De Stockholm à Shanghai : histoire d’un tournoi

By  | 14 octobre 2010 | Filed under: Histoire
Si par défini­tion les Mast­ers 1000 ont, de­puis la création de ce « label » au début des années 1990, plutôt re­specté le prin­cipe d’unité de lieu (rap­pelons que bien que Key Bi­scayne ait mué en Miami le tour­noi n’a pas changé de loc­alisa­tion, juste de spon­sor prin­cip­al), il est une ex­cep­tion, celle de l’avant-dernière étape de ces rendez-vous an­nuels.

De­puis vingt ans, l’ac­tuel Mast­er 1000 de Shanghai a en effet très souvent déménagé, au gré des for­tunes nationales ten­nistiques ; tour­noi his­torique dis­puté à Stockholm de­puis le début de l’ère Open, il aura suffi que les champ­ions suédois déclinent pour que celui-ci perde son statut d’épreuve privilégiée. Ce fut au bénéfice d’une Al­lemag­ne im­posant sa puis­sance, spor­tive et fin­an­cière, dans les années 1990 et dont le grand ar­genti­er fut Ion Tiriac. Et quand l’Al­lemag­ne s’es­souffle, le mous­tachu sent bien le vent : di­rec­tion l’Es­pagne, avant la pro­mo­tion en terre bat­tue qui per­met à Shanghai, désor­mais dépour­vu de Mast­ers Cup, d’or­ganis­er de­puis l’an de­rni­er son « grand » rendez-vous de ten­nis. Re­tour sur l’his­toire agitée de ce tour­noi.

1969 – 1994, les années Varègues. Entrée dans l’ère Open, et de suite un rendez-vous suédois qui sera, bien avant l’avène­ment des pom­peuses étiquet­tes « Super 9″, « Mast­ers Se­ries » ou en­core « Mast­ers 1000″, l’un des plus gros rendez-vous de la saison hors Grands chelems. Florilège du pal­marès : Stan Smith (deux tit­res), Arthur Ashe (deux tit­res), Bjorn Borg (un titre), John McEn­roe (quat­re tit­res… et ceci), Mats Wiland­er (un titre), Ivan Lendl (un titre), Stefan Ed­berg (deux tit­res)… Avec la décen­nie 1990, les bom­bardi­ers se re­ndent maîtres de la moquet­te suédoise et Boris Be­ck­er se tail­le la part du lion, égalant bientôt le quad­ruplé de « Big Mac » : 1988, 1990, 1991 et 1994. Durant la période, men­tion­nons égale­ment les vic­toires de Goran Ivanisevic (1992) et de Michaël Stich (1993). Mais s’il fal­lait n’en re­tenir qu’une, ce serait l’édi­tion 1994, durant laquel­le Boum-Boum ef­fectuera un ex­ploit qui de­meurera inédit quin­ze ans durant : battre les trois meil­leurs mon­diaux en suc­cess­ion. Be­ck­er n’est alors plus que 6e à l’ATP, mais que veut dire le clas­se­ment chez ce type de champ­ions… Il le démontrera en bat­tant tour à tour Mic­hael Stich (N°3), Pete Sampras (N°1) et Goran Ivanisevic (N°2), podium de l’ATP et podium des sur­faces in­door… moins Boris !

1995 : Essen, l’année Must­er. Be­ck­er et Stich chez les hom­mes, Graf et la petite Huber chez les fem­mes, l’Al­lemag­ne du ten­nis rayon­ne. Jamais très loin de Boris, Ion Tiriac, première for­tune de Roumanie, met sur pied un grand tour­noi al­lemand en in­door et prend la place de Stockholm au calendri­er. Et pour que cette uni­que re­présen­ta­tion dans la Ruhr reste in­oub­li­able, elle con­sac­rera un vain­queur in­at­tendu, Thomas Must­er, qui re­mpor­tait là le second de ses quat­re tit­res con­quis sur une sur­face autre que la terre bat­tue. 4 sur… 44 ! Bat­tant Mal­iVai Was­hington en fin­ale et avec égale­ment Ar­naud Boetsch dans le de­rni­er carré, l’édi­tion 1995 ne re­stera pas dans les mémoires, malgré tout de même une super­be demi-finale Must­er / Sampras. Dès l’année suivan­te, on met le cap sur une ville un peu plus « sexy » pour les spon­sors, Stuttgart et sa vit­rine re­splen­dissan­te Porsche – 13 vic­toires aux 24H du Mans, 3 tit­res de champ­ion du monde de F1.

1996-2001 : Stuttgart, les années fol­les. Cinq ans durant, l’épreuve al­leman­de con­sac­rera un pal­marès assez bi­garré, entre vieux chevaux de re­tour et jeunes es­poirs fougueux :

. 1996 : Il était le roi de Stockholm, il in­augurera en gran­de pompe l’évène­ment de Stuttgart. Boris Be­ck­er re­mpor­te là son 48e titre ATP, bat­tant en fin­ale Pete Sampras au bout de cinq sets end­iablés (3/6 6/3 3/6 6/3 6/4), prémices à leur épique duel – Mar­tin, si tu nous lis – quel­ques semaines plus tard en fin­ale du Mast­ers. L’Al­lemand con­clura sa faste saison (titré à Mel­bour­ne en début d’année) par une vic­toire en Coupe du Grand chelem. Sa carrière est quasi­ment achevée.

