Petites infos, anecdotes oubliées ou rumeurs dignes de crédit ; découvrez notre nouvelle rubrique hebdo… mensuell… trimestrielle… ponctuelle.
• Aleksandr Dolgopolov Junior, la nouvelle terreur découverte par la plupart d’entre nous lors du dernier tournoi de Madrid, est comme son nom l’indique fils d’Alexandr Dolgopolov. Ce qui ne nous avance pas plus, à moins de préciser que ce dernier était le coach historique d’Andrei Medvedev. Lequel Medvedev, dans ses interviews d’après-match qui valaient bien celles de Goran Ivanisevic ou de Marat Safin, réussissait toujours à caser un mot sur le petit Aleksandr, quand il ne l’avait carrément pas sur ses genoux pendant qu’il répondait aux journalistes ! Faut-il dès lors s’étonner qu’une vocation soit née chez le petit garçon ? Souhaitons-lui la même carrière que son aîné (ou pas, d’ailleurs, si l’on s’en réfère à la bonne place de l’Ukrainien au hit-parade des carrières frustrantes).
• Un entraîneur pas comme les autres. Celle-là aurait fait une magnifique question quizz. Il était une fois un entraîneur de tennis français dans les années 1970, qui s’occupa notamment de Jean-François Caujolle durant ses meilleures années (entre autres ses deux faces-à-faces successifs avec Jimmy Connors à Roland-Garros). Mais notre homme a une autre passion dans la vie et décide de bifurquer vers le handball, sport collectif dans lequel la France traîne désespérément sa misère dans les bas-fonds de la hiérarchie internationale. Et ce monsieur – appelons-le Daniel C. – va faire des miracles : 1992, soit sept ans après qu’il ait pris les rênes de l’équipe de France, ses « Barjots » décrochent la médaille de bronze de l’épreuve de hand aux JO de Barcelone. 1995 : Richardson, Lathoux, Volle, Gardent, Munier et les autres sont champions du monde. 2001 : la France récidive et récolte son deuxième titre mondial. Daniel Costantini, les fans l’auront reconnu, peut prendre une retraite bien méritée et continuer à regarder la France gagner. Il a bien fait de lâcher le tennis.
• La longévité de Fabrice Santoro n’a pas que des avantages. Si elle lui a permis d’obtenir le respect au fur et à mesure qu’il faisait la nique aux petits jeunes et décrochait quelques records de longévité, il est devenu propriétaire d’un record dont il se serait sans doute bien passé : avec 444 défaites au compteur en vingt ans de carrière (pour 470 victoires), il est le joueur ayant perdu le plus le matchs dans toute l’histoire du classement ATP.
• David Nalbandian aurait un an de plus que ce qu’indique l’ATP. C’est une rumeur persistante, connue des journalistes sud-américains depuis des lustres : l’Argentin (ou plus précisément son entourage) aurait dans sa jeunesse triché sur son âge afin de « gagner » un an dans les catégories juniors. Ce qui lui ferait alors 29 ans, et non 28.
• Au fil de sa carrière hâchée par les blessures, Mark Philippoussis a réussi à s’offrir un record pas commun : en 1999, il a remporté toutes les compétitions par équipes dans lesquelles il était engagé. Hopman Cup en janvier avec Jelena Dokic, World team cup en mai avec Patrick Rafter et Sandon Stolle, et bien sûr Coupe Davis en novembre avec Hewitt et les « Woodies ». Seul bémol : il n’a pas eu le temps de se faire opérer pour aider les filles à faire aussi bien en Fed Cup.
• Roger Federer a de la mémoire : fin 2009, afin de célébrer les dix ans de la victoire du Suisse dans le Challenger de Brest, les journalistes du « Télégramme de Brest » contactent, au culot, son attaché de presse en vue d’obtenir une interview. Un refus dans un premier temps (« Vous comprenez, Roger reçoit des demandes du monde entier… »), un rendez-vous manqué ensuite à Bercy, la faute à Julien Benneteau, et puis, quelques jours plus tard, coup de fil au standard du journal : « Roger Federer à l’appareil ». Et le Suisse, saison bouclée en tant que N°1 pour la cinquième fois, de confier ces souvenirs à propos de ce premier gros titre en carrière (il n’avait jamais gagné ni Future, ni Challenger auparavant) : « Je pense que ce succès était plus important pour moi que pour les médias par exemple… C’est au début de ta carrière que tu vis les choses les plus dramatiques, parce que tu veux tellement bien faire, tu veux tellement entrer dans le Top 100, tu veux montrer qui tu es, à quel point tu peux bien jouer au tennis… Alors, pour un jeune joueur, gagner un Challenger comme ça, c’est super important. » La suite de l’interview sur le site du quotidien régional breton : http://www.letelegramme.com/sports/tennis/exclusif-federer-se-confie-au-telegramme-28-12-2009-718273.php
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Le saviez-vous ? est un bon concept, et je suis sûr que les 15lovers vont l’enrichir avec leurs posts. J’iame bien le premier, car petit, mon joueur préféré, c’était medvedev!! J’ai un souvenir particulier d’un match contre Courrier, pas en grand chelem, mais pourtant retransmis à la TV hertzienne à l’époque (!) où le brave Andreï nous sort un passing « entre les jambes » à la Noah. Courrier n’en revenait pas, et c’est difficile à croire mais ne semblait jamais avoir vu ça et a apostrophé l’ami slave depuis l’autre bout du court d’un air de Comment t’as fait ça? : s’en est suivi un dialogue dnas le language des signes ou medvededv faisait comprendre à Courier que la clef était de bien écarter les jambes…
Sinon je croyais qu’il s’appelait Oleksandr, changé en Aleksandr le Dolgo…c’est Oleg en fait?
D’ailleurs si quelqu’un sait retrouver le match ou une vidéo…
Il n’y a qu’à demander, une fois !http://www.youtube.com/watch?v=2K8pkinC_HU
le point commence vers 0’45″
http://www.youtube.com/watch?v=2K8pkinC_HU
Woaw je t’aime toi, tu sais.
