France – République Tchèque : l’avant-match

By  | 12 septembre 2014 | Filed under: Coupe Davis
Tirage au sort au musée de Roland-Garros, là où chaque année sont aussi tirés les tableaux des Internationaux de France

Tirage au sort au musée de Roland-Garros, là où chaque année sont aussi tirés les tab­leaux des In­ter­nationaux de Fran­ce

Un ralen­tisse­ment, voire une re­spira­tion : dans le rythme effréné du calendri­er in­ter­nation­al, la Coupe Davis mar­que une tem­poralité différente, moins pressée, moins ur­gente. Les ras­semble­ments durent huit à dix jours (plus qu’un tour­noi ATP), les matchs trois (moins qu’un tour­noi ATP). En­tretemps ? Be­aucoup d’entraî­ne­ments, des con­fér­ences de pre­sse et tout un décorum bien précis. Il­lustra­tion par l’exem­ple, avec la demi-finale op­posant la Fran­ce à la Répub­lique Tchèque, du 12 au 14 sep­tembre à Roland-Garros.

Mardi 2 sep­tembre : Et les nominés sont…

Sym­bolique­ment, c’est à ce mo­ment que débutent les demi-finales, dix jours avant les pre­mi­ers matchs, lorsque les capitaines com­muniquent leur choix d’équipe. A l’ombre du Stadium Arthur-Ashe, de­puis la zone des joueurs de l’US Open, Jaros­lav Nav­ratil dégaine le pre­mi­er et an­non­ce sans sur­pr­ise Tomas Be­rdych (7e mon­di­al), Lukas Rosol (27e), Radek Stepanek (39e) et Jiri Vese­ly (75e). Ar­naud Clément répond quel­ques heures plus tard à coup de Jo-Wilfried Tson­ga (10e), Ric­hard Gas­quet (14e), Gaël Mon­fils (24e), Juli­en Be­nneteau (28e) et Gil­les Simon (31e). Deux équipes, deux modèles, opposés : côté français, on opte pour le nombre maxim­al de joueurs auto­risé par le règle­ment (des cinq, seule­ment quat­re pour­ront en­suite en­tr­er en jeu), afin de s’offrir des com­binaisons multi­ples, en sim­ple comme en doub­le. Le quatuor tchèque, bien hié­rarchisé auto­ur du noyau dur com­posé de Be­rdych et Stepanek, sous-tend en re­vanche une uni­que in­ter­roga­tion : sur terre bat­tue, Nav­ratil ten­tera t-il le pari Rosol en sim­ple, à la place de l’emblématique Stepanek ?

Mercredi 3 sep­tembre : De Flush­ing Meadows à Roland-Garros

L’avan­tage du capitaine resté « fit » suite à ses lon­gues années de haut niveau, c’est qu’il peut end­oss­er toutes les cas­quet­tes. A peine at­terri le lundi, en pro­venan­ce de New York, Ar­naud Clément a foncé à Roland-Garros et a sorti la raquet­te pour ser­vir de sparring-partner à Juli­en Be­nneteau. Ne man­quait que son légen­daire ban­dana à « la Clé », pro­tagonis­te vic­torieux de la dernière af­fiche de Coupe Davis jouée à Roland-Garros, une demi-finale face aux Etats-Unis en 2002. « Be­nnet » est le pre­mi­er sélec­tionné rentré à Paris, après ses défaites au pre­mi­er tour en sim­ple et en doub­le à l’US Open. « Le décalage horaire, ça va, com­men­te le vain­queur du doub­le de Roland-Garros. Dans ce sens-là, ce n’est pas le plus ter­rible à en­caiss­er. Le plus dur, c’est le chan­ge­ment de sur­face, et le fait de se réhabitu­er à la terre bat­tue après le gazon et le dur américain. Il faut re­prendre tran­quil­le­ment, sans forc­er, juste pour re­prendre des mar­ques sur terre et prévenir la bles­sure. On mon­tera petit à petit en puis­sance. » Arrivé en cours de journée, Ric­hard Gas­quet s’est quant à lui con­tenté d’un décras­sage à vélo en com­pag­nie de Paul Quétin, le préparateur physique de l’équipe de Fran­ce. Au fil des jours (et des défaites à l’US Open), ils seront re­joints par Jo-Wilfried Tson­ga, Gil­les Simon et fin­ale­ment Gaël Mon­fils.

