Les 15-Love Awards 2013

By  | 17 décembre 2013 | Filed under: Insolite
En tous cas, l’Award du Meil­leur Co­stume, c’est Mattek-Sands, à l’aise.
Non. Naaaan !
Nan, j’vous dis : j’irai pas ! (Non, c’est non.)C’est donc balayée par un vérit­able en­thousias­me tsunamique que j’ac­cueil­lis la de­man­de du tauli­er de jouer les Maîtres­ses de cérémonie pour nos tradition­nels Awards de fin d’année. Vous m’avez bien re­gardée ? (Oui, c’est large en bas, étroit en haut, sur­monté d’une petite tige en bois : c’est une poire ?) Pitié, il m’a fallu 22 ans de cours par­ticuli­ers pour réussir à dire bon­jour à la dame, et c’est moi votre cast­ing pour an­im­er un pince-fesse ? Je suis une anar, moi ! L’avocate des bas-fonds, l’héroïne du petit peu­ple ! Pass­er les petits fours pour le gratin ? Hor­reur. En plus des mon­danités, il y a la com­péti­tion inhérente aux podiums : le streeeess, la pre­sssss­ion, mais je suis co­uver­te de boutons rien que d’y song­er ! (Venez à moi, tous les fauchés du money-time, Avan­ti o popolo, alla ris­cossa chic­kens, Ban­diera rossa, ban­diera rossa !…)

C’est là que Guil­laume l’a jouée comme Be­ck­er : « Te con­nais­sant, tu auras bien une idée pour trait­er ça aut­re­ment ! » Ah le four­be ! Le par­fait pied dans la porte ! L’amor­tie rétro qui re­pas­se le filet !

Je pro­mis d’y song­er, l’idée il­lumina le globe, j’étais cuite.

Au lieu de nomin­er des can­didats, j’al­lais laiss­er la re­spon­sabilité du choix aux 15Lovers par un procédé tordu à ma façon, basé sur le prin­cipe du portrait chinois : je mettrai en lumière une série de joueurs/joueuses qui, dans le co­urant de l’année, ont marqué de leur em­prein­te notre chronique ten­nis ; en dériveront les pro­fils de con­tributeurs à récom­pens­er (ex : « le David Ferr­er Award récom­pense un post­eur/rédac­teur as­sidu, dur au mal, trop souvent sous-estimé, etc. »).

Là-dessus, je réalise que c’est vrai­ment une bonne idée puis­que Rémy la met plus ou moins en pratique pour ses Prix Spéciaux du RYSC. Sauf qu’avec moi, mes cocos, vous mon­tez vous-même votre portrait-robot IKEA – même si je vais faire mon pos­sible pour être bien ten­dancieuse dans mes croquis (hhooohhh, honni soit qui mal y pense, héhéhé) !

A tout seig­neur tout hon­neur, com­men­çons par le top 10.

Bon, on va vite régler le cas de Tic & Tac : les co­upes, ils en ont à ne plus savoir qu’en faire, et nous, on les a bus jusqu’à la lie, vus jusqu’à l’in­diges­tion. C’est plus de la pro­émin­ence, c’est de l’out­rage à la pudeur. Nous avons be­soin de mettre nos foies au repos avec les agapes qui s’an­non­cent, et eux, de pre­ndre des for­ces pour re­par­tir comme en 40 (*soupir*).

Pas de Tic & Tac award, vous pouvez re­spir­er !

Hmmm, le cas Mur­ray… (Oh, que j’aime ces fris­sons de ter­reur au fond de la clas­se !) In­dubitab­le­ment, il a su faire en sorte de make his­to­ry, avec ses Fred Perry, 73 ans que, un roastbeef, gnag­nagna, Wimbledon… Et le bon goût de se faire bi­ee­en dis­cret de­puis. Ça c’est du Big Four pas trop gras, bien dosé en oméga 3, par­fait pour gard­er la ligne !

Cer­tes le décroc­hage du Graal lon­doni­en n’a pas brillé par la manière – mais il avait tiré ses feux d’ar­tifice dès le début de la saison 2013 : la re­ncontre du Scot et de l’Helvète (non en­core un­derground) à l’Australi­en Open pro­duisit un match à la dramatur­gie de haute tenue et d’un niveau inédit chez le plus éco­ssais des deux. On lui fera donc crédit de cette fin­ale de médioc­re fac­ture, le prin­cip­al étant, en Pelouse Britan­nique, de rabaiss­er le caquet serbe tout en ex­hilarant la Na­tion.

Bien. Mais en­core plus con­sen­suel que l’Andy Mur­ray co­uronné, il y a un homme – plus qu’un homme, un plébis­cite : Ivan, son coach. Un ten­nisman qui, du vivant de sa carrière, oncques ne put con­ver­tir l’essai sur le végétal sacré mais, par-delà même la tombe, sut gratt­er d’un ongle souter­rain la pelouse du Centr­al, réalisant par pro­cura­tion l’immémoriale Ques­te. Quand le de­stin d’un homme re­joint celui d’une na­tion, on ne peut pas hésiter.

Mes­dames et Mes­sieurs, Judy & Ivan présen­tent le « Gazon Maudit award ».

Ce prix a voca­tion à récom­pens­er un con­tributeur pour qui la saison sur herbe a l’effet d’une fon­taine de jouv­ence, une montée de sève, de re­gain prin­tani­er, bref vous saisis­sez l’idée.

Le « Gazon Maudit Award » va en faire, des heureux !

Rétrog­radé légitime­ment après l’évoca­tion des Fer­rail­leurs de Grands chelems, il con­vient d’ap­port­er (enfin) à David Ferr­er toute l’at­ten­tion que sa saison mérite. Se prélas­sant lan­goureuse­ment sur son plateau de fin­alis­te à Roland-Garros, la cer­ise d’une 3è place à l’ATP – un clas­se­ment à l’al­titude inédite pour « l’Autre Es­pagnol ». Ces ac­complis­se­ments re­joig­nent deux nouvel­les fin­ales en Mast­ers 1000 sur dur in­door et out­door, qui valent sur­tout par le joli pied de nez de sa vic­toire à Bercy sur le pro­prié­taire de l’ombre pan­tagrué­lique qui l’éclip­se aussi ef­ficace­ment que l’astre lunaire. Nous aur­ions néan­moins con­tinué d’ig­nor­er comme toujours l’ad­mir­able pou (dont la tein­te se fond à mer­veil­le dans l’obscurité) si en cours d’année, David ne s’était trouvé dans nos col­on­nes une At­tachée de Com’ de première bour­re : avec Con­chita, le Ten­nisman Fumeur Lettré est passé d’objet oc­casion­nel de rail­lerie à une in­trigan­te om­niprés­ence sous les sun­lights. Une sorte de flaveur du ter­roir (genre fromage corse ?) s’est mise à par­fum­er le brouet à base d’opiniâtreté pure que nous hum­ions jusque-là sur sa per­son­ne. Nous avons appris à mieux connaître son char­me de « hard work­er » (et même, à le con­sidér­er comme objet de fan­tasme lors de la poc­hade es­tivale de Karim !)

Comme dis­ait Babolat :

Ferr­er c’est une valeur poulain (oui, on dit étalon mais lui, c’est un poulain). Pour en­tr­er dans le top 5, il faut savoir le battre. C’est le Milou (oui, on dit Cerbère mais lui, c’est Milou) de la porte de l’élite de l’élite.

« C’est in­dis­pens­able, de se fout­re de ma gueule ?
David & Con­chita présen­tent le « Pou Award ».
Ce prix a voca­tion à co­uronn­er un con­tributeur ex­emplaire dans la con­stan­ce, la qualité, le sérieux de ses pro­duc­tions comme pour son fair-play dans l’ad­versité. Avoir co­urageuse­ment souf­fert l’ombre écrasan­te de Rafael Nadal durant la saison 2013 est un plus pour la can­dida­ture de l’impétrant.

On passe à del Poutou. Si le gigan­tesque Ar­gentin a brillé de mille feux cette saison (ger­bes d’étin­celles allumées par ses coups de mas­sue en silex sur la pier­re à briquet des bal­les jaunes), c’est moins par son pal­marès – cor­rect mais pas inédit – que par ses qualités ex­cep­tion­nelles d’an­tidote anti-trust. Del Mam­mouth, c’est celui qui a mis la misère au gotha en en­filant sur une pique les trois Pieds Nic­kelés en 2013. Et ça fait du bien. Del Potro, c’est de l’humanitaire rugueux : ça œuvre de salut pub­lic, c’est laineux et ça bar­rit, oh oui !

ça bar­rit, oh oui !

Juan Mar­tin du Pur Par­pa­ing présente donc « l’Award de l’Al­ternan­ce ».

Ce prix récom­pense un in­ter­venant qui tient ses posi­tions comme les Cat­hares à Montségur. Dans le style, il bril­lera par sa com­pacité de fond de court, la con­sis­tance et le clas­sicis­me de ses frap­pes non chirur­gicales, privilégiant un jeu li­sib­le et sans fiori­tures.

Des goûts minoritaires dans le panel des chouch­ous 15loviens, prédis­posent évidem­ment à re­cevoir ce trophée du coq de com­bat.

Juan Mar­tin du Pur Par­pa­ing

Relégué, humilié, per­clus, mais plus que jamais Maître Etalon de nos en­goue­ments ten­nistiques, Roger Feder­er a sans nul doute connu une année re­mar­qu­able, ver­sant décrépitude. Pour­tant, tout comme le vieux doudou tout pour­ri qui sent la ser­pilliè­re et que le mar­mot défend bec et ongles con­tre la mac­hine à laver, nous som­mes restés accros à ses ful­guran­ces, snif­fant les lam­beaux de son art comme le jun­kie son pot de glue : il hante nos rêves et nos cauc­hemars.

On se rap­pelle la stat sor­tie par Guil­laume en février, à l’oc­cas­ion de la 500è sur 15Love :

« 40 023. Sur ces 126 254 com­men­taires publiés, 40 023 d’entre eux con­tien­nent le mot «Feder­er ».

[Bon moi quand j’ai in­ter­rogé la base de données, elle m’a répondu poli­ment tout autre chose, mais j’ai un rap­port par­ticuli­er aux systèmes in­for­matiques. Un peu comme Neo dans Mat­rix, sauf que l’héroïne prend une ratatouil­le.

