Points d’anthologie : le quizzzzz

By  | 12 décembre 2013 | Filed under: Quizz

Plus petite unité de mesure d’un match, un point au ten­nis n’a guère de sens pris isolément. C’est pour­quoi les highlights re­mplis d’une poignée d’échan­ges spec­taculaires dis­ent aussi peu des affron­te­ments ainsi résumés, qu’un florilège de be­lles phrases nous re­nseig­ne sur un roman.

Mais les points sont la chair et l’âme du ten­nis, et les grands matches, des années après, se réduisent souvent à quel­ques points restés en mémoire. Pour­quoi ces points-là en par­ticuli­er? Parce qu’ils sont le moment-clef du match, mar­quent un re­tour­ne­ment de situa­tion, sont in­solites ou simple­ment beaux ? Étran­getés de la mémoire du fan, filtre des jour­naux télé (c’est-à-dire la balle de match passée en bouc­le), pris­me de Youtube…

Une ques­tion me taraude: quand nous par­lons tous en­semble de ten­nis, de quel ten­nis parle-t-on? Par­fois, deux per­son­nes dis­cutent du match de la veil­le, di­ver­gent dans leur an­alyse et l’un d’eux s’exclame: « On n’a pas vu le même match ! » Et c’est vrai.

Pour un match joué, il y a autant de matchs vus qu’il y a de spec­tateurs, tant les points de vue dans un stade sont différents, et les fac­teurs de dis­trac­tion nombreux pour l’amateur rivé à son canapé. Dans le désordre : bébé qui pleure, coups de fil de la belle-mère, tasse de thé, bébé ébouil­lanté, pause pipi, con­voca­tion au repas domin­ical par le reste de la famil­le, bébé qui tombe par terre, récrimina­tions sub­ies sur l’amour in­congru porté à des mil­lion­naires en short qui tapent dans une balle, con­som­ma­tion de gâteaux apéros, bébé qui crie sous son bâillon, fatigue généralisée, visite in­tem­pestive des ser­vices sociaux, rup­ture de fais­ceau au début du cin­quiè­me set après 5 heures de Nadal-Djokovic…

Peut-on dépass­er la mélan­colie causée par la di­ver­sité des per­cep­tions humaines, et l’in­communicabilité qui en résulte ? Cer­tains échan­ges constituent-ils malgré tout des référ­ences uni­ver­selles ? Nous souvenons-nous tous des mêmes « points d’anthologie » ? Non bien sûr, mais je veux croire que cer­tains sont des dénominateurs com­muns. C’est ce qui rend ce quiz im­agin­able.

Voici donc:

Je vous de­man­de d’in­diqu­er à quel match cor­res­pond chacun des échan­ges décrits ci-dessous. Iden­tifi­er les deux joueurs est le mini­mum re­quis, la réponse complète de­vant com­prendre le tour­noi, l’année et le stade de la com­péti­tion. (Cer­tains grands mal­ades ajouteront le score du match au mo­ment de l’échan­ge, le temps qu’il faisait, et les fluc­tua­tions du cours du baril de brut durant la re­ncontre.)

Pour chaque point nous don­nerons, en prin­cipe, le mini­mum d’in­forma­tions con­tex­tuel­les et le maxi­mum de détails con­crets. Ce prin­cipe pour­ra être volon­taire­ment trans­gressé. Des in­dices sont ajoutés pour vous facilit­er la tâche, mais es­sayez dans la mesure du pos­sible de ne pas y avoir re­cours.

NB: il s’agit ex­clusive­ment de ten­nis mas­culin, des années 80 à nos jours. Garan­ti 100% Rusedski-free.

C’est parti.

Time !

1) Le ser­veur en­gage une bonne première balle… qu’il voit re­venir à ses pieds deux fois plus vite qu’elle n’est par­tie ! Un re­tour de coup droit gag­nant d’une sauvagerie jamais vue jusqu’alors, frappé pour­tant avec une cer­taine non­chalan­ce.

Ce re­tour était tel­le­ment énorme que le ser­veur mal­heureux en plaisan­ta avec son bour­reau avant d’en­gag­er le point suivant. Il re­mpor­ta d’ail­leurs le match.

2) Le ser­vice plutôt neut­re est re­nvoyé par un coup droit, auquel réplique un re­v­ers trop court, qui re­tom­be dans le carré de ser­vice. Sur ce, le re­tour­neur avan­ce dans le court et frap­pe un coup droit dirigé sur le re­v­ers ad­verse. Mais la balle est stoppée net par la bande du filet.

Le ser­veur s’écroula par terre im­médiate­ment en voyant que la balle ad­verse ne re­venait pas.

3) Sur un ser­vice travaillé à fort re­bond, le re­tour­neur tour­ne son re­v­ers et frap­pe un coup droit décroisé. Le ser­veur remet comme il peut en coup droit, mais trop court. Le re­tour­neur place une nouvel­le at­taque de coup droit, croisé cette fois dans le coin du court, et suit au filet. La re­m­ise en re­v­ers du ser­veur, à l’aveug­le, est in­of­fensive et per­met un smash facile.

Le re­tour­neur s’écroula par terre im­médiate­ment en se re­ndant com­pte que son smash serait définitif.

*Toc-toc* "- Euh, bon­jour, je me présente: Mr Greg Rusedski. J'ai en­ten­du dire qu'un quiz se préparait sur 15-lovetennis. Avez-vous en­visagé ma par­ticipa­tion? - Non"

4) Dans un échan­ge ac­harné du fond de court, le joueur au re­tour prend l’avan­tage grâce à son coup droit et monte au filet. Sur l’ex­cellent pass­ing plon­geant du ser­veur, il réussit une volée amor­tie de coup droit; le ser­veur est de­ssus et par­vient à touch­er un lob du bout de la raquet­te. Re­venu au fond du court, le re­tour­neur place un éton­nant tweener-lob masqué en long de ligne, gag­nant.

Le vain­queur de ce point con­nut pour­tant une cer­taine désil­lus­ion ce jour-là.

5) Sur une balle de ser­vice par­ticuliè­re­ment faib­le, le re­tour­neur suit son at­taque de coup droit au filet, mais le ser­veur réplique par un pass­ing de coup droit qui prend le vol­leyeur légère­ment à contre-pied, le pous­sant à la faute en re­v­ers.

D’ap­par­ence an­odine, il n’est pour­tant pas im­pos­sible que ce point soit le plus célèbre de l’his­toire.

6) Ce deuxième ser­vice, kické, est re­tourné par un re­v­ers ag­ressif, croisé, qui re­tom­be pre­sque sur la ligne de fond. Le ser­veur, sur sa ligne, joue une demi-volée de re­v­ers long de ligne qui lais­se son ad­versaire à 5 mètres de la balle.

Sym­bole d’un match où le vain­queur, dont le coup droit est le point fort, ac­cumula les re­v­ers gag­nants.

7) Le re­tour­neur, loin de sa ligne sur ce deuxième ser­vice, joue un coup droit un peu court. Le ser­veur s’ap­puie sur une bonne lon­gueur de balle en coup droit pour mont­er au filet ; il se voit alors répliqu­er un coup droit d’une ful­guran­ce et d’une brutalité rares, qui le trans­per­ce en long de ligne et entre d’extrême just­es­se dans les li­mites du court.

Il fal­lut l’in­terven­tion du hawk-eye pour faire de cette frap­pe un coup gag­nant, ir­rit­er pro­fondé­ment sa vic­time, et faire bas­cul­er ce match.

8 ) Ce service-volée semble définitif car il ob­lige le re­tour­neur à sprint­er d’un coin à l’autre du court. Bien que ce de­rni­er touc­he à grand peine la balle, il par­vient à jouer un lob de coup droit qui re­nver­se la situa­tion. Il suit au filet pour re­nvoy­er le pass­ing ad­verse d’une volée amor­tie de re­v­ers. S’en­suit une par­tie de « ping-pong » au filet dont il sort vic­torieux en plaçant une dernière volée de coup droit hors de portée.

Suite à cette balle de break con­ver­tie et décisive pour le gain du pre­mi­er set, ce match au som­met fut assez déséquilibré et sans gran­de his­toire.

9) Le ser­veur ob­tient une balle co­ur­te grâce à un bon ser­vice suivi d’un coup droit décroisé. Il enchaîne alors amor­tie puis lob. Très vif lors de cet aller-retour, son ad­versaire ar­rive au fond du court dos au filet et réussit un pass­ing entre les jam­bes qui stupéfie son ad­versaire.

Ce point semble avoir re­lancé la mode du tween­er parmi l’élite du cir­cuit.

