Poursuite de l’exploration mentale du tennis, par le petit bout de la lorgnette.
Le tennis c’est quand même un sport (de) dingue. Ça, c’est la Conclusion à laquelle on est arrivés hier avec mon adversaire (ou partenaire, c’est selon la façon de voir) du jour.
Le décor : championnat départemental honneur catégorie +45 ans. Bref, l’enjeu maximal, le summum d’une carrière, la porte ouverte sur le rien tennistique. Match par équipe qui plus est.
Il fait beau, tu arrives avec les copains, une seule voiture, histoire de montrer qu’on est super unis, les quatre doigts de la main, parfois même les cinq selon le format de la rencontre. Au club visité, y a des croissants et un café, on entame la conversation en comparant nos taxes immobilières, les villages sont voisins mais on appartient pas tous aux mêmes communautés d’agglomérations ou de communes…
On déconne avec l’équipe d’en face mais tout en se jaugeant du regard quand même… On essaie de savoir à quel classement ils sont ceux d’en face : c’est bien eux, les trois 15/4 annoncés sur le papier, l’équipe-type dont chaque joueur va me mettre une grosse branlée tout en beuglant à intervalles réguliers que « Putain, c’est vraiment pas le jour ! Y a rien qui rentre ! » ? Ou alors c’était juste pour faire joli au moment de l’inscription et, en fait, je me suis déplacé pour que dalle parce que l’adversaire du jour, il est à trois classements en-dessous de moi et je vais me faire 20 points dans la journée… ? Et encore si je perds pas, parce que si je perds, ça fait une « défaite significative ». Est-ce que c’est des anciens joueurs de foot – ça court un ancien footeux, un peu partout, et pis c’est teigneux comme un fox terrier de mauvaise humeur …
Le premier moment de vérité, c’est quand on pose sur la table les licences avec les certificats médicaux. Dans ton équipe, la moitié des joueurs a trafiqué un certificat médical de l’année précédente ou falsifié au blanco et à la photocopieuse celui d’un autre joueur de l’équipe. Toi, t’es capitaine, tu le sais, t’es moins tranquille qu’un Cahuzac devant l’Assemblée nationale. Heureusement, ça doit être pareil dans l’équipe d’en face, parce qu’ils sont jamais regardants…
Bon, on cherche à repérer dans le tas de survêtements d’en face celui contre qui on va jouer : c’est le grand grand qui est sec comme une trique et qui doit envoyer des missiles au services ou le petit gros – je préférerais le petit gros, mais s’il a un classement pareil c’est qu’il doit avoir une putain de technique. Y en aurait pas un dans le tas qui aurait la tuberculose, non ? Juste aujourd’hui ??? « Le numéro 1, c’est qui chez vous ? » J’aurais dû m’en douter : celui qui vient juste d’arriver avec le gros sac et six raquettes dedans et qui parle de sa perf la veille au tournoi du TC Perfos.
On demande, l’air de rien : « Et qu’est-ce que vous avez fait contre l’équipe de Truc ? Vous les avez joués ? », histoire de s’étalonner un peu mieux. L’ambiance monte. A la fin, comme y a plus de croissants, y’en a toujours un qui finit par dire : « Bon ben les gars, c’est pas que je m’emmerde mais il se fait tard, je vais rentrer. Hein.. ? Quoi ? Y a un match à faire ? Ah c’est vrai… Bon ben, allez on y va. Y’a Raymonde qui m’attend à 11 heures pour aller pousser le caddie. C’est samedi quoi, y a des rituels ! » Y a des variantes mais la plupart du temps, on file vers les cours sur une boutade du genre, destinée à dédramatiser une situation qui est pourtant au comble de l’angoisse. Si, si !
Les quatre-doigts-de-la-main se séparent, chacun prend un court, y en a deux qui restent ensemble, les deux veinards qui auront la chance de pouvoir rejeter sur l’autre la perte du double décisif. Les plus grandes gueules en rajoutent encore par dessus le grillage, un dernier chambrage depuis le court voisin : « T’évites d’en venir aux mains comme dimanche dernier, ok ? » C’est ton équipier en simple, qui doit encore moins la ramener que toi, en fait.
Et puis là, l’inévitable arrive, les sacs sont posés l’un à côté de l’autre, la veste de survêtement est tombée : on est seul face à l’adversité. On a laissé tomber les vannes avec le sac, l’heure n’est plus à la plaisanterie, mais on continue sur un mode faussement badin, histoire de ne pas montrer le drame qui se joue là, tout au fond, alors que dans le même temps, on a dégainé sans rien dire les armes de destruction massive, entre 250 et 275 grammes, nylon pas compris.
