Une première contribution au goût de madeleine…
Toni Nadal et son neveu n’ont pas tort de se plaindre de la longueur des saisons. Je me souviens que, quand j’avais quatorze ans et que Travolta dansait sur Staying alive, l’année tennistique ne durait que cinq semaines. Non, non, pas plus !
La saison ne débutait qu’à … Nice, quelque part en avril si j’en crois ma mémoire et si j’en juge par le fait que les retransmissions télévisées étaient souvent annulées pour cause de rideaux de pluie. A la maison, le noir et blanc trônait encore au salon. Un jour, le voisin du premier nous avait invités à admirer la couleur ocre sur laquelle la balle blanche, lointain ancêtre disparu de la balle jaune, ressortait mieux que sur mon pauvre écran, lequel m’obligeait à ajuster constamment contraste et lumière pour avoir des chances de deviner les trajectoires. Le voisin était moitié handicapé, moitié fier de sa télé couleur. Je me souviens que c’était un match de Noah, jeune espoir et régional de l’étape, cheveux bien courts, polo bien blanc. A cette époque, les lignes de couloir n’étaient pas droites mais bel et bien incurvées en leurs extrémités : l’écran plat n’avait pas encore été inventé pour conférer un peu de rectitude à ce sport étrange où l’on comptait 15 par 15 avant d’ajouter 10 puis de faire du surplace.
Après Nice, c’était la montée en puissance sur le Rocher de Monte-Carlo. C’était Borg et ses polos FILA, ses shorts moulants et sa raquette Donnay tendue à 35 kilos ; Nastase et l’utilisation d’un invraisemblable double cordage sur une raquette dite spaghetti. Les plus vieux ont dû garder en mémoire quelques images de ces temps héroïques où le champ des possibles restait ouvert…
Puis venait le point culminant de la saison : Roland-Garros. Deux semaines de tennis à la télé. L’année scolaire devait déjà être bien entamée car je rentrais à la maison, jetais mon cartable sans remords et regardais le tournoi avec mon père et ma mère tout en contribuant au rituel familial, l’écossage de paniers entiers de petits pois fraîchement cueillis au jardin cheminot, en bordure de voie ferrée.
A cette époque, on suivait les tournois en parfaite innocence. La notion de tableau n’existant pas, on prenait vraiment les matchs les uns après les autres, comme on dit dans le xylolecte des sportifs, en ignorant qu’une main invisible avait déjà prévu que les destins de Fibak et de Dibbs se croiseraient trois tours plus tard. Tout était possible dans le bonheur tranquille de l’ignorance.
Avec Roland-Garros, la saison de tennis touchait à son terme. Wimbledon était en ce temps-là un tournoi très court, se jouant à deux joueurs et sur un seul match, la finale.
Alors arrivait le plein été, la chaleur et l’ennui. Je tapais la balle au club des cheminots avec une Head Arthur Ashe achetée d’occasion : un engin magnifique avec lequel j’avais toutes les peines de taper un revers à une main ; faut dire qu’elle pesait un âne mort et que je faisais trente kilos tout mouillé. L’après-midi, j’attendais le début des retransmissions du Tour de France, pour voir suer Van Impe, Hinault, Zoetemelk. Puis venait, fin juillet, l’événement tennistique, le summum de l’été télévisé… j’ai nommé : la Coupe de Galéa, à Vichy ! Antenne 2 avait un créneau de sport tous les après-midi, fait d’aviron et de tir à l’arc : Sports été, ça s’appelait. Et pour meubler les heures de programme, heureusement, il y avait cette compétition par équipe, sorte de Coupe Davis des moins de 18 ans… J’y ai vu s’affronter les espoirs de l’époque, les mousquetaires français Noah, Gilles Moretton, Pascal Portes. Et le jeune Lendl au physique en lame de couteau, puis le très stylé José Luis Clerc… Les commentateurs s’appelaient Christian Quidet (je détestais son côté parisien pontifiant suffisant), Daniel Cazal (j’aimais son côté méridional blagueur), Hervé Duthu aussi je crois. La France, emmenée par Noah, triomphait des Tchécoslovaques, espèce européenne aujourd’hui dissoute. J’étais fier.
La saison se terminait sur ces exploits pleins de promesse d’avenir.
Ainsi, j’ai longtemps vécu à une époque où le tennis, c’était cinq semaines par an. Les semaines de télé. Le reste du temps, on n’y pensait plus, on faisait autre chose. Dans mon entourage, personne ne savait comment fonctionnait le classement des joueurs, on n’avait pas de site pour trouver in extenso le règlement et ses subtilités de casuiste, ni pour fournir en un clic la liste des vainqueurs depuis 1896 ; rien non plus concernant le pourcentage des points gagnés sur deuxième balle adverse par des gauchers contrariants et Midi Libre ne donnait pas le classement des joueurs chaque semaine. L’Équipe, à la maison, c’était les rares fois où mon père ramenait du boulot un exemplaire oublié dans un wagon. Mais comme il n’était pas fana de sport en général… Après juillet donc, c’était la trêve. L’Australie n’existait pas, dévorée par le décalage horaire, les USA et … la terre battue de Forest Hills non plus, vu que les programmes télé s’arrêtaient à 23 heures. Et l’on voyait réapparaître les joueurs au mois d’avril, toujours à Nice, sans doute sortis de quelque placard et sentant la naphtaline. Je n’imaginais pas un seul instant qu’il existât des tournois toute l’année. Aujourd’hui, je sais… Pas pour rien si Connors a plus de 100 tournois dans la besace.
J’ai décroché en même temps que Borg. J’avoue : j’étais plus Borg que Mac. Je sais, c’est mal. Mais on ne m’enlèvera pas de l’idée que pareille précision avec un petit tamis en bois tendu comme une porte de vestiaire supposait une technique que ne possèdent pas les remiseurs d’aujourd’hui à la gestuelle approximative. Borg parti, pas mal des cinq semaines perdaient de leur intérêt. Et la Coupe de Galéa n’était plus diffusée…
J’ai quand même vibré, mais épisodiquement, pour quelques Edberg – Becker. D’un œil, j’ai regardé Sampras, heureux de le voir terrasser Agassi, insupportable incarnation du mythe américain honni : short en jeans et chevelure ô combien improbable. J’ai assisté à la naissance du tennis de bourrin avec Courier, pour lequel je n’avais alors aucune sympathie (sur lui, intelligent interviewer, et sur Mac, génie fulgurant du toucher gynécologique, mes jugements ont changé ; je ne leur en veux plus). J’ai apprécié, mais de loin, que le beau Marat rompe l’ère glaciaire du tennis espagnol sur terre battue, laquelle me fit entrer dans une véritable h(ibère)nation…
Pendant les années 1990, les saisons se réduisirent donc à quelques matchs de Roland-Garros (tout de même…) et à un ou deux weeks-ends piolinesques de Coupe Davis sur France 3. Au début des années 2000, j’ignorais même volontairement que Hewitt, que j’avais vu trimer une fois ou deux, était numéro un. Ma passion pour le tennis était toujours là, intacte, mais je préférais la vivre sur les courts.
