15 jours à Melbourne (2/4)

By  | 26 janvier 2010 | Filed under: Actualité

Fernando Gonzalez, battu en cinq sets par Andy Roddick (photo DR)« Mayday, bom­barde­ment à Mel­bour­ne », ou vers­ion moder­ne et ten­nistique de Le Chêne et le Roseau, de Jean de La Fon­taine.

J’ai be­aucoup de chan­ce. Je fais par­tie des privilégiés qui, comme cer­tains d’entre vous, ont eu la chan­ce d’as­sist­er au com­bat que se sont livrés di­manche Fer­nando Gon­zalez et Andy Rod­dick. Compte-rendu d’un match pas­sion­nant.

Pre­mi­er set, les ser­veurs font la loi. Sol­ides, fi­ables, frais, les re­lan­ceurs n’ont pas leur mot à dire. Sauf sur un jeu – raté – de ser­vice du Chili­en. Rod­dick reçoit volon­ti­ers le cadeau of­fert, et en­chaine sereine­ment. 1 set à 0 pour l’Américain. Mais nous n’avons en­core rien vu.

Tout le monde con­nait le lance-missile du Chili­en en coup droit. Il a décidé de l’armer. Bom­barde­ment en règle, la guer­re fait rage. Quand « Gonzo » sort l’ar­tillerie lour­de, ça fait très mal ! Et ce d’autant plus qu’on oub­lie souvent qu’il est aussi un ex­cel­lent ser­veur, a une main très fine au filet, et enfin un re­v­ers long de ligne plus que fi­able. Ca fait be­aucoup pour un seul homme ! Et be­aucoup aussi pour son ad­versaire. Rod­dick est dépassé, « Gonzo » frap­pe trop fort et trop juste. Force est de con­stat­er qu’il est plus limité tech­nique­ment que son ad­versaire. S’il a be­aucoup pro­gressé en co­uver­ture de ter­rain, en jeu défen­sif, il ne fait plus aussi mal du fond du court. Et en­core moins en re­v­ers. Il fait très peu de fautes, mais ne fait pas mal non plus.

Gon­zalez, lui, al­lume tout ce qui bouge, et ça reste de­dans. Il est im­pres­sion­nant de puis­sance, de just­es­se tac­tique, et de lucidité. Rod­dick est dépassé par les « Full Metal Jac­kets » chilien­nes mais ne lâche rien. Une de ses gran­des qualités. J’y re­viendrai.

Andy multi­plie les er­reurs tac­tiques. Montées trop co­ur­tes, mauvaises zones visées, Gon­zalez se régale en pass­ing, et comme il est plutôt ad­roit au filet, ça déroule pour lui. Ca ne déroule pas tant que ça en fait, car Rod­dick tient toujours le match, on se de­man­de en­core com­ment. Mais, plus en­core que son ser­vice, c’est bien grâce à sa force men­tale qu’il reste vivant dans le match. Bien sûr il perd les sets 2 et 3 (Gon­zalez était tel­le­ment plus fort) mais il ne prend pas des raclées. Il est de­dans, il se bat, il lutte bec et ongles, et c’est pas­sion­nant à voir.

Rod­dick est donc mené 2 sets à 1 par le B-52 Chili­en. Touché, at­teint, mais pas coulé. Il joue le quat­rième set point par point. « Gonzo » a toujours la car­touc­hière pleine. Et ça défourail­le. Coup droit atomique, re­v­ers long de ligne ful­gurant, ser­vice im­par­able, le Chili­en con­tinue sur le mode B-52. Rod­dick, tel le roseau de La Fon­taine, plie (il plie même be­aucoup !) mais ne rompt pas. Son ser­vice est toujours là, moins puis­sant qu’avant (quand je dis avant, ça veut dire de 2002 à 2004), mais plus sûr. Son pour­centage de premières bal­les lui garan­tit be­aucoup de points faciles. L’Américain a du mal, assurément, et il le sait. Mais il se bat, en­core et toujours. Ad­mir­able.

5-4 pour Rod­dick, ser­vice Gon­zalez. Quat­re bal­les d’égalisa­tion à deux sets par­tout pour Rod­dick. Quat­re bal­les… en vain. Mauvais choix Américains, gros ser­vices Chiliens, tout y passe. Rod­dick n’est pas le vol­leyeur de l’année, ça c’est sûr, mais c’est sur­tout à cause de ses pauv­res montées qu’il se retro­uve tel­le­ment vulnérable derrière au filet. « Gonzo », de son coté, com­m­ence à voire ses muni­tions réduites à peau de chag­rin. Mais il ne le montre pas, bien sûr.

