Un nouveau Federer / Djokovic à Cincinnati, une semaine après le Djokovic / Gasquet de Toronto, première finale de Master 1000 pour Richard en six ans, ça se célèbre ! L’occasion, en tant que gasquetaire des catacombes, de me fendre d’un petit billet, histoire d’animer l’actualité post-JO moribonde.
Car tandis que le N°1 et le N°2 s’affrontent une nouvelle fois ce soir à Cincy, la finale qui a vu le récent Bronzé du double affronter la menace serbe à Toronto était une rareté à un autre titre : depuis qu’en 2008, Murray et Djokovic sont montés à l’assaut des murailles du Duopole, le carré d’As a assuré une présence étouffante dans le palmarès des tournois « bien fréquentés » – ceux où le gratin a l’obligation de faire une apparition.
Certes, sur terre battue, David Ferrer (dit le Fléau des tifs) a souvent joué les doublures au détriment d’Andy l’Écossais (dont les racines pluvieuses se nourrissent plus volontiers de verdure que de poussière). La balade dans les données que je vous propose céans s’attardera pour cette raison sur les Masters 1000 organisés sur dur depuis 2008, date de constitution de l’État quadripartite : 5 tournois*, 26 éditions.
*en 2008, Madrid figurait en place de Shanghaï
A noter que Shanghaï et Paris ont la réputation d’être un peu moins relevés, boudés par les Dalton de l’ATP, mais ce soupçon est quelque peu surfait : il n’est jamais arrivé que plus de deux absents de marque soient signalés sur leur courts…
Première question, légende ou réalité ? Le Big Four est-il depuis son avènement, sur le No Man’s land des courts en dur, l’entité dévoratrice qu’il prétend ? La réponse :
Indian Wells :
- 2008 : Murray b. Djokovic
- 2009 : Nadal b. Murray
- 2010 : Ljubicic b. Roddick
- 2011 : Djokovic b. Nadal
- 2012 : Federer b. Isner
Miami :
- 2008 : Davydenko b. Nadal
- 2009 : Murray b. Djokovic
- 2010 : Roddick b. Berdych
- 2011 : Djokovic b. Nadal
- 2012 : Djokovic b. Murray
Montréal/Toronto :
- 2008 : Nadal b. Kiefer
- 2009 : Murray b. del Potro
- 2010 : Murray b. Federer
- 2011 : Djokovic b. Fish
- 2012 : Djokovic b. Gasquet
Cincinnati :
- 2008 : Murray b. Djokovic
- 2009 : Federer b. Djokovic
- 2010 : Federer b. Fish
- 2011 : Murray b. Djokovic
Madrid/Shanghai :
- 2008 : Murray b. Simon
- 2009 : Davydenko b. Nadal
- 2010 : Murray b. Federer
- 2011 : Murray b. Ferrer
Bercy :
- 2008 : Tsonga b. Nalbandian
- 2009 : Djokovic b. Monfils
- 2010 : Soderling b. Monfils
- 2011 : Federer b. Tsonga
Verdict : réalité avérée ! Seuls 6 tournois sur 27 ont couronné un vainqueur n’appartenant pas au Quatuor. Et pour 10 finales, ce sont même les deux adversaires qui étaient membres du Gotha…
Petit classement des quatre as :
1er : Andy Murray, présent dans 11 finales, en remportant 9 ;
2e : Roger Federer, présent dans 7 finales, pour 5 victoires ;
3e : Novak Djokovic, plus souvent là (10 finales), moins souvent gagnant (5 victoires) ;
4e : le Roi de l’ocre Rafael Nadal est plus discret sur le béton, mais avec 5 apparitions pour 2 victoires, il devance néanmoins nettement le petit peuple.
Andy a souvent arraché ses victoires de haute lutte, puisque 6 fois sur 9, c’est un de ses comparses qu’il a défait pour empocher la coupe (del Potro, Ferrer et Simon s’ajoutent dans le rôle du porteur de plateau). Le véritable classico du dur, Murray/Djokovic – 5 éditions – l’a vu dominer sans contestation possible son vis-à-vis : quatre victoires et une seule défaite.
Djokovic a quant à lui par trois fois profité d’un Fish, d’un Monfils ou d’un Gasquet en invités surprises pour doubler Nadal au palmarès.
