Mémoires d’Adriano

By  | 17 mai 2012 | Filed under: Légendes

Ad­riano Panat­ta, ou le plus grand joueur de ten­nis itali­en avec Nicola Piet­rangeli. Al­ler­gique à l’ef­fort, le bel Ad­riano avait un très beau jeu d’at­taquant, al­liant puis­sance et touch­er, dont la sur­face de prédilec­tion était la terre bat­tue. Seul homme à avoir battu Borg à Roland Gar­ros, Panat­ta ob­tiendra la con­sécra­tion en 1976 : il re­mpor­ta Rome, Roland-Garros et la coupe Davis et at­teindra son meil­leur clas­se­ment, une 4e place mon­diale. Bref re­tour sur quel­ques mo­ments sail­lants de la carrière de ce champ­ion d’ex­cep­tion tels qu’il les racon­te dans son livre Più drit­ti che roves­ci (Plus de coup droits que de re­v­ers).

Les débuts :

Bien que fils du con­cier­ge du Ten­nis Club du Parioli, c’est par hasard que je me mets à jouer au ten­nis. Je voulais m’inscrire à la nata­tion mais, faute de places dis­ponib­les, mon père m’a in­scrit au ten­nis. Cela m’a donné la pos­sibilité d’échang­er tout jeune quel­ques bal­les avec Nicola Piet­rangeli (ndlr : vain­queur de Roland-Garros en 1959 et 1960 et fin­alis­te en 1961 et 1964) car il était mem­bre du club. Je de­vais jouer mon pre­mi­er Roland-Garros (chez les juniors) en 1968, mais notre fédéra­tion re­fusa de nous y en­voy­er à cause de mai 68. Ils avaient peur que nous en pro­fi­tions pour faire du grabuge… Je finis par jouer mon pre­mi­er grand tour­noi junior à Wimbledon 1968 et at­teins les de­m­ies, battu par l’Australi­en Al­exand­er. Deux ans plus tard, j’ob­tiens enfin mon pre­mi­er grand succès aux cham­pion­nats italiens face à Nicola Piet­rangeli, à l’époque mait­re in­con­testé en Italie. Nous av­ions 17 ans de différence et Nicola savait que son temps était désor­mais révolu. Mais son or­gueil de champ­ion le pous­sait à re­fus­er viscérale­ment la défaite. Il défen­dit sa co­uron­ne avec ac­harne­ment et ne déposa les armes qu’au bout de cinq sets serrés (premières secon­des de cette vidéo youtube). Je le bat­tis en­core en fin­ale l’année suivan­te et con­fir­mai ma domina­tion au niveau nation­al. Je pouvais com­menc­er mon as­cens­ion au niveau in­ter­nation­al.

L’année magique : 1976

On dit toujours que mon année de grâce se résume à la seule saison 1976, mais je tiens à rap­pel­er que j’étais déjà huitième mon­di­al quand fut publié le pre­mi­er clas­se­ment en 1973. J’avais déjà ob­tenu de bons résul­tats à Roland-Garros : les quarts en 1972 et les de­m­ies en 1973 et 1975, mais avais toujours échoué lamen­table­ment aux In­ter­nationaux d’Italie. Et pour­tant, c’est au pre­mi­er tour de ce tour­noi que com­men­ça l’épopée. Face à moi, l’Australi­en War­wick mène 5-1 au troisiè­me set. Me voyant perdu, je me mis à lâcher mes coups afin d’en finir le plus vite pos­sible et m’échapp­er dans les ves­tiaires. In­croyab­le­ment, tous ces points firent mouc­he, et je sauvai la bagatel­le de 11 bal­les de match, dont 10 sur le ser­vice de mon ad­versaire ! Je me suis tout à coup senti in­ves­ti d’une aura magique. Je bat­tis Zugarel­li, Franulovic, Sol­omon et New­combe pour at­teindre la fin­ale face à Vilas. La veil­le, le re­spons­able de l’entreti­en des co­urts vint me de­mand­er: » Adria’, com­ment tu veux le ter­rain pour la fin­ale ? » » Il doit être rapide et re­ssembl­er à de l’herbe « lui répondis-je. Le jour de la fin­ale, le ter­rain était dans les meil­leures con­di­tions pos­sibles : la balle fusait et mes ser­vices faisaient très mal. Toujours sur mon nuage, j’ai battu Guil­lermo en 4 sets (2/6 7/6 6/2 7/6) pour re­mport­er le titre.

