Les plus belles chevauchées solitaires de la Coupe Davis

By  | 9 juillet 2010 | Filed under: Coupe Davis

Avant les quarts de fin­ale de la Coupe Davis qui auront lieu ce week-end, penchons-nous un peu sur l’his­toire de cette épre­uve, à trav­ers ses champ­ions les plus re­mar­qu­ables de ces 40 dernières années.

Le char­me sur­anné de la Coupe Davis tient be­aucoup à ses par­ticularités :

  • com­péti­tion par équipe, ce qui rend pos­sibles des re­tour­ne­ments de situa­tion jamais vus en tour­noi, par ex­em­ple une défaite de notre numéro 1 peut être rattrap­ée par une vic­toire de notre valeureux numéro 2, qui de­vient ainsi le héros du jour (la « jurisprud­ence Boetsch/Kul­ti ») ;
  • matchs de sim­ple et de doub­le par­ticipant en­semble à la décis­ion ;
  • re­ncontres se dis­putant sur di­ver­ses sur­faces, en in­door et out­door ;
  • présence du capitaine aux côtés des joueurs ;
  • sans parl­er de l’exal­ta­tion de l’instinct nationalis­te, pas forcément le côté le plus ragoutant de la chose.

Met­tons main­tenant de côté le fait que la Coupe Davis se joue en équipe, et re­ndons hom­mage à quel­ques in­dividualités mag­nifiques qui ont marqué de façon pro­fon­de le déroule­ment d’une édi­tion de la Coupe, à un point tel qu’on puis­se af­firm­er qu’il aurait été ab­solu­ment im­pos­sible que leur pays gagne le Saladi­er d’ar­gent cette année là en leur ab­s­ence, ne serait-ce que pour une seule re­ncontre.

Pour étab­lir des com­paraisons étayées, basons-nous sur un critère arithmétique sim­ple. Pour re­mport­er le Graal, une équipe nationale doit gagn­er 12 matches décisifs (nous ex­cluons bien sûr les « dead rubb­ers », ces matches sans enjeu du di­manche, joués en 2 sets gag­nants, et par­fois après une nuit bien arrosée). Si chaque match décisif vaut 1 point, les 12 points néces­saires à la vic­toire fin­ale sont forcément ap­portés par plusieurs joueurs de l’équipe, au mini­mum deux*, au maxi­mum seize**; un même joueur pouvant ap­port­er au plus 10 points (soit 8 sim­ples et 4 doub­les, une vic­toire en doub­le rap­portant 1/2 pt par joueur).

Nous al­lons donc com­menc­er par vous parl­er des trois champ­ions qui ont réussi un ex­ploit selon nous digne d’une vic­toire en Grand chelem : ap­port­er -au moins- 7 des 12 points de leur équipe, tout en re­stant in­vain­cu en sim­ple.

Précisons que nous nous som­mes con­tenté de re­mont­er jusqu’en 1972 (année qui a vu la dis­pari­tion du « chal­lenge round », c’est à dire la qualifica­tion auto­matique pour la fin­ale de l’année N, du vain­queur de l’année N-1). D’autre part, par souci d’homogénéité, pour les années an­térieures à l’instaura­tion du Groupe Mon­di­al (1981), nous n’avons tenu com­pte que des quat­re dernières re­ncontres de chaque équipe pour le décompte des points.

N°1 : Bjorn Borg – 1975 – 8 points

Bjorn Borg a du se sen­tir souvent un peu seul lors de sa cam­pagne de Coupe Davis 1975. Quiz: qui étaient ses ad­versaires ce jour-là ?

Borg n’a que 18 ans et demi lorsqu’il en­tame cette cam­pagne de Coupe Davis 1975, et pour­tant il est déjà un vieux routi­er de la com­péti­tion, puis­que sa première sélec­tion (qui verra aussi sa première vic­toire) re­mon­te à mai 1972, alors qu’il n’avait pas en­core fêté ses 16 ans !

1975, qui est l’année de son deuxième sacre à Roland-Garros, le voit donc par­ticip­er à sa quat­rième cam­pagne de Coupe Davis !

Elle sera lon­gue et tri­omphale puis­que, le Groupe mon­di­al n’ayant pas en­core été in­stauré, ce ne sont pas moins de six re­ncontres que la Suède va de­voir re­mport­er pour s’ad­jug­er le Saladi­er d’ar­gent, au cours de­squel­les Borg al­ig­nera 12 vic­toires en sim­ple (toutes décisives !) et 3 vic­toires en doub­le as­socié au fidèle Ove Be­ngtson.

Parmi ses vic­times, du beau linge, en tous cas pre­sque un tab­leau de tour­noi du Grand chelem : Woj­tek Fibak le Polonais, Alex Met­reveli le Soviétique, les Es­pagnols José Higueras et Manu­el Orantès, le Chili­en Jaime Fil­lol (tous bat­tus sur… terre bat­tue), et enfin, pour la première fin­ale 100% européenne de l’his­toire, les tchécos­lovaques Jiri Hrebec et Jan Kodès, net­toyés sur la moquet­te de Stockholm.

C’est la première fois*** que la Coupe Davis échap­pe à l’une des 4 « gran­des » na­tions his­toriques (USA, Grande-Bretagne, Australie et Fran­ce) : Borg de­vient un héros nation­al en Suède.

Cette Coupe Davis sera la seule re­mportée par l’extra-terrestre, même s’il re­stera in­vain­cu en sim­ple par la suite (soit une série de 33 vic­toires con­sécutives en sim­ple entre 1973 et 1980, re­cord à battre !).

[Citons pour mémoire le troisiè­me lar­ron de l’équipe suédoise : il s’ap­pelait Bi­rg­er An­dersson et il gagna quand même quel­ques matches décisifs. Et rap­pelons que le capitaine de l’équipe, Len­nart Be­rgelin, était aussi l’entraîneur per­son­nel de Borg !]

N°2 ex aequo : John McEn­roe – 1982 – 7 points

Quiz: Parmi ces deux célèbres new-yorkais, tous deux adep­tes des raquet­tes Dun­lop, un seul a re­mporté la Coupe Davis. Lequel ?

