Le top 5 des dramaturges actuels du circuit

By  | 14 mai 2010 | Filed under: Top 5

Entre les cris de guer­re et hur­le­ments à la mort, les dan­ses du scalp ou de la pluie, les in­vec­tives et séances d’auto-flagellation, les co­urts de ten­nis pre­nnent par­fois des al­lures d’arène ou de théâtre, voire d’asile psyc­hiat­rique. Les joueurs font le show et se dis­putent l’Oscar du meil­leur ac­teur pour un rôle dramatique dans l’extériorisa­tion de leurs sen­ti­ments, ex­acerbés par la fer­veur de l’instant. Qu’il s’agis­se d’exprim­er sa hargne après un pass­ing tiré de­puis l’extérieur du stade ou sa décep­tion dans une fin­ale per­due après avoir ven­dangé dix-huit bal­les de match, nos dramatur­ges en short rivalisent d’in­ventivité dans la théâtralisa­tion de leurs émo­tions. Si les sauts de cabri de Con­nors et les cris de McEn­roe étaient des curiosités dans le monde as­ep­tisé des années 70 et 80, la norme en vigueur désor­mais veut que le pub­lic par­tage le moindre micro-évènement de la vie du joueur pen­dant son match.

Avant d’égren­er le chapelet des « drama queens » du cir­cuit ATP et décern­er les récom­penses idoines, re­mar­quons que la célébra­tion de la vic­toire ou de l’ac­tion décisive dans l’eup­horie et l’exul­ta­tion frénétique, ainsi que les en­courage­ments in­jectés par in­traveineuse, ne sont pas l’apanage des seuls ten­nism­en. Je m’étais amusé à faire le cal­cul que sur un match de doub­le de Coupe Davis en cinq sets, on pouvait as­sist­er à 325 « Give me five » (se taper dans la main) entre deux équipi­ers au cours de la re­ncontre. Il en va de même pour la for­ma­tion du cercle de célébration/con­centra­tion d’une équipe de vol­ley au centre du ter­rain, l’évène­ment pouvant se pro­duire plus de 150 fois sur un match en cinq sets. Tout ceci reste re­lative­ment sobre com­paré aux di­agonales ac­robatiques de cer­tains foot­balleurs bon­dissants qui en­chaî­naient les sal­tos arrières corps ten­dus ou vrillés et les tri­ples bouc­les piquées après un but. La FIFA a dû légiférer pour mettre fin aux agis­se­ments de ces Nadia Com­aneci en cram­pons.

Trêve de di­gress­ions, en­tamons notre pas­sage en revue des joueurs les plus ex­pres­sifs de l’élite, des rois de l’auto-célébration.

Numéro 5 : Lleyton Hewitt, le pit­bull

Lleyton Hewitt est l’archétype du joueur ultra-combatif qui a forgé son pal­marès sur sa pug­nacité et son ment­al, plus que sur des qualités pure­ment ten­nistiques. A ceux qui sont nés à la petite balle jaune dans les années 2000 de Feder­er et Nadal et qui aujourd’hui en­core trouvent la po­tion australien­ne im­buv­able, je suis tenté de dire « et en­core, le Lleyton vous l’avez connu dans la dèche, sans vic­toire mar­quan­te ». Pen­sez que le roi du « Come onnnnnnn » qui désor­mais joue les Man­drake en dis­parais­sant dès les pre­mi­ers tours, avait à l’époque la cruauté de nous im­pos­er ses simagrées jusqu’aux de­rni­ers carrés des grands tour­nois. L’image du petit Australi­en teig­neux – malgré ses 180cm – lui colle à la peau comme le mazout aux plumes d’un cor­moran et bien qu’il se soit as­sagi avec les années et les galères, il reste dans l’in­conscient col­lec­tif un joueur sur­volté et in­sup­port­able d’in­vective.

Lleyton Hewitt c’est un caractère fort, une volonté de fer et une com­bativité exsudés par chaque pore de sa peau acnéique. Ce qu’il a réussi avec un ten­nis sans coup fort ni éclat, à la force du ment­al et sans l’aide d’un physique supérieur, force l’ad­mira­tion. Poing serré, re­gard de tueur, sauts carpés, hur­le­ments vers son clan, dans le co­chon tout est bon. Avec Hewitt le ten­nis est un com­bat de rue où tout est per­mis, loin des duels au fleuret et en chem­ise à jabot des Sampras ou Feder­er.

Sa mar­que de fab­rique : le fameux « COME ONNNNNNNNNNN » dont on dit d’ail­leurs qu’il aurait été son pre­mi­er vagis­se­ment post­nat­al.

Le geste qui tue : la réin­terprétation/réapprop­ria­tion du « Visch » suédois de Wiland­er 1988 (http://external.cache.el-mundo.net/elmundodeporte/especiales/2006/01/openaustralia/ellos/img/hewitt.jpg) .

Numéro 4 : Jo-Wilfried Tson­ga, I float like a but­terf­ly and I sting like a bee

Jo a ex­plosé à la face du monde à Mel­bour­ne il y a deux ans, tel une secous­se sis­mique de mag­nitude 9.0 sur l’échel­le de Nadal (Richt­er limitée à 8). Il a soufflé comme une tempête tropicale sur l’ATP et re­donné l’es­pace d’un tour­noi des es­poirs de grand titre à une Fran­ce morose, aux murs en­core ornés de post­ers défraîchis et jaunis du rasta de la Porte d’Auteuil. Tson­ga amène un fol en­thousias­me et une joie de vivre qu’il com­munique sans mal à un pub­lic con­quis. Aujourd’hui la fièvre est quel­que peu re­tombée et le « Tson­ga show » ne fait plus systématique­ment salle com­ble.

Quand les in­dicateurs sont au vert et que son ten­nis spec­taculaire veut bien re­st­er dans les li­mites du stade, Tson­ga prend le pub­lic en otage, l’entraîne dans sa danse end­iablée à grands coups de poing dans les airs, de ges­tes réclamant la li­es­se et la fer­veur. Le champ­ion se nour­rit de l’éner­gie du pub­lic et la réclame par­fois plus que de raison ; Jo est une éponge qui ab­sor­be les vib­ra­tions positives de l’enthousias­me qu’il déclenche, créant un cercle vert­ueux en quel­que sorte.

Cet état d’esprit le rend mal­heureuse­ment dépen­dant du pub­lic dont il a par­fois déploré dans la défaite le man­que d’implica­tion, ou le fait qu’il n’ait pas réussi à l’em­ball­er et le match avec. Au lieu de com­pt­er uni­que­ment sur des fac­teurs endogènes dont il a la maîtrise, Jo se dis­per­se à re­cherch­er hors des li­mites du court une motiva­tion ou des en­courage­ments qui lui font per­dre le fil (bar­belé) de son ten­nis.

Son ex­pres­sivité se man­ifes­te égale­ment dans la frustra­tion extrême qu’il lais­se trans­pir­er quand son ten­nis bafouil­le et que sa Winchest­er s’en­rail­le. Auto-flagellation, mono­logues qui n’en fin­is­sent pas, rumina­tion digne d’un charolais, il semble dans ces cas-là port­er sur ses seules épaules toute la misère du monde et s’en­fonce dans une spirale négative qu’il a du mal à in­vers­er.

Sa mar­que de fab­rique : l’in­jonc­tion à se lever faite à la foule quand il veut faire mont­er le mer­cure.

