- En tous cas, l’Award du Meilleur Costume, c’est Mattek-Sands, à l’aise.
- Non. Naaaan !
- Nan, j’vous dis : j’irai pas ! (Non, c’est non.)C’est donc balayée par un véritable enthousiasme tsunamique que j’accueillis la demande du taulier de jouer les Maîtresses de cérémonie pour nos traditionnels Awards de fin d’année. Vous m’avez bien regardée ? (Oui, c’est large en bas, étroit en haut, surmonté d’une petite tige en bois : c’est une poire ?) Pitié, il m’a fallu 22 ans de cours particuliers pour réussir à dire bonjour à la dame, et c’est moi votre casting pour animer un pince-fesse ? Je suis une anar, moi ! L’avocate des bas-fonds, l’héroïne du petit peuple ! Passer les petits fours pour le gratin ? Horreur. En plus des mondanités, il y a la compétition inhérente aux podiums : le streeeess, la presssssion, mais je suis couverte de boutons rien que d’y songer ! (Venez à moi, tous les fauchés du money-time, Avanti o popolo, alla riscossa chickens, Bandiera rossa, bandiera rossa !…)
C’est là que Guillaume l’a jouée comme Becker : « Te connaissant, tu auras bien une idée pour traiter ça autrement ! » Ah le fourbe ! Le parfait pied dans la porte ! L’amortie rétro qui repasse le filet !
Je promis d’y songer, l’idée illumina le globe, j’étais cuite.
Au lieu de nominer des candidats, j’allais laisser la responsabilité du choix aux 15Lovers par un procédé tordu à ma façon, basé sur le principe du portrait chinois : je mettrai en lumière une série de joueurs/joueuses qui, dans le courant de l’année, ont marqué de leur empreinte notre chronique tennis ; en dériveront les profils de contributeurs à récompenser (ex : « le David Ferrer Award récompense un posteur/rédacteur assidu, dur au mal, trop souvent sous-estimé, etc. »).
Là-dessus, je réalise que c’est vraiment une bonne idée puisque Rémy la met plus ou moins en pratique pour ses Prix Spéciaux du RYSC. Sauf qu’avec moi, mes cocos, vous montez vous-même votre portrait-robot IKEA – même si je vais faire mon possible pour être bien tendancieuse dans mes croquis (hhooohhh, honni soit qui mal y pense, héhéhé) !
A tout seigneur tout honneur, commençons par le top 10.
Bon, on va vite régler le cas de Tic & Tac : les coupes, ils en ont à ne plus savoir qu’en faire, et nous, on les a bus jusqu’à la lie, vus jusqu’à l’indigestion. C’est plus de la proéminence, c’est de l’outrage à la pudeur. Nous avons besoin de mettre nos foies au repos avec les agapes qui s’annoncent, et eux, de prendre des forces pour repartir comme en 40 (*soupir*).
Pas de Tic & Tac award, vous pouvez respirer !
Hmmm, le cas Murray… (Oh, que j’aime ces frissons de terreur au fond de la classe !) Indubitablement, il a su faire en sorte de make history, avec ses Fred Perry, 73 ans que, un roastbeef, gnagnagna, Wimbledon… Et le bon goût de se faire bieeen discret depuis. Ça c’est du Big Four pas trop gras, bien dosé en oméga 3, parfait pour garder la ligne !
Certes le décrochage du Graal londonien n’a pas brillé par la manière – mais il avait tiré ses feux d’artifice dès le début de la saison 2013 : la rencontre du Scot et de l’Helvète (non encore underground) à l’Australien Open produisit un match à la dramaturgie de haute tenue et d’un niveau inédit chez le plus écossais des deux. On lui fera donc crédit de cette finale de médiocre facture, le principal étant, en Pelouse Britannique, de rabaisser le caquet serbe tout en exhilarant la Nation.
Bien. Mais encore plus consensuel que l’Andy Murray couronné, il y a un homme – plus qu’un homme, un plébiscite : Ivan, son coach. Un tennisman qui, du vivant de sa carrière, oncques ne put convertir l’essai sur le végétal sacré mais, par-delà même la tombe, sut gratter d’un ongle souterrain la pelouse du Central, réalisant par procuration l’immémoriale Queste. Quand le destin d’un homme rejoint celui d’une nation, on ne peut pas hésiter.
Mesdames et Messieurs, Judy & Ivan présentent le « Gazon Maudit award ».
Ce prix a vocation à récompenser un contributeur pour qui la saison sur herbe a l’effet d’une fontaine de jouvence, une montée de sève, de regain printanier, bref vous saisissez l’idée.
Rétrogradé légitimement après l’évocation des Ferrailleurs de Grands chelems, il convient d’apporter (enfin) à David Ferrer toute l’attention que sa saison mérite. Se prélassant langoureusement sur son plateau de finaliste à Roland-Garros, la cerise d’une 3è place à l’ATP – un classement à l’altitude inédite pour « l’Autre Espagnol ». Ces accomplissements rejoignent deux nouvelles finales en Masters 1000 sur dur indoor et outdoor, qui valent surtout par le joli pied de nez de sa victoire à Bercy sur le propriétaire de l’ombre pantagruélique qui l’éclipse aussi efficacement que l’astre lunaire. Nous aurions néanmoins continué d’ignorer comme toujours l’admirable pou (dont la teinte se fond à merveille dans l’obscurité) si en cours d’année, David ne s’était trouvé dans nos colonnes une Attachée de Com’ de première bourre : avec Conchita, le Tennisman Fumeur Lettré est passé d’objet occasionnel de raillerie à une intrigante omniprésence sous les sunlights. Une sorte de flaveur du terroir (genre fromage corse ?) s’est mise à parfumer le brouet à base d’opiniâtreté pure que nous humions jusque-là sur sa personne. Nous avons appris à mieux connaître son charme de « hard worker » (et même, à le considérer comme objet de fantasme lors de la pochade estivale de Karim !)
Comme disait Babolat :
Ferrer c’est une valeur poulain (oui, on dit étalon mais lui, c’est un poulain). Pour entrer dans le top 5, il faut savoir le battre. C’est le Milou (oui, on dit Cerbère mais lui, c’est Milou) de la porte de l’élite de l’élite.
- « C’est indispensable, de se foutre de ma gueule ?
- David & Conchita présentent le « Pou Award ».
- Ce prix a vocation à couronner un contributeur exemplaire dans la constance, la qualité, le sérieux de ses productions comme pour son fair-play dans l’adversité. Avoir courageusement souffert l’ombre écrasante de Rafael Nadal durant la saison 2013 est un plus pour la candidature de l’impétrant.
On passe à del Poutou. Si le gigantesque Argentin a brillé de mille feux cette saison (gerbes d’étincelles allumées par ses coups de massue en silex sur la pierre à briquet des balles jaunes), c’est moins par son palmarès – correct mais pas inédit – que par ses qualités exceptionnelles d’antidote anti-trust. Del Mammouth, c’est celui qui a mis la misère au gotha en enfilant sur une pique les trois Pieds Nickelés en 2013. Et ça fait du bien. Del Potro, c’est de l’humanitaire rugueux : ça œuvre de salut public, c’est laineux et ça barrit, oh oui !
Juan Martin du Pur Parpaing présente donc « l’Award de l’Alternance ».
Ce prix récompense un intervenant qui tient ses positions comme les Cathares à Montségur. Dans le style, il brillera par sa compacité de fond de court, la consistance et le classicisme de ses frappes non chirurgicales, privilégiant un jeu lisible et sans fioritures.
Des goûts minoritaires dans le panel des chouchous 15loviens, prédisposent évidemment à recevoir ce trophée du coq de combat.
Relégué, humilié, perclus, mais plus que jamais Maître Etalon de nos engouements tennistiques, Roger Federer a sans nul doute connu une année remarquable, versant décrépitude. Pourtant, tout comme le vieux doudou tout pourri qui sent la serpillière et que le marmot défend bec et ongles contre la machine à laver, nous sommes restés accros à ses fulgurances, sniffant les lambeaux de son art comme le junkie son pot de glue : il hante nos rêves et nos cauchemars.
On se rappelle la stat sortie par Guillaume en février, à l’occasion de la 500è sur 15Love :
« 40 023. Sur ces 126 254 commentaires publiés, 40 023 d’entre eux contiennent le mot «Federer ».
[Bon moi quand j’ai interrogé la base de données, elle m’a répondu poliment tout autre chose, mais j’ai un rapport particulier aux systèmes informatiques. Un peu comme Neo dans Matrix, sauf que l’héroïne prend une ratatouille.
Le fruit de mes recherches :
Sur 147 227 commentaires, le mot « Federer » est mentionné 14 014 fois ; « Fed », c’est 25 374 (la déférence ne nous étouffe pas ici, comme vous voyez) ; « Doudou », occasionne 1377 éléments, soit moins que « le Suisse » (1 672) ; nous avons osé un branché « Rodger » à 111 reprises, et j’ai même dégoté 48 « Rodg’ » – le coupable étant massivement Alexis (hahaha, sycophante je suis) ; « Roger » comporte 6051 occurrences, mais le plus comique, c’est que « Rogé » sort plus souvent : 6390, doudou dis-donc ! ]
- Chouchou, Loulou, Doudou
- Après cet intermède chiffré, je laisse la parole à Jacques Brel, ça me reposera les circuits :
- Rogé,Ne me quitte pas Je t´inventerai Des mots insensés Que tu comprendras Je te parlerai De ces amants-là Qui ont vu deux fois Leurs cœurs s´embraser
On a vu souvent Rejaillir le feu De l´ancien volcan Qu´on croyait trop vieux Il est paraît-il Des terres brûlées Donnant plus de blé Qu´un meilleur avril Et quand vient le soir Pour qu´un ciel flamboie Le rouge et le noir Ne s´épousent-ils pas ?