En 2005, j’entendis parler de Federer : on rapportait qu’il jouait vraiment bien. J’étais tellement déconnecté que j’ignorais qu’il avait déjà quelques tournois du Grand chelem en poche. Mea culpa.
Intrigué, je me suis dit que je ratais peut-être quelque chose. Mais je vivais alors au Mali, Bamako, Torokorobougou, « le village du vieux figuier »… Il y avait bien Canal Horizon, mais n’étant pas abonné au bouquet satellite idoine, je ne pus me faire une idée. Et le Roland-Garros de France 2 n’était pas le lieu propice à ses exploits. A vrai dire, le Suisse ne m’était pas totalement inconnu : je l’avais vu en Coupe Davis éliminer la France à lui tout seul. Internet m’apprend que c’était en 2003 : dont acte. C’était la première fois que je le voyais jouer. Un très bon joueur, mais un peu énervant car il ne ratait rien. Je ne savais pas que ce serait la dernière fois que je souhaiterais sa défaite… Maxima culpa ! Nationalisme, quand tu nous tiens !
J’ai été rattrapé par le virus lors d’une finale de Masters : Federer – Blake, 2006. Le tennis, ça pouvait être ça ? Ce fut comme une apparition. Les flaubertiens apprécieront.
Et puis, ma vie a basculé. J’étais désormais à Madagascar, j’avais le bon bouquet satellite cette fois, et je pouvais suivre les matches avec le décalage horaire. Bien pour l’Australie et Dubaï, mais c’est tout… Ça fait drôle de regarder Roland-Garros depuis Tananarive : à six heures, il fait déjà nuit et pour apporter un peu de chaleur en ce début d’hiver austral, quelques bûches d’eucalyptus flambent dans la cheminée… C’est à Madagascar que j’ai découvert ce que j’appellerai le « tennis annuel hebdomadaire ». Semaine après semaine, un tournoi. Les tournois avec RF, et les tournois sans. Le stress des scoreboards sur l’Équipe et Eurosport. Les sites spécialisés. Les forums. Maître Yoda. Et puis l’attente des tirages de tableau, que j’imprime pour les mémoriser, le vendredi précédant le tournoi. Quelques tournois m’échappaient encore car je n’avais pas de streaming, et je pense même que j’ignorais alors l’existence de cette technique. De toute manière, au sud du Sahara, Internet est ravitaillé par les corbeaux. Et à prix d’or, mais avec le débit d’une source de garrigue en juillet : pas de quoi dépasser la succession d »images fixes.
2008, c’est le retour en France. Évidemment, je commence par racheter tout ce que j’avais laissé à Madagascar et qui était vital. Une télé et un abonnement, donc. Je comprends vite que je suis obligé d’avoir à la fois Canal et Canal Sat si je ne veux rien rater. En 2011, je découvre que je me suis fait avoir et qu’il faudrait migrer sur Orange. Heureusement, il y a le streaming. Au début, c’est au petit bonheur la chance. Puis on suit les bons conseils des anciens sur Sportvox et 15love, qui aident à se dépatouiller dans la jungle incertaine des images : ATDHE, Livescorehunter sont là. Plus moyen de rater un tournoi. Ni un match. On se prend à suivre même un improbable Chela – Garcia-Lopez, parce que le vainqueur rencontrera le maître… peut-être… dans deux tours !
Les années civiles se déclinent désormais en semaines de tournoi. J’ai tout le calendrier dans la tête. L’ordre de tous les tournois de l’année n’a plus de secret pour moi. Il y a deux catégories : ceux où RF joue et ceux où les autres ont des chances de s’entretuer.
Cette tyrannie du calendrier, que je me suis imposée, est née d’une rencontre : d’un côté, ma conception du tennis comme jeu (plus que comme sport) avec un corollaire, la recherche de l’émotion esthétique que ce jeu, bien joué (et n’est pas un hasard si ce mot fait également sens en musique ou au théâtre), peut procurer. Et le fait que cette recherche de petits moments de bonheur, que je sais éphémères, fragiles, incarnés par … peu de joueurs en activité, peut trouver à être satisfaite par un nombre toujours croissant de dealers d’émotion : direct télé, streaming, scores en direct, et, après coup, Youtube. Et là où ce sport est redoutable, c’est que chaque semaine, la pièce peut être rejouée dans son intégralité, mais avec une issue différente de la fois précédente. On a beau avoir été déçu du dernier cinquième acte, rien ne dit que ce coup-ci l’issue sera la même. Chaque semaine on relance les dés, on refait tout le match, on repart de zéro, on se reprend à rêver. Rien de comparable avec une saison de foot ou de rugby, où le dénouement ne survient qu’une fois par an. D’un côté, un coït par semaine (certes parfois interrompu), de l’autre de longues semaines de préliminaires avec une vieille maîtresse pour un résultat souvent décevant.
Voilà. Au passage, en préparant cet article, j’ai découvert que la Coupe de Galéa existait toujours. C’est à la Rochelle, à présent…
Et j’ai retrouvé le commentaire du capitaine de Coupe Davis de 2003, déjà Guy Forget, sur le jeune Roger Federer ! Un extrait « C’est de la trempe de joueurs comme Sampras, Agassi, Becker à une époque ou Edberg. Il ne l’a pas encore prouvé en Grand Chelem sur une quinzaine entière, mais il a mis la barre très haut. S’il continue à jouer comme ça, à n’en pas douter, il va en gagner des Grand Chelem ! ». Première d’une longue série de déclarations d’amour télévisées. Allez, pour l’intégralité, c’est ici et c’est cadeau.
Mais Nadal a raison : les saisons de tennis sont plus longues qu’avant.
Waouh! Quelle entrée en matière Homais!
Il y avait longtemps qu’on n’avait pas partagé une tranche de vie ici.
Je me reconnais pas mal dans ton rapport au tennis même si nous n’avons pas le même vécu. J’ai joué 1 unique tournoi « officiel »… perdu dès le 1er match bien sûr ! Donc je n’ai jamais été classée.
Je n’ai pas du tout l’esprit compétitif, seulement par procuration, jouer pour moi c’est juste récréatif.
Mon fils qui joue pas mal de tournoi, il a 13 ans me donne l’occasion de voir jouer les gamins et il y en a toujours quelques uns qui m’impressionnent.