A l’opposé de Borg, Big Mac est un multi-récidiviste, la Coupe Davis 1982 étant la quat­rième à tomb­er dans son es­carcel­le, puis­qu’el­le succédait à cel­les de 1978 (avec notam­ment Harold Sol­omon), 1979 (avec Vitas Gerulaitis) et 1981.

L’année précédente (1981), son rôle avait déjà été tout à fait prépondérant dans la vic­toire des USA (7 points ap­portés), mais un match perdu en quarts con­tre Ivan Lendl l’empêche de re­mplir nos critères.

En 1982, cette fois Mac va re­ndre « la » copie par­faite soit 8 vic­toires en sim­ple (dont 5 décisives) et 4 vic­toires en doub­le avec Peter Flem­ing. Ce re­cord at­tend toujours d’être égalé. Là en­core, la liste des bat­tus im­pres­sion­ne : Vijay Am­ritraj, An­d­ers Jar­ryd, Mats Wiland­er, Peter McNamara et Yan­nick Noah (aux­quels il faut ajout­er Krishnan, Al­exand­er et Lecon­te dans les dead rubb­ers).

Deux matches du « brat » re­steront dans les an­nales.

D’abord, en quarts con­tre la Suède, à 2-2 entre les deux équipes, le match décisif con­tre un jeune Wiland­er tout auréolé de sa récente vic­toire à Roland-Garros, mais pour­tant peu avan­tagé a priori par la moquet­te rapide de Saint-Louis, se trans­for­me en un affron­te­ment titanes­que. Mac fin­ira par ar­rach­er la vic­toire à l’usure, et ce match de 6 heures et 22 minutes (9-7 6-2 15-17 3-6 8-6) reste comme le plus long sim­ple de l’his­toire de la Coupe Davis.

En­suite en fin­ale, un autre match d’anthologie con­tre Noah sur la terre bat­tue de cir­constan­ce du palais des sports de Grenob­le, sous les yeux de votre ser­viteur. Quand Noah, co­urageux et mag­nifique, gagne le 3ème set pour pass­er de­vant (12-10 1-6 3-6), on se dit que Johnny Mac est cuit. Et puis il y a l’in­terrup­tion de 10 minutes en fin de troisiè­me set (co­utume qui a dis­paru de­puis), et au re­tour des ves­tiaires le momen­tum de Noah est passé, McEn­roe se re­ssaisit, re­devient scan­daleuse­ment génial et plie les deux de­rni­ers sets, 6-2 6-3. Pour la petite his­toire, il y a eu un mo­ment très drôle dans ce match, alors que Yan­nick chan­geait os­tensib­le­ment de T-shirt à la fin d’un set et que le pub­lic se régalait bruyam­ment de sa plas­tique par­faite et de sa mus­cula­ture im­posan­te, McEn­roe a fait exprès de chang­er de T-shirt en même temps, ex­hibant – hilare – son torse blanc et (en com­paraison) sous-musclé.

McEn­roe at­tendra dix ans pour gagn­er son cin­quiè­me et de­rni­er saladi­er d’ar­gent (re­cord de l’ère moder­ne), en tant que par­tenaire de doub­le de luxe, aux côtés des jeunots Agas­si, Sampras et Co­uri­er.

[Pour mémoire, en 1982 les acolytes de McEn­roe étaient Gene Mayer, Peter Flem­ing et Eliott Teltsch­er, et leur capitaine était Arthur Ashe, ce qui don­nait d’ail­leurs une tonalité émouvan­te aux matches con­tre Noah.]

N°2 ex-aequo : Boris Be­ck­er – 1989 – 7,5 points

Be­ck­er s’est voué pen­dant plusieurs années à la Coupe Davis. Dès 1985, année de sa « révéla­tion » à Wimbledon, il emmène son pays en fin­ale, amas­sant 7 points en route et re­stant in­vain­cu en sim­ple. Mais, en fin­ale, une défaite en doub­le con­tre la paire Wiland­er – Nyström l’empêche de soulev­er son pre­mi­er Saladi­er d’ar­gent.

Il faud­ra at­tendre 1988 pour qu’il ap­porte à son pays (qui était en­core la RFA) sa toute première Coupe Davis. Il re­ndra cette année-là une copie sans accroc en sim­ple comme en doub­le, mais avec « seule­ment » 6 points, ses par­tenaires Jelen et Steeb pre­nant une part im­por­tante dans la vic­toire.

Boris Be­ck­er s’apprête à ser­vir sa balle de match face à Stefan Ed­berg, pour une vic­toire facile (6-2 6-2 6-4). Quiz: Les deux hom­mes s’étaient déjà re­ncontrés à peine un mois plus tôt en fin­ale du Mast­ers au Madison Square Gard­en; qui s’était imposé ?

C’est donc en 1989, année d’instaura­tion du tie-break, que sa per­for­mance sera la plus re­mar­qu­able, puis­qu’il re­stera à nouveau in­vain­cu en sim­ple et rap­portera 7,5 des 12 points de son équipe. Après un modes­te Indonésien en hors d’œuvre, il lui faud­ra en­suite venir à bout des Tchèques Novacek et Srejb­er, du juvénile Andre Agas­si en de­m­ies (vic­toire dif­ficile en 5 sets après avoir comblé un déficit de 2 sets à zéro), et enfin de Stefan Ed­berg et Mats Wiland­er en fin­ale.

Pour la troisiè­me fin­ale RFA / Suède en 5 ans, Ed­berg et Wiland­er seront humiliés en 3 sets secs et sévères, sans jamais donn­er l’impress­ion de pouvoir in­vers­er le sens du match. Après sa défaite, Wiland­er ad­mettra, philosop­he : »This is the best some­one’s ever played against me. (…) At least I had the best seat in the house to watch a great play­er at work. »

Cette Coupe Davis tri­omphale sera pour­tant la dernière pour Boris Be­ck­er.