Eh oui, GOAT un jour, GOAT toujours. Mais le plus notable de ce cru 2013 équivoque pour Ol’ Doudou, n’est-ce pas finalement le regard ré-enamouré de Mirka en tribunes, se passionnant pour les improbables résurrections opérées dans les lieux de ses derniers fiefs indoor ? Comme nous, suspendue à son souffle plus ou moins agonisant, elle a vécu les transes d’un thriller.
Roger & Mirka (car derrière chaque grand homme se cache une femme à l’ego moins étoffé) présentent « l’Award de Monsieur Seguin. »
Cette récompense a vocation à primer une diva du clavier dont les odes ont tendance à susciter des émois au lyrisme jacquesbrelien ou des piaillements de groupie aux concerts des Stones.
Version ingrate : la déception de l’année, le déclin, salopard, je t’ai tant aimé (il peut avoir publié 12 articles, n’importe, il a créé un monstre, vous n’en êtes pas rassasié, vous en voulez plus, encore, toujours.)
En cas d’hésitation entre plusieurs cantatrices en cours de caprinisation, vous pourrez éventuellement retenir comme critères différentiels :
-la dimension « frayeurs mortelles pour cardiaques » (un passé de diva, genre « les adieux » ou « prendre un temps de réflexion, retrouver l’inspiration, là-bas, loin, peut-être »…),
-la sénescence de ses apparitions (une production raréfiée, de type cure d’amaigrissement via ténia affamé de son programme d’apparitions sur le Site…).
Je n’arriverai jamais au bout de ma liste. A ce rythme, j’aurais fini de récapituler pile pour 2015. Allez, changement de style, je vais envoyer le reste en danseuse, debout sur les pédales, hophophop !
Mais d’abord….. HAAAAALTE, stop, rétropédalage : on a oublié une number ouane en route ! Comme pour Tic & Tac, on n’aurait vu qu’elle si on suivait la WTA. Mais dieu nous garde, nous pouvons ainsi marquer une certaine préséance pour un séant géant, qui Roland Garros compris, écrase toutes les bimbos de son popotin curviligne.
O Serena, Serena. A l’ombre de ses dômes sereins, le circuit ne repousse pas.
Séance tenante, Serena & Patrick (car sous toute grande femme s’écrase un petit homme) présentent le « Serenass Award »!
Ce prix doit gratifier le posteur aux commentaires tennistiques les plus érotiques tout au long de l’année.
Ou la posteuse bien entendu, tous les Awards awardent aussi bien au féminin.
Et pendant qu’on y est, Vive la France et son 7è rang mondial côté ladies ! Place au cataclysme Marion Bartoli !
Marion & Walter (“because my heart belongs to daddy”) présentent le « Choc Award ».
Il a pour objet de distinguer un posteur qui a su vous faire tomber en syncope, vous prendre à contre-pied, déjouer vos préjugés, bref un champion de l’inattendu, un forumeur de la face cachée !
Parce que je m’en voudrais de ne pas recycler céans les bribes divines de Karim, je lui laisse la parole pour esquisser le bouleversement dans lequel l’accomplissement bartolien l’a plongé :
Ça fait trois semaines que j’essaie d’écrire un papier sur la victoire de Bartoli à Wimbledon. Non pas que ça m’ait bouleversé mais l’événement est tellement incongru et relève d’un tel alignement stellaire que je le trouve fascinant. C’est la pyramide de Kheops des pieds de nez. Mais je ne pourrai pas écrire ce papier, je n’y arrive pas. Je n’ai réussi qu’à cracher l’introduction que je vous remets ici en forme d’épitaphe:
J’ai décidé de briser la loi du silence, faire fi de cette omerta suffocante dont la pesanteur leste l’ambiance depuis bientôt six mois. Le monde du tennis ressemble à un village retranché dans de noires montagnes et dont la rue unique et grise est parsemée de glauques masures dont les volets grinçants se ferment irrémédiablement au passage d’un étranger. Un chat vraiment très noir traverse la rue en claudiquant sur trois pattes. L’étranger pousse la porte d’une taverne sinistre dont le tenancier et sa rombière inspirent moins confiance qu’une promesse électorale. Trois types louches sirotent un tord-boyaux artisanal en simulant une partie de craps. Tout le monde dans le village sait, mais personne ne parlera. Le secret est lourd, pesant, le briser exposerait la communauté à une version durcie et non sous-titrée des sept plaies d’Egypte. Et fuck! Je me jette dans le feu : Marion Bartoli a gagné Wimbledon cette année !!!!!
Il y a un malaise, comme si tous – sauf elle – faisaient tout ce qui est humainement possible pour oublier, pour l’oublier. Mais non, de plateau télé en émission débile, Marion écume les talkshows, hante le PAF. Elle assène son bonheur à la face du monde horrifié en drapant le tout dans des robes toujours plus moulantes et sexy qui la font ressembler à un rôti. Quand tous essaient d’oublier, Marion se sent investie d’un devoir de mémoire, elle est un mausolée commémoratif à elle seule, une sorte de Berlin faite femme
Et ça, c’est un Karim beaucoup plus léger qui l’écrivait que lors du 04 juillet 2013 où il s’exclamait imprudemment : « Si Bartoli gagne Wimbledon je fais un don d’organes pour au moins 25 kgs. Je me débrouillerai pour vivre avec le reste. » JoAkim lui répondait fort à propos : « Je crois qu’elle a dit la même chose si elle gagnait… Enfin à peu de chose près. C’était juste le poids des organes qui était différent. »
Le poids du reste aussi, si l’on en croit les clichés immortalisant Marion en top modèle pour le Salon du Chocolat.
Allez, retour aux mecs : à la 7è place ATP, Berdych n’a absolument pas marqué l’année. Même en session de rattrapage, à l’ultime bout de la finale de la Davis Cup 2013, il se fait voler la vedette par Radek Stepanek, l’Homme qui valait 3 milliards de mérous.
Je lui substitue donc bien vite un prix inspiré par l’artiste de la raquette décalé et vintage : présenté par les mille et tre conquêtes de Radek, vous décernerez le « Docteur Horrible et Mister Love Award de la Vraie Classe » à un forumeur/posteur discret sur le circuit principal, mais qui a su oser le décalage, le toucher, le panache, l’aventure, l’imagination dans ses écrits.
8è au classement technique, Wawrinka mérite bien sûr un prix rien qu’à lui pour son année rafraîchissante, qui compte deux matches cultes (Australian Open et Roland-Garros), plus quelques branlées délicieuses (le temps que ça a duré à l’US Open).
Stan & Benoît (car avoiiiiir un bon copain, c’est ce qu’il y a d’meilleur au monde) présentent « l’Award de l’Autre Suisse ».
Il s’agit de couronner un forumeur dont le parcours s’apparente à celui du talentueux vaudois, chrysanthème tardif sujet aux doutes et complexes divers (la faute à l’Autre, justement) : c’est le shotmaker, le revers à une main, le tennis créatif qui se révèle, et s’ébroue de l’ombre pesante des antiquités, un posteur qui est là depuis longtemps mais fait peau neuve.
Classé 9è, bien sûr il le méritait 1000 fois son Oscar, mon Richou, par son retour sur le fil aux Masters et la reconquête du signe indien avec un package récidive contre David Ferrer (rebelotée un mois plus tard) et demi-finale dans un tournoi majeur (« Non, PAS une 17è défaite en 1/8è de finale »!). Ah, oui, et puis trois petits cochons 250 aussi.
Mais j’ai failli le zapper quand même, parce que je ne voulais pas qu’on me le colle d’office pour services rendus à la Cause.
Et puis j’ai eu l’Idée.
(grâce à Concombre :
« On s’emmerde grave là. Filez moi une bonne raison de supprimer le compte d’Ivan.
J’aime le comique de répétition. »)
En fait, cette année, Richard n’est presque plus mouisard (quoique se faire plaquer par son coach à l’avant dernier match de sa saison pour un Canadien à tête de batracien et un Croate chauve, ça sent encore un peu son bouc sous les aisselles) ! A qui a-t-il donc refilé le Mistigri ?
Richard & Nath (vengeannnce ! Nath, tu croyais que j’oublierais tes vomissements feints à la réception du Gasquet Award du RYSC ? En plus la photo n’était même pas spécialement moche.) présentent le prestigieux « Goat Award » (Prix du Bouc), qui titre la meilleure victime de 15Love, le posteur le plus injustement persécuté par les méchants, le paratonnerre humain de WordPress.
Bêêêêê !
Hommage à Richard, hommage à Julie et Sam qui savent si bien le célébrer :
Julie (j’ai rajouté les lettres manquantes aux mots toujours échevelés de notre grande amoureuse) :
Ahhhhh Richard a toujours été mon grand numéro deux!!!