Quel­ques jours plus tard, à Roland-Garros, je suis à nouveau au bord du gouffre au pre­mi­er tour face à Pavel Hutka. Je sauve une balle de match grâce à un plon­geon au filet avant de m’en sor­tir 12-10 au cin­quiè­me. La suite du tour­noi est plus tran­quil­le jusqu’à mon quart face à Borg, doub­le tenant du titre. Je le bats en quat­re sets (6/3 6/3 2/6 7/6) avant d’écras­er Dibbs en de­m­ies pour dis­put­er le titre face à un pur crocodile, Harold Sol­omon. Le matin de la fin­ale, je découv­re avec effroi avoir perdu mes paires de chaus­sures Super­ga ! En proie à la panique la plus totale, j’ap­pelle désespérément à Rome pour en avoir d’aut­res. Ils ar­rivent je ne sais com­ment à donn­er une paire à un pilote de ligne as­surant la li­aison Rome-Paris. A mon grand soulage­ment, je l’ai reçue dix minutes avant le début de la fin­ale. Il faut dire que j’étais très super­stitieux : lors de ce tour­noi, je me suis toujours assis à la même place, la première en en­trant sur le ter­rain. J’ai utilisé les mêmes culot­tes et chaus­settes lors de mes trois de­rni­ers matchs du tour­noi. Je les lavais tous les soirs à l’hôtel et les éten­dais à la fenêtre. J’étais con­vain­cu que sans mes slips mes for­ces se seraient es­tompées… La fin­ale fut très dis­put­ée car Harold était un ad­versaire cor­iace. Au quat­rième je mène 5-2 mais Sol­omon re­col­le. Je sais qu’en cas de cin­quiè­me set, je suis physique­ment cuit. Je joue donc mon va-tout au tie-break, et finit par m’y im­pos­er sur une volée dans le filet de Harold (6/1 6/4 4/6 7/6).

L’année ter­mine en apothéose avec la vic­toire en fin­ale de Coupe Davis face au Chili de Pinoc­het. Notre par­ticipa­tion fut longtemps in­cer­taine car nos politiciens voulaient nous ob­lig­er à re­nonc­er en signe de pro­tes­ta­tion. Grâce au forc­ing ef­fectué par Nicola Piet­rangeli (ndlr : capitaine de l’équipe à l’époque) nous obtînmes enfin le droit d’aller à San­tiago, où nous fûmes chaleureuse­ment ac­cueil­lis malgré les polémiques politiques. Outre notre vic­toire, la fin­ale resta célèbre pour l’his­toire du T-shirt. Pour le doub­le, je décidai de m’habill­er de rouge (co­uleur de l’op­posi­tion chilien­ne) et con­vain­quis mon par­tenaire Paolo Be­rtoluc­ci de faire de même. Paniqué, ce de­rni­er me dit » Adria’, dans le meil­leur des cas, ils nous fusil­lent. Dans le pire, je ne veux même pas l’imagin­er « . Naturel­le­ment, tout se passa bien et nous re­mportâmes le match et la Coupe. Notre fédéra­tion nous de­man­da en­suite quel prix nous désir­ions. Nous avons de­mandé une montre Rolex avec in­scrit de­ssus « Coupe Davis 1976 ». La fédéra­tion ac­cepta, mais finit par nous donn­er un autre prix. Les Rolex co­ûtaient trop cher…

La re­la­tion avec Borg :

J’ai toujours aimé jouer con­tre Borg car son style de jeu me con­venait tan­dis que le mien le gênait. Je l’ai non seule­ment battu deux fois à Roland-Garros (1973 et 1976), mais ai un bon « head-to-head » con­tre lui (6 vic­toires pour 9 défaites). Borg n’aimait pas les ad­versaires qui brisaient le rythme et la mono­tonie du jeu. Le sec­ret con­sis­tait donc à l’ag­ress­er in­ces­sam­ment et à vari­er con­tinuel­le­ment afin de ne pas lui donn­er de rythme : je lui faisais un mix de bal­les co­ur­tes suiv­ies d’at­taques de coup droit (en­chaî­ne­ment qu’il détes­tait par­ticuliè­re­ment), de slices, d’amort­ies et de montées au filet. Outre le fait de de­voir résist­er physique­ment, le problème auquel j’étais con­fronté face à lui était de main­tenir une con­centra­tion ab­solue tout le long du match car je de­vais l’ob­lig­er à jouer chaque balle dif­férem­ment de la précédente. J’adorais aller à Roland-Garros non seule­ment pour le battre mais sur­tout pour le mont­er con­tre d’aut­res joueurs : en 1978, avant de quitt­er Paris, je suis allé le voir dans les ves­tiaires et lui ai dit « Eh Björn, qu’as-tu fait à ‘Baraz­za’ (ndlr: Cor­rado Baraz­zutti) ? Je viens de le crois­er et il m’a confié être cer­tain de t’étaler ! » « Ah bon, il t’as dit ça ? Il dit qu’il me battra facile­ment ? » Résul­tat : Cor­rado s’est fait lamin­er et ne lui a pris qu’un seul jeu en demi-finale de Roland-Garros ! Borg m’a toujours re­proché de ne pas m’entraîner et de ne pas ex­ploit­er mon poten­tiel ; je lui ai répondu que ne l’ai pas fait car je ne voulais pas de­venir comme lui qui a dû se forg­er une carapace pour de­venir glaci­al. Je crois qu’on avait tous les deux raison.