Con­clus­ion

Comme on le voit, seuls de très grands champ­ions, tous vain­queurs de multi­ples tour­nois du Grand chelem et n° 1 mon­diaux en leur temps, ont réalisé cet ex­ploit rare (seule­ment 3 en 38 ans), et alors qu’ils étaient à leur meil­leur. Ce qui ap­puie quel­que peu notre thèse selon laquel­le de tel­les vic­toires en Coupe Davis de­vraient être con­sidérées comme les égales des vic­toires en Grand chelem.

D’aut­res vain­queurs de Coupe Davis méritent des ac­cessits pour leurs ex­ploits in­dividuels.

◊ Celui qui passe la barre fatidique des 7 points, mais sans être resté in­vain­cu :

  • (4) Mic­hael Stich en 1993 : Auteur d’une fin de saison 1993 tonit­ruan­te (vain­queur à Bâle et Stockholm, et du Mast­ers face à Sampras !), Stich réalise un par­cours en Coupe Davis cer­tes sol­ide (7 points, in­vain­cu en sim­ple décisif) mais net­te­ment moins im­pres­sion­nant que celui des joueurs précités, et qui ne peut pas décem­ment être com­paré à celui d’un succès en Grand chelem : vic­toires décisives sur le Russe Ol­hovskiy, le Tchèque Novacek, le Suédois Gus­tafsson et les Australiens Stol­tenberg puis From­berg en fin­ale. En fait, c’est son par­tenaire Marc-Kevin Goelln­er qui re­mpor­tera les deux vic­toires décisives les plus pre­stigieuses, con­tre Petr Korda et Stefan Ed­berg. Dans les dead rubb­ers sig­nalons pour Stich des vic­toires sans enjeu sur Kafel­nikov et Ed­berg, mais une défaite face à Korda. En doub­le, as­socié à Pat­rick Kuhn­en il sera in­vain­cu en 4 matches avec notam­ment une vic­toire décisive sur les Wood­ies en fin­ale.

◊ Ceux qui pas­sent la barre fatidique des 7 points, mais sans être restés in­vain­cus en sim­ple décisif :

  • (5) Ivan Ljubicic qui ap­porte 9 points à la Croatie en 2005, ce qui con­stitue le re­cord ab­solu de points. Cette année là, le Croate a dominé en route Agas­si et Rod­dick (de­vant leur pub­lic !), Han­es­cu et Trifu, Youzhny et Davyden­ko, puis en fin­ale Kucera, et a gagné ses quat­re matches de doub­le as­socié à Mario Ancic (dont une vic­toire sur les N°1 Bob et Mike Bryan). Mais le géant chauve a eu la mauva­ise idée de per­dre son tout de­rni­er sim­ple con­tre Dominik Hrbaty. Défaite fin­ale­ment sans con­séqu­ence puis­que Ancic ap­portera le point de la vic­toire, mais qui nous empêche de le plac­er au Panthéon de la Coupe Davis en com­pag­nie de nos trois « maîtres ».
  • (6-A) Stan Smith en 1972 : 7 points, mais une défaite con­tre l’es­pagnol An­dres Gimeno en demi-finales.
  • (6-A) Marat Safin en 2002 : 7 points (dont les vic­toires sur Paul-Henri Mat­hieu et Gros­jean en fin­ale, ou en­core Nal­bandian en demie), mais une défaite con­tre Feder­er au pre­mi­er tour. Safin gag­nera un deuxième saladi­er d’ar­gent en 2006 (mais avec seule­ment 3,5 pts).

◊ Et enfin, ceux qui s’approc­hent des 7 points, tout en fin­is­sant la com­péti­tion in­vain­cus en sim­ple décisif :

  • (8) Ivan Lendl (pour la Tchécos­lovaquie) en 1980 : in­vain­cu en sim­ple comme en doub­le, mais « seule­ment » 6,5 pts. Lendl ne mettra en­suite plus jamais la Coupe Davis dans ses priorités (sa naturalisa­tion américaine ne venant pas chang­er cet état de fait).
  • (9) Pat Cash en 1986 : in­vain­cu en sim­ple, 6,5 pts. Sa deuxième vic­toire après celle de 1983.
  • (10) John Al­exand­er en 1977 : in­vain­cu dans les sim­ples décisifs, 6,5 pts.
  • (11) Andy Rod­dick en 2007 : in­vain­cu en sim­ple, 6 pts.

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Notes :

(*) C’est arrivé en 2005, avec Ljubicic et Ancic pour la Croatie

(**) Ce n’est jamais arrivé ; le « re­cord » de l’ère moder­ne est détenu par la Suède de 1998 avec huit con­tributeurs différents.

(***) Nous ex­cluons bien sûr la pitoy­able « vic­toire » de l’Af­rique du Sud en 1974, ob­tenue sans com­battre.

PS: Cet ar­ticle est une ac­tualisa­tion d’un texte jadis paru sur SV sous le titre « Coupe Davis : une com­péti­tion par équipe, marquée par quel­ques gran­des in­dividualités«

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Sous d'aut­res cieux et en d'aut­res temps, je fus connu sous le sob­riquet de "Colin Mail­lard et Tar­temp­ion".

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275 Responses to Les plus belles chevauchées solitaires de la Coupe Davis

  1. Robin 9 juillet 2010 at 11:11

    Qui se plaignait qu’il n’y ait pas de fil sur la coupe Davis ?

    Je n’ai pas le temps de lire l’article, j’ai juste vu les noms des deux Ivan, Ljubicic (ce qui est bien) et de Lendl (ce qui l’est moins, ou comment se mettre Antoine dans la poche — j’aime beaucoup Tilden par ailleurs, je le considère vraiment comme le GOAT, avec Sampras (et paf, Karim en prime, la candidature pour devenir membre de la guérilla, il faut l’envoyer où ?)).

    Bonjour à tous au passage.

    • karim 9 juillet 2010 at 17:10

      La guérilla n’est pas un fan de club de Pete Sampras… ce qui est bien dommage tu es pris!!!

      question rituelle, quelle taille de vêtements et compétences particulières (maniement d’armes, explosifs, combat rapproché, chimie, électronique etc).

      tu as déjà mangé de la grenouille dandrobate?