Deux grands champ­ions sont face à face. Tous les deux, ils sont men­tale­ment très forts. Rod­dick sait qu’il a laissé des oc­cas­ions en or à 5-4 pour lui. Il s’en veut. Mais il reste dans le com­bat. Un grand champ­ion. Il re­mpor­te son jeu de ser­vice sans coup férir, sol­ide. 6-5.

Et là, ar­rive sans doute LE coup du match. Balle de set – la cin­quiè­me, donc – pour Rod­dick, qui mène 40-Avantage. Le coup qui révèle aussi les li­mites du Hawk-Eye. Un coup droit Américain à pleine puis­sance vient lécher la ligne dans la di­agonale. An­noncé faute par le juge de ligne. Ca va tel­le­ment vite…

Rod­dick de­man­de le chal­lenge…. Avec raison puis­que la balle mord le blanc. Gon­zalez, lui, dès lors que la balle avait été an­noncée faute, n’a pas joué le coup, alors qu’il était de­ssus. Il perd le set 7/5 sur ce coup. Il est furieux, et on le serait à moins. Sincère­ment, alors que j’étais plutôt pour Rod­dick (car j’aime be­aucoup ce joueur, et en plus, j’avais pro­nos­tiqué une vic­toire de l’Américain en cinq man­ches la veil­le au soir : qui n’apprécie pas de voir ses pro­nos s’avérer ex­acts ?), je com­prenais la colère du Chili­en. J’es­time que le point aurait dû être rejoué.

En vain. 7/5 pour Rod­dick dans le quat­rième. Alors on se dit, si Gon­zalez ar­rive à oub­li­er ça, à re­st­er dans le match pour en­core et toujours faire parl­er la poud­re, ça peut donn­er une bagar­re mémor­able, à l’image de l’en­semble du match. Pas­sion­nant. Rod­dick, bien sûr, est boosté par ces évène­ments. Alors ? Eh non… Gon­zalez n’a plus de gaz. Ses car­touc­hières sont vides. Il a tel­le­ment mit­raillé, et le plus souvent avec une précis­ion de tireur d’élite, que là, au début du cin­quiè­me, ses flin­gues sont vides.

Son déplace­ment de­vient in­exis­tant, il ne pous­se plus sur les jam­bes, il sert après un seul re­bond, be­aucoup trop vite. Il en a assez. Il a tout donné, il veut re­ntr­er chez lui.

Rod­dick a souf­fert, il a plié, comme le roseau, mais n’a jamais rompu. Et à la fin, comme dans la fable, c’est lui qui s’im­pose. Logique, fin­ale­ment. Il ter­mine sans trembl­er, avec l’expéri­ence de ce genre de match de poids lourds. Il par­vient même à break­er un Gon­zalez désabusé, pour con­clure sur un sévère 6/2.

Les deux hom­mes ont été ad­mir­ables, nous ont of­fert une mag­nifique bagar­re, re­mplie de coups de fusil (que dis-je ? de lance-roquettes, oui !) atomiques. Je per­sis­te à pens­er que Gon­zalez est un meil­leur joueur que Rod­dick, plus com­plet, plus puis­sant. Mais il ar­rive que le roseau s’im­pose de­vant le chêne… Même quand ce chêne-là se branche en mode B-52 atomique. Dès lors que l’arme est vide après 3h de com­bat, et que l’autre est toujours de­bout (re­spect à lui), ça de­vient com­pliqué.

Un match/com­bat pas­sion­nant.

Et tous ceux qui ont eu la chan­ce de le voir doivent pens­er à ceux qui de­vront se con­tent­er des ar­ticles (dont celui-ci) dans la pre­sse et sur le Net de­main.

Ce genre de matches nous rap­pelle que le ten­nis, dès lors qu’il est joué comme ça, est non seule­ment un sport extra­or­dinaire, mais aussi un vrai sport de com­bat. Et Rod­dick ris­que de le payer de­vant Cilic en quarts de fin­ale… Mais ça, c’est une autre his­toire !

Rod­dicke­ment vôtre.