Sur Lendl :

J’ai toujours éprouvé de l’an­tipat­hie pour Lendl, tan­dis que mon frère Claudio était très ami avec lui (ils avaient joué en­semble chez les juniors). Lendl me détes­tait de­puis le jour où je lui mis deux 6-0 en Coupe Davis en 1979, avec deux points gagnés en ser­vant à la cuillère (j’avoue que Lendl faisait re­ssor­tir mes in­stincts les plus per­fides) ! Je me rap­pelle qu’en 1982 nous étions à Palm De­sert pour un tour­noi et j’étais en train de parl­er avec Arthur Ashe et Char­lie Pasarell, quand Lendl débar­que et me de­man­de sur un ton pro­vocateur « Panat­ta, tu as le clas­se­ment néces­saire pour jouer la semaine pro­chaine à Los An­geles ? » Avant que je ne puis­se répondre, Ashe in­ter­vient en dis­ant : « Cher Lendl, ne te per­mets sur­tout pas : tu es peut-être le N°1 mon­di­al mais tu ne fais pas en­core par­tie du club des vain­queurs de majeurs. Donc, à chaque fois que tu t’ad­resses à nous aut­res mem­bres du club tu dois dire Mon­sieur : Mon­sieur Panat­ta, Mon­sieur Ashe… Tu as com­pris? »

Toujours à pro­pos de Lendl, je me rap­pelle de la con­fid­ence que me fit un jour John McEn­roe à Paris: « Tu sais Ad­riano, de cette fin­ale 1984 à Roland-Garros, ce n’est pas tant la vic­toire en soi qui me man­que. Ce qui me fait le plus en­rag­er, c’est de ne pas avoir pu at­tendre Lendl dans les ves­tiaires, le re­gard­er droit dans les yeux et lui dire « dom­mage que tu n’aies toujours pas gagné de majeur mais t’inquiètes, t’es toujours n°2 mon­di­al ».

Les re­grets:

Je suis satis­fait de ma carrière car j’ai gagné les trois épre­uves aux­quel­les je tenais le plus : Rome, Roland-Garros et la Coupe Davis. Je re­gret­te par con­tre de n’avoir jamais pu jouer une fin­ale de Coupe Davis en Italie sur les quat­re que j’ai dis­put­ées. Si nous av­ions pu jouer au Foro Italico et com­pt­er sur le souti­en du pub­lic je suis cer­tain que nous aur­ions aujourd’hui au moins deux Co­upes Davis au pal­marès. Mon autre re­gret aura été le tour­noi de Wimbledon 1979. Malgré mon jeu d’at­taquant, je n’ai jamais aimé le gazon car la sur­face se détériorait rapide­ment et je ne pouvais ar­riv­er sur les bal­les en glis­sant. En 1979, je fais fin­ale­ment un ex­cel­lent tour­noi et me retro­uve en quarts face à un ob­scur americano-belge, Pat DuPre. Pour la première fois de ma vie, j’ai pris un match de haut. J’étais tel­le­ment sûr de gagn­er que je me voyais déjà en fin­ale crois­er le fer avec Borg. Je mène un set et 4-0 dans le deuxième avant de me décon­centr­er et de per­dre au cin­quiè­me. C’est la plus gran­de décep­tion de ma carrière.

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322 Responses to Mémoires d’Adriano

  1. William 17 mai 2012 at 15:12

    Les anecdotes sont vraiment excellentes ! La réflexion d’Arthur Ashe, la remarque sur la façon de jouer Borg qui rappelle d’autres matchs et d’autres joueurs et qui nous rappelle que c’est finalement toujours le même match qui se joue sous nos yeux… Et battre Borg à Roland, quelle performance ! J’aime aussi beaucoup le type qui demande à Panatta comment il désire sa terre battue pour la finale. Comme quoi, il y a toujours plusieurs façons de faire !
    Merci pour ces morceaux choisis Bob, tu me dépasses largement dans notre petit marathon personnel de 2012 :)

  2. Rabelaisan 17 mai 2012 at 15:23

    Excellente production de l’encyclopédie Bob. Sur le style, tu as tenté le récit à la première personne, c’est couillu et très difficile mais je t’avoue que je ne suis pas fan du résultat car ton texte est trop neutre, je n’entends pas vraiment la voix de Panatta mais une simple transposition de ce que tu aurais sans doute écrit dans un récit traditionnel à la troisième personne. Il manque peut-être aussi une petite conclusion qui reste dans la tête. Mais ce ne sont que des critiques d’écriture car sur le plan des informations, j’apprends tout sur Panatta, que je n’ai pas connu et ton passage en revue est parfait entre moments importants et anecdotes amusantes. Un grand merci donc.

    Lors de la dernière émission de radio tennis live, le journaliste (Julien truc?) faisait un rappel d’anecdotes sur Rome et surtout du bordel dans les tribunes. Une bonne partie était consacrée à Panatta, que le public ne voulait surtout pas voir perdre quitte à balancer des pièces (que Borg ramassait consciencieusement) voire des canettes de bière sur le court. Je ne sais plus quel joueur avait plus ou moins laisser la partie filer en déclarant quelque chose du genre : « je crois que perdre était la décision la plus sage ».