Di­manche 7 sep­tembre : Tu tires, tu poin­tes ou tu plom­bes ?

Les Tchèques sont dans la place. En groupe. Toujours en groupe. Radek Stepanek pose son sac sur le banc. Il roule rapide­ment les épaules, sautil­le deux ou trois fois, et c’est bon pour l’échauf­fe­ment : le reste viendra au fur et à mesure de l’entraî­ne­ment. Tomas Be­rdych se prend en photo sur le Centr­al, tan­dis que le petit de­rni­er de l’équipe, Jiri Vese­ly, semble per­turbé par le recul démesuré derrière la ligne de fond de court, par­ticularité du Philippe-Chatrier. La re­pr­ise de con­tact avec Roland-Garros se fait à la cool pour les visiteurs. Ils con­cluent même leur séance par une par­tie de pétan­que im­provis­ée avec des bal­les de ten­nis, dans de lar­ges éclats de rires.

© Česká sportovní / Pavel Lebeda)

© Česká spor­tovní / Pavel Lebeda)

Mardi 9 sep­tembre : Con­fér­ences de pre­sse et Ice Buc­ket Chal­lenge

« Si on gagne, on re­fait le Ice Buc­ket Chal­lenge à Jean Gac­hassin, mais cette fois au cham­pagne ! » Juli­en Be­nneteau est hilare alors que son par­tenaire de doub­le privilégié, Edouard Roger-Vasselin, vient de les re­joindre, Clément, Tson­ga, Gas­quet et lui, en tant que sparr­ing d’une séance de doub­le. Le matin, l’équipe de Fran­ce au com­plet a exécuté un défi Ice Buc­ket Chal­lenge sur la per­son­ne du président de la Fédéra­tion française de ten­nis, qui avait été nominé par son homologue américain.

Plus pro­tocolaire, voici venir l’exer­cice imposé des con­fér­ences de pre­sse. De­vant les médias écrits d’abord, puis au micro des radios, et enfin de­vant les télévis­ions. Ques­tions similaires d’une salle à l’autre, sur la re­ncontre à venir… et sur le coup de ton­nerre Cilic à l’US Open. L’avis de Gil­les Simon est par­ticuliè­re­ment couru, lui qui a fail­li éli­min­er le futur vain­queur du tour­noi en huitièmes. Le Français re­fait l’his­toire avec mal­ice : « J’aurais pu com­plète­ment chang­er l’issue du tour­noi, parce que je sais très bien que ça m’aurait été dif­ficile d’enchaîner Be­rdych, Feder­er et Nis­hikori. »

Pour le reste, c’est de bonne guer­re, chaque équipe déploie des trésors d’imagina­tion en vue de re­jet­er sur l’autre ce satané statut de favori, vérit­able patate chaude du sport moder­ne. Ar­gumen­taire d’Ar­naud Clément : « Je con­sidère les Tchèques comme la meil­leure équipe du monde. Ce qu’ils ont réalisé de­puis deux ans est ex­cep­tion­nel. Leurs résul­tats en Coupe Davis vont sans doute au-delà de leurs qualités ten­nistiques. Quel­que chose les lie, un ob­jec­tif com­mun. » Et c’est vrai qu’il y a quel­que chose de fort en ce groupe ayant « pleine­ment con­sci­ence que l’on peut réussir quel­que chose d’ex­ception­nel en cas de troisiè­me vic­toire de suite : per­son­ne n’y est par­venu de­puis les États-Unis il y a très longtemps », soulig­ne Jaros­lav Nav­ratil. « Longtemps » est un euphémisme : le quin­tuplé réussi par les États-Unis de 1968 à 1972 re­nvoie au Chal­lenge Round, quand le champ­ion était qualifié d’of­fice pour la fin­ale l’année suivan­te. Malgré cette per­spec­tive d’écrire une nouvel­le page dans le livre d’his­toire de la com­péti­tion, Radek Stepanek, fin­aud, trouve quant à lui le meil­leur ar­gu­ment pour accroch­er la pre­ss­ion aux sur­vête­ments de l’équipe hôte : « La Fran­ce est une gran­de équipe de Coupe Davis, mais qui ne l’a pas gagnée de­puis longtemps. Ils doivent être affamés. »