Dans mon enfance / adolescence la saison de tennis démarrait sur le rocher monégasque et prenait fin après le 1er tour de Wim. J’ai apprécié le jeu sur herbe lorsque l’ère suprême du service canon a cessé de faire la loi sur ce tournoi.
Ce que je recherche dans ce sport c’est la diversité et quoi qu’on en dise il y en a toujours et on a tant de médias à notre disposition que nous ne pouvont pas simplement nous contenter des joutes des prédateurs du circuit et après avoir l’impression de voir toujours le même tennis.
Bienvenue à toi, dans le cercle de 15lovetennis.
« bienvenue à toi, dans le cercle de 15lovetennis » : tu sais pas dans quoi tu t’es fourré, Homais
Que dire à part bravo ? C’est un texte prenant, fouillé, je me demande si ce n’est tout simplement pas un de mes préférés du site. Si, ça l’est.
Félicitations donc, je reviendrai plus tard le commenter en détail, car sur iPhone c’est assez horripilant. Petit clin d’œil aux technologies qui permettent, dans notre cas de frappés de la balle jaune, d’en suivre toujours un peu plus. Et bienvenu bien sûr !
Les amis, je crois qu’on en tient un bon.
J’oubliais l’inévitable question, tu en parles un peu mais garde à l’esprit que ta réponse peut peser sur tout ton avenir 15-lovien : que penses-tu d’Ivan Lendl ? Antoine étant absent, je me colle à cet interrogatoire ingrat…
Un dernier mot pour signaler l’extraordinaire régularité de Tipsarevic qui a trouvé le moyen d’abandonner…à l’exhibition de Kooyoong ! Couillon, va. Je suis déjà loin.
Je ne voudrais pas prendre la défense de Tipsa, ça jamais !
Mais en période pré-AO, c’est un peu le bal des forfaits …
Homais, Homais, Homais …
tout nouveau tout beau ? jamais posté sur 15love ?
Quelle entrée en matière ! J’ai adoré de cette tranche de vie.
Bienvenue et félicitations.
Je ne peux que serrer dans mes bras la venue d’un fan de Roger \o/
Bienvenue et merci pour cette tranche de vie tennistique en kaléidoscope, avec ses petites pépites au chocolat (xylolecte^^) !
Je partage avec vous cet extrait d’une conférence de presse de Tomic. Même Roger n’aurait pas osé : « J’ai beaucoup progressé. Je sert vraiment bien et mes coups de fond de court sont bons également. Je me déplace aussi tès bien. A ce stade, il n’y a pas grand chose de plus que je peux me demander. Au service, je trouve désormais beaucoup plus d’angle. J’adore servir comme ça. Même si ça revient, vous avez le court entier pour faire ce que vous voulez… »
Quand je pense que certains se sont fatigués à détester Murray pour quelques grincheries, alors qu’une perle d’odieuserie s’apprêtait à pointer sa fraise à claques avec un jeu assez proche ! »
Ce genre de discours change un peu du trop plein de bienséance qu’il y a dans le tennis (les sponsors, Federer, Nadal sont parmi les responsables).
A lui d’illustrer cela par de bonnes performances sur les courts.
Merci Homais pour le récit de ta passion pour le tennis au cours de ta vie et bienvenu sur 15-love!
Welcome Homais,
Déja, je suis totalement en phase avec le message central de ton texte: Djoko est une véritable saloperie. Qui n’a jamais gagné ni la coupe Galéa, ni le National, ni même jamais battu Jauffret, d’ailleurs. A-t-il jamais foulé la terre de la Villa Primrose ? Qu’il ne vienne pas nous parler de tennis.
Barthès, Proisy, Goven, Gasquet… Chamfreau ! Parlez moi de ce tennis à ! les jeunes maintant c’est et vazy que je zappe, et vazy que je stream, et vasy que je canalsat: gavés comme des oies je vous dit. Je suis sûr que Djokovic a le plus gros home cinéma d’Europe de l’Est, rien que pour se regarder ses matchs en slip. Mais on n’imagine pas comme il est plus difficile de crever l’écran quand il est en noir et blanc. N’oublies pas ça, Novak. N’oublies pas que si nous n’étions pas là, nous, vieux, qui avons vécu le passage à la couleur comme une deuxième orange à Noel, personne n’aurait le courage de se taper des matchs interminables, dont je sors inévitablement, allez savoir pourquoi, avec des envies d’acheter des Mercedes, des Kias, des Rolex et des BNP tellement la longueur du show m’imprime la rétine. Mais gaffe, Novak. Car maintenant, on peut te zapper coco. Parce que maintenant, les jeunes, ils en veulent plus. De notre temps, il y avait…L’attente. Le Montage Du Désir à l’Intersaison. Maintenant, nakash: on peut aller voir ailleurs, tout le temps. Tu a de la concurrence, Novak; tu finiras sous ton home cinéma.
Ah, Homais, j’aime ton texte, j’aime ton pseudo totalement improbable, j’aime la manière dont tu éludes pudiquement le cas Lendl, car je sais que ceci est intime.
Néanmoins, sur un autre plan, je dois avouer que j’ai peur que mon retour élude celui de Bowie.
bowie qui ?
#mariejo-qui-a-récupéré-son-ordi
Voyons, Sam, tu es bien plus Iggy que Ziggy.
https://www.youtube.com/watch?v=4jqpuhsIEH0
La vache Guillaume ! Je croyais pas mal connaître Iggy, mais je savais pas qu’il avait poussé le n’importe quoi jusqu’à cette reprise là. En même temps, ses meilleures années se terminent au même moment que le premier Flushing de Big Mac.
Je me souviens de la coupe de Galéa qui se jouait à Vichy, ville qui cherchait tous les moyens de faire oublier son image des années d’occupation.
Mais je dois avouer que je n’ai pas reconnu l’équipe qui pose devant la dite coupe.
Merci pour cette tranche de vie rappelant l’époque des raquettes en bois.
Ma première raquette était une « Gauthier » je crois.
Des années plus tard, quand j’avais une Rossignol à pont inversé (comme Wilander), qui m’a donné un sacré tennis-elbow, mes enfants ont trouvé mon presse-raquette et se sont demandés à quoi cet objet pouvait bien servir !!,
Viens Montagne, enfile tes lunettes et regarde avec moi. Le petit grassouillet gaucher ? L’anonyme tête baissée ? Le chevelu bientôt chauve ? Eh oui, Riton, Pascal Portes (pas de surnom connu pour ce grand disparu) et Tutu-la-branlette.
Et à droite, celui qui se la joue cool, mains sur le ceinturon… Oui, oui, lui-même, notre DTN bientôt à la retraite, entraîneur de Noah en 1983.