  3. MONTAGNE 17 mai 2012 at 18:03

    Je me souviens de l’épopée de Panatta en 76 à RG. Par contre, je ne me souvenais pas qu’il gagne sur une faute de Salomon au filet.Non , Salomon au filet ? il doit y avoir une erreur !! Comme dirait Karim pas Salomon et volée dans la même phrase !!Pas possible.
    Très bon le coup des Rolex !! Bien sûr s’ils avaient connu Julien Dray ou Jacques Séguela !!
    Quant au chapitre sur Lendl, quel dlice !

    • Colin 17 mai 2012 at 19:39

      Mon salaud, tu confonds Harold avec un roi antique.

  4. MONTAGNE 17 mai 2012 at 18:04

    Quel délice !!

  5. Julie 17 mai 2012 at 18:22

    aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa

    je n ai pas encore lu l article, pronto pronto, mais quel délice! Gasquet boute les anglais hors du pays, et de quelle maniere! bricolage bricolage dit JC, moi j ai vu plein de beaux points, par exemple le point du dernier jeu à 30-30 qui va donner la balle de match à gasquet.

    Je suis toute émoustillée.

  6. Julie 17 mai 2012 at 18:23

    BB converties pour Murray: 2/17… Qui a dit que gasquet n avait pas de mental…?

    • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 17 mai 2012 at 18:29

      Ou bien est-ce que Murray qui se liquéfe sur les balles de break…? :mrgreen:

  7. Julie 17 mai 2012 at 18:37

    Que nenni!

    As tu vu le match? Bon je n ai aps vu le premier set mais sur la fin c’était remarquablement entreprenant (et successfull) de la part de gasquet

    je viens de voir l’espece de delire de l artiste sur le pourquoi du comment de l’absence des femmes sur le site. Pas sur d etre enchantee par le comm me concernant qui serait somme toute un retour en enfance/ bave/ areuh areuh? Mais j ai lu en diagonale. Donc oui merci de l interpretation pour ma part je debute un doctorat cette annee, equations de maths toute la nuit et meme Roger n’arrive pas à m’en detourner…

  8. fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 17 mai 2012 at 18:58

    Excellent, j’adore les anacdotes que tu nous livres dans ce texte Robert.
    Panacotta a donc à son acif un double exploit : 1) avoir battu Borg porte d’Auteuil 2) avoir gagné RG en pratiquant un jeu d’attaquant.

    Finalement pas besoin d’un palmarès long comme le bras pour entrer dans la légende de son sport.

  9. fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 17 mai 2012 at 19:00

    Heu, question : qu’est-ce qu’il fout Bjorn sur la photo ? Il se prépare un cocktail ? Parce que vu la taille du glaçon, c’est plus une ombrelle dont il aura besoin ! :lol:

  10. JC 17 mai 2012 at 19:07

    @ Julie

    Je n’aipas vu tous les points de la fin de match mais une bonne partie du 1 et 2 set, et j’ai eu une envie soudaine de finir mes plinthes dans le couloir …
    c’est grave docteur ?

  11. JC 17 mai 2012 at 19:09

    La préparation de coup droit de Ritchie me fait penser à la chasse aux papillons, beurk …. par contre le revers .. miam

  12. Jérôme 17 mai 2012 at 19:35

    Super bien construit, l’article. J’adore en particulier le choix des anecdotes relatives aux échanges avec tel ou tel joueur. Dans l’idéal, si l’article avait comporté un développement narrant les points marquants du quart de finale contre Borg à RG 76, il aurait été parfait.

    N’étant arrivé au tennis qu’en 80, Panatta c’était déjà pour moi une légende : le gars dont on disait qu’il avait battu Borg à Roland Garros. Je ne l’ai vu jouer que dans 1 ou 2 matches qui n’ont pas spécialement marqué ma mémoire.

  13. Colin 17 mai 2012 at 19:44

    Super intéressant l’article. Pour répondre à Rabelaisan, je pense que l’utilisation de la première personne vient tout simplement du fait que Robert a traduit certains passages savoureux de l’autobiographie de Panatta, no?

    Panatta c’est tout simplement mon premier souvenir de tennis: juin 1976, le journal télévisé du dimanche soir à 20h, et l’un des titres du journal sur la victoire de Panatta en finale de Roland-Garros contre Solomon, avec un petit résumé du match (en noir et blanc).

    Mais il faudra attendre 1977 pour que je m’intéresse vraiment au tennis et que je regarde des matches en entier, du coup je ne crois pas avoir jamais vu jouer le bel Adriano !

    • Rabelaisan 17 mai 2012 at 20:57

      Ah oui, j’avais raté l’en-tête, c’est donc le mec que Panatta a payé pour écrire son bouquin qui est en cause. La question est de savoir qui Panatta a payé pour écrire l’original italien. Robert, avoue que c’est toi qui écrit toutes les autobios des joueurs de tennis de Tilden à Arnaud Clément.