En plus elle est vraiment bien cette vidéo, putain Medvedev, quel joueur! Et courier, quel mec sympa!
Ah je suis pas loin de le caler le: « c’était mieux avant… »
Merci Guillaume en fait je saviezvous rien du tout à part la coquetterie de Nalbandian.
Super, l’idée, mais elle m’a fait un peu peur vu que je réunis tout un tas d’anecdotes et de citations en vue d’un quizz « pot pourri ». Pas de doublons, donc, et que des trucs que je ne savais pas (bien que je m’étais déjà posée la question sur Santoro). D’ailleurs l’anecdote sur Nalby m’a sciée ! Je vais lire l’interview de Fed. Merci pour cet article tout léger et donc parfaitement adapté à la saison.
J’avais déjà lu l’interview de Federer il y a quelques mois, c’était rafraichissant, tout comme l’article. Il ressemble un peu à Nadal le Suisse sur la photo, sauf qu’il est droitier…
exact, j’ai cru au départ que c’était Rafa
Bah entre les cheveux longs et le gros pif faut bien dire qu’ils ont une base commune, ces deux-là…
Super idée! Du coup on trouve ça trop court, j’en aurais lu dix fois plus si tu avais, en tout cas un (très) court plaisir.
Ma préférée est celle de Santoro, c’est trop fort le gars qui a perdu le plus de matches dans l’histoire de l’ATP c’est juste énorme.
Nalbandian aussi c’est fort. En Afrique on est coutumier du fait, avec des sportifs – footballeurs notamment – qui ont 18 ans pendant 5 ans. Cette pratique est moins répendue de nos jours où la « traçabilité » des joueurs a été améliorée mais des gars de 35 ans qui pointaient à 27 ans on en a eu des tas. Et on en a encore. On appelle ça « âge CFA » ici, par allusion au FCFA notre monnaie.
Tout comme Karim : super idée, mdr pour Santoro et pour Nalbandian, espoir du tennis mondial à 37 ans.
Qu’il est sympa ce Roger Federer. Mais qu’il était laid à 18 ans ! « Comment imaginez-vous la saison 2010 ?
Je pense que ça va être très intéressant, avec beaucoup de joueurs de caractère à la bagarre (…). Moi, bien sûr, je vais me concentrer sur les grands événements. »
A peu près le contraire de ce qu’il avait dit ailleurs, mais c’est plus réaliste.
Vous allez voir que Guillaume va nous dire qu’Agassi jouait avec un bonnet de bain couleur chair.
‘Tain c’est Fed sur la photo ! J’ai cru au fils caché de Moya et Mannarino. Mais c’est vrai qu’à y bien regarder, on distinge nettement la pub Armor Lux, derrière. Le challenger de Brest se joue donc à Quimper.
Alors moi je dis que Roger Federer est assurément le plus grand joueur de tous les temps…
…à avoir remporté le challenger de Brest.
Très bonne idée ce « le saviez-vous? », surtout que je le savais pas
Moi ma petite préférée, celle qui m’a donné l’idée de la formule « Le saviez-vous », c’est celle qui concerne Daniel Costantini.
Je veux dire, pour ceux qui ne suivent pas le hand, Costantini c’est l’homme qui a fait le hand français. Quand il prend les rênes de l’équipe de France de hand en 1985, la France c’est Mr. Nobody sur la scène internationale. En sélections c’est pas loin d’être une 3e division internationale, et en clubs le champion de France qui déboule dans les Coupes d’Europe c’est à peu près comme l’APOEL Nicosie qui en foot se casse les dents dès les barrages de Ligue des champions.
Costantini arrive donc, entreprend un véritable travail de fond, sillonne la France (TOUTE la France, DOM-TOM inclus) pour y piocher des jeunes joueurs, et petit à petit construit son truc. L’avantage, c’est qu’il n’a aucune pression puisque son sport n’existe simplement pas. 1992, la déflagration : JO de Barcelone, les Barjots, ces fous furieux qui jouent les olympiades le jour et arpentent les bars catalans la nuit, prennent la médaille de bronze. Non seulement ils sont dingues, mais en 7 ans ils sont passés des profondeurs de la hiérarchie mondiale au gotha mondial.
Et derrière, ça enchaîne et crée une spirale de victoires comme le sport co français en avait jamais vu : vice-champions du monde l’année suivante, en 1993 ; champions du monde, enfin, en 1995, Jackson Richardson sacré meilleur joueur du monde ; 4e aux JO d’Atlanta, ce qui est alors considéré comme un échec (!). 3e encore des Mondiaux 1997 et pour finir, une apothéose, de nouveau champions du monde à domicile à Bercy en 2001. Daniel Costantini prend sa retraite… en ayant pensé à la suite puisque les joueurs sont jeunes, et qu’il cède la place à son adjoint Claude Onesta, pour les résultats qu’on sait depuis dix ans (champions olympiques, champions du monde, double champions d’Europe).
Donc voilà… Se dire qu’avant tout ça ce mec était entraîneur de tennis, l’imaginer dans les box de Roland pendant que son joueur Jean-François Caujolle se faisait huer par le public et battre par Connors, je trouve que c’est une drôle d’anecdote.
J’espère que vous aimez le hand, parce que là vu ce que je viens de m’étaler sur le sujet…
oui j’adore le hand, nous voilà un point commun. Le hand c’est une bonne partie de mon adolescence : les matchs UNSS du mercredi après-midi, les matchs en club du samedi, l’épopée de l »équipe de France, bref…
Moi non plus ne savais pas tout ça, même l’âge CFA de Nalbide.
Moi aussi ai une préférence pour la Daniel C., énorme!
Pour Santoro je ne savais pas mais m’étais déjà posé la question et avais de très très très fortes suspicions. Après tout il a fait comme tous les joueurs de tennis qui ne font pas partie des 10 GOATS, il a perdu très logiquement 1 match par tournoi, dans 99% des tournois qu’il a joués. Comme il est celui qui a joué le plus de tournois, mathématiquement… Un record qui n’est donc qu’un corollaire de son record de longévité. Rares sont les joueurs qui ont gagné plus de 10 tournois dans leur carrière.