Chacun choisit de manière tacite, ce n’est jamais négocié explicitement, un côté du filet et les premières balles commencent. Le nombre de trucs qui se passent dans ta tête à ce moment là, c’est pas possible, tout simplement. Tu te transformes en ordinateur de bord. Tu prends 10000 infos. Sur lui d’abord, toi tu penses bien te connaître. Mais LUI ? Lui, c’est quelqu’un dont tu ne sais rien, tu le joues pas tous les samedis matins comme tes potes. Il est peut-être trois fois moins bon que celui que tu bats chaque fois en rigolant mais tu n’en sais rien, spontanément tu le vois gros comme une maison, alors t’observes tout. Le coup droit, le revers – « merde il joue à deux mains », « combien il a de jambes pour courir ? » et puis les effets – « oh non, s’il lifte comme ça tout le temps, ça va être pénible ! Ça devrait être interdit en +45 ans, de lifter comme ça »… Et là, tu commences à échafauder (non : pas une tactique, tu es trop préoccupé pour ça) mais des scénarii de match : tu vas faire une perf (« il est mieux classé, mais franchement c’est le bon jour pour marquer des points, surtout que tu as bien joué toute la semaine… oui mais ne te crispe pas surtout, surtout ne te crispe pas » – ouais, tu l’as déjà dit : t’aurais pas la trouille par hasard ?), tu vas te balader (« ouais, gaffe quand même, c’est que l’échauffement, t’as rien vu encore, si ça se trouve, il arrête pas de monter au filet et ça t’en sais encore rien »), ça devrait passer juste mais bon. Et puis y aussi : « bon, essaie de jouer un jeu après l’autre, t’as vraiment rien à perdre contre un gars de ce niveau » (au final, le « un jeu après l’autre », ça se termine par un jeu marqué en tout, dans le meilleur des cas…).
Tu as été tellement pris par cette brillante analyse que tu en as oublié de voir où tu en étais de tes putains de défauts récurrents ! Alors, tu te livres à une rapide introspection : évidemment, t’as pas miraculeusement progressé depuis la dernière fois où tu as posé le sac dans le placard… Le reste ça va à peu près. OK, essaie de tourner ton coup droit et de ne faire que des revers pour lui faire croire que le revers, c’est vraiment ton point fort, les premières impressions lui resteront tout le match. Et varie : un coupé, un lifté, un croisé, un long de ligne, paraît que Fed il fait ça : jamais deux fois la même balle, c’est Forget qui le dit !
On fait semblant de savoir jouer au filet en faisant quelques balles pendant l’échauffement – s’appliquer, montrer qu’on est à l’aise – alors qu’on sait qu’on y retournera pas de tout le match, sauf amortie. Quelques services – « qu’est-ce que j’ai aujourd’hui, ça claque pas comme d’habitude ? »
Et le moment du toss arrive. « M ou W » (pour ceux qui ont des Wilson) ? « Tu me dis Stop…. Stop ? C’est M. » J’ai encore gagné, ça peut pas être lui pour une fois ? Pourquoi c’est toujours à moi de décider ? « Je sers ». Tout autre choix serait un aveu de faiblesse. Je retourne sur ma ligne de fond : « Bon, ben t’as intérêt à pas le perdre maintenant. Mais pourquoi c’est pas lui a gagné le toss ? »
Passons sur le match, ce sera peut-être une future livraison.
A la fin, deux frustrés viennent se serrer la main, l’un un peu moins que l’autre mais juste parce qu’il fallait un vainqueur au concours de médiocrité et fautes inhabituelles en tout genre. Il n’y a pas de match nul au tennis et pourtant ! Et c’est là qu’intervient la Conclusion, unanime : « Je comprends pas, on joue rien, on fera pas carrière, et on n’arrive pas à jouer comme à l’entraînement ! Le tennis, c’est un sport de dingue ! »
On retrouve les copains au club house, on connaît déjà les scores – on s’est renseigné en cours de match, soit en interrogeant du regard soit en suivant les commentaires sur les autres cours (« Putain, mais qu’est-ce que je suis nul (aujourd’hui!) »). On commente, on se console, on félicite, on sort l’apéro, on remplit la feuille de match, on se dit à l’an prochain et on repart résigné vers le caddie du samedi…
Tags: tranche de vie
Les souvenirs de compétition sont lointains pour moi, mais ces lignes me semblent pleines de vérité. Les passages sur le revers et la volée à l’échauffement m’ont bien fait rire!
J’en profite pour signaler que, détenteur d’une Wilson, je n’ai jamais compris le fonctionnement du tirage au sort avec le W ou le M. Pour moi c’était toujours la même lettre vue à l’envers. Les adversaires devaient en profiter pour me gruger à chaque fois…
« l’heure n’est plus à la plaisanterie, mais on continue sur un mode faussement badin, histoire de ne pas montrer le drame qui se joue là, tout au fond ».
Ce drame, cette incertitude aussi avant d’affronter l’autre, l’inconnu à l’air soit effrayant soit facile, c’est ça le charme de la compétition, et parfois son côté repoussant pour certains d’entre nous!
Une belle tranche de tennis, Homais.
C’est du lourd Homais, du très lourd…Voilà un article qui explique très bien pourquoi je n’ai jamais gagné un match de tennis, je dis bien jamais. Le Goat de la loose, c’est moi.
Il y a des trucs que je ne comprends pas:
D’abord, je ne vois pas de bières sur le comptoir. C’est louche. Et les filles, elles sont où ?