  14. Antoine 17 mai 2012 at 21:03

    Je me réjouis profondément de cet article que j’attendais depuis des lustres mais que je lirai et commenterai plus tard..

    Place à l’actu:

    Je pensais bien que Richard avait toutes ses chances contre la Murène mais il l’a fait et bien fait si l’on en juge par le score (je n’ai pas vu le match). Une nouvelle déception pour la Murène qui avait du zapper Madrid pour cause de bobo (cela lui aurait bien réussi comme surface je pense) et le voilà out à Madrid ou il avait été en demies l’année dernière. Son bilan sur terre cette année est donc nettement moins bon que celui de l’année dernière et celui des top 1-2 qui l’aura dans sa partie de tableau va tire le gros ot au tirage à Roland Garros…Richard lui confirme sa bonne forme actuelle. Il peut certainement faire mieux qu’il n’a jamais fait à Roland Garros ou ses résultats ont toujours été médiocres puisque sa meilleure perf demeure son 1/8ème l’année dernière ou il perd (nettement) contre Djoko. Un bon tirage et on a des chances de voir Richie en quarts à Roland Garros…

    Je pensais aussi que le match de Seppi contre Stan était indécis parce que les deux jouaient bien mais que Seppi m’avait impressionné hier contre Isner durant les deux derniers sets et voilà donc qu’il gagne au tie break du troisème après avoir fait de même au second, à chaque fois à l’arraché et comme hier après avoir perdu le premier set. Evidemment, après tout cela, cela risque d’être plus difficile demain contre, très probablement, Federer mais il est donc allé en quarts d’un M1000 pour la première fois et donc bravo ! Devant son public qui l’a beaucoup soutenu hier et j’imagine aujourd’hui. J’aime bien son jeu à plat que je trouve plus adapté au dur qu’à la terre battue mais il se débrouille bien…

    Nadal a écrasé Granollers…en une heure et demie. Il a manifestement envie de gagner ce titre..et de récupérer sa place de numéro deux par la même occasion…Ce n’est pas le Djoko que j’ai vu jouer aujourd’hui qui l’en empêchera…

    Restent en piste Jo et Del Po qui viennent de démarrer, puis Federer contre Ferrero…

  15. MarieJo 17 mai 2012 at 21:21

    très savoureux ce mix de fait d’armes et d’anecdotes assez drôles.

    jmac et sa petite phrase assassine qui restera au fond d’un tiroir, j’imagine que l’ambiance des vestiaires ça devait être qque chose d’autre !
    et la rolex qui n’est jamais venue… le tennis ne roulait pas autant sur le fric, même si les gains étaient importants par rapport au cout de la vie de l’époque.
    j’ai moi aussi un bouquin en vue pour en faire un résumé, mais j’ai du mal à m’y mettre !

  16. Clément 17 mai 2012 at 22:34

    Super cet article Bob, j’ai toujours eu un goût particulier pour les anecdotes de bord de court en plus et là ce ne sont pas elles qui manquent !

    Assez étonnant également ce qu’il confie sur son inintérêt pour le travail et la « non exploitation » de son potentiel. Ça donne l’image d’un type très serein qui a su faire ce qui lui plaisait dans les proportions qui lui convenaient. Alors qu’aujourd’hui on dirait juste que c’est un branleur qui ne sait pas la chance qu’il a d’avoir un talent pareil (cf. Gasquet), ça me donne juste l’impression de quelque chose de très sain en fait dans son cas.

    « Je crois qu’on avait tous les deux raison. » Eh oui, absolument. Chacun fait en fonction de son caractère, les regrets… c’est pour les autres. Et c’est un fan de Safin qui le dit.

  17. Antoine 17 mai 2012 at 22:36

    Je continues sur l’actu:

    J’apprends donc que la Murène souffre du dos depuis un bon moment, décembre dit il. Pas de bol pour lui. Cela peut sans doute expliquer quelques déconvenues, y contribuer en tout cas..

    Autre joueur qui n’est pas au mieux physiquement: Del Po, battu sans gloire 6-4 6-1 par Jo et qui faisait peine à voir dans le deuxième set d’après l’Equipe. Ce n’est donc pas Del Po que Djoko va trouver sur sa route en quarts, mais Jo. Ce dernier a lui l’air d’être en très bonne forme cette semaine. Il n’a laissé que 5 jeux à Trotsky et donc 5 également à Del Po. Il est donc frais et explosif. Il a très bien servi durant ces deux matchs comme le montre le pourcentage de points gagnés derrière sa seconde balle. Djoko lui réussit bien (5-4 pour Jo jusqu’à présent). J’espère donc qu’il va très bien jouer demain. Si c’est le cas, il a une très bonne chance d’arriver à faire tomber le Djoker…C’est tout le bien que je lui souhaite.

