Top 8 des meilleurs matchs de Juan Carlos Ferrero

By  | 23 octobre 2012 | Filed under: Top 5

Juan Car­los ab­dique. Après Rod­dick, Clijst­ers, Gon­zalez, Ljubicic ou Clément, le ten­nis des années 2000 perd une autre de ses figures mar­quan­tes. Juan Car­los Fer­rero, c’est un titre majeur – Roland-Garros en 2003 – deux aut­res fin­ales en Grand chelem, ainsi qu’une au Mast­ers. Vain­queur de quat­re Mast­ers 1000, l’Es­pagnol a égale­ment pris part à trois cam­pagnes de Coupe Davis vic­torieuses (2000, 2004, 2009)… et même quat­re si l’Es­pagne l’em­porte en Répub­lique Tchèque dans quel­ques semaines, cam­pagne débutée en février par des vic­toires de Fer­rero et Al­mag­ro au Kazakhstan. En cette semaine où le monde du ten­nis lui rend hom­mage à Val­ence, le tour­noi qu’il a monté as­socié à David Ferr­er, ten­tative de clas­se­ment – forcément sub­jec­tive – des huit matchs les plus mar­quants de l’an­ci­en N°1 mon­di­al.

1- 2003, bat Andre Agas­si en demi-finales de l’US Open (6/4 6/3 3/6 6/4). Sans doute l’apogée de la carrière de Juan Car­los Fer­rero. L’Es­pagnol est alors N°2 mon­di­al, Agas­si N°1. Le leadership se joue là, en face-à-face, à la bagar­re. S’il l’em­porte, « Mos­quito » détrône l’Américain et s’em­pare des com­man­des du ten­nis mon­di­al. A 23 ans, Fer­rero vient de re­mport­er Roland-Garros, ainsi que Monte-Carlo pour faire bonne mesure et mar­qu­er son ter­ritoire rouge, mais démontre aussi une pro­gress­ion nette sur dur : en at­tendant de re­mport­er le Mast­er 1000 de Mad­rid en in­door en fin de saison, il a d’ores et déjà at­teint les quarts en Australie en ce début 2003 et, à New York, a dis­posé du toujours cor­iace Todd Mar­tin en huitièmes, puis du pat­ron du cir­cuit les saisons précéden­tes, Lleyton Hewitt, en quarts. La suite con­tre Agas­si, c’est un match somptueux, tout en prises de bal­les précoces et points gag­nants à un rythme effréné, où chacun cherche de pre­ndre l’autre de vites­se. Cela joue très, très vite et, à ce petit jeu, Fer­rero avait bel et bien at­teint le niveau des meil­leurs spécialis­tes de dur. En fin de saison, il sera le pre­mi­er joueur de­puis Lendl à chiffr­er 30 vic­toires et plus à la fois sur terre et sur dur dans une même saison. Et lui aussi savait faire des tween­ers gag­nants.

2- 2000, perd con­tre Gus­tavo Kuert­en en demi-finales de Roland-Garros (7/5 4/6 2/6 6/4 6/3). Coup d’essai, coup de maître. Quel­ques semaines plus tôt, pour sa première sélec­tion en Coupe Davis, le jeune Fer­rero a laminé Ev­gueni Kafel­nikov sur terre bat­tue, trois fois 6/2. Le gamin est at­tendu avec curiosité à Roland-Garros… et l’on ne sera pas déçu. Pour première ap­pari­tion à Paris, l’Es­pagnol at­teint les demi-finales du tour­noi. On n’avait plus vu un novice parisi­en se hiss­er dans le de­rni­er carré de­puis Mats Wiland­er, en 1982. Juan Car­los Fer­rero, c’est d’abord un coup droit sec, précis, ful­gurant. Im­prévisib­le aussi, tant on im­agine mal frap­pe aussi décisive chez cet ado tout frêle. Il possède aussi une énorme co­uver­ture du ter­rain et un grand sens de l’an­ticipa­tion, à défaut d’un re­v­ers en­core per­fec­tible. Ces armes vont lui per­mettre de faire dout­er le pat­ron du jeu sur terre bat­tue du tour­nant du siècle, Gus­tavo Kuert­en. L’Es­pagnol mènera même deux sets à un, break en début de quat­rième, avant de lâcher physique­ment et de s’inclin­er en cinq man­ches et 3h45 de jeu. Reste l’acte de nais­sance d’un jeune joueur que tout le monde voit déjà succéder un jour au roi Guga. Et ac­cessoire­ment l’un des plus beaux matchs dis­putés à Roland-Garros dans les années 2000. Voire le plus beau.

3- 2000, bat Lleyton Hewitt en match décisif de la fin­ale de Coupe Davis (6/2 7/6 4/6 6/4). « Nous venons d’as­sist­er à la nais­sance d’une étoile, » Alex Cor­ret­ja. « Par tempéra­ment, c’est un grand joueur, » Manu­el Orantès. « Je ne l’avais jusque-là vu qu’à la télé, mais en bord de court c’est différent. Il m’a ter­rible­ment im­pres­sionné, » Sergi Bruguera. « C’est l’aut­hentique lead­er du ten­nis es­pagnol, » Car­los Moya. « Il représente l’avenir du ten­nis », John New­combe. Ce week-end là, en fin­ale de Coupe Davis, Juan Car­los Fer­rero a frappé les esprits en venant tour à tour à bout de Pat­rick Raft­er et de Lleyton Hewitt sur la terre bat­tue in­door du Palau San Jordi de Bar­celone, of­frant du même coup à l’Es­pagne son pre­mi­er Saladi­er d’ar­gent. Con­tre Hewitt, c’est une vérit­able bagar­re de chif­fonni­ers qui op­pose les deux jeunes loups, déjà l’un comme l’autre lead­ers dans des équipes débor­dant pour­tant de glorieux champ­ions. Malgré son déficit de puis­sance, l’Australi­en s’accroc­he, défend, rend coup pour coup à l’Es­pagnol, mais la per­cuss­ion de Fer­rero en coup droit et sa maturité tac­tique sur terre font la différence. Il ne tremble pas pour con­clure dans une en­cein­te en ébul­li­tion.

4- 2003, bat Fer­nando Gon­zalez en quarts de fin­ale de Roland-Garros (6/1 3/6 6/1 5/7 6/4). Rien que pour l’ir­respir­able fin­ish de cette par­tie mémor­able. Cette année-là, Fer­rero est plus que jamais favori Porte d’Auteuil, après n’avoir laissé que des miet­tes à ses rivaux sur terre (tit­res à Monte-Carlo et Val­ence, ab­an­don en de­m­ies de Rome con­tre Feder­er). Son par­cours parisi­en est une pro­menade, ponctuée d’une ex­écu­tion du récent vain­queur romain Felix Man­til­la en huitièmes (6/2 6/1 6/1 en 1h30). Mais Fer­nando Gon­zalez, c’est autre chose. Le Chili­en est en pleine as­cens­ion sur le cir­cuit, et tout le monde se de­man­de jusqu’où il peut aller avec son ter­rifiant coup droit. Fer­rero a peut-être plus de raisons en­core que les aut­res d’être in­quiet, tant « Gonzo » lui rap­pelle avant tout quel­ques défaites chez les jeunes, dont la fin­ale du Roland-Garros junior en 1998. Le match est une furieuse bagar­re en cinq sets, mon­tant peu à peu en tempéra­ture, tiède dans les trois pre­mi­ers sets, chaud au quat­rième, et carrément bouil­lant au cin­quiè­me. Gon­zalez frap­pe des coups jamais vus sur le Centr­al (cf ce fameux coup droit de­puis l’entrée des joueurs à 1’33 sur la vidéo), Fer­rero résiste à la tor­nade comme il peut, breake le Chili­en… et n’ar­rive pas à con­clure sur sa mise en jeu. Gon­zalez sauve ainsi cinq premières bal­les de match par autant de coups gag­nants. Ce n’est qu’à la sixième qu’un Fer­rero au bord de la crise de nerfs ex­plose de joie… et de rage. Il ne per­dra plus le moindre set dans ce tour­noi.