. 1997 : Le filifor­me Petr Korda a faim. Très fragile et souvent blessé, le Tchèque au bras d’or sort d’un quart de fin­ale à l’US Open (vic­toire sur Sampras au pas­sage). Son succès al­lemand, vic­toires sur Rios, Raft­er et Krajicek à la clé, le ramène dans le Top 10 pour la première fois de­puis 1993. Trois mois plus tard, il soulèvera la Coupe d’Australie, six ans après sa fin­ale de Roland-Garros per­due con­tre Jim Co­uri­er.

. 1998 : Après s’être con­tenté du plateau de fin­alis­te l’année précédente, Ric­hard Krajicek s’ad­juge à l’unanimité le trophée. Nor­man, Agas­si, Ivanisevic, Sampras et Kafel­nikov seront tour à tour épinglés au mur, seul Sampras par­venant à lui chip­er un set, au tie-break. Pour ceux qui en doutaient en­core, oui, le Hol­landais pouvait être énorme dès lors que son corps le lais­sait tran­quil­le. Problème, comme dis­ait Agas­si : « Krajicek ? A chaque fois qu’il voit un court de ten­nis il se bles­se ».

. 1999 : Thomas En­qv­ist au pal­marès. Le grand frère de Tomas Be­rdych a toujours ex­cellé en in­door, au point d’ail­leurs de re­mport­er les deux Mast­ers Se­ries de fin de saison : Bercy en 1996 et donc Stuttgart en 1999, où il ef­fectue une démonstra­tion de force à peine moins im­pres­sion­nante que Krajicek la saison précédente, avec des vic­toires sur quat­re mem­bres du Top 10 : Andre Agas­si (N°1), Gus­tavo Kuert­en (N°5), Ric­hard Krajicek just­e­ment (N°8), et Mar­celo Rios (N°9). Mal­heureuse­ment pour En­qv­ist, aucun Grand chelem ne s’est jamais joué en salle !

. 2000 : Wayne Fer­reira. Lorsque débute le Mast­ers Se­ries de Stuttgart, le Poil-de-Carotte sud-africain n’a plus re­mporté le moindre tour­noi de­puis le Super 9 de Montréal en 1996. Autant dire que malgré des huitièmes de fin­ale à Mel­bour­ne et Wimbledon per­son­ne n’imagine Fer­reira cap­able de re­mport­er le titre. Il écar­tera pour­tant comme un grand le tenant Thomas En­qv­ist, An­drei Pavel, Sébas­ti­en Gros­jean et en fin­ale Lleyton Hewitt pour re­mport­er le 14e tour­noi de sa carrière. Il at­tendra en­core trois ans pour qu’un quin­zième (Los An­geles) vien­ne définitive­ment clôturer une carrière bien re­mplie.

. 2001 : Tommy Haas. Celui que l’Al­lemag­ne at­tend comme fer de lance de sa relève réalise une fin de saison de feu dont ce titre à la maison sera l’apogée. Tom­beur notam­ment du bientôt N°1 mon­di­al Lleyton Hewitt en demi-finale, Haas signe par cette vic­toire son entrée dans le Top 10. Mais la sen­sa­tion pro­vient de l’iden­tité du fin­alis­te, plus habitué aux trophées de doub­le que de sim­ple : le Bi­élorus­se Max Mir­nyi. Pour en ar­riv­er là, Max « The Beast » a sauvé pas moins de quat­re bal­les de match lors de ce par­cours : deux con­tre Kuert­en, deux con­tre Ivanisevic. Fatigué par son périple (il gagne égale­ment le tour­noi en doub­le), il pre­ndra trois fois deux en fin­ale. Fin de l’his­toire pour Stuttgart : le tour­noi s’éteint com­plète­ment à l’ATP pour re­prendre un créneau WTA.

2002-2008 : Mad­rid, les années royales. En sept ans, le Mast­er 1000 de Mad­rid aura con­sacré sept vain­queurs différents, et quels vain­queurs : Agas­si, Fer­rero, Safin, Nadal, Feder­er, Nal­bandian et Mur­ray. Que du lourd, au point même que les cinq premières édi­tions con­sacrèrent cinq N°1 mon­diaux. Le détail :

. 2002 : Un pre­stigieux vain­queur, Andre Agas­si, qui grâce à ce troisiè­me Mast­er Se­ries de l’année en­tretenait l’es­poir de ter­min­er l’année N°1 (il se con­ten­tera du 2e rang, derrière Hewitt et de­vant Safin), mais pas de fin­ale. Blessé, Jiri Novak ne pouvait dis­put­er sa première – et seule – fin­ale dans un tour­noi de cette im­por­tance. A noter que, après Monte-Carlo 1997 et Montréal 2001, Fab­rice San­toro sig­nait ici sa troisiè­me et dernière demi-finale en Mast­er Se­ries.