"- J'ai ap­porté quel­ques liens youtube. Si vous aviez l'amabilité de les étudi­er avant de com­pos­er votre sélec­tion définitive... - T'es lourd, mec"

10) Ce long échan­ge com­m­ence par quel­ques slices de re­v­ers. Le re­tour­neur prend le contrôle de l’échan­ge grâce à son coup droit décroisé, jusqu’à ce que le ser­veur neut­ral­ise l’initiative ad­verse par un re­v­ers long de ligne; ce schéma se répète, puis s’en­gage alors un duel de re­v­ers slicés (8 con­sécutifs). Le re­tour­neur tour­ne fin­ale­ment son re­v­ers, se voit répliqu­er un re­v­ers re­couvert, slice le sien, puis le ser­veur joue à nouveau long de ligne, mais sa balle touc­he la bande du filet. Elle s’élève, puis re­tom­be fin­ale­ment du côté opposé.

Ce fut le de­rni­er point ATP de l’année.

11) Ce service-volée sur deuxième balle paraît présomptueux face au puis­sant re­tour de re­v­ers croisé. C’est sans com­pt­er sur une super­be volée de re­v­ers en ex­tens­ion. Le pas­seur frap­pe alors un coup droit qui ob­lige le vol­leyeur à une nouvel­le ac­robatie : une volée haute de re­v­ers amor­tie. Se précipitant vers l’avant, le re­lan­ceur choisit le lob. Par­venu au fond de court, dos au mur, son ad­versaire tente le tout pour le tout avec un coup entre les jam­bes… qui vient mourir en haut du filet.

Le joueur qui gagna ce point sauvait par la même oc­cas­ion une balle de match, et finit par gagn­er le tour­noi.

12) Cet échan­ge est un com­bat où chacun tente de faire mal à l’autre; les bal­les rasent le filet, et les an­gles trouvés dans la di­agonale des coups droits sont de plus en plus fous. Le ser­veur, se sen­tant débordé, par­vient à jouer long de ligne, puis l’échan­ge s’accélère de nouveau, et le même schéma se répète dans la di­agonale du coup droit; le même joueur chan­ge en­core le jeu en long de ligne, mais la réplique est un re­v­ers croisé, lifté juste après le re­bond, qui trouve une zone par­faite et lais­se l’ad­versaire à 5 mètres de la balle.

Cette balle de set con­ver­tie, d’une in­ten­sité rare à l’époque, fut décisive non seule­ment pour le gain de cette fin­ale mais pour la suprématie de cette année-là.

13) S’em­parant de l’initiative dès le pre­mi­er coup de raquet­te, le re­tour­neur joue long puis monte au filet. Le pass­ing ad­verse ne semble pas in­jou­able, mais la volée amor­tie croisée de coup droit est mal touchée, et le re­lan­ceur ar­rive par­faite­ment sur la balle: ayant le court ouvert de­vant lui, il place un re­v­ers long de ligne et serre le poing, mais la balle est an­noncée faute. Le chal­lenge de­mandé n’y chan­gera rien: Out de très peu.

Avec 11 frap­pes de balle, cet échan­ge fut dans la moyen­ne des ral­lyes joués ce jour-là.

14) Un ser­vice et un coup droit puis­sants et pro­fonds débor­dent le re­lan­ceur qui remet comme il peut une balle haute en guise de lob… qui passe à peine au-dessus du filet ; l’at­taquant a anti­cipé, smas­he à loisir et semble mettre un terme à l’échan­ge, mais son ad­versaire n’est pas résigné et réussit un contre-smash slicé d’on ne sait où. L’homme au filet fait quel­ques pas en arrière et réalise un smash de re­v­ers qui clôt mag­nifique­ment la dis­cuss­ion.

C’est ainsi que fut effacée une balle de set cruciale, dans un match qui mit fin à une in­croy­able série.

15) Service-volée sur deuxième balle. Le re­tour de re­v­ers croisé rase la bande; l’homme au filet dépose une volée de re­v­ers croisée; la réplique est un lob de re­v­ers. Le vol­leyeur fait mine de tent­er le smash, se rav­ise, et court vers le coin du court où re­tom­be la balle. Dos au filet, il réussit un re­v­ers long de ligne d’une main, à l’aveug­le, légère­ment masqué, qui prend de court un ad­versaire pour­tant par­faite­ment re­placé!

Ce fut un match au som­met entre deux gauch­ers.

16) Au terme d’une batail­le pour l’initiative de­puis le fond de court, le re­tour­neur joue un coup droit très croisé qui ob­lige son ad­versaire à re­mettre en coup droit coupé, puis enchaîne par un re­v­ers croisé re­couvert, remis par un re­v­ers flot­tant qu’il vient in­ter­cept­er au filet: la volée de re­v­ers amor­tie, avec un fort effet coupé, est hors de portée de son ad­versaire.

Ce fut la dernière fois (sans doute pour un cer­tain laps de temps) qu’un joueur re­mpor­ta une fin­ale majeure en gag­nant à la volée un tiers de son total de points.

"- Mais j... - TA GUEEEUUULLLE !!!!"

17) Les joueurs com­men­cent par se balad­er l’un l’autre de droite à gauc­he du court. Puis le duel entre dans un faux rythme. Un re­v­ers let donne le sign­al de la re­pr­ise des hos­tilités : le ser­veur en pro­fite pour frapp­er un re­v­ers re­couvert dans un angle extrême, ob­ligeant son ad­versaire à jouer, très ex­centré, un re­v­ers qui con­tour­ne le filet. Le jeu s’accélère alors dans la di­agonale du coup droit, avant que le re­tour­neur, d’un coup droit long de ligne, pous­se son op­posant à la faute.

Le vain­queur de ce point gagna ce jour-là ses trois seuls sets du face-à-face avec sa bête noire.

18) La deuxième balle travaillée est re­nvoyée d’une re­v­ers slicé court, sur lequel le ser­veur at­taque en coup droit et suit au filet. Le re­tour­neur en­voie alors en guise de pass­ing une balle flot­tante. La volée haute de re­v­ers qui suit est ratée : la balle s’en­vole et re­tom­be hors du court.

Le ser­veur en ques­tion per­dit ce match malgré un taux de jeux de ser­vice gagnés de 97,37%.

19) Le chip and char­ge donne le ton d’entrée. Le pass­ing de re­v­ers du ser­veur est contré par une volée croisée de coup droit; le pass­ing suivant par une volée croisée de re­v­ers sym­étrique. Le serveur-passeur se retro­uve alors au filet tan­dis que le retourneur-volleyeur doit re­cul­er pour re­nvoy­er la balle. Le ser­veur, trop ex­centré pour co­uv­rir son filet, re­part au fond de court. Son coup droit de re­m­ise est court ; l’ad­versaire en pro­fite pour frapp­er un re­v­ers et con­clure d’une volée de coup droit.

C’est ainsi qu’un joueur maudit dans ce tour­noi en fit mordre la pous­sière à un an­ci­en vain­queur.

20) Après un échan­ge in­ten­se en fond de court, le ser­veur fait la différence d’un re­v­ers long de ligne suivi d’un coup droit très croisé sur le re­v­ers ad­verse, ob­tenant une balle flot­tante ap­parem­ment facile à smash­er. La balle est par­ticuliè­re­ment co­ur­te, ce qui l’ob­lige à s’avanc­er plus. Mais il maîtrise mal sa co­ur­se vers l’avant et, après avoir rabat­tu une volée facile de coup droit, fait deux pas de plus qui l’amènent à touch­er le filet et per­dre le point.

Ce point perdu bête­ment fut perçu a post­eriori comme un tour­nant du match.

… BON CO­URAGE !

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94 Responses to Points d’anthologie : le quizzzzz

  1. Elmar 12 décembre 2013 at 09:54

    1)
    2) Federer-Nadal, Wimbledon 2008, balle de match
    3) Federer-Nadal, WImbledon 2007, balle de match
    4) Nadal-Djoko, Madrid 2011
    5)
    6) Federer-Blake, Masters 2006
    7) Ca sent le Nadal-Fed ou le Nadal-Djoko des OZ 2009 ou 2012. Mais je visualise pas le point.
    8)
    9) Fed-Djoko, US Open 2009
    10) Becker-Lendl, Master 1989
    11) Federer-Safin, OZ 2005
    12)
    13) Nadal-Djoko, OZ 2012
    14)
    15) Mc-Connors?
    16) C’est donc soit Rafter-Ivanisevic, Wimbly 2001, soit peut-être Fed-Roddick, Wimbly 2003.

    zut… je dois partir, pas le temps de lire la suite… je reviendrai…

  2. Elmar 12 décembre 2013 at 09:55

    Et très bon quizz, super idée!

  3. Ivan 12 décembre 2013 at 10:48

    1)Courier-Krajicek, RG 93

    2)Fed-Nadal, Wim 2008

    3)Les mêmes, Wim 2007

    4)Nadal-Djokovic, Madrid 2011

    9)Fed-Djokovic, USO 2009

    10)Becker-Lendl, Masters 89

    11)Safin-Fed, OA 2005

    12)Sampras-Agassi, USO 95

    13)Nadal-Djokovic, OA 2012

    15)Mc-Connors, Wim 81 ou 82

    16)Fed-Murray, Wim 2012

    19)Edberg-Chang, RG 96

    20)Nadal-Djokovic, RG 2013

    La 14 m’intrigue, la 19 c’est au pif, le reste aucune idée.

