne lui convient guère et que par ailleurs, il a de la peine à commencer un tournoi en affrontant immédiatement des top-players, en plus en 2 sets gagnants.
J’avais déjà lu les propos de Gasquet que je trouve honnête dans son analyse. Karim rigole, mais je suis pas sûr qu’il ferait la même chose si on plaçait les mêmes propos dans la bouche de n’importe quel autre joueur. Par exemple Simon, si réputé pour être fin analyste. Sincèrement, on lit ses interviews avec le préjugé « le petit Richard est attendu par sa maman à l’accueil ».
Je le charge juste pour déconner, ce qu’il dit est juste. Et j’aime beaucoup Richard. Mais dieu qu’il n’a pas d’ambition…
La volée la plus moche de l’histoire du tennis vient d’être réalisée par Roddick. Et elle était gagnant. Z’avez vu ça?
Ca faisait longtemps que je n’avais vu pas jouer Roddick, et à part son service, ce qu’il propose est quand même très très pauvre. En plus, c’est vraiment devenu un limeur en fond de court : mais où est passé son coup droit ?
Je crois que c’est une grande méprise sur Roddick, une sorte de légende urbaine: il a toujours été un limeur du fond du court, derrière son service. Même si, c’est vrai, il a encore perdu un peu de punch en coup droit.
Roddick à ses débuts avait un déséquilibre marqué entre très gros coup droit et revers indigent, tendance accentuée durant ses années Brad Gilbert. Après, avec Connors puis Stefanki, il a arrondi le CD en même temps que progressé en revers. En gros c’est ça.
Sinon j’annonce qu’il y a encore de l’itw de Rodgeur dans l’air.
T’assures. Mais fait gaffe, il risque d’y avoir des crises cardiaques parmi les FFF
quand, ou comment?
Quelle demi-volée de Gulbis pour sauver une balle de match!
C’est fait pour Roddick avec une belle fin de match de la part des deux joueurs. Il oblige Verdasco à aller en finale pour la qualif’ au Masters, ce qui me paraît trop pour lui.
Et Melzer ne peut plus se qualifier. Dommage, j’aime bien le jeu qu’il propose. Mais il partait de trop loin. Il aura surtout raté sa qualif à Shanghai, en cédant bêtement contre Monaco, je crois.
Ca m’énerve de voir jouer Gulbis.
Ce mec a tout pour être la star du circuit : gueule, dégaine, il est rock. Et il a de l’or dans les mains, un truc de dingue, sa traversée de balle par moment est juste terrible, et même à la volée il te sort des trucs de dingue. Mais pourquoi ne joue-t-il pas au tennis b… de M… ? Il vendange un point sur trois.
Evidemment que Roddick a limé, il voyait bien que s’il laissait la balle dans le court il finirait par gagner.
Bon c’est le millième com de ce genre, mais faut bien que quelqu’un s’y colle à intervale régulier.
T’as raison Clemency. C’est comme sortir les poubelles, faut bien le faire régulièrement et on te remercie pour cette fois.
C’est vrai que Gulbis est un des joueurs les plus frustrants qu’il m’ait été donné l’occasion d’observer. Mais bon, la régularité, c’est quand même la notion-clé du tennis. Alors tant pis pour lui.
Regrets éternels avec Gulbis. Mais contrairement à Gasquet, il a du temps, et son problème n’est pas le même. Il doit bosser plus, il est le premier à dire qu’il glande. J’ai peur qu’il ait un côté Marat Safin à trop se disperser hors-tennis.
S’il veut vraiment et s’en donne les moyens, il bat qui il veut et même Nadal à RG.
PS : bravo Guillaume, grâce à toi je me sens bercyfiée, et ça, ça n’a pas de prix.
Un côté Safin sans les GC et qui doit payer pour niquer… Reste pas grand chose, quoi.
Il faut se méfier du filtre que pose sur nos perceptions le talent éclatant, Gulbis me semble très louche mentalement et rien ne permet pour l’instant de juger de son comportement en situation chaude genre finale de Chelem. Son meilleur classement, c’est 24ème, aucun match en GC cette année, circulez.
C’est un peu comme Nalbandian, dont tout le monde ici est fan à qui l’on donne l’excuse du physique alors qu’il est très faible mentalement et s’est toujours craqué, à part une fois aux Masters, quand la tension montait.