. 2003 : A ce mo­ment précis, Juan Car­los Fer­rero semble avoir posé sa patte sur le cir­cuit. Vain­queur à Roland-Garros, fin­alis­te à l’US Open, l’Es­pagnol vient de s’em­par­er de la première place mon­diale suite à sa vic­toire sur Agas­si à New York. Dans la foulée, il re­mpor­te à domicile son quat­rième Mast­er Se­ries. En chemin, il bat Roger Feder­er dans un bras-de-fer haletant (6/4 4/6 6/4) qui était quasi­ment un match pour la place de N°1. C’est aussi à Mad­rid que l’on découv­re réel­le­ment un joueur qui fera parl­er la poud­re quel­ques mois plus tard à Athènes : Nicolas Massu, qui se fraye un chemin jusqu’en fin­ale grâce à son grand coup droit (bat Kuert­en et Rod­dick).

. 2004 : Début de l’état de grâce safini­en. Marat Safin en­tame à Mad­rid une marche en avant qui lui of­frira tit­res à Mad­rid, Pékin, Bercy, demi-finale au Mast­ers avec match énorme à la clé con­tre Feder­er, avant le som­met australi­en en début d’année suivan­te. L’autre homme fort de la semaine, c’est l’Ar­gentin David Nal­bandian, arrivé en fin­ale sans per­dre un seul set. Mais le match pour le titre tour­ne court : comme souvent à cette époque, Nal­bandian est fébrile dans ses fin­ales et il n’y aura pas réel­le­ment match : Safin s’im­pose 6/2 6/4 6/3 et débute le de­rni­er grand run de sa carrière, le plus ac­compli aussi.

. 2005 : L’année où trois joueurs se par­tagèrent les neuf Mast­ers 1000 : quat­re à Feder­er, quat­re à Nadal, un à Be­rdych (Bercy, où les deux pre­mi­ers cités étaient ab­sents). A Mad­rid, Rafael Nadal pro­uve dès 2005 qu’il est un ter­ri­en qui s’ex­porte. En fin­ale, il bat l’homme chaud du mo­ment, Ivan Ljubicic, qui re­stait sur 16 vic­toires con­sécutives (deux en Coupe Davis, avant des tit­res à Metz, Vien­ne puis le par­cours mad­rilène). Le Croate re­mpor­te pour­tant les deux pre­mi­ers sets, mais Nadal, égal à lui-même, défend ob­stiné­ment, s’accroc­he, pous­se l’ad­versaire à la faute, in­ver­se petit à petit la vapeur, jusqu’à re­mport­er le match au tie-break du cin­quiè­me set. Un grand mo­ment dans la jeune carrière de l’Ibérique… et une vic­toire à la Pyrrhus puis­que, exténué, le pied meurtri, Nadal met­tait dans la foulée un terme à sa saison, avant de loup­er l’Open d’Australie suivant.

. 2006 : Oubli réparé pour Roger Feder­er, qui re­mpor­te l’un des rares Mast­er Se­ries où il ne s’était jamais dis­tin­gué. Il ne reste alors guère plus que Bercy sur cette liste peu en­vieuse… Cette année-là, le Suis­se trace, au point d’explos­er sa bête noire David Nal­bandian en de­m­ies (6/4 6/0) puis le Chili­en Gon­zalez en fin­ale (7/5 6/1 6/0). La semaine suivan­te, les deux hom­mes se retro­uveront en­core en fin­ale à Bâle, avant leurs retro­uvail­les à venir en fin­ale de l’Open d’Australie 2007, titre à la clé pour Feder­er sans per­dre un set, tan­dis que le Chili­en se con­solera avec l’un des plus furieux par­cours de ces dernières années en Grand chelem (Blake, Hewitt, Nadal, Haas).

. 2007 : David Nal­bandian fait son Safin et s’ad­juge le doublé in­door Mad­rid – Bercy. Mais lui ne par­viendra pas à pro­long­er l’état de grâce jusqu’aux anti­podes. Sur­tout, David con­tribue à re­mettre au goût du jour un ex­ploit plus vu de­puis tre­ize ans et Be­ck­er à Stockholm : battre les trois meil­leurs mon­diaux sur un tour­noi. Djokovic avait initié le mouve­ment à Montréal (bat Rod­dick, Nadal, Feder­er), Nalby le fera à un mo­ment où le Serbe a pris la place de l’Américain sur le podium : après avoir épinglé Be­rdych (11e) et un tout jeune del Potro (53e) en guise d’amuse-bouche, David lamine Nadal (6/1 6/2), bat Djokovic (6/4 7/6) avant de retro­uv­er la clé du coffre-fort suis­se (1/6 6/3 6/3). A Bercy, il re­mettra ça aux dépends du Top 2, bat­tant cette fois Feder­er en quarts (6/4 7/6) puis Nadal en fin­ale, score à peine moins sec qu’à Mad­rid (6/4 6/0).