  4. Elmar 12 décembre 2013 at 11:12

    Je continue:

    17)
    18) Federer-Roddick, Wimbly 2009
    19) Je tente Sampras-Bruguera 1996
    20) Nadal-Djoko, RG 2013

  5. Patricia 12 décembre 2013 at 13:13

    L’idée que je sois capable de répondre à ces questions est loufoque, mais alors, superbe travail, Skvo ! Wow, un article-surprise au concept tordu, excellemment écrit (très intéressante réflexion de fond en fait) et perfectionnamment illustré (c’est l’effet Greg)… j’ai bien fait de demander un article sur Tursunov, moi, si c’est un effet secondaire !

    • Skvorecky 12 décembre 2013 at 17:25

      Demander un article sur Tursunov peut avoir de lourdes conséquences!

  6. Patricia 12 décembre 2013 at 13:21

    A part le 5) où ça pourrait être Chang et son service cuiller contre Lendl à RG ? Et la 6) le match Fedou/Blake qu’on reposte tout le temps vu que c’est peut être le meilleur match en revers connu de Doudou ?

    En fait c’est un quiz qui ressemble à des définitions de cruciverbiste pervers.

    • Colin 12 décembre 2013 at 16:20

      Ah pas con ça l’idée de la cuiller de Chang à la 5. Pour qu’un point anodin rentre dans l’histoire, il faut que ce soit une balle de match (mais peut-on qualifier d’anodin une balle de match?) ou qu’il y ait eu un trick caché dans le texte…
      Mais si c’est bien ça la réponse, ça voudrait dire que Enrico Macias serait le personnage secondaire le plus célèbre de l’histoire du tennis.

  7. Elmar 12 décembre 2013 at 13:34

    Ah oui, pour la 1, Ivan a raison. Je l’avais vu en direct, mais c’était sorti de ma mémoire. Comme ça, ça me rappelait aussi un monstrueux retour de Fed contre Roddick à l’US Open sur un service genre à 220km/h. Mais je crois que c’était en revers.

  8. Elmar 12 décembre 2013 at 13:36

    Pour la 5, je verrais bien le Lendl-Mc de RG 84. Mais là encore, je visualise pas du tout de quel point il peut s’agir.

  9. Elmar 12 décembre 2013 at 13:41

    Et oui Ivan pour la 12 également! Comment ai-je pu oublier ça!!!

  10. Elmar 12 décembre 2013 at 13:54

    La 14 m’énerve. Je suis sûr de connaître ce point…

    Et la 17, c’est surtout l’indication sur la bête noire qui devrait m’aiguiller, mais je sèche.

  11. Colin 12 décembre 2013 at 16:16

    Heureusement qu’il y a un peu de Rusedski dans ce quiz sinon je l’aurais boycotté sans rémission.
    Ceci dit ma participation ne changera pas grand’chose car j’aurai du mal à dépasser trois ou quatre bonnes réponses. C’est excellent, mais extrêmement difficile comme exercice.

    La difficulté vient du fait que, pour se représenter visuellement un point à partir de la description que tu en fais, il manque deux informations:
    - Le serveur est-il gaucher ou droitier? Le receveur est-il gaucher ou droitier?
    - Le serveur se trouvait-il en haut ou en bas de l’écran lors de la captation télévisuelle (99.999% d’entre nous ont vu l’échange à la télé ou sur Youtube, pas dans le stade).

    1) J’aurais dit Roddick / Federer mais l’indice laisse peu de probabilité à cette solution. Donc plutôt Blake pour le receveur. Et jesaipaki pour le serveur.

    2) C’est une balle de match. Le vainqueur s’écroule par terre? C’est donc Federer ou Nadal.

    3) Même réponse qu’à la 2.

    4) Djokovic / Nadal, finale de Madrid 2011 (facile, c’est un point que Marie-Jo avait mis en lien sur son nom)

    5) Sans l’indice, c’est impossible. Avec l’indice, c’est donc une balle de match, sinon il ne serait pas rentré dans l’histoire. Et c’est donc la BdM d’un match historique… Donc soit le Borg / McEnroe de Wimbledon ’81 soit le Fed / Nadal de Wimbledon 2008.

    6) Le serveur doit probablement être Federer, et sans doute lors de sa finale du Masters face à Blake.

    7) Mmmh…

    8). Euuuuhhh…

    9) Djokovic / Federer en demi-finale de l’USO 2008??? C’est vrai qu’avant ce match, on voyait très peu souvent de « points à la Noah » (il y avait eu, 3 ans plus tôt, celui de la question 11, mais comme il n’avait pas été gagnant, il n’avait pas trop servi d’exemple…)

    10) Becker / Lendl, finale du Masters 88 ou 89

    11) Avec l’indice, c’est facile : Safin / Federer en demi-finale de l’Oz 2005.

    12) Ouch

    13) Tout ce que j’en déduis, c’est que les deux joueurs n’ont pas le même bras dominant, il y a un gaucher et un droitier dans cette histoire.

    14) C’est trop beau pour être vrai. Ça me fait mal au sein de ne pas avoir la réponse.

    15) « Service-volée sur deuxième balle » et « match au sommet entre deux gauchers » = McEnroe / Connors. Une finale de Wimb (82 ou 84)? Ou sinon le Vilas/Connors de l’USO 1977 qui avait donné lieu à quelques très jolis points.

    16) Intéressant. Au hasard, Federer (encore lui!) contre Philippoussis à Wimbledon 2003.

    17) Je ne vois pas

    18) Roddick contre Federer, finale de Wimbledon 2009, tie-break du 2ème set, balle de deux sets à zéro pour l’Américain. Celle-là je l’ai vue en direct et n’ai pas pu l’oublier.

    19) ?

    20) Djokovic contre Nadal lors du 5ème set de leur demi-finale du dernier Roland Garros ?

    • Skvorecky 12 décembre 2013 at 17:40

      Intéressantes remarques préliminaires, Colin. Des informations manquent en effet pour que la description soit la plus précise possible. Je pense quand même avoir indiqué suffisamment de données permettant de visualiser les échanges, à quelques exceptions près (qui sont en principe compensées par les indices). Bien sûr, il faudra en débattre une fois les réponses dévoilées.

      Sur ce, je vous laisse plancher un peu plus et espère que plus de joueurs se lanceront…

    • Ivan 12 décembre 2013 at 19:51

      La 5, j’ai bien peur que ce soit Lendl-Chang comme évoqué plus haut…

  12. Ivan 12 décembre 2013 at 20:04

    Je jette un dernier coup d’œil autour de moi: les réserves de bouffe sont entreposées,le café,les clopes,les volets sont clos, le téléphone débranché,la porte d’entrée fermée à double tour… tout est en ordre.
    Le visionnage intégral des highlights youtube peut donc commencer.

    Prière de ne pas dévoiler les résultats avant la fin de l’année prochaine.

  13. Remy 13 décembre 2013 at 11:15

    2) Balle de match remportée par Nadal contre Federer en finale de Wimbledon 2008
    3) Balle de match remportée par Federer contre Nadal en finale de Wimbledon 2007
    4) Point remporté à 5-7 30-0 sur le service de Djokovic par Nadal en finale de Madrid 2011
    5) Federer – Blake peut-être en finale de la Master Cup 2006. Difficile de savoir à quel moment du match. (peut-être le meilleur match de la carrière de Federer)

    To be continued …

  14. William 13 décembre 2013 at 12:11

    Salut Skvo et merci pour ce quizz des plus ardus… Voyons ce dont je suis capable.

    1/Krajicek à Roland Garros contre Courier.
    2/Nadal vainqueur de Federer à Wimbledon 2008.
    3/Federer vainqueur de Nadal à Wimbledon 2007.
    4/Nadal contre Djokovic à Madrid 2011.

    6/Federer contre Blake, finale du Masters 2006.
    7/McEnroe contre Lendl à Roland Garros 84 ?

    9/Federer contre Djokovic, US Open 2009.
    10/Becker contre Lendl, finale de la Masters Cup.
    11/Safin contre Federer, demi-finale de l’AO 2005.

    14/Federer contre Djokovic, RG 2011, demi-finale.
    15/McEnroe contre Connors ? Wimbledon ?
    16/Wilander contre Lendl, finale de l’US Open 88 ?

    18/Roddick contre Federer, finale de Wimbledon 2009.
    19/Ivanisevic à Wimbledon 2001 ?
    20/Djokovic contre Nadal, demi-finale RG 2013.

    • Elmar 13 décembre 2013 at 12:34

      Mhmm… La 14… J’ai pas souvenir qu’il y ait eu une balle de set pour Djoko dans les set 1 ou 4…

      Je pense que c’est pas la série de Djoko, l’incroyable série. C’est pas non plus l’incroyable série de Nadal sur TB, parce qu’à Hambourg 2007, y a pas non plus eu de balle de set du genre…

      Oh… merde, je viens de trouver! C’est Federer-Soderling, RG 2010! Ha ha… chuis trop heureux de l’avoir trouvée, celle-là!