Oui je n’ai pas dit qu’il avait un talent égal à Marat, mais un côté, donc cette tendance à jouir des à-côtés. Mentalement c’est un maelström, j’ai pas d’autre mot. Mais j’ai quand même senti un début de discipline cette année, des séquences un peu moins chaotiques. Les deux saisons qui viennent nous en diront plus, un déclic pourrait être un gros upset en GC. S’il avait éliminé Nadal à Rome, je pense qu’il aurait franchi un cap (tennisfiction inside)
justement il y a un très bon article de Steve Tignor sur les cas désespérés : Marat – Richard – Ernest et David
http://tennisworld.typepad.com/thewrap/2010/11/underachievers-united.html
Pas encore lu ton article mais pour moi c’est trop tôt pour classer Ernest dans les cas désespérés. Il est encore jeune, et on n’est plus à l’époque des mecs qui percent à 18 ans, sauf rare exception. Si dans deux trois ans, il continue à faire les même c. là on pourra trancher.
Gasquet, je ne peux juste plus le blairer, c’est devenu physique. Au sens où sa tête me donne juste l’envie spontanée de lui en coller une. Il faudrait le lâcher au dessus de Kinshasa et se barrer.
Je ne vois pas qui il peut aujourd’hui intéresser à part Mireille Dumas. Il faut le laisser, ne plus le regarder, ne plus l’écouter. D’autant qu’il a toujours un truc derrière bizarre collé derrière lui. Deblicker ? A Kinshasa.
Le problème de Gasquet, c’est qu’il fait tout comme un gentil premier de la classe poissard
Son éclosion précoce, les rumeurs sur sa (bi-)sexualité, l’histoire de coke&pute à miami , il y a tout dans son parcours pour lui donner une réelle épaisseur : le talent, la dépression, la rédemption. Il aurait pu être un Johnny Cash du tennis. Mais non, tout le temps, c’est » mais non c’est pas vrai, moi je suis un gentil garçon bien lisse sur qui s’acharne le sort »
Et le pire c’est qu’il ne donne même pas l’impression de s’y retrouver lui-même
Il a l’air de faire cela à pas mal de monde sur les divers forums, Jean, mais pas à moi ! Au contraire, je le trouve très intéressant ce garçon ! En particulier parce que les gens qui s’acharnent sur lui me semblent suspects par leur outrance. Est-ce le tryptique espoir, déception et rejet ?
Est-ce que vous n’en faites pas un peu trop sur Gasquet ? Il est en permanence sous la douche à claques mais au moins il ne la ramène pas trop. Ce type rêve de se fondre dans le décor, ça crève les yeux. Foutons-lui la paix.
je suis tout à fait d’accord. Pourquoi vouloir lui faire porter tous les espoirs de la nation ? Contentez-vous des Simonfils de ce monde
Ma soeur habite a Kinshasa, traite pas quoi
Je verrais bien Monfils s’éclater une cheville ou un poignet en faisant l’un de ses légendaires plongeons. Juste pour rire…
Verdasco a été tiré du lit ce matin ? Pas le temps de se coiffer ?
Et c’est au filet que Monfils fait le break (il faut dire que Verdasco s’était employé à l’y amener).
On a vrai concours de mental de flamby sur le central entre Verdasco et Monfils. C’est du beau tennis…
Je m’épargne ça. J’ai vu la surface glauque, l’éclairage hideux, et la réalisation cauchemardesque
C’est quand même étonnant cette interview de Gasquet ou son manque total d’ambition, comme l’a relevé Karim, transpire à toutes les phrases. Mais il y a un scoop: Richard nous apprend que Federer aurait tout pour réussir à Bercy. C’est vrai, il a beaucoup d’atouts dans son jeu le Suisse et qui sait, après tout, il n’est pas exclu qu’il y parvienne un jour..C’est un bon joueur…Je suis bouleversé..
Richard s’est trompé de position pour retourner son service ? Il n’était pas dans le bon carré de service, c’est cela ? Je me suis gourré, je me suis mis systématiquement trop loin, ou trop à gauche, ou trop à droite..Pas de pôt, c’est un jour ou je me suis planté..Elle est excellente celle là !
Résultat: Richard a marqué quatre points sur le service de Federer..Difficile de faire pire..
Faux, Antoine, il en a marqué 10 (dont 8 dans le second set).
Quand on donne des chiffres, il faut donner les bons, sinon c’est de la calomnie, n’est-ce pas ?