5- 2001, bat Gus­tavo Kuert­en en fin­ale du Mast­er 1000 de Rome (3/6 6/1 2/6 6/4 6/2). En l’es­pace de deux ans, Kuert­en et Fer­rero se li­vreront à trois faces-à-faces mar­quants. Les deux dis­putés à Roland-Garros voient le Brésili­en l’em­port­er, le pre­mi­er en cinq sets splen­dides (voir ci-dessus), le deuxième à l’issue d’un one-man-show somptueux du Brésili­en. A Rome en re­vanche, c’est l’Es­pagnol qui a le de­rni­er mot, re­mpor­tant au bout des cinq sets son pre­mi­er titre en Mast­er 1000. C’est pour­tant Kuert­en qui prend le meil­leur départ, re­mpor­tant le pre­mi­er, puis le troisiè­me set. Le quat­rième set est serré, les amort­ies du Brésili­en de mieux en mieux contrées par l’Es­pagnol, tan­dis que son re­v­ers tient main­tenant la réplique de celui du Brésili­en dans les di­agonales. Quand Fer­rero fait le break au 7e jeu, la fin­ale a tourné, le N°7 mon­di­al déroule jusqu’à la balle de match au 5e, con­ver­tie d’un 8e ace dans cette par­tie. Comme un sym­bole aussi des progrès que l’Es­pagnol est en train de four­nir au ser­vice, et qui vont assez vite égale­ment payer sur dur (demi-finale récente sur la moquet­te ultra-rapide de Bercy, titre à Dubaï, et bientôt demi-finale pour son pre­mi­er Mast­ers).

6- 2005, perd con­tre Marat Safin au troisiè­me tour de Roland-Garros (7/6 7/5 1/6 7/6). At­ten­tion, bijou méconnu ! « Un vrai clas­sique », dira même Safin. Ce troisiè­me tour entre le vain­queur 2003 du tour­noi et le récent lauréat de l’Open d’Australie, c’est le rendez-vous des vieux potes. Amis de­puis que Safin est venu faire ses clas­ses en Es­pagne, l’Es­pagnol et le Russe li­vrent une par­tie d’un niveau ex­cep­tion­nel, sans doute la meil­leure qu’ils aient dis­puté en 12 affron­te­ments (6 vic­toires par­tout au total). Fer­rero, longtemps blessé et qui a raté une gran­de par­tie de la saison précédente, n’est déjà plus aussi tranchant que durant ses années fas­tes, mais son sens du jeu, sa quête des an­gles et ses amort­ies lui per­met­tent de con­tr­er ef­ficace­ment la puis­sance du Russe. Safin ne s’en sort qu’au bout de quat­re heures de jeu. De­vant le niveau déployé, les médias se posent sérieuse­ment la ques­tion de savoir s’il peut re­produire le même show qu’en Australie. Fidèle à lui-même, Safin, il est vrai émoussé et déjà en délicates­se avec son genou, pre­ndra le con­trepied en s’inclinant au tour suivant face à Tommy Rob­redo…

7- 2002, perd con­tre Lleyton Hewitt en fin­ale du Mast­ers (7/5 7/5 2/6 2/6 6/4). Et d’un ul­time lob gag­nant Lleyton Hewitt con­ser­ve son titre du Mast­ers. On a pour­tant cru que Juan Car­los Fer­rero al­lait finir par user le mor­bac australi­en. Car si le N°1 mon­di­al avait réussi à chapard­er les deux pre­mi­ers sets sans pour autant domin­er claire­ment, les deux man­ches suivan­tes sont à sens uni­que, Fer­rero seul sur le ter­rain à dis­tribu­er et faire co­urir son ad­versaire. Mais Hewitt s’accroc­he, breake en pre­mi­er dans la cin­quiè­me man­che, et par­vient à tenir jusqu’au bout son avan­tage. Au bout de 4 heures de jeu, il prive l’Es­pagnol d’un pre­mi­er grand titre in­dividuel sur le cir­cuit.

8-2011, bat Gaël Mon­fils au deuxième tour de l’US Open (7/6 5/7 6/7 6/4 6/4). Le baroud d’hon­neur. Jean-Charles n’est pas le plus fort ce jour-là. Mais tout comme Jerry finit toujours par em­brouill­er Tom, l’Es­pagnol sait utilis­er à son pro­fit l’abs­ence de plan de jeu net du N°7 mon­di­al. Mon­fils frap­pe fort ? Fer­rero casse le jeu à coup de bal­les mol­les et varia­tions d’ef­fets. Mon­fils défend ? Fer­rero se rap­pelle que Wimbledon est le Grand Chelem qui lui a le plus réussi ces dernières années et ag­resse à bon es­cient. Mon­fils at­taque ? Fer­rero reste un con­treur de gran­de clas­se. Mon­fils est spec­taculaire ? Fer­rero est im­per­turb­able (voir vidéo). Et comme il est très patient, qu’il sait en­core co­urir et sor­tir des gros points au bon mo­ment, l’an­ci­en vain­queur de Roland-Garros l’em­porte au bout de 4h de jeu, et ce alors que son cadet menait deux sets à un. « J’ai été sur­pris du niveau de jeu qu’il est en­core cap­able d’avoir, lâchera Gaël en conférence de pre­sse. C’était une gros­se bagar­re. J’ai pris mon pied dans ce match. » Les fans de Fer­rero aussi.

Bonus : 2009, perd con­tre Philipp Kohlschreib­er au deuxième tour de Roland-Garros (6/4 2/6 6/4 6/7 6/3). Parce que celui-là, je l’ai vécu « en vrai », sur le Court 17 de Roland-Garros, coincé à côté de mem­bres de la famil­le de l’Al­lemand. Une am­bian­ce extra­or­dinaire, fes­tive et pas­sionnée, tout au bout du com­plexe parisi­en, pour un match à re­bon­disse­ments, cul­minant dans le 4e set. Fer­rero enchaîne alors quat­re jeux con­sécutifs pour pouss­er l’Al­lemand – qui sor­tira Novak Djokovic au tour suivant – à un tieb­reak. La nuit com­m­ence alors à tomb­er sur un stade Roland-Garros où ce court reste le de­rni­er en­core il­luminé. La masse du Suzanne-Lenglen voisin a dis­paru dans l’obscurité quand un Fer­rero de gala enlève magistrale­ment le jeu décisif. Voilà le match in­ter­rompu. Le len­demain, Fer­rero per­dra la loterie du set uni­que. Pas grave, l’es­sentiel s’était passé la veil­le au soir.