Le Majorquin a vaincu le prestigieux Murray et le déton(n)ant Kiefer pour s’imposer. Pour son malheur, il a subi la loi de l’Invité le plus brillant sur ces chasses gardées : Nikolay Davydenko, deux apparitions, deux victoires. L’ovni au crâne ovoïde est le seul parmi les six Aliens vainqueurs à avoir su récidiver – et le seul aussi à déposer un Haut Gradé pour ce faire (Tsonga s’est imposé contre Nalbandian, Roddick contre Fish, Ljubicic contre Roddick et Soderling contre Monfils).
Quant à Roger, il a acquis pas moins de quatre de ses cinq victoires contre l’un des 14 « sous-offs » égarés en finale sous cette ère : Fish par deux fois, Isner et Tsonga ! Opportuniste le gars Roger ? Son seul adversaire de la haute terrassé en finale est Djokovic…
Nikolay Davydenko (Miami 2008 et Shanghai 2009), Jo-Wilfried Tsonga (Paris 2008), Ivan Ljubicic (Indian Wells 2010), Andy Roddick (Miami 2010) et Robin Soderling (Paris 2010) constituent donc les anomalies des palmarès – la tradition du Big Four n’a pas été rompue depuis deux ans déjà.
A noter que rien qu’en atteignant la finale à Toronto, Richard Gasquet est vinu grossir la statistique étonnante des rangs français dans cette ascension ardue : sur 14 « intrus » différents à parvenir en finale d’un Master 1000 sur dur depuis 2008 – ceci en 20 occasions – les Français se sont illustrés à 6 reprises. Richard a enfin rejoint ses potes de Coupe Davis.
Petit classement chez ces seconds couteaux méritants :
1er : Davydenko (taux de réussite : 2/2) ;
2e : ex-aequo, Tsonga et Roddick (1/2) ;
4e : ex-aequo, Ljubicic et Soderling (1/1) ;
6e ex aequo : Fish et Monfils (2 finales),
Puis : messieurs Isner, Berdych, del Potro, Nalbandian, Kiefer, Ferrer et Simon, une finale chacun.
A noter que le moins bien classé en carrière des vainqueurs, Jo-Wilfried Tsonga, a tout de même atteint le 5e rang mondial, tandis que les finalistes malchanceux ont été au moins Top 10 (à savoir Isner, le moins bien classé… pour l’heure !). Réussir à becqueter des miettes du festin représente donc un signe plutôt fiable de qualité ! A qui le tour ?
* * *
Epilogue vu de Cinci :
Comme disait l’autre, « vous pouvez éteindre le poste et reprendre une activité normale ». Une semaine après l’anomalie, deux des trois écumeurs des mers présents au départ sont au rendez-vous pour une petite belote (et re-belote) en finale sur un Master 1000 en dur. Djokovic fête donc sa 11e depuis 2008, Papidou sa 8e. C’est un remake de Cincinnati 2009, et la 4e tentative pour le Serbe agacé de jouer les femmes de chambre avec le plateau. L’occasion de dépasser les 50 % de conversion, la fessée prise par Richard la semaine dernière portant son total à 5 victoires.
Que dire qui ne ressemble donc pas à du ressassé ? Le premier à la Race affronte le second, vice-versa et blanc bonnet pour le décompte au classement technique. Dans une année soi-disant en demi-teinte, Djokovic n’a jamais perdu dans un tournoi avant les demies. Sauf Madrid, mais c’est pas du jeu (quarts quand même). En code, ça fait WSSWFQFFSS, avec une faute de frappe au milieu. Pas très chantant, mais quand on sait que le tournoi le moins relevé du lot était Dubaï, fréquenté par les mêmes d’ailleurs…
Scruter les scores pour y chercher un dessein ? Depuis Rome et le joli mois de mai, à l’exception d’une semaine après Roland-Garros et de la pause pré-olympique, il a enquillé 33 matchs sans repos. Sans faire baisser le rendement : le creux de la vague, ce sont les JO (tiens…), où il perd un set contre des gens normaux (Fognini, Hewitt) avant de laisser del Potro lui en coller deux. Mais même sur ce gazon maudit, un extrait des scores contre les autres est évocateur du tarif habituel : Tsonga, Hewitt et Roddick se mangent un 6/1 chacun, plus trois 6/2, égal 6 triple breaks (on approche du chiffre de la Bête ! Nan, j’rigole). Pareil qu’à Wimbledon ! Itou à Roland-Garros (plus une bulle, pour faire un compte rond) ! Trois à Rome (Monaco, Tsonga, Roger) comme à Toronto (signé Tipsa, Tomic et Richard) ! Et déjà trois sur les courts de Cincinnati (sur le compte de Seppi, Cilic, del Potro), avec un forfait. On vous fait un dessin ? Djokovic est un poids lourd égaré au pays des petits pois, un basketteur chez les nains de jardin, un requin marteau dans l’aquarium, et j’aurais pu être moins ennuyeuse en racontant la même histoire à travers la séance de baffes contre Richard, mais on aurait dit « c’est Richard » et négligé de considérer à sa juste mesure le phénomène serbe.