Prono foireux Richard va péter chais plus qui à Wimby
Chuis dégoûtée
Il joue trop bien! Attaque! Prend le filet! (mmmmm) se procure deux balles de break! Et dans son jeu de service il est mené 0-30 et quels points! Notamment à 30-30 regardez ça, encore une volée inréussissable réussie!
Richard je t’aime.
Maintenant gagne ce match.
Enfin ce set.
Enfin ce jeu pour l’instant
Sam
Pas vu ce match, mais … « le Français, qui a malgré tout livré une belle prestation ».
Il y avait les « malgré nous », il y a Ritchie Malgré tout.
Des regrets, un café-crème, un campari, la jeunesse qui s’enfuit … Ritchie…
Malgré les compressions de coûts opérées au sommet, j’ai déjà soumis neuf récompenses à votre sagacité. Et j’en ai quelques autres en stock, mamma mia !
10. Bon, l’année de Simon est remarquable aussi bien dans les hauts (un titre chaque année depuis 10 ans, le match quitté en vainqueur sur brancard contre Monfils à Melbourne) que dans les bas (les 7 plaies d’Egypte qui assaillent son corps chétif – se casser une côte en toussant trop fort à cause de la coqueluche, c’est pas du taureau de concours, ça ? le naufrage de la Coupe Davis, l’homme à la technique sans lacune sauf au filet…). Comme pour son homologue acarien, y a eu du coming out à son sujet : un fan officiel a tenu à chanter son amour de l’homme à la fesse négative.
Enfin, Jeeff a trouvé un surprenant zénith (ou nadir ?) à l’année qui claque de Gilou : le come-back le plus monstrueux, cherchez pas, c’est lui ! « Graphe de probabilités à l’appui », l’attachante brindille a trouvé le moyen de renverser 99.8% de chances adverses de l’emporter. Little big phasm !
Et comme il faut au moins un deuxième prix pour vénérer la consistance de certains posteurs, sur le métier 100 fois remettez votre ouvrage, vous voterez donc pour le « Gilou Award du Meilleur Phasme », une version plus cérébrale et anémiée du David Ferrer, ou la pouxomachie à la française.
- Entamé par ses 24 heures de match contre Gaël, Gilou s’enquiert d’un brancard
11. En pointillés et en 2013, Gaël Monfils nous a encore bien récréés. Sans récapituler son œuvre immense, on peut convenir je pense que Gaël sait faire souffler un vent chaud-froid de fantaisie, de liberté et de non conformisme sur un Circuit tragiquement « Formule-unisé ».
Gaël et les autres dans sa tête présentent le « Jar Jar Binks (peace, love and Ganja) Award », apte à honorer un posteur hautement déjanté et notablement épisodique, prêt à faire souffler à l’improviste sur 15love, les bourrasques taquines de sa griffe à nulle autre pareille.
12. Ernests Gulbis s’est coupé les cheveux, a arrêté les soirées arrosées, gagné deux titres et remonté une bonne ventrée de places au classement ATP ; en plus il a ouvert à l’envi sa gueule, qu’il a fort grande, et remporté les Love Awards devant des tas de blaireaux ! Clairement, le Letton litigieux a ce qu’il faut pour parrainer un Prix.
Décernez sous les auspices équivoques le « Poil à Gratter Award » : il met à l’honneur une plume féconde pour redresser les torts (y compris imaginaires) et rebrousser le poil préalablement hérissé des Notables.
- Gros comme ça, Monsieur l’Arbitre
- 13. Jerzy, une demie à Wimbledon. Peux pas faire plus court.
JJ & Jack The Ripper présentent le “How many times Award”, qui distingue le posteur le plus répétitif dans ses interventions. Une Cassandre bègue, un comique qui croit à l’adage de Chaplin (« un coup de pied au cul est drôle, dix ne le sont pas, cent sont hilarants ») ? Le prix est pour lui.
14. Ahhh la famille Tomic ! En 2013, avec l’aide généreuse de son géniteur, Bernie a fait montre plus que jamais de son talent inouï, un potentiel d’exaspération proportionnel à son incomparable melon multiplié au coefficient de ses dispositions tennistiques : un truc proprement astronomique.
C’est bien sûr Thomas Drouet qui présente le « Tomic Award de la Pastèque».
Ce prix doit désigner un talent de plume trop dilettante qui tarde à satisfaire les attentes colossales que vous avez placées en lui. Le récipiendaire, c’est celui à qui vous auriez le plus envie de mettre un coup de pied au cul pour qu’il s’épile un poil dans la main taille baobab, travaille son clavier et peu à peu, construise un palmarès d’articles à la hauteur de son évident génie.
Ce prix est en outre l’occasion idéale pour rédiger votre liste au Père Noël des sujets que vous aimeriez voir traiter, pendant qu’on y est.
15. Carreno Busta : avec Kaelin, on s’y est mis à deux pour vous faire palper l’incroyable épopée de l’ombre d’un joueur de la génération Dimitrov (le second mieux classé désormais de la promo 1991, malgré une fameuse pause blessure en 2012). Pablo c’est le king du circuit Future, l’Alexandre de l’arrière-ban de l’ATP, le Patrick Edlinger de la progression au classement. Résultat, on s’étripe désormais pour le recruter sur le Mercato de Tennis Manager, alors que la peinture n’est pas encore fraîche sur ses récents accomplissements.
Avec l’Award « Mouilleron le Captif », parrainé par DoubleFaute à l’insu de son plein gré, vous congratulerez un posteur bien vert, une ascension fulgurante encore mouillée derrière les oreilles (je vous laisse imaginer les oreilles d’une ascension), avec une prédilection pour les zones résolument peu fréquentées, quasi vierges, et parfaitement cheloues.
Bonus
Tommy Robredo a fait plein de trucs remarquables cette année, des titres, des records, des crasses iniques aussi, mais c’est super dur d’en dire quelque chose. Pourtant il mérite, c’est sûr. Alors pour Tommy, j’ai eu l’idée d’une fonction qui lui va comme un gant : vous voyez la lettre blanche au scrabble, qui remplace n’importe quelle autre pour vous permettre de caser votre super mot compte-triple ?
Telle est la vocation du « Tommy Scrabble Award » : récompenser un Sublime Oublié du palmarès, un posteur ô combien méritant mais rétif à s’incarner dans l’un des portraits esquissés jusqu’ici : votre Joker perso !
J’ai appris que Tommy Robredo avait d’ailleurs été élu « meilleur joueur espagnol de l’année », sans doute pour compenser d’avoir filé à Rafa le prix du meilleur come-back. Je profite du coup de mes pouvoirs discrétionnaires pour décréter Rosol meilleur joueur tchèque, Pospisil meilleur joueur canadien, Mahut meilleur français, Smyczek meilleur Américain, Zeballos meilleur Argentin, Matosevic meilleur Australien et Darcis meilleur Belge.
Voilà.
Il faut conclure.
Il manque un Award collectif pour tous les primo-rédacteurs, qui sont montés en masse sur le pont cette année (comme jamais d’ailleurs) :
Mais bon, aucun joueur ne m’a vraiment convaincue que le rôle lui devait échoir…
Je vais donc me contenter de tirer un coup de chapeau à
Don J, Geô, Homais, Kaelin, MacArthur, Noel, Persée, Rémy, Robin, Skvorecky, Thomas,
pour leur plongée tout nus dans nos colonnes et leur offrir, sans raison aucune, une belle apostrophe de Fred :
D’ailleurs, je m’adresse à tous les joueurs de tennis en ce bas monde : sans rire, arrêtez avec vos petits pulls sans manche ou je vous pète la gueule…
Voici la liste des prix, afin de s’y retrouver plus rapidement pour un vote efficace :
- « Gazon maudit Award», by Judy & Ivan
- « Pou Award », by David & Conchita
- « Award de l’Alternance », by Juan Martin du Pur Parpaing
- « Award de la Chèvre de Monsieur Seguin », by Roger & Mirka
- « Serenass Award », by Patrick & Serena
- « Choc Award », by Marion & Walter
- « Docteur Horrible et Mister Love Award de la Vraie Classe », by les « Mille et tre »
- « Award de l’Autre Suisse », by Stan & Benoît
- « Goat Award », by Richard & Nath
- « Gilou Award du meilleur Phasme », by ses fans révélés
- « Jar Jar Binks (peace, love and Ganja) Award », by Gaël et les autres dans sa tête
- « Poil à gratter Award », by Ernsts
- « How many times Award », by Jerzy & Jack the Ripper
- « Tomic Award de la Pastèque », by Thomas Drouet
- Award « Mouilleron le Captif », by DoubleFaute
Bonus : « Tommy Robredo Scrabble Award », by Incognito
Tags: 15love awards
Il manque un titre pour la rédactrice des 15 love Awards. Tu t’es sublimée Patricia, tu es vraiment impressionnante.
Mon plus grand honneur est que finalement, toi (la meilleure) a repris une de mes petites idées. C’est une grande fierté pour moi.
Maintenant il va falloir réfléchir pour le vote.
Salut Patricia !
Enorme boulot, tu es formidable. Je m’attelle aux votes dans les jours à venir ! Tu me concurrences fortement avec les photos déglinguées, j’ai du boulot pour mon prochain article ! Haha Monfils en Jar-Jar juste parfait.