      • William 13 décembre 2013 at 12:49

        Certain que Federer sauve deux balles de premier set sur son service juste avant le tie break. Il en sauve une d’un coup droit et l’autre…

      • William 13 décembre 2013 at 12:50

        Mais c’est peut-être bien Soderling ouais !

        • Elmar 13 décembre 2013 at 13:03

          C’est Soderling qui sauve la balle de set. Je me souviens du point.

  15. Nath 13 décembre 2013 at 13:17

    Bonne idée de quizz, malheureusement je n’ai reconnu que la finale 2009 de Wimby dans la question 18 :|

    Mais pour ajouter une touche de Rusedski, je vous propose le lien suivant : http://www.tennis28.com/titles/finals_winpct_grass.html
    Bizarrement, Roddick aurait le même ratio que Greg s’il n’avait pas joué de finales à Wimby.

  16. Remy 13 décembre 2013 at 16:29

    15) Finale Wim 82, un set partout. 4-2 pour Connors. McEnroe au service.

  17. Patricia 14 décembre 2013 at 13:09

    Un petit brin d’actualité : c’est l’orange bowl en ce moment, et le meilleur français , Tatlot, est toujours en lice. On ne parlait pas trop de lui jusqu’ici, mais plutôt de Halys, même âge, finalement en retrait, qui vient de se faire sortir en quarts par un des deux jeunots très prometteurs nés en 97 : Rublev, cité récemment par Guillaume.
    Tatlot est un beau bébé black (plutôt Tsonga que Monfils en carrure) qui pourrait bien succéder à Mina au palmarès des français titrés ici… sans plus de garanties pour son futur, puisque ce dernier (dont on vantait la ressemblance physique avec Monfils – bof) a fait psshhht malgré des résultats très convaincants chez les jeunes. S’il gagne sa demie, il devra sans doute battre Zverev (vainqueur de Rublev*), le 2è jeunot prometteur et n°1 junior depuis que Kyrgios a cessé de s’investir sur le circuit junior.
    Zverev (allemand) affrontera Kozlov (américain) : ce dernier est pour sa part l’espoir principal de la promo 98.

    A noter que l’Orange bowl se dispute très souvent sur terre rouge.

    *Tatlot (6è junior mondial) a le même palmarès future que Rublev, qui démarre un an plus jeune chez les pros : une finale et un titre.

  18. Patricia 14 décembre 2013 at 18:33

    Sinon, Fed a donné une interview où il se révèle très habile en com, comme d’hab : https://www.credit-suisse.com/ch/fr/about-us/sponsorship/roger-federer/news/on-court.article.html/article/pwp/news-and-expertise/2013/11/fr/roger-federer-it-boosts-my-morale-for-2014.html

    Il met énormément en avant ses problèmes physiques durant 2013, alors qu’il s’était cantonné à des allusions tant que la saison avait duré : un déficit d’entraînement qui ne sera « rattrapable qu’à partir d’avril (2014 !!) », un handicap physique qui le plombe « d’Indian Wells à octobre » (mais qui ne l’empêchait pas de « penser pouvoir remporter Wimbledon », et ce « même si il n’avait pas très bien joué à RG »… une fin de saison convaincante « malgré un service et un coup droit pas au point », où il perfe contre des joueurs du top 10. Selon lui, le manque d’entraînement, les douleurs et le manque de confiance « lui ont fait oublier son tennis », il a « perdu son sens offensif » et va mettre longtemps à se débarrasser des séquelles….

    Loin d’avoir « trop peu joué », il aurait dû abandonner lors de 3 tournois !

    Il va reprendre les essais de raquette, vu que l’expérience pas probante était biaisée par ses problèmes de dos !

    (Et pour la Coupe Davis, les perfs de Stan ne constituent pas un scoop parce que ça fait deux ans qu’il le sait capable de jouer à ce niveau ! Entendre, vous pouvez vous brosser)

    On peut se demander ce qui l’a poussé à s’accrocher sans succès, si la situation était si préoccupante, plutôt que de couper quelques mois le temps de se remettre d’abord physiquement, puis à flot pour l’entraînement, et « éviter les mauvaises informations » de parasiter son tennis et son mental….

    Pour ma part je le soupçonne d’avoir sacrément poussé la machine en 2012, notamment d’avoir masqué des problèmes de dos qui sont de toutes façons récurrents depuis 2008. Il avait l’intention de « nettoyer le système » (stopper les infiltrations, notamment) dans son « année de transition » et de compenser le surmenage de 2012 par un programme allégé, tout en testant un nouveau dosage de pics de forme, de préparation…. Recharger les accus, refaire le plein d’envie… pour devenir le papi le plus compétitif des 20 dernières années et effacer notamment Agassi des tablettes.

    Il s’attendait probablement à passer derrière les 3 pieds nickelés, voire dans le 2è wagon des TS et ce n’est pas ce qui l’a traumatisé, mais plutôt de voir son plan « semi-vacances studieuses pour repartir sur de bonnes bases » déjoué par le contrecoup des efforts consentis (c’est assez classique, chopper la crève le premier jour des vacances). Mais le mec qui ne déclare quasi jamais forfait, qui gagne l’Orange Bowl en junior avec une entorse contractée le matin où il démarre le tournoi, c’est pas son fonctionnement, le lâcher-prise… Ca l’amène tout de même à jouer deux bons tournois (Rome et Cinci) avant cette fin d’année où il se retrouve un peu – enfin surtout la finale de Bâle, le quart et la demi de Bercy et les masters. Dans la solution « on fait un vrai break », il sortait bien sûr du top 10, et peut-être aussi du rythme qui soutient la mentalité des efforts perpétuels de la compèt’…

  19. Montagne 14 décembre 2013 at 20:25

    Aucun doute, toutes les questions sont relatives à un match que j’ai joué le 32 janvier 2022 en championnat vétéran de Haute-Savoie contre Albert Dugenou, alors classé 37/2 (le matin).

  20. Kaelin 14 décembre 2013 at 23:52

    Merci je suis de retour des demi-finales des interclubs près de Lille, à Marcq en baroeul c’était bien sympa ! le TC Paris était opposé au Paris Largardère et le TC Lille était opposé à l’AS Sarcelles !

    J’ai vu Benneteau – Roger-Vasselin ; Goffin – Rosol ; Sisjling – Mannarino ; Mahut – Bacchinger et j’ai croisé Ouanna, Thierry Champion, Bozoljac, Lajovic, Antoine le frère de Benneteau et d’autres !

    Sisjling m’a notamment fait un très bon effet, excellent joueur, très agréable à regarder jouer.
    Mannarino manque de puissance mais a une sacrée patte. Trop inconstant mentalement sur mon match cependant pour espérer l’emporter contre un bon Sisjling très impliqué.
    Rosol a fait n’importe quoi, notamment au service et son jeu n’est vraiment pas très malin, aucun plan B. Contre un joueur aussi bon contreur et en confiance comme Goffin, ça passe pas, 6-3 6-2.
    Mahut jlavais jamais vu, c’était bien sympa aussi, mais il n’a pas eu la tâche si facile contre Bachinger.
    Benneteau est une sacrée tête de con et le mec à côté de moi qui apparemment le connaissait pas trop mal me disait qu’il avait un sacré boulard (et que du coup il se réjouissait à chaque nouvelle défaite de ses finales haha mais c’est une autre histoire). ERV hyper sympa, abordable. J’étais deçu qu’il perde contre Benneteau.
    Gicquel invaincu durant cette saison interclubs je crois, sacré joueur celui-là, mine de rien il fait partie des joueurs que je respecte le plus. Sa constance au plus haut niveau (dans le top 100 depuis Mathusalem), à un âge déjà avancé (36ans) fait plaisir à voir. Une perle d’avoir un mec comme ça dans son club.
    Goffin un joyau, j’adore. Ca a l’air vraiment d’être un mec simple, avec la tête sur les épaules. Un tennis très propre, qui manque un peu de folie m’enfin c’est pas forcément ce qu’on lui demande pour l’instant. Je le vois vraiment faire une grosse saison 2014.

    Les scores ici pour ceux que ça intéressent :

    Les résultats :
    Mahut (TCP) bat Bachinger (LPR) 6-3, 4-6, 6-2
    Dasnières de Vegy (TCP) bat Patience (LPR) 7-5, 7-6 (4)
    Benneteau (TCP) bat Roger Vasselin (LRP) 6-2, 6-4
    Gicquel (TCP) bat Eysseric (LRP) 2-6, 6-4, 7-6 (4)

    Sijsling (Lille) bat Mannarino (Sarcelles) 6-4, 5-7, 6-2
    Mertens (Lille) bat Weintraub (Sarcelles) 7-5, 6-4
    Goffin (Lille) bat Rosol (Sarcelles) 6-3, 6-2
    Jaziri (Sarcelles) bat Phau (Lille) 6-4, 7-6 (5)
    Sijsling – Mertens (Lille) bat Mannarino-Weintraub (Sarcelles) 6-3, 7-6 (0)
    Goffin-Bozoljac (Lille) bat Rosol-Jaziri (Sarcelles) 7-6 (4), 7-6 (6)

    Je n’ai malheureusement pu voir les doubles pour cause de révisions d’examen (jserai bien allé voir demain la finale aussi comme c’est à côté de chez moi mais tant pis) !