Je n’ai pas fait de recherches sur Papi Roger mais bon, cherchez pas, c’est la même histoire avec plus d’épisodes chaise longue entre les tournois. Pas de fine conclusion, juste un dernier mot : « comme d’habituuuude ! »
Tags: Statistiques
Nice Patricia !
Cela confirme le verrouillage qu’ont opéré les membres du top 4. Ferrer doit effectivement prendre la place de Murray quand on s’aventure sur terre battue. En coup de vent je dirais qu’il faut se méfier de l’adversaire en finale, par exemple quand Federer perd en finale de Shanghai 2010 contre Murray il a battu Djokovic en demi tandis que Murray bat « seulement » Monaco (il me semble), quand Federer gagne Cincinnati en 2009 il bat certes Djokovic en finale mais également Murray en demi-finale.
I’ll be back, et merci pour l’étude !
Addendum : pas plus tard que cette année, Federer ne bat certes « que » Isner en finale d’IW mais il élimine surtout Nadal en demi-finale en sortant un gros match ! Je m’arrête là, ça fait trop avocat de la défense !
Super article Patricia ! Le truc qui m’a vraiment frappé c’est ce « petit classement des 4 as » avec un Murray très dominateur depuis quelques années sur le format en deux sets. C’est vraiment le spécialiste, même si son élimination précoce à Cincinnati fait tâche.
Il nous fait le coup chaque année. En 2010 et 2011 il se plante sur la tournée Indian Wells-Miami avec un pic : défaite contre Young ! Rebelotte l’année dernière à Montréal où il se vautre contre Anderson.
Pour Bercy, c’est vrai qu’il y a moins de forfaits qu’on pourrait le croire mais il est courant que les top players jouent le tournoi à mi-régime, histoire de ne pas trop se griller pour la Masters Cup… Ce sera pire cette année…
Un mot sur Kerber qui vient d’atteindre la finale du simple femme. Bonne progression cette année pour cette gauchère pataude mais qui joue vite, en attestent ces résultats récents : deux titres en indoor cette année, demi-finale à Wimbledon et au dernier US Open. Elle a éliminé Kvitova hier soir et affronte Li en finale, une joueuse à sa portée même si la Chinoise confie qu’elle se sent très bien en ce moment… Il était temps !
Ça s’est du beau boulot Patricia, une bonne farce de bonnes stats à peine bourratives, parfaitement enrobée dans une pâte feuilletée de bons mots et de remarques rigolotes distillées avec style et intelligence.
Garçon, vous m’en resservirez une part dès que possible!
PS : Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4 Y en a marre du big4
Merci Patricia. Comme Colin, je suis un grand fan de statistiques et de mises en perspective.
Je ne conteste pas le constat que ton analyse corrobore. Mais je vais néanmoins en prendre le contrepied. La domination du top 4 actuel, ce fameux « big four » en place depuis 2008, n’est pour moi, au final, que la conséquence logique de 2 faits conjugués.
Primo ils sont globalement au dessus du lot et en plus sont très réguliers, donc trébuchent assez peu souvent.
Secundo c’est le système même des 9 M1000 obligatoires qui rend cette situation hautement probable compte tenu du primo. Grosso modo les M1000 représentent 60% des tournois joués par les cadors. Ajoutez-y les GC et le Masters et on est à 85 ou 90%.