C’est quoi cette histoire de certificats médicaux trafiqués ? Moi pas comprendre non plus. Il faut un certificat médical pour jouer ? A ce compte là, je n’aurais jamais perdu un match de ma vie.
« on a dégainé sans rien dire les armes de destruction massive, entre 250 et 275 grammes, nylon pas compris »: c’est quoi ce club ? Un club réservé aux gays ? Moi je jouais avec un raquette de 400g comme tout le monde. Là, c’est du bamington, c’est ça ?!
C’est quoi cette manie de rabaisser le badminton constamment ?
pour info, la raquette de Bad pèse dans les 80-90g
Super ça, Homais. J’aime beaucoup ton texte.
Je n’ai jamais su si j’aimais cette tension, ou en tous cas si je la préférais à l’ambiance tranquille des balles entre potes.
L’article permet de bien comprendre à quoi doivent être exposés ceux que nous vilipendons à longueur de com quant à leur faiblesse mentale…
C’est tellement vrai pour ce moment de l’échauffement, l’observation de l’autre.
La tension la plus palpable elle est là en fait, avant de rentrer en scène, comme quand on joue au théâtre ou qu’on va faire l’amour. Parce qu’à 40a, on n’a plus le temps de l’analyser, elle freine le bras toute seule…
Dans ces cas-là, perso, je monte (je fais partie d’une espèce mort-née : les serveurs-volleyeurs mauvais au filet).
… Et les erreurs de jugement sur l’autre : les mêmes que dans la vraie vie.
Combien de fois se retrouve-t-on à cravacher voire à perdre contre ce type qui n’avait l’air de rien, dont on raillait intérieurement le déplacement pachydermique et les gestes chaotico-orgasmiques ?
Comment, il ose me baiser pour la troisième fois avec son slice court de merde ?
Ça me fait penser que ça vaudrait le coup de se voir en vidéo… Je n’ai jamais fait l’expérience, mais ces coups qu’on croit bien exécuter, ce déplacement qu’on imagine aérien, ce mouvement de service qu’on jurerait explosif…
Ça doit faire mal. Ou rire. Les deux en fait.
Sinon, Forget a ravalé son idée (itw sur Sport+ je crois).
Le comité de Roland lui a fait comprendre qu’il était complètement con de se foutre tout le monde à dos alors qu’une simple boule vibrante pouvait faire le travail.
Finalement, si on a Nadal et Djokovic dans la même partie de tableau, ce sera grâce à Forget, qui aura rendu la triche trop suspecte et donc trop risquée… A moins qu’il ne soit plus intelligent qu’il n’en ait l’air et, la voyant arriver, ait décidé de lui couper l’herbe sous le pied.
Forget retors ? Non, j’y crois pas…
Bien vu Skvo sur Ferrer. C’est complètement fou. Psychiatrique. Et d’autant plus intraitable qu’inconscient.
En fait, c’est Ferrer qui a appelé le comité de pilotage, pour leur dire de pas s’en faire, qu’il règlerait ça à sa manière.
Antoine, je donnerais cher pour te voir sur un court de tennis.
Super texte sur l’avant-match dont tu rends bien la tension inhérente. Où l’on voit d’ailkeurs que le tennis, c’est d’abord un sport cérébral puisque tu peux perdre un match avant même de l’avoir commencé tellement tu te poses de questions.
Moi je suis du genre à être tellement stressé à l’échauffement dans l’idée de lui montrer combien je peux bien jouer que je n’en mets pas une dans le court. Après, pendant le match, il y a deux possibilités: où je continue sur le même lamentable registre ou je parviens petit à petit à me libérer, parfois même pour trouver un niveau qui dépasse mes espérances.
Je le redis, mais j’ai vraiment apprécié ton texte sur un aspect encore inexploré ici du jeu.
Superbe seconde tranche, parfait : il fait beau, j’ai pris ma journée, un bon p’tit article 15love pour couronner le tout, dolce vita !
Super article, Homais, ça m’a rappelé bcp de souvenirs! Je suis moi aussi très maiuvais mentalement alors que mes adversaires reconnaissent souvent que j’ai une meilleure technique qu’eux, notamment visible lors de l’échauffement c’est donc assez énervant mais classique dans ce genre de rencontres amateurs à l’arrache ^^. Merci!
Sinon le match Granollers/Almagro pour les amateurs de vrai tennis terriens est plutôt sympa pour ceux que ça intéressent.
Deuxième très bon article d’Homais. Petite préférence au premier cependant mais si tu continues sur le même rythme ça me va très bien !
Je connais bien ces sentiments préalables aux matchs à enjeux relatifs. Et les faux certifs : un grand classique !
Super ce texte Homais, il faudrait en faire une BD, j’imagine bien le double niveau de phylactères, avec d’un côté ce qui est dit, de l’autre ce qui est pensé…
Si tu sais dessiner, je suis partant ! Nul en dessin, moi, resté au stade du bonhomme têtard…
Merci des appréciations. Oui, les champions-qu’on-voit-à-la-télé c’est tous des monstres mentaux. Des bêtes de course. Des X-MEN cérébraux… pour en être arrivés là. C’est le tout petit joueur que je suis qui essaie d’en témoigner avec un petit texte comme celui-ci.