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210 Responses to Top 8 des meilleurs matchs de Juan Carlos Ferrero

  1. Remy - Karim d'Or RYSC RG-UO 23 octobre 2012 at 10:29

    Magnifique article qui rend hommage à ce super joueur.
    Ferrero c’est toute mon adolescence et on peut regretter toutes les blessures qui l’ont privé d’une énorme carrière.

    Quel match contre Agassi !
    Cependant il le paye le lendemain en finale contre Roddick :(

    • Colin 23 octobre 2012 at 14:52

      Mouais… Roddick avait dû jouer 5 sets contre Nalbandian donc je doute que le critère physique ait beaucoup joué dans sa défaite.

  2. Colin 23 octobre 2012 at 14:51

    Contrairement à Guillaume je n’ai jamais été particulièrement intéressé ni attiré par le jeu de Ferrero. Je préférais Kuerten que je trouvais bien plus créatif et flamboyant. Mais je reconnais que l’hommage est bien troussé et les matches « clé » très bien choisis.

  3. MarieJo 23 octobre 2012 at 17:37

    ce fameux match contre guga à RG je l’avais vu, les 2 premiers sets place des mousquetaires, les 3 derniers ds les gradins, une fois qu’une bonne âme a bien voulu me refiler son entrée… un match incroyable !!

    ferrero j’en ai été très fan, et puis quand il a enfin gagné son RG, j’avais assisté à la finale crève-cœur l’année d’avant, j’ai eu l’impression que c’était un peu la fin du parcours… alors qu’il était encore super jeune !
    ap 2003, rien ne serait plus comme avant, tous ses objectifs avaient été atteints : GC à RG, N1 mondial, coupe Davis…
    c’est la différence entre les grands champions et les champions de légende.

    le dernier match que j’ai vu de ferrero, un truc tout pourri où il joue un match assez mauvais contre pere riba en 2010 :(
    bref, comme guillaume je garde un bon souvenir de ce match sur le court 17, ou acculé par un kohly en feu côté revers ce jour là, il revient du diable vauvert pour remporter ce fameux 4è set ! mais ce match c’est aussi la poignée d’irréductibles fans de l’espagnol déjà en place sur le court depuis le match wtaesque précédent et qui lui réservent une super ovation à son arrivée sur le court, la dernière photo avec le sourire en coin, c’est ça ! il est content d’avoir son public :)

  4. Kaelin 23 octobre 2012 at 20:53

    Merci Guillaume ! J’adore el mosquito aussi. En effet, il nous a offert de très belle joute et tu as réussi l’exploit de nommer Monfils (et accessoirement Kohly) à côté d’Agassi, Kuerten, Gonzales, Hewitt, Safin et ça c’est pas rien… ils ont finalement un point commun ! Nan, blagues à part, j’apprécie aussi beaucoup chez ce joueur cette discrétion et modestie qui a l’air de le caractériser alors même, comme tu l’as signalé, qu’il a été très fort, très vite.
    Quelle génération qui s’en va, c’est quand même triste : Roddick, Ferrero, Gonzales, Safin, … bon Clément et Llubicic aussi dans un sens mais j’ai du mal à les citer accolés, question de palmarès. Nalby tardera pas, trop de blessures successives. Le roquet australien va pas rester indéfiniment non plus j’imagine, il ne devrait pas trop tarder (quoi que, il pourrait nous faire une Santoro celui-là). Davydenko fait plus rien. Il reste plus grand monde, finalement de cette génération qui ont marqué les années 2000, à part Roger qui est encore numéro un mondial à 31 ans.. c’est là qu’on se rend compte que c’est vraiment incroyable ce qu’il réalise.

  5. William 23 octobre 2012 at 22:43

    Pas beaucoup à ajouter au commentaire de Kaelin.

    J’adore Ferrero. En même temps à part quelques perfs en Grand chelem, et à Wimbledon svp, on ne le voyait plus trop… Si, des bons résultats en AmSud il y a deux ans, un truc comme ça.
    Je l’aimais beaucoup car il faisait un peu « guy next door ». Il a la tête d’un mec qu’on peut croiser en club. Il avait l’air très humble, très honnête, touchant dans sa mauvaise gestion de l’arrivée de la tempête Nadal aussi… Et ce coup droit ! Le genre de coup qui ne met pas KO tout de suite mais qui finit par assommer ! J’ai toujours aimé les joueurs qui frappaient vite, en cadence, et Ferrero avait su s’adapter à cela. Vraiment une tête de mec sympa, un peu torturé, un peu revanchard aussi. D’ailleurs on ne s’y trompe pas et il a beaucoup de fan indéfectibles, notamment dans ma tranche d’âge. C’est ce petit truc en plus qui donne naissance à des grands matchs, par exemple à palmarès égal (encore que ça se discute), Roddick a pris part à moins de grandes empoignades. Encore que…ça se discute !

    Viva el mosquito !

    • Guillaume 24 octobre 2012 at 18:13

      En fait, on se rend compte que Ferrero a surtout concouru avec les champions de la décennie précédente. Ses grands matchs, ce sont Kuerten, Agassi, Kafelnikov… ou alors ses contemporains qui ont en commun avec lui de s’être essoufflés assez vite – Hewitt, Safin, Gaudio.

      Finalement, il a peu croisé Federer, peu croisé Roddick, peu croisé Djokovic, un peu plus Nadal en revanche contre qui il avait toujours une motivation au top.

  6. Kaelin 24 octobre 2012 at 01:37

    De grosses surprises aux tournois de Bâle et Valence :

    La malédiction vaudou continue pour Tipsa contre Simon. Tipsa après avoir mené largement, s’est retrouvé mené 5-4 par Simon pour finalement abandonner. Il s’est fait tipsphasmé(il est 1h12 hein) une fois de plus pour la 3ème fois cette année (et 6ème fois sur 8 globalement)… ça parait peu mais ça fait tout de même 3 fois plus de top ten au palmarès que Tsonga cette saison (lol).

    Rochus qui perd 7-5 7-5 contre Ferrer. Le score est pas dégueu, le vieux nain s’accroche en parlant des mecs qui sortent du lot des années 2000. Je viens d’avoir qu’il menait 3-2 au head to head contre Djokovic tiens (bon ça remonte à 2005 mais tout de même c’est drôle)..

    Querrey bat Lopez. La bête et la belle : la bête a gagné. Belle fin de saison du bovin (même si elle peut être que correcte quand on voit le désert des derniers mois précédents).

    Almagro qui bat Ferrero, pas grand chose à redire.

    Malisse qui bat Tsonga 3-1 : la blague. M’enfin l’interview de Tsonga laissait présager le truc, comme le faisait remarquer Antoine. Malisse m’est de plus en plus antipathique sinon. Ca a l’air d’être une sacrée tête de con quand même.

    Dolgopolov qui a arrêté de nous faire une Rezai et qui a gagné un 1er tour (bon c’est contre un italien (Volandri) mais ça compte quand même!)

    Melzer passe parmi les trentenaires, contre la bête noire de la bête noire de Tipsareric, j’ai nommé le terrible Carlos Berlocq.

    Bâle :

    Belle perf de Chiudinelli chez lui qui bat Garcia-Lopez en 3 sets. Patricia nous rappelait qu’il était pas ptet pas si mauvais, notamment sur ses terres, le 3ème suisse! (bon je pense toujours que c’est une quiche mais c’est une opinion perso).