Le fruit de mes re­cherches :

Sur 147 227 com­men­taires, le mot « Feder­er » est men­tionné 14 014 fois ; « Fed », c’est 25 374 (la déférence ne nous étouf­fe pas ici, comme vous voyez) ; « Doudou », oc­casion­ne 1377 éléments, soit moins que « le Suis­se » (1 672) ; nous avons osé un branché « Rodg­er » à 111 re­prises, et j’ai même dégoté 48 « Rodg’ » le co­up­able étant mas­sive­ment Al­exis (hahaha, sycop­hante je suis) ; « Roger » com­por­te 6051 oc­curr­ences, mais le plus com­ique, c’est que « Rogé » sort plus souvent : 6390, doudou dis-donc ! ]

Chouc­hou, Loulou, Doudou
Après cet in­termède chiffré, je lais­se la parole à Jac­ques Brel, ça me re­posera les cir­cuits :
Rogé,Ne me quit­te pas Je t´in­venterai Des mots in­sensés Que tu com­prendras Je te par­lerai De ces amants-là Qui ont vu deux fois Leurs cœurs s´embras­er

On a vu souvent Re­jail­lir le feu De l´an­ci­en vol­can Qu´on croyait trop vieux Il est paraît-il Des ter­res brûlées Don­nant plus de blé Qu´un meil­leur avril Et quand vient le soir Pour qu´un ciel flam­boie Le rouge et le noir Ne s´épousent-ils pas ?

Eh oui, GOAT un jour, GOAT toujours. Mais le plus not­able de ce cru 2013 équivoque pour Ol’ Doudou, n’est-ce pas fin­ale­ment le re­gard ré-enamouré de Mirka en tri­bunes, se pas­sion­nant pour les im­prob­ables résur­rec­tions opérées dans les lieux de ses de­rni­ers fiefs in­door ? Comme nous, sus­pen­due à son souffle plus ou moins agonisant, elle a vécu les trans­es d’un thrill­er.

Roger & Mirka (car derrière chaque grand homme se cache une femme à l’ego moins étoffé) présen­tent « l’Award de Mon­sieur Seguin. »

Cette récom­pense a voca­tion à prim­er une diva du clavi­er dont les odes ont ten­dance à sus­cit­er des émois au lyris­me jac­quesbreli­en ou des piail­le­ments de groupie aux con­certs des Stones.

Vers­ion in­grate : la décep­tion de l’année, le déclin, salopard, je t’ai tant aimé (il peut avoir publié 12 ar­ticles, n’im­porte, il a créé un monstre, vous n’en êtes pas ras­sasié, vous en voulez plus, en­core, toujours.)

En cas d’hésita­tion entre plusieurs can­tatrices en cours de cap­rinisa­tion, vous pour­rez éven­tuel­le­ment re­tenir comme critères dif­féren­tiels :

-la di­mens­ion « frayeurs mor­telles pour car­diaques » (un passé de diva, genre « les adieux » ou « pre­ndre un temps de réflex­ion, retro­uv­er l’inspira­tion, là-bas, loin, peut-être »…),

-la sénesc­ence de ses ap­pari­tions (une pro­duc­tion raréfiée, de type cure d’amaig­risse­ment via ténia affamé de son pro­gram­me d’ap­pari­tions sur le Site…).

Les Vieux Amants, toujours d’at­taque

Je n’ar­riverai jamais au bout de ma liste. A ce rythme, j’aurais fini de récapitul­er pile pour 2015. Allez, chan­ge­ment de style, je vais en­voy­er le reste en dan­seuse, de­bout sur les pédales, hop­hophop !

Mais d’abord….. HAAAAAL­TE, stop, rétropédalage : on a oublié une numb­er ouane en route ! Comme pour Tic & Tac, on n’aurait vu qu’elle si on suivait la WTA. Mais dieu nous garde, nous pouvons ainsi mar­qu­er une cer­taine préséance pour un séant géant, qui Roland Gar­ros com­pris, écrase toutes les bi­mbos de son popotin cur­vilig­ne.

O Serena, Serena. A l’ombre de ses dômes sereins, le cir­cuit ne re­pous­se pas.

Elle est carrément hié­ratique par­fois, la Serena…

Séance tenan­te, Serena & Pat­rick (car sous toute gran­de femme s’écrase un petit homme) présen­tent le « Serenass Award »!

Ce prix doit gratifi­er le post­eur aux com­men­taires ten­nistiques les plus érotiques tout au long de l’année.

Ou la post­euse bien en­ten­du, tous les Awards awar­dent aussi bien au féminin.

…Mais des fois pas du tout (n’empêche, elle trépigne vac­he­ment haut!)

En tous cas, elle as­sure.

Et pen­dant qu’on y est, Vive la Fran­ce et son 7è rang mon­di­al côté lad­ies ! Place au cat­ac­lysme Mar­ion Bar­toli !

Mar­ion & Walt­er (“be­cause my heart be­longs to daddy”) présen­tent le « Choc Award ».

Il a pour objet de dis­tin­gu­er un post­eur qui a su vous faire tomb­er en syn­cope, vous pre­ndre à contre-pied, déjouer vos préjugés, bref un champ­ion de l’inat­tendu, un forumeur de la face cachée !

Parce que je m’en voud­rais de ne pas re­cycl­er céans les bribes di­vines de Karim, je lui lais­se la parole pour es­quiss­er le boulever­se­ment dans lequel l’ac­complis­se­ment bar­toli­en l’a plongé :

Ça fait trois semaines que j’es­saie d’écrire un papi­er sur la vic­toire de Bar­toli à Wimbledon. Non pas que ça m’ait boulev­ersé mais l’événe­ment est tel­le­ment in­congru et relève d’un tel al­ig­ne­ment stel­laire que je le trouve fas­cinant. C’est la pyramide de Kheops des pieds de nez. Mais je ne pour­rai pas écrire ce papi­er, je n’y ar­rive pas. Je n’ai réussi qu’à crach­er l’introduc­tion que je vous re­mets ici en forme d’épitap­he:

J’ai décidé de bris­er la loi du sil­ence, faire fi de cette omer­ta suf­focan­te dont la pesan­teur leste l’am­bian­ce de­puis bientôt six mois. Le monde du ten­nis re­ssemble à un vil­lage re­tranché dans de noires mon­tagnes et dont la rue uni­que et grise est par­semée de glauques masures dont les volets grinçants se fer­ment ir­rémédiab­le­ment au pas­sage d’un étrang­er. Un chat vrai­ment très noir traver­se la rue en claudiquant sur trois pat­tes. L’étrang­er pous­se la porte d’une taver­ne sinistre dont le tenan­ci­er et sa rombière in­spirent moins con­fian­ce qu’une pro­mes­se élec­torale. Trois types louc­hes sirotent un tord-boyaux ar­tisan­al en simulant une par­tie de craps. Tout le monde dans le vil­lage sait, mais per­son­ne ne par­lera. Le sec­ret est lourd, pesant, le bris­er ex­poserait la com­munauté à une vers­ion dur­cie et non sous-titrée des sept pla­ies d’Egyp­te. Et fuck! Je me jette dans le feu : Mar­ion Bar­toli a gagné Wimbledon cette année !!!!!

Il y a un mal­a­ise, comme si tous – sauf elle – faisaient tout ce qui est humaine­ment pos­sible pour oub­li­er, pour l’oub­li­er. Mais non, de plateau télé en émis­s­ion débile, Mar­ion écume les talkshows, hante le PAF. Elle assène son bon­heur à la face du monde hor­rifié en drapant le tout dans des robes toujours plus moulan­tes et sexy qui la font re­ssembl­er à un rôti. Quand tous es­saient d’oub­li­er, Mar­ion se sent in­ves­tie d’un de­voir de mémoire, elle est un mausol­ée com­mémoratif à elle seule, une sorte de Be­rlin faite femme

Et ça, c’est un Karim be­aucoup plus léger qui l’écrivait que lors du 04 juil­let 2013 où il s’exclamait im­prudem­ment : « Si Bar­toli gagne Wimbledon je fais un don d’or­ganes pour au moins 25 kgs. Je me débrouil­lerai pour vivre avec le reste. » JoAkim lui répon­dait fort à pro­pos : « Je crois qu’elle a dit la même chose si elle gag­nait… Enfin à peu de chose près. C’était juste le poids des or­ganes qui était différent. »

Le poids du reste aussi, si l’on en croit les clichés im­mor­talisant Mar­ion en top modèle pour le Salon du Chocolat.

C’est pour ça que ça s’ap­pelle « le Choc’ Award ».

Allez, re­tour aux mecs : à la 7è place ATP, Be­rdych n’a ab­solu­ment pas marqué l’année. Même en sess­ion de rattrapage, à l’ul­time bout de la fin­ale de la Davis Cup 2013, il se fait voler la vedet­te par Radek Stepanek, l’Homme qui valait 3 mil­liards de mérous.

Tomas a sur­tout ébloui sur twitt­er

Je lui sub­stitue donc bien vite un prix in­spiré par l’ar­tiste de la raquet­te décalé et vin­tage : présenté par les mille et tre conquêtes de Radek, vous décer­nerez le « Doc­teur Hor­rible et Mis­t­er Love Award de la Vraie Clas­se » à un forumeur/pos­teur dis­cret sur le cir­cuit prin­cip­al, mais qui a su oser le décalage, le touch­er, le panac­he, l’aven­ture, l’imagina­tion dans ses écrits.

Ma in Is­pagna son già mille e tre.

8è au clas­se­ment tech­nique, Waw­rinka mérite bien sûr un prix rien qu’à lui pour son année raf­raîchis­sante, qui com­pte deux matches cul­tes (Australian Open et Roland-Garros), plus quel­ques branlées délicieuses (le temps que ça a duré à l’US Open).

Stan & Benoît (car avoiiiiir un bon co­pain, c’est ce qu’il y a d’meil­leur au monde) présen­tent « l’Award de l’Autre Suis­se ».

Il s’agit de co­uronn­er un forumeur dont le par­cours s’ap­paren­te à celui du talen­tueux vaudois, chrysanthème tar­dif sujet aux doutes et com­plexes di­v­ers (la faute à l’Autre, just­e­ment) : c’est le shot­mak­er, le re­v­ers à une main, le ten­nis créatif qui se révèle, et s’ébroue de l’ombre pesan­te des anti­quités, un post­eur qui est là de­puis longtemps mais fait peau neuve.

Stan enlève le tamis

Classé 9è, bien sûr il le méritait 1000 fois son Oscar, mon Ric­hou, par son re­tour sur le fil aux Mast­ers et la re­con­quête du signe in­di­en avec un pac­kage récidive con­tre David Ferr­er (re­belot­ée un mois plus tard) et demi-finale dans un tour­noi majeur (« Non, PAS une 17è défaite en 1/8è de fin­ale »!). Ah, oui, et puis trois petits co­chons 250 aussi.

Mais j’ai fail­li le zapp­er quand même, parce que je ne voulais pas qu’on me le colle d’of­fice pour ser­vices re­ndus à la Cause.