Mercredi 10 sep­tembre : Mon­fils, le contre-la-montre

Gil­les Simon et Gaël Mon­fils sont décidément in­sépar­ables. Comme la veil­le, les deux potes, peu con­nus pour leurs af­finités avec le doub­le, s’entraînent en tête-à-tête, sous les yeux de l’entraîneur de l’équipe de Fran­ce, Li­onel Roux. Bril­lant quart de fin­alis­te à New York, passé à un point d’une demi-finale, Gaël man­que de tonus et on peut com­pt­er pas moins de trois am­poules à sa main droite. A ce moment-là, le Parisi­en semble un peu « juste » pour être prêt le vendredi. Précaution­neux, son « petit Gilou », comme il le sur­nom­me af­fectueuse­ment, lui suggère même à un mo­ment de mettre fin à la séance. Gaël le prend mal, et Li­onel Roux in­ter­vient pour rap­pel­er à Simon qu’il n’est pas entraîneur – même si le Niçois de nais­sance s’est bien amusé dans ce rôle à l’US Open.

© Česká sportovní / Pavel Lebeda)

© Česká spor­tovní / Pavel Lebeda)

Côté visiteurs, on est passé aux choses sérieuses de­puis le re­tour sur terre en douceur de di­manche : Stepanek ter­mine exténué sa séance avec Be­rdych sur le Centr­al. Rosol et Vese­ly ont quant à eux tapé en­semble sur le court 3. Et sur les ter­res bat­tues asséchées par le sol­eil, les frap­pes à plat des cog­neurs tchèques jail­lissent aussi vite que sur dur. Des con­di­tions de jeu suf­fisan­tes pour facilit­er l’adap­ta­tion de joueurs n’ayant rien de ter­riens naturels – cela se voit dans leurs déplace­ments, un brin patauds ?

Le soir, c’est le tradition­nel dîner donné en l’hon­neur des deux for­ma­tions. Co­stume de rigueur pour une croisiè­re le long de la Seine, sur la péniche « Bel Ami », ul­time temps mort avant les choses sérieuses. Les Bleus ter­mineront leur soirée en vib­rant de­vant l’équipe de Fran­ce de bas­ket, auteure d’un ex­ploit face à l’Es­pagne en quarts de fin­ale de la Coupe du monde. Vingt-quatre heures plus tôt, ce sont les Tchèques qui ex­ul­taient, cette fois en foot, suite à la vic­toire des leurs sur les Pays-Bas en éli­minatoires de l’Euro 2016, sur un but in­scrit à la 91e minute…

Jeudi 11 sep­tembre : Carré d’as ou coup de poker, les capitaines ab­at­tent leurs car­tes

Un enjeu fort, un cadre hors nor­mes et deux équipes au grand com­plet… Le musée de Roland-Garros ac­cueil­le la foule des grands jours pour le tirage au sort de l’ordre des matchs. Jour­nalis­tes français et tchèques, re­présen­tants de la fédéra­tion in­ter­nationale – le président Fran­cesco Ricci Bitti en tête –, des spon­sors et de la ville hôte, on frôle les deux cents per­son­nes. Le cérémoni­al est rodé : le juge-arbitre présente les joueurs in­dividuel­le­ment et an­non­ce l’iden­tité des numéros 1 et 2 de chaque for­ma­tion. Puis le tirage est ef­fectué par une main in­nocen­te – ici le pre­mi­er ad­joint de la Ville de Paris, Bruno Jul­liard. Mais on est le droit de privilégi­er l’originalité : en 2012, pour un quart de fin­ale Fran­ce – États-Unis à Monte-Carlo, la fédéra­tion loc­ale avait visé juste en in­vitant Yan­nick Agnel, deux mois avant que le nageur français n’explose aux Jeux olym­piques.

