Andy Murray : « On me prédisait une année épouvantable, et finalement… »

By  | 31 octobre 2014 | Filed under: Rencontres

Andy Murray, Bercy 2014 (photo DR)Volon­ti­ers bougon, il est rare qu’Andy « Grum­py » Mur­ray se livre réel­le­ment de­vant les médias, à plus forte raison lors de l’exer­cice imposé de la conférence de pre­sse. Alors puis­que, pour une fois, il a con­sen­ti à le faire à l’oc­cas­ion de Paris-Bercy, ne boudons pas notre plaisir. En­treti­en avec un con­vales­cent du pre­mi­er tri­mestre, de­venu homme en forme du de­rni­er.

Andy, Bercy mar­que votre sixième semaine de com­péti­tion con­sécutive. Est-ce que vous cela vous était déjà arrivé ?

A ma con­nais­sance, une seule fois dans ma carrière. En 2005, j’avais joué neuf ou dix semaines d’affilée entre Wimbledon et l’US Open. Des tour­nois ATP, des Chal­leng­ers, les qualifica­tions de l’US Open, et fin­ale­ment le tab­leau final de l’US Open… J’avais enchaîné tout ça. Mais je per­dais plus tôt, en général. Il y avait eu quel­ques pre­mi­ers ou deuxièmes tours dans ma série. Là, je n’ai vrai­ment eu qu’une petite semaine sans matchs, entre ma défaite le jeudi à Shanghai et mon entrée en jeu le mercredi suivant à Vien­ne. Et comme il y a eu un long voyage entre la Chine et l’Aut­riche, je ne sais pas si on peut ap­pel­er ça du repos…

Pour­quoi de tel­les cad­ences in­fer­nales, alors ?

Ces semaines ont été lon­gues, c’est vrai, mais elles ont été très bénéfiques. J’ai retro­uvé be­aucoup de con­fian­ce en ma con­di­tion physique grâce à tous ces matchs, et aussi parce que j’ai réussi à re­mport­er des part­ies très serrées, très lon­gues, en sauvant des bal­les de match… J’aurais pu choisir d’en­lev­er un tour­noi de mon pro­gram­me. En temps norm­al, je l’aurais même sans doute fait. Mais là j’avais envie de me test­er et de voir jusqu’où j’étais cap­able d’enchaîner. Avec cette série, je me suis ras­suré sur ma résis­tance physique et sur ma capacité à aller à la bagar­re.

Rien à voir donc avec la co­ur­se au Mast­ers, alors que vous êtes re­monté de la 11e à la 5e place en quel­ques mois au clas­se­ment Race ?

Il y avait le Mast­ers, bien sûr, dans le sens où une qualifica­tion pour le Mast­ers se con­fon­dait avec mon vérit­able ob­jec­tif : re­venir dans les huit meil­leurs du clas­se­ment d’ici l’Open d’Australie. Être dans les huit pre­mi­ers ou en-dehors des huit pre­mi­ers, cela fait une énorme différence dans les grands tour­nois. Aujourd’hui, non seule­ment j’ai at­teint cet ob­jec­tif, mais c’est même la quat­rième place que je peux viser en fin d’année. C’est un peu inespéré mais si j’y ar­rive, ce sera idéal en vue du début 2015. Je pour­rai re­par­tir du bon pied l’année pro­chaine. Je n’en espérais pas autant, si tôt, après mon op­éra­tion du dos.

Que vous reste-il de cette op­éra­tion ? Une gêne physique, par­fois ? De l’appréhens­ion sur cer­tains coups ?

Plus main­tenant. Les matchs durs gagnés ces dernières semaines, con­tre des joueurs aussi accroc­heurs que David Ferr­er ou Tommy Rob­redo, y sont sans doute pour be­aucoup. Ils m’ont obligé à puis­er dans mes réser­ves et à oub­li­er les appréhens­ions. Jusque-là, j’y pen­sais en­core un peu, oui, sur cer­tains déplace­ments, des glis­sades, des coups en bout de co­ur­se… tous les ges­tes de l’ordre du réflexe, en fait, où l’on doit pouvoir lâcher prise sans se poser la moindre ques­tion à pro­pos de son corps. Dans ces moments-là, il y avait en­core une petite cris­pa­tion jusqu’à ces dernières semaines. Et puis forcément, on y pense sur plein de ges­tes du quotidi­en : ce n’est que de­puis Rome que je m’entraîne à nouveau nor­male­ment, sans re­stric­tion ou in­ter­dic­tion de cer­tains ex­er­cices.