J’ai mis mes lunettes et reconnu le con…te en effet et son polo rayé.
Pascal Portes et Thierry Tulasne, je ne les aurai oppas reconnus sans ton aide.
Hagelauer à droite qui se la joue héros de western ok
Mais qui est le cinquième avec les mains sur les hanches ?
Je sèche aussi sur le dernier larron. Soit un cadre de la DTN, soit quelqu’un de la Ville / Ligue de Vichy, sans doute.
Quelques nouvelles intéressantes pour la compétitivité des aspirants de l’AO :
Hôpital ?
Simon a mal au cou et se retire, c’est plus inquiétant que le forfait habituel de Tipsarevic (hélas). Isner pas bien physiquement cède devant Harrison.
Monaco et Isner sont douteux, tout comme Stepanek touché au dos, ce qui pourrait amener Benneteau, Anderson, Chardy et jusqu’à Davydenko en TS si tout ce monde s’abstient.
En hausse chez les outsiders qui ont la cote a des degrés divers :
cet affreux Tomic, d’abord, qui enchaine sa 5è victoire (dont Haas, Djokovic, Mayer et Seppi depuis la rentrée)
Harrison qui sort Isner (même si diminué)
Benneteau qui sort Andujar et Stepanek (itou)
Istomin qui sort Verdasco facilement
Bellucci , TS pas très effrayant, sort Goffin
Sisjling a sorti Haase au 1er tour mais ne résiste pas à Haas sans e
Brian Baker sort Janowicz (puis s’éclipse)
Malisse sort Klizan et Giraldo
PHM inquiète del Po à Kooyong
Anderson, vainqueur contre Lopez et Bedene
En baisse :
déjà pas très redouté, Melzer est sorti par greg jones, un qualifié
Zemlja sorti par Falla
chardy out contre Lopez
Ferrer qui lâche un set à Lu, après sa rouste contre Davy
Un addendum à « hôpital ? » : Nishikori souffre toujours du genou droit cause de son abandon à Brisbane.
Bon, je fais une gerbe (au sens floral du terme) de tous ces commentaires de bienvenue et en profite pour vous remercier de votre accueil et répondre à quelques commentaires et à la Question – heureusement qu’elle ne se pratique plus comme au temps de l’Inquisition, mais bon, je n’y couperai pas.
Je commence donc par LUI. Je ne l’ai point haï en son temps. C’est assez ambigu comme réponse, j’espère… Je m’en tiendrai là ! Aux exégètes de commenter. Je ne vais pas tout dévoiler ainsi, dès le premier jour ! On ne se connaît pas assez même si moi, je lis les plus anciens depuis SV…
Homais, pseudo improbable. J’ai cherché. Y avait bien Fedtheabsolutperfectquec’estluileplusbeau mais quand j’ai tapé ça, j’ai vu que c’était déjà pris. Alors, j’ai préféré Homais parce que finalement, c’est plus court, non ?
Donc, hommage à la bétise satisfaite, j’aime bien, en fait. Un jour, je ferai peut-être en forme de contribution un dictionnaire des idées reçues du tennis. Faut pas que j’oublie.
Les autres idées de contributions, je les garde pour les futurs appels au secours du Comité de Rédaction, majuscules volontaires.
Je ne sais si je serai très réactif à vos commentaires, ce qui est la moindre des choses quand on est sorti du bois, car je suis actuellement en position du missionnaire, comme on dit chez les curés, du côté de Dakar et pas mal occupé, la semaine prochaine à Bamako. Donc réactivité pas garantie… et je précise que j’ai essayé par cet article de me donner le droit à présent de rentrer dans vos échanges et de ne plus simplement les siroter. Je vous dirai un jour comment quand je suis loin d’internet.
Pour la photo, ben ce sera un quizz. Ainsi, je fais d’une pierre deux coups, un article ET un jeu. Elle est de la rédaction, en fait, j’ai eu du mal à reconnaître moi-même. C’est dingue en fait, eux, ils ont pas changé en théorie. Nous si… Et bien, on les reconnaît pas ! Etonnant, non ?
Tulasne, Leconte et Portès, équipe gagnante de la Galéa (non je ne les ai pas reconnus, encore qu’après coup la posture avachie, bidon saillant de Leconte…), c’est écrit !
Pfiouuuu yaïyaïyayouille (chapeau introductif) !
Voilà t’y pas que je pars loin de la mère patrie pour enterrer enfin 2012, et que boum, quand je reviens c’est l’ébullition :
Guillaume qui nous fait son référendum gaullien (t’as de la chance, c’est celui de 62, ou plutôt on a de la chance -nan mais « on termine l’aventure en beauté » sans dec’, donne nous plutôt du « sinon je ferme tout, j’en ai ma claque, c’est moi le boss ici ! » ça sonnera plus juste, parce que je crois pas qu’on soit beaucoup ici à vouloir « terminer l’aventure en beauté » ! -quand bien même le compteur coms s’approcherait dangereusement du fameux trouillomètre-), Guillaume encore dans une expérience transgenre qui m’a rappelé vous savez, ce moment où Antoine / Colin entraient dans nos -enfin, surtout ma- tête… (d’ailleurs, Marie-Guijome, je t’ai trouvé pétillant(e) dans cette androgynie, renouvelle ad lib !), et puis Arnoooooooo, ça fait plais’ de te relire mec ! En plus, je suis sûr que ce sera le jeu le plus punchy et surtout le plus réactif jamais lancé sur ce site -et puis, j’adore tes règles, et en plus tu as profité du tour du monde d’Antoine pour les faire passer, c’est du grand art- ! J’ai toute confiance ! (par contre, c’est quoi cet exécution première classe de G&D, merde Antoine, t’as pas un ou deux stagiaires sous la main pour faire le boulot à ta place à Betclic ? J’avais déjà préparé mon équipe, moi, je vais être obligé de jouer tout seul !), et puis encore, un nouveau qui déboule avec un article excellent, et qui en plus a le mérite de me faire sentir jeune ! Homaaais, ça sent bon tout ça (j’ai quitté plus tard que toi le tennis -avec Courier en fait- mais j’ai repris comme toi, et pour les même raison -copain copain- ; Ah, Bamako, tu me rappelles des souvenirs -pas trop tendu en ce moment ?-)… Le tout sans oublier l’inoubliable Patricia (j’adore ton intro)…
-fin du pavé, à la ligne-
Wayyuuuouououou (transition) !
Bon, sinon, j’arrive après la bataille, mais, me concernant, le désintérêt pour les bûcherons n’est qu’une cause marginale à mon épisodicité (ça se dit, ça ?) sur le site, la cause profonde de cette absence endémique étant bien plus simple et malheureusement incontournable : je suis overfull de chez overbook. J’ai du taf plein les chaussettes ; tel le sable des vacances, j’en retrouve même dans mon lit.