    Youzhny qui écrase Tomic 6-0 6-2. Bon va ptet falloir se réveiller un peu là Bernie! Prend pour exemple tonton Lleyton bon dieu! ralala c’est pas le même fighting spirit. En tout cas les trentenaires sont encore une fois à l’honneur et c’est pas fini :

    En effet, Davydenko qui bat Wawrinka en 2 tie- break ! décidément ! Lui aussi se refait une mini santé en cette fin de saison dirait-on. Wawrinka devait pas non plus être trop fatigué et il etait chez lui donc bon. Faudrait voir le match pr se fr une idée mais résultat surprenant ..

    Ebden rend honneur à la nouvelle génération australienne en battant le (décidément) encore trentenaire Hanescu. Il en reste finalement des vieux schnocks. Mais celui là a pas marqué grand chose si ce n’est le tennis roumain de ces dernières années (youhou!). Ah si il a battu Gilles Simon à Roland Garros pardon.

    Baker confirme qu’il a du être vraiment très bon à une époque puisqu’il se permet d’éliminer l’encore trentenaire Stepanek en 3 sets. Stepanek est pourtant très en forme. Peut être de la fatigue physique après son très beau tournoi de Shanghai + l’âge je sais pas … Belle perf de Baker en tout cas, à suivre encore ce joueur décidément.

    Et sinon Dimitrov bat Troicki. Au moins je suis sûr de faire plaisir à tout le monde en finissant sur cette bonne nouvelle !

    Des tournois plutôt intéressants en tout cas ! Malgré les hécatombes toujours prévues à cette époque. Ca permet à des joueurs intéressants qu’on voit moins de prendre leur chance aussi.

    • Colin 24 octobre 2012 at 09:56

      Hé bé ça c’est du résumé, merci !

      Une faute grave néanmoins dans ton texte Kaelin, c’est quand tu écris que Victor Hanescu n’a rien marqué du tout. Allons allons, il était quand même le sujet du tout premier article de 15-lovetennis, il ne faudrait pas qu’on l’oublie par ici. Pour ta peine, tu me copieras 100 fois la phrase suivante: « Are you Victor Hanescu? »

      Quant à Stepanek il a dû passer par les qualifs à Bâle (surprenant pour quelqu’un qui vient de faire QF en MS1000, mais bon j’imagine que le tableau de Bâle avait été décidé avant le début du tournoi de Shanghaï), qualifs où il a battu Stakhovski et Llodra. Preuve que Stepanek cherche actuellement à enchaîner les matches dans l’optique de la finale de la Coupe Davis.

      Le lien vers l’hommage de l’ATP à l’occasion de la retraite de JC Ferrero

    • Colin 24 octobre 2012 at 10:02

      Quant à Davydenko, depuis quelques temps, on a l’impression qu’il ne joue bien qu’en indoor… Quelqu’un a une explication?

  7. William 24 octobre 2012 at 11:02

    Bâle n’est pas très relevé cette année. Pas de Djokovic, pas de Berdych… C’est tout juste si on déniche un petit Del Po ! Ce serait d’ailleurs assez rock n roll que l’albatros de la pampa batte Roger chez lui en finale ! Ça le relancerait un peu, le grand dadais, parce que gagner des 250 c’est pas mal mais il faudrait recommencer à bouffer du top 4… Djoko aux JO n’a pas suffit à lui faire prendre son envol, peut-être que Roger pourra satisfaire son appétit ?

    Il ne fait rien voir dans l’abandon de Tsonga, il est lessivé, voilà tout. Il avait prévenu tout en disant qu’il honorerait son engagement. Bon, 4 jeux c’est un petit engagement mais bon… L’année dernière il s’était fait batte par Querrey donc ce forfait ne présage pas de grand chose…

    • Colin 24 octobre 2012 at 11:24

      J’imagine qu’Antoine a misé quelques piécettes sur Malisse. Alors, combien ça a rapporté l’abandon de Tsonga?

    • MarieJo 24 octobre 2012 at 13:50

      que dalle. en cas d’abandon le pari est annulé. les sites de paris sont des escrocs !

  8. MarieJo 24 octobre 2012 at 13:52

    ben ça fait mal au coeur de voir si peu de fans de ferrero, ou du moins de gens qui aiment le jeu classique de la terre battue que déployait l’espagnol… même si Juanqui était parvenu a très bien jouer sur toutes les surfaces, y compris le gazon !

  9. Skvorecky 24 octobre 2012 at 15:29

    Effectivement, le fans ne sont pas légion. Pas par ici en tout cas.
    Mon ressenti n’a aucune importance mais je dois dire qu’il me laissait froid. Son titre à Roland ne m’a laissé aucun souvenir en lui-même, bien que j’aie vu la finale.

    J’ai regardé à nouveau les highlights contre Agassi qui avaient circulé il y a quelques temps sur le site. Quel niveau de jeu! Ces images laissent penser qu’on avait affaire à un grand talent des surfaces rapides, dans le style d’Agassi justement. Dommage pour lui qu’il n’ait pas concrétisé. Il manque aussi un Roland Garros à son palmarès, celui de 2002 sans doute.

    Quant à sa saison 2003, j’ai été regardé le détail, et je n’ai pas trouvé les 30 victoires sur dur, j’en compte 25 + 1 sur moquette. Mais la stat reste intéressante. Par contre ce qui fait tâche, c’est sa fin d’année: au Masters et en finale de Coupe Davis: 0 victoires, 5 défaites.

    En tout cas il était encore à un bon niveau il n’y a pas si longtemps. En 2010, je me rappelle certains bons matches et résultats de sa part sur terre. Je suis sûr qu’il aurait pu revenir une fois de plus dans le top 20-30.

    • Guillaume 24 octobre 2012 at 18:29

      Je viens d’aller vérifier à mon tour, et… le site de l’ATP a complètement rayé de la carte le Master 1000 de Madrid indoor cette année-là ! Disparu du palmarès de l’Espagnol, disparu des résultats des joueurs qui y ont pris part (la demi-finale vs Federer, qui avait été un match pour la première place mondiale, envolée également)… C’a d’ailleurs fait râler les journalistes de l’autre côté des Pyrénées, quand ils ont découvert le truc hier au moment de faire leurs articles. Mais si on rend bien à César ce qui appartient à César, cela nous donne 31 victoires sur dur cette année-là, indoor et outdoor.

      Colin avait déjà fait remarquer que ça s’est produit pour Stich ou un autre champion des 90′s, qui s’est fait sucrer un M1000 de sa fiche.

      Fin de saison 2003 ratée, oui. Il était cuit. Et pas fumé par des branques, non plus. Hewitt et Philippoussis sur gazon, c’avait tout du chausse-trappe pour un joueur épuisé.

      • Skvorecky 24 octobre 2012 at 19:38

        Le site de l’ATP est une référence de plus en plus bancale, si je comprends bien!

        Il me semble que pour Stich, c’était une dévaluation d’un tournoi allemand, Essen ou Stuttgart: Super 9 selon les organisateurs, simple tournoi ATP selon la police.

        Là ce serait carrément un tournoi qui a disparu des bases de données. Sympa!

      • Colin 25 octobre 2012 at 10:31

        Oui, il s’agissait de l’Eurocard Open de Stuttgart, qui, entre 1993 et 1995, faisait partie des 10 tournois « Championship Series ». Il se jouait en février et il était d’ailleurs le plus doté des 10.