On pourrait donc aussi ajouter qu’il est le recordman du nombre de défaites en Grand Chelem. Pas la peine de vérifier.
Ce n’est pas Lendl ?
C’est bas.
Antoine, tu ne veux pas nous écrire un papier « Ivan et moi »? je sens qu’on aurait de quoi passer un bon moment.
Lendl, Becker et moi… tilala
http://www.youtube.com/watch?v=dEMUHE1O2mM
J’y ai déjà pensé mais renoncé peut être à tort..je crains de tomber sous le coup des dispositions pénales qui prohibent l’incitation à la haine, l’apologie de crimes, l’appel au meurtre et les injures publiques..je vais peut être m’y mettre..Que penses tu du titre ? « pourquoi il faut haïr Ivan Lendl ? » ou « pourquoi l’abolition de la peine de mort ne devrait pas s’appliquer à Ivan Lendl ? » ?
Ou encore « Ivan Lendl, the Champion that nobody cares about ».
Ah non zut, ça a déjà été fait :
http://www.15-lovetennis.com/?p=440
Et Chiudi qui est pour la 1° fois de l’année en quarts, sur TB…
Ca tombe bien, j’ai finalement eu pitié de lui et l’ai gardé dans ma team (enfin je crois… )
Ah oui, j’ai oublié d’écrire que je l’ai viré, moi ! Mais je l’ai remplacé par Fish…
Je l’ai gardé coûte que coûte (17°… ), c’est pourtant facile de ne pas se tromper.
Il ne t’en faut pas beaucoup pour « vantardiser », très cher Franck-V(antard, ben ouais…)
Finalement, « Flotte dans la boîte crânienne » devra battre successivement F. Mayer et notre fameux suisse ou Daniel Gimeno-Traver (redoutable tombeur de Davy) pour accéder à la finale. Ils ne lésinent pas sur le ménage dans les tournois allemands
Très bonne idée!
Quand on pense au palmarès du hand français et quand on voit la sous-médiatisation de ce sport dans notre pays, on se dit que le business a définitivement pris le pas sur l’esprit du jeu… C’est pathétique : on a plus parlé de la préparation des footeux avant la coupe du monde (je ne parle même pas de la période coupe du monde) que des handballeurs qui ont juste signé un exploit qu’aucune équipe de sport co n’avait réussi jusqu’à présent toutes disciplines et nations confondues, à savoir le fameux triplé Championnat du monde, JO et Euro… C’est fou.
Ceci était un commentaire au post de Guillaume un peu plus haut, sorry
Le saviez-vous?
Le circuit ATP est une jungle..qui a besoin d’un guide crédible.
http://www.nimportequi.com/fr/video_tarzan.html
Sympa ce petit quizz. J’ignorais la plupart des choses.
Merci pour l’anecdote de Constantini, j’ignorais complètement qu’il y connaissait quelque chose en tennis. C’est maintenant un des consultants sportifs les plus agréables à écouter avec Jacques Monclar.
Par contre, je suis choqué par l’interview de Fed, comment peut-on être le GOAT et se rappeler qu’on a battu Martin Damm (?) et Lionel Roux 10 ans auparavant à Brest? Putain Lionel Roux, un revers à 2 mains aussi laid que celui de Courier! Heureusement qu’il avait oublié Rodolphe Gibert, qui a eu le mérite de perdre son seul match de CD contre l’Inde pour mieux envoyer la France en D2, le mauvais goût de battre un Becker semi-retraité et sur une terre hyper humide à RG et dont les analyses sur l’équipe.fr sont d’un vide abyssal.
L’avantage d’essayer de retrouver une image de Lionel Roux, c’est aussi de pouvoir retrouver de sympathiques personnages comme Karsten Braasch, mazette, quel service! http://www.youtube.com/watch?v=M4fLWCcg7OA
Carsten Braasch… L’homme qui avait démontré, preuve à l’appui, que c’était une ineptie de voir les filles gagner autant d’argent que les gars en défiant les soeurs Williams.
Résultat : il avait mis 6/1 à Serena et 6/2 à Venus. Le tout en se grillant une clope entre les deux sets.
Pas à dire, on savait rigoler dans les 90′s !
Bah, j’en connais un qui s’est pris 6-1 6-3 6-0 en finale de GC et qui pourtant est le joueur le plus payé de l’histoire du tennis
Mouais… Mais au moins il n’a pas perdu contre un pré-retraité du simple
Non il a perdu contre un cul-de-jatte sans abdos (copyright Beggar).
Dans la catégorie » Le saviez vous », Murray est tellement con que même Davydenko en rigole :
http://www.youtube.com/watch?v=3NhZbgx1vOg&feature=related
« Non il a perdu contre un cul-de-jatte sans abdos (copyright Beggar). »
Ah Karim tu me fais repenser à une idée d’article que j’avais eu, mais hélas pas le temps de m’y coller, parce que là, ça nécessite de l’investigation.
J’avais un temps songé faire un article compilation des prédictions les plus foireuses que nous ayons émis depuis qu’on échange sur le web. J’avais commencé à relire 3-4 vieux articles et, crois-moi, c’est le genre de truc qui amènerait à nuancer ta supposée nullité aux pronos… Enfin si, tu es nul aux pronos, mais tu es loin d’être seul dans ce cas-là. Je n’ai plus beaucoup d’exemples en tête, sauf Kristian (désolé, vieux, tu en prends pour ton grade aujourd’hui) qui nous disait en septembre 2007 qu’Andy Roddick allait bientôt sortir du Top 10.
Si quelqu’un a envie de se livrer à cet exercice, y’aura à coup sûr de belles barres de rire à la clé.
Je le predis tous les ans depuis avec la meme confiance.. Et je vous l’annonce, Andy Roddick vit ses dernieres heures de top 10 en 2010.