Et puis j’ai eu l’Idée.

(grâce à Con­combre :

« On s’em­merde grave là. Filez moi une bonne raison de sup­prim­er le com­pte d’Ivan.

J’aime le com­ique de répéti­tion. »)

En fait, cette année, Ric­hard n’est pre­sque plus mouisard (quoique se faire plaqu­er par son coach à l’avant de­rni­er match de sa saison pour un Canadi­en à tête de bat­raci­en et un Croate chauve, ça sent en­core un peu son bouc sous les ais­selles) ! A qui a-t-il donc refilé le Mis­tig­ri ?

Ric­hard & Nath (ven­geannnce ! Nath, tu croyais que j’oub­lierais tes vomis­se­ments feints à la récep­tion du Gas­quet Award du RYSC ? En plus la photo n’était même pas spéciale­ment moche.) présen­tent le pre­stigieux « Goat Award » (Prix du Bouc), qui titre la meil­leure vic­time de 15Love, le post­eur le plus in­jus­te­ment persécuté par les méchants, le para­ton­nerre humain de WordPress.

Al­leeez, fais pas ton timiiide
En plus c’est cool, c’est le seul où on gagne une récom­pense non sym­bolique : lauréat, Pamela vous roule un patin à la coke dans une boîte à Miami (ou à défaut Re­dfoo si c’est une lauréate hétéro).

Bêêêêê !

Hom­mage à Ric­hard, hom­mage à Julie et Sam qui savent si bien le célébrer :

Julie (j’ai rajouté les lettres man­quan­tes aux mots toujours échevelés de notre gran­de amoureuse) :

Ahhhhh Ric­hard a toujours été mon grand numéro deux!!!

Prono foireux Ric­hard va péter chais plus qui à Wimby

Chuis dégoûtée

Il joue trop bien! At­taque! Prend le filet! (mmmmm) se pro­cure deux bal­les de break! Et dans son jeu de ser­vice il est mené 0-30 et quels points! Notam­ment à 30-30 re­gar­dez ça, en­core une volée in­réus­siss­able réussie!

Ric­hard je t’aime.

Main­tenant gagne ce match.

Enfin ce set.

Enfin ce jeu pour l’instant

Sam

Pas vu ce match, mais … « le Français, qui a malgré tout livré une belle pre­sta­tion ».

Il y avait les « malgré nous », il y a Ritchie Malgré tout.

Des re­grets, un café-crème, un cam­pari, la jeunes­se qui s’en­fuit … Ritchie…

Ric­hard, c’est le plus beau, na !

Malgré les com­press­ions de coûts opérées au som­met, j’ai déjà soumis neuf récom­penses à votre sagacité. Et j’en ai quel­ques aut­res en stock, mamma mia !

10. Bon, l’année de Simon est re­mar­qu­able aussi bien dans les hauts (un titre chaque année de­puis 10 ans, le match quitté en vain­queur sur bran­card con­tre Mon­fils à Mel­bour­ne) que dans les bas (les 7 pla­ies d’Egyp­te qui as­sail­lent son corps chétif – se cass­er une côte en tous­sant trop fort à cause de la co­queluc­he, c’est pas du taureau de con­cours, ça ? le nauf­rage de la Coupe Davis, l’homme à la tech­nique sans lacune sauf au filet…). Comme pour son homologue acari­en, y a eu du com­ing out à son sujet : un fan of­ficiel a tenu à chant­er son amour de l’homme à la fesse négative.

Enfin, Jeeff a trouvé un sur­prenant zénith (ou nadir ?) à l’année qui claque de Gilou : le come-back le plus monstrueux, cherchez pas, c’est lui ! « Grap­he de pro­babilités à l’appui », l’at­tachan­te brin­dille a trouvé le moyen de re­nvers­er 99.8% de chan­ces ad­verses de l’em­port­er. Lit­tle big phasm !

Et comme il faut au moins un deuxième prix pour vénérer la con­sis­tance de cer­tains post­eurs, sur le métier 100 fois re­met­tez votre ouv­rage, vous voterez donc pour le « Gilou Award du Meil­leur Phas­me », une vers­ion plus cérébrale et anémiée du David Ferr­er, ou la pouxomac­hie à la française.

Entamé par ses 24 heures de match con­tre Gaël, Gilou s’en­quiert d’un bran­card

11. En poin­tillés et en 2013, Gaël Mon­fils nous a en­core bien récréés. Sans récapitul­er son œuvre im­men­se, on peut con­venir je pense que Gaël sait faire souffl­er un vent chaud-froid de fan­taisie, de li­berté et de non con­for­misme sur un Cir­cuit tragique­ment « Formule-unisé ».

Gaël,
Jar­Jar,

Gaël et les aut­res dans sa tête présen­tent le « Jar Jar Binks (peace, love and Ganja) Award », apte à honor­er un post­eur haute­ment déjanté et notab­le­ment épisodique, prêt à faire souffl­er à l’improvis­te sur 15love, les bour­rasques taquines de sa grif­fe à nulle autre pareil­le.

Li­bres, Max !

12. Er­nests Gul­bis s’est coupé les cheveux, a arrêté les soirées arrosées, gagné deux tit­res et re­monté une bonne ventrée de places au clas­se­ment ATP ; en plus il a ouvert à l’envi sa gueule, qu’il a fort gran­de, et re­mporté les Love Awards de­vant des tas de blaireaux ! Claire­ment, le Let­ton lit­igieux a ce qu’il faut pour par­rain­er un Prix.

Décer­nez sous les aus­pices équivoques le « Poil à Gratt­er Award » : il met à l’hon­neur une plume féconde pour re­dress­er les torts (y com­pris im­aginaires) et re­brouss­er le poil préalab­le­ment hérissé des Not­ables.

Gros comme ça, Mon­sieur l’Ar­bitre
13. Jerzy, une demie à Wimbledon. Peux pas faire plus court.

JJ & Jack The Ripp­er présen­tent le “How many times Award”, qui dis­tin­gue le post­eur le plus répétitif dans ses in­ter­ven­tions. Une Cas­sandre bègue, un com­ique qui croit à l’adage de Chap­lin (« un coup de pied au cul est drôle, dix ne le sont pas, cent sont hilarants ») ? Le prix est pour lui.

« HOW MANY TIMES ? »

14. Ahhh la famil­le Tomic ! En 2013, avec l’aide généreuse de son géniteur, Be­rnie a fait montre plus que jamais de son talent inouï, un poten­tiel d’exaspéra­tion pro­por­tion­nel à son in­com­par­able melon multi­plié au co­ef­ficient de ses dis­posi­tions ten­nistiques : un truc pro­pre­ment as­tronomique.

C’est bien sûr Thomas Drouet qui présente le « Tomic Award de la Pastèque».

Ce prix doit désign­er un talent de plume trop di­let­tante qui tarde à satis­faire les at­tentes col­os­sales que vous avez placées en lui. Le récipien­daire, c’est celui à qui vous auriez le plus envie de mettre un coup de pied au cul pour qu’il s’épile un poil dans la main tail­le baobab, travail­le son clavi­er et peu à peu, con­stru­ise un pal­marès d’ar­ticles à la hauteur de son évident génie.

Be­rnie présente son nouveau tube : Tête à claques

Ce prix est en outre l’oc­cas­ion idéale pour rédiger votre liste au Père Noël des sujets que vous aimeriez voir trait­er, pen­dant qu’on y est.

15. Car­reno Busta : avec Kaelin, on s’y est mis à deux pour vous faire palp­er l’incroy­able épopée de l’ombre d’un joueur de la généra­tion Di­mit­rov (le second mieux classé désor­mais de la promo 1991, malgré une fameuse pause bles­sure en 2012). Pablo c’est le king du cir­cuit Fu­ture, l’Alexandre de l’arrière-ban de l’ATP, le Pat­rick Ed­ling­er de la pro­gress­ion au clas­se­ment. Résul­tat, on s’étripe désor­mais pour le re­crut­er sur le Mer­cato de Ten­nis Man­ag­er, alors que la pein­ture n’est pas en­core fraîche sur ses récents ac­complis­se­ments.

Avec l’Award « Mouil­leron le Cap­tif », par­rainé par Doub­leFaute à l’insu de son plein gré, vous con­gratulerez un post­eur bien vert, une as­cens­ion ful­guran­te en­core mouillée derrière les oreil­les (je vous lais­se im­agin­er les oreil­les d’une as­cens­ion), avec une prédilec­tion pour les zones résolu­ment peu fréquentées, quasi vier­ges, et par­faite­ment cheloues.

Bonus

Tommy Rob­redo a fait plein de trucs re­mar­qu­ables cette année, des tit­res, des re­cords, des cras­ses in­iques aussi, mais c’est super dur d’en dire quel­que chose. Pour­tant il mérite, c’est sûr. Alors pour Tommy, j’ai eu l’idée d’une fonc­tion qui lui va comme un gant : vous voyez la lettre blanche au scrabble, qui re­mplace n’im­porte quel­le autre pour vous per­mettre de caser votre super mot compte-triple ?

Telle est la voca­tion du « Tommy Scrabble Award » : récom­pens­er un Sub­lime Oublié du pal­marès, un post­eur ô com­bi­en méritant mais rétif à s’in­carn­er dans l’un des portraits es­quissés jusqu’ici : votre Joker perso !

Arrête, Tommy, on t’a re­con­nu !

J’ai appris que Tommy Rob­redo avait d’ail­leurs été élu « meil­leur joueur es­pagnol de l’année », sans doute pour com­pens­er d’avoir filé à Rafa le prix du meil­leur come-back. Je pro­fite du coup de mes pouvoirs dis­crétion­naires pour décréter Rosol meil­leur joueur tchèque, Pos­pisil meil­leur joueur canadi­en, Mahut meil­leur français, Smyc­zek meil­leur Américain, Zebal­los meil­leur Ar­gentin, Matosevic meil­leur Australi­en et Dar­cis meil­leur Belge.

Voilà.

Il faut con­clure.