Oh pétard ! Et il va falloir voter après ça???? Impossible, l’article se suffit à lui-même.
Ça va me prendre au moins toutes les vacances de Noël de trouver mes 15 lauréats.
Putain, d’hab, les Awards, c’est le truc qu’on s’enfile en 2 temps 3 mouvements, on vote vite et le lendemain, on a les résultats.
Là cette année, va falloir réfléchir pendant 378 jours pour trouver les 15 lauréats.
Je propose de filer un award spécial au premier qui postera sa liste d’awards, car on sait tout que derrière, on sera une flopée à lui repiquer ses idées.
Un petit mot sur Tennis Manager. J’avais publié il y a une semaine l’article de présentation pour la Tennis League 2, lequel a été retiré très rapidement par les Dieux du site.
Je me permettrai de le republier demain, pour laisser aux joueurs intéressés le temps de s’inscrire avant le début de la saison, surtout qu’il se pourrait qu’on ait besoin de la League Amateurs…
Merci de considérer ce futur article comme une simple plateforme pour les joueurs de Tennis Manager.
1. Le « Gazon Maudit Award »: je me serais bien désigné pour cet Award. Ah quoi? On me souffle dans l’oreillette que ma désaffection du site sitôt l’élimination de la biquette me rend inéligible. Dès lors, y a-t-il un autre nominé potentiel qu’Ivantoine, le bien nommé? C’est en tous cas pour lui que je vote!
2. Le « Pou Award »: je me serais bien désigné pour cet Award. Ah quoi? On me souffle dans l’oreillette que ma fourbe Lettre ouverte à M. Nadal et mes pérégrinations insulaires m’empêchent de briguer ce trophée… C’est donc à Rémy qu’il convient d’attribuer le titre, lui qui a mener le RYSC à bon port, tout en s’empêchant d’égratigner le sieur Nadal.
3. L’ »Award de l’Alternance » : je me serais bien désigné pour cet Award. Ah quoi? On me souffle dans l’oreillette que ma volonté de pratiquer tous les types de commentaires de tennis (poétique, théâtraux, vaudevillesques, j’en passe et des meilleurs) ne font pas de moi le chantre du classicisme. Je vote pour Jérôme, non pas parce qu’il a chouchou minoritaire sur 15-love, mais parce qu’il est minoritaire dans la défense de son chouchou et parce qu’il n’a pas varié son discours depuis un bon demi-siècle.
4. L’”Award de la Chèvre de Monsieur Seguin” : je me serais bien désigné pour cet Award. Ah quoi? On me souffle dans l’oreillette que je prends mes désirs pour des réalités, “espèce de petit vaniteux”. Ce prix devrait donc garnir la collection du Yo’, en complète déréliction.
5. Le “Serenass Award” : je me serais bien désigné pour cet Award. Ah quoi? On me souffle dans l’oreillette qu’il ne suffit pas d’être prêt à coucher avec Ferrer ou avec Xisca pour remporter la mise. Julie mérite cet Award pour l’ensemble de ses orgasmes tennistiques.
6. Le “Choc Award” : je me serais bien désigné pour cet Award. Ah quoi? On me souffle dans l’oreillette que ma haine tenace et inaltérable de Nadal ne me permettront jamais de surprendre qui que ce soit. Je refile l’Award à Oluive, le plus barré d’entre nous.
7. Le “Docteur Horrible et Mister Love Award de la Vraie Classe” : je me serais bien désigné pour cet Award. Ah quoi? On me souffle dans l’oreillette que je prends bien trop de place sur le site pour mériter ce titre. Que nous désirons donc remettre à Persée pour son hydrographie du circuit ATP.
8. L’”Award de l’Autre Suisse” : je me serais bien désigné pour cet Award. Ah quoi? On me souffle dans l’oreillette que je prends mes désirs pour des réalités, “espèce de petit vaniteux”. Je vote donc Sam, qui m’a sacrément fait marrer pendant toute l’année.
9. Le “Goat Award” : je me serais bien désigné pour cet A… ah, euh… en fait non. Ivan me paraît tout désigné.
10. Le “Gilou Award du meilleur Phasme” : je me serais bien désigné pour cet Award. Ah quoi? On me souffle dans l’oreillette que mon délire irrationnel “La foire aux Monstres” et mon amour aveugle pour Star Wars m’empêchent de pouvoir prétendre à un Award récompensant l’intellect et la raison. Je vote Guillaume.
11. Le “Jar Jar Binks (peace, love and Ganja) Award : je me serais bien désigné pour cet Award. Ah quoi? On me souffle dans l’oreillette que mon nouvel avatar ne peut en aucun cas être déterminant dans l’attribution de ce prix. Lequel me paraît aller comme un gant au Concombre masqué.
12. Le “Poil à gratter Award” : je me serais bien désigné pour cet Award. Ah quoi? On me souffle dans l’oreillette que mon obédience à Doudou me rend inéligible pour ce titre. Je le refilerai donc au redresseur de torts numero uno du site: Coach Kevinovitch.
13. Le “How many times Award” : je me serais bien désigné pour cet Award. Ah quoi? On me souffle dans l’oreillette que mon effort louable sur ce seul commentaire pour remporter le titre n’est largement pas suffisant en comparaison de l’insupportable Evans.
14. Le “Tomic Award de la Pastèque” : je me serais bien désigné pour cet Award. Ah quoi? On me souffle dans l’oreillette que j’ai rempli le quota minimum d’articles cet année, ce qui m’empêche une fois encore d’obtenir cette récompense. Ce sera mon seul double lauréat: Sam: ponds-nous un truc dont on se souviendra encore dans 40 ans et dont on sera fier de pouvoir dire à nos petits-enfants qu’on y était.
15. Le “Award Mouilleron le Captif” : il m’est hélas impossible de prétendre à cet Award que je serais fier de pouvoir remettre à Kaelin, pour lequel, aura-t-on remarqué, on a fabriqué ce prix sur-mesure!
Patricia, s’il y a 7,5 personnes qui participent aux votes pour ces Awards, ça sera déjà énorme, vu le temps que ça prend…
J’avais tapé un commentaire qui a été perdu, voici mes choix rapidement:
1. Le « Gazon Maudit Award »: Antoine
2. Le « Pou Award »: Rémy
3. L’ »Award de l’Alternance » : Jérôme
4. L’”Award de la Chèvre de Monsieur Seguin” : Yoda
5. Le “Serenass Award” : Julie et Sam
6. Le “Choc Award” : je me serais bien désigné pour cet Award. Sam et Oluive
7. Le “Docteur Horrible et Mister Love Award de la Vraie Classe” : Elmar pour Star Wars
8. L’”Award de l’Autre Suisse” : Quentin
9. Le “Goat Award” : Ivan me paraît tout désigné.
10. Le “Gilou Award du meilleur Phasme” : Les tenanciers Guillaume et MarieJo
11. Le “Jar Jar Binks (peace, love and Ganja) Award : Fred
12. Le “Poil à gratter Award” : MacArthur
13. Le “How many times Award” : Evans
14. Le “Tomic Award de la Pastèque” : Moi
15 Le Mouillereon-le-Captif : Kaelin!
ahaha ! très bon tout ça patricia
juste une remarque, le texte est un chouilla trop petit pour la lecture… eh ouais, t’as oublié l’award de l’enquiquineuse de service, voilà c’est fait, j’assume
bon, j’ai fini la lecture, mais je ne vais pas choisir tout de suite après une nuit au taff, vaut mieux que je dorme un peu avant de poster une liste !
En fait Marie-Jo, en ce qui concerne la mise en forme, j’ai rencontré des bugs colossaux que je n’ai pas pu corriger, même en allant dans le html (la police étant encore le cadet d’entre eux) : je ne pouvais insérer les images directement dans le texte, devant les copier à partir du début où elles allaient se nicher, perdant au passage la mise en forme « légende », impossible de mettre des liens… J’ai fait ce que j’ai pu, mais apparemment WordPress m’en voulait ! toutefois y a une fonction zoom sur les navigateurs, pour nos amis myopes et presbytes !)
Ceci dit, concernant ta remarque sur l’award de l’enquiquineuse, le prix Robredo est là pour ça en somme !
Je note que beaucoup l’ont oublié de la sélection, mais il n’a pas de numéro pour des raisons esthético-symboliques, FITHTEEN, puisqu’il faut tout vous dire !
D’ailleurs pas question de clôturer les votes avant d’atteindre le quorum de 15 votants, et vous aurez tout loisir d’y réfléchir en parcourant la rétrospective du feuilleton Elmar/Xisca programmée pour la semaine à venir (Elmar, j’ai pensé que ton idée était la bonne : on ouvre les coms sur le 1er épisode, et on publie les autres à raison de 2 par jour sans coms ensuite.)
J’ai en effet oublié le « Tommy Scrabble Award » que j’ai envie de décerner à…hum… Patricia serait un choix facile, puisqu’elle s’est volontairement effacée des descriptions menant aux 15 Awards; mais elle a déjà tellement de trophée de toutes parts qu’en bon Suisse, je préfère la snober pour décorer un nouveau lauréat: Skvorecky, dont je cite pour la première fois sur ce site le nom en entier, afin de lui marquer mon respect.