Quoiqu’il dise, quoiqu’il fasse, Richard se fera toujours descendre par ceux qui veulent mettre les rieurs de leur côté.
1er set Verdasco : je n’aime pas ce joueur depuis qu’il a insulté les français, mais il faut reconnaître que s’il a fait les fautes, il a fait le jeu également, prenant les risques quand Monfils restait sur la défensive uniquement. Et pourtant, il en aura eu, de belles occasions, le Français.
Il est fatigué je pense et puis n’est pas en confiance à cause de son genou et à chaque fois, c’est pareil, il se remet à limer; ce d’autant plus qu’il pensait que Verdacso allait lui filer le match s’il remet la balle dans le court..Mais ce n’est pas très payant sur cette surface ou il y a une vraie prime à l’attaque et ou il faut d’abord tenter de faire les points..
Monfils est clairement épuisé. Break de Verdasco.
Il va perdre une grosse flopée de points, mais des vacances s’imposent, ok
Oui, Gaël a tenté d’arracher le break au premier jeu, n’y est finalement pas parvenu, et lâche prise dans la foulée. Mentalement, il n’y est pas et ce je pense depuis son premier match ou il a découvert que la surface était très rapide et lui laissait peu d’espoir de faire aussi bien que l’année dernière..QQ jours de vacances avant le stage à St Cyprien lui feront du bien. En plus, il risque de se pêter qq chose..
Il donne surtout l’impression de n’en avoir rien à caler d’être présent. Nando n’est pas non plus super enthousiaste, mais là, ces 2 joyeux lurons feraient presque passer Davydenko pour un grand déconneur.
C’est quoi l’explication pour avoir rendu la surface plus rapide ? En tout cas c’est plutôt malin dans un tournoi que Roger n’a jamais emporté et l’occasion d’avoir le nom du goat enfin inscrit.
L’explication qu’ils ont donnée, c’est qu’ils se sont rendus compte qu’ils faisaient fausse route en rendant chaque année la surface un peu plus lente et qu’un tournoi indoor, c’est fait pur être rapide si l’on veut avoir de tout dans une saison..
Je pense aussi que cela est du aux contraintes de programmation que génère le fait d’avoir des matchs qui durent plus longtemps alors qu’ils n’ont pas assez de courts. C’est pour cela qu’ils ont essayé de réduire à 32 joueurs. Refus de l’ATP puisque c’est contraire au format M1000..
Quoi qu’il en soit, cela m’amène à réviser sérieusement ce que je pensais la semaine dernière alors que j’imaginais que ce serait la même surface que l’année dernière. C’est du pain bénit pour Federer qui non seulement est meilleur que Djoko là dessus, mais qui dispose de bien meilleures chances contre la Murène aussi. A mon avis, il lui est légèrement supérieur là dessus…
Du coup, vu qu’il joue très bien en ce moment, je pense qu’il a une chance sérieuse de battre les deux consécutivement et donc de gagner le titre..
Une autre explication qui a été avancée, c’est que le top 8 veut une surface proche de celle qu’ils auront aux Masters. Or, les courts de Londres sont plus rapides que ceux de Shanghai. D’où l’accélération de la surface à Bercy.
le court de Londres sera bien plus lent que celui de Bercy cette année, il correspondait mieux au court de Bercy l’an dernier.
Duong ces infos sur la vitesse des courts, il y a un endroit où on peut les trouver ? Le site de l’ITF ?
il doit y avoir des choses sur le site de l’ITF mais sinon je me fie à ce qu’on a vu l’an dernier (et aussi je me fie à ce que je lis de gens qui connaissent mieux le tennis que moi sur menstennisforums).
et puis pour le Masters, il y a l’idée d’avoir une surface qui ressemble à la « moyenne de l’année ».
Et puis ils ne vont sûrement pas accélérer la surface : ils ont envie que le numéro 1 mondial et leur local réussissent
D’accord avec toi
Oui, sauf accident ou pépin je ne vois personne pour lui barrer la route. Du coup il aurait le taureau plus si loin, en nombre de points
J’ai vraiment peur qu’il se blesse Monfils. Il en fait trop.
Du Monfils pur, pour arracher le set. Au moins il a le mérite d’enflammer le public.
Je trouve que vous allez un peu vite en besogne : Fed a déclaré être fatigué hier, pas certain qu’il aille jusqu’en 1/2 : voulu ou pas.
