‘Projet 45’, kèsako ?
C’est l’affectueux surnom octroyé à Kei Nishikori quand il débarque en Floride, à l’académie IMG dirigée par Nick Bollettieri, ex-para dévorateur de femmes (la N°8 est en piste) et croqueur de marmots (la discipline de l’internat est d’inspiration paramilitaire tendance SM : « il faut que les enfants s’habituent à l’injustice », dixit l’Ogre) ; en bon petit-fils de boucher, Nick fait précéder son bronzage manufacturé et ses Ray Ban réfléchissantes d’un pare-choc carnivore tout rutilant de canines…
On comprend que les parents du petit Kei aient jugé préférable de le loger de manière indépendante (il sera un temps en coloc’ avec Zach Gilbert, le fiston de Brad). Un peu tôt à 13 ans ? Bah, si l’on considère le contexte (15 heures d’avion le distancent de papa, qui continue ses travaux d’ingénieur, et de maman, qui poursuit son boulot de prof de piano, il baigne dans une culture, un environnement et surtout une langue complètement étrangère qui l’isole des autres aussi totalement que la paroi d’un aquarium), dormir sans adultes à la maison après une journée de tennis bien musclée, c’était peut-être pas le plus dépaysant. Se faire la tambouille et se coucher sans avoir vu ses parents fait de toutes façon partie du quotidien d’un paquet de collégiens japonais…
D’ailleurs, alors que Bollettieri évoque aujourd’hui volontiers le mal du pays éprouvé par l’adolescent, « l’oreiller mouillé de pleurs nocturnes », c’est son goût pour le cliché qui se trahit (qu’en aurait-il su d’ailleurs ?) : Nishikori révèle au contraire avoir adopté très volontiers ce mode de vie centré sur le tennis, avec un défaut de nostalgie qui chagrinait ses parents : « I really wasn’t homesick the first couple years. Everyone was surprised, especially my family. They were almost sad. »
Il parlait avec sa raquette, et progressait en conséquence comme une fusée.
Alors ça se trouve, ce surnom qui évoque l’objectif à atteindre (dépasser le classement ATP sommital 46 de l’idole Matsuoka, un peu comme si à la FFT on avait baptisé Gasquet « projet Roland Garros »), il trouvait ça festif, le gamin !
C’est à Masaaki Morita que Nishikori doit la bourse d’études mirobolante qui paye les Cadillac de Bollettieri et ses 360 experts. Équivalent nippon de Lagardère, le co-fondateur de Sony, ex PDG de la branche ‘assurance-vie’ du groupe est un passionné de tennis. Un fonds dédié par sa fondation* envoie chaque année quatre espoirs de l’autre côté du Pacifique pour tenter d’offrir au Japon le Projet 45.
C’est aussi lui qui patronne le tournoi ATP 500 Rakuten de Tokyo que Nishikori remporta l’an passé.
*A noter que Nishikori a déjà réalisé une partie des objectifs de la Morita foundation, puisqu’il s’agit dans les statuts non seulement de présenter au monde un N°1 ATP et WTA, mais de créer une superstar japonaise du tennis.
Afin de sélectionner ses boursiers ès tennis, la fondation Morita emploie chaque année durant un mois plein un technicien de l’académie Bollettieri. Et pas n’importe lequel : Gabe Jaramillo, qui fut durant 30 ans le directeur d’IMG et le bras droit (sûrement tatoué) de Nick, a concrètement supervisé le boulot avec Agassi, Seles, Courier and co. Il a créé depuis peu son Académie rivale au complexe d’IMG, au design oscillant entre « règlements de comptes à OK Corral » et Platoon.
Les heureux élus de la sélection bénéficient donc de tous frais payés, y compris les voyages et frais de tournois, pour un plan sur 3 ans – à l’issue desquels le super précoce Kei passait d’ailleurs pro.
C’est avec Jaramillo que Morita continue la mission.
Bon le gars s’y connaît un brin en tennis et je vous invite à consulter ce superbe document photo issu de Smash Magazine où les gestes de Kei sont disséqués.
En fouillant les archives de Jaramillo, j’apprends donc que non, Kei n’est pas tout seul à son arrivée : il a un coach japonais, un agent de liaison avec le Japon et un préparateur physique japonais. On fait les choses bien chez Sony.
Perle récoltée dans le press book de Jaramillo, ce dernier nous explique aussi ses impressions sur Nishikori à 11 ans.
Avant de passer en revue cette ascension, un interlude-manga tiré de Baby Steps, qui s’inspire directement d’un reportage filmé sur Kei à Bradenton (à partir de 2’34). Il permet de constater la fascination des japonais pour ce perfectionnisme high tech à ‘tout mettre en œuvre’ qui leur permit de construire une nation économique de premier plan sur les cendres des bombes A.
*
Jaramillo a relaté dans un article inédit en français, et difficilement accessible via moteur de recherche, son parcours initial avec Nishikori. J’ai traduit des extraits qui me paraissent éclairants non seulement sur le devenir du joueur mais aussi sur la problématique du coaching de jeune sportif exceptionnel – notamment les questions éthiques qu’elles soulèvent .