Le point pre­sse qui s’en­suit est en­tiè­re­ment dédié aux choix tac­tiques re­spec­tifs. Les Français sont logique­ment invités à réagir à la sélec­tion de Lukas Rosol à la place de Radek Stepanek. Jo-Wilfried Tson­ga ne se montre pas sur­pris : « Radek a été un ac­teur fort de leurs cam­pagnes vic­torieuses mais il com­m­ence à avoir moins de résul­tats sur le Tour. Lukas est un joueur qui monte. C’était l’heure pour eux de chang­er des choses. » Les tri­colores, eux, se préparent poten­tiel­le­ment à re­faire le coup du quart de fin­ale con­tre l’Al­lemag­ne : Gaël Mon­fils a droit à deux jours d’entraî­ne­ment sup­plémen­taire, en vue d’entr­er en lice en cas d’hypothétique cin­quiè­me match décisif. « Je ne me sen­tais pas très bien pour jouer dès vendredi, ex­plique t-il. Et Ric­hard a plus souvent battu Be­rdych que l’in­verse… C’est un choix d’équipe. La re­ncontre ne s’arrête pas aux matchs de vendredi. »

Très pro­gres­sive au fil de la semaine, la montée en puis­sance de la re­ncontre est achevée. Cette fois, c’est parti. Quel­ques de­rni­ers en­traî­ne­ments à venir dans l’après-midi et, vendredi à 10h30, on lâche les fauves.

C'est qui le patron ?

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586 Responses to France – République Tchèque : l’avant-match

  1. Colin 12 septembre 2014 at 09:17

    Que dire de plus ? Tout y est. Même Stan Smith et Arthur Ashe, le challenge round, Lyon et Bercy, Malmö et Melbourne. Ne manque peut-être qu’une allusion à la coupe de cheveux de Jaroslav Navratil.

  2. Montagne 12 septembre 2014 at 09:24

    Comment on parle des tchèques et pas un mot sur Mecir (le père) ?

    • Skvorecky 12 septembre 2014 at 10:39

      Parce qu’il est Slovaque? Bon, OK, ça marche pas pour l’époque à laquelle il jouait.

  3. MarieJo 12 septembre 2014 at 09:49

    j’aurai aimé aller à RG pour cette rencontre de Davis, mais manque de bol c’est pas possible !

    en plus il fait beau !

    les tchèques semblent avoir l’esprit des mousquetaires plus que nos bleus, ou c’est une fausse idée ?

    si non les espagnols filent du mauvais coton : granollers forfait, ils vont aller au brésil avec l’équipe C- ! andujar, bautista, marc lopez et marrero qui ne jouent jamais ensemble ! Moya a pas de bol !

    Cilic va lui aussi jouer ce week end pour ne pas descendre de catégorie, lui non plus ne joue pas le vendredi, mais c’est humain, il n’a du arriver aux pays bas qu’il a ya 2jours !

    • Skvorecky 12 septembre 2014 at 10:33

      Comment la meilleure nation de tennis se retrouve-t-elle avec une pareille sélection?

      nº2 Nadal, blessé
      nº5 Ferrer, décision personnelle
      nº15 Bautista, convoqué
      nº20 Feliciano, décision personnelle
      nº22 Robredo, décision personnelle
      nº28 Almagro, blessé
      nº30 García-López, non convoqué
      nº34 Verdasco, décision personnelle
      nº44 Andújar, convoqué
      nº45 Granollers, convoqué, puis forfait sur blessure
      nº74 Carreño, non convoqué
      nº75 Ramos, non convoqué
      nº1034 Marc López, convoqué
      NC Marrero, convoqué

      A noter que Pablo Andujar est sorti de l’US Open sur abandon, et qu’il n’était pas sûr d’être prêt.

      • Skvorecky 12 septembre 2014 at 10:35

        (M. López et Marrero sont 10ème et 11ème en double, cependant ils ne jouent pas ensemble, mais, respectivement, avec Granollers et Verdasco. La paire brésilienne est 6ème mondiale.)

      • Skvorecky 12 septembre 2014 at 10:44

        Parmi les joueurs qui ont choisi eux-mêmes de ne pas y aller, un nom interpelle: Robredo, qui au contraire des autres, n’a pas une carrière en Coupe Davis exceptionnelle justifiant un repos mérité pour services rendus.