Côté article, quand ça daignera se calmer, je ferai un petit « history was (really) made », sinon, j’espère que j’aurai le temps de voir quelques balles AO de-ci de-là, mais rien n’est moins sûr… Alors, n’hésitez pas sur le match calling parce que ça au moins, je pourrait y jeter un oeil dans le métro !
Et j’oubliais l’essentiel : très bonne annéeeeeeeee !
Dans les bonnes résolution d’ici :
1/ Fred, ton article « C’est quand qu’on joue où » date du 18 avril… 9 mois, ce serait suffisant pour un bébé, mais par pour compiler tes listes ?
2/ Le Coolin’, il est ouvert pour la finale de l’AO ? Ben ouais, parce qu’Internet c’est bien, mais j’ai déjà grillé trois ordis à force de trinquer avec mon écran.
3/ Karim ?
Outchowww (conclusion) !
Pour Bamako, je te dirai, j’y serai samedi seulement mais bon ! comme on dit là-bas…
Le stade du « j’en ai ma claque », je l’ai déjà passé, en fait. Mais quelques-uns ont alors su me convaincre de prendre des vacances et de revenir la tête légère. Le Homard a fait un retour remarqué, j’espère que la Chose Verte (pas Hulk, hein) finira par en faire de même.
Pour le reste, promis, je me vêtirai plus souvent des habits de MJ (hummmmmmm).
Oluiiiiiiiiiiiiiiiive, merde, moi aussi ça me fait plaisir de te revoir ici !! Mais arrête de bosser, on a besoin de toi dans le coin…
Merci pour ta confiance, moi je commence à sentir la pression monter à l’approche de la parution du tableau !! ^^
T’en fais pas pour le match calling, tôt le matin en tout cas: c’est moi qui gère ! Après tout, se lever à 1h au lieu de 2h, ça changera pas grand-chose !
OLUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIVE !!!!!!!
Celui là, je devais le partager avec vous : aux qualifs de l’AO, un nommé Uladzimir Ignatik s’est fait sortir par Cedric Marcel Stebe. Quand la réalité dépasse la fiction….
Pendant ce temps, un Donald Young brisait sa superbe série de 17 défaites en l’emportant sur Aldin Stekic.
… de manière un peu facile, j’en conviens, je rêve d’une idylle d’Uladzimir avec une ouzbèque de la wta dont je découvre le patronyme à l’instant : Akgul Amanmuradova
…à moins qu’il ne soit séduit par la thaï Luksika Kumkhum (c’est presqu’aussi joli que Tamarine Tanasugarn, qui ne doit plus être de première jeunesse); dans le genre allitératif, la chinoise Ying-Ying Duan fait rêver.
Collègue uouzbèque d’Akgul, Yuliya Beygelzimer va faire trimer les commentateurs si elle se qualifie, et rien que pour ça, j’appelle de mes voeux le succès de Tereza Mrdeza !:D
« Mervana Jugic-Salkic remet de justesse l’attaque long de ligne de Tereza Mrdeza ! » Ca pourrait être la punition tant mérité de l’immonde Nelson Monfort.
Un ancien vainqueur de Roland Garros junior cet Ignatik. Ca devait être il y a 5 ou 6 ans. Il navigue depuis entre le 150ème et 300ème place mondiale.
Bienvenue Homais, c’est un bien bel article que tu nous a écrit là !
J’aime beaucoup le dernier gros paragraphe, celui qui comprend « Chaque semaine on relance les dés, on refait tout le match, on repart de zéro, on se reprend à rêver. »
Je regrette un peu cette époque où je ne regardais pas les tableau, je me contentais de ce que FT voulait bien diffuser, j’appréciais bien plus les affrontements franco-TSiens qu’aujourd’hui, je ne pestais pas après les commentateurs, je regardais le tennis avec insouciance.
@Patricia : garde tes cartouches sur Tomic l’affreux, tu pourras t’en donner à coeur joie à la parution de mon prochain article
(d’ailleurs tu peux faire une sorte de liste des charges si tu veux)
2 fautes en 8 lignes, ça ne va pas en s’améliorant…
Pas mal pour les jeunes pousses frenchies en qualifs : Pouille (421è, 94), Herbert (261è, 91), Mannarino (160è, 88), Teixeira (226è, 89) et Eysseric (298è, 90) remportent tous leur match !
Ca commence à être encourageant pour Pouille, qui entre dans les 500, après avoir remporté 2 futures d’affilée!
Deux autres jeunes français n’entraient pas dans les qualifs, avec des résultats de l’ordre de Goffin au même âge pour Marie (né en 91, classé 325). Obry, autre 91, est 417è, Michon (né en 90, conscrit de Jano et Rao), est 336.
Mais tu es déjà au taquet pour l’OA avant même que le grand tableau ait commencé à jouer toi !
:D. Ca me rassure, jsuis le seul qui suit de près les jeunes pousse ! Tout comme toi le jeune Lucas Pouille est clairement un des jeunes que je vais le plus suivre cette année. Mannarino j’ai du mal… jdis pas qu’il joue mal mais l’ayant vu plusieurs fois (à la télé hein), il me transcende vraiment pas.
En tout cas oui, le contingent français est toujours aussi énorme dans les qualifs des GC, ça fait plaisir, espérons qu’ils s’en sortent pas mal !
Homais ! article superbe ! entrée fracassante et j’espère que tu en écriras plein d’autres, même si je dois monter une application spéciale pour bamako !
bienvenue sur 15love… j’ai pas pu m’empêcher de sourire après cette phrase : » Au début, c’est au petit bonheur la chance. Puis on suit les bons conseils des anciens sur Sportvox et 15love, qui aident à se dépatouiller dans la jungle incertaine des images : ATDHE, Livescorehunter sont là. »
donc la boite à trucs de kornati (it’s me) avait bien des adeptes
bref très bon article, et je me reconnais totalement dans ton parcours ! sauf pour la partie noir et blanc ! et pour moi le tennis durait un mois de montecarlo à Roland… basta… sauf l’année ou j’étais à londres pour savourer edberg/becker en finale à wimb
edberg qui gagne, le gazon, les commentaires de la bbc ! le luxe quoi !
moi j’ai régulièrement suivi cahin caha les autres GC à l’occasion… tout cela dépendait de mon emploi du temps, les voyages c’était prioritaire par rapport aux tennis, même si parfois je faisait un mix des 2 !