« En 83, j’ai introduit la « périodisation » dans le monde du tennis. J’ai été le 1er coach à l’utiliser en tennis, et le résultat du premier groupe de joueurs à utiliser ma méthode fut la victoire de Jim Courier à RG en 91. Le programme de périodisation de Kei fut basé sur un plan simple divisant le programme général en différentes périodes ou « blocs d’entraînement » appelés : phase technique, phase de pré compétition, phase de compétition et repos. Cela permet aux améliorations d’être effectués pas à pas, mois par mois et année par année. En utilisant ma méthode éprouvée, Kei fut capable de réaliser les plus grands progrès en s’amusant, en essayant d’éviter les blessures et en conservant une fraîcheur aussi bien mentale que physique. »
J’aime bien le « essayer d’éviter », parce qu’à l’évidence, ce n’est pas ce qu’il a le mieux réussi… Mais il ne peut s’empêcher de vendre l’argumentaire de son produit !
« J’ai écrit le « programme de périodisation » pour Kei en commençant par définir son but dans un futur lointain et en travaillant à reculons vers le présent. Son but à long terme était d’être N. 1 mondial à 22 ans. Pour atteindre ce but, nous avons d’abord mis l’accent sur l’obtention d’un rang junior élevé. Notre premier but était qu’il soit dans le top 10 junior à 17 ans, et notre 1ère cible la qualification pour RG junior. Le second objectif était d’être dans le top 100 à l’ATP à 18 ans. Ce plan a nécessité d’innombrables heures de préparation et de supervision constante. Des modifications ont été faites en plusieurs occasions pour s’ajuster à son développement.»
Il s’étend longuement sur cette motivation intrinsèque du gamin, qu’il a encouragé (le coup classique du poster avec l’objectif sur le miroir de la salle de bain), au détriment sans doute – on verra plus loin les cadences envisagées – de ses ligaments.
« J’ai accordé une grande attention à développer chez Kei un jeu complet. Il avait un très bon coup droit et un très bon revers. Son jeu de jambes était phénoménal, mais son service et sa volée étaient très faibles. D’un point de vue technique ma principale inquiétude était le service qui, pour un jeune de 13 ans, était un service de complet débutant. Il y avait beaucoup de gens qui, après avoir vu son service, disaient qu’il n’y arriverait jamais. Je savais que mon plus grand défi était de l’améliorer.»
Ce passé laisse malgré tout des traces puisque Nishikori perçoit encore son service comme handicap à compenser.
« L’objectif durant cette période (13-15 ans) a été de développer des bases et des fondamentaux solides. Le volume était critique pour accomplir cet objectif (…) Il s’entraînait au moins 3 heures quotidiennement et ses entraînements étaient très individualisés. Il passait aussi beaucoup de temps à s’entraîner sur terre durant cette période. Je voulais que Kei s’entraîne deux fois par jour, mais comme il allait à une école américaine normale, il pouvait seulement s’entraîner l’après-midi.»
Intéressant, car la terre reste vraiment la surface que Nishikori boude. A-t-il manqué de guidance sur les spécificités du déplacement ?
A noter aussi que Kei évite doublement le vase clos spécifiquement Bollettieresque, puisqu’un cursus complet, avec interprète en 13 langues, est dispensé à l’Académie : pas d’internat, pas d’école ‘adaptée’.
Mais Jaramillo s’insurge aussi contre la tendance du coach japonais à garder ses ouailles en vase clos et à les protéger ; il relate ensuite comment il s’est débrouillé pour casser la bulle culturelle (à vrai dire excessive si ce qu’il en dit est réel). Mais peut être cette protection a-t-elle préservée un équilibre nécessaire ? Peut -être est-ce Jaramillo qui a sous-estimé les bienfaits de la possibilité pour le gamin de continuer à parler sa langue et partager ses références.
Enfin, s’il bossait déjà « au moins 3 heures » - ce qui est tout à fait raisonnable pour du très haut niveau, où Jaramillo se serait-il arrêté s’il n’avait eu cet obstacle « naturel » imposé par le choix de l’école ? Il mentionne par ailleurs à quel point le gamin est stakhanoviste et se serait donc sans doute prêté à un travail bien plus intensif (en musique par exemple il n’est pas rare que les petits prodiges du même âge pratiquent 6 heures par jour).
Nishikori garde d’ailleurs un souvenir bien différent : « je jouais de 7 heures du matin à 5 heures l’après-midi »…
« Tout le monde, y compris Nick Bollettieri voulait changer ses coups, surtout le coup droit, à commencer par la prise. Je n’ai laissé personne toucher à ses coups. Le gamin était un joueur très talentueux et il avait ses coups personnels uniques. Il gardait la main gauche sur la raquette et attendait plus longtemps, mais ce faisant, il accumulait beaucoup d’énergie élastique. Une des meilleures choses qu’il faisait naturellement était le relâchement incroyablement rapide de cette énergie élastique dans le mouvement vers l’avant. Ce relâchement de l’énergie lui donnait l’avantage de frapper la balle avec une grande puissance en transférant l’énergie dans une chaîne cinétique du sol vers la raquette. Il avait aussi un swing très bien segmenté et une pronation très rapide au contact. Kei avait seulement 13 ans et dès ce moment j’ai fait savoir à tout le monde que je serai le seul à toucher à ses coups.»