Peut importe l’erreur qui n’est qu’un effet timing. Quand ca arrivera (bientot donc..) tout le monde dira « Kristian l’avait dit.. »
Ah, ça m’aurait bien plu, dommage que tu n’en aies pas parlé plus tôt, j’ai presque terminé de lire les archives: il ne me reste plus qu’un article non lu, peut-être deux. C’est la fin
Je l’aimais bien moi Lendl dans les 80′s ainsi qu’Edberg, ben quoi c’est pas compatible?
Pas évident de comparer un gars d’un pays de l’est qui véhicule la froideur, la rigueur, avec ce que celà pouvait signifier socialement à un Yankee représentant l’exubérance, l’abondance que représentait J Mac.
En voilà un autre qui fait l’unanimité, j’ai pas eu le bonheur de le voir à l’oeuvre… trop dommage!
Pourtant l’Australie renvoie une image fun (certainement faussée et trompeuse d’ailleurs).
http://blogs.bettor.com/Lleyton-Hewitt,-a-former-World-no-1-a16821
Lendl merite le plus grand des respects.. En dehors du fait qu’il est l’inventeur du tennis moderne (mais ca j’y reviendrai un autre jour), le fait qu’il soit reellemet hais par certains montre a quel point il a ete une source de frustration pour beaucoup. Des joueurs antipathiques il y en a eu un paquet, mais en fin de compte meme Hewitt, on ne lui en veut pas vraiment car il battait Sampras a une epoque ou tout le monde battait Sampras.
Alors que Lendl a lui envoye Mcenroe en pre-retraite a 26 ans, a brise les reves de grandeur de la generation Noah-Mecir-Cash, et a longtemps retarder l’avenement d’Edberg-Becker. Lendl a fait mal.. car il etait vraiment tres fort, alors on ne l’aime pas. Je pense que meme la plupart des fans de Federer n’en veulent pas a Nadal, autant qu’on a pu en vouloir a Lendl. Bravo Ivan!
Clap, clap, clap!
Je comprends mieux Antoine maintenant!
C’est marrant mais à lire tous vos commentaires sur le robot tchèque, j’en viendrais presque à l’apprécier (jamais pu le voir en action, trop petit). Rétrospectivement ça lui donne presque le charisme qu’il n’a jamais eu.
So do I.
Et puis ce qui est admirable chez Lendl (desole je suis lance), c’est justement cette capacite a se battre encore et toujours apres pourtant s’etre pris des grosses claques comme la finale de L’US Open 83. Quand on voit qu’Andy Murray a fait 6 mois de deprime apres L’Australie 2010, Lendl a vecu ca au carre, que dis je, au cube. Imaginez que Murray reperde en finale de l’Australie 2011 face a un Federer vieillissant et boiteux, puis perde en finale de Wimbledon contre un joueur qui n’a jamais joue sur gazon type Davydenko. Et ben, c’est ce qu’a vecu Lendl. Et apres ca il a trouve les cojones pour etre numero 1 mondial pendant 5 ans. Bravo Ivan!
Lendl a perdu 50 fois en finale de tournois, c’est quand même énorme il était à la fois si proche et si loin… toujours sur le fil du rasoir notre ami Tchèque.
Il a remporté 94 titres pour 144 finales (46.8 % de victoires) alors que Connors a une défaite en + mais a 107 trophées dans sa vitrine (52.3 % de victoires).
Ce n’est peut-être qu’une impression mais trébucher aussi souvent sur la dernière marche n’est pas monnaie courante de nos jours.
C’est l’importance du travail mental mis de + en + en avant qui fait peut-être la différence.
Mon Amazone ça fait 65% de victoires s’il a remporté 94 finales sur 144 dipsutées, ce qui n’est pas si mal.
Mon cher Yoyo, merci, j’ai fait le ration défaite/victoire et non défaite finale, n’importe quoi moi!
Je recommence : ok 65.3 % de victoires pour le terrible & 67.7 % pour Jimbo… du coup ils sont + proches.
Le ratio, bon je rentre chez moi, je suis cuite là!
C’est vrai que les ratios sont bons pour les deux mais 50 défaites en finale ça doit marquer, arriver si près du but et échouer c’est plus difficile que toutes les défaites réunies de Santoro au 1er ou au 2ème tours de GC (et ça en fait un paquet…)
50 défaites en finale pour 94 victoires aussi. Sur 14 tournois, il en gagne 9 et perd en finale dans 5. C’est une excellente statistique.
Lendl a eu deux années de réelle domination, 86 et 87 où il fait le doublé RG et USO, finale à Wimbledon, victoires au Masters (je pense). Sur ces années il est clairement le plus fort. Pour le reste il aura surtout été le meilleur, à défaut d’être le plus fort. Quelqu’un ma comprend ou je dois expliquer?
Non, ça va, j’ai compris, mon général!
Après l’US 83, ce qui est appréciable, c’est qu’à l’AO qui suit, Lendl jubile enfin quand sur gazon, Wilander le débarrasse de Mc en 1/2, il espère que sur ce 4° Majeur, loin des autres, la malédiction l’oubliera à sa 4° finale de GC..et puis non, Matsou lui colle 1, 4 et 4.
Il lui avait déjà coupé les ailes à RG 82 en 1/8, quand il était dauphin légitime à la succession de Borg.
Excellent rappel de cette bonne raclée Franck ! Une autre défaite d’Ivan que j’aime bien, c’est quand Connors qui allait sur ses 32 ans le bat encore en demie à Wimby en 84 dans un scénario très comparable à celui de la finale de Flushing en 83 ou après avoir gagné le premier set, perdu le second, Ivan perd également le troisème 7-5 alors qu’il avait mené et s’écroule pour se prendre 6-1 au quatrième, un progrès par rapport à cette dernière finale il est vrai…
http://www.youtube.com/watch?v=Q2WIBU6i-Ac
Qui a dit que les échanges sur gazon n’existaient pas dans les années 80 ?