Alors que tous les chemins mènent à Elmar, comme tu l’as bien remarqué !
Après, si vous pouviez vous arranger pour coller le Tommy à quelqu’un d’autre, allez-y, vous gênez surtout pas, Skvorecky, un gars très bien, qui doit cartonner au scrabble en plus, et avez-vous suffisamment pensé à l’abnégation sans faille de Marie-Jo ? Et Sylvie, hein, la gagnante du Rysc, elle mérite pas de la balle ?
Skvorecky, comme je l’avais immédiatement repéré à son arrivée ici, c’est le meilleur coup de scrabble possible, raison pour laquelle cet Award ne peut lui échapper: à cheval sur les deux « mot compte triple », c’est l’assurance de marquer 419 points en un coup (on passera sur l’impossibilité de jouer deux fois la lettre K). Qui dit mieux?
Mais c’est énorme cette élection à la puissance 16!
Attention cependant, perdu dans la forêt vierge de ton style, et dérouté par certains portraits qui avaient un drôle d’air de famille, je me suis demandé si les jeux n’étaient pas faits dès le début, un peu comme dans notre démocratie représentative où le droit de vote nous donne l’illusion du choix.
Par exemple, peut-on élire quelqu’un d’autre qu’Antoine à l’award nº1????
Il y a aussi certains awards dont le prestige est douteux: prenons le Tomic. Est-ce qu’il ne risque pas de récompenser le posteur au boulard le plus monumental?
Je crois que du sang va couler en cette période d’autocongratulations
Sur ce, je pars rédiger un débriefing du quiz avant qu’on me le ferme.
Haha, je savais que la question serait soulevée…!
De fait, comme il s’agit d’un principe projectif, il est évident qu’un individu s’imposait à moi quand le portrait émergeait. Mais pour éviter de forcer ainsi à outrance les choix sous couvert de démocratie, je me suis contrainte à un principe : imaginer au minimum deux récipiendaires possibles à mes yeux pour chacun des awards, et adapter la formulation en conséquence. Pour Gazon Maudit, il y a bien sûr un autre candidat possible (pour la première fois d’ailleurs), et la rediffusion prochaine de son feuilleton (où Antoine et Karim font des apparitions) devrait pousser sa candidature !
Pour le Tomic, comme pour (presque) tous les autres, il y a une pincée de vinaigre volontaire destinée à minimiser l’enflure des chevilles du lauréat.
Mon humour douteux me faisait glousser à la pensée de posteurs recevant un prix baptisé du nom d’un joueur honni (Nath aurait pu recevoir le Granollers, dans cet esprit)….
Mais chaque votant est responsable de son interprétation, et en ce qui me concerne, le Tomic de la Pastèque sera l’occasion de bramer un cri d’amour à la Julie !
On peut en fait décerner les prix à qui l’on souhaite, du moment qu’on justifie son tour de pensée… en tant qu’avocate tordue, je pourrais parfaitement coller le Gazon Maudit à MacArthur, qui a ouvert les hostilités sur Pelouse par son premier article intitulé « Je n’aime pas le Gazon »…
Patricia, t’as oublié de répertorier les 247 « Rog’ », dont j’ai dû commettre une bonne moitié.
A noter que ce diminutif est bien moins prégnant que que Stan (6462 occurrences) ou Rafa (4903).
J’ai aussi oublié les 286 « Fedou », champ lexical labouré essentiellement par JoAkim, Rémy et moi-même, avec une pincée de Julie. C’est le genre de conneries statistiques qui m’éclatent, mais il y a un logiciel qui vous identifie comme ça un auteur classique français à partir de 2 paragraphes, je crois (bon, il se plante parfois car il prétend que Corneille est le nègre du Misanthrope, ce qui n’est pas possible pour un autoportrait aussi transparent de Molière… mais tous les autres il y arrive!)
Gazon maudit Award», by Judy & Ivan
Elmar… un peu d’herbe c’est vital pour lui
« Pou Award », by David & Conchita
Sylvie, toujours fidèle à ses principes
« Award de l’Alternance », by Juan Martin du Pur Parpaing
Babolat
« Award de la Chèvre de Monsieur Seguin », by Roger & Mirka
Antoine et Karim je ne peux pas choisir entre eux !
« Serenass Award », by Patrick & Serena
Julie
« Choc Award », by Marion & Walter
jeanne/conchita
« Docteur Horrible et Mister Love Award de la Vraie Classe », by les « Mille et tre » Persée
« Award de l’Autre Suisse », by Stan & Benoît
Patricia, une fois lancée on ne l’arrête plus ! sa boite à article déborde
« Goat Award », by Richard & Nath
Ivan, parce que Antoine abuse parfois !
« Gilou Award du meilleur Phasme », by ses fans révélés
Kaelin… désolée
« Jar Jar Binks (peace, love and Ganja) Award », by Gaël et les autres dans sa tête
« Poil à gratter Award », by Ernsts
Sam parce qu’un homard version jar jar binks ça le fait
« How many times Award », by Jerzy & Jack the Ripper
Jérôme pour cs multiples versions de la fin de rafa c’est pour demain !
« Tomic Award de la Pastèque », by Thomas Drouet
Ulysse, àcause d’une odyssée qui a coulé à pic !
Award « Mouilleron le Captif », by DoubleFaute
Remy quoi !
Ah le DelPo/Grizzli quel poilade! Sans déc, super boulot.
Bon, étant encore trop neuf ce serait un peu présomptueux de voter d’autant qu’il y a la certains spécimens qui semblent valoir le détour mais que je n’ai pas eu réellement l’occasion de découvrir (Julie, Fred…)
Je vais faire une exception pour le Tommy Robredo Scrabble Award: n’ayant pas trouvé d’Award suffisamment acide parmi ceux proposés, je l’utilise donc pour récompenser deux lauréats:
Antoine: Award de la mauvaise foi qui déplace des montagnes.
Concombre: Award de la contrepèterie moisie.
J’oubliai:
Le Jeff Award du fanatique de la statistique revient sans surprise qu brillant auteur de cet article, la dénommée Patricia.
Hé, Patricia, c’est pas beau de se défiler au fait. Faut que tu votes également!
Bien sûr que je vote ! Mais déjà qu’on m’accuse de tendanciosité, je pensais initialement attendre la toute fin pour dévoiler mes arrière-pensées…
Ceci dit, les choix de certains me confortent que la liberté d’association d’idées a de beaux jours devant elle pour cette cérémonie (Kaelin en Gilou… je cherche… Bucarest, mais c’est bien trop couru pour Kaelin !un titre chaque année… il débute… bon, c’est sa violente « francitude » qui doit s’imposer à Marie-Jo, ce je ne sais quoi qui fait que Persée a la vraie classe, on a l’air d’être tous d’accord !)
Je me réjouis de voir tes arrières-pensées. Je pense avoir découvert à peu près tout le monde sous le masque
Euh, j’ai écrit un pavé qui ne s’affiche pas : help ?
Deux fois que j’essaye, pas plus de réussite…
C’est mon effet « Neo ». Et y a même pas de liens dans ton post.
Pour revenir sur l’effet Neo qui m’afflige, je pense être l’unique personne pour qui excel se rebelle à exécuter une simple somme correctement du moment que je copie à partir d’un tableau word. Excel ne m’envoie pas me faire voire, il met un montant faux. Juste faux, presque plausible parfois.
Débloqué.
Thanks !
Patricia,
En découvrant hier que ton nouvel article était publié, je ne l’ai pas lu tout de suite, je l’ai simplement parcouru. Et je ne vais pas te cacher que j’ai été un peu déçu. Je trouvais les catégories assez vagues, le tout me paraissait trop alambiqué pour des Awards qui s’accommodent en général très bien des formes les plus…académiques.
Mais ça, c’était avant !
Depuis je l’ai lu et je trouve que c’est une belle démonstration de force. Le principe est très original ! Bien sûr, on pourra lui reprocher que certaines catégories n’offrent pas beaucoup de choix ou que ton format a bâillonné des catégories appréciées des 15-lovers, comme le match de l’année ou la phrase de l’année. Mais on ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs il parait ! Et un grand bravo pour le lexique employé, je confesse que je ne suis pas le dernier des lecteurs mais il y a certains mots que je n’avais jamais lu ailleurs !
Il est temps de passer à mes réponses.
1/Le Gazon Maudit Award
J’ai hésité entre Antoine et Elmar. Antoine est le phénix londonien, il se rengorge à chaque édition de Wimbledon. Il n’y a qu’aux antipodes qu’un certain Arno fait mieux. Elmar nous a gratifié d’un très drôle et très original feuilleton. Le côté décalé et inattendu de sa production me fait voter pour lui. Elmar remporte l’Award grâce à l’effet de surprise !
2/Le Pou Award
Pas facile car beaucoup d’entre nous pourrions être choisis… « Constance, qualité, sérieux, fair play », tout compte fait il y a tout de même un capitaine qui se dégage, le capitaine d’un navire qui avait jadis une hélice dans les abysses : Remy ! Il a repris avec courage le RYSC et s’en est occupé comme s’il en était le géniteur. Je l’avais déjà signalé mais il a en plus dû pondre des introductions objectives alors que Rafa raflait tout pendant des mois… Remy cet Award est pour toi !