L’année 2014 n’est pas en­core tout à fait ter­minée, mais qu’en retiendrez-vous ?

Que j’ai su re­venir de loin en re­lative­ment peu de temps. J’ai subi une op­éra­tion lour­de il y a tout juste un an. On me prédisait une année épouvant­able, et fin­ale­ment je la ter­minerai tout de même auto­ur de la cin­quiè­me place mon­diale. Je suis le seul joueur avec Novak Djokovic à avoir dis­puté les quarts de fin­ale de tous les Grands chelems ; il n’y a que deux joueurs qui ont fait mieux que moi à Roland-Garros, et quat­re dans les aut­res Grands chelems. Pour moi, cela veut dire quel­que chose d’avoir été bien présent dans ces tournois-là. Plus générale­ment, il y a eu plusieurs étapes dans cette année : un pre­mi­er tri­mestre dur, puis des choses très en­couragean­tes sur terre bat­tue, avant un coup d’arrêt avec des tournées sur gazon et sur dur que j’aurais espérées meil­leures, et enfin cette fin d’année qui me per­met d’espérer be­aucoup de 2015.

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200 Responses to Andy Murray : « On me prédisait une année épouvantable, et finalement… »

  1. Antoine 31 octobre 2014 at 11:55

    Intéressante cette interview d’Andy…

    Revenons un peu en arrière il y a un an : Murray zappe le Masters pour se faire opérer. Le message communiqué était alors qu’il s’agissait d’un tout petit truc bénin et qu’il y en avait pour quelques semaines pas plus. Je n’y ai jamais cru. Une opération bégnine au dos pour un joueur ou n’importe qui,ça n’existe pas. D’ailleurs, cela s’est vu dès Melbourne ou il fait un bon match en 1/8ème mais battu nettement par Roger.

    J’ai cru que Murray était revenu à son niveau normal à Roland Garros ou il atteint les demies, ce qui est son meilleur résultat là bas (sa deuxième demie finale). Je mets sa sèche défaite contre Nadal sur le compte de la fatigue accumulée lors du tournoi avec un match très dur contre Kohly gagné au bout du bout du cinquième, puis son quart contre Gaël qu’il gagne également en cinq sets.

    Pourtant, les choses ne tournent pas bien au moment ou je pensais qu’il arriverait à son top sur herbe. battu au Queen’s et un non match contre Dimitrov en quarts à Wimbledon, pollué par une algrade avec sa copine juste avant de jouer, semble t il.

    Au cours de la tournée sur dur aux States, il est meilleur que ce qu’il dit dans cette interview: il perd de très peu contre Jo en demie à Toronto et aura été le seul joueur à l’inquiéter cette semaine. A Cincy, il perd contre Roger en quarts. A l’US Open, il bat Jo en 1/8ème et perd contre Djoko en quarts en quatre sets, deux premiers sets très équilibrés, puis deux sets remportés facilement par le Djoker. C’est pas si mal…

    Et sur les cinq tournois qu’il joue après l’US Open, il en gagne trois et ne perd que deux matchs : contre Ferrer à Shangaï après avoir gagné le premier set, en perdant les deux autres 6-2 6-1 et contre Djoko la semaine d’avant à Pékin (6-3 6-4)…

    A Bercy, il a partculièrement bien joué contre Dimitrov hier et fait partie des trois qui ont le mieux joué, avec Djoko et Nishikori mais ce dernier seulement durant 45 minutes contre Jo.

    Djoko qui mène 14-8 a gagné 6 de leurs 7 derniers matchs (la finale de Wimbledon en 2013). Je lui donne une très bonne chance de battre le Djoker aujourd’hui, même si ce dernier doit logiquement être considéré comme le favori.

    ..et après une semaine de repos bien méritée, il peut gagner le Masters..

  2. Skvorecky 31 octobre 2014 at 11:58

    Murray a bien raison de souligner sa bonne saison de Grand Chelem. Aux points récoltés dans les 4 majeurs, il est 6ème au classement, c’est-à-dire 1er derrière le groupe vainqueurs de GC + Federer.