Il man­que un Award col­lec­tif pour tous les primo-rédacteurs, qui sont montés en masse sur le pont cette année (comme jamais d’ail­leurs) :

Mais bon, aucun joueur ne m’a vrai­ment con­vain­cue que le rôle lui de­vait échoir…

Je vais donc me con­tent­er de tirer un coup de chapeau à

Don J, Geô, Homais, Kaelin, MacArthur, Noel, Persée, Rémy, Robin, Skvorec­ky, Thomas,

pour leur plongée tout nus dans nos col­on­nes et leur of­frir, sans raison aucune, une belle apostrop­he de Fred :

D’ail­leurs, je m’ad­resse à tous les joueurs de ten­nis en ce bas monde : sans rire, arrêtez avec vos petits pulls sans man­che ou je vous pète la gueule…

Very bad trip

Voici la liste des prix, afin de s’y retro­uv­er plus rapide­ment pour un vote ef­ficace :

  1. « Gazon maudit Award», by Judy & Ivan
  2. « Pou Award », by David & Con­chita
  3. « Award de l’Al­ternan­ce », by Juan Mar­tin du Pur Par­pa­ing
  4. « Award de la Chèvre de Mon­sieur Seguin », by Roger & Mirka
  5. « Serenass Award », by Pat­rick & Serena
  6. « Choc Award », by Mar­ion & Walt­er
  7. « Doc­teur Hor­rible et Mis­t­er Love Award de la Vraie Clas­se », by les « Mille et tre »
  8. « Award de l’Autre Suis­se », by Stan & Benoît
  9. « Goat Award », by Ric­hard & Nath
  10. « Gilou Award du meil­leur Phas­me », by ses fans révélés
  11. « Jar Jar Binks (peace, love and Ganja) Award », by Gaël et les aut­res dans sa tête
  12. « Poil à gratt­er Award », by Ernsts
  13. « How many times Award », by Jerzy & Jack the Ripp­er
  14. « Tomic Award de la Pastèque », by Thomas Drouet
  15. Award « Mouil­leron le Cap­tif », by Doub­leFaute

Bonus : « Tommy Rob­redo Scrabble Award », by In­cog­nito

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Avocate at­titrée de Ric­hard Gas­quet sur 15LOVE (SAUVEZ les bébés phoques !) et Thiemolâtre irrécupérable. Que le Re­v­ers à Une Main soit avec toi.

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147 Responses to Les 15-Love Awards 2013

  1. Remy 17 décembre 2013 at 21:04

    Il manque un titre pour la rédactrice des 15 love Awards. Tu t’es sublimée Patricia, tu es vraiment impressionnante.

    Mon plus grand honneur est que finalement, toi (la meilleure) a repris une de mes petites idées. C’est une grande fierté pour moi.

    Maintenant il va falloir réfléchir pour le vote.

  2. Kaelin 17 décembre 2013 at 22:22

    Salut Patricia !

    Enorme boulot, tu es formidable. Je m’attelle aux votes dans les jours à venir ! Tu me concurrences fortement avec les photos déglinguées, j’ai du boulot pour mon prochain article ! :D Haha Monfils en Jar-Jar juste parfait.

  3. Colin 17 décembre 2013 at 22:47

    Oh pétard ! Et il va falloir voter après ça???? Impossible, l’article se suffit à lui-même.

    Ça va me prendre au moins toutes les vacances de Noël de trouver mes 15 lauréats.

  4. Elmar 17 décembre 2013 at 22:51

    Putain, d’hab, les Awards, c’est le truc qu’on s’enfile en 2 temps 3 mouvements, on vote vite et le lendemain, on a les résultats.

    Là cette année, va falloir réfléchir pendant 378 jours pour trouver les 15 lauréats.

    Je propose de filer un award spécial au premier qui postera sa liste d’awards, car on sait tout que derrière, on sera une flopée à lui repiquer ses idées.

  5. Elmar 17 décembre 2013 at 23:01

    Un petit mot sur Tennis Manager. J’avais publié il y a une semaine l’article de présentation pour la Tennis League 2, lequel a été retiré très rapidement par les Dieux du site.

    Je me permettrai de le republier demain, pour laisser aux joueurs intéressés le temps de s’inscrire avant le début de la saison, surtout qu’il se pourrait qu’on ait besoin de la League Amateurs…

    Merci de considérer ce futur article comme une simple plateforme pour les joueurs de Tennis Manager.

  6. Elmar 18 décembre 2013 at 00:14

    1. Le « Gazon Maudit Award »: je me serais bien désigné pour cet Award. Ah quoi? On me souffle dans l’oreillette que ma désaffection du site sitôt l’élimination de la biquette me rend inéligible. Dès lors, y a-t-il un autre nominé potentiel qu’Ivantoine, le bien nommé? C’est en tous cas pour lui que je vote!

    2. Le « Pou Award »: je me serais bien désigné pour cet Award. Ah quoi? On me souffle dans l’oreillette que ma fourbe Lettre ouverte à M. Nadal et mes pérégrinations insulaires m’empêchent de briguer ce trophée… C’est donc à Rémy qu’il convient d’attribuer le titre, lui qui a mener le RYSC à bon port, tout en s’empêchant d’égratigner le sieur Nadal.

    3. L’ »Award de l’Alternance » : je me serais bien désigné pour cet Award. Ah quoi? On me souffle dans l’oreillette que ma volonté de pratiquer tous les types de commentaires de tennis (poétique, théâtraux, vaudevillesques, j’en passe et des meilleurs) ne font pas de moi le chantre du classicisme. Je vote pour Jérôme, non pas parce qu’il a chouchou minoritaire sur 15-love, mais parce qu’il est minoritaire dans la défense de son chouchou et parce qu’il n’a pas varié son discours depuis un bon demi-siècle.

    4. L’”Award de la Chèvre de Monsieur Seguin” : je me serais bien désigné pour cet Award. Ah quoi? On me souffle dans l’oreillette que je prends mes désirs pour des réalités, “espèce de petit vaniteux”. Ce prix devrait donc garnir la collection du Yo’, en complète déréliction.

    5. Le “Serenass Award” : je me serais bien désigné pour cet Award. Ah quoi? On me souffle dans l’oreillette qu’il ne suffit pas d’être prêt à coucher avec Ferrer ou avec Xisca pour remporter la mise. Julie mérite cet Award pour l’ensemble de ses orgasmes tennistiques.

    6. Le “Choc Award” : je me serais bien désigné pour cet Award. Ah quoi? On me souffle dans l’oreillette que ma haine tenace et inaltérable de Nadal ne me permettront jamais de surprendre qui que ce soit. Je refile l’Award à Oluive, le plus barré d’entre nous.

    7. Le “Docteur Horrible et Mister Love Award de la Vraie Classe” : je me serais bien désigné pour cet Award. Ah quoi? On me souffle dans l’oreillette que je prends bien trop de place sur le site pour mériter ce titre. Que nous désirons donc remettre à Persée pour son hydrographie du circuit ATP.

    8. L’”Award de l’Autre Suisse” : je me serais bien désigné pour cet Award. Ah quoi? On me souffle dans l’oreillette que je prends mes désirs pour des réalités, “espèce de petit vaniteux”. Je vote donc Sam, qui m’a sacrément fait marrer pendant toute l’année.

    9. Le “Goat Award” : je me serais bien désigné pour cet A… ah, euh… en fait non. Ivan me paraît tout désigné.

    10. Le “Gilou Award du meilleur Phasme” : je me serais bien désigné pour cet Award. Ah quoi? On me souffle dans l’oreillette que mon délire irrationnel “La foire aux Monstres” et mon amour aveugle pour Star Wars m’empêchent de pouvoir prétendre à un Award récompensant l’intellect et la raison. Je vote Guillaume.

    11. Le “Jar Jar Binks (peace, love and Ganja) Award : je me serais bien désigné pour cet Award. Ah quoi? On me souffle dans l’oreillette que mon nouvel avatar ne peut en aucun cas être déterminant dans l’attribution de ce prix. Lequel me paraît aller comme un gant au Concombre masqué.

    12. Le “Poil à gratter Award” : je me serais bien désigné pour cet Award. Ah quoi? On me souffle dans l’oreillette que mon obédience à Doudou me rend inéligible pour ce titre. Je le refilerai donc au redresseur de torts numero uno du site: Coach Kevinovitch.

    13. Le “How many times Award” : je me serais bien désigné pour cet Award. Ah quoi? On me souffle dans l’oreillette que mon effort louable sur ce seul commentaire pour remporter le titre n’est largement pas suffisant en comparaison de l’insupportable Evans.

    14. Le “Tomic Award de la Pastèque” : je me serais bien désigné pour cet Award. Ah quoi? On me souffle dans l’oreillette que j’ai rempli le quota minimum d’articles cet année, ce qui m’empêche une fois encore d’obtenir cette récompense. Ce sera mon seul double lauréat: Sam: ponds-nous un truc dont on se souviendra encore dans 40 ans et dont on sera fier de pouvoir dire à nos petits-enfants qu’on y était.

    15. Le “Award Mouilleron le Captif” : il m’est hélas impossible de prétendre à cet Award que je serais fier de pouvoir remettre à Kaelin, pour lequel, aura-t-on remarqué, on a fabriqué ce prix sur-mesure!

  7. Elmar 18 décembre 2013 at 00:15

    Patricia, s’il y a 7,5 personnes qui participent aux votes pour ces Awards, ça sera déjà énorme, vu le temps que ça prend…

  8. Persée 18 décembre 2013 at 03:32

    J’avais tapé un commentaire qui a été perdu, voici mes choix rapidement:

    1. Le « Gazon Maudit Award »: Antoine

    2. Le « Pou Award »: Rémy

    3. L’ »Award de l’Alternance » : Jérôme

    4. L’”Award de la Chèvre de Monsieur Seguin” : Yoda

    5. Le “Serenass Award” : Julie et Sam

    6. Le “Choc Award” : je me serais bien désigné pour cet Award. Sam et Oluive

    7. Le “Docteur Horrible et Mister Love Award de la Vraie Classe” : Elmar pour Star Wars

    8. L’”Award de l’Autre Suisse” : Quentin

    9. Le “Goat Award” : Ivan me paraît tout désigné.

    10. Le “Gilou Award du meilleur Phasme” : Les tenanciers Guillaume et MarieJo

    11. Le “Jar Jar Binks (peace, love and Ganja) Award : Fred

    12. Le “Poil à gratter Award” : MacArthur

    13. Le “How many times Award” : Evans

    14. Le “Tomic Award de la Pastèque” : Moi

    15 Le Mouillereon-le-Captif : Kaelin!

  9. MarieJo 18 décembre 2013 at 08:24

    ahaha ! très bon tout ça patricia :)
    juste une remarque, le texte est un chouilla trop petit pour la lecture… eh ouais, t’as oublié l’award de l’enquiquineuse de service, voilà c’est fait, j’assume ;-)

    bon, j’ai fini la lecture, mais je ne vais pas choisir tout de suite après une nuit au taff, vaut mieux que je dorme un peu avant de poster une liste !