        Ensuite (1996) le nombre de tournois est passé à 9, sous le nom « Mercedes Super 9 ».

        Bien des années plus tard (milieu des années 2000 environ, mais ça s’est fait sans publicité aucune, de façon tout à fait occulte) l’ATP a décidé que ça faisait plus joli de faire comme si le nombre de tournois Masters Series avait toujours été de 9 depuis leur mise en place en 1990. Du coup l’ATP a purement et simplement « déclassé » a posteriori les 3 éditions de Stuttgart « surnuméraires », par conséquent les vainqueurs de ces trois éditions (Stich, Edberg et Krajicek) se sont vus sucrés d’une unité dans leur cumul de victoires en Masters Series.

        Le pire, c’est que Wikipedia a avalisé cette réécriture de l’histoire.

        Le pire du pire, c’est qu’un auteur de Wikipedia essaie de nous faire croire qu’il y a TOUJOURS eu, depuis le début de l’ère Open ou presque (1970), 9 tournois « majeurs » juste en dessous des GC et du Masters. Cet imposteur leur a donné le nom de Grand Prix Championship Series, en fait il a ni plus ni moins « choisi » à sa sauce les 9 tournois qui lui semblaient les plus importants, chaque année entre 1970 et 1989.

  10. Sylvie 24 octobre 2012 at 15:38

    Je ne me définirais pas comme fan de Ferrero vu que l’apogée de sa carrière correspond à l’époque où j’avais complètement cessé de suivre le tennis, RG inclus mais de ce que j’ai vu de lui, je pense que je l’aurais apprécié. En effet, même si je l’ai vu évoluer après sa grande époque et par intermittence, j’ai apprécié et le jeu et l’homme. Beaucoup de classe et de fair play visiblement.

    En tous les cas bel article et bel hommage même si je n’ai vu des matches évoqués que celui contre Monfils et celui contre Kohlschreiber.

    Je ne sais pas si c’est le manque d’intérêt qui provoque l’absence de commentaires. En ce qui me concerne c’est plutôt le manque de temps.

    Quelques images de son discours d’adieu http://www.servicegagnant.net/2012/10/23/en-images-le-discours-dadieu-du-roi-ferrero/

  11. fieldog (vainqueur Odyssée 2010 et RYSC 2012) 24 octobre 2012 at 18:30

    Pas beaucoup de temps pour participer aux discussions en ce moment mais je vous lis toujours avec autant d’attention et ne perds pas une miette de chacun de vos posts ou articles.

    Très sympa cet article Guillaume ! Un joueur dont j’ai toujours apprécié le jeu typé terrien sans pour autant être « croco ». Une prise de balle précoce et un coup droit qui faisait mouche. Le match contre Dédé à l’USO est de ce point de vue un petit bijou !
    N’ayant pas vu l’opposition entre Juan Carlos et mon chouchou Marat à l’époque, je ne manquerais pas de regarder la vidéo postée.

    Si je peux me permettre une petite remarque sur la forme, je trouve (mais c’est subjectif) que l’article aurait gagné en clarté si tu vais décidé de présenter les matchs par ordre chronologique. Car cela aurait permis de mieux appréhender certaines étapes clés de sa carrière pour des personnes comme moi qui ne connaissent pas ses faits d’armes sur le bout des doigts.

    Sinon, petit aparté : Guillaume, le Masters de Londres va être cucurbitacément palpitant cette année si tu vois ce que je veux dire ;)

    • Guillaume 24 octobre 2012 at 18:54

      J’aurais effectivement pu partir sur du chronologique, j’ai même longuement hésité à le faire. Mais j’aimais bien l’idée d’attaquer directement sur les tous meilleurs moments de sa carrière, justement pour capter l’attention des posteurs peu concernés.

      J’entends très bien l’appel de Londres :lol: ; CONCOMBRE !!!!!

  12. MarieJo 24 octobre 2012 at 18:59

    au cas ou vous auriez raté ça, ça vaut son pesant de Goatmachin !

    • Colin 24 octobre 2012 at 19:39

      Fabrice Santoro, sors de ce corps !!!

  13. Patricia 24 octobre 2012 at 19:50

    Moi aussi j’étais une fan de Ferrero, effectivement « plus » qu’un joueur de terre battue dans sa période pré varicelle, un jeu très agressif, varié dans les angles, adaptable tactiquement en fonction de l’adversaire et de la surface. Côté charisme, j’aimais bien son côté espagnol atypique, plutôt introverti et son allure d’adolescent (je me souviens d’un journaliste qui l’appelait l’archange). Beaucoup de talent, beaucoup de points forts (frappe, déplacement, tactique), difficile de comprendre comment sa dynamique a pu être cassée par la maladie – plus même que sa dynamique, son identité de jeu qui a énormément perdu en flamboyance. Peut être l’ascension de Rafa en a t elle rajouté une couche (en tous cas, ça fait partie des choses qui m’avaient prévenue à l’époque contre ce dernier, comment il a effacé des tablettes une figure si prometteuse du tennis espagnol)… Que j’aurais aimé voir son coup droit de la belle époque contre Nadal ! Tout comme l’effacement précoce de Kuerten ET Coria, on aurait pu avoir à RG une lutte aussi dense que le combat Mac/Edberg/Connors à Wim si les spécialistes inspirés de l’ocre n’avaient pas rendu les armes prématurément, laissant l’affaire à un généraliste moins bien armé peut être sur terre.

    • Patricia 24 octobre 2012 at 19:55

      J’ai lu sur un forum, datant de 2006, ce propos sur Juanqui :

      « Je suis bien content de lire cela, car il me manque à moi aussi.
      Selon moi Ferrero était celui qui rivaliserait avec Federer comme le faisait Agassi contre Sampras.
      En 2003 je pensais que ces 2 là dominaerait le tennis à eux deux dans les année à venir. Il pouvait faire des matchs complètement incroyables avec une régularité en fond de court, une précision, une bonne longueur. En coup droit c’était un monstre, il était précis et puissant, en revers c’était presqu’aussi bon, avec des revers long de ligne et court croisés tous trés bien contrôlés.
      Vraiment dommage qu’il ne soit plus le même joueur. Aujourd’hui il retourne bcp moins bien, il a une moins bonne longueur et il semble moins puissant. Sa défense est moins bonne et il fait plus de fautes qu’avant. Au service, sa première est redevenu aussi médiocre qu’elle était au début de sa carrière, Ferrero l’avait pourtant bcp améliorée ainsi que sa 2ème mais désormais tout est à refaire. » Et ne sera pas refait…

    • Guillaume 24 octobre 2012 at 20:26

      En prenant sa retraite, Carlos Moya, qui a lui aussi connu l’épisode de la longue blessure à un moment clé en carrière, avait eu une réflexion qui m’avait semblé très pertinente. De mémoire, il disait : « Parmi les champions, il y a ceux qui veulent gagner un Grand chelem, être N°1… Et il y a ceux qui veulent battre les records établis dans ces palmarès. Ca ne demande pas le même investissement. Après ma blessure, alors que j’avais déjà atteint les objectifs que je m’étais fixé gamin, une partie de moi n’avait pas le courage de tout recommencer. »

      Ferrero, c’est peut-être ça aussi, à l’heure où on restera toujours condamnés aux hypothèses. Blessé à une mauvaise période – 24 ans, normalement le début des meilleures années chez un tennisman – il se trouvait à devoir tout reprendre du début… alors qu’il avait déjà obtenu ce qui le faisait rêver : Roland, la première place mondiale, la Coupe Davis. Et c’est vrai que dans le jeu on n’a jamais revu ni la grande gifle de coup droit, ni la qualité de service acquise en 2003, ni même la recherche des angles extrêmes – c’est fou, parce que je me souviens à l’époque de courts-croisés où il n’avait pas grand-chose à envier à Nalbandian ou Safin. Tandis que le Ferrero post-2004 est métronome plus que punchy, dans le tennis-pourcentage plus que dans la recherche du point gagnant.