. 2008 : Un an après Djokovic, un autre petit jeune est venu frapp­er timide­ment à la porte du ban­quet des géants. Il se nomme Andy Mur­ray, est Éco­ssais et re­mpor­te à Mad­rid son deuxième Mast­er 1000 de l’année. Tout nouveau 4e mon­di­al, il a battu Cilic, Mon­fils et sur­tout Feder­er pour se hiss­er en fin­ale. Le de­rni­er ob­stac­le avant le titre est Français et a ex­plosé cette saison : Gil­les Simon. Déjà trois fois vain­queur en tour­nois, demi-finaliste à Cin­cinnati, le Niçois s’est fait à Mad­rid une spécialité des matchs marat­hons : trois sets con­tre An­dreev, trois sets con­tre Blake, trois sets con­tre Ginep­ri, trois sets con­tre Kar­lovic, et enfin trois sets con­tre le N°1 mon­di­al Rafael Nadal, battu du fond du court, à la bagar­re. Épuisé, le Français ne par­viendra pas réel­le­ment à faire trembl­er Mur­ray en fin­ale. Le tour­noi peut main­tenant déménager en Orient.

2009 – 20?? : Shanghai, année zéro. Le géant chinois veut du ten­nis, le ten­nis veut le marché chinois. Le jeu des chaises musicales s’est en­clenché : Ham­bourg, de­rni­er fleuron du ten­nis al­lemand, perd son statut de Mast­er 1000 ; Mad­rid récupère le créneau ; et Shanghai, qui vient de per­dre le Mast­ers, ob­tient son gros tour­noi en guise de com­pen­sa­tion. Mais quel tour­noi ; après l’habituel­le série de for­faits (pour le coup Feder­er et Mur­ray), voici venir la lit­anie des ab­an­dons : Zverev et Acasuso au pre­mi­er tour, Haas, Rod­dick et del Potro au second, Mon­fils et Waw­rinka en huitièmes, Ljubicic en quarts et Lopez en de­m­ies… Vous avez bien compté : neuf ab­an­dons en une semaine pour des joueurs fatigués par les lon­gues saisons, sans doute pas trop motivés par cette tournée à l’autre bout du monde et qui ne trouvent pas de récon­fort dans des tri­bunes aux deux tiers vides. Pour un coup d’essai, vrai­ment pas un coup de maître. Dans ce grand vide, un homme à salu­er car son par­cours ne dut rien à per­son­ne : Nikolay Davyden­ko, vain­queur de son troisiè­me Mast­er 1000 en carrière en bat­tant, sans ab­an­don aucun, Gon­zalez, Stepanek, Djokovic et Nadal. La suc­cess­ion du Russe est ouver­te.

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726 Responses to De Stockholm à Shanghai : histoire d’un tournoi

  1. Kristian 14 octobre 2010 at 11:15

    Very Good.

    Gasquet vient de se faire etriller par Djokovic. En voila un qu’on ne verra pas en Decembre.

    • Patricia 15 octobre 2010 at 10:34

      Son match contre Monfils (2è de la journée) était très très bon. Et c’est lui qui a gagné… Pas si sûr.

      Ah, Djokovic est vraiment excellent, enfin de retour au plus haut, l’espoir d’une concurrence ?
      Enfin, il faudrait qu’il ne se trompe pas de match – même s’il a lâché énormément dans sa demi de l’USO, Nadal s’arrange pour faire la relative contre perf dans le tournoi qu’il faut.

      • Patricia 15 octobre 2010 at 10:37

        formulation super pas claire : Djoko avait laissé du jus en 1/2, il n’a pas pu donner le coup de rein pour contrer Nadal… qui s’autorise à perdre contre des très très bons Garcia Lopez ou Melzer quand ça porte peu à conséquence (et qu’il n’est pas au top de sa préparation physique – c’est sans doute un euphémisme).

  2. Sylvie 14 octobre 2010 at 11:21

    Je n’en reviens pas du score. Djokovic était injouable ou Gasquet mauvais ? Ou les deux ? En tous les cas, le Serbe me semble bien parti pour enchaîner les perfs.

    • Patricia 15 octobre 2010 at 10:29

      Richard a joué 3 match en 24 H et était touché au pied. En plus la balle n’avançait pas avec une météo très humide (Djokovic fatigait aussi). Malgré un mauvais déplacement, il a beaucoup essayé tactiquement, mais sur un pied face à un Djoko très fit… rien ne passait.
      Malgré le score, pas une mauvaise défaite.