3/L’Award de l’Alternance
Hmm. Le mieux aurait été de trouver un fan de Djokovic ou Murray. Je vais voter pour May qui, au sein des fans de Nadal de 15-love, est celle qui est la plus active. Elle doit donc faire le plus souvent face à des commentaires qui ne lui plaisent pas toujours. Elle a quelquefois perdu son calme au cours de l’année, mais bon, c’est comme une gifle décroisée de Del Po, on a peur un moment et l’instant d’après le grizzly redevient nounours.
4/L’Award de Monsieur Seguin
Pour la version ingrate : Arno. Eh oui, ça commence à faire un sacré bout de temps qu’on n’a pas eu de nouvelles du Yoda rouge, c’est qu’on commencerait presque à s’inquiéter, dis.
Pour la version-pas-ingrate : Karim. Pas de surprise non plus, on passe du rouge au vert et tout s’illumine. Article ou commentaire, drôle ou pas, en ce qui me concerne tu mets presque toujours dans le mille. J’ai hésité avec Patricia, dont le style hallucinatoire m’est malheureusement parfois une barrière, et c’est la force comique de Karim qui a fait la différence.
5/Le Serenass Award
Là j’hésite entre deux posteuses : Patricia et Julie. J’ai le sentiment, peut-être altéré, qu’on a moins vu Julie cette année que les précédentes. Si ma mémoire est bonne, Patricia a assuré pendant le run new-yorkais de Richie et ce dernier le lui a bien rendu en lui procurant un paquet d’émotions fortes ! Ma voix va donc à Patricia.
6/Le Choc Award
« Contre-pied », « inattendu », « face cachée » ? Alors au moins pour une fois mon choix est simple : Jeanne. J’étais déjà très déçu de ne plus la lire, j’ai ensuite été très surpris quand Guillaume, tel Sammy hurlant « Bas les masques ! » dans un épisode de Scooby Doo, nous a révélé que Jeanne, Conchita et Thoris ne faisaient qu’un. Je n’avais pas été très séduit par le personnage de Conchita, sa ferveur pour Ferrer était amusante mais je n’ai jamais vraiment cru qu’elle était lycéenne. Déjà orphelin de Jeanne, me voilà désormais peiné de voir deux autres de ses facettes s’envoler.
7/Le Docteur Horrible et Mister Love Award de la Vraie Classe
J’ai pensé à Persée, mais il a pour le coup vraiment été trop discret sur le circuit principal. Mon vote va aller à Homais, qui a débarqué sans prévenir avec des petites bombes d’écritures qui m’ont ravi. D’ailleurs maintenant faudrait veiller à être moins « discret sur le circuit principal » ! Plus on est de fous…
8/L’Award de l’Autre Suisse
Je décide de donner ma voix à Oluive. Je parlais de fous trois lignes plus haut, lui le devient de plus en plus au fil du temps. Il se bonifie, mon jumal ! En plus il y en a pour tout le monde : il fait dans tous les registres. Oluive tu cadrais avec pas mal de catégories donc je vois mal un Award t’échapper !
9/Le Goat Award
Je mettrais Sylvie. Explication : elle a le malheur de répondre à ce qu’on lui dit, même quand il s’agit d’un troll. Elle se laisse donc parfois embarquer dans des discussions vaines et se fait un peu bousculer. Sylvie, passe du côté Obscur !
10/Le Gilou Award du Meilleur Phasme
Je pense que cet Award peut difficilement échapper aux tauliers, Guillaume et MarieJo. Merci pour tout le travail fourni et pour laisser ce train sur les rails.
11/Le Jar Jar Binks (peace, love and Ganja) Award
Sam le Homard ! En Coupe Davis c’était assez savoureux. Les poulets bressans aussi. Sam : aussi furtif qu’efficace.
12/Le Poil à Gratter Award
Il va évidemment à Antoine ! L’ennemi des arrangements entre amis, la peur des législateurs, l’angoisse des créateurs de jeu. C’est notre Avocat à nous, capable d’adopter tous les points de vue pour mieux nous surprendre… Sans hésitation, Antoine.
13/Le « How Many Times » Award
Il y a un an j’aurais mis Jérôme mais j’ai l’impression qu’on le lit moins. Sylvie sur l’âge de Federer ? Coach avec le mot « fallacieux » ou pour dire EN GRAS que le grand dopé des années 2000 « se nomme……..FEDERER » ? Evans ? Oui, Evans c’est pas mal niveau répétition. Mais non, en fait. Ca m’emmerderait qu’Evans reçoive un Award, fusse-t-il celui de la répétition. Je vais passer sur cette catégorie, je vote blanc !
14/Le Tomic Award de la Pastèque
Il y a deux ans, c’est toi Patricia qui l’aurait reçu ! Je vais voter pour Nath, dont j’apprécie beaucoup les interventions et de qui j’aimerais lire plus d’articles.
15/L’Award Mouilleron-le-Captif
La dernière ligne de la description laisse vraiment très peu de marge de manœuvre… Mais c’est avec plaisir que je donne ma voix à Kaelin ! Il prend son pied sur 15-love, ça se sent et ça fait plaisir.
16/Le Tommy Scrabble Award
Je vais voter pour Babolat. On ne lit pas assez ! J’imagine que le décalage horaire mais fais gaffe dans un mois, en plein AO, t’auras plus d’excuses !
Et bien voilà ma contribution Patricia ! C’est un travail monstre que tu as fourni et j’espère vraiment que les posteurs se bougeront pour participer et faire de ces 15-Love Awards une réussite ! Merci !!
Ouf, merci de ton indulgence ! Je reconnais que le principe élu était très casse-gueule, certaines catégories un brin binaires, voire monolithiques (je n’ai pu résister à la consonance de « Mouilleron le Captif », le plus drôle est que je l’avais déjà en tête quand Kaelin lui même a suggéré qu’il se verrait bien recevoir un prix intitulé ainsi…)…
Mais il m’était impossible de me passer d’un subterfuge pour écrire ce truc : mon esprit de contradiction (filez moi le Gulbis, et qu’on n’en parle plus) me fait piler des deux sabots devant le concept « d’incontournable » (je suis en rage quand je vois les choix des « matchs de l’année » de l’ATP), mon côté Jacques Martin (ou Robin des Bois) me pousse à donner leur chance aux personnalités plus discrètes (ou plus rares) que les catégories traditionnelles évincent d’office.
Sinon, pour un fan de Murray, tu as Macarthur, qui cumule en plus avec Berdych ! (Mac, tu cumules.)
La dimension « minoritaire » reste largement d’actualité pour Nadal, qui rassemble nettement plus par l’aversion ; et j’ai bien aimé la suggestion d’Elmar sur Jérôme en VRAI FFF. Parce qu’en fait, sauf Fawaz peut-être, je pense que personne n’ose le stalinisme federien comme lui. C’est un monarchiste, Jérôme. Il a remporté le Rysc USO en plaçant Fed en vainqueur quand même.
Becker coach de Djoko en 2014 d’après l’atp !
Au premier abord, je me suis dit: « C’est quoi ces conneries? »
Mais en y regardant bien, on voit qu’en faisant appel à l’allemand, la djoke semble avoir de sérieuses velléités de faire évoluer son jeu vers l’avant.
Plutôt bon signe donc.
Et puis les Murray-Djoko auront désormais un arrière-goût de Lendl-Becker Revival qui ne pourra qu’ajouter du sel à ce plat bien fade…
Jm’attendais à un changement de coach mais Becker … pourquoi pas ! Le jeu de Djoko ne peut qu’en être plus percutant et vers l’avant, lui qui montait déjà plus à la fin de la saison, avec succès.
Gasquet avec Bruguera, Roger avec Edberg, Murray avec Lendl, la mode est aux anciennes gloires !
Moins connu mais jeune retraité, Malisse a choisi d’entraîner le belge Rubens Bemelmans, 148ème mondial. Va pas falloir tarder, le bougre a déjà 25 ans … mais pourquoi pas, ça m’intéresse de voir ce que Malisse en tant que coach, lui dont le caractère instable ne le prédestinait pas trop au coaching.
Pour moi décision incompréhensible.
A part sur le lever de coude ou sur les tables de poker, je ne vois pas ce que BB pourrait apporter à Djoko. En fin d’année, Novak me semblait être revenu à un niveau de jeu proche de celui de 2011, donc pqoi vouloir changer une formule qui gagne ?
Sans parler des à-côtés douteux de Boom Boom, ainsi que sa méconnaissance flagrante du circuit actuel (cf. son twitter ou ses commentaires TV).
Pareil que Ronald. Si Rafa pouvait prendre exemple en embauchant Santana ou Gimeno, je serais comblé.
Une comparaison lue sur twitter je crois: c’est comme Maradona sélectionneur de l’Argentine. Personne ne pensait que ça pourrait fonctionner.
Ça a fonctionné?
Est-ce que tu penses qu’un ancien fêtard drogué, au melon plus large que ma porte d’entrée, et avec des compétences tactiques et manageriales proches de 0, peut apporter quelque chose à des sportifs de haut niveau?
Maradona sélectionneur, ça a été un fiasco. Pire que ça: ça n’aurait pas pu ne pas l’être.