La grande spécialité d’Ivan, c’est la défaite en finale, et surtout en finale de GC ou il est numéro un de loin. Sa deuxième spécialité, c’est d’arriver à la deuxième place dans un nombre important de records..Tout cela n’est pas bien grave puisqu’il parait qu’il serait l’inventeur du « tennis moderne » nous apprend Kristian. Si c’est vrai, c’est une invention dont je me serais bien passé, çà c’est sûr ! Bientôt on va apprendre que Lendl a inventé l’eau tiède ou la roue pendant qu’on y est… Vous n’aviez pas décelé le caractère inventif de son tennis ? Cela vous avait échappé ? Vous avez eu tort!
Antoine, pour toi qui de Lendl ou de Boetsch a fait la meilleure carrière?
parce qu’à t’entendre on peut se poser la question de la place de Lendl dans l’histoire de ce sport. Dans la seconde division des GOAT après les quatre intouchables, ou aux côté d’Arnaud Boetsch, Slava Dossedel ou Derrick Rostagno?
Je veux bien que tu n’aimes pas le personnage ou son jeu, mais Lendl est un monument de ce sport.
C’est pénible. Tapez Lendl / Connors sur You tube, et c’est pénible.
Exemple:
http://www.youtube.com/watch?v=l02C72O1WUs
Le point sur cet affaire, où, L’Honneur d’Ivan.
Lendl mène 22/13 dans les H2H avec George deubeuliou Connors. Je sais,c’est bas, et je tiens pas compte de l’âge de Môsieur Jimmeubo.
Marrant que la dernière des 17 (!) victoires d’affilées d’Ivan sur l’autre redneck aie eu lieu en 92 à l’USO, au 2ème tour. Ils devaient avoir 90 ans à eux deux, et continuaient donc de se foutre sur la gueule.
Marrant ce déluge de déclarations d’amour pour Lendl.
Moi il m’a surtout plu en 79-84 quand il était toujours placé mais jamais gagnant. C’était l’underdog absolu avec un coté héro romantique : visage taillé à la serpe, silhouette décharnée, regard de chien battu, poursuivi par la malédiction. Il avait un coté gentil et résigné, c’était pas du tout le killer bouledogue façon Nadal. Et puis j’aimais bien son revers monodextre et ses tics.
Son jeu est toujours resté très propre, académique et pouvait se dérégler au premier grain de sable : vent, aleas de la surface naturelle, intimidation. Son service aussi au lancer interminable (j’ai jamais vu quelqu’un d’autre lancer la balle aussi haut à l’engagement) était sensible aux conditions meteo.
Il avait de beaux coups des deux cotés, très stéreotypés et reproductibles mais devait être dans des conditions de placement parfaites pour les reussir. Ça « sentait » la répétition, le travail. Tout ça ne fait pas un tennis très « naturel » et lui a donné cette impression robotisée, travaillée que même Nadal n’a pas. Nadal a certes un style et les qualités d’endurances d’un robot mais il a le jeu et les trajectoires dans le sang.
Ce déficit de qualités naurelles et la necessité pour lui de controler le vent, les rebonds, etc… ont fait de Lendl le GOAT de l’indoor. Quand on y pense ses 9 finales de MC successives sont une perf à la mesure des stats Federiennes les plus folles.
Concernant son apport au tennis, Lendl n’a pour moi fait que suivre le mode d’entraînement, de diététique, de préparation de Navratilova qui est à mon avis la vraie fondatrice du professionalisme moderne. Le fait qu’il soit un homme et son style parpîgneur de fond de court en ont ensuite fait la vitrine de cette professionalisation. Il a montré (malheureusement pour le spectacle) la voie du futur : pour dominer durablement et maximiser son palmarès en carrière, il vaut mieux avoir des qualités de régularité que d’attaquant pur.
« Le fait qu’il soit un homme »
ben Navratilova aussi, pourquoi?
très bonne description tehcnique de son jeu, c’était vraiment ça. Une technique très très propre et apprise, très académique, totalement dénuée de folie ou de naturel. Lendl a poussé à son paroxisme l’apprentissage d’une discipline quelle qu’elle soit.
Si ça avait été un pianiste, il aurait maîtrisé à la perfection tous les plus grands classiques, mais totalement incapable d’improviser ou écrire une oeuvre lui-même.
Antoine : « pourquoi l’abolition de la peine de mort ne devrait pas s’appliquer à Ivan Lendl ? » MDR, ce mec est bien le plus dingue d’entre nous.
Il en fait couler de l’encre, le Tristos. Comme j’ai toujours été persuadé qu’à l’image de la finale de RG84, c’était McEnroe qui décrochait mentalement et non Ivan qui l’éjectait, je n’en ai jamais voulu au Tchèque, qui après tout, vu l’espèce de boule d’inhibition qu’il était, a fait un beau parcours.
Méritant, il a du en chier. Mais nous aussi. Pour ceux qui n’aimaient pas Mac, on a pu voir rapidement ce qu’était une année sans lui : en dehors du formidable Wim doublé de Becker, 86 a vraiment été une année pourrie niveau spectacle. 87 dans une moindre mesure car Mats se remettait d’être tombé amoureux. Mais les finales de RG et USO 86 avaient de quoi dégoûter tout amateur. Les années Lendl…
Pour ce qui est de l’influence sur le tennis, il suffit de voir les souvenirs laissés par l’un et l’autre pour comprendre combien de gamins ont pu s’inscrire dans un club grâce à leurs charismes respectifs. L’influence sur le jeu ? Navratilova avait démarré sa démarche bien avant, Lendl s’en inspire largement, rendons quand même à César… Pour l’aspect base-liner, Jimmy Arias m’avait beaucoup plus impressionné, je le considère sincèrement comme l’inventeur du killing forehand, un révolutionnaire de premier ordre mais au corps fragile. Je ne veux pas tout retirer à Lendl bien sûr, il a eu son importance mais s’inscrit dans un cadre d’évolution logique qui existait déjà dans les autres sports.