Même Almagro.
Même Wawrinka.
Et même Gasquet.
Ces gars ont noyé dix mille de leurs petits congénères en leur appuyant bien sur la tête avec le pied pour en arriver là où ils sont. Et ils ont fait ça avec leur mental, pas qu’avec leur technique, sinon ils ne seraient pas là.
ça me fait penser à deux trucs :
1. Les malheurs de la démocratie. Ceux qui nous représentent le font non parce qu’ils aiment la République et ont le souci du bien commun, mais parce qu’ils aiment le pouvoir et que pour en arriver là, ils ont dû tuer les 10 gars et filles autour d’eux qui auraient voulu avoir l’investiture. Bref, ce ne sont pas les meilleurs qui font les lois, fantasme de la démocratie éclairée, seulement ceux qui ont vraiment envie d’y être et qui ont la passion du pouvoir. Les autres, les gens bien, ils n’auraient jamais accepté de marcher sur la main du voisin pour lui faire lâcher prise, ce n’était pas dans leur système de valeur. Cela explique pourquoi on est parfois représentés par des députés et dirigés par des ministres dont on se demande quel est leur niveau de QI: mais c’est pas ça qui fait l’homme politique dans un système tel que le nôtre, c’est juste l’amour du pouvoir et le manque de scrupules qui les fait arriver tout en haut de la pyramide. C’est un peu pareil au tennis, ceux qui sont tout en haut sont les résultats d’un impitoyable sélection et ils ont tout fait pour en arriver là, battu des centaines de types. La plus-value des tennismen par rapport aux politiques, c’est qu’il leur faut tout de même avoir de vraies qualités personnelles – physique, technique, tactique – alors qu’en politique une bonne filiation (la lignée des Poniatowski, Debré, NKM), et un grand sens de la servilité (Je suspecte assez fort une certaine Rachida D.) remplacent aisément la culture politique, la culture tout court (ne serait-ce pas une Nadine M. qui se pointe, suivie d’un motodidacte niçois ?), un quelconque savoir faire et le sens du bien commun.
2. Et la deuxième chose à laquelle cela me fait penser, c’est la classe prépa. J’ai connu ça, juste après le bac, la prépa de palavas-les-flots comme ils disaient à Paris quand ils apprenaient l’existence de vagues concurrents à Montpellier. La prépa, c’est juste un truc qui ressemble à l’ATP. Tu prends les tout meilleurs de partout, tu les mets dans une classe et tu refabriques de la hiérarchie. Au bout de deux mois, tu as fait émerger une tête de classe, le Big Four que tout le monde va respecter ; puis, tu as un ventre mou, et tu as des cancres. Oui, des gens qui étaient mention TB au bac, toute la scolarité les doigts de pied en éventail tout en cueillant des lauriers,ils deviennent des cancres. J’ai assisté à ce processus de destruction chez un copain de terminale qui entrait en Maths sup en me disant « tu vas voir, je vais tous les bouffer; après deux ou trois bâches aux premiers contrôles, il est entré dans un cercle vicieux, il n’a pas fini l’année, détruit. L’année suivante, il redouble en prépa HEC, pareil, mêmes dents prêtes à tout bouffer, et même fin d’année. Un univers assez destructeur, le but étant de faire sortir des élites. Vae victis !
Je reviens au tennis. Ces monstres mentaux, il suffit qu’il y en ait un qui soit juste un peu moins monstrueux que les autres, un match perdu un jour sur rien… puis un autre… et derrière les mécanismes de hiérarchie sont en marche. La défaite dans la tête… Gasquet, WaW et Almagro, c’est juste la queue de classe mentale des tout meilleurs, ceux qui préparent Polytechnique. Après, t’as les autres, qui font les petites écoles d’ingénieur de province, ils sont entre eux, ont des moyens plus limités, on sait qu’ils existent, on les croise dans les couloirs mais bon ! Une bonne note de temps à autre, une perf et baste !
Sinon, pour Antoine :
- pas de filles ni de bières, mais c’est que la photo n’est pas de moi… En fait, je m’aperçois que je n’ai pas UNE photo de mes clubs, de moi au tennis, de mes partenaires, etc. Au moment de finir l’article, rien….Non, ça doit être une sorte de vice solitaire, tu vas pas l’encadrer et l’afficher partout. Ou alors, tu sais que tout le monde s’en fout complètement autour de toi : no photo, donc.
- Eh oui, il faut un « certificat médical attestant l’aptitude à pratiquer le tennis EN COMPETITION » pour tout match officiel. Sinon, tu joues pas; J’aime autant te dire que le faux certif bricolé à la photocopieuse et au blanco fait florès à ces niveaux qui sont les nôtres.
- 250 grammes de raquette : un pur bonheur, la tête de raquette remonte sans problème en revers à une main pour lifter la balle, même si t’as pas le bras gauche de Nadal… et c’est largement suffisant pour envoyer du pâté comme ils disent les jeunes, suffit d’avoir une raquette tendue à 20 kilos ! Et 250 grammes, c’est bon pour les tendinites, ça guérit tout !