Le geste qui tue : la danse des pouces, copiée des foot­balleurs – Ronal­do notam­ment – qui après un but poin­tent avec leurs pouces le numéro et le nom floqués sur leur mail­lot. Sur le court ça a amusé un temps, mais de­vient franche­ment lourd dans sa systématisa­tion, sur­tout au pre­mi­er tour con­tre un qualifié plié en quin­ze jeux(http://www.sport24.com/var/plain_site/storage/images/tennis/open-australie/actualites/tsonga-prend-le-pouvoir-110167/1940484-1-fre-FR/tsonga-prend-le-pouvoir_actus.jpg) .

Numéro 3 : Rafael Nadal, le vain­queur chaviré

At­ten­tion, seri­al winn­er ! Si Lleyton Hewitt est un guer­ri­er, Rafael Nadal est une armée à lui tout seul. Une gran­de par­tie de son succès re­pose sur l’impress­ion d’in­submer­sibilité qu’il donne à ses ad­versaires, dont on peut lire souvent le désar­roi sinon le dégoût dans les yeux humides. Nadal fait peur et il se donne be­aucoup de mal pour ça. De­puis ses sprints effrénés dans les ves­tiaires jusqu’à ses bonds de bouquetin au mo­ment du toss, en pas­sant par l’inénarr­able mise à feu en zig­zag pour re­joindre sa ligne de fond juste après, comme une For­mule 1 chauf­fant ses gom­mes lors du tour de for­ma­tion, tout le lan­gage cor­porel de Rafa est orienté vers la déstabilisa­tion de l’ad­versaire et l’envoi de sig­naux clairs : si tu veux t’en sor­tir tu de­vras me tuer, découp­er mon cadav­re en mor­ceaux, les réduire en cendres que tu di­lueras dans de l’eau dont tu ar­roseras le Sahara… Et même là, je re­viendrai sous forme de tempête de sable !

Les qualités de com­bat­tant de Rafa ont par­fois été à la li­mite du fair-play, le joueur se lais­sant entraîner dans sa fougue et sa haine de la défaite à des célébra­tions mal­ad­roites des fautes ad­verses. Ses en­courage­ments auto-administrés font par­tie in­tégran­te du per­son­nage, même si avec les années et cer­taine­ment sen­sib­le aux critiques, la fréqu­ence et la véhémence des « Vamos » a notab­le­ment chuté. Nadal a mûri et s’est rac­heté une cer­taine sobriété qui lui coûte une meil­leure place dans notre clas­se­ment, in­fluencé sans doute par le fleg­me de son meil­leur en­nemi helvète.

Côté célébra­tion par con­tre, le rituel n’a pas perdu de sa théâtralité : le roulé-boulé vic­torieux et l’exul­ta­tion du héros couché à même le court, les mem­bres comme écar­telés par les chevaux du succès, re­stent un clas­sique des vic­toires nadalien­nes. Comme dis­ait l’autre, on voit que c’est pas lui qui lave !

Sa mar­que de fab­rique : « VAMOOOOOOOOS » même s’il en fait désor­mais net­te­ment moins usage.

Le geste qui tue : ce n’est pas un geste de célébra­tion je le concède, mais le désen­gorge­ment de sa raie du cul avant de ser­vir est d’une clas­se néan­dertalien­ne (http://www.oddjack.com/wp-content/rafael_nadal2.jpg) .

Numéro 2 : Andy Mur­ray, Jaws

Si vous re­gar­dez dans le petit Larous­se il­lustré à « hargne », vous avez la photo d’Andy Mur­ray. Avec lui la no­tion de com­bativité se voit sous un jour très différent de Nadal par ex­em­ple. Il s’agit dans le cas de l’Es­pagnol de refus de la défaite et d’instinct de sur­vie extrême, alors que chez l’Ecos­sais on a davan­tage l’impress­ion d’avoir af­faire à un teig­neux, un ran­cuni­er qui est mû plus par un esprit de con­fron­ta­tion et de défi, que par la re­cherche de la vic­toire.

Toute la panop­lie usuel­le des ex­press­ions cor­porel­les du winn­er y passe, des po­ings serrés aux hur­le­ments rageurs, en pas­sant par les sauts de joie, mais le plus im­pres­sion­nant chez l’Ecos­sais reste son écar­te­ment maxil­laire digne d’un ser­pent con­stric­teur et qui de­vrait lui per­mettre d’ingérer les trophées les plus im­pres­sion­nants.

Andy Mur­ray tient cer­taine­ment ses qualités de bat­tant de sa mère dont les simagrées et les ex­ul­ta­tions dans les tri­bunes sont à peine moins spec­taculaires que cel­les de son re­jeton sur le court. Elle n’est pas totale­ment étrangère à la côte de popularité assez basse dont souffre Andy du mauvais côté de la Man­che.

Andy Mur­ray, à l’instar d’un Tson­ga, fait par­tie de ces joueurs dont les démonstra­tions d’émo­tions tom­bent égale­ment dans l’excès in­ver­se, celui de l’extériorisa­tion à out­rance des frustra­tions ; quand le jeu ne lui sourit pas, l’Ecos­sais a ten­dance à se per­dre entre jérémiades et pleur­niche­ries qui lui coûtent be­aucoup d’influx. Il est très souvent en colère con­tre lui-même et si ses mouve­ments d’humeur ne se traduisent pas par le con­cas­sage safini­en de raquet­tes, l’éner­gie négative dégagée l’entraîne plus dans les abîmes du doute et de la frustra­tion qu’elle ne le boos­te et le pous­se à réagir.

Sa mar­que de fab­rique : L’écar­te­ment maxil­laire an­acon­desque qui ac­compag­ne son brame vic­torieux.

Le geste qui tue : le bi­ceps bran­di bandé du néop­hyte des sal­les de muscu qui touc­he ses pre­mi­ers di­viden­des de gonflet­te (http://directoryoflondon.net/blog/wp-content/uploads/2009/07/andy-murray1.jpg) .

Numéro 1 : Gaël Mon­fils, Slider­man

L’Oscar du meil­leur ac­teur ira sans sur­pr­ise ni con­tes­ta­tion pos­sible à Gaël Mon­fils, l’autop­roclamé plus grand show­man du cir­cuit ATP.

Si Hewitt, Nadal et Mur­ray s’inscrivent dans l’école des « matcheurs » pétris de « fight­ing spirit », Mon­fils est plus pro­che de Tson­ga dans la re­cherche du souti­en et de l’em­balle­ment du pub­lic, mais en forçant le trait jusqu’à la carica­ture. Gaël tel une rock star sur scène veut en donn­er au pub­lic pour son ar­gent ; il ne re­chig­ne de­vant aucun grand écart ni glis­sade et n’y va pas avec le dos de la cuillère côté hur­le­ments de gag­neur et dan­ses de Sioux. Comme Jo il espère com­muni­er avec le pub­lic, mais ne saisit pas toujours la fron­tière – ténue il est vrai – entre en­thousias­me et for­fanterie.

Gaël Mon­fils lorsqu’il est porté par la foule comme à Roland-Garros peut s’oub­li­er et avoir une at­titude ir­res­pectueuse de son ad­versaire que ses post­ures guer­rières et ges­tes de défi peuvent dérang­er, voire agac­er franche­ment. On a tous en mémoire le fameux « Tu n’es pas obligé d’être ar­rogant avec moi » (prix Goran-Ivanisevic de la meil­leure petite phrase aux 15love awards 2009) lâché par le pour­tant fair-play Andy Rod­dick l’an de­rni­er. C’est vrai que Mon­fils jouait sans doute le ten­nis le plus ac­compli de sa carrière, mais em­porté dans son élan il avait frisé la cor­rec­tion­nelle et piétiné al­lègre­ment les li­mites de l’im­polites­se.