C’est ce que je me disais…
On verra bien, on verra bien. On avait tous critiqué le choix de Rasheed pour Tsonga et finalement il ne s’est pas révélé si désastreux que ça.
Je pense que le clan Djokovic est très loin de prendre le choix d’un coach à la légère et qu’ils ont du très largement parlé et pesé les pour et contre avec pleins d’autres coachs potentiels (c’est pas les coachs qui doivent manquer pour entrainer un mec comme Djoko), etc avant de choisir Becker. Ca parait un peu facile de lui tomber dessus comme ça même si le choix a surpris tout le monde …
Non pas que j’ai de la peine pour BB haha car je n’aime pas du tout le personnage mais j’attends de voir avant de descendre l’association des deux d’entrée. De toute façon Djoko n’a plus grand chose à apprendre, ça se jouera surtout sur des détails tactiques, des conseils, …
Pour Malisse dans une autre mesure, il ne me parait pas du tout un bon coach potentiel mais j’attends de voir ce que ça donne avec Bemelmans. C’est pas les mêmes proportions m’enfin l’écart de Palmarès entre Malisse et Becker et pas loin d’être le même qu’entre Bemelmans et Djoko donc on peut comparer !
Ohooo !
Eh oui, comme chaque année à la même période, c’est déjà Noël qui s’annonce… Et Patricia commence la distribution de cadeaux. Une distribution générale, généreuse, géniale, et pas du tout gentrificatoire… Ça bouillonne un peu de partout pour moi en ce moment, et le temps étant ce qu’il est… Mais, comme je n’ai raté aucun scrutin depuis que je suis en âge de voter, je ne peux décemment commencer là, quitte à sacrifier ma pause stomacale réglementaire. Enfin, pas complètement faut pas déconner, je suis pas un moine zen.
Donc, le jeu est de deviner à qui tu pensais en rédigeant la notice, Patricia ?
Bon, pour un certain nombre c’est assez transparent, ça colle comme un gant… Pour d’autres, le choix s’élargit, jusqu’à Tommy où il est total. Tu inventes donc une sorte de mix entre un award classique qui ne dévoile pas tout à fait son visage et un scrutin participatif, avec peut-être une dose référendaire quelque part… Une sorte de monarchie parlementaire éclairée ? Tu reprendras bien un petit bout de canton…
Enfin, pour la mise en forme, si tu as galéré, je n’en reste pas moins admiratif de tous ces articles avec photos légendes polices et tout le toutim, moi qui ai cru jusqu’à l’année dernière que WordPress était au mieux une imprimante, au pire une rotative… Il faudra qu’on m’explique un jour, je suis sûr que c’est à peu près aussi simple que les smileys.
Vite le vote :
1. Antoine, évidemment.
2. Rémy, dans l’ombre tutélaire d’Arno.
3. L’austère et droit Mac Arthur.
4. Karim, ou le posteur qui avait créé un monstre.
5. Julie trop absente, je n’ai pas oublié les awards sexuels sensoriels sensuels de l’ATP made by l’auteure en personne, sans compter moultes allusions court vêtues : Patricia donc, qui ne cache pas tant que ça son jeu.
6. Persée et ses cours d’eau gonflés d’imaginaire.
7. Concombre.
8. Elmar, notre autre Suisse à nous.
9. Ivan off course, pour son (presque) triple bannissement. Une fois c’est drôle, deux aussi, trois également. Cent fois, vous croyez ? Ivan, veux-tu devenir notre Kenny ?
10. Colin, pour sa race.
11. Sam.
12. Coach, toujours prêt à sortir le goupillon quand on titille son taurillon.
13. Evans bien entendu. Ceci dit, je n’ai pas ri la première fois. Ni la deuxième. Ni la dixième. Et j’ai quelques doutes concernant la centième… Evans ou l’invention du comique de désolation.
14. Skvo. Ce qui me permet de t’envoyer mille excuses pour n’avoir pas participé à ton (excellent) quizz, qui proposait une réflexion d’ampleur sur notre manière de percevoir les matches, l’écriture de l’histoire d’un sport, de nos souvenirs, et au bout du compte sur la construction de la mémoire. Merci à toi, je visionnerai avec plaisir les liens des points en question quand tu les posteras. Ça m’a fait penser à un livre d’Oliver Sachs qui s’appelle Musicophilia, qui traite certes de la musique, mais aussi de la construction du souvenir. Bon Skvo, en fait tu t’es mis sur les rails de Proust avec ta recherche du point perdu. Problème : je ne sais pas si tu es au courant, mais il a gratté quelques pages le bougre… Alors, grâce à cette mise en lumière, te voilà forcé de poursuivre sous peine de passer du côté obscur des espoirs déçus… Ce en quoi je ne peux croire une seule seconde. Proust écrivait au lit et buvait quinze café par jour. Tu sais ce qu’il te reste à faire.
Tiens, j’ajoute Homais. Montre nous donc ton gros potentiel, Homais.
15. Kaelin. Who else ?
Tommy award : William, pour la meilleur scène d’adieu de l’année. Et le plus inattendu retour. Tu as réussi à rendre les deux émouvants, jumal !
Plus un Söderling award pour ConchiJeanne : raisons réelles du départ, suspicions de dopage, attente d’un signe… Et jeu capable de tenir tête aux plus aguerris. Reviens, il y a une place pour le come back de l’année prochaine !
Allez les gens, si jamais on ne se croise pas d’ici là, faites de bonnes fêtes, que Noël vous porte, que l’année à venir soit puta madrée, que les carrefours se traversent, que les traverses cheminent, que les contre-allées s’obstinent, que la qualité d’ici bas nous tire tous vers le haut… Que 2013 meure comme il faut. Que le premier qui trouve une rime à 2014 appelle Larousse.
Bests regards comme disent les faux anglais.
Presque triple? Tu m’intrigues…
Après avoir enduré une saison dominée par Nadal puis Djokovic, voila que tout s’organise pour me filer le prix Ferrer.
C’est un COMPLOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOTTT !!!
A la lecture de cet article, mon premier réflexe a été « Certaines questions sont un peu orientée quand même, c’est pas un questionnaire de statisticien ça ! »
Mon deuxième réflexe a été « Non, elle a pas osé !!?? »
Mais finalement je remarque qu’entre le quizz de Skvo et ces Awards, je sens comme une volonté des auteurs d’impliquer les lecteurs-commentateurs, de les pousser à réfléchir, non ?
C’est certainement plus un questionnaire de psy que de statisticien… et j’espère que le grief de « choix orienté » (amusant au fond si l’on songe que la question est ouverte, quand l’exercice habituel pré-sélectionne 3 à 5 options…) sera dissout devant l’abondance des réponses surprenantes.
Moi en tous cas, c’est ce qui m’intéresse dans la formule : qu’un choix de lauréat me surprenne, m’amène à réfléchir, donne une autre perspective que ma perception propre ou le consensus collectif. T’attendais-tu à te faire traiter de pastèque par William ? C’était inattendu et je pensais que les outrages à ta personne finiraient avec ma sournoise vengeance ^^!
Pendant une période où je peine à regarder du tennis, et donc à en parler, je ne prends pas mal le vote de William vu qu’il est assorti d’un compliment. En plus, ironiquement, mon dernier article (hors présentation d’une étape du RYSC) était sur Tomic !
Je prépare mes réponses, enfin j’essaie, mais il y en a déjà une ou deux inédites
Alors je vais juste voter pour l’Award où je suis en mesure de juger : celui de Mouilleron-le-Captif, et je vote…Kaelin ! (quelle surprise)
A chaque fois que je parcours les commentaires d’un article, il est toujours là pour un petit point « actu secondaire » sur les tournois ATP & challengers de France et de Navarre, avec un enthousiasme non feint qu’on sent jusque sur les touches du clavier ! Sans parler du dernier article sur les 78 seconds couteaux qui ont marqué l’année 2013
Pour les autres awards, je n’ai pas assez de connaissances sur les autres forumeurs. Je trouve juste dommage que karim ne soit pas allé au bout de son article sur Bartoli qui s’annonçait + que prometteur (« Elle assène son bonheur à la face du monde horrifié en drapant le tout dans des robes toujours plus moulantes et sexy qui la font ressembler à un rôti », magique)
Damn !
Mon commentaire a également disparu dans les méandres de WordPress, à peu près au même moment que celui de Persée… Si un magicien-modérateur pouvait le retrouver, je lui en saurais gré.
Tout à l’heure, Elmar a réussi à retrouver celui de William, mais moi je ne trouve pas le tien (on a une fonction edit en tant qu’auteur)… Comme ça a l’air viral (peut être à cause de la nouvelle version de WordPress ?), je vous conseille un petit copier/coller de sûreté avant de pondre vos pavés… C’est trop frustrant !
astuce : avec chrome quand je reviens sur la page précédente, mon commentaire apparait non posté… essaye sur le tien au cas où ça marche, j’ai rien dans les commentaires refusés ou en attente ! sorry
même comme ça, ça n’apparait pas MarieJo. Je viens de me faire avoir aussi… ******** de wordpress, il doit y avoir de gros bugs
Aie, Lorio, je ne trouve rien non plus dans les com’ en attente… Désolé. J’espère que tu trouveras le moyen de le récupérer…
Par contre, j’y ai vu un commentaire de Dame Conchita. Surprenant!