Là, le rôle positif de Jaramillo me parait essentiel : au lieu de vouloir normaliser, standardiser, usiner le joueur, il est capable de repérer ce qu’il fait autrement – et mieux, pour le valoriser :
« Kei a bénéficié de beaucoup d’attention individuelle à cette étape. Nous avons passé beaucoup de temps à développer la vitesse de tête de raquette en frappant des volées au panier. Aussi bien le coup droit que le revers furent entraînés pour développer la vitesse de la tête de raquette.
« Nous avons aussi beaucoup travaillé sur les fondamentaux du service. Un exercice que Kei faisait chaque jour était le lancer d’un ballon de foot américain (20 mn) pour lui apprendre la bonne mécanique du lancer.»
Là je suis un peu étonnée, car en néophyte, j’ai du mal à voir une similitude entre les gestes, ou à visualiser tout court. Mais c’est peut-être une approche révolutionnaire.
Le fameux « couper de cordon » made in Jaramillo :
« Jusqu’à l’âge de 15 ans il jouait surtout sur les courts retirés de l’académie et Toru (le coach japonais) le protégeait beaucoup. Je n’ai jamais été d’accord avec ce genre d’isolement. Un jour, je l’ai fait jouer un match défi contre Philip Bester devant toute l’académie. A l’époque, Philip avait un an de plus, il était plus grand et plus fort, et c’était un des meilleurs juniors du monde, faisant lui aussi dans le groupe d’élite de l’académie. Avant ce match, Kei ne pensait pas faire partie de la même ligue. Je savais cependant, qu’il était prêt. Le match fut joué en soirée et on avait fait de la pub partout. Nous avons mis des affiches partout pour encourager les élèves à venir regarder. Comme prévu, le court central était bondé. Kei a joué un match incroyable et a démoli Philip en face de tout le monde. Ce dont je me souviens le mieux était son retour de service. Philip a un bon service mais Kei l’a simplement pulvérisé. Suite à ce match, Kei a complètement changé. De ce jour il s’est entraîné avec le groupe d’élite, sur les courts principaux, sans la protection de l’entourage japonais.»
A noter la similitude avec la victime sacrificielle de Matsuoka…
Quoi qu’il en soit, Nishikori (et ses parents ?) ont montré, à leur façon discrète et souriante, leur capacité à maintenir des choix pas forcément en accord avec le vent dominant : Jaramillo avait repéré le gamin deux ans plus tôt et était favorable à la formation la plus précoce possible ; l’école, le mode de logement, la « bulle culturelle » ont été choisis a contrario du fonctionnement habituel. Et l’idole de jeunesse du petit Kei, ce n’est pas Pete Sampras ou Doudou Fed, non : c’est étonnamment… Hicham Arazi !
*
A quoi ça servirait que tout le monde se décarcasse si Nishikori lui-même ne mettait les bouchées doubles ?
Dès son arrivée à Bradenton fin 2003, il participe à ses premiers tournois en catégorie junior, soit 3 ans au-dessus de son âge.
Et en 2004, il enchaîne une tournée sur le circuit junior quasi à plein temps, double et simple (c’est très loin d’être le cas de la plupart des anciens juniors connus, qui jouaient 7-8 tournois au max).
Associé à Dolgopolov, il atteint une première finale à Rabbat.
2005, 15 ans : Kei s’extrait des qualifs et atteint la finale de deux tournois juniors, ainsi que deux demi-finales. Les condisciples qu’il croise à l’époque sont par exemple Klizan, Eysseric, Chardy, Sidorenko…
Cette année là, Jaramillo demande le remplacement du coach japonais de liaison à Morita qui a fait son temps et fait travailler les gamins en vase clos, et lui octroie un coach personnel rôdé au circuit junior pour l’accompagner sur les tournois de la catégorie, avec pour objectif d’entrer dans le Top 70 pour participer à Roland-Garros junior l’année à venir. Nishikori a ainsi l’occasion de servir de partenaire d’entraînement aux pros nécessiteux, dans la pénurie de joueurs la deuxièmesemaine.
Comme Gasquet, Kei aura fait le tour du circuit junior à 16 ans : en 2006 il parvient en quart à l’Open d’Australie junior, ainsi qu’à Roland-Garros junior qu’il remporte en double devant Morita ; l’objectif de la victoire en simple n’est pas atteint, la faute à une blessure aux abdos… Il atteint le 7e rang mondial chez les juniors, étape initialement programmée pour 2007.