      • Robin 9 juillet 2010 at 18:11

        Je connais quelques petits trucs en chimie, un peu plus en physique, sabres lasers artisanaux, cocktails Molotov, la base quoi. J’arrive en Bolivie là, vous êtes où ?

      • Robin des bois 12 juillet 2010 at 13:39

        moi j’aime bien Sampras quand même

  2. Robin des bois 9 juillet 2010 at 11:14

    Moi je serai content si ferrer et nando battent aujourd’hui monfils et llodra ;)

    • Nath 9 juillet 2010 at 15:53

      C’est bien, ça contrebalance un peu le sentiment dominant du site concernant ces 2 espagnols (et le fait qu’il s’agisse d’un match impliquant l’équipe de France). Suis pour Ferrer mais pour le deuxième match, je sais pas encore, j’aimerais voir les 2 équipes à égalité ce soir, et aussi un 5° match décisif dimanche, tant qu’à faire :P

  3. Guillaume 9 juillet 2010 at 11:23

    Je tente sur la première question quizz : les Polacks. Le moustachu à la volée pourrait bien être Fibak, non ?

    • Franck-V 9 juillet 2010 at 11:51

      A vue de nez, moi, je dis Kodes.

      Ah non zut, il est dit 1975, et pas sur TB la finale.

      • Baptiste 9 juillet 2010 at 12:29

        si il a joué la Tchécoslovaquie en 75. moi je dis Kodes aussi. Par contre le 2eme joueur a coté de Kodes, alors la aucune idée.

        • Baptiste 9 juillet 2010 at 12:30

          a ba non ca ma bien l’air d’être de la terre battue la photo. alors les espagnols

  4. Antoine 9 juillet 2010 at 11:30

    Super cet article mais j’ai compris à la fin pourquoi j’avais l’impression de l’avoir déjà lu…

    Parmi les caractéristiques de la Coupe qui font ce qu’elle est, et sans quoi elle ne serait pas, tu aurais pu mentionner le fait que les rencontres se déroulent alternativement chez l’un des protagonistes dont l’équipe joue donc à domicile. La localisation étant finction du lieu ou s’est déroulé le dernier affrontement entre ces deux équipes là, une équipe peut donc très bien disputer plusieurs rencontres de suite à domicile…

    Sinon, il ne te reste plus qu’à faire la même chose pour la période antérieure à l’abolition du challenge round et ce sera vraiment parfait !

  5. Kristian 9 juillet 2010 at 11:38

    Superbe

  6. Baptiste 9 juillet 2010 at 12:15

    Très très bon article.

  7. Jean 9 juillet 2010 at 12:51

    Je le redis ou pas ? Bon, allez : gloire à John McEnroe qui a ranimé l’épreuve !

    Gloire aux Swedish qui ont ranimé l’esprit d’équipe et qui faisaient tourner les gonzesses.
    Gloire à Pat Cash qui a ranimé Kooyong.
    Gloire à Boris qui a défoncé tout seul les Swedish.

    Gloire à la magnifique équipe de double Sampras/McEnroe, le double, c’était beau quant les mecs savaient y jouer et qu’ils ne portaient pas des noms de plaquettes de frein.

    Gloire évidemment à Yannick Noah, le Goat français, qui aurait même pu faire gagner PHM.
    Gloire à Pete Sampras d’avoir été là pour la rédemption du Riton.

    Gloire à Roger Federer, qui a … oups, pardon, hors sujet.

    Colin, sans parler de coquille, tu pourrais faire une ou deux fautes d’orthographe, quand même. Là, c’est beau comme du Colin.

    Ta conclusion, très juste, a un bon potentiel d’ « embrouillitude » mais tu aurais pu appuyer un peu ton excellent « Ce qui appuie quelque peu notre thèse comme quoi de telles victoires en Coupe Davis devraient être considérées comme les égales des victoires en Grand chelem » par un petit « Tous les grands joueurs de l’ère Open concernés par leurs contemporains (hors Connors, donc) on su même sans partenaire chevronné transmettre leurs auras à toute une équipe et enrichir leurs palmarès d’une ligne aussi héroïque que fondamentale au regard de l’histoire et de l’esprit du jeu ».

    Voire même un « A moins d’être embrouillés dans une ambition de réussite individuelle dépassant toute mesure et traduisant les préoccupations de perfection individualiste de l’époque bien plus que toute autre chose ». Mais sinon, c’est bien.

    Nadal n’est pas si actif que ça, visiblement. Becker n’apporte aucun point en 93 ?

    Un citation du Goat, pour finir : « Sale communiste ! » (à Tomas Smid, pendant un double).
    Pas sûr que ce soit en Coupe, mais c’est dans l’esprit.

    @ Elmar : j’ai vu que tu avais commis ton forfait annoncé sur Georges Bastl. Fait gaffe quand même. Je serais toi, je ferais vérifier ma crémaillère. T’habites à la montagne ?

    Gaël est comme un fou là, ils ont du l’attacher pour dormir. He’s gonna fly like a lullaby and sting like a bee.

    • Patricia 9 juillet 2010 at 19:40

      « a lullaby » est une berceuse, une libellule c’est « dragonfly »… mais c’est sans doute une vicieuse allusion.

    • Colin 11 juillet 2010 at 11:36

      Merci Jean, celle-là je la mets de côté:
      « Tous les grands joueurs de l’ère Open concernés par leurs contemporains on su même sans partenaire chevronné transmettre leurs auras à toute une équipe et enrichir leurs palmarès d’une ligne aussi héroïque que fondamentale au regard de l’histoire et de l’esprit du jeu »
      Je la placerai en conclusion de la version 3 de l’article (remise à jour 2013, après la victoire de la Finlande emmenée par Henri Kontinen vainqueur de 8 simples et des 4 doubles associé à Nieminen).

  8. Antoine 9 juillet 2010 at 13:59

    Mais c’est qu’il joue bien Monfils ! pas attentiste pour deux sous: il lui est vraiment rentré dans le lard dans ce tie break. très bon match, très peu d’erreurs…Cela va être dur d’en gagner encore deux comme cela..