    En tout cas si vous avez l’occas’ d’assister à ce genre de match, ça vaut plus que le coup, ça fait 4-5h de tennis de haut niveau (avec des tops 30-50 souvent dans l’équipe), pour un prix mini (10 euros là) !

    Du coup la finale demain : TC Lille – TC Paris ! Allez Lille !

    • Patricia 15 décembre 2013 at 11:31

      Goffin n’a pas eu besoin de sortir le grand jeu, mais il est excellent en ce moment, et mort de faim après la saison dernière ; il a fait des points de très grande classe, joué très agressif et très bien construit contre Richard en finale de Caen. Richard était cuit parce qu’il bouffe des tonnes de foncier, alors que Goffin est au pic niveau préparation, n’empêche qu’à certains moments ça jouait sacrément en revers côté Richard… On n’était pas dans un tournoi pro, mais pas dans une exhib non plus et Goffin l’a joué très sérieusement. Du coup, Richard était piqué et a fait son max également.
      Je suis certaine que Goffin va bien figurer dans l’entame de saison et réintégrer son classement antérieur, au minimum. Et vu son classement, des TS vont morfler.

    • Kaelin 15 décembre 2013 at 19:31

      C’est finalement le TC Paris qui l’emporte, shit !

      http://www.tennisactu.net/news-interclubs-le-tc-paris-sacre-champion-de-france-23755.html

      Igor Sijsling (NED – TCL) bat Julien Benneteau (FRA – TCP) 7-6, (3), 6-2

      Nicolas Mahut (FRA – TCP) bat David Goffin (BEL – TCL) 3-6, 4-6

      Yannick Mertens (BEL – TCL) bat Jonathan Dasnieres De Veigy (FRA – TCP) 6-4, 3-6, 6-3

      Marc Gicquel (FRA – TCP) bat Björn Phau (ALL – TCL) 7-6 (3), 6-1

      J. Benneteau (FRA-TCP/N. Mahut (FRA-TCP) battent I. Sijsling (NED-TCL)/Y. Mertens (BEL-TCL) 6-1, 7-5

      M. Gicquel (FRA-TCP)/M. Chiudinelli (SUI-TCP) battent D. Goffin (BEL-TCL)/I. Bozoljac (SRB-TCL) 2-6, 6-3, 11-9

      Les Lillois solides en simple mais pénalisés par un Marc Gicquel plus qu’excellent : le vieux roublard de 36 ans est invaincu de toute la saison interclub et un Goffin qui a fait un très mauvais match contre Mahut (lui-même auteur d’un excellent match, avec beaucoup de variations et de jeu d’attaque). En double, le TC Paris remporte les 2 rencontres, donc victoire méritée… J’espérais quand même car sur le dernier double, Lille (Goffin Bozoljac vs Gicquel Chiudinelli) était vraiment pas loin (Gicquel fait une double faute sur balle de match notamment). C’était vraiment sympa à suivre en tout cas ! Je regrette de pas y être allé finalement vu que j’ai regardé une bonne partie en lieu et place de réviser haha … faut dire que la finale était bcp plus palpitante et serrée que les demies. Le TC Paris avaient de trop bons joueurs : Benneteau, Gicquel, Mahut déjà ça fait du lourd pour des rencontres interclubs. L’AS Sarcelles était favori cette année mais sans Monfils et Chardy c’était nettement plus dur. Tant mieux pour Moratouglou.

    • Colin 16 décembre 2013 at 10:40

      Merci Kaelin d’avoir tenu la baraque ce week-end.
      Sans vouloir être chauvin, ce qui n’est pas du tout mon style, je remarque qu’il aurait été surprenant voire limite choquant que le TCL soit champion de France en alignant zéro joueur français.

      • Kaelin 16 décembre 2013 at 11:29

        Salut Colin !

        Boh personnellement ça ne me dérange pas du tout, ça fait longtemps que les interclubs sont composés de nombreux joueurs étrangers (souvent assez mal classés, beaucoup de joueurs du circuit secondaire qui ont du mal à vivre du tennis « survivent » grâce aux interclubs, ça explique cela. Le cas d’un mec comme l’isréalien Amir Weintraub qui joue pour Sarcelle, l’illustre parfaitement). Puis bon Lille étant la capitale des Flandres, ce n’est pas très choquant qu’elle soit composée de belges et de néerlandais, on peut aussi prendre en compte cette particularité de la région de Lille. Bon pour Phau et Bozoljac, c’est plus exotique c’est vrai ^^.
        J’étais aussi pour Lille non seulement parce que j’y habite depuis cette année mais aussi car ils ont eu un départ assez catastrophique (2 défaites en 2 jours en phase de poule) et qu’ils ont su relever la barre avec la manière, c’est beau ce qu’ils ont fait. Goffin a été exceptionnel alors qu’il revient de blessure et j’adore ce joueur, Sisjling hyper impliqué et joueur de grande classe, Mertens et Bozoljac très bons également … Vraiment une belle équipe que dirige Christophe Rochus.
        Puis les voir battre Sarcelle en demi-finale, le club de Moratouglou (privé finalement de Chardy et Kubot, ça aide pas) qui se voyait déjà remporter la coupe était assez jouissif !
        Contre le TC Paris qui avait de meilleurs joueurs : un excellent Marc Gicquel invaincu cette année en interclubs et toujours à fond malgré son âge, un Mahut 50ème mondial qui fait sa meilleure année et qui adore l’ambiance interclub, un Benneteau 35ème, j’avais aussi envie de soutenir l’outsider moins fortuné et dont l’esprit me paraissait meilleur, joueurs français ou non. A part le TC Paris et le Lagardère Paris Racing, les joueurs sont très majoritairement étrangers dans toutes les équipes de toute façon. Mais c’est parce que ces derniers richissimes peuvent attirer les meilleurs joueurs français (Gasquet au Lagardère, Tsonga, Simon, Bennet’ au TC Paris, même Wawrinka y est) Dommage mais la finale était belle !

        La liste complète ici : http://tcllm.fr/images/stories/Fichiers/n1a_2013/doc/Compositions%20Equipes%201ere%20Division%20Masculine%202013.pdf

  21. Kaelin 15 décembre 2013 at 11:51

    Le jeune créateur du site servicegagnant, devenu tennisactu.net est parti aux USA faire du tennis étude, intéressant. Voici son interview :

    http://www.lagazettedutennis.net/2013/12/13/le-reve-americain-de-jordan-simon-chopard/

  22. Skvorecky 16 décembre 2013 at 11:11

    Les amis, comment c’est censé se passer maintenant?

    Je mets un point final à ce quiz de happy few (surtout few, d’ailleurs!) en vous filant les solutions? Ou bien je laisse courir jusqu’à ce qu’un nouvel article soit publié, au cas où un voyageur égaré dans une tempête tombe sur cette page et souhaite répondre histoire de tuer le temps?

    Sinon, petite question lue sur twitter, copyright Jeff (le fou des stats):

    Quels sont les deux pays à compter plus d’un joueur de moins de 25 ans dans le top 100?

    • Patricia 16 décembre 2013 at 11:33

      Enfin une question abordable !
      La France (Paire et Mannarino), le Canada (Raonic et Pospisil), les Etats Unis (Smyczek, Young, Klahn et Harrison) et l’Espagne (Carreno Busta et Bautista Agut). Jeff s’est trompé ! (Même s’il ne compte pas les 25 ans révolus de BA et de Smyczek, ça fait toujours 3 !)

      D’un autre côté, les USA, c’est 89, 96, 97 et 100è, leurs jeunots…

      Pour ta première question, je suggère que tu mettes les réponses, précédées et suivies d’un beau

      ******____________spoiler___________************, comme ça tout le monde est content !

      • Skvorecky 16 décembre 2013 at 11:54

        « Moins de 25 ans » est à prendre au sens strict je suppose: <25

        Or Mannarino et Bautista sont de 1988.

      • Kaelin 16 décembre 2013 at 11:56

        Mannarino a 25 ans révolu aussi donc nan il ne s’est pas trompé je pense !

      • Ivan 17 décembre 2013 at 12:29

        On a tous une sorte de réflexe pavlovien qui nous fait tilter à la simple évocation d’un nom particulier. Certains par exemple, il suffit de crier « choucroute! » pour que tout de suite ils se lèvent du canapé en courant: « choucroute? Où ça? Comment? J’ai faim! »

        Pour d’autres il suffit juste d’écrire « Jeff ».

    • Colin 16 décembre 2013 at 11:49

      C’est sûr que 5 participants (plus Patricia et Nath en « mono-réponse ») ça fait léger, surtout comparé à l’investissement que ça a représenté pour toi d’élaborer un tel quiz.
      Mon avis (qui n’engage que moi) attends encore 24 h pour publier les réponses…

      Sinon sur l’autre question je dirais au hasard les USA et l’Espagne

    • Kaelin 16 décembre 2013 at 11:53

      Slt Skvo ! Déjà désolé de ne aps avoir essayé de répondre à ton quizz mais je trouve ça trop dur pour moi ^^.