Il faut donc se faire une raison : sans les oeufs de caille, les pavés s’égarent dans les couloirs du temps. Je reposterai ma liste demain ou après-demain.
En tout cas j’ai adoré le ton de cette cérémonie, on ne s’ennuie jamais. Cela valait le coup de se taper 22 ans de cours particuliers. J’ai déjà hâte d’assister à la remise des trophées.
Dans le registre « n’importe nawak », après Tommy Robredo meilleur joueur espagnol, l’ITF a sacré Djokovic ‘champion du monde’. Colin=Kermode ?
Intéressant, en Argentine, del Po a coiffé Messi pour le Sportif de l’année…
nom de dieu j’ai écris le plus gros com de ma vie mais il a disparu aussi et j’ai bien essayé la technique copier coller ça ne marchait pas! aaaah j’espère qu’on va le retrouver!!!
c’est horrible ce bug, je suis dégouté. Ca a l’air de le faire uniquement pour les très gros coms puisque les petits passent tout seuls… nom de !!!!!! j’ai pensé à le faire sur word d’abord en plus
T’as raison, apparemment y a que les pavés qui sont coulés façon Titanic.
Je pense qu’il faut absolument sauver sous word avant d’envoyer désormais…
C’est limite malédiction de Rascar Capac, ce truc…
Haha encore un coup de Rascar Capac, déjà que ce maigrichon m’a fait faire des cauchemars gamin!
Aucune trace de ton post non plus.
Puisque tu l’as fait sur word, essaie de le fragmenter en 2 ou 3…
Ca devrait passer!
Non justement j’ai juste pensé à le faire sans le faire lol. Là je viens de le retaper en mode cinglé car j’avais encore le texte en tête mais même pas petit bout, wordpress ne veut rien savoir. Jvais attendre plus tard ce soir ou demain, cette fois il est enrgistré au chaud sur Word, nom d’une pipe!!!!
Il n’y a qu’une solution à cette malédiction: il faut supprimer le compte d’Ivan.
C’est en effet plus simple et moins coûteux en infrastructures que de pendre Ivan Lendl.
Super idée Patricia! Des awards originaux et très bien trouvés.
En Tommy Award, je peux rajouter Sylvie et May, présentes depuis les débuts du site et qui apportent une présence très agréable.
bon je suis allée vérifier les entrailles de 15LT… à priori rien de surprenant.
je vous conseille de faire un cop/colle si vous écrivez un gros pavé au cas ou faute de mieux !
Bon, fini de rigoler, Rascar Capac à nous deux !
Je vais dévoilé mon palmarès par petits bouts, pour déjouer l’inca qui déchaîne le feu du ciel !
Comme Elmar et Oluive l’ont insinué, vous pouvez considérer mon vote comme les réponses à un quiz sur le thème « qui avais-je en tête en créant les Awards ?»
Mais dans une certaine mesure seulement….
Voici les dessous de la Cérémonie révélés : 5 associations « contributeur/joueur » se sont imposées à moi dès l’émergence du concept (et avant même de mettre en application le jeu d’écriture sur la revue de saison). Au départ, deux me paraissaient même tellement univalents (les 1 & 13, pour ne rien vous cacher) que je les voyais comme des « prix spéciaux » non soumis à votation…
1) Rémy/Ferrer (quelqu’un avait suggéré l’association durant l’été) – une certaine alternance présente toutefois avec la phrase rémanente d’Elmar « nous sommes les David Ferrer de l’amour » ; cependant, le noyau du portrait « bosseur et tenace » pouvait convenir à tous les gros rédacteurs de 2013 qui ont manifesté constance et gros volume de travail en 2013 : les usuals suspects Marie-Jo et Colin, mais aussi moi-même (là j’ai flippé, pourvu que ces salauds me fassent pas çaaa), Conchita évidemment dans le domaine du com’ et de l’ombre, et pour le RYSC, la reine Nath qui se fait en plus frustrer de la reconnaissance à la fin… C’est en fait devant l’abondance de candidats que j’ai maintenu le Prix Gilou (outre l’attachement pour le potentiel comique de sa saison). J’aurais pu m’abstenir de mettre en valeur le paramètre « Rafa m’a tuer » afin de pointer moins ostensiblement notre « 2è homme du RYSC »… mais :
1) j’étais certaine que la popularité de sa candidature le désignerait en tous les cas, vu l’avalanche de remerciements à chaque mise à jour…
2) la mésaventure de l’année infernale de Rafa était vraiment trop hilarante pour que je la passe sous silence.
Mais les dés n’étaient pas pipés en faveur de l’infortuné Rémy, je m’en vais le prouver illico : désolé mon grand, mais tu es désormais tellement une star dans les valeurs de l’abnégation et du travail acharné que le costume de numéro 3 mondial est trop petit pour toi, et c’est bien toi qui fait de l’ombre à ma lauréate, Marie-Jo, qui a brillé sur toutes les surfaces, de la maintenance au compte-rendu in situ, du remplacement au pied levé sur une levée hispanique et gastronomique du RYSC, à l’investigation des bugs rascar-capaciens.
Marie-Jo est un pou sublime et toi, Rémy, hélas, toi, tu es Nadal.
Patricia m’a tuER
Purée… prépare ta vengeance.
Va foutre une branlée à Riri, je sais pas, fais qqch…
ah nan pas Riri putain, pour une fois qu’il est pas blessé et en forme!
En ce qui me concerne, faudrait pas me le proposer deux fois
s’il lui arrive quelque chose je t’en tiendrais responsable !!
Là où l’exercice est redoutable, c’est qu’on cherchait à la fois à savoir qui tu cachais sous le masque… et qui nous aimerions voir sous le masque.
Ca aurait presque pu faire l’objet d’une double réponse systématique!
Et comment fais-tu, Patricia, pour répertorier des phrases que même leurs auteurs ont oubliées?
C’est pas humain. T’emploies combien de petits Chinois, contents de gagner 1$ pour bosser 21h par jour?
Excellent cet article Patricia, tu revisites ces 15 Love awards qui qui semblaient me pourtant être un exercice très convenu, rafraichissant, merci!
Mes réponses:
1-Antoine évidemment!
2-Puisque avoir supporté Nadal en 2013 est un plus, alors je vote Sylvie
3-Denden, le seul amateur de Djokovic ici
4-Patricia dans ses élans lyriques! Pas d’idée pour la version ingrate
5-Julie nous racontant ses rêves avec Federer
6-Difficile à dire, je vote pour Jeanne et la révélation de ses trois pseudos
7-Homais, nouveau venu qui nous a offert quelques trop rares articles bien sentis
8-Un forumeur qui se révèle je ne voit pas trop, je vote Elmar pour ses dernières productions
9-Ivan, deux fois exclus puis réintégré
10-Je n’avais pas pu voter pour May en question 2, je le fais ici!
11-Oluive
12-McArthur en redresseur de torts
13-Coach K
14-John bien sur, depuis son sublime Christophe Rochus, je ne me souviens pas d’avoir vu un autre article
15-Rémy qui est sorti du bois cette année pour prendre le relais d’Arno
Haha ! Rémy, y a toute l’Invicible Armada espagnole qui va lui passer dessus, j’vous dis !
Avec ton système d’Award ou personne ne comprend la même chose, je vais me retrouver devant comme GrosJean
Chers 15-lovers,
Avant de donner ma liste de votes pour les 15-love awards, j’ai le déplaisir de vous annoncer que la TRWC est bien plus qu’un simple classement officieux d’un site de passionnés de tennis puisque cette dernière a une influence notable sur l’ITF elle-même comme vous le constaterez avec le lien suivant: http://www.lequipe.fr/Tennis/Actualites/S-williams-et-djokovic-recompenses/426170
Colin, inutile de dire que je ne te félicite pas.
Que veux-tu, il faut croire que l’ITF et la FIA sont liés par un accord occulte…
Quand je pense que je n’ai même pas été invité à la cérémonie… Dommage, j’aurais pu faire bisquer Karim en me faisant photographier à côté de Serena.
Puisque vous parliez de WordPress hier soir, est-ce que vous avez remarqué la même chose que moi?
Quand on tape un texte dans le petit encart du commentaire, il est impossible de copier-coller ce texte pour le conserver par ailleurs.
On se retrouve obligé à cliquer sur publier, prier pour que ça soit posté convenablement, et alors seulement on peut copier.
Et c’est d’un ch…
yep c’est bien ça le problème. Mais j’ai galéré comme un putois hier et perdu un pavé mais aujourd’hui ça a l’air de remarcher puisque j’ai réussi à en publier un autre écrit sous la torture de la pression 15lovienne qui n’attendait que mon post!
Sinon, avant de réfléchir à l’enveloppe à déposer dans l’urne (le bulletin est quand même plus compliqué à lire que d’habitude!), je vous signale que j’ai débriefé le quiz sur la page d’à côté, en incluant des liens vidéo de tous les échanges qu’il fallait deviner.
Pour ceux qui veulent se (re)faire une petite sélection de tennis sur youtube, même si c’est du déjà vu…
Ouais, et il est excellent en plus ce debriefing.
Je mets directement le lien pour que ça aille plus vite:
Le debriefing de Skvo sur son quiz « points d’anthologie »