    • Robin des bois 9 juillet 2010 at 15:11

      ben si, Monfils est 100% attentiste : il sert bien et il est physiquement puissant dans les 2 premiers sets, mais c’est ferrer qui prend les initiatives

  9. Kristian 9 juillet 2010 at 14:29

    Ce que j’aime chez Colin, c’est cette capacite a inventer des baremes super compliques, inverifiables, et malgre tout vachement credibles.

    • Colin 11 juillet 2010 at 11:37

      Hé hé

  10. Guillaume 9 juillet 2010 at 14:35

    Plus j’y pense, plus je suis convaincu que 2011 va être l’année de la Serbie. Ils ont tout pour y parvenir : le top player en simple, le top player en double, le réservoir de joueurs N°2 (Tipsy, Troicki voire Bozoljac), et surtout l’envie de tout bouffer propres aux jeunes pays.

  11. Nath 9 juillet 2010 at 15:46

    Merci Colin, j’aimerais bien voir Nalby intégrer cette liste. Difficile de faire mieux que ton barême qui est à la fois simple et représentatif de ce qu’un joueur a apporté à son équipe. Sa seule faiblesse réside dans le fait que pour avoir beaucoup de points, un joueur doit non seulement jouer le simple et le double, mais pour jouer 2 simples décisifs, il faut qu’un match soit perdu avant le dimanche (ou 2 s’il est n°2). Il est donc nécessaire que l’autre joueur de simple de l’équipe perde.

    Sinon il y a 2 trucs que j’ai pas compris dans ton classement (mais lire et regarder un match en même temps n’est pas forcément idéal…)
    Pourquoi Becker et McEnroe sont ex-aequo alors qu’ils n’ont pas le même nombre de points ? Et quel est l’élément utilisé pour différencier la perf de Stich (5°) de celle des 2 suivants au classement ?

    Petite suggestion de ma part : pour rendre la lecture plus facile, je pense que tu aurais pu ajouter un autre code, en plus des points, pour exprimer le fait d’être invaincu en simple / simple décisif / double. Par exemple SSD (le sans faute), SD (invaincu à la fois en simple décisif et en double), SS (comme Sécurité Sociale ? invaincu en simple), S (invaincu en simple décisif), ou un système avec des étoiles.

    Enfin, je me permets une petite remarque de style (vu que tu ne vas pas commenter ton propre article, il faut bien que quelqu’un s’y colle ;) ) : « Ce qui appuie quelque peu notre thèse comme quoi de telles victoires en Coupe Davis devraient être considérées comme les égales des victoires en Grand chelem. ». Je considère que l’expression « comme quoi », très « orale », n’est pas très heureuse dans ce contexte, j’aurais préféré lire « selon laquelle ». C’est tout :lol:

    • Colin 11 juillet 2010 at 12:22

      Remarques toutes aussi pertinentes les unes que les autres, comme d’hab.
      J’ai en effet attribué un bonus « subjectif » à McEnroe 82 pour tenir compte de son record inégalé de 12 victoires (simples décisifs, doubles décisifs et dead rubbers confondus).
      Pour Stich 93 le critère est + objectif, puisque sa seule défaite en simple l’a été en dead rubber, contrairement à Smith et Safin battus dans un simple décisif.
      Ta remarque de fond est pertinente dans un contexte général, mais je m’en affranchis dans le cadre de l’article puisque je valorise au contraire le côté « sauveur » des joueurs placés aux premières places de ce classement. C’est pourquoi Becker ’88, qui était aussi costaud que Becker ’89, n’apparaît pas dans le classement: En 88 ses partenaires avaient + assuré donc Boum-Boum avait eu moins besoin de compenser individuellement.
      Enfin je m’en vais de ce pas intégrer ta remarque de forme dans mon texte.

  12. Marque 9 juillet 2010 at 16:24

    Aaaah, la coupe davis!!

    Enfin un excellent article pour réhabiliter ce tournoi d’exception qui courronna les plus grands!

    Non, je déconne.
    Pas pour l’article, mais pour la DC.
    Si c’est pas une compétition en bois qui permet à des joueurs de seconde zone d’avoir leur 1/4 d’heure de gloire, franchement…
    Danser « Saga Africa » devant Sampras…
    Santoro héros dans les arènes de Nimes…
    La dernière défaite de l’immense Edberg..
    D’une manière générale, voir des tennismen feter la victoire aussi sobrement que des footballeurs, avec les supporters qui vont avec…

    Non, vraiment la DC trés peu pour moi

    Sinon, j’ai trouvé ça, et je ne sais pas pourquoi, j’ai pensé à Antoine , le plus vieux club de tennis au monde surement :
    http://www.dailymotion.com/video/xdubkq_tournoi-de-jeu-de-paume-du-27-juin_sport

    Ah, la tradition…

  13. Nath 9 juillet 2010 at 16:30

    Mouais, le break de Monfils dans le 5° set est propre, rien à dire…

  14. Nath 9 juillet 2010 at 17:00

    Débreak de « Lion en cage », bien aidé par « Flotte dans la boîte crânienne »

    Quelqu’un regarde le Youyou-Mayer (pas moi), un nombre de fautes hallucinant !

  15. Franck-V 9 juillet 2010 at 17:07

    Le champion olympique 2004 prend une bulle contre Ivo Minar.

    • Robin 9 juillet 2010 at 17:09

      Tu parles du natif de Viña del Mar ?

  16. karim 9 juillet 2010 at 17:20

    Traitement toujours excellent de Colin sur la Coupe Davis; Colin est à la CD ce qu’Antoine est au GC, un mordu qui ne jure que par ça. Et le reste c’est du pipi de chat.

    comme dans tout article qui instaure un barême de points je ne comprends rien mais suis d’accord. Je regrette juste que Sampras ne figure pas dans ton classement, sur base de ses performances à… Wimbledon? Comment ça j’ai rien compris?

  17. karim 9 juillet 2010 at 17:22

    Ben il a gagné le Gaël!! Très bien pour lui ça, et en cinq sets. Bravo M’sieur. Je suppos que maintenant les espagnols essaient de débrancher Ferrer pour le remettre dans son carton jusque dimanche. C’est pas gagné.