Côté entraînement, on est passé à plus intensif : quatre heures de tennis, plus deux heures de physique quotidiennement. Au même âge, avant d’intégrer le pôle parisien de la FFT, Richard Gasquet se contentait d’une heure de tennis quotidienne et d’un entraînement physique minimal sous la férule paternelle…
Faut pas mollir, Nishikori commence en parallèle le circuit pro, et atteint ses deux premières demi-finales en Futures (pour ça il lui faut se fader 8 matchs !).
Et le jeune Kei, tout entier tourné vers la réussite de ses objectifs et pas embarrassé de sentimentalisme, demande alors à Jaramillo de lui changer son coach personnel pour un coach rompu au circuit pro, possédant un niveau de jeu personnel suffisant pour servir de partenaire d’entraînement. Jaramillo obtempère, le coach péruvien claque la porte de l’Académie, entre un nouveau coach (joueur dominicain de Coupe Davis), connaissant bien les adversaires, les lieux et les autres coaches du circuit Future et challenger, idéal pour trouver les bons partenaires d’entraînement. Le nouvel objectif pour l’année à venir est d’atteindre le Top 300 sur le circuit pro.
Enfin (et déjà) c’est la victoire au Future de Mazatlan, où il se fade les qualifs… Il gagne aussi quelques matchs en challenger.
2007, première année uniquement chez les pros : à 17 ans, il est battu par Donald Young en finale du Future de Little Rock, mais associés, ils remportent le double ; histoire de s’attaquer à l’échelon supérieur, se frayant un chemin jusqu’en finale du Challenger de Carson où Bogomolov le cueille encore une fois après un parcours incluant des qualifs.
Kei glane aussi ses premières victoires sur le circuit principal, parvenant en quarts à Indianapolis et à Delray Beach (en comptant les qualifs, ce sont 8 victoires qu’il faut enchaîner). Invité à l’US Open adulte, il gagne un match de qualifs.
Il toque à la porte du Top 300 et entre allégrement dans le Top 200, précédant même l’agenda prévu.
Le voilà prêt à gagner une place au soleil, ou à affronter les avis d’intempéries.
Eh bien oui, après cet épisode placé sous le signe de la rencontre entre un Orient qui applique à la fabrication du champion sa philosophie de la qualité high tech* et de l’observation des réussites de l’Occident et le pragmatisme bling-bling décomplexé des cowboys ricains de l’Ouest, c’est un volet supplémentaire de la mini saga qui s’annonce :
Attendu au tournant, Kei Nishikori (IV) : Une place au soleil, avis d’intempéries !
C’est que la thématique des écueils liés aux blessures me paraît mériter un développement dans la perspective de ces promesses du tennis en devenir, de même que la qualité et les circonstances des premiers grands éclats constitue un élément essentiel de la boule de cristal.
Je conclus avec cette photo symbolique du perfectionnisme à la japonaise, avec un Nishikori en visite à l’usine Wilson qui apprend à fabriquer une raquette de A à Z.
rédits : les informations proviennent largement d’articles de Jaramillo écrits pour le magazine racquetTech (N° 7 – 8 – 9): hthttp://issuu.com/ersa/docs ; à consulter sans modération, ses souvenirs détaillés et descriptions des menus d’entraînement de quelques ados sous sa férule dans divers numéros : Seles, Sampras, Courier, Agassi, Pierce, Majoli, Arias, Haas, Sharapova, Jankovic, Kournikova…
Tags: Nishikori
Très intéressant article sur le petit Nippon, un joueur que j’apprécie beaucoup.
Le côté « je garde ma personnalité (tennistique et culturelle) » est très sympa, et encourageant.
Sinon, je viens de lire la partie 2… l’autre joueur auquel il me fait le plus penser est Davydenko, pour la similarité de gabarit et la rapidité d’exécution. J’y vois aussi du Agassi, du Hewitt effectivement (le côté sale gosse en moins)… Ses stats au service confirment ce que l’on voit lors de ses matchs : une qualité de retour exceptionnelle (surtout si l’on tient compte de son petit gabarit, à côté des Djokovic & co), et un service qui est et restera sans doute son talon d’Achille, du moins dans l’optique de devenir un des tout meilleurs. Jeu complet sinon, une belle fluidité gestuelle, excellent tacticien, des coups gagnants spectaculaires, un mental au niveau.
A moyen terme et sauf grave blessure, je le vois intégrer le top 10 sans trop de soucis. Après… les bombardiers géants semblent tellement, et de plus en plus, à l’aise dans les conditions de jeu actuelles (voir encore la réussite des Janowicz et autres Anderson) que ça sera difficile… hélas !
Super Patricia ! Merci beaucoup pour les recherches et la mise en forme.
Je vois Nishikori top 10, 8 au mieux mais guère plus. Relative faiblesse au service déjà évoquée, sujet aux blessures. Il a un côté roublard que j’aime beaucoup. Je loue la volonté de son coach à ne pas vouloir changer la personnalité de ses coups.