On aurait le système moins cadré qui prévalait dans les années 80 ou à la fin des années 70 que les résultats seraient très différentes. À l’époque, les Borg, Vilas, Connors, Mac Enroe, Lendl, Wilander, Becker et Edberg se retrouvaient beaucoup moins fréquemment dans les mêmes tournois. C’est aussi cette situation qui leur a permis de se construire, au meme âge que les membres de l’actuel Big Four, des palmarès nettement plus étoffés. Façon de dire que tout chiffre et tout record doit être mis en perspective et contextualisé.
Jérôme,
Tu as raison le système des M1000 a structuré le circuit de sorte que tous les cadors se retrouvent à jouer ensemble toute l’année en complet contraste avec la période 70-80. De ce coté l’objectif de rendre le cricuit ATP plus bankable avec des têtes d’affiches identifiées et starisées est bien rempli.
Le seul truc qui reste étonnant c’est : pourquoi le phénomène ne s’est pas manifesté dès les années 90 ?
Pour la 1ère des 2 raisons que j’ai citées : le top 4 actuel est très régulier, ce qui ne s’était pas produit dans les années 90 et la 1ère moitié des années 2000 (grosso modo de 1993 quand Edberg et Becker déclinent et qu’Agassi connaît ses hauts et ses bas, à 2007/2008 quand Djoko et Murray arrivent au top) où ça tournait beaucoup plus dans le top 4.
J’ajoute que la fameuse uniformisation des conditions de jeu à renforcé cette tendance inhérente au système des 9 M1000 obligatoires.
PS : je ne suis pas certain que les 9 M1000 étaient obligatoires dès 1990 dans les mêmes conditions qu’aujourd’hui.
Et mon prono (en mode Karim je l’espère) pour la finale de Cinci : Djoko en 2 sets serrés.
Patricia, pour répondre à une des questions que tu soulèves, si le code Djoko 2012 est, à l’issue du M1000 du Canada « WSSWFQFFSSW », le code Fedou 2012 donne « SSWWWSiWDDFWF » (« Si » pour Seizième de finale à Miami).
Ca commence très bien pour Roger ! Sur son jeu de service : un coup droit dehors, un ace, une amortie de revers, un ace, un coup droit gagnant. 2-0.
Deux double fautes plus tard, 3-0 double break Federer.
Et même double break d’entrée !
Fed est très bon, y compris au service contrairement à hier.
Mais Djoko est actuellement complètement dans les choix : mauvais au service (2 DF), attentiste et imprécis dans l’échange.
edit : non pas 2 mais 3 DF pour Djoko en seulement 2 jeux de service.
1 minute et seconde : 3 aces, un service gagnant. C’est FedEx sur le court !
Oula ca va vite! 5/0, service a suivre.
Il est en mode Big Boss alors que Djoko est en mode 1er semestre 2010 quand son service était aux fraises. Résultat : pour le moment c’est une torgnole.
Djokovic clairement pas au top. Enfin Federer va servir pour lui coller une bulle, pas trop mauvais quand on sait que Djokoeuf est celui qui a gagné le plus de matchs sur dur en 2012 et qu’il a sauvé 36 des 37 balles de break contre lui… Roger est présent et fait très bien le job sur ses engagements. Si Djoko n’est pas capable de faire pareil pour l’instant, tant pis pour lui !
30/0, deux points joliment gagné au filet.
Et un joli coup droit pleine ligne pour boucler le set.
Bien joue les ventilateurs derrière les joueurs aux changements de cotés.
Fed a un nombre de winners énorme et a gagné près de 80% du 1er set. Il est à moins de 10 centimètres des lignes sur de très nombreux coups.
Le ton est donné. Non seulement pour le match mais à mon avis sur la tactique que Federer entend employer à l’USO comme pour le reste de l’année 2012 pour les tournois sur dur : ce sera l’attaque à outrance chaque fois qu’il affrontera un cador si son état physique et son niveau de jeu le lui permettent.
Djoko met enfin un terme à l’hémorragie et gagne le 1er jeu du 2ème set. Mais vu son peu d’explosivité, je me demande s’il n’a pas un pépin de santé.
Pas impossible !
Ou il est simplement mort d avoir enchainé JO/ victoire a toronto, finale a cincy
En tout cas, il y a désormais match au 2ème set. Fed vole un peu moins et Djoko attaque davantage, notamment en coup droit. Il a compris que s’il laisse le suisse prendre l’initiative, les mêmes causes produiront les mêmes effets qu’au 1er set.