Très belle réflexion qui constituerait un sujet d’article à part entière, elle va finir dans ma cave à bonnes bouteilles celle-là !
En plus on va pouvoir jouer à « qui est qui ? »
Djoko-Sarko ? Murray-Ségolène (il fait toujours les filles) ? Gasquet-Bayrou (le souffre douleur dans les guignols) ? Ferrer-Hue ?
Ca va être dur d’en trouver des sympas pour nos chouchous…
Et je trouve passionnant cette idée de reconstruction de la hiérarchie des meilleurs à partir de 3 fois rien, une aile de papillon, des trucs qui s’enchaînent, et hop ! cristallisation. Je me suis fait plus ou moins la réflexion, à propos du rôle des blessures dans ce chemin initial qui configure « ta place », et aussi des effets paradoxaux des perfs, qui t’amènent à accumuler des expériences inaugurales contre des poids lourds solides comme le titane, agissent sur la motivation des « laissés derrière » et des « déjà parvenus »…
J’aime beaucoup le parallèle avec la classe prépa, c’est très difficile à accepter de ne plus être le meilleur. Et celui avec la politique est cruel mais vrai. D’accord avec Patricia, il y a tout à fait matière à écrire un article sur ce sujet.
Pas sûr que cela réussisse très bien à Nadal de jouer à 10h30 le matin..Cela a du troubler sa routine: pas concentré, pas dynamique, peu de déplacement, pas de puissance, pas mal de fautes idiotes et de la lassitude: voilà l’impression qui se dégage de son match contre Paire que j’ai pris à 3-3 alors que Nadal venait de debreaker.
Bon, Nadal vient de gagner le premier set au tie break 7-2, un tie break saboté par Paire. celui-ci empêche Nadal de se régler puisqu’il n’y a presque pas d’échange mais il alterne les très bons points et les fautes grossières, comme d’habitude… je trove que le pire est sa tendance à vouloir frapper un point gagnant dès qu’il est un tant soit peu débordé. Cela marché une fois sur cinq ou six évidemment…
Qq’un mate le Paire – Nadal ? Je suis juste le score mais Benoit a l’air de bien jouer… 1er set Nadal 7-6
Je regarde…ce n’est pas terrible comme niveau..
Break Nadal qui mène 3-2 service à suivre après un jeu de service de Paire ou il a fait deux doubles et deux fautes directes..
Nadal fait vraiment le minimum, peut être parce qu’il se dit qu’il a un autre match à jouer cette après midi..peut être pour d’autres raisons. C’est bizarre mais en le voyant jouer, je me dis que ce n’est pas avec ce niveau de jeu qu’il va gagner le tournoi…
D’ac. Et break Nadal dans le 2ème set..
..Paire a eu une balle de debreak sur le jeu suivant et a tapé un retour sur une deuxième balle de Nadal qui est sorti d’un mètre…Après il a fait n’importe quoi, et donc 6-2 Nadal…
Il ne se sera pas fatigué, un peu moins d’une heure et demie ou il n’aura guère courru…
Une fois n’est pas coutume, ce compte rendu du match de Paire contre Nadal correspond très exactement à ce que j’ai vu et ressenti:
http://www.lequipe.fr/Tennis/Actualites/Nadal-passe-paire/366341
Je me demande comment un mec comme Paire,à la rue tactiquement et mentalement, avec une hygiène alimentaire désastreuse peut avoir un tel classement.
Le mec se fait pizza + jambon espagnol la veille au soir d’affronter Nadal et s’enfile 4 burgers pour fêter sa défaite …
Ça relativise quand même pas mal le niveau du top 50 ATP !
Robredo – Berdych : Robredo tient le coup pour l’instant sous les coups de boutoirs du tchèque. Berdych joue comme sur dur, ça passe ou ça casse, trèspeu d’effets, pour l’instant ça marche plutôt bien. Robredo quand à lui résiste pas trop mal avec un manque de puissance net et un revers quand même moyen compensé par une science de la terre battue plus importante et j’imagine une bonne confiance avec son come back réussi + tournoi à domicile.
Je vois cependant Berdych l’emporter sans trop de mal … Il me parait avoir de la marge.
Berdych a toujours eu du mal contre Robredo…Il ne mène que 4-3 dans leur H2H..
Pataud a gagné le premier set mais perdu le second au tie break et se trouve être mené 2-0 au troisième..IL va peut être gagner quand même mais dans la douleur…
faites plus confiance à Antoine qu’à moi dans vos pronostics ^^
Pendant ce temps, à Bucarest, Lukas rosolise Seppi et Troicki.