      Rétrospectivement, c’est incroyable aussi à quel point l’adversité possible de Rafa sur tb s’est autodétruite comme une grande juste avant son arrivée : Kuerten privé de ses dernières belles années, Ferrero post-varicelle, Coria abattu par sa défaite en 2004, Gaudio abattu par sa… victoire en 2004. Ca n’aurait pas forcément empêché Nadal de se tailler la part du lion, mais on aurait pu avoir une concurrence somptueuse à Roland au milieu des années 2000.

  14. William 24 octobre 2012 at 20:09

    Superbe performance de Verdasco qui a marqué dans ce premier set…1 point sur le service de Cilic !

    Ce que dis Patricia fait pas mal rêver : Kuerten, Nadal, Coria et Ferrero au top dans le dernier carré de Roland, ça aurait eu de la gueule !

  15. William 24 octobre 2012 at 20:11

    Troisième tie break entre Dimitrov et Benneteau, le Bulgare a l’avantage. On se dirige vers un deuxième tie break entre Federer et Bellucci : un set partout… Décidément Roger n’aime pas les gauchers au gros bras…

  16. Sylvie 24 octobre 2012 at 20:46

    Petit aparté, je trouve vraiment dommage que le public bâlois ne vienne que pour Federer ou presque. Gasquet joue contre Chiudinelli (pourtant local) devant une salle quasi vide. Pareil pour Del Potro cet après-midi.

    • MarieJo 24 octobre 2012 at 21:44

      veni, vidi, vici tout comme roger !
      ces FFF de bâlois ! LOL

  17. Patricia 24 octobre 2012 at 20:55

    La minute monomaniaque : donc, Muller a sorti Raonic, Goffin a viré Isner, Hewitt s’est occupé de Monaco, Nishikori et Haas ne jouent pas ; même Wawrinka et Kohli sont sortis du paysage… Du top 10 à 20 à la race, y a plus qu’Almagro, Cilic, Richard et Simon. Va-z-yyyyy bon sang Richounet, c’est viande des Grisons au menu !!! T’es à 10 points de la 10ème place à la race ! Ca doit vouloir dire quelque chose ! (hmmpf, la dernière fois qu’il s’est approché du top 10 – à 5 points de Roddick en 2011- il s’est blessé et n’a pas joué pendant 4 mois. J’espère que ça veut dire AUTRE chose.)

    • Patricia 24 octobre 2012 at 21:06

      Bon 6-1 on ne peut pas dire que Richard soit très déstabilisé pour l’instant.

    • MarieJo 24 octobre 2012 at 21:54

      en même temps chiudinelli n’a pas bcp de choses dans son jeu pour faire mal à richard… que j’ai quand même vu reculer derrière le « Bâle » pour jouer une 2è de ce bon suisse !
      on ne se refait pas !
      mais contente pour lui, une place en demie est fort jouable !
      go richie !

  18. Alexis 24 octobre 2012 at 21:49

    Gasquet a sorti le fulguropoing : moult revers gagnants de toute bôôté. Contre cette opposition, il est assez impressionnant.
    Et merci aux Gentils Rédacteurs pour tous ces beaux articles!

    • Jeanne 24 octobre 2012 at 22:45

      Fulguropoing ! Belle trouvaille !

  19. Jeanne 24 octobre 2012 at 22:44

    Merci Guillaume d’avoir usé de ton grand talent au service de ce beau champion.
    Pas fan, pas eu l’occasion de m’éprendre de son tennis pré-varicelle, plein de fougue, piquant et aérien.

    Dommage quand même que cette maladie « infantile » l’ait tant kryptonité, peut-être aussi une décompression post-N°1 ? Une faim trop tôt apaisée plutôt que des macules/pustules/vésicules létales et l’irruption du poids lourd à 5000 trs/min ont pu altérer les arabesques victorieuses de notre bel anophèle

  20. Jeanne 25 octobre 2012 at 01:31

    Il faut que Richard fasse son trou à Bâle ! S’il le remporte, il est 8ème à la Race! Fais le max ! Je deviens hystérique !

    • Colin 25 octobre 2012 at 11:08

      « Il faut que Richard fasse son trou à Bâle »

      Il faudrait qu’il s’appelle Jean-Charles et qu’il coure le 200 m en 20 secondes…

    • Colin 25 octobre 2012 at 11:13

      Tu t’em-Bâle-s Jeanne. 9ème, « seulement »

    • Jeanne 25 octobre 2012 at 13:01

      Je suis rarement rationnelle concernant Richard, car le Coeur parle, mais il me semble qu’il peut passer Almagro et Tipsa s’il gagne, non ?

      • Colin 25 octobre 2012 at 14:17

        Ben oui, ce qui le placerait donc à la 9ème place (mais ceci dit, je te concède qu’en l’absence de Nadal, ladite 9ème place deviendrait automatiquement la 8ème place qualificative pour les Masters)

    • Jeanne 25 octobre 2012 at 13:05

      Jean-Charles Trouabal ? Son nom est un bel édifice de complexité sonore !

  21. MacArthur 25 octobre 2012 at 18:55

    Après la belle bagarre de la finale de l’US Open, je pensais que zaza serait définitivement décomplexé face à Serena. Mais cette dernière a un tel ascendant psychologique sur la No.1 qu’elle n’a même pas besoin de paniquer lorsqu’elle n’arrive pas à conclure le set. Vika le lui offre très gracieusement.

    • Kaelin 25 octobre 2012 at 19:04

      Break de la biélorusse d’entrée dans la seconde manche ceci dit. J’aimerai un match serré!

  22. Kaelin 25 octobre 2012 at 19:06

    Qq’un mate le Del Potro- Baker ? Ca joue ? 3-2 Baker, service Del Po. Pour l’instant il a l’air de tenir l’américain !

    • Kaelin 25 octobre 2012 at 19:08

      Belle semi-perf de paulo qui est devenu vraiment bon mentalement puisqu’il bat Davydenko qui venait de sortir Wawa alors qu’il avait un break de retard de retard d’entrée dans la 3ème manche. Gogogo Paulo ! Toujours bon à prendre surtout que c’est le tournoi qui avait provoqué sa très grave blessure donc symboliquement important pour notre PHM national.

  23. William 25 octobre 2012 at 19:23

    Et debreak ! Go go SerenAss !

    • MacArthur 25 octobre 2012 at 19:32

      As-tu un stream William? Tous les miens ne fonctionnent plus.

    • Kaelin 25 octobre 2012 at 19:45

      Serena a gagné! C’est patrick qui doit être content

      • MacArthur 25 octobre 2012 at 19:57

        Lol, je viens de voir ça: 64-64. Il n’y a rien à faire pour Azarenka. Elle bute toujours sur Serena.