A l’évidence les blessures sont un problème pour la rapidité de la progression et la construction d’un palmarès, mais je trouve qu’on a tendance à le voir bloquer au top 10, comme beaucoup de petits gabarits sans arme de destruction massive ou magie dans la patte (Rios). Pourtant ça fait plusieurs années qu’on a eu constamment un gars aux alentours du top 5 avec un profil similaire : perçu comme limité, « un joueur de top 20 au mieux » (Davydenko à 22 ans) ; Robredo, Davydenko, Ferrer ont plus durablement fait leur trou que Safin ou Ferrero – des gars qui avaient la foudre mais pas la détermination et la tenacité. Un palmarès à la Hewitt serait effectivement inattendu dans le contexte actuel, mais pourquoi cette timidité ?
On croyait plus en Isner, mais il semblerait que deux armes terrifiantes (son 1er et 2nd service) ne soient pas plus garanties de constance dans la compétitivité…. Le mental est ce qui fait à mon avis la plus grande différence entre deux bombardiers, Roddick ou Tsonga n’ont pas plus de patte que bien des gros serveurs, mais ils ont la mentalité.
Pour le service, voir les crevettes sus-citées !
Patricia je me répète mais tu as le revers de Gasquet. Et cette trilogie a été écrite du revers. Ce qui m’impressionne le plus c’est la facilité avec laquelle tu changes les angles d’approche, comment tu virevoltes d’une idée ou d’une vision à l’autre sans faire d’effort. Ton papier avance avec la facilité des coups de Julien Bouter. Tu es consternante d’aisance. C’est vraiment impressionnant cette façon de te promener dans la vie de Kei sans prendre deux fois le même chemin. On a finalement l’impression de le connaître par coeur sans rien savoir de lui.
Ah karim tu sais tourner un compliment ! Mais cette multi-angularité compulsive est ma malédiction : c’est mon fonctionnement mental naturel et ça m’amène à lutter constamment pour ne pas transformer la plus petite remarque en édition reliée des Mille et Une Nuits…
oulaaa Patricia, je suis réellement impressionné par la qualité de tes articles et l’imposant contenu.
C’est simple, on ne trouve pas mieux ailleurs alors que certains sont payés pour faire ça.
Bravo, vraiment.
Impressionant! Après ça je ne sais pas qui va avoir droit à la Une de 15Lt mais pas facile de passer après Patricia. Quel boulot! Quelle prose!
Maintenant on ne pourra plus dire qu’on ne sait rien de ce garçon.
Sinon Patricia à qui tu vas t’attaquer pour ton prochain sujet? Goffin? Kuznetsov?
Si je devais me laisser tenter par un portrait-exploration, je crois que le tchèque aux lunettes de soleil dégoté par Oluive aurait mes faveurs…
Mais en principe, c’est Rafa au menu !
Wow ! Dimitrov vient de faire deux points fabuleux contre Murray !
TB dans le 1er set !
Oui pas mal de jolis coups de pattes des deux joueurs d’ailleurs. Seulement les occasions de remporter le 1er set, Dimitrov les a liquidés en faisant 3 doubles fautes! Il n’en fallait pas plus pour que Murray lui passe devant alors qu’il était mené 3/5 service adverse à suivre. Pourtant Murray ne joue pas très bien, il est juste hyper solide et attend gentiment que la balle ne revienne pas.
Dimitrov fait des trouvailles délicieuses notamment à la volée et des erreurs de jugeotte vraiment bêtasses qui vont probablement causer sa perte…
Y a pas que les doubles, les deux smatchs qu’il sort en croisant trop, les rallyes de 25 points en revers dans le TB contre Murray le mur…. C’est du manque de confiance.
Il ne se sent plus trop concerné Dimitrov, il fait un peu n’importe quoi pour se débarrasser de la balle.
Dimitrov a un revers tres esthétique, le,plus beau presque. Mais si on écarte toute notion d’esthétisme, c’est quand même un coup avec lequel il ne fait pas grand chose il faut le dire. Il ne dicte pas le jeu. Je ne sais pas si je mettrais son revers comme point vraiment fort, comme un Gasquet un kohlschreiber.
Il ne tente pas assez le long de ligne, à trop croiser en revers il tombe sur le point fort de nombreux joueurs comme Murray ce soir! Par contre son coup droit est impressionnant lors de certaines séquences. Cela faisait très longtemps que je ne l’avais pas vu jouer il a progressé mais mentalement c’est pas encore un champion. Il a besoin de faire un « coup »!
Falla va t-il sortir Berdych qui s’en est sorti de peu au tour précédent?
Je ne crois pas l’avoir vu fait 5 revers long de ligne en quatre ans
Toujours aussi passionnant Patricia, très complet très documenté, et bien sûr bien écrit. J’imagine qu’il t’a fallu beaucoup de temps pour rechercher toutes ces données et les traduire. Les mémoires de Jamarillo sont une mine. Tu y a eu accès comment ?
Non sylvie justement elle a écrit ça ce matin en mangeant ses coco pops, patricia est un droide avec un QI de 355 quand elle est en mode eco-power. Quand elle passe en mode race-track elle flirte avec les 1600. Ça s’appelle un quotient intellectuel sans dénominateur.