A le voir se frapp­er la poit­rine et ges­ticul­er dans tous les sens, on se de­man­de par­fois si ce ne sont pas les pre­mi­ers symptômes du syn­drome de la Touret­te. Ses célébra­tions sont en tout cas les plus spec­taculaires du cir­cuit et lui valent la première place de notre clas­se­ment.

Sa mar­que de fab­rique : Gaël Mon­fils !

Le geste qui tue : la danse hip hop vic­torieuse re­cyclée des chorégra­phies bur­lesques aux USA, popularis­ée par Mar­tin Lawr­ence et Ced­ric the En­ter­tain­er notam­ment (http://www.gala.fr/var/gal/storage/images/media/images/actu/photos_on_ne_parle_que_de_ca/gael_monfils/gael_monfils_gigue/630957-1-fre-FR/gael_monfils_gigue_reference.jpg).

Men­tion spéciale : Radek Stepanek, WTA snip­er

Nous ne pouv­ions décem­ment con­clure ce co­untdown sans évoqu­er le cas de Radek Stepanek. Même im­mobile et silen­cieux, ce joueur est spec­taculaire ! Alors quand il se lance dans ses élans d’enthousias­me en traver­sant le court en pas chassés et moulinant comme une hélice de Cessna son poing serré à deux cen­timètres de ses génitoires au ris­que de s’émas­cul­er, je dis « monu­ment » ! Et dans le geste qui tue, il met tout le monde d’ac­cord, ça se passe de com­men­taire… (http://bet­ting.bet­fair.com/ten­nis/Stepanek­worm.jpg) .

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642 Responses to Le top 5 des dramaturges actuels du circuit

  1. fieldog 14 mai 2010 at 08:26

    Je n’ai pas encore lu mais tu en es un beau dramaturge toi, tiens!

  2. David 14 mai 2010 at 08:57

    Un article très sympa à lire. Je dois dire que Stepanek me fait toujours bien marrer, surtout qu’il paraît que c’est un gars très sympathique et fair play.
    Pour le classement, en revanche, je dois dire que mettre Hewitt, cette teigne absolue, en cinquième position, me surprend un peu : il mérite le podium, voire mieux…
    Tsonga me fait un peu pitié à vrai dire, surtout au moment de la danse des pouces…
    Murray est juste insupportable. Souvenez vous de son hurlement lors de sa demi contre Cilic à l’OA : on aurait dit qu’il allait le bouffer tout cru.
    Nadal me gène franchement dans ses vamos, ses gestes de service, ses mimiques…Cela fait partie du personnage et a sans doute contribué à son palmarès, mais je soutiens du coup tout le temps le challenger…
    Quant à Monfils, que dire ? Je le trouve en fait plus attachant que Tsonga lorsqu’il se lance dans ses exhortations, peut-être parce qu’il m’inspire une sorte de pitié au fond…
    On remarquera toutefois que sur le Top5, on a deux français. Et oui le coq, ça chante, ça chante, mais…

  3. Joelle 14 mai 2010 at 09:25

    Moi j’ai tout lu devant mon petit déj, et les tartines ont eu du mal à passer tellement j’ai ri devant l’écartement anacondesque de Murray apte à absorber tous les trophées, et le désengorgement de la raie du cul de Nadal.
    On comprend mieux pourquoi Noah avait envie, quand il jouait Lendl, de lui balancer des coups de raquette sur la tête pour lui décrocher un mouvement de lèvres ou de sourcils. Aujourd’hui il serait moins frustré.
    Et pourquoi le tennis à la télé est plus populaire que le poker^^.

    Je suis par contre moi aussi surprise du classement, dont on ne sait plus s’il est dégressif ou progressif, tant Hewitt et Monfils se rejoignent dans la grimacitude déformante.

    Mais tout çà est excellent, un grand bravo à Karim.

  4. Ulysse 14 mai 2010 at 09:38

    Gros fous rires chez moi ce matin suite à l’HENAURME article de Karim. C’est marrant et très bien vu. Il soigne sa légende le bougre !

    Du coup j’ai failli pas avoir le temps de remettre à jour l’Odyssée.

  5. Colin 14 mai 2010 at 09:47

    Oui, le classement est à mon sens purement arbitraire, l’important c’est les 5 bonnes tranches de poilade offertes par Karim. MDR de chez XPDR!

    Quelques accessits décernés à d’autres joueurs qui sont allés assez loin aussi dans la théâtralité:
    * l’inénarrable Andrew Ilie et ses arrachages de T-Shirt:
    http://www.youtube.com/watch?v=-2PW0htj5Mo
    * Micha Youzhny qui perd la tête:
    http://www.youtube.com/watch?v=fi-CgSO9Evw&NR=1&feature=fvwp

  6. May 14 mai 2010 at 10:09

    Very funny little green man!

    Tsonga il est prisonnier de ce geste, il aurait dû le réserver pour les grands matches et on voit que c’est forcé maintenant.

    Radek c’est la coupe Davis qui le transcende.

    Hewitt & Murray sont hargneux.

    Nadal est toqué & TOC(é)!

    Monfils est… comment déjà?

    J’ajouterais aussi Djoko qui manque de mourrir asphyxié sur le court & ses (ex)céblèbres imitations.

    … mais le vrai drame c’est ça!
    http://www.youtube.com/watch?v=mZZ6QK52aic

  7. Cochran 14 mai 2010 at 10:21

    Très bel exercice de style, comme souvent chez Le Yo’ serais-je tenté de dire.

    Ceci dit, il serait intéressant de faire une petite enquête sur l’aversion suscitée dans le public par certains excès d’auto-encouragement dont se rendent coupable nombre de joueurs. Nadal aurait-il plus de fan s’il n’était pas un peu plus posé ? Murray ferait-il plus l’unanimité autour de lui auprès des Sujets de Sa Majesté s’il n’ouvrait pas la bouche aussi souvent ? Peut-être, peut-être pas.
    Une chose est cependant sûre, lorsqu’on observe les plus beaux palmarès de l’ère Open, que voit-on ? Énormément de joueurs appréciés (Edberg, Sampras, Superbiquette) ou respectés (Borg, Lendl, Wilander, Becker). Mais tous ont en commun une attitude très sobre sur le court, très gentleman farmer et font montre d’une maîtrise de leurs nerfs assez stupéfiante. Seuls le Mac et Connors chez les agités du bocal suscitent aussi de l’enthousiasme, même si les avis sont déjà plus divergeant à leur encontre.

    Le succès, le vrai, le net, le beau et le durable résiderait-il dans l’auto-self-control-de-soi-même ? Un Safin assagi, maître de ses nerfs auraient peut-être moins plu à la foule mais aurait sans nul doute épaissi son palmarès de quelques lignes supplémentaires.
    Le corollaire de cette zen attitude étant bien sûr de passer pour un « joueur froid », ne montrant jamais ses émotions et permettant une difficile identification de la dite foule (cf le sobriquet Ice Borg). A titre d’exemple, il a fallu attendre fin 2009 pour que le brave Davy (forfait à Roland, c’est officiel) reçoive enfin un peu de considération de la part de la foule et des médias, tant son attitude sur le court, sa mine d’exilé Tchétchène et son absence de sponsor le reléguait au second plan, malgré son statut de top 10 depuis plusieurs années.