    • Patricia 18 décembre 2013 at 08:53

      En fait Marie-Jo, en ce qui concerne la mise en forme, j’ai rencontré des bugs colossaux que je n’ai pas pu corriger, même en allant dans le html (la police étant encore le cadet d’entre eux) : je ne pouvais insérer les images directement dans le texte, devant les copier à partir du début où elles allaient se nicher, perdant au passage la mise en forme « légende », impossible de mettre des liens… J’ai fait ce que j’ai pu, mais apparemment WordPress m’en voulait ! toutefois y a une fonction zoom sur les navigateurs, pour nos amis myopes et presbytes !)

      Ceci dit, concernant ta remarque sur l’award de l’enquiquineuse, le prix Robredo est là pour ça en somme !
      Je note que beaucoup l’ont oublié de la sélection, mais il n’a pas de numéro pour des raisons esthético-symboliques, FITHTEEN, puisqu’il faut tout vous dire !

      D’ailleurs pas question de clôturer les votes avant d’atteindre le quorum de 15 votants, et vous aurez tout loisir d’y réfléchir en parcourant la rétrospective du feuilleton Elmar/Xisca programmée pour la semaine à venir (Elmar, j’ai pensé que ton idée était la bonne : on ouvre les coms sur le 1er épisode, et on publie les autres à raison de 2 par jour sans coms ensuite.)

  10. Elmar 18 décembre 2013 at 09:21

    J’ai en effet oublié le « Tommy Scrabble Award » que j’ai envie de décerner à…hum… Patricia serait un choix facile, puisqu’elle s’est volontairement effacée des descriptions menant aux 15 Awards; mais elle a déjà tellement de trophée de toutes parts qu’en bon Suisse, je préfère la snober pour décorer un nouveau lauréat: Skvorecky, dont je cite pour la première fois sur ce site le nom en entier, afin de lui marquer mon respect.

    • Patricia 18 décembre 2013 at 11:38

      Alors que tous les chemins mènent à Elmar, comme tu l’as bien remarqué !
      Après, si vous pouviez vous arranger pour coller le Tommy à quelqu’un d’autre, allez-y, vous gênez surtout pas, Skvorecky, un gars très bien, qui doit cartonner au scrabble en plus, et avez-vous suffisamment pensé à l’abnégation sans faille de Marie-Jo ? Et Sylvie, hein, la gagnante du Rysc, elle mérite pas de la balle ?

      • Elmar 18 décembre 2013 at 12:27

        Skvorecky, comme je l’avais immédiatement repéré à son arrivée ici, c’est le meilleur coup de scrabble possible, raison pour laquelle cet Award ne peut lui échapper: à cheval sur les deux « mot compte triple », c’est l’assurance de marquer 419 points en un coup (on passera sur l’impossibilité de jouer deux fois la lettre K). Qui dit mieux?

  11. Skvorecky 18 décembre 2013 at 09:24

    Mais c’est énorme cette élection à la puissance 16!

    Attention cependant, perdu dans la forêt vierge de ton style, et dérouté par certains portraits qui avaient un drôle d’air de famille, je me suis demandé si les jeux n’étaient pas faits dès le début, un peu comme dans notre démocratie représentative où le droit de vote nous donne l’illusion du choix.

    Par exemple, peut-on élire quelqu’un d’autre qu’Antoine à l’award nº1????

    Il y a aussi certains awards dont le prestige est douteux: prenons le Tomic. Est-ce qu’il ne risque pas de récompenser le posteur au boulard le plus monumental?

    Je crois que du sang va couler en cette période d’autocongratulations ;-)

    Sur ce, je pars rédiger un débriefing du quiz avant qu’on me le ferme.

    • Patricia 18 décembre 2013 at 11:31

      Haha, je savais que la question serait soulevée…!
      De fait, comme il s’agit d’un principe projectif, il est évident qu’un individu s’imposait à moi quand le portrait émergeait. Mais pour éviter de forcer ainsi à outrance les choix sous couvert de démocratie, je me suis contrainte à un principe : imaginer au minimum deux récipiendaires possibles à mes yeux pour chacun des awards, et adapter la formulation en conséquence. Pour Gazon Maudit, il y a bien sûr un autre candidat possible (pour la première fois d’ailleurs), et la rediffusion prochaine de son feuilleton (où Antoine et Karim font des apparitions) devrait pousser sa candidature !

      Pour le Tomic, comme pour (presque) tous les autres, il y a une pincée de vinaigre volontaire destinée à minimiser l’enflure des chevilles du lauréat.
      Mon humour douteux me faisait glousser à la pensée de posteurs recevant un prix baptisé du nom d’un joueur honni (Nath aurait pu recevoir le Granollers, dans cet esprit)….
      Mais chaque votant est responsable de son interprétation, et en ce qui me concerne, le Tomic de la Pastèque sera l’occasion de bramer un cri d’amour à la Julie !

      On peut en fait décerner les prix à qui l’on souhaite, du moment qu’on justifie son tour de pensée… en tant qu’avocate tordue, je pourrais parfaitement coller le Gazon Maudit à MacArthur, qui a ouvert les hostilités sur Pelouse par son premier article intitulé « Je n’aime pas le Gazon »…

  12. Elmar 18 décembre 2013 at 09:27

    Patricia, t’as oublié de répertorier les 247 « Rog’ », dont j’ai dû commettre une bonne moitié.

    A noter que ce diminutif est bien moins prégnant que que Stan (6462 occurrences) ou Rafa (4903).

    • Patricia 18 décembre 2013 at 13:32

      J’ai aussi oublié les 286 « Fedou », champ lexical labouré essentiellement par JoAkim, Rémy et moi-même, avec une pincée de Julie. C’est le genre de conneries statistiques qui m’éclatent, mais il y a un logiciel qui vous identifie comme ça un auteur classique français à partir de 2 paragraphes, je crois (bon, il se plante parfois car il prétend que Corneille est le nègre du Misanthrope, ce qui n’est pas possible pour un autoportrait aussi transparent de Molière… mais tous les autres il y arrive!)

  13. MarieJo 18 décembre 2013 at 11:51

    Gazon maudit Award», by Judy & Ivan
    Elmar… un peu d’herbe c’est vital pour lui ;-)

    « Pou Award », by David & Conchita
    Sylvie, toujours fidèle à ses principes

    « Award de l’Alternance », by Juan Martin du Pur Parpaing
    Babolat

    « Award de la Chèvre de Monsieur Seguin », by Roger & Mirka
    Antoine et Karim je ne peux pas choisir entre eux !

    « Serenass Award », by Patrick & Serena
    Julie

    « Choc Award », by Marion & Walter
    jeanne/conchita

    « Docteur Horrible et Mister Love Award de la Vraie Classe », by les « Mille et tre » Persée

    « Award de l’Autre Suisse », by Stan & Benoît
    Patricia, une fois lancée on ne l’arrête plus ! sa boite à article déborde ;)

    « Goat Award », by Richard & Nath
    Ivan, parce que Antoine abuse parfois !

    « Gilou Award du meilleur Phasme », by ses fans révélés
    Kaelin… désolée ;-)

    « Jar Jar Binks (peace, love and Ganja) Award », by Gaël et les autres dans sa tête
    « Poil à gratter Award », by Ernsts
    Sam parce qu’un homard version jar jar binks ça le fait ;-)

    « How many times Award », by Jerzy & Jack the Ripper
    Jérôme pour cs multiples versions de la fin de rafa c’est pour demain !

    « Tomic Award de la Pastèque », by Thomas Drouet
    Ulysse, àcause d’une odyssée qui a coulé à pic !

    Award « Mouilleron le Captif », by DoubleFaute
    Remy quoi !

  14. Ivan 18 décembre 2013 at 11:58

    Ah le DelPo/Grizzli quel poilade! Sans déc, super boulot.
    Bon, étant encore trop neuf ce serait un peu présomptueux de voter d’autant qu’il y a la certains spécimens qui semblent valoir le détour mais que je n’ai pas eu réellement l’occasion de découvrir (Julie, Fred…)

    Je vais faire une exception pour le Tommy Robredo Scrabble Award: n’ayant pas trouvé d’Award suffisamment acide parmi ceux proposés, je l’utilise donc pour récompenser deux lauréats:

    Antoine: Award de la mauvaise foi qui déplace des montagnes.
    Concombre: Award de la contrepèterie moisie.

    • Ivan 18 décembre 2013 at 12:08

      J’oubliai:

      Le Jeff Award du fanatique de la statistique revient sans surprise qu brillant auteur de cet article, la dénommée Patricia.

  15. Elmar 18 décembre 2013 at 12:20

    Hé, Patricia, c’est pas beau de se défiler au fait. Faut que tu votes également!

    • Patricia 18 décembre 2013 at 12:44

      Bien sûr que je vote ! Mais déjà qu’on m’accuse de tendanciosité, je pensais initialement attendre la toute fin pour dévoiler mes arrière-pensées…
      Ceci dit, les choix de certains me confortent que la liberté d’association d’idées a de beaux jours devant elle pour cette cérémonie (Kaelin en Gilou… je cherche… Bucarest, mais c’est bien trop couru pour Kaelin !un titre chaque année… il débute… bon, c’est sa violente « francitude » qui doit s’imposer à Marie-Jo, ce je ne sais quoi qui fait que Persée a la vraie classe, on a l’air d’être tous d’accord !)

      • Elmar 18 décembre 2013 at 12:53

        Je me réjouis de voir tes arrières-pensées. Je pense avoir découvert à peu près tout le monde sous le masque ;)

  16. William 18 décembre 2013 at 12:30

    Euh, j’ai écrit un pavé qui ne s’affiche pas : help ?

    • William 18 décembre 2013 at 12:32

      Deux fois que j’essaye, pas plus de réussite…

      • Patricia 18 décembre 2013 at 12:48

        C’est mon effet « Neo ». Et y a même pas de liens dans ton post.
        Pour revenir sur l’effet Neo qui m’afflige, je pense être l’unique personne pour qui excel se rebelle à exécuter une simple somme correctement du moment que je copie à partir d’un tableau word. Excel ne m’envoie pas me faire voire, il met un montant faux. Juste faux, presque plausible parfois.

    • Elmar 18 décembre 2013 at 12:44

      Débloqué.

      • William 18 décembre 2013 at 12:45

        Thanks !

  17. William 18 décembre 2013 at 12:31

    Patricia,

    En découvrant hier que ton nouvel article était publié, je ne l’ai pas lu tout de suite, je l’ai simplement parcouru. Et je ne vais pas te cacher que j’ai été un peu déçu. Je trouvais les catégories assez vagues, le tout me paraissait trop alambiqué pour des Awards qui s’accommodent en général très bien des formes les plus…académiques.

    Mais ça, c’était avant !