  18. karim 9 juillet 2010 at 17:24

    Changement de sujet rapide… quand je vois les concurrents de tour de France je ne peux pas m’empêche de penser qu’ils sont TOUS dopés. Tous. Suis-je pessimiste?

    • Quentin 9 juillet 2010 at 17:29

      Je crois que oui, les meilleurs peut-être mais pas tous.

      • Baptiste 9 juillet 2010 at 17:57

        Je ne suis pas loin de penser qu’il n’y a que les français qui ne soient pas dopés ce qui expliquerait les résultats très mauvais depuis 1998 et l’affaire Virenque/Festina!

        D’ailleurs il est tout de même amusant de remarquer que le pays qui est le moins strict en terme de législation anti-dopage est aussi celui qui a donné les plus grands champions de ces dernières années : Espagne!

        • Nath 9 juillet 2010 at 18:09

          « LE pays qui est le moins strict en terme de législation anti-dopage »
          Tu as une étude comparative entre TOUTES les nations représentées dans l’épreuve à ta disposition ? (c’est une vraie question, pour comprendre).

          • Baptiste 9 juillet 2010 at 18:16

            nan en fait c’est basé sur rien de concret ce que je dis, a par peut-etre des rumeurs persistantes et le souvenir de Jalabert interdit de courir partout sauf en Espagne!

            • Coach Kevinovitch 9 juillet 2010 at 21:53

              J’adore les allégations basées sur rien de concret.

              Sinon, pour l’interdiction de Jalabert. Si cela ne concernait pas l’Espagne, c’est peut-être tout simplement parce qu’il a été pendant longtemps coureur chez une équipe espagnole, la ONCE en l’occurrence!

        • Coach Kevinovitch 9 juillet 2010 at 22:05

          Ca c’est bien ce qu’on peut lire dans certains médias ou site français. Les français perdent parce qu’ils ne sont pas dopés contrairement aux autres.

          Même si en Espagne, il se passe des choses « louches », cela ne signifie pas que les autres sont propres. Au temps de la RDA qui chargeaient bon nombres de ses athlètes, d’autres nations n’étaient pas en reste.

          Mais je comprends que ce soit facile de « taper » sur l’Espagne mais j’ai l’impression que bientôt on va dire que Jorge Lorenzo (motard) gagne parce qu’il est dopé.

          • Baptiste 10 juillet 2010 at 13:26

            mais non c’est parceque rossi est blesse

    • Kristian 9 juillet 2010 at 20:58

      je te conseille vivement les tres bon articles d’un denomme ditch sur.. sportvox (!) qui decrit en plusieurs volets la bascule du cyclisme pro dans l’ere EPO au debut des annees 90 emmene par miguel indurain, premier prototype reussi de ce dopage revolutionnaire. apres ca, plus aucune illusion a avoir sur le cyclisme pro pour qui que ce soit dans le peloton.

  19. Quentin 9 juillet 2010 at 17:31

    Salut à tous!

    Heureux de voir que Mariejo est revenue, même si je ne souhaiterai pas la m^me chose qu’elle dimanche soir…

    Très bon article, Colin.

    Vous avez vu: Karim qui dit « bravo M’sieur » pour Gaël, quelque chose se passe!

  20. Franck-V 9 juillet 2010 at 19:31

    Après le général Massu, Capdeville prend sa bulle aussi…

    Quand t’es dans le désert!!

    Chi chi chi le le le viva Chile.

  21. Patricia 9 juillet 2010 at 19:55

    J’ai pas vu le Monfils mais une interview d’après match toujours croustillante.
    Pris le LLodra/PtM en route, ben il a l’air hanté l’espagnol… Et une crise de nerfs, une ! L’arbitre qui va voir Costa…

  22. Patricia 9 juillet 2010 at 20:09

    cool, Mika qui mène 2 sets à 1. C’est pas désagréable ces volées, ça prolonge un peu le temps éphémère du gazon !

  23. Patricia 9 juillet 2010 at 20:21

    Ca y est, j’ai lu l’article, très joli (j’adore les barèmes tordus) ! Il y aurait pu avoir explication de la note de MacEnroe, pourquoi ne pas avoir retenu sa meilleure campagne à 8 simples et 4 doubles ?

    A l’inverse, j’aimerais voir un barème qui mesure les meilleures « équipes », celles qui ont eu besoin du plus de compétences pour l’emporter, et où les joueurs mal classés en simple se sont imposés… (perverse, moi ?)

    • Colin 11 juillet 2010 at 12:31

      Merci Patricia, c’est bel et bien la campagne 82 de Mac qui a été primée, mais sur ses 8 victoires en simples, « seules » 5 l’ont été dans des simples décisifs donc rapportent des points selon mon critère, d’où ses 7 points grâce à 5 victoires en simple décisif et 4 en double (1/2 pt par victoire en double), mais comme je l’ai écrit ci-dessus en réponse à Nath j’ai « subjectivement » mis au même niveau McEnroe 82 (ses 7 pts et son record de 12 victoires) et Becker 89 (7.5 pts).
      Bonne idée que de récompenser les meilleures équipes, peut-être que je le ferai un jour (à moins que Hasek me brûle l’herbe sous les pieds?)

      • Hasek 11 juillet 2010 at 15:47

        j’en avais fait un sur SV sur le nombre de joueurs nécessaires pour gagner une CD mais je sais pas si c’est ce qui est recherché par Patricia.

  24. Franck-V 9 juillet 2010 at 20:25

    Même pas un quart de point pour Mats en 1983, qui termine invaincu (8 victoires), mais la Suède perd la finale contre l’Australie pfff :-(

  25. Franck-V 9 juillet 2010 at 21:05

    Et Cilic remet la Croatie à égalité!!