Ce que je trouve incroyable, c’est que le suisse vous paraît favori, alors qu’un Murray, ou un Djokovic, ont à mes yeux bien plus de chances que lui : il paraît que le Murray est monté à tout va hier (si, si, vous lisez bien), et je le vois bien se dépouiller pour ajouter un M1000 supplémentaire à sa besace.
Pour moi, Rodg’ est l’incontestable numéro 1 sur surface très rapide et de loin. Il a une marge considérable. C’est comme à Cincinnati où il est quasiment intouchable. Mais je n’en fais pas un dogme non plus
Je suis d’accord avec toi.je ne vois pas Federer en vainqueur. Il est fatigué et je pense qu’il veut se maintenir en forme pour le tournoi final. Et une demie à Bercy, ça ne sera pas mal.
Alors donnez-moi le nom de son vainqueur à Bercy, merci.
Murray
je conserve ton post, et je te le renverrai sadiquement.
Sans soucis. J’assume ce que je viens de dire. Et c’est moi qui ressortirais le tien sadiquement.
Nous verrons, n’oublie pas à quel point je suis impitoyable.
N’oubliez pas Roddick, n’oubliez pas Roddick…
mdr
Personne pour dire Llodra ? Je le verrais bien faire une perf cet aprem.
no way
Vraiment aucun mental ce Vetdasco. Le contraire de Nadal.
Je propose de l’appeler Ladan pour la peine. Nostalgie : l’ineffable PM de Franck-V(auvert)
Ouah, je viens de voir la balle de set de Melzer
Mais alors, le court, quelle tristesse : 3 pleus pleus qui regardent le match, pourtant de bien meilleure facture que celui du Central (à mon idée)
N’empêche que Murray va ramasser un mort demain.
Vous me direz, il a de toutes façons un H2H favorable vis à vis de ces deux-là, le handicap du match marathon d’aujourd’hui ne va rien arranger.
Cœur de kenyan vient de l’emporter en ayant sauvé deux balles de match.
Bravo à lui
J’imagine donc que Verdasco est hors course pour le Masters, définitivement ?
Il est quasi sûr d’être premier remplaçant.
quasi car Melzer peut encore lui passer devant ?
Il s’en sort bien Monfils. Il est bien cuit.
Si je comprends bien, plus de surprise à attendre pour les Masters, on a les 8 : Berdych, Ferrer et Roddick. Ou ai-je loupé quelque chose ?
Oui, ils se peuvent plus être rattrapés..
Je ne pensais pas que Monfils gagnerait ce match après avoir vu la fin du premier set et le voir se faire breaker au début du 2ème..Bravo à lui..Je ne donne pas cher de sa peau contre la Murène demain..
Je lis plus haut que le Suisse aurait déclaré être fatigué ? C’est bien possible; on verra..
Je pense que Llodra a sa chance ici contre Djoko. Je le vois bien emporter un set au tie break et peut être plus que cela..
Pas suffisamment de mental selon moi. Il va nous refaire le coup d’Isner la semaine dernière.
Et la paire Clément LLodra vient de s’incliner face à Zimonzic Nestor… Les chances de l’équipe de France en DC s’amenuisent !
Ca s’était hier
Wimonjic et Nestor sont là pour le double et rien d’autre. Clément et Llodra font ça juste pour reprendre des références ensemble et Mika a d’autres chats à fouetter.
la défaite de verdasco met finalement fin au suspens du master : ce sera nadal, fed, djoko,murray, soderling, ferrer, berdych et roddick !
vous avez vu la vidéo où ils font parler français à djoko ? moi ça m’a bien fait rire… http://www.fft.fr/bnpparibasmasters/2010_en/?inc=lecteur.html
Marie-Jo, pourquoi Ferrer avant Berdych? Rien n’est encore joué, si ?
au hasard, je présume
je sens davy plutôt en forme ici 
quoi qu’il en soit, ça ne change pas grand chose d’être 6è ou 7è qualifié, non ?
Ok, je comprends. Effectivement, Berdych pourrait se retrouver…. bon dernier.