    Des 4 demis finalistes de Madrid, Tipsy a disparu hier, étrillé par Wawrinka. Del Po vient de se faire sortir piteusement aussi. Restent donc Berdych et Federer…

    Berdych vs Nadal: ce sera le gros match de demain. Je m’attends à un match difficile pour Nadal mais qu’il passe quand même au bout du troisième set…

    Quand à Federer qui est en train de sortir Ferrero sans problèmes, il ne peux pas se plaindre de son tableau et devrait logiquement mettre un terme au beau parcours de Seppi pour lequel ce sera le match de trop…

  18. Bapt 17 mai 2012 at 23:02

    Et bien voici Fedou en route pour un troisième set contre Ferrero. C’est bien bête de perdre son service à 5/5… 

  19. Cochran 17 mai 2012 at 23:03

    sans problème, c’est vite dit. Après un premier set tranquille, il relache la pression, ne se concentre plus, fait pas mal d’erreurs et ce qui devait arriver arrive, break ferrero qui va servir pour le set. Fed’ donne l’impression, comme hier, qu’il aimerait vraiment être ailleurs. S’il perd ce set, je me demande s’il va s’arracher pour aller au bout. Il est déjà tard, et demain, c’est reparti.

    • Jérôme 17 mai 2012 at 23:08

      Oui, je suis d’accord avec toi. Depuis le début du match, je lui au souvent vu comme de la colère ou de l’agacement dans le regard.

  20. Jérôme 17 mai 2012 at 23:07

    Eh bien ce n’est plus du tout évident pour Fed. J’avais remarqué en milieu de 2ème set qu’il s’est un moment touché le dos. Et je ne sais pas s’il y a un lien mais depuis il sert mal, arrose en coup droit, et Ferrero l’embarque dans un 3ème set.

  21. Cochran 17 mai 2012 at 23:08

    et voilà, 3e set, encore sur une faute de Rog’ qui a perdu sa première. Il sert d’ailleurs très en deçà de ses standards et s’est tenu le dos à 2 ou 3 reprises. Pourtant, il sert toujours aussi vite, en moyenne aux alentours des 200. Bizarre, parce que Ferero ne surjoue pas non plus (sauf en cette fin de set, après avoir sauvé 3 balles de break).

  22. fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 17 mai 2012 at 23:11

    Antoine lui avait poutant conseillé de mettre une petite laine le soir pour ne pas se faire un lumbago…

  23. Antoine 17 mai 2012 at 23:11

    Deuxième set pour Juan Carlos 7-5…

    On ne dira jamais à quel point c’est un scandale de faire jouer un match de nuit sur terre battue. On n’y voit pas grand chose à la TV et cela n’a pas l’air d’être mieux sur le court. Federer a fait un très grand nombre de coups boisés qui sortent non pas de 20 cm mais carrément de 5 mètres, en particulier sur les deux balles de break qu’il a eues lorsqu’il menait 4-3 et que Ferrero servait. Celui-ci s’est bien accroché, à sauvé trois balles de break dans ce set et breake Federer sur son unique occasion à 5-5 alors que ce dernier multiplie les fautes souvent grossières..Ils vont donc terminer vers minuit, ce qui est franchement ridicule…

    Les conditions de jeu n’ont plus rien à voir avec celles de la journée…

    • Rabelaisan 17 mai 2012 at 23:26

      Il est à nouveau programmé en soirée demain. S’il passe, il fera à nouveau la night session en 1/2…

  24. karim 17 mai 2012 at 23:16

    Lendl qui se fait rembarrer par Ashe, excellent!! Je ne connais pas du tout Panatta. Merci pour le papier Bob.

    JMDP est très décevant, j’enterre définitivement le 3.0 qui devait mettre tout le monde au pas. Son retour à été un leurre, il a le même niveau depuis, aucune amélioration. Comme l’an dernier il a bien joué les premiers tournois, puis à coulé. Zut.

    • MacArthur 17 mai 2012 at 23:29

      « j’enterre définitivement le 3.0 qui devait mettre tout le monde au pas. »

      Comme quoi, il fallait juste être patient. On y arrive tout doucement…

  25. Jérôme 17 mai 2012 at 23:20

    Tsonga a surtout été exceptionnellement régulier, notamment en revers où il a commis beaucoup moins de fautes que d’habitude. Il grattait davantage la balle pour lui donner un peu plus de sécurité qu’il ne le fait qu’habituellement et ça a marché.

    Mais il faut dire aussi que Del Potro est sur une fin de série : il manquait manifestement de jus et semble être un peu géné par un pépin au genou gauche.

  26. Antoine 17 mai 2012 at 23:26

    ..C’est vraiment ridicule..Tout le monde pèle de froid et la plupart des spectateurs sont en anorak, l’arbitre aussi..

    • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 17 mai 2012 at 23:36

      Tout à fait, Roger ferait mieux de se tenir au chaud demain soir ! Manquerait plus qu’il prenne un coup de froid…

  27. Jérôme 17 mai 2012 at 23:37

    Bon, il s’est bougé à nouveau le popotin dans le 3ème set. Quart de finale contre un Seppi complètement cuit, ça devrait le faire.

    J’attends avec une grande impatience le choc Nadal-Berdych. Mais à mon avis c’est du 75% Nadal – 25% Berdych. Les conditions de jeu sont vraiment lentes. Ca va être du sur-mesure pour Nadal.

  28. Antoine 17 mai 2012 at 23:37

    Bon, une défaite très honorable pour Ferrero qui prend un set…Après Roger n’avait pas non plus envie d’y passer une heure et a serré le jeu en faisant beaucoup moins de fautes. Un échange superbe qui lui donne le double break et dans le dernier jeu, un truc qu’il ne faut pas faire mais qui a quand même marché: une amortie jouée en reculant…6-1 pour terminer donc..

    A cause de ce set perdu, Roger a passé un peu moins de 20 mm de plus que Nadal sur le court aujourd’hui. Il est vrai que celui-ci a gagné 6-1 6-1…

    • karim 18 mai 2012 at 00:01

      Nadal met 7 min entre chaque point, tu le sais bien.

  29. Antoine 18 mai 2012 at 00:42

    Merci Robert pour cet article sur Adriiianoooo ! Cela manquait cruellement ici et cela arrive à pic avec ce tournoi de Rome et Roland Garros dans quize jours puisque ces deux tournois furent le lieu de ses plus grandes performances..L’idée de publier des extraits des mémoires d’Adriano est excellente je trouve et les passages très bien choisis..

    La seule critique que j’ai à formuler est l’emploi du mot « avec » plutôt que « après » lorsque sont évoqués Pietrangeli et Panatta puisque Pietrangeli est sans conteste le plus grand joueur italien et Panatta tout aussi incontestablement le second. Avant de parler d’Adriano, un mot sur Pietro qui non seulement est un double vainqueur à Roland Garros mais le joueur qui détient encore aujourd’hui quelques records. Il se trouve en effet que la longévité de Pietro fut incroyable puisqu’il joua la Coupe Davis pour l’Equipe d’Italie sans discontinuer, à l’exception de 1970, chaque année de 1954 à 1972…Aucun jouer n’a joué autant de matchs: 164 lors de 66 rencontres, aucun n’en a gagné autant simple et doubles confondus (120), aucun n’en a gagné autant en simple (78), aucun n’en a gagné autant en double (42)..Et pourtant, la seule victoire de Pietro est celle de 1976, en tant que Capitaine qui est donc la sienne, tout autant que celle de Panatta…

    A propos de ce dernier, et s’agissant de son jeu, l’article le rappelle,il faut bien sur mentionner son service (excellent), son coup droit (également) et surtout peut être sa volée et son toucher..Comme il le disait lui même, dans une interview récente dans l’Equipe il y a un an au moment de Roland Garros, ou l’on apprenait qu’il s’était fait voler sa Coupe de 76, en tout cas, à l’époque, on montait parfois en chaussettes mais on savait volleyer..par bien des côtés, et notamment le toucher et la fluidité, Roger ne fait penser à Adriano…

    L’année 76 est bien sur sa meilleure saison et je me souviens très bien de son match contre Borg ou il avait donc réussi à le sortir en quarts et que plus personne ne doutait ensuite qu’il allait gagner le tournoi même si la finale fut crispante au possible face à cette peste de Solomon, l’inventeur des moon balls, un type capable d’en faire pendant six heures et qui était capable de battre à peu près tout le monde sur terre, sauf Borg qui le ratiboisait à chaque fois..C’était la deuxième fois que Panatta battait Borg à Roland Garros, mais c’est le match vraiment marquant de sa carrière parce que la première fois, trois ans auparavant, en quarts aussi, Borg qui fêtait son anniversaire durant le tournoi comme Nadal aujourd’hui, n’avait alors que 17 ans en 73. En 76, il était double tenant du titre, pas encore le Borg invincible de 78 à 81, mais évidemment le grandissime favori.

    Il faut rappeler ce que Panatta doit à François Jauffret. Ce dernier qui avait 34 piges, venait, deux jours plus tôt, de faire le match de sa vie et de pousser Borg dans ses derniers retranchements, perdant 8-6 au cinquième dans une ambiance à l’ hauteur de l’évènement sur le Chatrier. Deux jours plus tard, Borg était prenable et Panatta l’a bien planté, non sans difficultés..Ce n’était pas la première fois et Panatta causera d’autres soucis à Borg, comme par exemple en finale de Rome deux ans plus tard ou il poussa Borg aux cinq sets dans une ambiance parmi les plus ignobles puisque c’est ce jour là que le bon public romain balançait des pièces et des canettes de bière en direction du Suédois, comme si il s’agissait d’un match de Coupe Davis en Roumaine.. De ce jour, Borg ne mis d’ailleurs plus jamais les pieds à Rome…

    Durant cette même année 78 ou il revint à un très bon niveau, Panatta joua un match mémorable qu’il perdit mais qui aurait changé beaucoup de choses s’il l’avait gagné: à l’US Open, dans le nouveau stade de Flushing Meadows, en 1/8ème de finale, il poussa à bout Connors au point de mener 5-3 au cinquième set avant que Connors, littéralement déchaîné, n’aligne les 4 derniers jeux avec des points de folie que l’on voit d’ailleurs sur youtube…Panatta est le seul qui inquiéta Connors durant le tournoi. En finale, il mis une taule à Borg.