Borg par exemple était un gros bosseur mais l’on n’en faisait pas tout un plat. Quand Lendl est devenu n°1 et que les journalistes ont été obligés de s’intéresser à lui, il a bien fallu dire quelque chose, et à part de son aspect travailleur, je ne vois pas, ne pas oublier que le gars déclarait apprécier la musique militaire (et Mucha, quand même) et les bergers allemands. Je me souviens d’un reportage chez lui dans TM, j’imagine qu’une fois repassées les grilles, le journaliste avait du soupirer de soulagement.
Par contre, sa femme était franchement pas mal.
Quant à McEnroe, il est tout à fait normal que sa technique n’ait pas été reproduite car elle était probablement irreproducitible. Cela fait partie du concept, mais le jeu à prise unique a continué à exister un peu (Edberg), tout comme le jeu de volée (Cash, Rafter) ou la prise précoce (Dédé). Influencer, cela veut dire également ne rien faire qu’une autre personne ne puisse refaire. Personne n’a jamais non plus utilisé le doigté plat de Jimi Hendrix.
De plus, je réfute complètement l’idée selon laquelle le jeu de McEnroe s’est avéré obsolète en 85. Cela ne peut expliquer le déclin aussi brutal de Mac, on ne peut pas marcher sur la tête de tout le monde en 84 et jusqu’en avril 85 et être complètement dépassé en juillet. Ce n’est juste pas le même McEnroe.
Après son retour fin 86, peut-être, mais il ne faut pas oublier qu’un joueur comme Mecir était redouté par tout le monde avec pas plus de puissance et que Cash, qui survole Wim87, était tout sauf un joueur puisant malgré sa carrure. Voilà, voilà.
P.s. Franck : super, la deuxième photo à New York.
Moi, je porte et supporte l’idee du changement brutal de 85 qui a envoye Mac au musee. Il suffit de voire et revoire les finales de Wimbledon 84 et 85 pour se rendre compte qu’en un an on avait change d’epoque.
C’est une bonne explication-cadre pour décrire ce qui c’est passé dans les 80’s, mais dans le détail et pour ce qui est de McEnroe, elle souffre d’insuffisance.
J’ai vu récemment un extrait de son quart W 85 sur YouTube où l’expérimenté commentateur anglais affirme à plusieurs reprises n’avoir jamais vu McEnroe aussi lent. Il avait raison, le joueur qui fait ce qu’il veut aux Masters de janvier et celui qui se traîne en juillet n’est plus le même, ce qui n’exclut pas que Curren ait très bien joué, qu’il ait changé de raquette, … Cela donne 2, 2, 2.
On peut toujours dire que McEnroe était gaulé comme Sim, il est en 84 l’un des joueurs les plus réactifs et rapides qu’il m’ait été donné de voir, sa vitesse était très connue, et sa résistance avait déjà été éprouvée, à l’USO 80 notamment (trois matchs en cinq sets en trois jours). Donc un McEnroe aussi lent et manifestement pas dans le match ne doit rien à l’évolution du tennis.
Ce que je dis, c’est que je ne sais pas si McEnroe à son meilleur aurait remporté cette édition, ni même s’il aurait battu Curren, mais que la chute est bien trop brutale pour n’être explicable que par cette histoire d’évolution du jeu, qu’elle a une racine dans sa vie privée (il a notamment un gosse), comme le montre son arrêt de sept mois en 87. Même en admettant que l’époque ait changé (Zivojinovic, par exemple), il termine son année par une défaite aux Masters contre Brad Gilbert, qui était aussi puissant que Gilles Simon.
L’inconstance de McEnroe n’est pas non plus une chose très surprenante, il avait subie de très sales défaites par exemple à W 79 et ses années 82 et 83, où Lendl le dominait déjà de puissance, avaient été très moyennes.
Sur la finale de l’USO 85, il est vrai que c’est un match pratique pour décrire un tournant. Mais il ne faut pas oublier que Mac surclassait deux fois Ivan à l’été (en deux sets, c’est vrai, mais cela semble difficile d’être dans la course en août et complètement dépassé en septembre) et qu’il commence sa finale en menant 5-2, balle de set. Il n’est donc absolument pas ridicule face à Lendl, c’est plutôt le Tchèque qui comme aux Masters face à Connors « pète un câble » et se met à tout lâcher, il n’a plus que cela à faire avec le bilan qu’il a (1-6). C’est très impressionnant mais je reste persuadé que McEnroe après sa demie éreintante contre Wilander manque de vélocité et qu’il n’y est plus vraiment mentalement. Cela n’enlève rien à Lendl qui mérite amplement sa victoire et qui est impressionnant.
Mais ces difficultés face à la puissance de Lendl, Mac les avaient déjà connues en 82 et 83 et la demie de l’USO 82 est très similaire à la finale de 85, Mac est troué en retour et en passing, acculé au fond : http://www.youtube.com/watch?v=jhnrQkdUUvE&feature=related
Si virage de la puissance il avait du y avoir, il aurait du se situer là (Lendl était depuis 81 le joueur le plus puissant du circuit). Mais McEnroe parvient à reprendre le meilleur sur Lendl en 84.
Bref, même si ce match m’avait également donné l’impression d’un déclin irréversible pour Mac et qu’il peut servir de symbole, l’argument d’un jeu dépassé brutalement me semble léger sans avancer ceux de son besoin de se retirer du circuit et probablement de relativiser sa relation au tennis, disons (je rappelle les excellents articles de Lolo sur SV sur le sujet). Après, il est évident que l’on n’acquiert pas une culture du travail comme cela si l’on n’y est pas habitué.
Il faut que je boive.
c’est aux finales de wimbledon 84 et 85 que je fais allusion, car c’est la que le changement d’epoque est le plus perceptible. la finale 84 entre mac et connors aurait pu avoir lieu 5 ans plus tot. elle se joue a l’ancienne en toucher, vitesse, inspiration. la finale 85 aurait pu avoit lieu 5 ans plus tard, c’est meme le match prototype des annees 90. elle se joue en puissance, puissance, puissance. la premiere volee est souvent la derniere, car le service a fait le boulot. il s’est ecoulee une decennie entre ces 12 mois..