    Depuis je l’ai lu et je trouve que c’est une belle démonstration de force. Le principe est très original ! Bien sûr, on pourra lui reprocher que certaines catégories n’offrent pas beaucoup de choix ou que ton format a bâillonné des catégories appréciées des 15-lovers, comme le match de l’année ou la phrase de l’année. Mais on ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs il parait ! Et un grand bravo pour le lexique employé, je confesse que je ne suis pas le dernier des lecteurs mais il y a certains mots que je n’avais jamais lu ailleurs !
    Il est temps de passer à mes réponses.

    1/Le Gazon Maudit Award

    J’ai hésité entre Antoine et Elmar. Antoine est le phénix londonien, il se rengorge à chaque édition de Wimbledon. Il n’y a qu’aux antipodes qu’un certain Arno fait mieux. Elmar nous a gratifié d’un très drôle et très original feuilleton. Le côté décalé et inattendu de sa production me fait voter pour lui. Elmar remporte l’Award grâce à l’effet de surprise !

    2/Le Pou Award

    Pas facile car beaucoup d’entre nous pourrions être choisis… « Constance, qualité, sérieux, fair play », tout compte fait il y a tout de même un capitaine qui se dégage, le capitaine d’un navire qui avait jadis une hélice dans les abysses : Remy ! Il a repris avec courage le RYSC et s’en est occupé comme s’il en était le géniteur. Je l’avais déjà signalé mais il a en plus dû pondre des introductions objectives alors que Rafa raflait tout pendant des mois… Remy cet Award est pour toi !

    3/L’Award de l’Alternance

    Hmm. Le mieux aurait été de trouver un fan de Djokovic ou Murray. Je vais voter pour May qui, au sein des fans de Nadal de 15-love, est celle qui est la plus active. Elle doit donc faire le plus souvent face à des commentaires qui ne lui plaisent pas toujours. Elle a quelquefois perdu son calme au cours de l’année, mais bon, c’est comme une gifle décroisée de Del Po, on a peur un moment et l’instant d’après le grizzly redevient nounours.

    4/L’Award de Monsieur Seguin

    Pour la version ingrate : Arno. Eh oui, ça commence à faire un sacré bout de temps qu’on n’a pas eu de nouvelles du Yoda rouge, c’est qu’on commencerait presque à s’inquiéter, dis.
    Pour la version-pas-ingrate : Karim. Pas de surprise non plus, on passe du rouge au vert et tout s’illumine. Article ou commentaire, drôle ou pas, en ce qui me concerne tu mets presque toujours dans le mille. J’ai hésité avec Patricia, dont le style hallucinatoire m’est malheureusement parfois une barrière, et c’est la force comique de Karim qui a fait la différence.

    5/Le Serenass Award

    Là j’hésite entre deux posteuses : Patricia et Julie. J’ai le sentiment, peut-être altéré, qu’on a moins vu Julie cette année que les précédentes. Si ma mémoire est bonne, Patricia a assuré pendant le run new-yorkais de Richie et ce dernier le lui a bien rendu en lui procurant un paquet d’émotions fortes ! Ma voix va donc à Patricia.

    6/Le Choc Award

    « Contre-pied », « inattendu », « face cachée » ? Alors au moins pour une fois mon choix est simple : Jeanne. J’étais déjà très déçu de ne plus la lire, j’ai ensuite été très surpris quand Guillaume, tel Sammy hurlant « Bas les masques ! » dans un épisode de Scooby Doo, nous a révélé que Jeanne, Conchita et Thoris ne faisaient qu’un. Je n’avais pas été très séduit par le personnage de Conchita, sa ferveur pour Ferrer était amusante mais je n’ai jamais vraiment cru qu’elle était lycéenne. Déjà orphelin de Jeanne, me voilà désormais peiné de voir deux autres de ses facettes s’envoler.

    7/Le Docteur Horrible et Mister Love Award de la Vraie Classe

    J’ai pensé à Persée, mais il a pour le coup vraiment été trop discret sur le circuit principal. Mon vote va aller à Homais, qui a débarqué sans prévenir avec des petites bombes d’écritures qui m’ont ravi. D’ailleurs maintenant faudrait veiller à être moins « discret sur le circuit principal » ! Plus on est de fous…

    8/L’Award de l’Autre Suisse

    Je décide de donner ma voix à Oluive. Je parlais de fous trois lignes plus haut, lui le devient de plus en plus au fil du temps. Il se bonifie, mon jumal ! En plus il y en a pour tout le monde : il fait dans tous les registres. Oluive tu cadrais avec pas mal de catégories donc je vois mal un Award t’échapper !

    9/Le Goat Award

    Je mettrais Sylvie. Explication : elle a le malheur de répondre à ce qu’on lui dit, même quand il s’agit d’un troll. Elle se laisse donc parfois embarquer dans des discussions vaines et se fait un peu bousculer. Sylvie, passe du côté Obscur !

    10/Le Gilou Award du Meilleur Phasme

    Je pense que cet Award peut difficilement échapper aux tauliers, Guillaume et MarieJo. Merci pour tout le travail fourni et pour laisser ce train sur les rails.

    11/Le Jar Jar Binks (peace, love and Ganja) Award

    Sam le Homard ! En Coupe Davis c’était assez savoureux. Les poulets bressans aussi. Sam : aussi furtif qu’efficace.

    12/Le Poil à Gratter Award

    Il va évidemment à Antoine ! L’ennemi des arrangements entre amis, la peur des législateurs, l’angoisse des créateurs de jeu. C’est notre Avocat à nous, capable d’adopter tous les points de vue pour mieux nous surprendre… Sans hésitation, Antoine.

    13/Le « How Many Times » Award

    Il y a un an j’aurais mis Jérôme mais j’ai l’impression qu’on le lit moins. Sylvie sur l’âge de Federer ? Coach avec le mot « fallacieux » ou pour dire EN GRAS que le grand dopé des années 2000 « se nomme……..FEDERER » ? Evans ? Oui, Evans c’est pas mal niveau répétition. Mais non, en fait. Ca m’emmerderait qu’Evans reçoive un Award, fusse-t-il celui de la répétition. Je vais passer sur cette catégorie, je vote blanc !

    14/Le Tomic Award de la Pastèque

    Il y a deux ans, c’est toi Patricia qui l’aurait reçu ! Je vais voter pour Nath, dont j’apprécie beaucoup les interventions et de qui j’aimerais lire plus d’articles.

    15/L’Award Mouilleron-le-Captif

    La dernière ligne de la description laisse vraiment très peu de marge de manœuvre… Mais c’est avec plaisir que je donne ma voix à Kaelin ! Il prend son pied sur 15-love, ça se sent et ça fait plaisir.

    16/Le Tommy Scrabble Award

    Je vais voter pour Babolat. On ne lit pas assez ! J’imagine que le décalage horaire mais fais gaffe dans un mois, en plein AO, t’auras plus d’excuses !

    Et bien voilà ma contribution Patricia ! C’est un travail monstre que tu as fourni et j’espère vraiment que les posteurs se bougeront pour participer et faire de ces 15-Love Awards une réussite ! Merci !!

    • Patricia 18 décembre 2013 at 13:12

      Ouf, merci de ton indulgence ! Je reconnais que le principe élu était très casse-gueule, certaines catégories un brin binaires, voire monolithiques (je n’ai pu résister à la consonance de « Mouilleron le Captif », le plus drôle est que je l’avais déjà en tête quand Kaelin lui même a suggéré qu’il se verrait bien recevoir un prix intitulé ainsi…)…

      Mais il m’était impossible de me passer d’un subterfuge pour écrire ce truc : mon esprit de contradiction (filez moi le Gulbis, et qu’on n’en parle plus) me fait piler des deux sabots devant le concept « d’incontournable » (je suis en rage quand je vois les choix des « matchs de l’année » de l’ATP), mon côté Jacques Martin (ou Robin des Bois) me pousse à donner leur chance aux personnalités plus discrètes (ou plus rares) que les catégories traditionnelles évincent d’office.

      Sinon, pour un fan de Murray, tu as Macarthur, qui cumule en plus avec Berdych ! (Mac, tu cumules.)

      La dimension « minoritaire » reste largement d’actualité pour Nadal, qui rassemble nettement plus par l’aversion ; et j’ai bien aimé la suggestion d’Elmar sur Jérôme en VRAI FFF. Parce qu’en fait, sauf Fawaz peut-être, je pense que personne n’ose le stalinisme federien comme lui. C’est un monarchiste, Jérôme. Il a remporté le Rysc USO en plaçant Fed en vainqueur quand même.

  18. William 18 décembre 2013 at 13:22

    Becker coach de Djoko en 2014 d’après l’atp !

    • Ivan 18 décembre 2013 at 14:35

      Au premier abord, je me suis dit: « C’est quoi ces conneries? »
      Mais en y regardant bien, on voit qu’en faisant appel à l’allemand, la djoke semble avoir de sérieuses velléités de faire évoluer son jeu vers l’avant.
      Plutôt bon signe donc.
      Et puis les Murray-Djoko auront désormais un arrière-goût de Lendl-Becker Revival qui ne pourra qu’ajouter du sel à ce plat bien fade…

    • Kaelin 18 décembre 2013 at 15:28

      Jm’attendais à un changement de coach mais Becker … pourquoi pas ! Le jeu de Djoko ne peut qu’en être plus percutant et vers l’avant, lui qui montait déjà plus à la fin de la saison, avec succès.

      Gasquet avec Bruguera, Roger avec Edberg, Murray avec Lendl, la mode est aux anciennes gloires !

      Moins connu mais jeune retraité, Malisse a choisi d’entraîner le belge Rubens Bemelmans, 148ème mondial. Va pas falloir tarder, le bougre a déjà 25 ans … mais pourquoi pas, ça m’intéresse de voir ce que Malisse en tant que coach, lui dont le caractère instable ne le prédestinait pas trop au coaching.

    • Ronald 18 décembre 2013 at 18:31

      Pour moi décision incompréhensible.

      A part sur le lever de coude ou sur les tables de poker, je ne vois pas ce que BB pourrait apporter à Djoko. En fin d’année, Novak me semblait être revenu à un niveau de jeu proche de celui de 2011, donc pqoi vouloir changer une formule qui gagne ?

      Sans parler des à-côtés douteux de Boom Boom, ainsi que sa méconnaissance flagrante du circuit actuel (cf. son twitter ou ses commentaires TV).

    • Skvorecky 18 décembre 2013 at 19:04

      Pareil que Ronald. Si Rafa pouvait prendre exemple en embauchant Santana ou Gimeno, je serais comblé.

      Une comparaison lue sur twitter je crois: c’est comme Maradona sélectionneur de l’Argentine. Personne ne pensait que ça pourrait fonctionner.

      • Ivan 18 décembre 2013 at 19:43

        Ça a fonctionné?