en 2005 : la révolucion celle de nadal… et la je suis tout pareil : stream, abonnements exhaustifs, blogs divers celui de bodo très intensif, tennisX, puis sportvox à toute heure avec Yoda évidement mais aussi ledzep, colin un certain morglen tiens aussi et tutti quanti là en 2007… puis 15love ! j’ai rajouté twitter depuis ! vous avez dit addict ? ouais mais je me soigne comme rafa ses genoux… depuis 6 mois je prends des grandes pauses
le beau jeu, c’est un peu comme la cuisine de ma belle mamie : tout doit être fait dans les règles de l’art… la vieille école qu’il faut savoir apprécier ! si je vous dis que j’ai été convertie à la langue de boeuf, vous saurez tout !
au fait bamako c’est pas si loin d’abidjan vu d’ici, tout parait moins loin de toutes façons ! tu peux pas aller faire un tour pour réveiller le petit homme vert ? merci d’avance
Merci Marie-Jo,
Grâce à toi sur SV, j’avais donc à l’époque commencé à démêler les fils du streaming mais aussi découvert l’existence ces îles Kornati – un pseudo pareil, ça pousse à aller voir les ignorants comme moi !
Edberg-Becker en vrai, sur un gazon bien élimé au centre en une sorte de raie au milieu, je donnerais cher pour revoir ça aujourd’hui… Pour les amateurs de tennis années fin Giscard d’estaing début télé couleur et les passionnés de tennis d’attaque, avant les deux nordiques susnommés, il y avait Vijay Amritraj qui réjouira aussi les amoureux de noms improbables. Ici face à un autre pas manchot au filet… Borg ! http://www.youtube.com/watch?v=YDFd4q3CycU
Au passage, admirez les chaises accueillant leurs attaquants postérieurs aux changements de côté, quelques amateurs assis par terre derrière, les courts qui se côtoient comme dans un vieux club de province (« non non, cette balle elle est à moi, y a une marque rouge dessus, regardez c’est moi qui l’ai fait au feutre »)…
Le nain vert d’Abdijan est en sommeil. Son réveil sera terrible et pas sûr que j’aille lui tirer je sais pas quoi vu qu’il a pas de moustache, car la situation s’est brusquement dégradée à Bamako hier et je rentrerai sans doute direct en France sans passer par les bords du Niger.
ah ah les kornati… des petits caillous calcaires sur l’adriatique !!!
l’avantage est que l’eau est cristaline, translucide… et qu’il faut un peu de fric pour y passer un séjour, on peut même choisir son ile « robinson »… la croatie est juste bien pas encore trop dénaturée par les touristes
cours de smileys
: D à la suite
: P ———-
: lol : ——
: mrgreen : —
: ) ———–
: ( ———–
; ) ———–
: ? ————
: twisted : —-
: evil : ——-
8 O ————
: o ————
: oops : ——-
: roll : ——-
: cool : ——-
: idea : ——-
: ? : ———-
: ! : ———-
: P ————
je crois que j’ai tout mis
Merci
pour le digest 
Marie-Jo :D. Maintenant je vais voir ce que ça donne une fois posté.
Ouais, j’ai des progrès à faire… J’ai dû oublier les : derrière. ou alors y a un mauvais esprit dans mon ordinateur, ça arrive parfois quand il est marabouté. Je demanderai
il ne faut pas accoler le smiley à ton dernier mot c’est tout
Merci Marie-Jo,
Grâce à toi sur SV, j’avais donc à l’époque commencé à démêler les fils du streaming mais aussi découvert l’existence ces îles Kornati – un pseudo pareil, ça pousse à aller voir les ignorants comme moi !
Edberg-Becker en vrai, sur un gazon bien élimé au centre en une sorte de raie au milieu, je donnerais cher pour revoir ça aujourd’hui… Pour les amateurs de tennis années fin Giscard d’estaing début télé couleur et les passionnés de tennis d’attaque, avant les deux nordiques susnommés, il y avait Vijay Amritraj qui réjouira aussi les amoureux de noms improbables. Ici face à un autre pas manchot au filet… Borg ! http://www.youtube.com/watch?v=YDFd4q3CycU
Au passage, admirez les chaises accueillant leurs attaquants postérieurs aux changements de côté, quelques amateurs assis par terre derrière, les courts qui se côtoient comme dans un vieux club de province (« non non, cette balle elle est à moi, y a une marque rouge dessus, regardez c’est moi qui l’ai fait au feutre »)…
Le nain vert d’Abdidjan est en sommeil. Son réveil sera terrible et pas sûr que j’aille lui tirer je sais pas quoi vu qu’il a pas de moustache, car la situation s’est brusquement dégradée à Bamako hier et je rentrerai sans doute direct en France sans passer par les bords du Niger.
Confirmation du forfait pour Isner ; Stepanek (si pas forfait) rentre dans les TS, Bennet n’est plus qu’à une marche.
Encore 5 joueurs (Nishikori, Monaco, Tipsa, Stepanek et Simon) risquent d’être forfaits !
Si c’était le cas, non seulement Davydenko mais Dimitrov intègreraient les TS, beaaaaucoup plus intéressant comme 3è tour pour notre top 4 !
Même sans le jeune bulgare, j’aime à imaginer un petit Fed/Bennet, Ferrer/Davy, Murray/Anderson… Et disons que Chardy s’est mangé Dimitrov en entrée pour conserver un Djoko/Grigor ^^
Homais, dans Mme Bovary, c’est le notable boursouflé de suffisance qui triomphe au moment où Emma expire.
Sur 15, c’est une plume de talent dont j’ai lu, relu et élu l’article (comment ça on ne vote pas, ici ?).
De la belle ouvrage. Mon plus grand plaisir de lecture depuis le one shot de John. Merci, donc.
Super article j’apprécie vraiment! Ce style me fait penser à celui de Karim ex yoda sur sportvox.
Homais=Karim. Le dernier paragraphe de son dernier com a fini par me convaincre. J’avais des doutes depuis hier mais là avec ce passage
« Le nain vert d’Abdidjan est en sommeil. Son réveil sera terrible et pas sûr que j’aille lui tirer je sais pas quoi vu qu’il a pas de moustache, car la situation s’est brusquement dégradée à Bamako hier et je rentrerai sans doute direct en France sans passer par les bords du Niger. »
Dans mon esprit Homais=Karim. Je peux me tromper hein!
Homais=Karim ? Il aurait été plus prolixe sur Sampras…
En tout cas je suis totalement en phase avec toi Homais sur mon histoire du tennis qui aurait commencé à Borg. Mais j’ai quand même mes phares pour baliser ces presque 40 ans : Borg, Edberg, Sampras et Federer. Même si Edberg n’a pas le palmarès des 3 autres il a tellement symbolisé la grâce sur un court de tennis : vitesse, légèreté, offensive, précision, vista, prise du filet, adresse, technique. Ce mec donnait l’impression de voler sur le court.