    Et tout l’enjeu se situe là. Extérioriser à outrance ou intérioriser à l’extrême ? Dans un sport aussi éprouvant pour le moral, la motivation, la gestion des sentiments, le juste milieu semble difficile à atteindre tant l’effort consenti pour décrocher des résultats demande une maitrise totale qui passe (bien souvent) par l’un des deux extrêmes. Où chercher le surplus de force pour vaincre son adversaire si ce n’est en soi, au plus profond de ses tripes ? Certains le trouve dans le feu de leur tempête interne, d’autres dans les cris et les gestes. A noter ici la distinction à faire entre les joueurs qui s’auto-motivent (Hewitt, Murray, Rafa) et les arrangeurs de foule tels les deux frenchies, mais aussi Gonzo qui méritait une petite place dans le classement. La difficulté résidant pour ces derniers, comme l’a dit Karim, qu’une nécessaire communion avec le public est souvent tributaire des résultats sur le court.

    Un sujet assurément intéressant, qui frôle la psychologie de comptoir, certes, mais qui ne manque pas de susciter agacement ou admiration mais qui ne laisse pas indifférent.
    (Un parallèle pertinent pourrait d’ailleurs se faire avec d’autres sports individuels)

    • Colin 14 mai 2010 at 10:27

      « les arrangeurs de foule »… C’est une expression belge aussi? :mrgreen:

      • Cochran 14 mai 2010 at 10:34

        « harangueur de foule » bien entendu… Correcteur automatique tout pourri !

    • Coach Kévinovitch 14 mai 2010 at 13:53

      Pour répondre à ton post, je pense que l’attitude à adopter est celle qui met le joueur dans la meilleure posture pour gagner en fonction de leur personnalité.

      C’est leur personnalité qui détermine cela, selon mon humble avis. Certains joueurs ne pourraient pas faire comme Federer ou Borg pour prendre l’exemple le plus extrême du calme pas parce qu’ils n’ont pas assez le mental pour le faire mais parce que pour eux, ce ne serait pas productif de le faire.
      De même, il serait inutile pour certains joueurs d’exprimer leurs émotions à outrance soit parce que cela desservirait et tout simplement parce que ce n’est pas dans leur personnalité de le faire.

      Il y a des joueurs qui ont besoin d’exprimer leurs émotions, d’autres qui n’ont pas besoin de le faire et une troisième classe qui ne devrait surtout pas le faire aussi souvent qui le font.

      Chaque joueur a sa zone de contrôle qui le met dans les meilleures conditions pour gagner, le self-control n’est pas forcément la norme ou même la meilleure zone de contrôle.
      Le choix entre extériorisation et intériorisation est subjectif tant que l’une ou l’autre option ne vire pas l’extrême, c’est là que cela dessert le joueur.

      Après pour la popularité, c’est sûr que l’auto-self-control est plus apprécié mais cela va dans le sens de la tendance actuelle des médias et des sponsors à ériger les grands sportifs en « gendre idéal », en veau d’or (cf vous savez quel article).
      Quoique certains comme McEnroe ou même Safin sont plutôt appréciés mais eux c’est plus parce qu’ils passent pour des joueurs « romantiques ».

      Mais je pense que le public n’aime pas en priorité, émotions ou pas, ceux qui montrent le plus qu’ils veulent absolument gagner , absolument ne pas perdre. Le « killer instinct » est souvent perçu comme indécent alors qu’il se révèle être indispensable à la véritable réussite sportive.

  8. Quentin 14 mai 2010 at 10:33

    Ben je croyais que c’était aujourd’hui que devait sortir l’article de Capri?! Le pauvre, il va faire une attaque, depuis le temps qu’il attend!

    Sinon, très bon article, et je comprends mieux pourquoi je n’apprécie aucun de ces 5 joueurs: je préfère l’intériorisation au cirque. Rafa, Murray et Tsonga m’exaspèrent sur ce point, Monfils me fait pitié, Hewitt et Stepanek je ne les aient pas assez vu jouer pour me faire une opinion.
    Bravo le ‘Yo, j’ai bien ri!

  9. Nath 14 mai 2010 at 11:06

    Excellent ! Difficile de faire un classement là-dessus, mais j’ai ri de plus en plus en le lisant, donc objectif atteint. Ils sont nombreux ces ultra-expressifs, tu n’as même pas eu la place pour aborder Djoko et son regard de tueur désespéré quand il se frappe le torse 8O . J’avais également pensé à Youzhny, ainsi qu’à Gonzo, mais ce dernier est bien moins expressif que ceux dont tu as parlé quand il gagne le point.

    Et le passage sur Stepanek est mon préféré, peut-être parce qu’il est plus condensé :D

  10. Valentin 14 mai 2010 at 11:27

    Le classement est accessoire, chacun met en premier sa pire tête de turc, Monfils premier ça me va très bien, tu es un peu court sur lui d’ailleurs Karim, marre de tjours écrire sur lui? :)
    Rumination digne d’un charolais… Saloperie de nain vert, j’ai failli repeindre mon écran à grand renfort de chocolat chaud.
    J’aurais bien vu Gonzalez dans le classement moi, dégouté quand il perd (ses fracassages de raquette sont les plus beaux (les seuls?) du circuit), prêt à s’enflammer quand il gagne, je l’adore. En quart à Indian Wells il me semble, face à Soderling, sur une balle sur sa ligne de fond annoncée bonne, il avait regardé avec un air franchement désabusé et droit dans les yeux le juge de ligne, d’un air de dire « t’es sûr de toi bonhomme, grrrrrrr », le juge regardant droit devant lui, ça m’avait fait hurler de rire.

    • Nath 14 mai 2010 at 11:45

      J’l’aime bien aussi le Gonzo, assez inventif dans le show :D
      Au dernier Wimby, après avoir ramené 2 smashs de Ferrero, il s’était mis à agiter les bras pour signifier que ça suffisait, et Ferrero, trop concentré, avait smashé directement sur lui. Ça les avait plutôt amusés, moi j’étais pliée en deux :lol:
      Il a aussi tendance à tenter d’impressionner l’adversaire, mais il ne se permet pas tout contre tout le monde : une fois qu’un joueur a gagné son respect, il y va plus mollo. Impression erronée ou non ? Je suis assez curieuse de savoir ce que vous en pensez.

  11. Jean 14 mai 2010 at 12:04

    Karim, tu préfères partir en vacances avec Lleyton Hewitt ou Gaël Monfils ? Nan, nan, Serena n’est pas dispo.

    Je me souviens d’un dossier de TM à l’époque où Jeanne Mas était la plus grande chanteuse française qui montrait que sur une heure, le temps de jeu effectif ne dépassait pas 10’. Ca veut dire que sur un match, on passe finalement plus de temps à regarder les attitudes que des coups, cette création de proximité explique à mon sens en grande partie la théâtralité du tennis qui fait son succès. Au final, on a presque l’impression de les connaître bien, ces joueurs que l’on voit évoluer pendant 10 ans. Quel autre sport permet ça ? J’aime bien également les départs de 100m comme celui de Berlin, où Usain Bolt a écrasé d’un seul regard son concurrent Gay. La course était déjà finie. Impressionnant de tension.

    Le classement est personnel, Stepanek, qui fait service volée et s’est tapé Hingis avec sa gueule (enfin, pas que sa gueule, certainement) mérite une entrée immédiate au Hall of Fame. En fait, c’est un anti Roger. Tu fais bien de ne pas en parler de celui-là, Ouin-Ouin a à mon avis encore réussi à avoir la breloque de cette catégorie.
    Je ne vois pas bien de quoi tu parles quant tu évoques les « qualités de battant de Murray » ou le « fair play Andy Roddick ».