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627 Responses to 15 jours à Melbourne (2/4)

  1. Elmar 26 janvier 2010 at 01:24

    Je suis d’accord avec tout ce que tu dis sur l’un et l’autre joueur.

    En revanche, je suis en total désaccord sur le fait de dire que Gonzo était bcp plus fort dans les sets 2,3 et 4. Regarde le nombre de balles de break de l’un et l’autre dans ces 3 sets! Si tu prends les 2 sets remportés par le chilien, il a, sauf erreur de ma part, 2/2 en BP alors que le pauvre Andy a du 0/4. Dans le 4ème, ok, Gonzo a manqué quelques chances, mais là encore, c’est A-Rod qui a le plus de chance : 0/1 pour Gonzo et 1/7 pour A-Rod, avec notamment 4 balles de set à 5-4 en sa faveur, sur lesquelles le bourrin chilien sort de coup venu d’ailleurs (mais qui auraient pu, de la même manière, attérir sur la lune). Et même à 2 sets à 1 Gonzo, ce dernier n’a marqué que 2 points de plus que son adversaire. A la fin du 4ème, c’est Roddick qui repasse devant, avec 6 unités d’avance. Et ce qui me parait encore plus révélateur, c’est que sur l’ensemble du match, Roddick n’a servi que 125 fois contre 175 à son adversaire: c’est dire le nombre de jeux accrochés qu’il y a eu sur le service du Chilien! Dans le 3ème set, je crois que tous ses jeux de service sauf un sont allés au moins à égalité.

    Bref,toutes les stats montrent l’inverse de ce que tu as ressenti: c’est bien Roddick qui dominait le match. Parce que si Andy a marqué – c’est vrai – peu de winners, il n’a en revanche pas cessé de provoquer les fautes adverses, notamment avec ses montées, certes pas toujours très bien amenées…

  2. Elmar 26 janvier 2010 at 01:26

    Concernant le point sur le challenge, ils n’ont (ou alors j’ai été très peu attentif) pas remontré au ralenti comment s’est déroulé le point. Du coup, je n’ai pas réussi à me faire une opinion pour savoir si l’annonce a une influence ou non sur le comportemet de Gonzo.

  3. Alex 26 janvier 2010 at 03:20

    Groddick contre petit zquègue ça aurait de la gueule en demies ! Le chêne et le roseau…contre la tête de gland :)

    Gonzalez plus complet techniquement c’est bien possible,meilleure main (quel revers monomanuel !),plus puissant (coup droit) aussi, BUT LE SERVICE !!! L’Américain est moins polyvalent (terre battue) mais plus spécialisé (gazon). Et Roddick n’est pas adepte du tout ou rien,plus rationnel,meilleur gestionnaire et plus endurant physiquement aussi;Le talent pur et la force brute ne sont pas tout. Les tripes sont des deux côtés.Je leur vois un point commun au moins,c’est le sorcier Larry Stefanki,le faiseur de finalistes,mais brillants et réguliers.Sur le match j’ai peu à dire,le lance-roquettes n’a pas réussi à me tenir éveillé plus de quelques micro-secondes à la suite.Le réalisme de l’Américain a triomphé,ça et une préparation hivernale rigoureuse.

    Allez,je me mouille (ou pas) : Cilic,le gars de la Marin en quatre contre Andy (ou pas),Fed en quatre contre le gars de la Davy (ou bien),Murray en cinq contre l’Espagnol qui va ressembler à Agassi « THE WIG » dans dix ans (ou moins),Djoko en cinq parce que Tsonga a pris goût aux cinq (ou pas).

    Demies : Fed-Djoko en cinq jeux (abandon.. trop chaud),Cilic-Murray en quatre baffes à sa mère.

    Finale : Fed-Cilic en quatre (ah..l’inexpérience..tout le monde n’a pas les coucougnettas d’un étalon argentin le jour du dépucelage..)