    Ces dernières semaines, il a dû en effet engranger une confiance énorme. C’est l’effet qu’ont les trophées soulevées et les matchs arrachés de peu. Voilà pourquoi ses chances aujourd’hui contre Djokovic me paraissent nettement plus élevées qu’à Pékin.

    Ce match est à fort enjeu pour les deux joueurs. Si Murray bat le nº1, on pourra parler de retour définitif aux affaires et d’une candidature sérieuse aux gros tournois qui viennent. Djokovic serait donc bien inspiré de ne pas se laisser grignoter du terrain, et continuer à tenir en respect ce rival. Et puis, il doit défendre sa place de nº1.

    Bien sûr, un retour dans le top 4 en fin d’année pour Andy serait énorme.

  3. Antoine 31 octobre 2014 at 12:12

    Je n’ai pas vu la fin du troisième set entre Jo et Nishi mais lu que Jo s’était suicidé lors du dernier jeu avec deux doubles. Dommage, il avait réussi à renverser le sens du match très très compromis après la perte du premier set ou Nishi faisait ce qu’il voulait…

    Vu le match de Gaël, tout à la fois décevant et éblouissant. Lent à démarrer, manquant l’occasion de recoller en fin de premier set. Excellent au second avec trois jeux à revoir ou il balançait des coups droits mais aussi des revers à plus de 150 km/h tout en servant comme un dieu. Le tout pour finir en se précipitant et foirant le tie break après un double, une volée ratée et un service de Djoko out qu’il ne challenge pas. cela ressemblait au tie break de leur finale de Bercy de 2009 ou il avait pris 7-0..Cela ressemblait aussi à son dernier set contre Murray à Roland Garros (6-0)..Il y a là incontestablement un problème et pourquoi se précipiter pour servir en 10 secondes ? Il a besoin d’un coach et à l’arrivée, comme très souvent, il perd un match contre un cador tout en donnant l’impression de pouvoir le gagner et contre Djoko, cela fait maintenant 11-0…

    Bien qu’ayant tous les deux perdus contre Nishi et Djoko, Jo et Gaël n’not pas été mauvais, loin de là, et dans trois semaines sur terre, dont le stage à Bordeaux la semaine prochaine, ils seront frais et au point…En revanche, on ne sait pas dans quel état seront Roger après 85 matchs dans les pattes et Stan en manque de confiance, sans compte le changement de surface et de balles…

    Roger a fait un match tranquille et cadeau contre Pouille hier. Ce soir, il doit éliminer Raonic du Masters et devra sortir un gros match contre Berdych en demies, sauf miracle d’Anderson, mené 11-0 par Pataud..

    La surface, moins abrasive désormais, me parait plus rapide. Mais pour l’instant Roger n’a pas fait d’étincelles à Bercy…

    • Colin 31 octobre 2014 at 12:29

      Roger, c’est pas la famille Pierrafeu, il n’a pas besoin d’une surface abrasive pour faire des étincelles ! (au contraire)

  4. Colin 31 octobre 2014 at 12:30

    La remontée de Murray m’arrange surtout pour espérer ne pas finir bon dernier de la ligue 2 de Tennis Manager…

    • Remy 31 octobre 2014 at 12:32

      Dernier de la Ligue 2 de TM, c’est digne d’un Karim Award !

  5. Arno, l'homme des antipodes 31 octobre 2014 at 14:01

    Merci pour cette interview, patron.

    Murray a toujours largement sa place dans le Big 4, place qui s’acquiert plus grâce à une régularité exemplaire que sur la base d’un niveau max monstrueux.

    Wawa a joué deux tournois dans l’année, Cilic un seul tandis que notre ami Andy a été relativement loin partout malgré des difficultés flagrantes… La marque des meilleurs, tenir le choc en jouant mal. Et à force de patience il joue désormais très bien, l’ami Andy !
    Si j’osais, et j’ose tout, je prophétiserai bien une place de numéro 1 pour Andy l’an prochain.
    Solide mentalement grave à son retour de cette année, solide physiquement, bien entouré, Djoko plus à son niveau de 2011, Fed qui va bien finir par vieillir un jour, Nadal qui joue 6 mois par an…

    Bref. Andy Murray sera numéro 1 mondial en 2015. Retenez bien ça.