    Je me lance maintenant dans une étude approfondie de l’évolution des comportements expressifs à travers les âges : malheureusement, le hawkeye a enlevé tout rôle à l’arbitre (ça fait un acteur de moins), et comme dans la société civile, plus question aujourd’hui d’émettre la moindre contestation sans se voir accuser d’avoir un pet psychologique, ça laisse la place libre aux gentils guignolos, mais un Gonzo sera toujours plus grossier qu’un McEnroe.

    C’est con mais le reportage de Canal sur les Moustiques m’a fait un peu changer d’avis sur Monfils. Il est comme ça, j’aime bien la scène où il donne tout ce qu’il a dans le coffre de sa bagnole avant de partir, et il n’a pas une Twingo, Gaël. Tsonga et Ritchie sont transparents, il y avait un autre gars, un petit très maigre et fade qui parlait plus que les autres, mais je ne sais plus comment il s’appelle, ni s’il joue toujours.

    Dédé mériterait sûrement à vie le prix du meilleur acteur, tandis que Pete the Great recadrait sagement tout le monde y compris Johnny Goat (!!), puis a succédé au triomphe digne qui élève celui qui terrasse. Depuis Roger, tous les vainqueurs (Nadal, Potro) ont les genoux qui lâchent et signent leurs victoires en s’affalant comme des daubes de tout leur long et en se roulant par terre. Les vainqueurs masculins, les femmes parvenant jusqu’à maintenant à conserver une certaine dignité. Prochaine étape, l’évanouissement, la perte de fluides ?

    Karim, tu crois vraiment que je n’ai que cela à faire que de commenter le déluge d’article qui s’abat (Big up à Francky) en ce moment et te faire des éloges ? Heureusement qu’il est là, Karim.

    • Ulysse 14 mai 2010 at 12:46

      « il y avait un autre gars, un petit très maigre et fade qui parlait plus que les autres, mais je ne sais plus comment il s’appelle, ni s’il joue toujours. »

      T’es impîtoyable comme tueur froid quand tu t’y mets toi !

      • Jean 14 mai 2010 at 13:01

        Bah je prends des cours avec Sri Antoinbindo, mais je suis très loin du niveau.

    • Djita 14 mai 2010 at 12:59

      C’est clair, pas très gentil sur ce coup Jean. Mais je ne vais pas me plaindre.

      • Jean 14 mai 2010 at 13:04

        Bah… je n’ai même pas parlé de ses cheveux…

  12. Jérôme 14 mai 2010 at 12:22

    Excellent. Truculent.

    Je trouve que la partie sur Stepanek, et notamment l’allusion contenue dans son surnom aurait mérité un article à elle seule dans la mesure où elle relève d’un autre sujet.
    Stepanek, c’est le Serge Gainsbourg du tennis professionnel. Il a une tronche de chou mais il arrive à pécho les plus belles filles du plateau.

    Sublime aussi la photo de Monfils. On dirait qu’il pousse pour nous sortir un étron d’éléphant.

    Je suis par ailleurs largement d’accord avec Cochran. Les teigneux, les hargneux, les méchants, s’attirent une solide dose d’antipathie. Pour moi qui n’ai découvert le tennis qu’en 1980, Connors ne m’est devenu sympathique qu’en 1982 quand il était sur le mode vieux lion sur le retour. Et encore, j’avais 10 ans, et mon rejet de Mac Enroe et de Lendl était pour une part non négligeable dans ma sympathie pour Connors.

    Connors, c’était objectivement un sale type qui faisait de l’antijeu et qui aurait du se faire éjecter à plusieurs reprises pour comportements annitsportifs.

    Lendl et Becker sobres sur le court, en revanche, ce n’est pas mon avis. La voix légèrement haut perchée de Lendl est trompeuse. Lendl était quand même spécialisée dans les tirs sur l’homme quand l’adversaire était monté au filet.
    Et Becker exultait beaucoup, s’engueulait souvent sur le terrain. Mais voilà, Becker était malgré cela sympathique.

    Ce n’est pas tant la sobriété du comportement que l’à-propos des manifestations bruyantes ou visibles qui fait qu’un joueur est ou non sympathique. C’est normal qu’un joueur qui fait un point incroyable pour gagner un set ou sauver sa peau sur un point critique ait besoin d’extérioriser. Personne ne le leur reproche.

    Malgré son cinéma, j’aime bien Tsonga.

    Les bruits, cris et attitudes de Monfils, de Hewitt, de Gonzales, de Murray, …etc, me hérissent car je les perçois comme l’expression d’un sentiment mauvais. C’est subjectif, donc forcément un peu injuste, mais c’est comme ça et cette subjectivité, largement partagée, doit donc avoir un fondement assez solide.

    Nadal, c’est autre chose. Comme Lendl en son temps, je n’arrive pas à apprécier son style de jeu, quand bien même est-il spectaculaire, mais j’ai un grand respect pour le champion, son mental, son palmarès incroyable.
    Je l’apprécie un peu plus depuis juin 2009 : c’est un secret de polichinelle.

    En revanche, j’ai du mal avec son attitude de boxeur sur le court, sa démarche qui consiste à grommeler je ne sais quel invective muette, de faire les gros yeux pour accumuler de la colère et de la rage contre l’adversaire, contre la balle, que sais-je. Ca fait trop côté obscur de la force.

    Et puis le côté berserk, limite bave aux lèvres, j’aime pas et ça m’interpelle.

    • Jean 14 mai 2010 at 12:46

      J’ai lu récemment que McEnroe admettait s’être enfermé dans son attitude colérique (ça ne l’empêche pas de la conserver sur le ségnior tour) et l’avoir petit à petit confondu avec la motivation et l’esprit compétitif. Du coup, comme dans un réflexe pavlovienboireunp’titcoup, c’est l’état d’esprit qu’il recherchait et obtenait, même sans raison extérieure, dès qu’il posait le pied sur le court.

      S’est laissé enfermer aussi peut-être, car une bonne partie de notre identité intérieure est créée par « l’autre », et il faut bien admettre que le grand public attendait les colères du Genius comme l’on attendait d’Hendrix qu’il joue avec ses dents, d’un torero qu’il se fasse écorner, de Madonna que sa culotte glisse, ou de Zemmour qu’il dise une connerie.

      Nadal aussi a besoin de se mettre dans une sorte de transe et j’ai toujours été très surpris par l’attitude off court de Connors, off tennis, plutôt. Je sais que tu ne t’appelles pas Pluto, c’était pour dire qu’à mon avis, il y a fort à parier que les joueurs, dans un soucis d’isolement et de recherche de sécurité et de maximisation de leur psychologie moyenne, ce soient créé pour la compet’ un espace mental très particulier.

      • karim 14 mai 2010 at 12:52

        Moi je veux voir Hendrix sapé en torero faire glisser avec ses dents la culotte de Madonna portée par Zemour.

        • Jean 14 mai 2010 at 12:59

          Qui fait gravier dans la Benetton d’Alesi ?

    • karim 14 mai 2010 at 12:49

      « Sublime aussi la photo de Monfils. On dirait qu’il pousse pour nous sortir un étron d’éléphant. »

      Tu remplaces Monfils par Nadal et ta phrase elle marche encore. Et pis, chez Nadal il en invoque aux dieux tout puissant pour qu’ils lui permettent de le chier, l’étron.