  26. Patricia 9 juillet 2010 at 21:38

    C’est quand même super ce qu’a fait Llodra !
    L’effet Amélie ? : « Avec Amélie, on a travaillé beaucoup de choses, on a beaucoup parlé notamment de l’attitude sur le terrain et aujourd’hui c’est une super victoire ! »
    Si l’Espagne se fait sortir par les coiffeurs des coiffeurs, je me demande si les espagnols en voudront à Nadal d’avoir privilégié son parcours perso… Quelque chose me dit que non, et je suis plutôt d’avis à me ranger à cette indulgence supposée : vu la densité de l’équipe espagnole, et contre à peu près n’importe qui, c’est à tout le monde de faire le job.

    Il a toujours été malade des nerfs comme ça, Nando ? Je l’ai trouvé coriesque dans la contestation, murrayesque dans le grimaçage, et putamadresque dans l’agressivité dégagée… Moi qui ai suivi plusieurs de ses matches contre Gasquet, je ne me rappelle pas de ce cirque, ça n’incite pas à l’optimisme sur ses médications…

    • Colin 11 juillet 2010 at 12:34

      Lopez et Verdasco avaient, à eux deux, gagné la finale 2008 face à Del Potro, Nalbide, Calleri et Acasuso, dans des conditions similaires (dur indoor).

  27. Robin des bois 9 juillet 2010 at 22:40

    c’est vrai qu’il a l’air fort Llodra, il me semble bien parti pour les US series et l’US open

    • Guillaume 10 juillet 2010 at 18:56

      C’est surtout en indoor qu’on devrait le revoir. Le Français en forme du prochain Bercy ?

  28. Antoine 9 juillet 2010 at 22:44

    Je vais devoir faire amende honorable parce que je ne donnais guère de chance à Monfils face à Ferrer: j’ai eu tort, il a fait un grand match, dominant pendant deux heures, tenant bien par la suite et portant l’estocade au début du cinquième set face à Ferrer qui, dépassé au début, avait pris la mesure de Monfils ensuite. C’est un point décisif ramené à l’équipe de France et après son match contre Kohly en mars, cela prouve que bien coaché et en forme, Monfils est capable de faire de belles choses..Je l’ai trouvé au niveau qui a été le sien, en moyenne à Bercy en fin d’année dernière..Je me suis assez payé sa tête pour dire bravo…

    Même applaudissements pour ce qui concerne Llodra qui gagne en quatre sets un match qu’il aurait pu gagner en trois mais sa supériorité a été incontestable. Vraiment dommage qu’il ait perdu le premier set qu’il dominait, surtout en pensant au double de demain…Exceptionnel au service; excellent à la volée; un match à enregistrer pour ce souvenir ce que cela veut dire..et suffisamment bon au retour pour faire la différence..Le GOAT caché vient de frapper une nouvelle fois et démontre que sur surface rapide, il fait partie des tous meilleurs…

    Un choix de surface très opportun, même s’il était prévu initialement pour gêner Rafa et avantager Jo…pas trop rapide pour Monfils, mais suffisamment rapide pour Llodra..et la vitesse va augmenter au cours du week end..

    L’équipe espagnole, double tenante du titre, et meilleure équipe mondiale depuis dix ans est maintenant au pied du mur..A elle de montrer ce qu’elle vaut..Le résultat peut être plié demain dans le double mais je pense que compte tenu du fait que Llodra et Benetteau n’ont pas assez joué ensemble, ils risquent de le perdre..Si tel est le cas, le dernier point devra être rapporté par Monfils contre Verdasco ou par le remplaçant de Llodra contre Ferrer ou Almagro..

    Rien n’est gagné, ni perdu, mais les Espagnols sont quand même très mal barrés…

    • Pat 10 juillet 2010 at 04:04

      Je partage cette analyse. Je ne donnais pas cher des chances de Monfils dans le 5ème set puis quand il a perdu son service pour le match ; la perte du service par Llodra à 4/2 m’a semblé moins grave car il dominait Verdasco à ce moment.
      Pour le premier set, un tie-break est toujours spécial. Là, le service qui ne rend pas, de bons retours et de bons points de Verdasco qui n’est quand même pas nul et ça bascule.
      J’ai été épaté du niveau de Llodra sur 3 sets.
      Je ne pense pas que Verdasco jouera dimanche.

      • Antoine 10 juillet 2010 at 07:42

        Tout à fait d’accord…La seule perte de service de LLodra ne m’a pas inquiété du tout car il dominait depuis le début..Je ne suis pas sur que les Espagnols aient envie de jouer dimanche jusqu’à 21h comme hier..Or, c’est ce qu’ils doivent faire s’ils veulent gagner la rencontre..

        Ils ont la tête au foot et semblaient assez mal préparés par rapport à la vitesse du court. Si Lopez n’est pas meilleur que Verdasco, ils vont se faire battre cette après midi…

  29. MarieJo 10 juillet 2010 at 11:29

    pour avoir vu une grande partie du match de monfils, je l’ai trouvé assez bon, ferrer a perdu parce qu’il n’a pas su faire preuve de suffisante agressivité chose que gaël a quand même bien appliqué sur l’ensemble du match, son revers a remarquablement tenu contre ferrer, et quand l’espagnol a tenté il s’est fait contrer par des passings… il a oublié les amorties qui marchent plutôt bien contre gaël.
    bref, j’ai trouvé les espagnols pas super confiants, et ils donneraient sans doute cher pour ne pas avoir à jouer un match décisif le dimanche soir !
    llodra a été juste impecable, verdasco s’est frustré sur l’arbitrage (pourquoi diable il n’a pas de hawkeye pour cette rencontre en indoor, trop cher ?) bref, je n’ai vu que les 2 derniers sets et llodra ne lui a jamais laissé l’option de jouer son jeu en l’agressant au maximum.
    aujourd’hui benneteau et llodra ont de bonnes chances de gagner, remettre à plus tard serait risqué avec la fatigue accumulée. et puis ça permettrai aux espagnols de se consoler dimanche soir en regardant l’autre « roja » :)
    toutes les bonnes séries ont une fin, et ce serait bien pour les français d’avoir des « bleus » qui gagnent enfin ! allez !