  24. Guillaume 25 octobre 2012 at 20:31

    Fieldog ayant titillé ma curiosité, j’ai jeté un œil au classement de la CC. Si je ne me suis pas trompé, on se dirige droit vers un mano a mano Fieldog / Guillaume qui ne connaîtra sa conclusion qu’en fin de Masters, au dernier match du dernier tournoi à pronostiquer dans cette CC.

    Si mes calculs sont bons, la hiérarchie actuelle nous donne :

    1er- Fieldog, 54 points. Toujours leader, a engrangé les points de Djoko à Pékin et celui de la finale de Murray à Shanghai.

    2- Guillaume, 52 points. Grosse remontée de votre serviteur, qui prend les points de Djoko à Pékin, de la finale de Murray à Shanghai… ainsi que le titre de Delpo à Vienne.

    3- Florent, 50 points. Bonne tournée asiatique, aurait pu faire un carton s’il n’avait pas interverti les résultats de Stockholm et Vienne.

    Ce sera toutefois dur de rattraper la Saucisse, puisque nous avons les mêmes pronos ces prochaines semaines : Fed à Bâle, Ferrer à Valence, et Berdych à Bercy. Reste le Masters, où Fieldog a choisi Fed, et moi Djokovic. Autrement dit, si Murray, Berdych ou tout autre gagne, la CC est à Fieldog. Si Fed gagne, la CC est à Fieldog. En revanche si Djoko gagne, la CC est à moi… sauf – mon cas de figure préféré – si Djoko bat Fed en finale : on s’orienterait alors vers une égalité finale parfaite en tête de la CC !!!

    • Le concombre masqué 26 octobre 2012 at 16:17

      Excellent!

    • fieldog (vainqueur Odyssée 2010 et RYSC 2012) 26 octobre 2012 at 17:49

      Tu as tout bon sur les totaux de points et les prochaines échéances. En revanche, je n’ai pris que 3 points depuis Metz sur la victoire de Djoko à Shangai, ce qui me fait bien (51 post Metz + 3 = 54). Vienne et Stocholm m’ont plombé puisque je ne marque aucun point ayant inversé les vainqueurs et/ou finalistes…

      Bref 2 points nous séparent effectivement et le Masters fera office de juge de paix :) !
      Come on Roger !!!!

      • Guillaume 26 octobre 2012 at 18:06

        Héhé regardez-moi ce petit vicieux qui poste peu mais tient scrupuleusement à jour sa comptabilité… et celle de ses rivaux ;)

        • fieldog (vainqueur Odyssée 2010 et RYSC 2012) 26 octobre 2012 at 18:16

          C’est vrai qu’en ce moment j’ai peu de temps pour participer activement aux débats mais sache de que je ne suis jamais loin… (signé : « l’oeil de Moscou »)

      • Colin 27 octobre 2012 at 12:23

        Filedog, sache que si tu venais à ne pas gagner la CC 2012, tu pourrais à juste titre regretter amèrement que ma suggestion initiale de modification des règles du jeu n’ait pas été acceptée. On (un certain cucurbitacé verdâtre) m’a objecté que ce cas n’arriverait (quasiment) jamais et que les participants à la CC n’avaient qu’à se tenir informés du calendrier de leurs poulains.

        Si ma suggestion avait été acceptée, Vienne et/ou Stockholm t’aurai(en)t rapporté au moins un point.

        Non mais.

  25. Guillaume 25 octobre 2012 at 21:06

    Quelques observations tennis du soir :

    - A Bâle, Roger Federer vs Benoît Paire en quarts, avant peut-être Roger Federer vs Grigor Dimitrov en demies. Miam Miam. Et double ration pour tout le monde en cas de Goffin / Dolgo à Valence.

    - Saison finalement très décevante pour John Isner. Il a développé un niveau de jeu de malade jusqu’en avril, mais l’a visiblement payé ensuite. S’il ne fait pas un gros Bercy, ça sera la première fois de l’histoire qu’aucun Américain ne figure parmi le Top 10 de fin d’année.

    - L’avenir dira si c’est un simple épiphénomène ou un vrai frémissement, mais 4 Australiens dans le Top 100 la semaine prochaine : le vétéran Lleyteigne, l’accrocheur Matosevic qui livre la meilleure saison de sa carrière et atteint sans doute son climax, et les deux jeunes, Tomic et Ebden.

    - Samantha Stosur, un tennis de N°1 mondiale au service d’un mental de moineau.

    • Kaelin 26 octobre 2012 at 12:33

      En tout cas moi ce petit Goffin, il me plait vraiment énormément. Assurément la révélation 2012 pour ma part. Je le suis de très près.
      Cool pour les australiens sinon, mais bon c’est surtout anecdotique, Matosevic ayant déjà 27 ans et est très limité dans son jeu, Lleyton est encore toujours là, Ebden a 24 ans et a rien fait de notable donc pas un espoir. Reste Tomic mais qui fait une fin de saison assez médiocre. En attendant qu’il contrôle ses nerfs … Un peu comparable à Benoit Paire qui fait désormais d’excellents résultats (et pourtant j’etais le 1er à pas y croire à ce joueur).
      J’espère que Dolgo va nous refaire quelques résultats à la hauteur de son talent, également, car il est assez décevant dernièrement. Quel bonheur de le voir jouer lui aussi. Dimitrov a lui au contraire en forme, on dirait qu’il commence à enfin dompter son mental défaillant.

      Après, celui qui a fait une saison de dingue et qui est encore très jeune c’est évidemment Nishikori … Encore un niveau au dessus. Pourtant pas le plus talentueux (mais très agréable à regarder jouer tout de même) de ceux cités précedemment mais il ne parait pas avoir de problèmes pour contrôler ses nerfs, ce qui aide pas mal.

    • Guillaume 26 octobre 2012 at 17:53

      24 ans dans le tennis actuel, c’est loin d’être vieux. Moi je l’aime bien le petit Ebden, il fait tout plein de service-volée.

      Dolgo a fait une saison bizarre, assez terne mais portée par deux runs à Madrid (1/4) et Washington (titre). Sera tout de même 15e à la Race s’il se qualifie pour la finale à Valence. Il aura réalisé l’année 2012 que personne n’attendait de lui : ni progression fulgurante, ni gadin. Il a « juste » tenu son nouveau statut acquis en 2011.

  26. Patricia 26 octobre 2012 at 09:45

    Dans la partie du tableau négligée par Guillaume à Bâle, se profile un Gasquet-Youzhny qui peut être succulent (j’ai en mémoire le thriller de leurs 5 sets à l’AO il y a 2 ans, éblouissant de part et d’autre), vu la bonne forme des deux protagonistes (Youzhny fait peur, 6 jeux concédés en 2 matchs, c’est pas bézef). En cas de victoire, et quelle que soit l’issue du match Almagro-Ferrer, Richard accrocherait la 10ème place à la Race.

    La suite pourrait être aussi délectable, car le match Gasquet/del Potro à Marseille est peut être le meilleur niveau de jeu montré par Richard dans la saison (pour Juan Marin, je ne l’ai pas suivi assez pour en juger, mais c’est probable également, tant il fut solide – au service notamment). Le 6-1 collé à Baker et Falla au 2ème set semble suggérer que le nouveau qualifié des masters a lui aussi retrouvé le rythme, dans la foulée de son titre à Vienne.