Merci Sylvie ! En fait je faisait des recherches sur Morita qui m’intriguait, je voulais en savoir plus sur sa fondation ; la seule info en anglais que j’ai trouvée se trouvait sur le site de Jaramillo. J’ai donc parcouru un peu, car cela recoupait l’axe Bollitieri, et j’ai consulté le press book, tout à fait illisible et peu complet, mais qui donnait un lien vers le magazine consacré à la technologie de la raquette, où Jaramillo écrit régulièrement depuis 3 ans, histoire de valoriser son expérience hallucinante : tous les responsables historiques du staff tennis IMG ont été virés pour faire des économies, l’Académie est une coquille vide ; je suis sûr qu’il a demandé des fonds à Morita pour remonter une structure, mais le designer de son site est fou à lier (le nom aussi : Club Med Academy, j’te jure). Quand je suis sur une piste, je lâche pas la jugulaire !
Cela s’appelle de l’investigation ou je ne m’y connais pas. En tous les cas le jeu en valait la chandelle. On a rarement une approche si fouillée avec des infos autres que celles disponibles un peu partout. En tous les cas, bien mieux que des articles de pros qui enfilent les clichés comme des perles pour ne pas nous apprendre grand chose sur le fond.
C’est passionnant Patricia. Au fait, vous êtes combien dans ta tête?
Ché pas. Le dernier recensement date un peu, et le taux d’expansion de la population est calquée sur Calcutta (j’aime les allitérations)
Dimitrov la déception comme souvent. Le potentiel est là, il y a des coups de génie mais la gestion mentale est vraiment défaillante. Le jeu à 5/3 où il sert pour le set et fait 3 doubles est un cas d’école. Frustrant.
Qu’arrive-t-il à Berdych ? il ne semble pas au mieux sur ce tournoi.
Pendant ce temps, ton chéri Gasquet continue son tour du monde des revers à une main. Après Rochus et Youzhny, la prochaine étape sera Almagro.
Almagro a un revers à une main et un cerveau à un emisphere. Malheureusement Richie a un coeur avec un seul ventricule. Il va paumer.
Excellent.
Oui mais t’as vu le ventricule ? C’est une pastèque, monsieur !
Almagro perdra le monopôle de son hémisphère et Richard vaincra !
Ca va être crucial. Le jeu d’Almagro condense des données qui mettent Gasquet au supplice. A Wim, il avait très bien géré, mais avec 69% de 1è balles, alors que sa première est en berne depuis le début de l’année…
La volée est en progrès, 14 montées sur 17 réussies contre Youzhny – je pense qu’il y a une volonté de jouer le double pour améliorer la volée, car il est le seul français à jouer tous les M1000 (et malgré sa blessure à la cheville). Il y a encore du boulot, car même si ses approches ont progressé, il gaspille 2-3 volées de finition par match (alors qu’il est implacable en smatch)…
Au niveau de la surface, c’est kif kif à mon avis :
Almagro à IW // Miami //AO
2010 – 1/8 – Q – 1/8
2011 -3è – 3è – 1/8
2012 -Q – 1/8 – 1/8
2013 -3è – ? – Q
Richard : IW // Miami //AO
2010 – 1er – 1er – 1er
2011 – Q – 3è – 3è
2012 – 2è – 1/8 – - 1/8
2013 – 1/8 – ? – 1/8
Merci beaucoup Patricia, encore un super article … J’aime vraiment ce joueur. C’est pour des articles de cette qualité et aussi fouillés que je viens sur ce site, ainsi que pour les posts en dessous bien sûr.
La seconde balle de Skyscraper John c’est vraiment plus ce que c’était. Cilic sert pour le set.
Le mois de mars reste une période creuse, c’est le moment idéal pour sortir un article en plusieurs parties. Car non seulement cet article est de grande qualité et très bien documenté, mais en plus il est long, ce qui est un plus pour les longues soirées d’hiver (commment ça c’est le printemps, ce n’est pas ce que mon corps me dit!). Je ne pense pas que j’aurais lu en anglais tout ce que tu as traduit, et j’aurais manqué quelque chose car c’était intéressant. Je l’aime bien Nishikori, mais je ne l’ai pas vu jouer récemment et ça ne s’arrangera pas aujourd’hui vu qu’il commence à 16h. Thanks Patricia.
On a vraiment un tableau en béton, on arrive aux huitièmes de finales et seuls 3 des 16 têtes de série ont disparu :
Monaco (qui n’est plus pour longtemps dans les TS 16 et qu’on ne reverra plus à ce classement),
Raonic, forfait (angine)
Del Potro, seule vraie surprise.
Apparaissent pour combler ces 3 places :
Querrey TS 17 (!), pas vraiment une surprise.
Ramos et Melzer, les seuls non TS qui fourniront d’ailleurs un quart de finaliste.
Côté RYSC, vu le peu de points à prendre pour le moment, nous avons ceux qui ont un point : May,Quentin,Skvorecky,Don J,fieldog,Robin; et tout le reste à 0.
Personne n’avait vu Del Potro perdre au second tour et seul Fawaz peut encore gagner un point grâce à Tipsarevic.
A note que seul Don J profite du forfait de Raonic.