On n’a plus de suspense à se mettre sous la dent, seul le classement des 3 derniers meilleurs mondiaux.
mdr, et il font chanter la marseillaise à Ljubicic et Cilic
Si tu avais lu le lien que j’avais mis ce matin, tu ne nous servirais pas ça à 15h47
M*, je suis prise. Franck-V reviens et efface stp
J’avais pas vu aussi. Je l’aime bien Ljubi.
et puis, je ne sais pas pourquoi, je vois ces 2 la en maillons faible du masters
C’est un mec que j’aime bien Djoko, il ne semble pas se prendre au sérieux. Plutôt spontané, et bon perdant, denrée rare s’il en fût
Plus ça va plus je l’apprécie le Djoko. Il semble de moins en moins « arrogant » (si tant est qu’il l’ait été), j’espère qu’il ne va quand même pas se gasquifier…
L’éloignement des parents odieux ne peut lui faire que le plus grand bien. Et, les déconvenues qu’il a connues lui ont sans appris à relativiser beaucoup.
Et les petits frères Djoko ? On disait qu’ils allaient tout casser, mais je n’entends plus rien sur eux…
Marko Djokovic, 19 ans, est pas loin de 600e mondial : ça le place dans les 15 meilleurs de sa génération, moi je trouve que c’est très bien même si ça n’a rien à voir avec « tout casser ».
Le petit frère de Zevrev (né en 96, on a le temps) a l’air plus capable d’être dans les meilleurs.
merci oui pas mal en effet et vu que la maturation prend maintenant plus de temps, il est urgent d’attendre
Trop fort, j’adore! « Cimer » Djokoic.
Elle est marrante l’interview de Fed aussi. Ses filles aussi seront polyglottes.
Des homozygotes polyglottes filles du goat !
J’adore l’interview de Djokovic, trop de la balle zi va!
Contente pour Melzer, j’aime beaucoup son jeu.
Son prochain adversaire devrait être Fed, j’aimerais pourtant qu’il aille en 1/2 , et même en finale, histoire de faire la nique à Verdasco
melzer sera au masters pour les doubles et probablement remplaçant en simple, il n’est plus qualifiable au masters sauf forfait !
Je sais, mais il pourrait ainsi être 1er remplaçant
@ Elmar: tu viens de rentrer au who’s who de la rédac.
personne n’a rien à commenter sur la 2è interview de roger doudou ?
non rien à dire. RAS.
Ach j’avions point vu ! Diantre la surface la plus rapide du circuit ? Qu’est-ce qu’ils ont mis pour que ça speed comme ça ? Faites revenir Sampras, ça devrait encore le faire, du coup !
J’avais point vu aussi. Jeanne tu arrêtes de me copier.
Djita, ça va mal finir
Bô si ! C’est bien sûr tip top, mais on est tellement gâtés qu’on oublie parfois de le dire. Merci aux transmetteurs d’ITW en folie.
Un seul truc qui m’étonne : qu’un homme aussi bien élevé que Doudou Roger, soucieux de l’éducation de ses filles, utilise le mot « connerie » en ITW.
Sinon, c’est clair que les surfaces rapides ça commence à manquer. Gazon trop lent, quasiment que du dur dans les tournois indoor alors qu’avant il y avait toute une variété de synthétiques et de moquettes.
Les joueurs ont tellement progressé en retour de service dans les années 2000 (alors que c’était le service qui avant fait un grand bond en avant dans les années 90) qu’on a besoin d’un rééquilibrage en sens inverse, de rendre à nouveau le jeu plus rapide.
Quand même surprise de voir Pioline, dans le lot Sampras, Ivanisevic. C’était une terreur indoor ? Toujours cette façon de s’adapter à la nationalité des intervieweurs ?
c’est sûr que vous avez pris de sacrées mauvaises habitudes d’enfants gâtés depuis qques semaines: entre Metz, rennes et bercy, c’était que du frais !
dès la semaine prochaine on reviens au surgélé, toujours top quality, of course
c’est vrai que c’est caviar et truffes tous les jours.
Euh ? C’est quoi le sketch où Djoko entre sur le court avec un noeud pap’ et une fausse moustache façon Tintin en Syldavie ?
Sinon, je trouve qu’avec l’indigence de son jeu de fond de court, le Llodra se défend bien. Malheureusement, il n’a quasiment aucune chance de menacer Djoko sur le service du serbe.
Faudrait voir s’il peut entraîner le Syldave dans un tie-break et commettre un joli petit hold-up des familles.
On va vite être fixé. J’ai des doutes tant Llodra ne gagne ses jeux de services la plupart du temps qu’à l’arrache.
gloups, ça se tend, ça se tend !