      Sinon, les USA (Young et Harrison déjà), et (j’ai beaucoup plus galéré à trouver là ^^), le Canada avec Raonic et Pospisil ?

    • Elmar 16 décembre 2013 at 12:26

      Pour ma part, c’est vite vu : je considère que c’est le meilleur quizz sur le tennis que j’aie pu lire. Faut dire que je m’intéresse plus au tennis à voir qu’au tennis en stats… Je suis super déçu qu’il y ait eu si peu de participants, tu méritais vraiment mieux. Faut dire que le site est vraiment en stand-by actuellement. Vivement que l’AO nous sorte de cette torpeur.
      Après, c’est ton jeu donc tu le gères comme tu veux. Juste pour aiguiser notre curiosité: toutes les bonnes réponses ont-elles été trouvées? Et si non, il y en a encore combien à découvrir?

      • Skvorecky 16 décembre 2013 at 12:48

        Wow, ça fait plaisir, Elmar! J’ai essayé de faire un truc hors des sentiers battus, peut-être que ça a rebuté les lecteurs, mais c’est peut-être simplement tombé au mauvais moment.

        Tout n’a pas été trouvé… Je crois qu’il vous manque la 7, la 8, la 13 et la 17. Je posterai tout demain matin avec une balise « spoiler ».

        • Elmar 16 décembre 2013 at 12:52

          Ah… la 13 aussi?

          • Skvorecky 16 décembre 2013 at 13:00

            Ah si! Désolé!

    • Skvorecky 16 décembre 2013 at 12:38

      Je ferai un mix entre vos suggestions, Colin et Patricia.

      Bravo Kaelin pour la devinette du jour! Dommage que tu n’aies pas tenté ta chance sur le quiz, c’était certes un peu tordu mais il y avait des énigmes abordables je pense.

      Je suis sûr que tu as vu ou entendu parler de tous les matches en question, et donc que tu as déjà vu au moins une fois tous les points décrits.

      En tout cas, c’était l’idée…

      • Patricia 16 décembre 2013 at 14:06

        En ce qui me concerne, si les suggestions qui ont été faites sont dans le vrai, je n’ai vu aucun de ces matchs en live, ou en entier… Je suis également assez imperméable aux balles de matchs, et en général, aux highlights constitués surtout des « points importants ». Ce sont rarement les plus beaux du matchs, et pas forcément ceux où le momentum s’est défini.
        D’ailleurs, même quand je regarde un match en live et à peu près en entier (pour les raisons que tu expliques), le dernier point est pour moi déjà un peu « évaporé », voilà, c’est fini, on passe à autre chose. Je pense que je suis plus marquée par l’ensemble du jeu pratiqué par les joueurs quand il est remarquable, leur profil de jeu sur le match, que par un point particulier. Ou alors, en deçà de l’atome, par la particule élémentaire d’un seul coup.
        Par exemple, pour le del Po/Nadal de Shanghai, j’ai en mémoire d’une part la parfaite perforation de delPo en Coup droit et sa solidité excellente en revers, la « sensation » de sa balle, d’autre part, l’excellente défense de Nadal, son usage important du slice de défense dos au filet du bout de la raquette, son adresse à la volée. Et je me rappelle précisément d’un fabuleux smash de revers et d’une volée de revers federienne réalisée par le perdant. J’ai une mémoire tennistique très impressionniste et synthétique en même temps, et pas du tout analytique… Donc je n’aurais même pas réussi même avec des points de l’année piochés dans des matchs vu de près, et revus en HL !

        Mais Elmar a raison, l’idée est géniale, bien plus stimulante qu’un simple quiz de connaissances… et le manque d’affluence encore plus impressionnant que d’habitude à la même époque. Dire que tu n’as même pas rameuté Guillaume et Babolat, qui flairent une molécule de quiz dans une piscine olympique d’ordinaire…!

        Ca va être gai les 15Love Awards, les 2/3 des lauréats ne se déplaceront pas pour leur prix, vous verrez ! Si encore on pouvait bouffer tous les petits fours:(

        • Kaelin 16 décembre 2013 at 16:46

          Tout à fait d’accord avec le fait que l’idée soit géniale, et il doit y avoir un gros boulot derrière, je ne vois pas comment c’est possible autrement. En cela je te remercie grandement et suis aussi un peu déçu pour toi que ton travail ne paraissent pas si reconnu que cela (ça ne coûte rien de mettre un petit mot même sans participer. J’ai été aussi un peu deçu que peu de personnes commentent mon article malgré le fait qu’il puisse être quelque peu indigeste parfois ^^. C’est pourtant le cas généralement sur ce site).

          Je rejoins Patricia dans le fait que je vais beaucoup plus retenir l’ »esprit » du match, le jeu des protagonistes (d’autant plus s’ils ont un type de jeu que j’apprécie ou un jeu qui me surprend, etc) que certains point en eux-mêmes. Ou alors ils vont me marquer quelques jours puis je vais les oublier … Par exemple je me souviens très bien du Nadal – Tsonga de l’OA 08 au niveau du jeu (Tsonga alternait énorme frappe et coups en touchés (notamment énormément d’amortis) avec une réussite écoeurante pour Nadal alors que je serai bien incapable de te citer un seul point marquant alors que j’ai vu les HL de nombreuses fois … Pourtant vu le score il y a bien du en avoir de nombreux.
          Tes indices aident pas mal je pense mais c’est tout de même trop difficile pour moi dans 90% des cas, une question de mémoire visuelle peut-être …

          Sinon pour @Patricia, je pense qu’il y aura tout de même du monde aux 15love awards, plus que dernièrement, c’est un article clôture qui attire pas mal généralement, notamment quand on cite directement les participants. Et le côté humoristique/bilan de l’article est assez attrayant perso j’attends ça avec impatience, d’autant plus connaissant ta plume ! :D

          • Kaelin 16 décembre 2013 at 16:49

            (euh quand je dis « c’est généralement le cas » je parle bien sûr du fait que les participants font souvent l’effort d’au moins remercier celui qui a écrit un article et non que les articles sont indigestes en général (je pense tout l’inverse donc je préfère qu’il n’y ait pas de malentendus haha)).

        • Skvorecky 16 décembre 2013 at 19:05

          Patricia (et Kaelin aussi, du coup!), merci d’avoir pris la peine de faire ces quelques réflexions, qui sont tout à fait ce que j’espérais susciter avec ce quiz.

          Tes remarques sur ta perception et ta mémoire du match Nadal-Del Potro sont éclairantes. En fait je pense que ça arrive souvent à tout un chacun d’être marqué par un match de tennis, sans pour autant être capable de se souvenir de beaucoup de détails.
          En général on connaît le scénario du match, on se souvient du score, éventuellement de l’influence sur la carrière des joueurs, mais peu à peu on oublie comment ça s’est réellement passé. Et le match se retrouve masqué par son interprétation.

          Évidemment, on retrouve la différence entre mémoire synthétique et analytique. (Elmar a visiblement une excellente mémoire des détails!)
          Et par-dessus le marché il faut rajouter que la description des points n’est que la mienne (malgré mes efforts pour être le plus objectif possible), et qu’un autre rédacteur aurait tourné cela d’une manière très différente.

          La question que je me pose c’est: aurais-je été moi-même capable de répondre à quelques-unes des énigmes de ce quiz? Sans les indices, en tout cas, ça aurait été très très compliqué. Avec, ça se serait un peu mieux passé, mais je doute que j’aurais pu atteindre le score des 5 qui ont joué le jeu à fond.

          Cette année, j’ai vu un set de tennis époustouflant en huitièmes de finale de Roland Garros entre Gasquet et Wawrinka (le 4ème, même si le 1er et le 5ème étaient, je crois, très bons aussi). Eh bien je ne pourrais citer aucun point particulier.
          Je pense que sans l’appui des highlights d’après match, la mémoire a du mal à fixer la réalité des échanges joués.

          Ce phénomène de filtre nécessaire par la rediffusion me rappelle le cas d’un joueur de foot. Je ne sais plus qui, mais c’était en championnat de France. Il était tombé dans la surface de réparation après un accrochage avec un défenseur. L’arbitre avait sifflé pénalty (ou pas, peu importe). En interview d’après match, un journaliste demande au joueur s’il y avait faute, il répond: « je ne sais pas, j’aurai besoin de regarder les images à la télé. »

          Par contre Patricia, je suis perplexe: tu n’as vraiment vu « aucun de ces matchs en live ou en entier »? Je sais que ma sélection de matchs est un peu mainstream, par nécessité (sinon le jeu tournerait à l’absurde), mais tout de même…
          De plus il y a là des échanges tellement célèbres, qui ont été tant de fois rappelés et débattus dans n’importe quel forum, que certaines descriptions accompagnées des indices sont presque transparentes.