  4. Alex 26 janvier 2010 at 03:58

    Sinon,plus sérieusement,il est rare de constater qu’en toute objectivité,les huit (ou presque) semblent pouvoir atteindre la finale.On aurait tendance à enlever Tsonga tout de même cause trop d’exploits à la suite à produire,à moins qu’il n’y ait un alignement de planètes favorables (« FEAR OF A BLACK PLANET » ! ) comme il y a deux ans.Cilic est encore une énigme,saura t-il digérer Del Po où lui restera t-il dans l’étalon ? Et a-t-il la caisse physique vus les efforts déjà fournis? Roddick peut-il lever la malédiction du dernier carré ?..
    Sinon,on peut se plaire à imaginer de nombreux scénarii,ils semblent tous plausibles après tout (ou pas) :

    * Fed-Nad

    * Fed-Cilic

    * Fed-Murray

    * Fed-Roddick (si le duel Hispanico-Briton tourne au marathon de 4 heures 22 minutes et que dans le même temps Rod flingue assez vite le Croate)

    * Djoko-Nadal/Cilic/Roddick/Murray

    * Davydenko-Nadal/Cilic/Roddick/Murray

    Tout semble sérieux (ou presque),deux ou trois affiches font sourire mais finalement…j’aurais peut-être dû inclure Tsonga.

    Je pense que le vainqueur futur sortira du quart Fed-Davy,le meilleur spécialiste du Grand-chelem depuis six ans contre le type en roue libre depuis trois/quatre mois et décomplexé.S’il passe le Bâlois je ne le vois plus s’arrêter.Quant à Nadal-Murray je les devine s’user dans un remake d’il y a trois ans, »el crimen ferpecto »,une victoire à la Pyrrhus qui coûterait autant qu’elle ne rapporterait.Je ne crois pas en Cilic pour le titre ni en Roddick,mais Djoko pourrait surprendre son monde,bien qu’il ait tout à prouver contre les meilleurs à partir de maintenant.

  5. Alex 26 janvier 2010 at 05:07

    Il est cinq heures ! Les marins s’éveillent…

    Larry Stefanki prétend au micro d’un journaliste que le Croate préfère le jeu ping-pong mais que Andy va s’appliquer à jouer varié.

    Je fais péter ma nuit blanche ! Ou pas…zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz

  6. Alex 26 janvier 2010 at 06:08

    Y’a plus de caféééééééé !

    Rod abuse carrément des revers slicés,n’est pas Roger qui veut.Le Croate retombe dans ses errements au moment de confirmer.

  7. Alex 26 janvier 2010 at 06:15

    Cet open d’Australie devrait être sponsorisé par Nespresso,what else ?

    Cilic a le mini-break,ou pas,il vient de le perdre.6-6 jeu et 3-3 points !

  8. Alex 26 janvier 2010 at 06:31

    Une manche très serrée : 45 points partout,Cilic meilleur à la volée : 8 sur 10 que Roddick : 5 sur 12.C’est globalement le Croate qui fait plus le jeu,les winners et les unforced,mais c’est Roddick qui le fait jouer,en ne lui donnant pas de rythme.

    Aie, »medical time » pour Roddick,hum…..ça sent l’abandon ça..Ca m’arrangerait,histoire de dormir un peu et de franchir une étape de plus dans l’Odyssée merveilleuse.

    Ah ben non,il va jouer.Mais Cilic est félin,plein de relâchement,il bouge bien et me semble prendre l’ascendant

    Y’a quequ’un ? Buona notte

  9. alfred 26 janvier 2010 at 07:19

    Quand je vois Cilic jouer en ce moment, je me dis que l’argument d’un del potro pas en forme physiquement n’est pas recevable du tout. Au lendemain de sa victoire à l’USO, la plus part en faisait le futur patron du tennis mondial, le digne héritier de Federer. Je pense qu’on est allé un peu vite en besogne parce que vous avez là quelqu’un de sûr pour contrer le poulain dans leurs duels futurs. Le type n’a rien mais strictement rien à envier à l’argentin. Le seul secteur où il est probablement moins bon c’est le déplacement, qu’il compense avec un coup droit chirurgical. Si l’argentin est capable de frapper comme une mule, lui est capable de trouver des angles incroyables en caressant la balle. Il y met plus d’effet et arrive à garder l’adversaire à distance respectable sans avoir à déboiter son coude. Cet aspect montre également que l’argentin est plus exposé au niveau des pépins physiques.

    Bref Del potro a été battu à la régulière. Quand je pense que derrière il y a Djokovic et Murray dans une moindre mesure, pour lui opposer de la résistance, il a très bien fait de saisir la première occasion qui s’est présenté à lui.

  10. benja 26 janvier 2010 at 08:04

    ça tourne à la correction, popeye est en train de payer son marathon vs la Poutre.