On va finir par surnommer Troicki « un honnête top 50″ alors qu’il a quand même longtemps été top 30-20
Et voilà Kaelin: Pataud a paumé 6-3 au troisème contre Robredo…
Il servait pour recoller à 4-5 et obliger Robredo à servir pour le match mais s’est fait breaker à nouveau. très belle balle de match de Tommy au passage…
C’est bien fait pour Pataud ! Il n’aurait pas du battre Davy, il est juste qu’il n’aille pas plus loin…Une défaite qui fait les affaires de Nadal au passage…
..Enfin , pas sûr car Robredo qui vient de jouer 2h10 doit rejouer un peu plus tard en quarts contre Roanic. Il a peut être en réalité ouvert la porte pour l’accession de Rahan en demies contre Nadal…un match qui pourrait être intéressant, avec au bout une possible sortie de route de notre ami…Si Robredo passe Raonic, c’est tout bon pour Nadal en revanche..
Flûte, j’aurais bien mis une pièce sur une victoire de Robredo! Séireusement, je l’ai pensé ce matin en voyant que ce match était au programme.
La cote était bonne, Antoine?
Sais pas..je n’ai pas regardé.
Et il va jouer en demie contre Maître Gilou…
Bucarest, c’est un peu son Monte Carlo à lui: il a déjà gagné trois fois le tournoi. Cela doit être une semaine ou il est en forme, et puis il n’y a pas trop de monde: BUcarest c’est quand même moins sympa que Barcelone..
Del Potro forfait à Estoril. Virus…Il ne faut pas s’attendre à des miracles de sa part à Madrid ensuite…
Tiens, je viens de relire ça et pas mal de voeux sont devenus réalité : http://www.15-lovetennis.com/?p=17083
Notamment grâce à Robredo et Gulbis, difficile à croire !
Haha oui tu as raison pas mal de souhaits de Guillaume se sont réalisés.
Tipsa dégringole un peu, Ferrer connait quelques coups de mous depuis le retour de Nadal ; les revers à une main font une super saison : Haas, Gasquet, Kohly revient pas trop mal depuis qqs semaines, Dimitrov joue bien, Wawrinka également… ; l’ambiance était là lors de la CD Argentine – France et l’Argentine est bien passée cme l’avait prédit Guillaume! (jsuis pas sûr qu’il pensait que la victoire serait argentine sans Del Po ni Nalby par contre ^^) ; concernant les joueurs de simples qui s’investissent en double plus cette année, j’ai en tête Benneteau notamment qui fait une très obnne saison de double (bon pas en CD mais bon); les vieux bolides Haas, Blake, Davy et Robredo (lui j’y aurai jms cru) qui sont encore là en effet ;
pas mal!
« - Un Argentine – France de Coupe Davis joué dans une ambiance de malades à Buenos Aires et, six mois plus tard, la bande à Nalbandian qui rompt enfin le signe indien en soulevant la Davis. »
Alors Guillaume, on dit merci qui? Merci Carlos!!
Almagro vient de battre en deux sets Monaco et jouera donc la première demie contre Kohlschreiber, vainqueur par WO…
En bas, Raonic ou Robredo contre Nadal ou Ramos.
Sauf tout le respect que je dois à Ramos, je pense que cela va s’arrêter là pour lui. Raonic va battre Robredo, du moins je l’espère et cela donnerait donc Raonic contre Nadal.
Je me demande sérieusement si Raonic ne vas pas gagner ce tournoi…
Nadal gagnerait ce tournoi même en fauteuil roulant face à un double Ferrer-Almagro. Alors Raonic…
Nadal est davantage réveillé que ce matin et joue un peu mieux mais c’est loin d’être transcendant. Enfin, 6-3 pour lui dans ce premier set contre Ramos…
5-5 entre Rahan et Robredo après un échange de break. Ce n’est pas retransmis..
6-3 3-0 service à suivre pour Nadal
1er set pour Robredo au tie break (7-5)…Rahan, ce n’est pas encore cela..
Nadal va servir pour le match…Sauf surprise, ce pauvre Ramos va donc prendre une bulle pour finir…Il s’est complètement effondré dans ce deuxième set..
Et Raonic revient en demi-finales. Certes, il n’a pas battu Almagro et Murray cette fois. Mais c’est vraiment le plus régulier des jeunes joueurs. Comme à San José où il a défendu son titre d’année en année.
Ça va être intéressant pour lui de jouer Nadal sur terre pour la première fois. Une vraie école de la vie!
Une vraie école de la vie comme tu dis…Mais finalement, je ne parierai pas sur lui..
Nadal a bien mieux joué cette après midi que ce matin ou si Paire avait été un peu meilleur, il l’aurait mis en grande difficulté..
…et Rahan a quand même eu beaucoup de mal à battre Robredo qui a joué deux heures et demi ce matin pour battre Pataud et encore deux heures et demi pour perdre au tie break du troisième contre Rahan donc.. Pas mauvais du tout Robredo qui voit sa petite série s’arrêter après son titre à Casablanca..
merci homais pour cette belle tranche de joueur confronté à ses limites…
quand on pense qu’on médit à longueur de comm’ sur le mental défaillant de truc et muche… on relativise
jouer contre un autre, c’est aussi accepter la part de guerrier qui sommeille en nous… pas du tout évident, on aimerait penser que certains sont des tueurs nés, en fait ils sont conditionnés, comme dans l’armée…
on répète les mêmes gestes, encore et encore, on se met dans la situation pour apprendre à gérer son stress, son appréhension, sa peur tout bêtement…
c’est comme la première fois qu’on te demande de parler en public dans un micro…
le gadin le plus mémorable de ma formation d’agent d’aéroport !!! j’ai fais rire toute la promo avec un magnifique « embarquement pour monronto… » heureusement que c’était pour des passagers ficitif
Très belle livraison d’homais.