        • Skvorecky 18 décembre 2013 at 19:56

          Est-ce que tu penses qu’un ancien fêtard drogué, au melon plus large que ma porte d’entrée, et avec des compétences tactiques et manageriales proches de 0, peut apporter quelque chose à des sportifs de haut niveau?

          Maradona sélectionneur, ça a été un fiasco. Pire que ça: ça n’aurait pas pu ne pas l’être.

          • Ivan 19 décembre 2013 at 10:45

            C’est ce que je me disais…

    • Kaelin 19 décembre 2013 at 17:26

      On verra bien, on verra bien. On avait tous critiqué le choix de Rasheed pour Tsonga et finalement il ne s’est pas révélé si désastreux que ça.

      Je pense que le clan Djokovic est très loin de prendre le choix d’un coach à la légère et qu’ils ont du très largement parlé et pesé les pour et contre avec pleins d’autres coachs potentiels (c’est pas les coachs qui doivent manquer pour entrainer un mec comme Djoko), etc avant de choisir Becker. Ca parait un peu facile de lui tomber dessus comme ça même si le choix a surpris tout le monde …

      Non pas que j’ai de la peine pour BB haha car je n’aime pas du tout le personnage mais j’attends de voir avant de descendre l’association des deux d’entrée. De toute façon Djoko n’a plus grand chose à apprendre, ça se jouera surtout sur des détails tactiques, des conseils, …

      Pour Malisse dans une autre mesure, il ne me parait pas du tout un bon coach potentiel mais j’attends de voir ce que ça donne avec Bemelmans. C’est pas les mêmes proportions m’enfin l’écart de Palmarès entre Malisse et Becker et pas loin d’être le même qu’entre Bemelmans et Djoko donc on peut comparer ! ;)

  19. Oluive 18 décembre 2013 at 13:24

    Ohooo !

    Eh oui, comme chaque année à la même période, c’est déjà Noël qui s’annonce… Et Patricia commence la distribution de cadeaux. Une distribution générale, généreuse, géniale, et pas du tout gentrificatoire… Ça bouillonne un peu de partout pour moi en ce moment, et le temps étant ce qu’il est… Mais, comme je n’ai raté aucun scrutin depuis que je suis en âge de voter, je ne peux décemment commencer là, quitte à sacrifier ma pause stomacale réglementaire. Enfin, pas complètement faut pas déconner, je suis pas un moine zen.

    Donc, le jeu est de deviner à qui tu pensais en rédigeant la notice, Patricia ?
    Bon, pour un certain nombre c’est assez transparent, ça colle comme un gant… Pour d’autres, le choix s’élargit, jusqu’à Tommy où il est total. Tu inventes donc une sorte de mix entre un award classique qui ne dévoile pas tout à fait son visage et un scrutin participatif, avec peut-être une dose référendaire quelque part… Une sorte de monarchie parlementaire éclairée ? Tu reprendras bien un petit bout de canton…
    Enfin, pour la mise en forme, si tu as galéré, je n’en reste pas moins admiratif de tous ces articles avec photos légendes polices et tout le toutim, moi qui ai cru jusqu’à l’année dernière que WordPress était au mieux une imprimante, au pire une rotative… Il faudra qu’on m’explique un jour, je suis sûr que c’est à peu près aussi simple que les smileys.

    Vite le vote :

    1. Antoine, évidemment.
    2. Rémy, dans l’ombre tutélaire d’Arno.
    3. L’austère et droit Mac Arthur.
    4. Karim, ou le posteur qui avait créé un monstre.
    5. Julie trop absente, je n’ai pas oublié les awards sexuels sensoriels sensuels de l’ATP made by l’auteure en personne, sans compter moultes allusions court vêtues : Patricia donc, qui ne cache pas tant que ça son jeu.
    6. Persée et ses cours d’eau gonflés d’imaginaire.
    7. Concombre.
    8. Elmar, notre autre Suisse à nous.
    9. Ivan off course, pour son (presque) triple bannissement. Une fois c’est drôle, deux aussi, trois également. Cent fois, vous croyez ? Ivan, veux-tu devenir notre Kenny ?
    10. Colin, pour sa race.
    11. Sam.
    12. Coach, toujours prêt à sortir le goupillon quand on titille son taurillon.
    13. Evans bien entendu. Ceci dit, je n’ai pas ri la première fois. Ni la deuxième. Ni la dixième. Et j’ai quelques doutes concernant la centième… Evans ou l’invention du comique de désolation.
    14. Skvo. Ce qui me permet de t’envoyer mille excuses pour n’avoir pas participé à ton (excellent) quizz, qui proposait une réflexion d’ampleur sur notre manière de percevoir les matches, l’écriture de l’histoire d’un sport, de nos souvenirs, et au bout du compte sur la construction de la mémoire. Merci à toi, je visionnerai avec plaisir les liens des points en question quand tu les posteras. Ça m’a fait penser à un livre d’Oliver Sachs qui s’appelle Musicophilia, qui traite certes de la musique, mais aussi de la construction du souvenir. Bon Skvo, en fait tu t’es mis sur les rails de Proust avec ta recherche du point perdu. Problème : je ne sais pas si tu es au courant, mais il a gratté quelques pages le bougre… Alors, grâce à cette mise en lumière, te voilà forcé de poursuivre sous peine de passer du côté obscur des espoirs déçus… Ce en quoi je ne peux croire une seule seconde. Proust écrivait au lit et buvait quinze café par jour. Tu sais ce qu’il te reste à faire.
    Tiens, j’ajoute Homais. Montre nous donc ton gros potentiel, Homais.
    15. Kaelin. Who else ?

    Tommy award : William, pour la meilleur scène d’adieu de l’année. Et le plus inattendu retour. Tu as réussi à rendre les deux émouvants, jumal !

    Plus un Söderling award pour ConchiJeanne : raisons réelles du départ, suspicions de dopage, attente d’un signe… Et jeu capable de tenir tête aux plus aguerris. Reviens, il y a une place pour le come back de l’année prochaine !

    Allez les gens, si jamais on ne se croise pas d’ici là, faites de bonnes fêtes, que Noël vous porte, que l’année à venir soit puta madrée, que les carrefours se traversent, que les traverses cheminent, que les contre-allées s’obstinent, que la qualité d’ici bas nous tire tous vers le haut… Que 2013 meure comme il faut. Que le premier qui trouve une rime à 2014 appelle Larousse.
    Bests regards comme disent les faux anglais.

  20. Ivan 18 décembre 2013 at 14:23

    Presque triple? Tu m’intrigues…

  21. Remy 18 décembre 2013 at 14:52

    Après avoir enduré une saison dominée par Nadal puis Djokovic, voila que tout s’organise pour me filer le prix Ferrer.

    C’est un COMPLOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOTTT !!!

  22. Nath 18 décembre 2013 at 18:04

    A la lecture de cet article, mon premier réflexe a été « Certaines questions sont un peu orientée quand même, c’est pas un questionnaire de statisticien ça ! »
    Mon deuxième réflexe a été « Non, elle a pas osé !!?? »
    Mais finalement je remarque qu’entre le quizz de Skvo et ces Awards, je sens comme une volonté des auteurs d’impliquer les lecteurs-commentateurs, de les pousser à réfléchir, non ?

    • Patricia 18 décembre 2013 at 19:14

      C’est certainement plus un questionnaire de psy que de statisticien… et j’espère que le grief de « choix orienté » (amusant au fond si l’on songe que la question est ouverte, quand l’exercice habituel pré-sélectionne 3 à 5 options…) sera dissout devant l’abondance des réponses surprenantes.
      Moi en tous cas, c’est ce qui m’intéresse dans la formule : qu’un choix de lauréat me surprenne, m’amène à réfléchir, donne une autre perspective que ma perception propre ou le consensus collectif. T’attendais-tu à te faire traiter de pastèque par William ? C’était inattendu et je pensais que les outrages à ta personne finiraient avec ma sournoise vengeance ^^!

      • Nath 18 décembre 2013 at 20:14

        Pendant une période où je peine à regarder du tennis, et donc à en parler, je ne prends pas mal le vote de William vu qu’il est assorti d’un compliment. En plus, ironiquement, mon dernier article (hors présentation d’une étape du RYSC) était sur Tomic !

        Je prépare mes réponses, enfin j’essaie, mais il y en a déjà une ou deux inédites ;)

  23. Ronald 18 décembre 2013 at 18:14

    Alors je vais juste voter pour l’Award où je suis en mesure de juger : celui de Mouilleron-le-Captif, et je vote…Kaelin ! (quelle surprise)

    A chaque fois que je parcours les commentaires d’un article, il est toujours là pour un petit point « actu secondaire » sur les tournois ATP & challengers de France et de Navarre, avec un enthousiasme non feint qu’on sent jusque sur les touches du clavier ! Sans parler du dernier article sur les 78 seconds couteaux qui ont marqué l’année 2013 :)

    Pour les autres awards, je n’ai pas assez de connaissances sur les autres forumeurs. Je trouve juste dommage que karim ne soit pas allé au bout de son article sur Bartoli qui s’annonçait + que prometteur :D (« Elle assène son bonheur à la face du monde horrifié en drapant le tout dans des robes toujours plus moulantes et sexy qui la font ressembler à un rôti », magique)

  24. Lorio 18 décembre 2013 at 18:27

    Damn !
    Mon commentaire a également disparu dans les méandres de WordPress, à peu près au même moment que celui de Persée… Si un magicien-modérateur pouvait le retrouver, je lui en saurais gré.

    • Patricia 18 décembre 2013 at 18:51

      Tout à l’heure, Elmar a réussi à retrouver celui de William, mais moi je ne trouve pas le tien (on a une fonction edit en tant qu’auteur)… Comme ça a l’air viral (peut être à cause de la nouvelle version de WordPress ?), je vous conseille un petit copier/coller de sûreté avant de pondre vos pavés… C’est trop frustrant !

    • MarieJo 18 décembre 2013 at 19:41

      astuce : avec chrome quand je reviens sur la page précédente, mon commentaire apparait non posté… essaye sur le tien au cas où ça marche, j’ai rien dans les commentaires refusés ou en attente ! sorry

      • Kaelin 18 décembre 2013 at 20:43

        même comme ça, ça n’apparait pas MarieJo. Je viens de me faire avoir aussi… ******** de wordpress, il doit y avoir de gros bugs

    • Elmar 18 décembre 2013 at 19:54

      Aie, Lorio, je ne trouve rien non plus dans les com’ en attente… Désolé. J’espère que tu trouveras le moyen de le récupérer…

      Par contre, j’y ai vu un commentaire de Dame Conchita. Surprenant!