  11. fieldog 26 janvier 2010 at 08:18

    Le Marin prend l’eau…(je sais, je sais)

  12. Marque 26 janvier 2010 at 08:29

    Mais il n’abondonne pas le navire

  13. Franck-V 26 janvier 2010 at 08:47

    Marin est rincé mais pas loin du port.

    Des ressources physiques insoupçonnées.

  14. Marque 26 janvier 2010 at 08:48

    Cillic est clairement la révélation de ce tournoi

    Sans etre en état de grace au niveau du jeu, il fait preuve d’un sacré mental

  15. Franck-V 26 janvier 2010 at 08:53

    L’air de rien, il est en train de passer en revue le top 8 là.
    Murray US, Nadal Pékin, DP et peut-être A-Rod ici.

    Bonne gestion des matchs en 5 sets, savoir laisser filer pour se reconcentrer sur le dernier.
    Gros mental déjà contre Tomic.

    Bref, ce n’est plus une révélation, et si l’AO devenait le tournoi d’une confirmation?

  16. Franck-V 26 janvier 2010 at 09:01

    Et voilà, là aussi, pour moi, comme pour DP, loin d’être une contre perf de Roddick.

    Comme ça, Nadal et Murray savent déjà qu’ils restent tous les deux sur une défaite contre le premier 1/2 finaliste.. :-)

    J’espère qu’il aura bien récupéré , vite au massage et au dodo!

  17. Francois 26 janvier 2010 at 09:14

    Et Cilic est désormais virtuellement top 10

    • Franck-V 26 janvier 2010 at 09:16

      et toujours invaincu en 2010.

  18. Franck-V 26 janvier 2010 at 09:23

    C’est l’heure des petits matins cruels.

    Des derniers passagers (furtifs)du top 10, le seul à n’avoir jamais atteint les 1/2 F d’un GC, est-ce que par hasard, ça ne serait pas….
    Gilles Simon? :mrgreen:

  19. Marque 26 janvier 2010 at 09:36

    Peut être que la féte à Roger est terminée , mais c’est pas Roddick qui va finir le champagne

  20. karim 26 janvier 2010 at 09:50

    Cilic quand je l’ai vu taper Nadal à Shanghai l’an dernier je me suis demandé par quelle opération de l’espirt pas si saint il n’était pas dans le top 8. Ce gars sait faire beaucoup de choses et c’est le joueur le plus délié et fluide de la nouvelle génération. Son coup droit notamment est certainement le plus esthétique qui soit, cette boucle et cette carresse de la balle, c’est juste magnifique.

    A-Rod a sa place. Toujours là, mais jamais vainqueur contre les talents supérieurs. C’est quand-même le type le plus admirable parce que niveau talent naturel, qualité de frappe, main, touché, il est battu par pratiquement tout ce qu’on a eu de remarquable depuis six ans. Mais il est là, quand des gars plus faciles comme Gasquet, Baggy ou Cilic ne sont pas encore arrivés, ou ne sont plus attendus.

    JMDP ne dominera pas comme Fed faut pas déconner, mais je le vois bien finir sa carrière avec quatre ou cinq GC, dont trois US.

    Verdasco devrait demander audience auprès de Cilic, histoire qu’il lui explique comment s’y prendre contre le top 10.

  21. karim 26 janvier 2010 at 09:59

    Finalement la leçon de cet opend d’Australie pour moi aura été que mener deux sets à rien ne veut plus rien dire. Je n’ai pas le courage de vérifier, mais les remontées de deux sets de déficit ont été la règle de la plupart des affrontements en cinq sets non? On dirait que la perte du troisième set après avoir mené deux sets à rien s’accompagne forcément d’une décompression et d’un abandon du quatrième set.

    Et maintenant la cygogne et le taureau, nouvelle fable de la fontaine en quatre sets! Et je me dis Gonzalez en 2007, Tsonga en 2008, et si Murray administrait à la surprise générale une cruelle raclée à Nadal? Rafa a fait un bon début de saison, il est à la frontière de la confiance et de la crise plus profonde. Une bonne victoire sur Murray nous le transfigure avant même qu’on ne bouffe la poussière rouge, mais une correction nous le plonge dans le doute profond et (d)écorne définitivement le « meat ». Allez je prends un risque, Murray en trois et grosse crise côté espagnol. peut-être les premières larmes du torillon.