  4. MarieJo 12 septembre 2014 at 09:54

    pour info france4 doit diffuer le premier simple !

  5. Antoine 12 septembre 2014 at 10:10

    Vendredi, c’est coupe davis et nous avons en plus droit à une présentation tip top de Guillaume ! Merci pour elle Guillaume.

    Si les tchèques remportent la Coupe cette année, ce sera le premier triplé depuis la création du groupe mondial.

    Ils n’en sont pas ĺà et il leur faut d’abord battre cette équipe de France. Il y a un point avec lequel je ne suis pas de l’avis de Guillaume, le choix de Clément ne me parait pas etre un coup de poker. Gael ne voulait pas débuter ce matin et cela ne sert à rien de le faire jouer s’il n’est pas pret, mieux vaut le garder pour dimanche. Le seul choix de Clément est donc de confirmer hier la titularisation de Richie de préférence à Simon.

    Cela présente deux avantages : Richie est le seul à avoir un bon H2H contre Berdych, le seul positif : 5-3 pour Richie. et Richie peut jouer le double, pas Gilou, (ni Gaël) ce qui évite de faire jouer le double à Jo ou il perdrait du jus alors qu’il en aura besoin dimanche, si dimanche il y a. En plus les résultats de Gilou en CD ne sont pas mirobolants mais il faut voir qu’il a surtout joué des matchs de numéro 2 contre le numéro 1 adverse.

    Bref, tout ceci me semble logique meme si le refus de jouer de Gael est un – et pas un + :à défaut de gagner, il aurait au moins pu le fatiguer plus que Richie, ce qui eut été utile vu qu’il va jouer les 3 matchs. Le choix de Rosol le premier jour est également logique. Le Merou a 35 piges et Rosol a beaucoup progréssé depuis deux ans : deux finales et un titre pas plus tard qu’il y a 3 semaines.Il a sa chance contre n’importe qui.

    Lors des 5 dernières rencontres entre les deux équipes, celle qui recevait a toujours gagné.

    C’est un plus sérieux de jouer sur terre à Roland plutot qu’en indoor en Tchéquie ou elle aurait été nettement favorite. Là, c’est du 50-50 ou pas loin, avec un léger avantage à la Tchéquie..

    Aucun des matchs n’est garanti pour qui que ce soit. Le seul match ou les tchèques sont clairement favoris est le double.Et c’est une très mauvaise nouvelle pour l’équipe de France…

    • MarieJo 12 septembre 2014 at 10:21

      leur seule défaite en double était sur terre battue à madrid contre verdasco/lopez… bennet richard ou richard jo peuvent bien le faire aussi !

      • Antoine 12 septembre 2014 at 11:21

        Cela fait 1 défaite sur 17 matchs..mieux que les Bryan…Ils ne sont pas imbattables mais ils sont très très difficiles à battre..

      • Skvorecky 12 septembre 2014 at 11:24

        Et c’est moins bien que Leconte-Forget ;-)

  6. Skvorecky 12 septembre 2014 at 10:19

    Très bon tout cela, on a en effet affaire à deux équipes de Davis construites bien différemment et aux résultats également assez éloignés.

    Même si cela semble séduisant, on ne peut pas donner beaucoup d’importance à la rencontre de 2009.

    Stepanek nous apprend que la victoire sur la Suisse en barrages est un moment fondateur.

    Pour les Bleus, il y a deux bonnes campagnes en 2010 et 2011. Le regret est de n’avoir pas pu compter sur Tsonga contre la Serbie (le saladier aurait probablement été gagné). En 2011, rien à reprocher à une équipe qui perd contre Nadal et Ferrer sur terre (quoique j’avais lu pas mal de critiques sur Forget ne faisant pas jouer Tsonga le premier jour, mais elles sont dénuées de fondement). En tout cas, 2009 n’a rien brisé.