  13. karim 14 mai 2010 at 12:38

    C’est vrai que le classement en lui-même est totalement subjectif, je les ai classés dans l’ordre dans lequel j’avais envie de les aborder en fait. Hier soir en voyant Nadal lancer des regards noirs fluo dès le second jeu contre Isner j’ai eu envie de le remonter un peu, c’est dire combien tout ça ne tient qu’à une ficelle de string.

    Gonzo semble faire l’unanimité contre lui. Je n’ai pas vraiment pensé à lui parce qu’il se fait plus discret côté résultats ces temps-ci, il a quitté la surexposition et donc forcément ne vient plus aussi naturellement à l’esprit. Quoi Hewitt aussi? Oui mais lui c’est spécial, c’est le GOAT des énervants. Ce n’est pas celui qui en fait le plus (Nadal et Monfils) mais c’est juste celui qui énerve le plus. Il faisait partie de ma sélection de joueurs insupportables dans « Quoi ma gueule » que j’avais écrit sur SV à l’époque.

    Les attitudes de Nadal et Monfils sont réellement celles qui me donneraient envie de flinguer ma téloche si elle m’avait coûté moins cher. Nadal si on devait faire le comtpe de tous ses tocs et tics, on serait pas couché tôt. Je ne sais pas s’il fait toujours son remontage de chaussettes de 0.005mm, ça c’est le truc qui me faisait touner de l’oeil. A côté même le replacement des bouteilles selon le schéma de la constellation du tigre me semble léger.

    • May 14 mai 2010 at 12:47

      Heureusement qu’il y a Monsieur perfection pour relever le niveau.
      Tout le reste du monde il est vilain.

      http://bestof.provocateuse.com/images/photos/roger_federer_99.jpg

      • Sylvie 14 mai 2010 at 12:50

        ça s’affiche pas ton lien.

        En fait, si on s’attachait à Roger première période, il y aurait aussi à dire.

      • Djita 14 mai 2010 at 12:55

        Sisi, le lien fonctionne.
        Qu’est-ce qu’il est parfait! ^^ ( j’espère que je ne vais pas me faire éliminer par la guérilla)

        Sinon tu as raison, Federer au début de sa carrière était un peu incontrôlable. Mais cela favorisait plus ses adversaires que ne les déconcentrait je pense.

      • karim 14 mai 2010 at 13:00

        Chez moi le lien ne passe pas non plus.

      • Djita 14 mai 2010 at 13:06

        Pas grave Karim, tu as juste à imaginer une photo parfaite de RF. Pas dur non? :D

        • Sylvie 14 mai 2010 at 13:07

          Décris-là :D
          Une vraie photo parfaite ou c’est du second degré ?

        • Djita 14 mai 2010 at 13:16

          Je ne sais pas si tu réussis à lire le lien de Franck car c’est la même.
          Sinon, non ce n’est pas du second degré. Une vraie belle photo avec un super arrière-plan.
          :D

      • Franck-V 14 mai 2010 at 13:12
        • DIANA 14 mai 2010 at 13:14

          Ouah, l’est bôôôôôôô^:mrgreen:

        • Sylvie 14 mai 2010 at 13:18

          Merci. Je m’attendais à une photo sur le court, en fait.

        • Quentin 14 mai 2010 at 13:57

          :o Qu’il est mignoooooon!!!!!
          I love You Roger :lol:

        • May 14 mai 2010 at 14:04

          Sylvie, voici, presque sur le court…

          http://media.paperblog.fr/i/81/817727/nostalgie-roger-federer-remporte-5eme-wimbled-L-1.jpeg

          Bon j’ai raté mon coup Djita, biensûr que c’est du second degré. Merci photoshop!
          Je me moque un peu de son image de perfect man sous tout rapport.

          • Sylvie 14 mai 2010 at 14:15

            Moi aussi, à vrai dire. Le côté Vogue bien léché ou tenues de Wimby ce n’est pas ce que je préfère.

          • Quentin 14 mai 2010 at 14:18

            Ce côté bling-bling m’agace aussi, même si j’avoue que j’aimais beaucoup sa tenue de Wimbledon 2008, surtout le petit gilet :roll:

            • Sylvie 14 mai 2010 at 14:42

              La dernière tenue était bling bling à cause du doré et du sac. Pour le reste, on ne peut pas dire que Federer soit vraiment là-dedans. Il ne se balade pas avec des grosses gourmettes dorées ou des grosses chaînes autour du cou. Ses tenues et ses fringues sont en général assez classes et sobres. Mais je l’aime mieux en naturel que trop apprêté comme sur la première photo. Bien qu’il porte très bien le costard. Le pire , pour moi, c’est quand ils lui gominent les cheveux pour les photos.

            • Quentin 14 mai 2010 at 15:08

              mmmmh…
              Il porte une Rolex aussi (il rentre souvent sur le court avec).
              C’est son droit, il a gagné plein de tunes, il a bien le droit d’en profiter. Mais c’est pas très « sobre ».

            • Elmar 14 mai 2010 at 15:19

              La jacket 2006, c’était énorme. En plus, je suis quasiment le premier type à l’avoir vu: j’étais au premier rang, à l’entrée des joueurs lors de son premier tour contre Gasquet. Moment d’éternité.

              La tenue 07 était sympa aussi.

              Depuis, c’est de la surenchère.

            • Quentin 14 mai 2010 at 15:22

              Le petit gilet en 2008 était quand même sympa. En 2009, j’ai pas aimé (surtout le coup du chiffre 15 préparé avant la finale).

            • Sylvie 14 mai 2010 at 15:46

              Rolex, c’est son sponsor. Il est obligé de porter sa montre par contrat. En même temps, à la base, Rolex n’est pas une marque bling bling mais de luxe. C’est le fait que certaines personnalités bling bling comme notre cher président en portent qui ont associé la marque au bling bling. D’ailleurs celle de Federer est plutôt sobre dans le modèle. Il y a bien pire : dorée avec diamants ou autre

          • Djita 14 mai 2010 at 15:01

            May, je me doutais bien que de la part d’une fervente adepte de la guerilla, cela ne pouvait qu’être du second degré. Je voulais te taquiner un peu aussi.

          • May 14 mai 2010 at 15:34

            Bien vue Djita, j’avais pas remarqué ton clin d’œil!

    • Elmar 14 mai 2010 at 13:34

      Moi j’aime bien Gonzo. Mais je ne vois pas en quoi il pourrait faire partie de ce type de classement. Kiefer plus, déjà.

      • May 14 mai 2010 at 14:07

        Idem, tu peux aussi remplacer Kiefer par Ferrer macho-man.

  14. Sylvie 14 mai 2010 at 12:49

    Enorme karim !!! Je suis pliée. J’adore la façon que tu as d’exprimer ce que je ressens mais en mieux. Bizarre, pourtant je ne fais pas partie de la guérilla.

    Hewitt, c’est celui qui m’énerve le moins de la liste, à vrai dire. J’aurais plutôt rajouté Djoko pour ses simagrés, yeux levés au ciel, mouvements de bras, attitude du type qui va crever sur place mais qui finit en fanfare le plus souvent.

    Nadal, comme d’autres, autant j’admire le palmarès et le champion, autant hors court, il m’a l’air sympa comme tout, autant ses mimiques et tics pendant les matchs ne sont vraiment pas ma tasse de thé. J’avoue que le « vamos », poing serré et yeux noirs dés le premier break contre Dogolpolov, comme si on était sur une balle de set dans un match au couteau, je trouve cela un peu « too much ». Mais bon, si ça lui permet de gagner. Et puis en général, c’est ce qui plait chez lui, cette ultra combativité démonstrative.