          • Ivan 17 décembre 2013 at 12:43

            « En général on connaît le scénario du match, on se souvient du score, éventuellement de l’influence sur la carrière des joueurs, mais peu à peu on oublie comment ça s’est réellement passé. Et le match se retrouve masqué par son interprétation. »

            Tout juste! Le summum à été atteint avec les analyses du Mc-Lendl RG 84 des Dominguez & Co qui ont contribué à la légende du break imaginaire dans le 3e set. Sans oublier l’histoire du micro qui à perturbé leur chouchou en plein récital (faut croire qu’il jouait tout seul).

  23. Elmar 16 décembre 2013 at 12:50

    Je n’ai aucune certitude pour les points 7, 8 et 17. Je pense que toutes lesautres bonnes réponses ont été trouvées.

    Si tu nous laisses jusqu’à demain, je vais essayer de m’y atteler ce soir, youtube à l’appui.

    • Skvorecky 16 décembre 2013 at 13:20

      Au point où on en est, je vais ajouter un indice général: 15 points du quiz ont été joués en Grand Chelem, et 5 en finales de grands tournois « autres ».

      Et sur les 3 questions non résolues, il y a un point qui date de cette année.

  24. Patricia 16 décembre 2013 at 13:28

    En tous cas, pour l’Orange Bowl, j’avais tout faux pour la preview !
    Le benjamin Kozlov a battu l’à peine plus vieux N°1 junior Zverev, et un autre américain, Tiafoe, inconnu de moi, a éliminé Tatlot. En finale, c’est Tiafoe, lui aussi âgé de 15 ans, qui s’impose ! Et c’est le plus jeune joueur à réussir à s’imposer ici.
    Les USA sont peu à peu de retour chez les garçons, après le trou générationnel Isner/Querrey très peu dense, je pense qu’ils auront à nouveau une dizaine de joueurs dans le top 100 dans quelques années.

  25. Le concombre masqué 16 décembre 2013 at 14:15
  26. Le concombre masqué 16 décembre 2013 at 14:25

    Et pour l’auteur le quizz est très bien : j’ai joué dans ma tête, je devais en avoir 6 ou 7. Mais flemme de poster.
    c’est par ailleurs très bien écrit. tu n’aurais pas un nom à coucer dehors, on pourrait faire quelquechose de toi, petit (puff puff bouffées de cigare).

    Et si on t’appelait Billy Jean?

    • Skvorecky 16 décembre 2013 at 19:37

      Merci, mais… dis-moi…

      Des velléités d’expulser Ivan la semaine dernière, une remarque désobligeante sur mon nom: tu as quelque chose contre les Tchèques? :-D

      • Le concombre masqué 17 décembre 2013 at 14:21

        Ivan a signé son entrée sur le site de façon remarquable et doit poursuivre dans cette veine en étant expulsé régulièrement.

        Tu as fait ton entrée sur le site avec un pseudo avec trop de consonnes, d’autres l’avaient signalé, je ne m’en étais pas encore occupé personnellement voilà tout…

        Je n’ai rien contre les tchèques (à part la hauteur de leurs boîtes aux lettres). Je veille juste au bon respect des running gags et autres tenues de réputation…

  27. William 16 décembre 2013 at 15:53

    Déçu pour toi Billy Jean, c’est en effet un très bon quizz qui mériterait plus de participation. Malheureusement c’est un peu le créneau le plus vide de la saison. Gicquel héros des Interclubs, bon, on comprendra que les foules ne se soulèvent pas…

    • Kaelin 16 décembre 2013 at 16:34

      Nan moi je comprends pas! (pour les interclubs :D)

  28. Kaelin 16 décembre 2013 at 17:59

    http://www.eurosport.fr/tennis/bencic-recompensee-en-suisse_sto4051174/story.shtml Bencic révélation sportive suisse de l’année. Mérité.

    • Skvorecky 16 décembre 2013 at 18:22

      D’ailleurs je crois que Wawrinka a été deuxième au vote pour le meilleur sportif suisse de l’année. Je l’aime bien mais c’est un peu n’importe quoi pour un mec dont le titre de gloire est… une finale de Master 1000, 1 demi en Grand Chelem, une entrée dans le top 10?

      Pas une bonne année pour le sport suisse donc. Quoique, 1) je crois que c’est une catégorie réservée aux sports individuels ce qui réduit le choix. Et 2) il y a le cas Cancellara dont je suppose que l’absence de ce classement est due au préjugé anti-cyclisme (n’oublions pas que le mec est fortement soupçonné d’être sur la liste Fuentes). Car sinon il n’y aurait pas photo entre lui et Stan…

      • Elmar 16 décembre 2013 at 18:36

        Cancellara n’a jamais été mêlé à aucune affaire de dopage, ni Fuentes ni une autre. Il gagnait déjà tout chez les jeunes, on est donc loin de la trajectoire météore de Froome. Dans L’Equipe avant le Tour, ils avaient scanné l’ensemble des coureurs en leur mettant une note de 0 à 5 selon les soupçons de dopage; Cancellara était noté 0.
        Par contre, il a peut-être utilisé un moteur dans son vélo, ce que je trouverais assez rigolo au fond.

        Je vous parlerai des autres sportifs suisses tout à l’heure.

      • Skvorecky 16 décembre 2013 at 19:27

        Être très bon depuis les jeunes n’a jamais empêché personne de se doper.

        Parmi le peloton (ce que les journalistes savent), Cancellara est considéré, à tort ou à raison, comme un mec de Fuentes, sous le sobriquet de « Clasicómano Luigi ».

        À notre niveau d’accès à l’information, on ne peut être sûr de rien, j’ignore s’il est réellement impliqué.
        Mais tu peux mettre en relation cet article sur les révélations de Tyler Hamilton (http://www.cyclingnews.com/features/exclusive-interview-tyler-hamilton) où on lit notamment ceci:

        The same year Hamilton and his Rock Racing teammates were criticised by a prominent rider at another US race. ‘These guys shouldn’t be at the event’ the athlete told the press, pointing out that Hamilton’s and several of his teammates had been involved in Operacion Puerto. Hamilton was at the race but wasn’t racing.

        During the next stage several of the Rock riders circled behind the offending rider. ‘Hey Luigi’ they heckled. ‘Luigi, fuck you.’

        Luigi was of course the rider’s Puerto code name. Only Luigi had never been caught and never been sanctioned.

        The hypocrisy hasn’t just been confined to the peloton though. Some of those in the press room played their part in building the myths too.

        “I don’t want to name names but there are plenty of journalists who have been around a long time, based in Europe and they know the scoops,” Hamilton says with a laugh.

        et cet article de 2008 où on comprend que l’anecdote en question a trait à Cancellara: http://velonews.competitor.com/2008/02/news/road/rock-trio-appear-at-stage-start_72391

        Mais j’ignore si c’est la raison pour laquelle il n’est même pas cité parmi les sportifs suisses de l’année, bien qu’il ait fait (pour la deuxième fois!) le doublé Tour des Flandres/Paris-Roubaix, ce qui est un peu comme si Stan gagnait un tournoi du Grand Chelem. Voire mieux.

      • Elmar 16 décembre 2013 at 20:00

        Que l’on s’entende bien: je ne prétends pas que Cancellara n’est pas dopé; je pense qu’il l’est comme tous les autres.

        Mais je n’ai jamais rien lu à son sujet sur cette question (ce qui peut d’ailleurs paraître suspect). J’avais même été surpris quand L’Equipe avait donné ces notes (je crois que c’était avant le Tour 2010), où tous les coureurs étaient épinglés (genre les Schleck avaient), même ceux qui n’avaient (jusqu’alors) subi aucun contrôle positif.

        Concernant un lien Cancellara-Fuentes, ça parait quand même bizarre, non? Fuentes s’est fait chopé au printemps 2006, ce qui est l’année des premiers grands succès du Suisse. J’ai objectivement de la peine à voir un lien entre les deux. Au mieux, Fuentes a permis à Cance de remporter son premier Paris-Roubaix. Mais ensuite, il a dû changer de crêmerie.

      • Skvorecky 16 décembre 2013 at 20:59

        Nous pensons donc plus ou moins la même chose à ce sujet.

        Fuentes a continué à exercer ses talents après 2006, puisqu’il n’a été jugé que cette année. Il me semble que ces dernières années il était basé aux Canaries, qu’il bossait notamment pour le club de foot de Las Palmas (deuxième division)… et que bon nombre de grands coureurs cyclistes passaient l’intersaison dans ces îles volcaniques au large du Maroc! Pour le climat, bien sûr.

        Mais effectivement on ne sait rien de plus sur Cancellara que cette rumeur. Comme on ne sait de certain sur Contador que l’affaire du clembutérol (et la présence de ses initiales parmi les papiers du bon Docteur).
        Tout cela n’est à mon avis que la partie émergée de l’Antarctique.

        Bref, tout ça c’était juste pour dire que malgré la deuxième place de Wawrinka au vote du sportif suisse de l’année, le sport helvétique ne s’était pas si mal porté en 2013 puisque un Suisse a remporté Roubaix et le Ronde!