Comme j’ai enfin pris le temps de lire, merci Homais pour cet excellent article de la vraie vie ou chacun peut se projeter facilement.
Je retrouve beaucoup similitude avec un autre sport de raquette que je pratique.
Vivement la prochaine livraison qu’ on vive le match de l’intérieur !
Rien à voir avec le reste, mais ça m’a fait rire.
lien mangé
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Murray a vraiment une drôle d’implantation des cheveux.
Merci pour l’article Homais, il répond à quelques unes de mes interrogations.
Je viens de regarder les highlights du Fognini – Gasquet à Monaco, c’est le match que j’aurais bien aimé voir cette semaine là. En fait l’Italien est redoutable en bout de course quand il s’en donne la peine, amortie côté CD, et en revers il a sorti un RLL imparable, et à une main s’il vous plait. Bon je sais que je suis en retard d’une semaine, mais je (re?)mets le lien : http://www.youtube.com/watch?v=5jpnuw_fNEo
En attendant le tirage de Munich…
Pendant ce temps-là, à Bucarest, Lukas Rosol.
Et on dit merci Lukas ! Net et sans bavure en plus !
La trajectoire de ce Rosol est tout de même improbable. Classé depuis 2002, considéré comme pro depuis 2004, il attend 2007 (22 ans) pour entrer dans les 200 premiers où il végète pendant 4 ans (26 ans, donc) avant de percer dans les 100 premiers. Encore 1 an où il se trouve entre la 70ème et la 100ème place avant son exploit de Wimbly, qui ne le fait pas significativement progresser au classement. Et voilà qu’en ce mois d’avril, il franchit un nouveau cap (50ème) avant d’atteindre sa première finale sur le circuit.
J’ai rarement vu une progression aussi régulière, parce qu’en observant son classement, on se rend compte qu’il n’y a pratiquement jamais eu de recul net, mais à ce point lente – pour chaque étape franchit, il lui faut plusieurs années. Il aura 28 ans dans 3 mois, on peut donc dire qu’il aura vraiment attendu avant de se faire sa place sur le circuit.
Cette forme de lente régularité est pourtant en opposition totale avec son style de jeu – rapide et brutale – qui aurait logiquement dû lui permettre de faire des coups de temps en temps, d’où un classement par à-coups. Mais rien de tout cela avec lui.
A son rythme, dans 10 ans, il sera peut-être top-ten?
C’est un peu dingue ce qui lui arrive au Lukas là. Berdych & Stepanek pas là il se retrouve héros de Coupe Davis en allant battre des kazakhs jusque là quasi invincibles chez eux. Pendant cette rencontre son père, qui était derrière lui à ses débuts mais avec qui il est brouillé depuis plusieurs années, a une attaque cardiaque devant son poste TV en République Tchèque alors qu’il regarde le fiston tauler Golubev et Korolev. Le père décède quelques jours plus tard, Rosol n’était pas à l’enterrement…et cette semaine à Bucarest il éparpille façon puzzle tous ses opposants, ne laissant que 5 jeux à Gillou pourtant triple vainqueur du tournoi…
Merci pour l’anecdote, sacrée histoire…
Texte très passionnant Homais. Bravo!
Je ne m’attardais pas trop là-dessus, mais je trouve que les fesses de Sugarpova sont de plus en plus belles. Voilà, ça c’est dit.
L’effet jouvence de Dimitrov ?
ça a pas marché pour l’autre ex de Dimitrov… Serena W
non c’est juste le printemps, le soleil, les bourgeons, les terrasses des cafés… t’inquiète ça va passer, tu vas vite redécouvrir son regard d bovin un peu renfrogné à la première grosse averse
Pour donner un avis objectif sur la chose (le risque de subjectivité de ma part est grand avec la Maria), je préférerais observer l’objet de l’étude au naturel, en chair et en os.
C’est quand même une tarte à la crème d’adorer Sharpie pour un mâle. Les mecs, que pensez-vous de Pennetta qui dit qu’elle est plus belle que Sharpie ? Ça vous pose un débat, ça, non ?
peuh moi à côté de Justine Hénin, Kuznetsova, Mona Barthel, Schiavone et Jelena Jankovic ces nanas ne valent rien!
Flavia a un certain charme, il est vrai, mais je pense la voir plus belle que la grande Masha est possible uniquement à travers le prisme de l’ego de l’italienne. Je lui préfére Victoria Azarenka et Urszula Radwanska qui sont des jeunes femmes bien mignonnes.
Selon moi, seules la petite (tout est relatif!) Maria (Kirilenko, j’entends)et la plantureuse Sorana Cirstea peuvent prétendre être plus belle que Sharapova.