    J’aime bien signaler à chaque occasion que la campagne victorieuse des Tchèques en 2012 tient pas mal à la chance. C’est un peu toujours le cas en Coupe Davis, les forces relatives des équipes dépendant directement de la présence ou non des meilleurs joueurs. Or Berdych-Stepanek battent alors l’Argentine avec un demi Del Potro, la Serbie sans Djokovic, l’Espagne sans Nadal. Mais c’est un sacré mérite d’avoir été tous les deux présents tout au long de l’année, et d’avoir saisi leur chance dans des matchs qui n’étaient pas non plus gagnés d’avance, loin de là.

    Surtout quand on voit que la France perd l’an dernier face à Berlocq-Monaco en Argentine…

    Je ne savais pas quoi penser il y a deux-trois jours, mais en voyant la sélection et les affrontements prévus, la Tchéquie me paraît légèrement favorite. Les deux équipes sont quand même très proches.

    Enfin, on apprend ici que l’entrée de Monfils n’est pas prévue à la place de Tsonga… ce qui aurait été certes un énorme coup de poker. Pour beaucoup de raisons, c’est plus logique ainsi.

  7. Humpty-Dumpty, Karim de laiton CC 2012 12 septembre 2014 at 10:36

    Je suis d’accord avec la conclusion, il faut mettre fin au fantôme d’Ostrava ; et pour ça le mieux est encore de le pendre. (Ah, pardon, fantôme, pas croque-mort ? C’est pas tout à fait pareil ?)

    Merci pour cette superbe présentation Guillaume !
    Pour ma part j’espère un improbable succès de Richie ; parce que ça doperait la confiance de Jo qui alignerait sans doute Rosol derrière alors qu’il est tout à fait capable de perdre contre lui si ça a mal débuté (et à 0-2 ce soir, c’est mort bien sûr, les Tchèques ne sont pas les Allemands !) En plus, dans ce 2-0 les Français seraient même foutus de boucler l’affaire en donnant tout en double.

    Cette rencontre se gagnera à 4-1 (quel que soit le vainqueur). J’ai dit.

  8. MarieJo 12 septembre 2014 at 10:48

    allez richard !

  9. Kaelin 12 septembre 2014 at 10:55

    Je lis ton article après Guillaume mais là .. break de Richard, yes ! Berdych moyennement réglé en fond de court j’ai l’impression.

  10. Skvorecky 12 septembre 2014 at 11:05

    Il est chaud Richard!

  11. Skvorecky 12 septembre 2014 at 11:07

    Le site off n’est pas au courant que ça a commencé…

    Berdych non plus, on dirait.

    Par ailleurs, on dirait que les Suisses ne sont pas du matin: le premier match est à 13h00. Il faudrait voir à pas déranger de bonne heure Sa Majesté Pouponnante.

    • MarieJo 12 septembre 2014 at 11:16

      eux sont en indoor, ils ne sont pas assujetis à la nuit tombante…

    • Skvorecky 12 septembre 2014 at 11:23

      En effet, c’est logique!

  12. Skvorecky 12 septembre 2014 at 11:20

    Le revers long de ligne au deuxième coup de raquette pour conclure le set: Love!

  13. Skvorecky 12 septembre 2014 at 11:30

    De l’autre côté du globe, l’Australie mène 2-0 (6 sets à 0) face à la bande à Istomin.

    Et même avec le décalage horaire, la rencontre n’a pas encore commencé en Inde!

  14. Kaelin 12 septembre 2014 at 11:34

    Richie déroule et Berdych méga lent et pas dedans, c’est énorme ! festival en revers côté richie

  15. Skvorecky 12 septembre 2014 at 11:40

    17 fautes directes de Berdych au premier set, ça va pas durer tout le match quand même. Un débreak tchèque et l’avance n’est plus que 3-1 au deuxième set.

  16. Kaelin 12 septembre 2014 at 11:52

    5-2 service à suivre, Richie joue très très bien alors que Berdyc joue un peu mieux mais toujours peu mobile est très stressé

  17. Skvorecky 12 septembre 2014 at 11:56

    6-3, 6-2, ça devient sérieux!

    Richard en a déjà perdus, des matchs entamés de cette manière, alors on ne peut pas crier victoire pour l’instant. Mais Berdych doit très vite se réveiller. Il est midi, la grasse mat’ est finie!

    Et 9 revers gagnants, c’est ça qui est bon!