    • Pat 10 juillet 2010 at 12:58

      Pour l’arbitrage, il y a eu en effet quelques décisions limites et dans le même sens à la fin mais je ne pense pas qu’elles aient influencé le résultat ; en particulier la contestation de Verdasco sur la balle « doublée » était plutôt un essai pour rejouer un point qui était perdu, même sans l’annonce du « doublé ».
      Par contre les conclusions des commentateurs sur le images montrées par la télé me semblent bien hâtives :
      C’est filmé à 25 images par seconde avec deux trames, on voit deux balles sur une image et comme la vitesse d’obturation est lente, la balle est floue. Il y a peu de chance que l’image montrée corresponde au contact avec le sol, si l’image est juste avant, la balle semble bonne, si elle est juste après, elle semble mauvaise. Pour juger, il faut une caméra dans l’axe de la ligne avec 1000 images par seconde (moins convient sans doute aussi).
      Si certains d’entre vous ont regardé sur sport +, trouvez- vous aussi que les commentateurs sont trop bavards et énervent en parlant pendant les points ?

      • Antoine 10 juillet 2010 at 13:04

        ..D’autant plus que c’était filmé derrière un filet et que les caméras étaient mal réglées..J’ai regardé sur Sport +, c’était pareil..Aucun avis sur les commentaires: j’ai coupé le son pour éviter d’entendre leurs âneries..

        • Pat 10 juillet 2010 at 13:17

          Je regrette vraiment qu’avec le numérique, on ne permette pas de choisir le son d’ambiance seul pour entendre les frappes et le public ou le son avec commentaires pour ceux qui aiment. Pour certains films, on peut choisir la langue pour le son, ça ne serait pas plus dur en sport.

          • Antoine 10 juillet 2010 at 13:48

            Ce serait l’idéal mais pour l’instant ce n’est possible que sur le net..

    • Antoine 10 juillet 2010 at 13:00

      ..Il n’y a pas de Hawkeye en Coupe Davis..trop cher pour les petits pays sans doute..

      Je crois vraiment qu’une bonne partie des déboires des espagnols s’explique par le fait que ce sont tous de FFF (Fans Fous de Foot), qu’ils passent la moitié de leur journée en envoyer des textos ou à parler avec leurs potes footeux et qu’ils considèrent eux même que la finale de demain est plus importante pour eux que cette rencontre.

      D’ailleurs, dès jeudi, cela a commencé: il a fallu raccourcir la réception et le diner officiel pour qu’ils puissent voir leur équipe de foot contre l’Allemagne..Bien entendu, la FFT a été très contente d’accéder à leurs désidratas…Mentalement, ils ne sont pas là; ils sont en Afrique du Sud..comme Rafa qui au lieu de venir soutenir ses potes de tennis préfère aller en Afrique du Sud voir la finale…

      • fieldog 10 juillet 2010 at 14:08

        On peut donc tous remercier en coeur notre formidable équipe nationale de foot, sans qui, il eut été impossible de mener 2 à 0 contre l’armada espagnole :mrgreen:

      • MarieJo 10 juillet 2010 at 14:48

        aujourd’hui c’est sur que si on vent à l’équipe espagnole une qualif pour les demies en CD ou une CM dimanche ya même pas photo ! c’est foot avant tout ! d’ailleurs moi aussi j’achète :)
        je pense aussi que verdasco, lopez et ferrer ont peut être aussi un poil moins de motivation depuis qu’ils ont gagné leur 2è saladier… et puis les français jouent bien quoi ! ils mériterai de passer dès aujourd’hui ;)

      • Guillaume 10 juillet 2010 at 19:01

        D’ailleurs, le monde étant c’est bien connu particulièrement petit, l’agent du milieu de terrain de la Roja Xavi Hernandez n’est autre que le frère d’Alex Correjta. C’était l’info (in)utile du jour.

      • Colin 11 juillet 2010 at 12:39

        Non, au contraire, info tout à fait intéressante, notamment quand on s’interroge sur le thème: « Tennis et foot, des incompatibles ? Sans doute. Sport individuel contre sport collectif, sport d’élite contre sport de masse, sport demeuré bourgeois contre sport le plus populaire de la planète. Difficile de faire plus opposés que ces deux disciplines. » (kicéki a écrit ça?)

      • Guillaume 11 juillet 2010 at 12:58

        Hum, aucune idée. Mais il doit sans nul doute s’agir d’un esprit particulièrement brillant….

  30. fieldog 10 juillet 2010 at 14:06

    Merci Colin pour cet article fort interessant, qui met en avant l’importance que les tops players des années 80-90 accordaient à cette prestigieuse compétition. C’est beaucoup moins vrai aujourd’hui, étant donné que les meilleurs y participent de manière irrégulière…

    • Colin 11 juillet 2010 at 12:40

      Par rapport à la version publiée en septembre 2007 sur SV, il y a quand même eu une ligne de + au palmarès: Roddick 2007.

  31. Clemency 10 juillet 2010 at 14:49

    Oui il est très bon cet article, récapitulatif et clair.
    Je partage les réflexions sur la coupe du monde et les espagnols. Même si les français ont bien joué, je pense que Verdasco et consort seraient prêts à mettre de côté leur carrière et faire serveur dans un pmu pour une victoire de la roja…
    J’étais à Madrid ces deux dernières semaines et même si ils disent souvent « tan poco me dan de comer » (après en avoir parlé 2 heures) on à l’impression que beaucoup se couperaient un doigt pour une victoire dimanche. Pour moi qui suis étanche à la passion pour le foot c’est assez déconcertant.

  32. Clemency 10 juillet 2010 at 14:55

    Gamine j’étais complètement à fond sur la CD, effet 91 oblige (Sampras-Leconte reste mon plus grand moment de tennis même si je n’avais que 10 ans), mais aujourd’hui même si mon intéret pour le tennis ne s’est pas démenti -c’est peut-être à venir d’ailleurs compte tenu de ce qui se profile… ou pas ^^- j’ai maintenant vraiment du mal à m’intéresser à cette compet. Sans doute aussi parce que je suis de plus en plus distante du patriotisme en sport. Surtout les années de coupe du monde d’ailleurs…

  33. Clemency 10 juillet 2010 at 15:00

    6/1 3/1 pour les français en double. Les espagnols veulent à tout prix terminer top dimanche…

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