    Quant à Stepanek et sa danse du ver… Que dire ? Peut-être que c’est avec ça qu’il séduit les filles.

    • karim 14 mai 2010 at 12:59

      « Bizarre, pourtant je ne fais pas partie de la guérilla. »

      Ce n’est pas sâle (big up Decaunes et Garcia forever). Et ça peut très bien s’arranger.

      Obscure, la force est noire, noire comme le château où flotte l’étendard notre drapeau
      Sois sûre que sous les feux la vérité est masquée
      Viennnnnnnnnns bascule de notre côté (I AM)).

      Sacrées putain de références culturelles dans la guérilla comme tu vois.

      • Elmar 14 mai 2010 at 13:31

        Ha ha.

        Cite encore Clerks et tu auras fait le tour.

  15. Djita 14 mai 2010 at 12:51

    C’était super funny!
    J’ai bien aimé: « Sa marque de fabrique : Gaël Monfils ! » Il est clair que Monfils se suffit à lui-même, il fait du Monfils, c’est à dire qu’il est souvent surprenant dans ses démonstrations de joie. Mais c’est marrant.

    Pour le cas Stepanek, comme tu dis No comment. Moi juste le voir, je suis morte de rire. Alors quand il s’y met lui aussi à célébrer ses victoires, j’en peux plus ça devient trop hilarant. La photo est géniale! :D

    • Sylvie 14 mai 2010 at 13:06

      Monfils, il est aussi au top de ma liste. J’adore le coup de la marque de fabrique. Par moment, on a l’impression qu’il a oublié la raison première de place sur le court et qu’il pourrait tout aussi bien se mettre à faire du hip hop ou du basket, tellement tout est dans le show. A sa décharge, je trouve qu’il en fait moins.

    • Nath 14 mai 2010 at 13:24

      « A sa décharge, je trouve qu’il en fait moins »
      C’est beaucoup, beaucoup trop tard :evil:
      En plus, son jeu à RG 08 m’a trop horripilée. Non non, je crois que c’est irréversible 8O

    • Elmar 14 mai 2010 at 13:29

      Clair. Monfils n’est pas un joueur de tennis.

  16. Nath 14 mai 2010 at 13:19

    Je l’aime bien moi le Gonzo :|

    @ Karim : Bizarre, à la lecture de ton paragraphe sur Nadal, ce que tu ressens quand tu le vois ne me parait pas évident, je t’ai trouvé assez mesuré par rapport à ce dont tu es capable (m’enfin, à ce moment précis de la saison, c’est peut-être pas plus mal vu le sentiment de raz-le-bol quasi-général qu’il provoque ici)

    Pfff, et Safarova qui gagne un match en 3 sets avec 12 points gagnants et 35 fautes directes, beurk…

  17. Elmar 14 mai 2010 at 13:28

    Très bon, Master Yoda. Très bon.

    Et très frais. Nouveau. Du tout bon. Rien à ajouter.

    Radek est énorme. C’est le GOAT des showmen. Dieu que c’est chiant quand il joue contre un joueur que tu supportes, mais comme c’est jouissif quand il rencontre un adversaire honni.

  18. Pat 14 mai 2010 at 13:45

    Je double mon commentaire laissé dans top-flop qui a été enseveli sous la mase de ceux d’ici :
    J’ai laissé Federer à 3/2 pour cause de décalage horaire et il ne m’avait pas paru irrésistible, surprise ce matin de voir le résultat !
    Il a peut-être mieux joué après et a alors une bonne chance contre Gulbis ; au vu des deux premiers jeux, ce n’était pas le cas. Je joue Federer quand même.
    10 % de chances à Monfils me paraît beaucoup !
    Ferrer est branché haute tension en ce moment, jusqu’à quand ? Il a eu de la chance contre Baggy mais a battu facilement Cilic ; je le vois plutot gagner contre Murray.
    Pas vraiment d’avis pour Almagro-Meltzer mais l’avantage du terrain et je mise Almagro.
    J’espère avoir 50% de bon, aussi bien qu’à pile ou face.

  19. Lionel 14 mai 2010 at 13:50

    Eh bien, y en a qui ont du temps à perdre sous le baobab. Très bon article, nécessaire dirons-nous.

    Une explication pour la Caja Magica – nom ridicule – de Madrid. Ils ont fait appel à Dominique Perrault comme architecte, celui qui a fait la BNF donc, donc rien d’extraordinaire. Il fallait quand même le faire, l’ombre qui coupe horriblement et progressivement le court.
    Début de match fort plaisant entre Jurgen-lafoudre, au soleil et Nicolas dans le noir.

  20. karim 14 mai 2010 at 14:09

    « On verra bien. Mais si on regarde de plus près qui je suis, personne ne peut savoir ce que je vais donner demain et c’est ça qui est marrant. Qui sait? Peut-être je vais jouer pendant cinq heures et mettre que des ‘mites’, »

    Signé Monfils en préambule de son match contre Rafa. Un champion du monde je vous dis.

    Par contre là où il n’a rien compris c’est qu’il n’a rien d’imprévisible, mais alors riend du tout. Un joueur imprévisible c’est un gars qui peut taper n’importe qui quand ça lui prend. Et lui, que je sache, ça ne l’a jamais pris!!!!

    • Lionel 14 mai 2010 at 14:22

      Monfils mort de rire.
      Match solide de Nicolas. Va falloir le sortir à Roland.

      • Nath 14 mai 2010 at 14:34

        Il faut juste qu’il évite Jo-Will :mrgreen:

      • Sylvie 14 mai 2010 at 14:44

        Oui, beau match. Faut voir maintenant si le mental va suivre.

    • Sylvie 14 mai 2010 at 14:44

      :D Du la Monf’ pur jus.

    • Elmar 14 mai 2010 at 15:07

      Ce type est la caricature de la caricature de sa caricature. Il doit sans cesse en faire plus pour correspondre à l’image qu’il veut donner de lui-même.

    • Ulysse 14 mai 2010 at 15:46

      Karim,
      ton post confirme que la légende naissante de Monfils n’est qu’en partie due à son comportement de clown sur le court, mais doit beaucoup à ses interviews et déclaratioons de plus en plus délirantes (la palme à « je kiffe la Suisse »).

      Ce n’est pas la première fois qu’il sort un collector avant de jouer Nadal (Cf le dernier USO), preuve qu’il n’a plus un poil de sec en réalité. Ses petites phrases sont en train de détroner Jean-Claude VD lui-même.

      Par contre j’aime son attitude dans le jeu, hyper-concentré. Quand il attend le service un dirait un carnassier à l’affut. C’est d’autant plus surprenant de le voir s’extra-vertir à fond deux secondes après.

  21. Humpty-Dumpty 14 mai 2010 at 14:11

    Excellent article, merci pour la tranche de rire, et comme d’habitude la moitié du plaisir est dans les commentaires. Ceux sur les photos notamment valent la lecture.

    Juste une petite déception : personne n’a parlé de Greg…

    • karim 14 mai 2010 at 16:17

      Je n’ai parlé que des joueurs en activité Humpty.

      • Humpty-Dumpty 14 mai 2010 at 17:07

        C’est vrai. Et je ne l’attendais pas dans l’article. Du reste je ne suis moi-même pas un spécialiste du personnage (ses années d’activité principale correspondent à peu près aux années où je n’ai suivi le tennis que de très loin). Mais c’est une telle star parmi certains intervenants ici que je m’attendais à le voir surgir au détour d’un commentaire ;)

        Oh, et merci d’avoir mis Radek en guest star, j’adore vraiment ce joueur, une énigme vivante – tennis limite façon ’80 (avec le seul bémol du revers à deux mains), niveau à éclipses mais transcendé en CD, physique… Euh, exceptionnel, couplé aux succès qui lui valent le surnom si bien trouvé que tu proposes… Une place à part dans mon panthéon personnel.