    • Kaelin 12 septembre 2014 at 11:59

      oui c’est super! on est que 2 à regarder je crois lol

      • Skvorecky 12 septembre 2014 at 12:01

        On s’ouvre une bière?

      • MarieJo 12 septembre 2014 at 12:05

        non moi aussi je regarde :) je live tweete !

        • MarieJo 12 septembre 2014 at 12:06

          d’ailleurs un des comptes de fans de richard me retweete à donf ;-)

      • Humpty-Dumpty, Karim de laiton CC 2012 12 septembre 2014 at 12:12

        J’aimerais bien être le troisième mais mon taf n’est pas d’accord. Je me contente de jeter un oeil au score de temps en temps, et de sourire. Go Richie !
        Avec lui rien n’est jamais fait certes mais ça se présente pas mal. Curieux de voir quel double Nono va mettre si par hasard la France menait 2-0 ce soir ; les bronzés de Londres peut-être ? (Pour se garder au frais, Tsonga puis Monfils au besoin pour le troisième point si ça ne passe pas samedi.)
        Mais bon on n’en est évidemment pas là ; même s’il est permis de rêver, s’il est recommandé de rêver…

  18. Patricia 12 septembre 2014 at 12:08

    Oh pétard, Ô Richard ! Dire que j’ai raté ce début…
    Finis-le !

    • MarieJo 12 septembre 2014 at 12:09

      richard est très bon, berdych assez aux fraises quand même !

      • Kaelin 12 septembre 2014 at 12:12

        oui Berdych vraiment à l’ouest mais Richie vraiment excellent notamment tactiquement en faisant bcp bouger Berdych (changement de rythme, revers hyper variés, très bonne science de la terre battue en glissant bien, on sent qu’il s’est bien entrainé), qui est rarement en appui et fait pleins de fautes. Berdych n’arrive pas du tout à s’imposer dans sa filière du coup sur ce central où il a joué 3 fois pour 3 défaites (dont une demie à RG tt de même ^^).

  19. Patricia 12 septembre 2014 at 12:11

    Ouééé, le gros lift qui tache sur l’homme, vas-yyyy !

  20. Patricia 12 septembre 2014 at 12:11

    Merci Berdychou pour ce Djokosmash, 0-30 !

  21. MarieJo 12 septembre 2014 at 12:11

    et pataud crashe une volée dans le filet 0-30 allez ritchie ! plus faute de berdych 0-40 !

  22. Patricia 12 septembre 2014 at 12:12

    Mais ce retttouuuuuur, 3 BB !!! Riiiichaaard !

  23. Kaelin 12 septembre 2014 at 12:12

    et break blanc du richie !

  24. Patricia 12 septembre 2014 at 12:13

    hahaha, retour de la mort de Richaaard, break blanc !

  25. Kaelin 12 septembre 2014 at 12:14

    les stats de richie sont diablement bonnes il sert notamment très bien (80% de 1ères), quasi 100% de réussite au filet pour 7-8 montées, peu d’UE …

  26. Patricia 12 septembre 2014 at 12:15

    Ace, Richou d’amour !

  27. Patricia 12 septembre 2014 at 12:17

    Bien tenu, gros échange ! 30-A.
    Pougne lui les jambons.

  28. Patricia 12 septembre 2014 at 12:18

    Et service gagnant derrière, alors que Berdych se rebelle un peu, notamment de bons retours.

  29. Patricia 12 septembre 2014 at 12:19

    richard rate le passing, 40A. Berdych a bien frappé sur la 2nde.

  30. Patricia 12 septembre 2014 at 12:19

    Il a du bol quand même Richard, soit en réussite avec les lignes, soit des foirages de Berdych…

  31. Patricia 12 septembre 2014 at 12:20

    Nouvelle égalité, très attaqué par Berdych sur la 2nd qui est très faiblarde.

    Bel enchaînement en revers derrière une grosse 1è…

  32. Kaelin 12 septembre 2014 at 12:22

    break confirmé, 3-1 Richie, ‘cest excellent !!!!

  33. Kaelin 12 septembre 2014 at 12:22

    Skvo : je sors le pastis et les cavahuètes, n’oublie pas que Richie est un sudiste!

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