Et cette évolution du monde du tennis qui va de paire avec la mondialisation des medias (internet, satellite, Twitter) et des esprits. On suit le tennis toute l’année désormais, le jour, la nuit, en hiver en été.
Le plus grand regret : l’uniformisation par la force, la puissance.
Good shot, Homais. Il était en effet un temps où les classements ATP n’étaient publiés dans les journaux que toutes les trois semaines environs, et où j’étais donc à chaque fois persuadé que Boris Becker était devenu n°1 mondial dans l’intervalle…
Un article superbe d’un fan de Doudou ??? Bienvenue, Homais !
Tu nous livres là une belle tranche de vie comme on les aime, et c’est vrai que la comparaison avec Karim se tente, en un chouia moins délirant. T’es son grand frère ?? ^^
Je me retrouve parfaitement dans ta découverte de Sportvox par les tauliers du forum, notamment Yoda, auteur du premier article que j’ai lu sur la Vox, responsable de mon addiction et évidemment inspirateur de mon avatar !!
En tout cas, longue vie 15-lovienne à toi !
Oh mais je me rends compte que j’omets de saluer Homais, nouveau venu dont on espère que les articles ne seront pas à dose homéopathique.
Pouf pouf.
Merci Guillaume. On est ensemble, calembours et jeux de mots. Chaque fois que je relis ton post j’en trouve un nouveau. J’arrête !
Au fait, je suis nul en smiley. Je sais qu’une fois, quelqu’un a expliqué mais j’avoue, j’ai pas noté. Et pour éviter les erreurs d’interprétation, ça peut aider…
S’il est vrai qu’on ne prête qu’aux riches, penser Karim en Romain gary et Homais en Emile Ajar, c’est me faire beaucoup d’honneur d’un seul coup. Mais Homais n’est pas le deuxième avatar de Maître Yoda. Je sens bien qu’il y a là derrière une sorte de recherche éperdue du père disparu, qu’on voudrait tant qu’il revienne, qu’on se raccroche à tous les indices, qu’on se dit qu’il aura brouillé les pistes le diable… Ben non. Désolé, il est toujours aux Ivoiriens absents, comme on ne dit pas à Libreville ! Jeu de mot pourri, je dirais bien que je sors mais j’ai pas fini !
Merci aux appréciations et messages de bienvenue et à l’expression des sympathies tennistiques, d’autant qu’elle ne viennent pas des plumes les plus empruntées !
Antsiran : le lien sur Vijay, posté plus haut, c’est un hymne au contraire de la puissance. Il a des cuisses comme j’ai les bras, et je suis pas épais. Et ses bras feraient pleurer la WTA.
A part ça, depuis que je t’ai vu naître sur SV, je me demandais : ton pseudo, ça aurait pas à voir avec une grande baie d’une grande île… ?
Et oui, Diego Suarez la mieux nommée. Je suis tes pérégrinations tennistiques et géographiques avec envie ! Et empathie. J’aime tous ces lieux que j’ai fréquentés familialement et touristiquement. Malheureusement pas professionnellement.
« là où il y a du sel »… belle baie !
Homais, pour coup d’essai c’est un coup de maître. Bravo et bienvenue. J’ai été particulièrement touchée par ton texte que j’ai dévoré. D’abord parce que j’adore les tranches de vie,surtout lorsqu’elles sont si bien écrites, ce lien si passionnant entre la trajectoire personnelle d’un forumeur et le tennis qui nous réunit tous ici, et ensuite parce que j’ai eu la troublante impression de revivre des tas de souvenirs personnels.
J’ai l’impression que tes souvenirs sont quasiment les miens sauf que je ne me suis pas expatriée et que mon père n’était pas cheminot. Je n’ai pas souvenirs non plus de matches en noir et blanc.
Comme toi j’ai commencé à regarder le tennis à la télé, sur terre battue et sans rien y connaître. Et c’est vrai que la notion de tableau, de classement, etc. m’était totalement étrangère. J’y ai pris goût, ai acheté quelques tennis magazines, ai suivi quelques joueurs, Borg, Mac puis surtout Edberg et comme toi j’ai décroché ensuite. C’est amusant car j’ai redécouvert le tennis également en 2005, j’avais aussi entendu parler de Federer sans savoir qu’il avait gagné des GC et qu’il était si bon. J’avais vu jouer Roddick quand il était numéro 1, je n’avais pas accroché.
Il a fallu le hasard d’un zapping télé pour que je tombe sur la finale du masters 2005 et que je me laisse séduire par ce joueur suisse qui avait pourtant perdu ce jour là. Après, comme toi j’ai commencé à repiquer au truc, à chercher sur internet, à découvrir les sites de tennis, les forums… à errer un peu avant de trouver le bon . Et puis moi aussi j’ai découvert le streaming, les sites de stats, les matches décortiqués, le classement ATP… J’ai aussi découvert qu’on pouvait suivre le tennis toute l’année merci le satellite et l’ordi, mais parfois je regrette un peu cette époque où je ne suivais pas le circuit devant le temps que cela me prend, la frustration de ne pouvoir suivre les matches pour cause de boulot ou d’horaires et j’aime bien aussi cette pause estivale entre Wimbledon et l’open du Canada où l’on se dit qu’on peut profiter des vacances sans ne rien manquer.
Homais, c’est un hommage à Flaubert ?
Et à ce brillant personnage de Madame Bovary ?
Et pas qu’un peu… J’adore Flaubert pour sa critique de la bétise pure, déclinée dans pas mal de ses oeuvres majeures jusqu’au suprême et inachevable Bouvard et Pécuchet. Sa phrase pleine de sous-entendus, épurée à l’extrême, le sourire ironique à chaque ligne. Ma phrase préférée, extraite de Mme Bovary. Elle est avec Rodolphe dans une chambre d’hôtel, le narrateur reste discret sur les ébats, on risque des procès tout de même à être immoral… et puis d’un coup, y a ça. « Il lui débitait des chateries ». Je vous laisse apprécier les évocations sonores…
Oh mais, oh mais, oh mais dis-donc!!
Qu’est ce que c’est que cet OVNI là?
C’est un texte jouissif, prodigieux, homérique!!
A déguster sans modération, de la haute cuisine, monsieur. Je dirais même plus un haut met. Raffiné, bien assaisonné, un pur délice!
Homais, nous pondre ça sans autre forme de préliminaire, tu ne manques pas d’air! ETu ne dois pas être habitué à ce qu’on te le dise, puisque ce qu’on entend de toi d’habitude c’est tout l’inverse : « Homais? il manque d’air pour être un parfait Simpson! voilà ce que les bougres te servent d’habitude, je le sais bien.