  3. Nath 14 octobre 2010 at 11:23

    Très sympa, cette rétrospective. Tiens, Kafel n’a jamais remporté ce tournoi ? Shanghai, c’est vraiment autre chose que les lieux qui ont accueilli ce tournoi auparavant, pas un chat dans les gradins, se déroule sur dur outdoor, comme s’il n’y avait pas assez de M1000 sur cette surface… Dommage, j’aime bien le trophée, et le premier vainqueur :)

    Cette année, je reste sur ma première impression puisque Djoko est bien parti, 3 et 3 contre Ljubi, 1 et 1 contre Gasquet, il est souvent en forme en fin de saison le Serbe, si on excepte 2007 bien sûr…

  4. Sylvie 14 octobre 2010 at 11:24

    Je n’ai pas eu le temps de lire l’article. Je comblerais cette lacune ce soir. A vue de nez, ça me semble très intéressant.

  5. Elmar C, l'homme le plus calme d'Europe 14 octobre 2010 at 12:26

    Bonne idée, cet article. Et bien traité. C’est complet, détaillé, intéressant. Le palmarès de ce tournoi itinérant permet clairement de déterminé les heures sombres du tennis, avec la triplette Enqvist (que j’aimais bien, cela dit), Ferreira, Haas.

    Cette année, le tournoi fait déjà un peu plus sérieux que l’an dernier. Moins de forfaits, moins d’abandons (malgré celui de Roddick). Je suis triste pour Davy qui n’est plus tout jeune et risque de peiner à revenir au top. Pour Roddick, pas d’éclaircie en vue non plus. C’est la fin d’une génération et, étrangement, il ne semble pas y avoir réellement qqn de solide pour remplacer ces piliers.
    Surpris par le score de Djoko. De bonne augure pour les Serbes.
    Murray s’est qualifié aujourd’hui pour le Masters. On a beau dire que la saison a été décevante, que les top-players n’étaient pas toujours au rdv, on garde quand même un big four au-dessus du lot. Sod devrait se qualifier sans trop de problème mais Ferrer a un bon coup à jouer aujourd’hui en cas de victoire après les défaites de Berdych, Roddick, Verdasco et Youzhny. Les autres sont trop loin, je pense (surtout que Melzer devrait sortir aujourd’hui); Tsonga en cas de percée?

    • Clemency 14 octobre 2010 at 12:52

      Dans la fin de génération, il y a Hewitt qui se fait la malle du classement aussi.

  6. Cochran 14 octobre 2010 at 12:47

    Oui tu as raison Elmar, on a l’impression d’assister à la fin d’une génération, avec Roddick, Davy, mais aussi Gonzo, Ljubicic, Nalbide (quoique lui… il est comme Krajicek niveau blessure), Haas, Hewitt… Seul Fed résiste encore et toujours face à l’envahisseur, mais pour combien de temps encore ?

    Article sur Davy justement :

    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/b8d22886-d708-11df-8394-9e9bfe11147c/Nikolay_Davydenko_au_bord_de_lab%C3%AEme

    • Djita 14 octobre 2010 at 13:09

      Super intéressant l’article. Je crois que 2011 sera une année très importante pour les « vieux ». Soit ils se maintiennent soit ils coulent éternellement! :cry:

    • Guillaume 14 octobre 2010 at 13:15

      Et si c’est pas 2011 ça sera 2012. Car en vérité je vous le dit : Andy Roddick sortira du Top 10 l’an prochain :lol:

      • Djita 14 octobre 2010 at 13:48

        Oui c’est entre ces deux années. Fed avait tout compris lorsqu’il a dit qu’il continue au moinsjusque 2012.
        Le bougre il sait de quoi il parle! :lol:

  7. Clemency 14 octobre 2010 at 12:48

    Super article au gout de fin de saison, qui déborde de son titre finalement. Dans les années 90 c’était quelque chose quand arrivaient les tournois indoor avec les snipers qui fourbissaient tout leur matos hi-tech: Sampras, Becker, Stich, Krajicek, Ivanisevic… moi ça me faisait rêver, petite que j’étais.
    Tsonga tient son rang pour une reprise mais il n’est pas encore au point pour autant, et il m’énerve à râler tout le temps. On en saura plus contre Murray. J’ai pas vu le match de Gasquet, quelqu’un pour faire un digest de cette boucherie ?

  8. Lionel 14 octobre 2010 at 12:52

    Bien l article je me demandais pourquoi ce tournoi n evoquait rien pour moi tiens.

    Richard forever Richard.

    • Djita 14 octobre 2010 at 13:06

      Richard forever? Toi tu es un vrai…fou! :lol:

  9. Guillaume 14 octobre 2010 at 13:14

    Tiens, c’est vrai qu’il y a un petit tournoi en Chine cette semaine.

    Heureusement pour le tennis qu’il y a un gros rendez-vous en Bretagne. Je peux vous dire qu’il y aura matière et que la jeunesse est en train de prendre le pouvoir. Ou pas.

    En guise d’amuse-bouche, la performance vocale du jour nous vient de Kristof Vligen, battu hier par Igor Sisjling et qui a entrepris de faire l’éducation du jeune public en cette traditionnelle journée des enfants :

    « Mais quelle merde ! Je suis une bite mentalement ! Pourquoi est-ce que j’ai choisi ce sport de malades ??? »

    Le reste s’est poursuivi en flamand. Dommage.