    Pour donner une petite idée de l’époque, entre ces deux années 76 et 78, en 77 donc, alors qu’il était nettement moins bon que l’année précédente qu’il avait fêtée dignement pendant six mois avec ses copains, et notamment Paolo Bertolucci qui aimait la pasta plus que de raison, Panatta se pointa à Roland Garros à court de forme et se fit d’ailleurs battre en quarts par Ramirez. Mais alors qu’il était tenant du titre, Panatta disputa son premier tour sur un petit court annexe en bordure du stade (à l’endroit ou se trouve aujourd’hui le court circulaire n°1 qui fut construit en 1980) contre un joueur français de second rang (Patrice Beust); bref, un petit court très tranquille et calme ou Panatta, feignant comme un couleuvre, battit Beust en quatre sets. Il n’y avait pas de tribune à proprement parler et il ne devait guère y avoir plus d’une trentaine de personnes. Du moins est ce mon souvenir puisque j’étais là..Je venais d’escalader la grille et assistait à mon premier match à Roland Garros. J’y ai ensuite passé une bonne partie de la quinzaine de la même façon..

    Vous imaginez le truc ? Le tenant du titre, TS2, sur un court ou il n’y a personne ? A l’époque, n’importe qui pouvait acheter une place durant la premières semaine sans problème..Il n’y avait pas près d’un demi million de types qui défilent dans la quinzaine comme aujourd’hui ou c’est devenu un souk pas possible…

    A l’époque, Panatta n’était pas le seul feignant à ne pas trop s’entraîner…Le bel Adriano était ce que l’on appelait un playboy et avait de nombreuses choses plus intéressantes à faire que d’aller taper des balles pendant des heures comme un bourrin. Tout le monde ne s’appelle pas Ivan Lendl non plus…

    Victorieux par miracle à Rome un mois avant, sauvant une balle de match à nouveau au premier tour à Roland Garros, il ne pouvait rien arriver à Adriano durant ce printemps 76…

    Je n’y avais pas pensé jusque là, mais il me vient à l’idée que c’est un peu le Yannick Noah transalpin..

    Merci Robert de cet article.

    • William 18 mai 2012 at 05:01

      Antoine, c’est officiel, tu es plus que notre Bud Collins.

  30. Antoine 18 mai 2012 at 01:04

    J’apprends ce truc incroyable: non seulement le match de Seppi est le premier à Rome depuis l’introduction du tie break en 1971 ou les trois sets se sont décidés au tie break, mais encore que Seppi a sauvé une balle de match lors du deuxième tie break, puis deux à 4-5 dans le troisième set, et encore trois dans le dernier tie break ! Chapeau Seppi ! Le public devait être aux anges !

    J’apprends par la même occasion que Seppi, 28 ans, a fait son retour dans le top 30 lundi dernier pour la première fois depuis 2008 et j’avais oublié qu’il vient de gagner à Belgrade..

  31. William 18 mai 2012 at 05:07

    Excellente performance de Seppi, bravo à lui ! C’est donc lui le prochain adversaire de Roger… Peut-il le faire, déchainé comme une furie et devant son public qui n’en revient déjà plus ? J’aime aussi le jeu de Seppi, vainqueur donc à Belgrade et par conséquent en rythme et en forme, et je me souviens qu’il avait déjà bien embêté Federer cette année, à Doha ou à Dubaï je ne sais plus. Ce Roger qui a perdu un set face à un Ferrero combattif, ce Roger qui joue vite et bien peut-il se faire surprendre ? Je n’irais pas jusque là mais le match peut valoir le coup d’oeil.

    L’autre match à ne pas louper est celui de Nadal contre Berdych bien sûr. Il y a une semaine j’aurais donné le Tchèque gagnant mais sur cette terre pleine de repères pour Rafa je suis tout de suite plus frileux !

  32. Elmar 18 mai 2012 at 07:38

    On le savait déjà, mais Stan a vraiment un problème sur les points clés. Il ne sauve qu’une des 5 balles de break, rate 6 balles de match dont 3 consécutives à 6-3 dans le TB final. Il perd aussi les 5 derniers points du match…

  33. Kristian 18 mai 2012 at 07:58

    Tres bon ce texte. Merci Bob. Quand j’y pense le nombre de types qui detestaient Lendl sur le circuit. Mais il le leur rendait bien. Belle epoque..

    On surestime Berdych. 2 sets pour Nadal.

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