    Propos du jour :

    Berdych bat Anderson.
    Fed bat Rahan.
    Murray bat Djoko.
    Ferrer bat Nishikori.

    • Elmar 31 octobre 2014 at 14:10

      J’achète ton scenar multipack, prono compris.

      Défaite de Djoko et victoire du Rog,ça nous les mettrait quasi à égalité avant le Masters.

    • Thomas 31 octobre 2014 at 14:13

      A noter que si Djoko perd aujourd’hui et que Federer emporte le tournoi, ce dernier redeviendra n1 mondial lundi. Pour au minimum deux semaines donc.

  6. Nathan 31 octobre 2014 at 14:21

    Cet après-midi, Andy, tu vas battre Djokovic.

    Dis moi oui, Andy…

    • Capri 31 octobre 2014 at 15:52

      Andy se tâte, Andy se méfie. Andy se tâte, est-ce qu’il a envie ?

      • Nathan 31 octobre 2014 at 16:11

        Andy se tâte, Andy se méfie, Andy se hâte…il rentre chez lui !

        • Capri 31 octobre 2014 at 16:14

          Andy est un garçon poli (mais ça ne se voit pas forcément sur le court)

          • Nathan 31 octobre 2014 at 17:14

            Si ! Andy se gratte le coin du sourcil…alors que d’autre !

            • Capri 31 octobre 2014 at 17:52

              Vamos !

  7. Antoine 31 octobre 2014 at 15:15

    Génial ce tie break du premier set entre Pataud et Anderson !

    Tous les points sont allés aux serveurs, sans difficultés, sauf un point : à 3-4, Pataud ne passe pas sa première et que fait il sur la seconde ? Il tape comme une mule et fait une double…pataud dans ses oeuvres..

  8. Capri 31 octobre 2014 at 15:35

    Bonjour à tous. Petit détournement en passant. en toute amitié.

    Andy, Bercy marque votre sixième semaine de compétition consécutive. Est-ce que vous cela vous était déjà arrivé ?

    A ma connaissance, une seule fois dans ma carrière. La fois où je jouais bien, c’est pas compliqué. Mais je ne me rappelle plus exactement quand c’était. C’était pas en junior ? Là, je n’ai vraiment eu qu’une petite semaine sans matchs, entre ma défaite le jeudi à Shanghai et mon entrée en jeu le mercredi suivant à Vienne. Et comme il y a eu un long voyage entre la Chine et l’Autriche, vu que je suis arrivé à pied, je ne sais pas si on peut appeler ça du repos…

    Pourquoi de telles cadences infernales, alors ?

    Ces semaines ont été longues, c’est vrai, mais elles ont été très bénéfiques. J’ai retrouvé beaucoup de confiance en ma condition physique grâce à tous ces matchs, et aussi parce que j’ai réussi à remporter des parties très serrées, très longues, très dures, oh oui très dures, oh si dures !! Well, il faut que j’arrête de penser à ça, ça m’excite ! J’aurais pu choisir d’enlever un tournoi de mon programme mais finalement je les enlève tous.

    Rien à voir donc avec la course au Masters, alors que vous êtes remonté de la 11e à la 5e place en quelques mois au classement Race ?

    Il y avait le Masters, bien sûr, dans le sens où une qualification pour le Masters se confondait avec mon véritable objectif : revenir à Londres gratuitement et même en étant payé pour ça. Aujourd’hui, non seulement j’ai atteint cet objectif, mais c’est même le cadeau de Noël idéal que je peux viser en fin d’année. Avoir suffisamment d’argent sur mon compte pour passer la quinzaine Noël-nouvelle an à le compter, ce sera idéal en vue du début 2015. Je pourrai repartir du bon pied l’année prochaine. Je n’en espérais pas autant, si tôt, après mon opération du dos.
    Que vous reste-il de cette opération ? Une gêne physique, parfois ? De l’appréhension sur certains coups ?