    Cochran un de ces quatre faudra que tu nous expliques pourquoi, à la notable exception d’Oliv, les joueurs Belges sont-ils dans l’ensemble aussi gratinés (Xav, Christophe R., Vliegen voire Darcis). Calibrage : 4000 signes. Ramassage des copies à 17H.

    • Cochran 14 octobre 2010 at 13:25

      Cela tient sans doute à une certaine éducation bien de chez nous et le fait que, à l’exception notable des filles, on ne dispose pas assez de structures propres à construire du champion. Malisse, dans sa prime jeunesse, est bien passé voir Tonton Bolletieri, mais est revenu assez vite dans nos plats pâturages. Les Rochus, Vliegen et Darcis ont toujours été entraîné par d’aimables directeurs techniques aussi expérimentés et charismatiques qu’un arbitre de chaise de 3ième division.
      La mentalité du besogneux, on connait, celle du champion qui croit en lui et en son potentiel, beaucoup moins.

      Et l’aîné des Rochus, jeune retraité et toujours aussi agréable qu’un inspecteur des impôts, qui vient de déclarer qu’il voulait désormais entrainer un jeune talent et le pousser vers les sommets n’est pas super encourageant pour la suite.

      Reste Darcis. Mec assez sympa et abordable mais qu’il n’a pas vraiment les armes pour atteindre durablement le top 50.

      Bref, on attend toujours notre Kim ou notre Juju masculin, et c’est pas prêt d’arriver. Derniers résultats notables en GC pour un belge : Filip Dewulf en 97-98 si je ne m’abuse, avec demie et quart à RG.

      Heureusement qu’on peut toujours compter sur Dick Norman, qui, a bientôt 40 piges, joue toujours top 10 en double.

  10. Kristian 14 octobre 2010 at 13:15

    Guillermo Garcia Lopez: le voila le pick qui tue pour le dernier trimestre de l’odyssee. Victoire a Bangkok, quart a Tokyo, au moins quart a Shanghai. Et 3 perfs a top10 en 3 semaines.
    Enfin, il fallait y penser..

  11. Elmar C, l'homme le plus calme d'Europe 14 octobre 2010 at 13:30

    Tiens, break de Melzer.

  12. Elmar C, l'homme le plus calme d'Europe 14 octobre 2010 at 13:34

    Melzer joue très bien. Etonnant, comme il se révèle sur le tard.

  13. Elmar C, l'homme le plus calme d'Europe 14 octobre 2010 at 13:39

    Je sais pas si certains peuvent voir le match, mais Melzer réussit tout ce qu’il entreprend. J’ai l’impression de voir une fusion en Federer et Nalbandian en supersayan 4

    • Djita 14 octobre 2010 at 13:46

      Je viens de voir. 5/1? Qu’est-ce qu’il nous fait Rafael?

    • Clemency 14 octobre 2010 at 13:55

      C’est vrai, et Nadal met tout dehors. C’est son premier 6/1 (contre lui) de l’année non ? Melzer c’est plus une fusion Rios-Verdasco pour moi. Mon stream m’a lâché par contre. T’es sur quoi Elmar ?

    • Nath 14 octobre 2010 at 14:11

      J’ai suivi le conseil et ne le regrette pas! Un vrai plaisir le meilleur Melzer :)

  14. fieldog 14 octobre 2010 at 13:47

    C’est vrai que pour le moment il asphyxie complètement le pauvre Rafa qui du coup force son jeu et se met à commettre des fautes grossières… :shock:

  15. fieldog 14 octobre 2010 at 13:52

    Ca doit faire longtemps que l’espagnol ne s’est pas pris un 6/1 au 1er set…

  16. Clemency 14 octobre 2010 at 14:07

    Ace : Melzer 11, Nadal 0.

  17. fieldog 14 octobre 2010 at 14:21

    http://atdhe.net/25520/watch-atp-masters-shanghai-centre-court

    Passez sur ATDHE pour ceux qui comme moi ont des soucis avec Frompsort en ce moment…

    • fieldog 14 octobre 2010 at 14:25

      Ah ben non plus :evil:

  18. Elmar C, l'homme le plus calme d'Europe 14 octobre 2010 at 14:31

    J’ai pas pu voir grand-chose de ce 2ème set avec les nombreuses coupures du stream. En tous cas, Rafa a remis les pendules à l’heure avec son réalisme habituel. Pas vu la balle de break de Melzer, mais il pourrait la regrette au final.

  19. Cochran 14 octobre 2010 at 14:43

    C’est Davy sur le cours, pas Melzer ! Un vrai match de ping pong. En Chine, c’est pas étonnant, mais tout de même…

    • Nath 14 octobre 2010 at 14:51

      Je vois plus du Nalby avec un moins bon revers et un bien meilleur service, Melzer n’a pas le déplacement de Davy quand même. Nadal n’a fait que 3 UE dans le 2° set, mais il recommence à en faire quelques unes… sur le service de Melzer.