  22. Nath 14 mai 2010 at 15:00
    • Elmar 14 mai 2010 at 15:15

      Ouais, quelle misère pour mon odyssée. Et j’ai eu la mauvaise idée de prendre Gonzo comme remplaçant…

    • Nath 14 mai 2010 at 15:40

      Gonzo est assez imprévisible, il peut encore rapporter des points à RG… bien que son état de santé n’est pas super rassurant.

      J’ai failli le remplacer par Verdasco (pas un mauvais choix en soi), mais après une intense réflexion, j’avais décidé de le garder pour la fin de la saison :roll: mais tout n’est pas encore perdu…

      • Elmar 14 mai 2010 at 15:45

        Mais oui, moi aussi j’avais hésité à prendre Verdasco. Je suis désespéré de ne pas l’avoir fait. Il m’aurait déjà rapporté de gros points…

    • Sylvie 14 mai 2010 at 15:40

      C’est vraiment dommage pour Davy. Juste quand il recommençait à jouer bien. Quelle tuile !

  23. joseph 14 mai 2010 at 15:43

    seul solution pour monfils
    http://www.youtube.com/watch?v=urX8n2sA97Q&feature=related

    j’ai pas encore lu ton article Karim, je me le garde au chaud pour plus tard…

  24. Elmar 14 mai 2010 at 15:46

    Rafa-La Monf’, ca va commencer. Le match peut être intéressant, si Nadal joue comme lors des 2 premiers tours.

    • Ulysse 14 mai 2010 at 16:20

      En réunion je ne peux pas décemment regarder de match, seulement taper gravement sur le laptop. Déjà lire certains commentaires tordants en prenant un air perplexe et concerné, croyez-moi c’est pas toujours facile.

      Mais pour Nadal – Sliderman, je ne regrette rien. Je serai très étonné que le basketteur-footeux-flambeur au poker ait tout d’un coup le jeu pour ne serait-ce que faire froncer le sourcil au Majorcain.

  25. Antoine 14 mai 2010 at 15:54

    Désolé de ne pas avoir réagi plus vite mais j’en ai encore mal au bide ! Excellentissime et très bien vu sur cet aéropage d’acteurs dont les shows sont plus ou moins appréciés. La mention spéciale concernant Radek est amplement justifiée.

    Dans ces divers comportements, on peu distinguer ce qui relève de l’autoencouragement de ce qui relève de la tentative de déstabilisation de l’adversaire qui est évidemment moins plaisante. Monfils par exemple s’encourage et recherche le soutien du public d’une façon que l’on peut discuter mais qui n’est que rarement destinée à l’adversaire. Il peut aussi franchir les bornes, comme contre Roddick à Roland Garros l’année dernière comme rappelé.

    L’attitude d’un joueur qui s’en prend directement à son adversaire est plus discutable mais les exemples sont désormais assez rares et je ne partage pas du tout l’idée de l’introduction selon laquelle le tennis des années 70 et 80 était aseptisé et que Connors et Mc Enroe étaient des curiosités. Ils l’étaient certes parce qu’ils dépassaient allégrement toutes les bornes mais ils étaient loin d’être les seuls. Que dire de Nastase alors ? S’il y a bien une époque aseptisée, je dirais que c’est la notre ou tout écart est sanctionné, disséqué, nuit à l’image (et donc aux finances) des joueurs et ou ils multiplient à qui mieux mieux les déclarations politiquement correctes sur leurs adversaires, les organisateurs etc..Un peu d’humour, comme les imitations de Djoko, et l’on vous explique qu’il vaut mieux arrêter..

    Il est rare de voir des joueurs s’en prendre à leur adversaire, l’apostropher, contester des décisions de l’arbitre, jurer bref, tout ce qui était monnaie courante du temps des trois précités. On n’imagine pas Nadal déclarer après avoir perdu la finale de Wimby 07 à l’adresse de Federer: « je poursuivrais ce fils de p..e jusqu’au bout du monde jusqu’à ce que je le batte ». C’est pourtant ce que fit Connors à l’adresse de Borg après avoir perdu celle de 78..Un joueur qui s’adresserait à un arbitre comme Mc Enroe le faisait si régulièrement serait suspendu pour plusieurs mois et, en cas de récidive, suspendu pour un an ou plus..Et je n’évoque pas leurs injures à l’adresse des autres joueurs avant le match sur le thème: t’as intérêt à être bon parce que je vais te pulvériser (en moins poli)..

    Vraiment une autre époque..

  26. Sylvie 14 mai 2010 at 16:09

    Au vu du début de match, Monfils ne fera pas le poids

  27. Elmar 14 mai 2010 at 16:11

    4-1. Monfils doit plus tenter, sinon il va se faire bouffer tout cru.

  28. Sylvie 14 mai 2010 at 16:14

    Monfils joue Nadal dans sa filière en jouant court et passif. On a vu que le seuls joueurs capables de l’inquiéter sont ceux qui prennent la balle tôt et l’agressent. Monfils fait tout l’inverse, en même temps, c’est son jeu mais on l’a vu plus agressif

  29. Sylvie 14 mai 2010 at 16:17

    ça tourne à la correction

  30. Elmar 14 mai 2010 at 16:18

    Ca va être une sacrée déculottée pour Leurfils, parce que là, il donne même plus l ‘impression d’y croire ou d’en vouloir.

    • Ulysse 14 mai 2010 at 16:30

      D’après vos réactions ça se confirme : la terreur des playgrounds se fait sanibroyer. Espérons que comme les champions, je veux dire les vrais, il tire des enseignements de son échec et remette en cause des éléments de son jeu.

      Je crois que si tout 15-Love est convaincu depuis un moment que la bonne tactique contre Nadal c’est l’agression sans concession, Rasheed et même Gael l’ont compris aussi. C’est juste que du plan à la réalisation, parfois c’est plus compliqué que sur playstation.

    • karim 14 mai 2010 at 16:31

      Oui mais en même temps Nadal Monfils le prend aux 100m quand il veut quoi!!!

      Putain… Si on m’avait raconté Gaël j’aurais dit c’est faux.

  31. karim 14 mai 2010 at 16:22

    Monfils est un bougnoule. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est écrit dans les statuts de l’ATP.

  32. Lionel 14 mai 2010 at 16:23

    6/1 contre LA Monf. Pas beaucoup de « mites » en fait, toujours le même système de jeux, je défends tout ce que je peux.
    Espérons que l’idée que cela ne sera jamais suffisant pour battre le vrai Nadal ou aller loin en Grand Chelem lui traverse le cerveau.

  33. joseph 14 mai 2010 at 16:26

    J’ai envi de le taper… mais pourquoi il retient toujours son putain de bras, je comprends vraiment pas, il a un coup droit de feu, le mec n’a rien à perdre, mais non, il préfère jouer a la pousse baballe, milieu du cour… change de coach… blaireau

    • karim 14 mai 2010 at 16:33

      Je crois au contraire que Rasheed essaye de le faire aller vers l’avant mais c’est lui qui n’y arrive. C’est dans la tête. Avec de l’eau salée, dans la tête.

      • joseph 14 mai 2010 at 16:40

        ouai beaucoup d’eau salée, la mer morte tu veux dire… bon aller, je retourne à mon puzzzle

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