    Plus maintenant. Les matchs durs gagnés ces dernières semaines, contre des joueurs aussi accrocheurs et passés de mode que David Ferrer ou Tommy Robredo, y sont sans doute pour beaucoup. Ils m’ont obligé à puiser dans mes réserves et à oublier les appréhensions contre les gars qui s’habillent n’importe comment. Jusque-là, j’y pensais encore un peu, oui, sur certains déplacements, des glissades, des vautrages, des ramassages, des déséquilibres, des chutes, des maintiens de grip pourraves… tous les gestes de l’ordre du réflexe, en fait, où l’on doit pouvoir lâcher prise sans se poser la moindre question à propos de son corps, un peu comme quand on pète. Dans ces moments-là, il y avait encore une petite crispation jusqu’à ces dernières semaines. Et puis forcément, on y pense sur plein de gestes du quotidien : ce n’est que depuis Rome que je m’entraîne à nouveau normalement, sans restriction ou interdiction de certains exercices. (Prouuut !!!) Euh, sorry, I think.

    L’année 2014 n’est pas encore tout à fait terminée, mais qu’en retiendrez-vous ?

    Que j’ai su revenir de loin en relativement peu de temps, arriver à pied de la Chine aussi vite que je l’ai fait est très parlant, je pense. J’ai subi une opération lourde il y a tout juste un an. On me prédisait une année épouvantable, et finalement elle n’a été qu’affreuse. Je suis le seul joueur avec Novak Djokovic à avoir disputé les quarts de finale de tous les Grands chelems. Pour moi, cela veut dire que le Serbe est proche de mon niveau mais qu’il en est encore loin. Plus généralement, il y a eu plusieurs étapes dans cette année : un premier trimestre dur, oh oui si dur, yeah ! Puis des choses très encourageantes sur terre battue où je n’ai été ridicule que les trois quarts du temps, une nette progression par rapport aux années précédentes, avant un coup d’arrêt superbe sur gazon et sur dur, et enfin cette fin d’année qui me permet d’espérer beaucoup de liquidités sur 2015.

    • Elmar 31 octobre 2014 at 15:57

      Capriiiiiiiiiiiiiiiii!

      • Arno, l'homme des antipodes 31 octobre 2014 at 16:02

        Pareil.

        Putain, Capri, c’était donc pas fini ? Joie.

    • Capri 31 octobre 2014 at 16:10

      Bonjour jeunes amis. Je ne suis pas encore fini. Il pourrait même que je redémarre ma carrière. Je rame un peu pour fournir un article prochainement mais j’y arriverai tout de même. Il sera juste un peu moins fourni que ce que j’avais prévu initialement vu que je n’arrive pas à finaliser la totalité de ce que j’initie. Du coup j’aurai de la matière pour l’article suivant.

      Il faut dire que j’ai beaucoup moins de temps qu’auparavant.

      Je suis content de vous retrouver.

      • Colin 31 octobre 2014 at 17:04

        Et nous donc !

  9. Renaud 31 octobre 2014 at 15:38

    Un revenant
    Je vous lis toujours assez régulièrement mais parfois en panne d’inspiration
    Je souhaitais rebondir sur l’élimination de Jo et Gaël ainsi que sur la déclaration de Jo concernant la victoire de Stan cette année sur Nadal en Australie.
    Tout ceci me fait cruellement penser à une interview de Toni Nadal concernant en son temps Nalbandian. En substance il rejetait l’interprétation positive d’un Nalbandian à même de battre les meilleurs sur un set, un match, un tournoi mais finalement jamais vainqueur en GC
    Nadal est l’antithèse de cette auto-satisfaction, mis à part sur Terre Battue ils sont au minimum une petite dizaine (Fed, Djoko, Murray, Stan, Davydenko, Berdych, Jo, Del Potro…) à lui être intrinsèquement à minima égal si ce n’est supérieur sur dur et indoor. Mais au final combien de victoire de ces derniers sur lui, pour nombre d’entre eux zéro.
    Pour un joueur professionnel le début du déclin n’est pas toujours physique mais commence parfois bien avant quand on pense avoir déjà atteint son maximum et que l’on commence à renoncer.
    Parfois nos Français me semblent dans cette dérive du « dans un bon jour…. »

    • Sam 31 octobre 2014 at 15:45

      Tout à fait d’accord. Gael élève cette attitude au rang d’art, puisque finalement tout le monde ou presque s’accorde à dire que dans un bon jour…Tout le monde le craint, même au 100 mètres. Au final, il oscille entre 15ème et la 25ème place. Et comme il semble acquis qu’il faille se méfier de Gael, même plus besoin de le prouver en gagnant.