La stat qui tue : 16 winners pour Fed contre 4 pour Djoko à ce stade du match. Le suisse est vraiment impérial au service et en coup droit.
Nice article, patricia!!! Je regrette le davidenko tt feu tout flamme sur dur, je l avais vu en live a bercy en demies, l annee ou il avait gagne, impressionnant!
Bon roger abuse, il devrait/ aurait dû profiter de la caverne de djokovic (caverne au sens de trou, puissance dix mille) pour lui coller un petit break deja dans le deuxieme.
Bn ca devrait tout de meme aller vite etant donne que djoko a vraiment l air mort et que roger joue bien mais un enorme trou d air federesque pourrait tt de meme le remettre dans la partie… Allez unpetit break et on serait plus tranquilou
Djoko se lâche enfin !
Cette volée de Roger ! Incroyable !!
Encore un coup de touché extraordinaire de Fed pour conclure son jeu de service sur le superbe passing de revers court croisé de Djoko.
C’est équilibré maintenant.
Attention Fed : c’est désormais lui qui semble plus attentiste. 15/30.
C’est mon lien qui ne marche pas bien ou il y a des vuvuzela dans le stade?
Pas entendu de tels engins.
Quelqu’un aurait-il un stream correct? Merci
http://www.sportlemon.tv/v-4/2/164/v-436537.html
Merci
2 énormes coups droits croisés gagnants de Djoko.
Belle victoire ! Djoko qui ne marque pas plus de jeux qu’en 2009, amusant.
Record de victoires en M1000 égalé, record de victoires à Cincinnati. McQueen en est le Kid, Roger en est le King !
En bonus, un petit paquet de points histoire de se mettre à l’abri pour, au hasard, Bercy.
Et voilà. 76ème titre pour Roger et 6ème titre de l’année. Fed est en train de nous faire une année du même acabit que celles de 2004 à 2007. Ca ferait bien d’égaliser Mac Enroe en fêtant le 77ème dans 3 semaines à Flusing. Et c’est d’ailleurs cet USO qui décidera définitivement si 2012 est à ranger sur la même étagère que les 4 années précitées ou non.
Roger favori pour l’USO. Surtout si, comme sauf erreur de ma part c’est pratiquement toujours le cas à Flushing, le tirage au sort prévoit d’opposer en demies TS1 à TS4 et TS2 à TS3.
Il prolonge par ailleurs avec certitude son bail de n°1 au delà de l’USO quel que soit le résultat qu’il y fera vu qu’il accroit l’écart avec le n°2 de rien rien moins que 1220 points sur ce tournoi de Cincy.
et bien c’était un très bon fed aujourd’hui, je crois que bercy vient de perdre roger aujourd’hui, je doute très fort qu’il enchaine bâle/bercy/londres !
djoko vraiment en demi teinte, impuissant au premier set puis au taquet dans le 2è, on dirait la semaine de trop pour lui, il faut lui reconnaitre que c’était sa 3è semaine JO/toronto/cincy, il sera au top à New York.
Bonsoir
de retour de congés après 3 semaines sans tennis à la télé (un peu sur un court), donc je n’ai pas vu la fessée contre Murray en finale des JO, qui m’a parue logique et presque normale au regard des conditions (un Murray à son top, un Fed entamé par sa 1/2 contre Delpo).
Ca fait plaisir de voir Fed reprendre en beauté à Cincy, il a bien fait de zapper l’Open du Canada. Très bon match, j’ai apprécié sa volonté d’aller vers l’avant (11/14 au filet) + de nombreux winners.
Le Fed attentiste de certaines périodes a disparu, j’espère qu’il en sera de même à l’USO.
J’ai trouvé Djoko entamé physiquement, mais surtout, j’ai été frappé de le voir autant sur la défensive. S’il se tapez Murray en demie à l’USO et que le Scott rejoue en avançant, cel
cela va être serré…
Le tirage au sort va être clé, qui va se payer Murray en 1/2 ?
Sinon, je suis inquiet pour Delpo et sa blessure au poignet, Ferrer me semble un peu au bout du rouleau, et Tsonga est mal après avoir shooté dans sa borne incendie on croirait Noah qui se blesse au tendon en 86 avec sa valise alors qu’il était dans la forme de sa vie !
Bref, difficile de savoir qui sera le 4è demi-finaliste en l’absence de Nadal.