Pas, vu d’images, mais au vu du tableau, je vais peut-être réussir à finir fanny…
J’aime ce sinueux parcours.
Tu commences par un cadre de construction sociétale pour notre ami, puis tu fonds sur le tennistique… Pour mieux flash-backer sur l’humain. Après l’approche globale, tu t’attaques à ce qui devrait, dans le cadre qui nous occupe, être l’essentiel, mais n’est en fait qu’un passage obligé que seuls les fous verront comme le morceau principal. Tu fais mine de nous contenter dans un transport tennistique classiquement élégant, tennislove, pour mieux nous prendre par surprise en ce qui remue les tripes de chaque vieux coq boy endurci : les jeunes années.
Tu passes ainsi malicieusement de la poupée gigogne 1 à la 4, puis tu reviens à la 2.
Pour le dire autrement, tu nous fais l’amour à la tête.
Certains le font brutalement. D’autres step by step, en prenant plus ou moins tout leur temps jusqu’au plat principal. Toi, tu choisis, après l’exploration générale, de passer directement aux choses -considérées comme- sérieuses… Pour ensuite, sereine, l’appétit à peine aiguillé, annoncer la reprise des hostilités.
« Tu sais quoi ? ça ne fait que commencer… »
Pour Drobny, ça ne m’étonne pas vu ton « trouble », c’est le candidat idéal, et tu es la mieux placée.
La dispersite-synoptique-exhaustive, je connais ça, même si c’est avec moins de talent et de persévérance. Ça va en général avec une self made culture.
De ces involontaires préambules à n’en plus savoir le sujet principal… Qui n’existe évidemment jamais aussi fort qu’au sein desdits préambules. C’est la bénédiction du chaos. Quand, en plus, on a la possibilité de ta clarté, ladite bénédiction devient générale. Non, je ne vois qu’un seul problème: le temps. Proust ou Musil n’avaient pas à gagner leur vie.
Patricia, tu es une William T. Vollman virtuelle ; emballéefusionnéeembarquée.
Internet, ou ta montagne de Sisyphe.
Ta thèse elle aussi fut en 4 volumes… Non, parce que tu n’as pas pu t’empêcher d’en faire une.
Rendez vous au chapitre VII.
Purée, tu as réussi à comprendre ma stratégie pour la tétralogie de Kei ! C’est évidemment parce que tu es aussi tordu que moi. Tu vas voir, pour le 4, je dézoome à nouveau et reboucle sur le Japon !;-)
Drobny c’est Hanna Arendt dans le sport. Un gars dont l’histoire personnelle s’articule brûlamment à l’Histoire dans sa complexité, son drame, ses détours ! C’est tellement succulent que je ne sais pas si je vais oser.
Pour la thèse, j’ai vaillamment résisté à la tentation et stoppé au DEA (je préfère inventer mes trucs dans mon coin c’est moins fatigant); par contre, j’ai testé abondamment la négritude et participé à de nombreux travaux universitaires de la maîtrise à la thèse sur des matières plus ou moins périphériques à la mienne (psychologie, sociologie et histoire de la musique ou de la danse) pour des amis ou connaissances moins labyrinthiques que moi et plus carriéristes. Je suis plus nègre que Karim (écrivain public par vocation, vice ou fatalité) : je vous rabiboche un chapitre sur le coin d’une table, ce qui constitue un exercice de style intéressant doublé d’une incursion dans des strates inédites de connaissances et de réflexions. Mais l’autorat, c’est plus dangereux… chronophagie, comme tu dis. Tu mets un ongle ça te mange l’omoplate.
Je vais foncer sur William Vollman, ça m’a l’air tout à fait comme je l’aime!
Je t’ai fait un ptit best of du manga, je te le commentes ultérieurement :
1. Inoue Takehiko : Vagabond, Real, Slam dunk
2. Urasawa Naoki : Monster, 20th century boys, Pluto, Billy Bat
3. Sakuishi Harold : Beck
4. Kitoh Mohiro : Bokurano
5. Makoto Isshiki : Piano no mori, Hanada shonen-shi
6. Tanaka Akio : Shamo (Hakimoto Izou, scenario), Glaucos
7. Taniguchi : Quartier lointain, un ciel radieux, le journal de mon père
8. NABEDA Yoshiro, NITTA Jiro, SAKAMOTO Shinichi : Koku no hito
9. Endo, Hiroki : Eden it’s an endless world
10. Obah Tsugumi (scenario) : Death Note (Obata Takeshi, dessinateur)
11. Makasaku Tasura : Ai Video Girl, Zetman
12. Rookies Morita Masanori
13. Obata, Takeshi, Hotta, Yumi : Hikaru no go, Vinland saga
14. Mase Motoro : Ikigami
15. SIU Tower of god
J’ai piqué un fou rire en lisant cette déclaration de Bernie Ecclestone. Bernie Ecclestone c’est le président de la Foemule 1. Je ne suis qu’à moitié surpris quand on voit ce qu’est devenue la F1.