Je te félicite de t’être ainsi lancé, j’espère que cela va encourager tous les hommes et les femmes ici présents…
Mais, car il y en a un, tu n’as pas d’avatar…il va falloir corriger ça rapidos!
Au mais précédent, je rajoute ton manque d’affirmation dans ta réponse à la question sur le grand Ivan. je te demande donc de bien vouloir préciser ton propOS. Méfie-toi quand même des conséquences…
L’absence de karim te pèse autant qu’à beaucoup ici, j’ai personnellement trouvé la solution : du rhUM Et de la bière!!
Ne sombre pas dans l’alcoolisme non plus, des paumés, y’en a suffisament comme ça sur ce site et ailleurs.
Je te souhaite donc la bienvenue, et qu’on ne vienne plus me chercher sur les mauvais calembours, je ne supporte pas la concurrence, sauf eventuellement celle de Colin.
Passe le message à tes pouffs, Guillaume.
Salut concombre, l’emploi de ton adjectif homérique, c’est marrant, c’est mon autre référence préférée. J’aurais bien pris Ulysse, mais comme Fedetc… c’était déjà occupé !
Pour l’avatar, je sais aussi que j’aurais dû prendre des notes le jour où Marie-Jo, je crois a expliqué comment s’en créer un. Raté. J’ai cherché dans les FAQ et puis rien. Et finalement, comme j’aime bien la guitare et que j’aurais pas détesté apprendre à en jouer dans une caravane, finalement ça ne me déplait pas ! Mais si, comme Marie-Jo l’a fait pour les smileys, on me réexplique comme à un mal comprenant, je veux bien voir s’il y a mieux en catalogue.
Pour le concours de pendaison, je dois t’avouer qu’à l’époque j’aurais pas mis l’escabeau. Pourtant, il battait Noah plus souvent qu’à son tour. Après, oui, j’aurais bien fourni la corde. C’est quand il a demandé la nationalité américaine… J’ai tout bon là ? Non ? Aïe…
En félicitant Homais pour sa très remarquée et remarquable première contribution, j’en profite pour congratuler les autres « écrivains » de ce site qui permettent de le faire vivre.
Homais, je me reconnais aussi dans ton texte. Un peu plus jeune, j’ai découvert le tennis au milieu des années 80, en pleine période de dictature tchécoslovaque. J’ai vu naître Edberg et Becker et pour moi, leur tennis, c’était LE tennis. Celui qu’il fallait jouer pour battre skeletor.
Quant à la notion de tableau, c’est exactement ça. Je pouvais suivre un premier tour puis un 1/8 sans me demander où était passé ce jeune français méritant que j’avais vu gagner au bout du suspens la semaine précédente. De toute façon, c’était soit Lendl, soit Wilander qui gagnait.
Ah, ne serait-ce pas plutôt Daniel Cazal au lieu de Patrick Cazals ?
Bon sang mais c’est bien sûr ! Daniel Cazal ! Ce que c’est que de vieillir !
Patrick Cazal nous renvoyant quant à lui au handball d’avant les paris sur Internet. Celui des Barjots, de Costantini, de Richardson et des 2 titres mondiaux de 1995 et 2001…
Je me réveille au milieu de la nuit et je tombe sur le tirage de l’AO.
C’est catastrophique pour FED et pour les français…. Et du pain béni pour Djokovic, le cauchemar quoi.
Effectivement, quand on a réglé son réveil sur 4h30 c’est en général ce qui arrive, en fait. on se réveille. Hélas, y a un ordi traverse la chambre juste à ce moment-là, et là c’est le drame ! On tombe sur le tirage de l’AO qui fonctionnait en fond d’écran.
Faut aller consulter. Vite vite !
PS : dans les symptômes, ne pas oublier de décrire qu’il existe un complot contre Fed qui se manifeste à chaque tirage. Parler de main invisible…
Federer se tape Paire au premier tour, ensuite il a du Davydenko et du Tomic jusqu’à un quart possible contre Tsonga. En demi ce pourrait être Murray. Ce dernier est avec Simon, Dolgopolov, Monfils…
Djokovic a PHM d’entrée mais c’est tout… Il évite del Potro et hérite de Ferrer et Berdych…
Djokovic favori à sa propre succession… Damned…
Je rêve d’une victoire en 5 manches épiques de PHM.
Déjà le match de l’année !
Arrête l’alcool, Remy!
oui oui … la faute à cette putain d’insomnie …
mais ça serait tellement génial.
Ne paniquons pas. Bon, certes, Fed a un tableau a la con, on peut pas nier. Et il va falloir qu’il soit chaud dès les premiers tours, pas évident quand on a pas de tournoi de préparation dans les jambes…
Mais enfin il évite DelPo et surtout Berdych, et ça c’est important. Le reste est loin d’être insurmontable pour un bon Fed.
Quant à Djoko, Paulo c’est pas franchement un cadeau, Harrison au 2ème tour encore moins ! Et lui, il se tape Berdych en 1/4. Certes, en 1/2, c’est le désert de Gobi.
Finalement, le mieux loti du début de tournoi c’est Murray, mais lui il a Dolgo en 1/8èmes, DelPo en 1/4 et Fed en demies…
Pas si déséquilibré que ça, ce tableau.
Pendant ce temps sur les courts :
A Sydney, Bennet’ ne jouera pas sa huitième finale demain, il est tombé au tie-break du 3° set contre Anderson.
A Auckland, la finale sera disputée entre 2 anciens vainqueurs, Ferrer (qui a réussi à battre Monfils pour la toute première fois ; d’ailleurs, il ne s’est pas contenté de le battre, il l’a ratatiné d’après le score) et Kohlschreiber (dur dur d’écrire ce nom de bon matin)
Moi j’aime bien le tableau de Fed, il y a des chances que ça donne de supers matches et il est rare que j’aie envie de voir ses premiers tours…
Dans le tableau féminin, il y aura un dangereux Woz – Lisicki au premier tour.
Tout pareil.
Pour Fed, que de beaux adversaires, du beau jeu en perspective, des gens qu’il doit vraiment aimer jouer (Paire, Davydenko, Tomic et Gasquet ou Tsonga qui pointent le bout du nez au bout de ce parcours). Après, suffit d’un accident écossais jamais à écarter pour que ce soit un « joli tableau » ma foi…
J’avais prévu de sacrifier la première semaine du tournoi (mais j’avais soigneusement réservé la deuxième…) et d’éviter les pensums des premiers tours – je dis ça mais j’aurais quand même guetté le moindre stream dispo depuis mon hôtel à Bamako – et finalement je serai en France pour qd même de jolies choses. Tiens, Benneteau-Dimitrov, premier tour, pas mal non ?