Jean, il me semble que la 2° photo date du Masters 84 (janvier 85) quand Mc vient de signer chez Nike (le t-shirt, car pour les chaussures, il était chez Nike depuis toujours), après avoir quitté Sergio Tacchini, ça ne lui a pas porté chance d’ailleurs…
C’est pourquoi, on voit le pont de Brooklyn et les Twins en arrière plan. Je crois qu’il s’agit d’une « libre inspiration » de l’affiche de « Il était une fois en Amérique »
http://www.secteur7.net/site/wp-content/uploads/2009/08/Poster-Once-upon-a-time-in-America.jpg
A cette occasion, il avait inauguré le t-shirt à motif damier noir et bleu roi, définitivement plus « brat » que ce que proposait son ancien équipementier italien..
A noter que sur l’affiche, il a encore ses vieilles Dunlop Maxply en bois..alors qu’il est déjà passé au graphite depuis longtemps…
Ici, à Stratton Mountain ..contre ce bon vieux Ivan.
http://www.youtube.com/watch?v=8Fdd_A3kKTc
L’on voit si nettement la différence de talent entre les deux que c’est bien cruel Franck…Cela pourrait s’appeler « le génie et le bourrin »..
Pardon Franck, je voulais parler de la première, plus sobre, en N&B dans la brume new-yorkaise, et n’avais pas rectifié, je t’ai fait perdre un peu ton temps. Mac le jazzman.
Tête de gondole de l’offensive textile de Nike sur le tennis, ils ont du être contents de signer un Goat en décembre et d’avoir un préretraité à l’été. Cela avait marché quand même, j’avais fait acheter par ma mère à coup d’houleuses négociations basées sur le carnet de notes les pompes avec le scratch dessus dont parlait je crois Karim récemment, faut dire que technologiquement et esthétiquement, c’était un sacré bond par rapport aux Nastases. Le dernier truc que j’ai acheté de ce sigle.
Il avait fallu un vrai fils de la génération MTV pour que Nike, sponsor exclusif à l’époque de la NBTA, lance vraiment son plan de conquête : plus y’a de couleurs, plus on se fait voir, plus c’est moche (Ann White), plus on parle de vous.
Lendl n’avait pas signé avec Charal ?
Kristian, bien sûr, Becker choque tout le monde, l’on se demande temporairement s’il ne faut pas changer les règles (on croit halluciner, jamais entendu que l’on ait envisager l’obligation d’attaquer comme au basket suite à Borg), mais Cash et Edberg montrent qu’il reste de la place pour un tennis classique à Wimbledon, tout comme Wilander montre en 88 que la puissance n’est pas encore prépondérante. En 79 on se demande si Borg va pouvoir résister à la nouvelle génération de serveurs.
Le mouvement existe, il peut-être illustré par des matchs symboliques tels que W ou USO85, mais il n’est pas tout à fait aussi radical, Becker même super puissant était irrégulier. Mac rebat par exemple le Becker tenant du titre à l’AO 92, en trois sets secs. Je le redis, mais c’est juste impossible qu’un type qui survole une année soit complètement dépassé la suivante.
On pourrait faire un parallèle avec Federer, le tennis a-t-il été révolutionné entre janvier et juin, ou a-t-il légèrement baissé de niveau (cf son quart contre Berdych) ?
Y’a pas de mal.
Alors la 1ère est à coup sûr inspirée par James Dean, « Rebel without a cause » , plus connu ici sous le titre de « la fureur de vivre
» Mac rebat par exemple le Becker tenant du titre à l’AO 92, en trois sets secs. » je viens juste de revoir cela sur youtube.
Y’a plein de matchs assez complets à l’US Open, Mc-Connors 1/2 79, Mc-Geru F 79..mais en N et B. avec Christian Quidet au micro
Le saviez-tu ?
Il existe une page Jacques Chaban-Delmas sur le site de l’ATP, pour sa participation en double à RG 68 : http://www.atpworldtour.com/Tennis/Players/Ch/J/Jacques-Chaban-Delmas.aspx?t=pa&y=0&m=d&e=0
Il a tout raté le summer of love, le Jacquot.
Je n’ai jamais été pleinement convaincu par la thèse, inlassablement défendue par Kristian, selon laquelle en 85, le tennis change d’époque en l’espace de deux mois; que la finale de Flushing en 85 en démontre la validité, mais je pense néanmoins qu’il y a du bien bien fondé dans cette dernière, si l’on la présente de façon un peu moins abrupte..
je dirais que plusieurs choses, en partie indépendantes les unes des autres, arrivent en même temps : à Flushing Meadows, Mc Enroe, fatigué par sa demie contre Wilander, perd le lendemain la finale contre Lendl alors qu’à ce moment là, il lui est très probablement encore intrasèquement supérieur comme le montre le fait qu’il l’ait battu deux fois au cours des semaines qui précèdent; Becker lui, a explosé à Wimbledon deux mois avant, et Lendl qui, au cours de l’hiver précédent a commencé à s’astreindre à un entraînement et une discipline de stakhanoviste sans laquelle il ne serait jamais devenu ce qu’il est devenu, commence à retirer les bénéfices de son investissement..