« Bernie Ecclestone a révélé qu’il était passé très près il y a une dizaine d’année de s’approprier un autre sport, en plus de la Formule 1 : le tennis.
Le grand argentier de la F1 avait constitué un consortium composé notamment de Boris Becker et Ion Tiriac pour racheter le sport à la Fédération Internationale de Tennis. L’accord n’a pas été conclu parce que la Fédération demandait trop d’argent selon Ecclestone.
Le grand argentier voulait révolutionner le tennis pour l’adapter davantage à la télévision.
« J’ai argumenté sur le fait que ce sport devait devenir plus attractif pour la télévision. Nous voulions introduire un seul service par point et aussi une limite de temps définie à un match, comme cela les diffuseurs auraient su à l’avance quelle durée ferait un match, » déclare Ecclestone.
« Une autre idée était de segmenter le match en mi-temps ou en tiers-temps, disons de 20 minutes chacun. J’admets que nos idées étaient radicales mais le tennis devait faire quelque chose. Depuis nos discussions il y a 10 ans, il s’est un peu amélioré. »
Vraiment très décevant ce Nishikori, au vu de ce qu’il est en train de montrer contre Ferrer, j’ai la mauvaise impression qu’il n’est pas à la hauteur de ta superbe série d’article Patricia… Pour sa défense, il a bien un strap au genou gauche et une chevillère à la cheville droite, mais essayer de prendre Ferrer au jeu de « je remet tout dans le terrain et j’attends la faute » ne semble pas l’idée du siècle…
et voilà, il suffit que j’écrive cela, pour qu’il refasse un de ces 2 breaks de retard…
un petit sursaut « projet 45″ ?
ah ben non…
3ème break de ferrer qui conclue sur son service derrière…
Ken si tu m’écoutes, un grand merci pour ce point précieux au RYSC ^^
Au RYSC, j’avais mis JMDP (et accessoirement Monaco) perdant au 3° tour parce que je voyais Melzer aller loin dans le tableau. Résultat, Monaco et JMDP font des contreperfs, Melzer est en quart et j’ai toujours zéro point, snif.
Oups, un point, moi aussi j’avais mis Key perdant en huitième.
Almagro, c’est de pire en pire.
beaucoup de fautes directes, Gasquet n’a qu’à attendre.
Finalement il se fait breaké sur une erreur de challenge …
Bilan du soir :
Almagro perd un match qu’il doit gagner. Ca change.
Pour une fois qu’un tableau de gros tournoi s’ouvre, c’est pour sourire à… Vieux Melzer. Youpee.
Et de ce que Nishikori a montré contre Ferrer, vous ne m’en voudrez pas si je campe sur mes positions et que je demeure sceptique.
Je ne reviens pas enfin sur Dimitrov hier, qui nous a fait un copier-coller de sa défaite contre Djokovic à Indian Wells.
Plus que jamais, Miami est en tête de mon hit-parade des tournois de daube.
Il est loin le temps de key biscane, le cinquieme gc qui se jouait exactement sur le même format. D’ailleurs en 88 wilander remporte 4 formats gc sur 5.
Y’a un docu sur nat geo wild sur les crocos d’estuaire au nord de l’Australie. Je pense que c’est l’animal qui me fait le plus peur au monde, avec le rat (pas vos rats civilises, je parle de rats tropicaux impolis) et la courtilière si elle mesurait 50cm.
Vous l’aurez compris j’ai rien de particulier à causer. Mais bon…
Seuls 1% des bébés crocos arrivent à l’âge adulte. Encore heureux!!!! Parfois j’me dis mais putain si les dinosaures n’avaient pas clamsé, ça aurait été gai. Espérance de vie, 4 ans et demi pour l’homme.
Remarque fortement pertinente, la disparition des dinosaures a libéré des niches écologiques entières que se sont empressé de combler les premiers mammifères, dont descend l’homme à priori. En gros, si les dinosaures étaient encore là, les grands mammifères n’auraient jamais pu émerger et on existerait même pas donc…
la morale de l’histoire, c’est que effectivement, l’imagination de Dieu est assez… divine !
Je me demande qui est le plus fort entre le crocodile de mer, l’ours polaire et nadal… Moi je dis le croco, ailleurs que sur terre battue.
Avec l’hiver austral, les lacs s’assèchent et les animaux sont obligés de prendre des risques pour boire. Y’a un dingo qui s’est fait surprendre par un croco immergé qui la mis en pièce comme une barbe à papa. Ce dingo ressemblait à gilles Simon. Gilles Simon est un dingo. Avant aujourd’hui j’aurais dit un lycaon mais non, gilles est un dingo.
J’adore. Continue, je ne fais que passer.
La chauve souris c’est quand même un rat volant, how fucked up is that? C’est un peu comme un requin à pattes qui vous poursuivrais hors de l’eau. On peut douter de l’existence de dieu mais pas de son imagination.
De un à cinq ans le plus grand danger pour les enfants crocos, c’est le cannibalisme des adultes. How fucked up is that? Mais y’a une morale quand même, pourquoi ils boufferaient que des dingos et des wallabis?