  10. Renaud 31 octobre 2014 at 15:46

    Ah j’oubliais Antoine ton réalisme m’inquiète pour la fin de saison de Roger.
    Je suis comme la plupart des autres posteurs, je voudrais croire que tout cela (N°1 en fin d’année, victoire ici, coupe Davis) est du domaine du possible mais si maintenant j’étais contraint de filer un billet de 1000 pour parier sur ce qu’il va réellement gagner, facile j’enlève Bercy mais la raison me ferait aussi dire qu’il va bien finir par payer cash le fait d’être sur la brèche sur tous les tableaux.
    En plus N° 1 ou 2 ne change presque rien pour le 1er GC de l’année et cela aussi est un objectif, je veux dire avoir une chance sur deux de ne pas avoir Nadal dans son tableau.
    Mais pourquoi « se cramer » en fin d’année alors que comme il le dit lui même un GC peut aussi (partiellement) venir dans son escarcelle du fait d’un tableau qui au fil du tournoi s’avère favorable même s’il reste à minima toujours un grand match à sortir en finale.

    • Antoine 31 octobre 2014 at 16:54

      Je pense en effet que tout finit par se payer, tôt ou tard…au plus tard en 2015 en ce qui le concerne, mais je pense que cela se produira avant.

      Je pense, et j’espère en même temps, qu’il n’est venu à Bercy qu’après avoir vu le tableau et en avoir conclu qu’avec un peu de bol, l’élimination du Djoker avant la finale, il pouvait en se pointant, et même en jouant moyennement, sinon réduire l’écart avec lui, du moins ne pas l’augmenter et préserver ainsi ses chances de terminer numéro un s’il gagne le Masters…

  11. Remy 31 octobre 2014 at 16:24

    Yeah, des nouveaux/anciens !
    Anderson perd son break d’avance dans l’ultime manche alors qu’il allait enterrer mes derniers espoirs de me qualifier aux Masters RYSC

  12. Elmar 31 octobre 2014 at 16:24

    Anderson avait le break en poche au 3 ème mais se fait debreaker droit derrière. Ballot!

    Mine de rien, Rog peut arriver en finale avec un parcours assez tranquille.

  13. Arno, l'homme des antipodes 31 octobre 2014 at 16:35

    Est-il possible qu’on ne puisse battre Anderson 12 fois de suite ??

    Avoir Berdych comme bête noire ça craint vraiment du boudin.

    • Antoine 31 octobre 2014 at 16:57

      Dommage qu’Anderson n’ait pas viré Berdych..mais bon, Anderson, à part servir, que sait il faire ? Rien ou presque..

      Cela dit, c’est pas du grand Pataud ce que l’on a vu. Assez nerveux en plus avec toutes ces doubles, dont 5 dans le dernier set. Ne tient guère plus à l’échange qu’Anderson.

      Bref, un Pataud à la portée de Roger, si ce dernier gagne tout à l’heure, pour peu qu’il s’abstienne de le jouer en cadence comme il le fait si souvent mais plutôt le joue comme il joue Del Po..

    • Arno, l'homme des antipodes 31 octobre 2014 at 17:07

      Et donc, on peut apparemment battre Anderson 12 fois de suite.

      Le problème de Pataud c’est qu’il a une fâcheuse tendance à sortir des matches brillants contre Fed, même s’il a été tout pourri avant, et quitte à être tout pourri après.

      Et effectivement, contre lui il faudra varier, cependant faut déjà pour Fed se dépêtrer de Rahan et je sens un match beaucoup plus serré que les précédents entre les deux joueurs.

  14. Antoine 31 octobre 2014 at 17:15

    Jeu blanc pour Rahan : c’est déjà mieux que les deux dernières fois ou il avait perdu son service d’entrée…

  15. Remy 31 octobre 2014 at 17:27

    En 3 jeux de retour, Roger a mis 1 point.

  16. Antoine 31 octobre 2014 at 17:31

    Et bien, il a progressé au retour et en revers Rahan..Une balle de break, sauvée par Roger..3-3

    • Arno, l'homme des antipodes 31 octobre 2014 at 17:38

      Ah c’est sûr que si en plus de servir, il se met à relancer, on en a pour quelques années.