Comme tout ceci arrive en l’espace de deux mois, il me parait légitime de parler de césure, comme le fait Kristian..C’est ainsi que les choses se sont passées, ce qui ne veut pas dire que les choses devaient nécessairement se passer ainsi. Mc Enroe aurait, par exemple, pu bosser pour se maintenir au niveau, ce qu’il n’a pas fait pour des raisons personnelles qu’il explique assez candidement dans ses mémoires…
Maintenant, que l’influence de Lendl ait été considérable parce qu’il a été le premier à bosser sa condition physique, sa diététique, sa préparation à un point jusque là inconnu dans le tennis, même si Borg ou surtout Vilas, étaient des monstres d’entraînement, je n’en disconviens pas..C’est sans doute en ce sens là, et lui seul, que Kristian écrivait qu’il était l’inventeur du tennis prétendument « moderne »…
Que cela en ai fait un monument du jeu comme l’écrit Karim; non, bien sûr ! Ivan Lendl ne fait certainement pas partie des dix, ni même des quinze meilleurs joueurs de tennis ayant mis les pieds sur un court..Il a amassé beaucoup de titres, y compris des GC, dominé pendant quelques années, mais dans l’histoire du tennis depuis 1877, Ivan Lendl ne compte (heureusement) pas pour grand chose…
De toute façon, à moins d’être réellement exceptionnel, comme Rosewall, un joueur peut toujours raconter ce qu’il veut, s’il n’a pas gagné à Wimbledon, il ne fait pas partie du club, et dans l’histoire du jeu, il ne saurait être un monument, mais seulement un looser..
» De toute façon, à moins d’être réellement exceptionnel, comme Rosewall, un joueur peut toujours raconter ce qu’il veut, s’il n’a pas gagné à Wimbledon, il ne fait pas partie du club, et dans l’histoire du jeu, il ne saurait être un monument, mais seulement un looser.. »
Cette phrase ne peut plus être vraie dans un contexte dans lequel le gazon est une surface marginale.
Lendl est un monument du jeu que tu l’aimes ou non, que tu le veuilles ou non. Mais bien sûr, je te laisse le droit et même t’encourage à le critiquer car la récurrence et la manière avec laquelle tu t’adonnes à cette tâche me font beaucoup rire.
A propos d’un « Le saviez-vous? » et Lendl: Ivan ne serait pas le joueur de l’ère open à avoir gagner le plus de titres avant son premier titre du Grand Chelem?
Le saviez-vous?
Kuerten, Wilander Ashe, Kodes et Edmonsson sont les joueurs à avoir gagné le moins de titre avant leur 1er (voire seul)titre du GC.
Antoine j’ai beaucoup de respect pour ta connaissance du jeu et la justesse de tes analyses, mais sur Lendl, l’affectif aveugle totalement ton jugement. Dire que Lendl ne fait pas partie des quinze meilleurs? Pour moi c’est le palmarès qui compte, le reste c’est du subjectif. Nalbandian en valeur absolue est plus fort qu’Agassi, qui est le meilleur pour autant et a laissé sa trace? Trouve-moi quinze joueurs qui ont un palmarès supérieur à celui de Lendl et je m’excuse sur le champ d’avoir critiqué ton analyse d’Ivan.
Tu as une haine viscérale pour son tennis, voire pour lui, mais ce n’est pas suffisant pour le déshabiller de ses accomplissements qui le placent comme j’ai dit dans la seconde division des GOAT.
D’accord avec Karim. Pourtant Lendl m’a donné des maux de tête, il m’a ennuyée comme pas deux, j’ai souffert de sa domination mais dire que Lendl ne compte pas pour grand chose dans l’histoire du tennis, tu y vas fort ! Lendl, qu’on l’aime ou pas, a un gros palmarès et mérite le respect pour ce qu’il a accompli et ce n’est pas donné à tout le monde. Beaucoup se damneraient pour son palmarès. Après, qu’il ne nous ait pas fait rêver, c’est une chose mais il ne faut pas lui retirer ce qu’il a accompli.
Antoine, tu ne serais pas un peu excessif parfois ?
» Antoine, tu ne serais pas un peu excessif parfois ? »
C’est ce qui énorme entre lui et Lendl. Il déteste le tchèque comme c’est pas permis, c’est presque indécent la manière à laquelle il l’exprime mais c’est tellement énorme que ça en devient drôle.
En effet, Antoine est franc du collier avec Lendl, il l’attaque de front en allant jusqu’à nier le palmarès, la technique, le talent voire même le fait que Lendl soit un joueur du tennis (de haut rang). Cela renforcerait le caractère de mal-aimé de Lendl, haï de tous.
Cependant, on comprend aisément à travers toutes les critiques plus drôles les unes que les autres que c’est Antoine qui a souffert et souffre encore. Lendl a fait souffrir terriblement Antoine, à tel point que dès qu’il entend ou lit son nom, il est perd la raison, il n’est plus possible pour lui d’avoir la moindre once d’objectivité. Lendl « owns you » Antoine comme disent les anglophones et chacun de tes posts sur lui le démontrent.
Il n’a pas gagné Wimbledon donc il serait un looser, c’est que tu dis en substance comme si tu étais celui qui distribuait les bons points. C’est pas ça, c’est juste que Lendl ne t’a pas porté ce qui serait le coup final.
Pour Antoine, dans un monde juste, Lendl n’aurait aucun GC. Seulement, « life is unfair » et Lendl a un palmarès de titan.
PS: Antoine, j’ai lu ton premier post sur l’article « Ivan en vain » qui m’a tordu de rire tellement c’est limite abusé!
Il y en a un qui ne m’a pas raté récemment, c’est Marque, qui écrivait ceci:
« Qui a lancé le débat concernant le GOAT en faisant un joli tableau excel, aprés avoir épluché tous les tableaux de tous les tournois joués durant les 40 dernières années pour définir un niveau d’équivalence, attribué un barème de point aux différents résultats obtenus dans ces tournois afin de definir OBJECTIVEMENT qui était le GOAT ?
Et qui a eu une drôle de surprise quand, en tapant «Enter», a vu apparaitre… Lendl? »
Le pire c’est qu’il a raison, ça s’est passé exactement comme ça. La tronche que j’ai dû faire quand le Buster Keaton d’Ostrava est apparu à la 1ère place de mon classement!
Pfff, du coup, j’essaie de retrouver ledit tableau. En vain.
A quand une fonction « recherche » sur 15-LT?
Sur ce, bonne nuit à tous.
Normal c’était sur SV. Je n’ai pas encore publié sur 15-love la mise à jour 2009. Au train où ça va je pense que je vais passer directement à la mise à jour 2010!