  20. Antoine 14 octobre 2010 at 14:47

    Bien que l’article soit très bon et intéressant, je conteste fondamentalement le principe même sur lequel il repose: l’actuel tournoi de Shangaï n’est nullement l’héritier de celui de Madrid, ce dernier n’est pas non plus l’héritier de celui de Stuttgart et ce dernier n’est pas davantage l’héritier de celui de Stockhom. Il n’y a aucune continuité entre ces tournois qui sont indépendants les uns des autres et les rassembler en un seul article ne repose en réalité sur rien sinon le fait que le créneau ATP de l’un a été vendu au suivant et ainsi de suite..

    Un tournoi est libre de revendre son créneau, sous réserve de l’accord de l’ATP: cela ne fait pas du suivant le successeur du premier; cela permet au second de changer de catégorie et chacun poursuit sa propre histoire..L’exercice proposé par Guillaume est donc artificiel et il ne viendrait d’ailleurs à aucun de ses tournois l’idée saugrenue de mentionner parmi les vainqueurs antérieurs du tournoi ceux qui ont triomphé dans le tournoi dont ils ont racheté le créneau..

    Ce n’est pas parce que l’on rachète un créneau que l’on rachète une histoire et le tournoi de Shangaï l’illustre de façon assez pathétique cette année encore puisque pour ne citer qu’un exemple, le match entre Gasquet et Monfils s’est joué à huit clos, devant sept spectateurs qui étaient des employés de l’un ou de l’autre..

    Tout ceci n’a donc rien à voir avec un tournoi « itinérant » dont le seul exemple qui tienne la route est le Masters..et encore, parce que la grande époque du Masters, c’est quand il se déroulait dans un lieu stable pour quelques années et propices depuis alors une cinquantaine d’années aux matchs indoor, à savoir le Madison Square Garden à New York..

    Quand je vois ce qu’est e tournoi de Shangaï aujourd’hui, je ne peux que regretter que le créneau ait été attribué à un lieu aussi peu propice au déroulement d’un grand tournoi. Si l’ATP fait respecter son règlement, ce dont je doute en l’espèce, ce créneau devrait leur être retiré puisqu’ils ne sont pas capables d’attirer le nombre minimal de spectateurs mentionné dans le cahier des charges (100 000)..

    « De Stockhom à Shangaï »: il ne s’agit donc en aucun cas, désolé Guillaume, de « l’histoire d’UN tournoi »…

    • Elmar C, l'homme le plus calme d'Europe 14 octobre 2010 at 14:53

      Bon, c’est vrai, le titre n’est peut-être pas le plus approprié, comme tu l’as bien démontré.

      Néanmoins, dans le calendrier de l’ATP, Madrid est le successeur de Hambourg et Shanghai est le successeur de Madrid, c’est une évidence. Et c’est bien là ce qui nous intéresse.

      • Guillaume 14 octobre 2010 at 17:09

        Merci, Elmar, tu m’évites de pondre un pavé. Ceci dit, je l’attendais, celle-là, et je ne suis pas trop étonné que ça vienne du pointilleux Antoine.

        Il y a dans cette histoire une subtilité sur laquelle l’ATP lui-même a du mal à statuer :

        1- oui, les tournois sont différents. Madrid indoor ne remplace pas matériellement Stuttgart, pas plus qu’Essen ne remplace matériellement Stockholm… Les tournois perdent leur statut MS, mais peuvent toujours exister (Stockholm)… ou disparaître (Stuttgart). Pris individuellement, le palmarès de Stockholm enchaîne par exemple les vainqueurs du statut MS (Becker, Stich, Goran…) avec les vainqueurs du statut 250 (Schalken, Blake…).

        2- oui, il y a une continuité de l’épreuve MS qui prend l’avant-dernier créneau du calendrier. En tant que 8e Master 1000, Madrid indoor prend la suite de Stuttgart, qui prenait la suite d’Essen, qui prenait la suite de Stockholm. Au palmarès de ce Master 1000 depuis qu’existe le label, cad 1990, les vainqueurs de Stockholm enchaînent avec ceux d’Essen, Stuttgart, Madrid indoor puis Shanghai. Le palmarès existe bien en tant que tel.

        C’est pour cela qu’il faut bien intégrer ces deux facettes, qui bien que contradictoires existent bel et bien et sont toutes deux reconnues par l’ATP. Chaque tournoi est indépendant, mais tous forment l’historique du 8e MS de l’année.

    • Lionel 14 octobre 2010 at 15:04

      C’est comme ca qu’on l’aime l’Antoine. İmplaccable.

      Boom un bachage.
      Et 2 match point sauves par l’İbere. Galere.