    • Colin 26 octobre 2012 at 15:57

      Gasquet-Youzhny, après le PHM-Davydenko d’hier, ça fait penser à un match de Coupe Davis Russie-France d’il y a quelques années (manque plus que Tursunov!).

      Et hop, le temps d’écrire ça, et 2-0 France.

      • Colin 26 octobre 2012 at 16:08

        …C’était même carrément l’affiche du vendredi du Russie-France de 2007, où on avait eu droit à Safin et Grosjean en « guest stars » le dimanche.

        Et c’était presque l’affiche du vendredi du Russie-France de 2005 à la différence près que c’était Andreev et non Youzhny qui était opposé à Gasquet ce jour là (mais Youyou était dans l’équipe, il avait joué le double le lendemain).

    • Patricia 26 octobre 2012 at 15:59

      Je n’ai vu que quelques jeux du match (2ème set, à partir de 4-4), bien sympathique sans intensité exagérée non plus… Ca envoyait du saucisson en revers, pas mal de montées pour Richard quand il se rappelait de décoller les pieds de la marque du tournoi, des retours fusées pour Youzhny.
      Richard est 10è à la race ! (nananère)

      • Sylvie 26 octobre 2012 at 16:06

        « ça envoyait du saucisson », je ne connaissais pas l’expression mais je la trouve savoureuse bien que je cherche un peu la relation entre ce morceau de cochonnaille et le revers à une main. Une explication ?

        • Le concombre masqué 26 octobre 2012 at 16:17

          sachant que dans mon vocabulaire on peut envoyer du bois, du steack ou bien tout simplement du pâté, le saucisson ne me choque pas.

        • Sylvie 26 octobre 2012 at 16:22

          ça ne me choque pas spécialement, je ne connaissais pas. J’aimerais bien en connaître l’origine, je vais chercher.

          • Le concombre masqué 26 octobre 2012 at 17:40

            haha, mais c’était une litote ma chère

          • Patricia 26 octobre 2012 at 20:00

            Ne cherche pas trop Sylvie, c’est une expression qui m’est propre ;-) ! Je pense que Colin a vu juste quand à sa genèse, sachant que lift doit l’éplucher et que pour un coup gagnant, l’autre se mange le salami tout entier !

      • Colin 26 octobre 2012 at 16:11

        Si encore il s’agissait de revers slicés, on pourrait assimiler « envoyer du saucisson » avec le geste du charcutier en train de te découper tes tranches de rosette.

      • Colin 26 octobre 2012 at 16:21

        « Richard est 10è à la race ! (nananère) » Sans vouloir jouer les pisse-froids, je dirais plutôt: « Richard sera 10è à la race cette semaine si Almagro ne fait pas mieux à Valence que lui à Bâle ».

        Quoiqu’il en soit, Nico a encore au moins deux matches à gagner s’il veut conserver sa 10ème place, ce qui semble mal barré vu qu’il aura pour cela à affronter Ferrer (ouch) puis Cilic (aïe) ou Dodig.

        • Colin 26 octobre 2012 at 18:42

          Hé ben voilà, cette fois c’est officiel, grâce à Lord Farquaad, Richie sera 10ème à la race lundi. Bien vu Patricia!

          Du coup, Gasquet n’a plus qu’à faire aussi bien que Almagro à Bercy (et pas trop moins bien que Monaco, Raonic et Isner) pour être remplaçant aux Masters. Par contre, pour piquer la dernière place qualificative à Tipsarevic, il va falloir cravacher sec. Enfin, la bonne nouvelle c’est que Delpo a dû batailler ferme contre Anderson (3/6 7/6 6/2) et qu’il ne sera peut-être pas d’une grande fraîcheur demain.

          • Patricia 26 octobre 2012 at 19:23

            Oh ben Ferrer a toujours fessé d’importance Almagro, je lui faisais confiance. De toutes façons, même s’il l’avait battu, l’espace d’un jour Richard était devant ^^!

            Pour moi, l’essentiel demain est que Richard garde un bon niveau de jeu et ne s’épuise pas ; c’est à Bercy qu’il a un bon coup à jouer, et il est d’ordinaire particulièrement motivé par le public nombreux et la présence de sa famille – alors que Bâle c’est à peu près aussi mort que Shanghai ou le générique de Six feet under (en moins marrant).

  27. Remy - Karim d'Or RYSC RG-UO 26 octobre 2012 at 16:56

    Petite surprise à Bale ou Anderson enlève le premier set à Del Potro.
    6-3 et 8 aces.

  28. Colin 26 octobre 2012 at 16:58

    Samantha Stosur va pouvoir repartir des Masters en bicyclette, elle vient d’encaisser deux 6-0 consécutifs (à 24h d’intervalle)

  29. Guillaume 26 octobre 2012 at 18:15

    Fin du long feuilleton concernant le nom du nouvel entraîneur de Jo-Wilfried Tsonga : 6 mois de grands discours, d’atermoiements, de « je dois impérativement choisir le coach parfait pour moi avant d’aborder cette phase cruciale de ma carrière »… tout ça pour finir avec Roger Rasheed. La montagne accouche d’une souris. Je prédis du foncier, du foncier et encore du foncier, et assez rapidement le retour des blessures chez Tsonga.

    • fieldog (vainqueur Odyssée 2010 et RYSC 2012) 26 octobre 2012 at 18:20

      Oui, totalement d’accord avec toi. Je ne crois pas que cela soit une bonne décision. Ce qui pêche chez Jo depuis toujours et plus encore ces derniers temps, ce sont la tactique et le revers. En ce sens, j’aurais plutôt vu Stefanki pour l’aider à passer un cap…

  30. fieldog (vainqueur Odyssée 2010 et RYSC 2012) 26 octobre 2012 at 18:23

    Sinon le feuilleton Nadal continue puisque, comme l’on pouvait s’y attendre, le majorcain a déclaré forfait pour Bercy et le Masters. Mais, d’après ses déclarations, il n’aurait pas encore tiré un trait définif sur la finale de la coupe Davis bien qu’il n’ait pas encore repris l’entrainement… mais fait le maximum chaque jour. Mais bien sûr…

  31. Alex 26 octobre 2012 at 19:14

    Djoko sur canal +

  32. Remy - Karim d'Or RYSC RG-UO 26 octobre 2012 at 21:00

    PHM se qualifie pour les demi ou il retrouvera le vainqueur de Paire/Federer.
    Ca fait bien plaisir pour lui :)

  33. Fabien 26 octobre 2012 at 23:22

    Eh bien, même si je n’ai aucun instant de libre ces derniers temps, je ne peux m’empêcher de venir partager ma joie de voir Richie enchaîner les victoires!

    Je vais peut-être finalement avoir raison, peut-être remportera-t-il Bercy (parce que bon Bâle, il y a quand même le suisse dans le coin), et sera qualifié pour le master. Dans ce cas, il est évident qu’il le remportera et sera, de loin le joueur de l’année.

    Sur Juan Carlos, pas grand-chose à dire, il fait partie des joueurs qui m’ont toujours, sans comprendre pourquoi, laissé indifférent, bien que je reconnaisse son talent. Juste je n’ai pas accroché, il n’est sans doute pas assez tchèque.

    En tous cas un Masters bien sympa se profile, je regarderai ça entre deux fusions, ça me détendra…

    J’ai vu aussi qu’un article sympa sur les citations potentielles des joueurs était paru, je me garde ça sous le coude comme une petite friandise, j’en rigole déjà!

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