      • Elmar 16 décembre 2013 at 21:27

        Je continue ma revue d’effectif sur le sport suisse. Tout d’abord, il faut savoir que le trophée de meilleur sportif suisse est attribué par le public; chaque sport n’est donc pas forcément logé à la même enseigne. Contrairement à ce que tu pensais, la catégorie n’est pas fermée aux sports individuels, même si bien évidemment, il est plus difficile de se mettre en évidence dans les sports co’.

        Le vainqueur cette année est Dario Cologna. Il a été champion du monde du 2X15km, et médaillé d’argent du 50km. MAIS, il n’a ni remporté le Tour de Ski, ni gagné la Coupe du Monde. A noter que c’est la 1ère fois qu’il remporte le trophée de meilleur sportif suisse de l’année, alors qu’il a déjà gagné trois fois la Coupe du Monde, trois fois le Tour de Ski et a été champion olympique. Autant dire qu’on le couronne une année où il a été somme tout moins bon que d’autres années!

        Stan Wawrinka est connu de tous ici. A la différence de Cologna, il a clairement effectué sa meilleure saison. Je pense que ça a joué en sa faveur pour les votes, les gens étant désireux de l’en féliciter (alors que pour une saison, en chiffres, somme toute équivalente de Roger, ce dernier, lui se retrouve 6ème seulement).

        Roman Josi a été désigné meilleur joueur des derniers Championnats du Monde de Hockey sur glace où la Suisse est parvenue à se hisser en finale (et y faire douter la Suède). Il réalise en outre une saison pleine en NHL. Provenant d’un sport co’, peu de chances d’être élu sportif suisse de l’année.

        Cancellara n’est que 7ème du classement. Je ne pense pas que cela provienne du dopage éventuel, d’une part parce qu’il est passablement épargné par les média, d’autre part car il a déjà reçu le trophée en 2008 (c’est donc qu’il est « éligible »). S’il est si mal classé, je pense que c’est d’une part car il a déjà reçu le trophée pour une saison meilleure que cette année et d’autre part car ses exploits datant du printemps sont tombés dans l’oubli.

        A noter que certains votes sont parfois allés à l’envers du bon sens, notamment en 2005, lorsque Federer ne reçoit pas le trophée, après une saison où il n’a perdu que 4 matchs! Lüthi avait certes obtenu le titre de champion du monde de moto, mais dans la 3ème catégorie seulement (125) et avait perdu bien plus que 4 courses dans la saison!

        • Ivan 17 décembre 2013 at 12:54

          JEFF!!

        • Ivan 17 décembre 2013 at 13:13

          Zut, le « JEFF!! » c’est juste une expérience sur les comportements, sa place est en bas.

          Ceci dit, en te lisant, je me dis que les suisses sont des obsédés du vote, même pour élire un sportif ils s’y mettent. Je dis ça car hier y avait un reportage sur la suisse à la télé, j’en profite donc pour étaler ce que j’y ai appris. Tiens par exemple, la-bas les 2/3 des ados jusqu’à l’age de 15 ans arrêtent le bac pour partir en formation. Et ce n’est pas du tout considéré comme une voie de garage, bien au contraire, d’ailleurs certains grands directeurs, comme le patron d’UBS, sont passés par cette filière.
          J’avoue que ça m’en a bouché un coin. Ça ne doit pas être étranger au taux de chômage du pays (3% environ, le plus faible d’Europe). Beaucoup de pays auraient tout à gagner à suivre cet exemple…

          • Elmar 17 décembre 2013 at 13:33

            C’est ce qu’on appelle un « apprentissage », à mi-temps chez un employeur qui apprend le boulot et à mi-temps sur les bancs d’école pour assurer une scolarité minimale. Cette formation permet d’obtenir un diplôme, bien reconnu au niveau national, qui peut toujours être complété par la suite par une « maturité » (l’équivalent de votre « bac »).

            Cela dit, dans les grandes villes, le taux d’élèves désireux de « partir en apprentissage » est bien moins élevés, car nombreux sont ceux désirant travailler dans le secteur tertiaire.
            Et puis, plus aucun jeune en apprentissage en 2013 ne deviendra jamais patron d’UBS. C’était une autre époque. Tout est largement plus segmenté désormais.

  29. Alexis 16 décembre 2013 at 19:40

    Hello Skvo
    Et bien sûr super boulot super quizz, je sors de ma tanière rongé par la culpabilité, oui c’est vrai que pour celui ou celle qui se casse le popotin pour produire ce genre de pavé c’est un peu décevant d’avoir peu de retours.
    J’en ai ben trouvé kekzuns, et j’ai peut-être une idée pour le 7) : ce serait pas Federer Del Potro à l’US Open 2009?
    My 5 cents comme disent les gens.

    • Elmar 16 décembre 2013 at 20:03

      J’y ai pensé pour la 7. Mais pour moi, le point qui fait basculer le match, c’est une amortie jouée complètement en dilettante par Federer dans le second set. Je sais plus si ça lui filait double break ou même si c’était une balle de set…

      Allez, je vais me pécho les HL.

      Je pense que t’as raison cela dit, la description ressemble à du Del Po. Mais ce point-là ne m’a pas marqué dans ce match.

    • Alexis 16 décembre 2013 at 20:16

      Que nenni, il y a une série de 2 passings de rll qui touchent d’un quart de poil de c.. annoncés fautes tous les 2 avec demande trop tardive (selon un Rodg’ bien agacé) du hawk-eye, à un moment que déjà en direct mais encore plus rétrospectivement je qualifierai de point de basculement. M’enfin c’est peut-être pas la bonne réponse quand même.

    • Elmar 16 décembre 2013 at 20:58

      Le 7, c’est bien ce point-là, à 5-4, 30A.

      Mais le point de basculement de la finale, c’est le point précédent, à 30-15, quand Fed tente cette amortie complètement débile et mal exécutée alors qu’il doit frapper un winner en coup droit lui octroyant deux balles de set.

      Ma mémoire ne m’a pas joué tant de tour ;)

      On peut retrouver cela ici: http://www.youtube.com/watch?v=gFhKZEJbn9o

  30. Lorio 16 décembre 2013 at 20:08

    Merci Skvorecky pour ce quiz ; je trouve l’idée géniale, très originale, et l’exécution est parfaite !
    Je vois qu’Ivan a vraiment été bon, et surtout rapide !
    Dans les échanges qui n’ont pas encore été trouvés, la 17) correspond à un point de la finale Mecir-Lendl de Miami en 1987.
    Pour la 7), je dirais Del Potro ou Gonzalez, pour la brutalité et la fulgurance, mais pas moyen de retrouver…

  31. Elmar 16 décembre 2013 at 21:06

    Grâce à Alexis, il reste donc 8, 13 et 17.

    Si j’en crois les indices laissés par Skvo, deux de ces points n’ont pas été joué en GC, mais lors de grandes finales. Du coup, il est fort probable que Lorio ait raison sur la 17.

    Ca nous laisse donc la 8 et la 13. Un match de GC et une finale pas en GC…

    • Skvorecky 16 décembre 2013 at 21:31

      Il y a un malentendu sur la 13.
      Je t’ai répondu plus haut: elle a bien été trouvée! (Mais ce n’était peut-être pas clair)
      Par toi et Ivan, il me semble.

    • Kaelin 16 décembre 2013 at 21:32

      la 13 vu la longueur moyenne des échanges j’imagine que c’est un Nadal – Djoko ou un Djoko – Murray, en finale de M1000 ? le coup me dit quelque chose mais j’arrive vraiment pas à savoir comme ça …

    • Elmar 16 décembre 2013 at 21:40

      Ah oui… alors c’est ce fameux point que Nadal met dehors alors qu’il parait tout cuit et qui lui coûtera le match. Je sais pas pk j’ai remis en cause la 13, d’ailleurs, j’étais sûr de ma réponse.

  32. Elmar 16 décembre 2013 at 21:43

    Donc il ne reste que la 8. Et c’est un point joué cette année, si j’ai bien tout pigé ce que nos a dit Skvo. Et pas en GC, si j’ai bien tout recoupé aussi.

    C’est juste Skvo?

    • Elmar 16 décembre 2013 at 21:46

      Trouvé: finale du masters cette année. http://www.youtube.com/watch?v=CcztC-A6XE8 à 3m23. Invraisemblable, d’ailleurs, ce point.

    • Elmar 16 décembre 2013 at 21:47

      Marrant quand même que c’est le point le plus proche temporellement de nous qui a mis le plus de temps à être découvert!
      Je l’avais bien sûr vu en direct et avais été abasourdi par la course de Djoko. Mais faut croire que j’ai pas envie de me souvenir des points des Biomen.

  33. Elmar 16 décembre 2013 at 21:50

    Bon… là, j’ai le sentiment du devoir accompli. Je vais enfin trouver le sommeil ce soir.

    Merci à Lorio pour la 17, la seule à laquelle je n’aurais vraiment jamais songé.

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