  21. Elmar C, l'homme le plus calme d'Europe 14 octobre 2010 at 14:56

    Break de Melzer qui réussit un gros match. S’il joue comme ça, je veux le voir à Londres dans les 8.
    Evidemment, on sait que normalement, 9 fois sur 10, Nadal remporte quand même le match dans ces cas-là. We’ll see.

  22. Elmar C, l'homme le plus calme d'Europe 14 octobre 2010 at 15:03

    Melzer avait match gagné et une mauvaise annonce le force à rejouer le point! Qu’il perd.

    • Elmar C, l'homme le plus calme d'Europe 14 octobre 2010 at 15:03

      Très mauvais scénario pour lui.

      • Lionel 14 octobre 2010 at 15:08

        Ne joue pas les majorquins de mauvais augures a la fin. 30-0.

    • fieldog 14 octobre 2010 at 15:11

      Bon finalement l’erreur d’arbitrage sur la balle de match n’aura pas eu de conséquence… Fort heureusement car l’autrichien méritait sa victoire. Peut-il encore se qualifier pour le Masters?

      • Nath 14 octobre 2010 at 15:16

        Mathématiquement, oui, mais il faut qu’il fasse plus de 1000 points d’ici là et que 3 des joueurs mieux positionnés que lui (Ferrer, Youyou, Verdasco, Roddick) se loupent complètement. Il part de loin quand même.

        • fieldog 14 octobre 2010 at 15:47

          Merci Nath ;)

  23. Elmar C, l'homme le plus calme d'Europe 14 octobre 2010 at 15:07

    Voilà, Nadal s’en sort sur son jeu de service. S’il gagne le match, il pourra remercier le juge de ligne qui l’a maintenu dans la partie!

    • Lionel 14 octobre 2010 at 15:09

      40-0. S’il s’en sort j’hıberne.

  24. Elmar C, l'homme le plus calme d'Europe 14 octobre 2010 at 15:10

    Melzer a vaincu Nadal (qui a fait son match), l’arbitrage et ses nerfs. Bravo. Il est encore en course pour obtenir l’un des 8 tickets, mais il part sans doute de trop loin.

  25. Clemency 14 octobre 2010 at 15:10

    Melzer l’a fait, c’était bien plaisant à suivre comme match, il faut quand même conclure contre Nadal et je ne pensais pas qu’il y arriverait. Il a notamment super retourné, ce qui mettait constamment Nadal sous pression.

    • Djita 14 octobre 2010 at 15:10

      Bravo à lui. En effet conclure lorsque Rafa revient dans le match faut le faire!

    • Clemency 14 octobre 2010 at 15:14

      Et il arrive à passer en servant 55 % de première contre 74 à Nadal. je serai devant mon ordi si Zverev passe, joueur que j’apprécie beaucoup et que j’aimerais bien voir arriver au plus haut niveau.

      • Clemency 14 octobre 2010 at 15:20

        Bon Zverev s’est pris 6/0 6/2, j’aurais mieux fait de me renseigner…

  26. Cochran 14 octobre 2010 at 15:11

    Belle victoire, méritée pour Melzer qui a vraiment bien joué je trouve et profité des erreurs de Rafa, un peu à court de jus.
    Belle attitude en tout cas de Jurgen avec un ratio 37/26 contre 17/27 pour Rafa.

  27. fieldog 14 octobre 2010 at 15:12

    Il a des cojones le Melzer!

  28. Nath 14 octobre 2010 at 15:13

    Belle victoire pour Melzer. Il a un beau tableau en plus avec probablement Monaco au prochain tour.

  29. Antoine 14 octobre 2010 at 15:15

    Très bon match de Melzer qui bat donc Nadal pour la première fois en quatre rencontres. Ce dernier a été franchement moyen, pour ne pas dire plus. Il est loin d’avoir servi comme à l’Us Open en particulier et puis, mentalement, il a l’air d’être sérieusement usé par sa saison. Il en a marre et devrait faire un break avant de reprendre sinon, il risque fort de prendre bâcje sur bâche jusqu’au Master’s. Sa programmation de sa tournée asiatique était débile: au moins un tournoi de trop. D’un autre côté, il a rempli son compte en banque à Bangkok et Pékin, développé son image là bas et c’était certainement l’objectif réel de cette tournée mais il paie cash sur le plus gros tournoi…

    En attendant la Murène est bien placé pour rafler la mise. Il va aller en finale, à minima…

    • Clemency 14 octobre 2010 at 15:22

      Tu ne sens pas bien Federer ? D’ailleurs il entre sur le cours.

  30. Clemency 14 octobre 2010 at 15:25

    Federer très chic en noir, mais personne n’égalera jamais les pulls sans manches de Becker.

  31. Djita 14 octobre 2010 at 15:40

    J’avais presque oublié à quel point le tennis c’est beau parfois.

  32. Djita 14 octobre 2010 at 15:45

    Super point de Seppi pour chercher une balle de break.

    • Robin 14 octobre 2010 at 15:58

      Oui, impressionnant l’angle qu’il a trouvé.

      Bon 5-2 Federer, a priori pas de souci pour ce set.

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