  22. Ulysse 26 janvier 2010 at 10:11

    Que PZ tape sèchement Rafa c’est malheureusement bien possible, en tout cas beaucoup plus probable que l’inverse (si Nadal gagne ce sera surement un match long et dur).
    Mais Rafa pas pleurer car Rafa concentré de testostérone, parfois sauter comme cabri car Rafa vivre dans l’instant, mais jamais exprimer d’émotion.

  23. Guillaume 26 janvier 2010 at 10:17

    Assez d’accord avec Karim. Nadal est en quête d’une grosse victoire depuis un certain Nadal / Djokovic à Madrid ; si elle arrive maintenant contre Murray, le Rafalito sera relancé sur ses bases de l’an dernier et ce sera mission impossible de le stopper à Melbourne. S’il perd, il sera bon pour attendre Monte-Carlo pour se refaire une réputation contre le Top5.

    Aie, on est qu’à 1 jeu partout dans le 1er set et les « Vamos » sauvages sont déjà de sortie.

  24. MarieJo 26 janvier 2010 at 10:19

    waaaa ! putain ça démarre fort quel point de fou furieux !

  25. Franck-V 26 janvier 2010 at 10:21

    Nadal qui cherche l’intox d’entrée :mrgreen:

  26. Cédric D 26 janvier 2010 at 10:23

    Et murray qui refait son break sur un lob parfait !

  27. Chewbacca 26 janvier 2010 at 10:26

    Hey Murray ! Tu veux que j’te dise? T’es le plus grand dégueulasse que la Terre ait jamais porté !

    Mais je suis à fond derrière toi!

  28. Cédric D 26 janvier 2010 at 10:28

    On a trouvé le successeur de Pat Rafter.
    Déjà 3 services – vollée de murray :)

  29. Franck-V 26 janvier 2010 at 10:29

    break débreak, 3 balles de rebreak sauvées 8D

    • Franck-V 26 janvier 2010 at 10:37

      et break derrière…

      • Cédric D 26 janvier 2010 at 10:37

        C’est presque du tennis feminin cette histoire de break et débreak…

    • Franck-V 26 janvier 2010 at 10:40

      C’est animals pink floyd, ton avatar?

    • Cédric D 26 janvier 2010 at 10:45

      Exact mon ami. Un de leur meilleur si ce n’est le meilleur album de Pink Floyd pour moi.

      • Humpty-Dumpty 26 janvier 2010 at 11:20

        En tout cas leur deuxième meilleure pochette (derrière Atom Earth Mother)…
        Musicalement très sympa mais manque de variété (je trouve plus riches Atom, ou wish you were here, notamment).
        Tiens, dans leur nombreuses utilisations de bruits variés, je ne crois pas qu’ils aient jamais mis de frappe de balles de tennis, si ? Ils auraient pu en faire quelque chose, à coup sûr !

    • Colin 26 janvier 2010 at 10:50

      Pour une fois ton smiley a raté… corrige-nous vite ça Franck, ça choque ;-)

      • Franck-V 26 janvier 2010 at 10:52

        8O

  30. Francois 26 janvier 2010 at 10:40

    Raaaaah, comment je peux être en train de louper ça????
    J’aurais dû poser mon jour

  31. Carmichael 26 janvier 2010 at 10:56

    quelqu’un a un lien pour voir le match? svppppppppppppppp!!!!
    je suis au boulot je peux pas!!

  32. alfred 26 janvier 2010 at 10:57

    NADAL EST VRAIMENT FINI. C’est pas possible ce que je vois. C’est fini il n’est plus que l’ombre de lui même….

    • Franck-V 26 janvier 2010 at 11:00

      mais non, mais non.

    • Cochran 26 janvier 2010 at 11:12

      Il a juste perdu un set contre un très bon Murray, wait and see, Nadal never dies

  33. Cochran 26 janvier 2010 at 11:13

    Hors sujet, quelqu’un se risquerait à un article sur la possibilité d’avoir, pour la première fois, 2 chinoises en finale ? Cela reste tout à fait possible, surtout lorsqu’on voit les raclées qu’elles ont infligées jusqu’ici. La demi de Justine, même si elle n’est pas super surprenante, montre en tout cas qu’il vaut mieux faire un break pour mieux revenir en WTA. Marion devrait s’en inspirer :p

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