      Ce dont je suis intimement persuadé, d’ailleurs.

  17. Arno, l'homme des antipodes 31 octobre 2014 at 17:35

    4/3 en 21 minutes.

    C’est désormais certain, c’est pas Djoko/Rafa.

    • Skvorecky 31 octobre 2014 at 17:44

      Je suis sûr qu’ils dépassent le temps imparti aux changements de côté. Y’a des warnings qui se perdent.

  18. Antoine 31 octobre 2014 at 17:41

    Bon, ca matraque au service…220 de moyenne pour Rahan, 190 pour Roger qui a remis un excellent retour sur un service à 230 mais il n’est pas parvenu à gagner plus de deux points dans un jeu de retour. Raonic a été dangereux sur deux jeux dont une balle de break

  19. Skvorecky 31 octobre 2014 at 17:41

    Le problème, aujourd’hui, ce n’est pas Roger, qui joue plutôt juste jusqu’à présent. Le problème, c’est que Raonic est déterminé, précis, et efficace. Le(s) tie-break(s) vont être déterminants.

  20. Arno, l'homme des antipodes 31 octobre 2014 at 17:42

    À 70% de premières balles, il est quand même dur à bouger, le bougre !

  21. Remy 31 octobre 2014 at 17:44

    5-5
    Rao a mis 6 points en retour, Roger 4 …

  22. Skvorecky 31 octobre 2014 at 17:48

    Raonic se tend sur son 6ème jeu de service. Double faute, coup droit dans le filet, 2 premières balles sur 6. Alors que Fed ne l’a pas menacé au score ni dans le jeu.

    C’est l’aura, ma bonne dame.

  23. Antoine 31 octobre 2014 at 17:48

    Il s’est tendu en cette fin de set Rahan à 5-5 : une double, plus que deux premières. Roger n’en a pas profité et cela fait 6-5..

  24. Colin 31 octobre 2014 at 17:56

    Skvo et Antoine, je vous propose la synthèse suivante de vos deux derniers posts.

    « Rahanic s’est tendu sur son 6ème jeu de service à 5/5 : Double faute, coup droit dans le filet, 2 premières balles seulement. Rogerfed n’en a pas profité pour le menacer au score ni dans le jeu. Cela fait 6/5. »

    • Antoine 31 octobre 2014 at 18:02

      Skvo et moi n’avons qu’un cerveau…On fait des répétitions

    • Skvorecky 31 octobre 2014 at 18:19

      La nature de plagiaire d’Antoine apparaît au grand jour :mrgreen:

  25. Skvorecky 31 octobre 2014 at 17:57

    Et 3 balles de set Canada!

  26. Arno, l'homme des antipodes 31 octobre 2014 at 18:03

    « Comment perdre un set en passant 2 premières sur 3 et en gagnant 92% des points derrière », par Roger Federer.

  27. Antoine 31 octobre 2014 at 18:04

    Bon, tie break pour Rahan, comme cela s’est déjà produit deux fois. L’important maintenant, c’est de ne pas se faire breaker et de commencer à retourner plus de services du gros..

  28. Nathan 31 octobre 2014 at 18:17

    Finalement, Rafa, c’était le bon temps…

    • Antoine 31 octobre 2014 at 18:26

      T’imagines Rafa avec le service de Rahan ?

      • Nathan 31 octobre 2014 at 18:31

        La cryptonite devrait être inscrite sur la liste des produits dopants. Voir Clark Kent servir à plus de 220 dans les coins depuis une heure a quelque chose d’exaspérant…

  29. Antoine 31 octobre 2014 at 18:32

    5-4…Dans les deux premiers jeux du second, Roger l’a bien accroché allant même jusqu’à 40A et je pensais qu’il allait l’accrocher de plus en plus mais pas du tout. les deux derniers jeux de service du gros ont été sans bavures…On va vers un tie break à nouveau..

  30. Sam 31 octobre 2014 at 18:35

    C’est un match qui se suit assez facilement, à l’oreille.

  31. Skvorecky 31 octobre 2014 at 18:36

    Une balle de break, de set même, sauvée d’un ace. OK.

  32. Sam 31 octobre 2014 at 18:40

    C’est cuit.

  33. Skvorecky 31 octobre 2014 at 18:45

    La balle est dans le camp de Ferrer…

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