Sinon lolesque la cérémonie de remises de trophée, après que le speaker ait appelé Maria, le fameux « Maria, Maria » de Carlos Santana retentit dans la salle.
Je suis face à la mer et à deux petits qui jouent sur gazon synthétique et c’est super sympa : revers à 1 main timide, slices, coup droit lifté, montées au filet. Super!
Sur fond de Daft Punk ? Trop bien !
T’as l’oeil !
Nadal vs Raonic à ranger dans le coffre des matchs les plus chiants de l’ère open.
Une vrai purge.
Trop gros écart de niveau, Raonic ne sait pas garder la balle dans le court, sur terre battue, dès que l’échange dépasse 5 frappes
même constat, j’ai arrêté après le 1er set. Pourtant un début de match pas dégueu du canadien qui montait beaucoup à la volée et qui avait breaké d’entrée, tout comme benoit Paire… mais il faut dire que Nadal jouait très mal (d’ailleurs jle trouve vraiment pas transcendant sur l’enchainement MC-Barcelone) et notamment servait très mal (160 de moyenne en 1ère balle pour ainsi dire et 130 en 2ème)
On n’a pas vu le même match, j’ai trouvé Nadal meilleur que ce que tu dis, et meilleur qu’à MC. Mais Almagro, très impressionnant peut faire un coup en finale.
j’ai arrêté après le 1er set il faut dire, il a peut-être bien mieux joué dans le second.
Encore pas vu une image de ce tournoi de Barcelone. Je suis pas près de faire autre chose que des « Bords de court ».
Hommage à Homais, un texte homairique digne de l’homme homard ! Ça mérite un beau petit saladier d’argent !
oh la la !!!! n’ouvrez pas si vous buvez un café ! lol
lol et c’est qui dans le rôle de Xerxès ?
Monfils?
Carrément, ouais !!
300 finales perdues à Roland Garros. Une vie. Autobiographie de Roger Federer disponible gratuitement après avoir filé 100 boules à l’association des pauvres ministres français expatriés qui n’ont plus de compte en France. ^^ Meuh.. j’déconne.
Ouah la couverture ! Je la préempte comme illustration de la dernière livraison du tennis dans la tête. Me la piquez pas ! Elle est bien dégueu… La métaphore du tennisman gladiateur appliqué à la danseuse. Fallait oser !
J’ai oublié de saluer le grand talent d’Homais ! Il est top ce garçon.
Rosol en mission titré sans surprise à Bucarest, 6/3 6/2 ctre GGL en finale.
6-3 6-2 pour Rosol contre Garcia Lopez, le même score contre contre Mïtre Gilou hier et voilà donc un premier titre ATP pour celui qui provoqua des cauchemars chez notre ami Coach K. à l’issue d’une magnifique soirée du mois de juin l’année dernière..
J’ai vu la fin du match: il jouait bien et Garcia Lopez assez mal il bien bien le dire. pas complètement débile, il ne tapait pas sur toutes les balles comme à Wimbledon mais on reconnaissait bien son style à haut risque: coups à plat, vitesse et gros service à plat lui aussi. Pas vraiment indiqué pour jouer sur terre battue, mais il a en tout cas passé une bonne semaine en Roumanie et gagné devant Tiriac himself..
De son côté, Nadal ve certainement gagner à Barcelone et cela fait donc un point de réunion entre les deux tournois. pas vu la demie de Nadal mais le score contre Rahan est éloquent et cela faisait donc une deuxième bulle en 24h pour Nadal..
Mon grand frère me fait le coup de me rappeler le seul instant de gloire de ce funeste joueur à chaque fois qu’il entend ce nom de Rosol. Pfffffffff!
Bref sinon ta joueuse de tennis préférée Sharapova a remporté pour la seconde fois d’affilée le tournoi de Stuttgart en battant Li Na dans un match très solide 6-4 6-3! 29ème titre pour la donzelle, Davai Masha!
Content pour lui, c’est bien de voir des vainqueurs différents (bon même si une victoire de Simon m’aurait fait rire, jle vois bien remporter 15-20 master 250 dans sa carrière pour devenir un des meilleurs français de tout le temps). GGL a déjà 2 titres et le score ne laisse pas de place aux doutes, c’était bien Rosol qui était en feu cette semaine.
2 joueurs qui ont battu Nadal (rien que ça c’est déjà pas mal) de façon totalement inattendue d’ailleurs (même si la victoire de Rosol est bien plus « belle » pour toutes les raisons qu’on connait)… on se rappelle de GGL à Bangkok où il bat Rafa en sauvant 24 balles de breaks sur 26 et convertit la seule qu’il a eu! Sinon j’aime bien son jeu à ce GGL, à défaut d’être transcendant jle trouve assez rafraichissant.. son revers à une main est pas dégueulasse et il varie pas mal.
3-0 Almagro puis 3-3 le temps de le dire.. décidément il met du temps à rentrer dans ses matchs cette semaine.. par contre une fois les debreaks faits ça s’annonce pas joyeux pour l’adversaire
haha https://twitter.com/Cyrilhanouna/status/328503332182323200/photo/1