    • Lorio 19 décembre 2013 at 00:04

      Il faut donc se faire une raison : sans les oeufs de caille, les pavés s’égarent dans les couloirs du temps. Je reposterai ma liste demain ou après-demain.
      En tout cas j’ai adoré le ton de cette cérémonie, on ne s’ennuie jamais. Cela valait le coup de se taper 22 ans de cours particuliers. J’ai déjà hâte d’assister à la remise des trophées.

  25. Patricia 18 décembre 2013 at 20:15

    Dans le registre « n’importe nawak », après Tommy Robredo meilleur joueur espagnol, l’ITF a sacré Djokovic ‘champion du monde’. Colin=Kermode ?
    Intéressant, en Argentine, del Po a coiffé Messi pour le Sportif de l’année…

  26. Kaelin 18 décembre 2013 at 20:38

    nom de dieu j’ai écris le plus gros com de ma vie mais il a disparu aussi et j’ai bien essayé la technique copier coller ça ne marchait pas! aaaah j’espère qu’on va le retrouver!!!

    • Kaelin 18 décembre 2013 at 20:42

      c’est horrible ce bug, je suis dégouté. Ca a l’air de le faire uniquement pour les très gros coms puisque les petits passent tout seuls… nom de !!!!!! j’ai pensé à le faire sur word d’abord en plus

      • Patricia 18 décembre 2013 at 20:57

        T’as raison, apparemment y a que les pavés qui sont coulés façon Titanic.
        Je pense qu’il faut absolument sauver sous word avant d’envoyer désormais…
        C’est limite malédiction de Rascar Capac, ce truc…

        • Kaelin 18 décembre 2013 at 21:45

          Haha encore un coup de Rascar Capac, déjà que ce maigrichon m’a fait faire des cauchemars gamin!

    • Elmar 18 décembre 2013 at 20:55

      Aucune trace de ton post non plus.

      Puisque tu l’as fait sur word, essaie de le fragmenter en 2 ou 3…

      Ca devrait passer!

      • Kaelin 18 décembre 2013 at 21:36

        Non justement j’ai juste pensé à le faire sans le faire lol. Là je viens de le retaper en mode cinglé car j’avais encore le texte en tête mais même pas petit bout, wordpress ne veut rien savoir. Jvais attendre plus tard ce soir ou demain, cette fois il est enrgistré au chaud sur Word, nom d’une pipe!!!!

    • Elmar 18 décembre 2013 at 21:01

      Il n’y a qu’une solution à cette malédiction: il faut supprimer le compte d’Ivan.

      • Skvorecky 19 décembre 2013 at 09:34

        C’est en effet plus simple et moins coûteux en infrastructures que de pendre Ivan Lendl.

  27. Persée 18 décembre 2013 at 22:30

    Super idée Patricia! Des awards originaux et très bien trouvés.

    En Tommy Award, je peux rajouter Sylvie et May, présentes depuis les débuts du site et qui apportent une présence très agréable.

  28. MarieJo 19 décembre 2013 at 09:18

    bon je suis allée vérifier les entrailles de 15LT… à priori rien de surprenant.

    je vous conseille de faire un cop/colle si vous écrivez un gros pavé au cas ou faute de mieux !

  29. Patricia 19 décembre 2013 at 10:28

    Bon, fini de rigoler, Rascar Capac à nous deux !
    Je vais dévoilé mon palmarès par petits bouts, pour déjouer l’inca qui déchaîne le feu du ciel !

    Comme Elmar et Oluive l’ont insinué, vous pouvez considérer mon vote comme les réponses à un quiz sur le thème « qui avais-je en tête en créant les Awards ?»
    Mais dans une certaine mesure seulement….
    Voici les dessous de la Cérémonie révélés : 5 associations « contributeur/joueur » se sont imposées à moi dès l’émergence du concept (et avant même de mettre en application le jeu d’écriture sur la revue de saison). Au départ, deux me paraissaient même tellement univalents (les 1 & 13, pour ne rien vous cacher) que je les voyais comme des « prix spéciaux » non soumis à votation…

    1) Rémy/Ferrer (quelqu’un avait suggéré l’association durant l’été) – une certaine alternance présente toutefois avec la phrase rémanente d’Elmar « nous sommes les David Ferrer de l’amour » ; cependant, le noyau du portrait « bosseur et tenace » pouvait convenir à tous les gros rédacteurs de 2013 qui ont manifesté constance et gros volume de travail en 2013 : les usuals suspects Marie-Jo et Colin, mais aussi moi-même (là j’ai flippé, pourvu que ces salauds me fassent pas çaaa), Conchita évidemment dans le domaine du com’ et de l’ombre, et pour le RYSC, la reine Nath qui se fait en plus frustrer de la reconnaissance à la fin… C’est en fait devant l’abondance de candidats que j’ai maintenu le Prix Gilou (outre l’attachement pour le potentiel comique de sa saison). J’aurais pu m’abstenir de mettre en valeur le paramètre « Rafa m’a tuer » afin de pointer moins ostensiblement notre « 2è homme du RYSC »… mais :

    1) j’étais certaine que la popularité de sa candidature le désignerait en tous les cas, vu l’avalanche de remerciements à chaque mise à jour…
    2) la mésaventure de l’année infernale de Rafa était vraiment trop hilarante pour que je la passe sous silence.

    Mais les dés n’étaient pas pipés en faveur de l’infortuné Rémy, je m’en vais le prouver illico : désolé mon grand, mais tu es désormais tellement une star dans les valeurs de l’abnégation et du travail acharné que le costume de numéro 3 mondial est trop petit pour toi, et c’est bien toi qui fait de l’ombre à ma lauréate, Marie-Jo, qui a brillé sur toutes les surfaces, de la maintenance au compte-rendu in situ, du remplacement au pied levé sur une levée hispanique et gastronomique du RYSC, à l’investigation des bugs rascar-capaciens.

    Marie-Jo est un pou sublime et toi, Rémy, hélas, toi, tu es Nadal.

    • Remy 19 décembre 2013 at 10:38

      Patricia m’a tuER

      • Elmar 19 décembre 2013 at 10:40

        Purée… prépare ta vengeance.

        Va foutre une branlée à Riri, je sais pas, fais qqch…

        • Kaelin 19 décembre 2013 at 17:19

          ah nan pas Riri putain, pour une fois qu’il est pas blessé et en forme!

          • Nath 19 décembre 2013 at 19:16

            En ce qui me concerne, faudrait pas me le proposer deux fois :twisted:

            • Kaelin 19 décembre 2013 at 19:26

              s’il lui arrive quelque chose je t’en tiendrais responsable !!

    • Elmar 19 décembre 2013 at 10:39

      Là où l’exercice est redoutable, c’est qu’on cherchait à la fois à savoir qui tu cachais sous le masque… et qui nous aimerions voir sous le masque.

      Ca aurait presque pu faire l’objet d’une double réponse systématique!

    • Elmar 19 décembre 2013 at 10:41

      Et comment fais-tu, Patricia, pour répertorier des phrases que même leurs auteurs ont oubliées?
      C’est pas humain. T’emploies combien de petits Chinois, contents de gagner 1$ pour bosser 21h par jour?

  30. Quentin 19 décembre 2013 at 10:43

    Excellent cet article Patricia, tu revisites ces 15 Love awards qui qui semblaient me pourtant être un exercice très convenu, rafraichissant, merci!

    Mes réponses:
    1-Antoine évidemment!
    2-Puisque avoir supporté Nadal en 2013 est un plus, alors je vote Sylvie
    3-Denden, le seul amateur de Djokovic ici
    4-Patricia dans ses élans lyriques! Pas d’idée pour la version ingrate
    5-Julie nous racontant ses rêves avec Federer
    6-Difficile à dire, je vote pour Jeanne et la révélation de ses trois pseudos
    7-Homais, nouveau venu qui nous a offert quelques trop rares articles bien sentis
    8-Un forumeur qui se révèle je ne voit pas trop, je vote Elmar pour ses dernières productions
    9-Ivan, deux fois exclus puis réintégré
    10-Je n’avais pas pu voter pour May en question 2, je le fais ici!
    11-Oluive
    12-McArthur en redresseur de torts
    13-Coach K
    14-John bien sur, depuis son sublime Christophe Rochus, je ne me souviens pas d’avoir vu un autre article
    15-Rémy qui est sorti du bois cette année pour prendre le relais d’Arno

    • Patricia 19 décembre 2013 at 10:58

      Haha ! Rémy, y a toute l’Invicible Armada espagnole qui va lui passer dessus, j’vous dis !

      • Remy 19 décembre 2013 at 11:04

        Avec ton système d’Award ou personne ne comprend la même chose, je vais me retrouver devant comme GrosJean :mrgreen:

  31. Coach Kevinovitch 19 décembre 2013 at 11:50

    Chers 15-lovers,

    Avant de donner ma liste de votes pour les 15-love awards, j’ai le déplaisir de vous annoncer que la TRWC est bien plus qu’un simple classement officieux d’un site de passionnés de tennis puisque cette dernière a une influence notable sur l’ITF elle-même comme vous le constaterez avec le lien suivant: http://www.lequipe.fr/Tennis/Actualites/S-williams-et-djokovic-recompenses/426170

    Colin, inutile de dire que je ne te félicite pas.

    • Colin 19 décembre 2013 at 17:04

      Que veux-tu, il faut croire que l’ITF et la FIA sont liés par un accord occulte…

      Quand je pense que je n’ai même pas été invité à la cérémonie… Dommage, j’aurais pu faire bisquer Karim en me faisant photographier à côté de Serena.

  32. Skvorecky 19 décembre 2013 at 13:46

    Puisque vous parliez de WordPress hier soir, est-ce que vous avez remarqué la même chose que moi?

    Quand on tape un texte dans le petit encart du commentaire, il est impossible de copier-coller ce texte pour le conserver par ailleurs.

    On se retrouve obligé à cliquer sur publier, prier pour que ça soit posté convenablement, et alors seulement on peut copier.

    Et c’est d’un ch…

    • Kaelin 19 décembre 2013 at 17:13

      yep c’est bien ça le problème. Mais j’ai galéré comme un putois hier et perdu un pavé mais aujourd’hui ça a l’air de remarcher puisque j’ai réussi à en publier un autre écrit sous la torture de la pression 15lovienne qui n’attendait que mon post!

  33. Skvorecky 19 décembre 2013 at 13:52

    Sinon, avant de réfléchir à l’enveloppe à déposer dans l’urne (le bulletin est quand même plus compliqué à lire que d’habitude!), je vous signale que j’ai débriefé le quiz sur la page d’à côté, en incluant des liens vidéo de tous les échanges qu’il fallait deviner.

    Pour ceux qui veulent se (re)faire une petite sélection de tennis sur youtube, même si c’est du déjà vu…

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