La douleur du champion (1/3)

By  | 10 mai 2012 | Filed under: Histoire

Pourquoi Pete Sampras restera t-il un champion unique et inoubliable dans l’histoire du jeu ? Pour 14 Grands chelems remportés ? Peut-être. Six années consécutives a la place de numéro 1 ? Probablement. Mais ce qui restera de Pete Sampras, ce sont peut-être plus simplement trois rencontres, trois images. Trois matchs exceptionnels, remportés dans des conditions dramatiques, terribles et inoubliables. Quand un champion va au bout de lui-même et surmonte ses faiblesses et ses émotions pour arracher la victoire. Pour cela Pete Sampras était unique. Flashback.

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Melbourne, Flinders Park, 24 janvier 1995.

Il est près de deux heures du matin et le public de la Rod Laver Arena ne comprend plus ce qui se passe. Est-ce la fatigue, la chaleur, ou les crampes, qui d’un seul coup viennent défigurer le visage du numéro 1 mondial en plein cinquième set ? Probablement un peu de tout ça. Mais au milieu de la nuit et dans la quatrième heure de jeu, ce sont avant tout les émotions que Pete Sampras ne parvient plus à contrôler.

Depuis le début de la soirée, Pete Sampras et Jim Courier offrent au public un formidable match de tennis. Certainement le meilleur de la quinzaine. Après une année 1994 décevante, Courier, ex-numéro 1, retrouvait sur ce tournoi sa hargne et son extraordinaire présence physique. Son coup droit faisait mouche et il remportait deux premiers sets à couteaux tirés en les arrachant au tie-break. Dos au mur, Sampras multiplie les exploits : chip and charge, volées virtuoses, et longueur de balle retrouvée. Il égalise à deux sets partout sur un époustouflant passing de coup droit en bout de course. Ses bras montent au ciel quand Courier, immobile, ne peut que constater les dégâts. Le match lui échappe. Lui qui menait deux sets zéro, puis encore 4-2 dans la quatrième manche, va devoir jouer un cinquième set a l’issue très incertaine.

Dans le premier jeu de la dernière manche, l’attention du public se porte sur Jim : va-t-il tenir ? Ne va-t-il pas s’effondrer devant l’irrésistible remontée de son compatriote ?  D’ailleurs, il vient  de planter un coup droit facile dans le filet. Mais contre toute attente a 40/15, c’est Sampras qui lâche prise. Il s’apprête à servir quand tout à coup son visage se tord de douleur. Que se passe-t-il ? Crampes, blessure, fatigue ? Non, il pleure. Pendant qu’une vague d’incompréhension passe dans les tribunes de l’Arena, Sampras gagne malgré tout le jeu sur un coup droit gagnant, rejoint sa chaise. Et fond en larmes.

Durant les 90 secondes d’interruption au changement de cote, c’est la stupéfaction générale. On n’est plus sur un court de tennis, on vit un drame. On ne sait pas vraiment pourquoi, mais Sampras craque littéralement. Le visage caché dans sa serviette, le champion n’arrive plus à contenir ses émotions et ses sanglots.

Les proches de l’Américain le savaient émotionnellement fragile et particulièrement vulnérable depuis quelques jours. Une semaine plus tôt, Tim Gullikson, son entraineur, avait été victime d’une attaque. La tumeur détectée dans son cerveau n’incitait pas à l’optimisme. Tous les soirs, depuis le début du tournoi, Sampras se rendait au chevet de son entraineur dans un hôpital de Melbourne. Depuis quelques jours, le tennis était devenu secondaire pour le numéro 1 mondial. C’est la vie et la survie de Gullikson qui le préoccupait avant tout.

Alors quand dans le premier jeu du cinquième set, une voix dans le public lance « Do it for your coach, Pete ! », les émotions contenues depuis plusieurs jours par le champion le submergent. Pendant quelques invraisemblables minutes, Pete Sampras est ailleurs. Certainement loin de la Rod Laver Arena ou 15 000 personnes médusées observent sa détresse. Pourtant sur le court le jeu a repris. Courier remporte un jeu de service surréaliste face à un adversaire qui verse des larmes entre chaque point.

A un partout, c’est à Sampras de servir. Et il est au bord de la rupture. Le numéro 1 mondial fournit des efforts prodigieux pour reprendre le contrôle de ses émotions. Mais il n’y arrive pas. Après chaque point, gagne ou perdu, peu importe, son visage se crispe et se tord dans une vaine tentative de contenir ses larmes. A 30/15, la détresse de Sampras atteint son paroxysme : on ne le sent plus capable de jouer. C’est à ce moment que Courier en face décide d’intervenir. Sans le savoir il va faire basculer le mach. Depuis l’autre côté du filet, il lance « Are you all right, Pete ? We can do it tomorrow, if you want ». On ne sait pas s’il y avait une pointe d’humour déplacé, ou seulement de la compassion dans ces paroles. Une partie du public choisit d’en rire. Pete, lui, visiblement n’apprécie pas. Son regard se fixe sur l’adversaire. L’espace d’un instant on entrevoit dans ses yeux encore humides la détermination du champion. Et l’envie d’en découdre. Il reste silencieux, mais ses gestes sont posés, son souffle régulier : il est de nouveau là et bien la.

Il répond à Courier par un ace et un service gagnant pour mener 2/1. C’est fini. C’en est fini de ces terribles minutes de détresse. Et c’est surtout fini pour Courier qui ne marquera plus que trois points sur le service de Sampras. Le numéro 1 mondial remporte finalement cet éprouvant cinquième set 6/3.

Sampras s’inclinera finalement en finale de cet Open d’Australie 1995 face à Andre Agassi. Atteint d’un cancer du cerveau, Tim Gullikson s’éteindra seize mois plus tard, en mai 1996.

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346 Responses to La douleur du champion (1/3)

  1. karim 10 mai 2012 at 10:30

    Tu veux dire que tu vas sortir une trilogie petique? tu veux dire que je vais devoir t’ériger une statue quelque part dans Abidjan et donner ton nom à mon prochain enfant? tu veux dire que je vais devoir dire une prière pour toi chaque soir avant de m’endormir? Pas de souci, je m’exécute sans problème.

    Je me souviens parfaitement de ce match, sans vouloir tuer le suspense je pense que celui contre Corretja à New York voire la victoire en cinq sets contre Courier à RG ou en CD contre la Russie vont figurer dans tes papiers. J’en vois plein encore de recontres formidables jouées par celui qui reste finalement à mes yeux comme le plus mésestimé des champions. Sampras a tellement donné au tennis, mais trop peu de gens l’ont compris dans ses justes proportions, son apport.

    Pour en revenir à ce match moi je n’étais pas du tout fan de Courier, mais uniquement pour des raisons agassiennes. Jim c’était le méchant. Sa phrase « we can do it tomorrow » fait partie de ces phrases dont jusqu’au bout on ne saura jamais quel est le réel esprit derrière. Lui seul le sait. Je l’imagine vieux et mourant donnant une ultime interview à un journaliste écrivant un livre sur l’ère la plus glorieuse du tennis US, et révélant enfin que cette phrase était un coup de poignard volontaire face à un type avec qui il avait eu des relations particulières, ambigues. Jim et Pete étaient super proches, ils ont même partagé la même chambre. Une vraie amitié. Jim a souffert de l’émergence de Pete qui l’a plongé dans l’obscurité. Jim a beaucoup plus souffert que les autres de l’envol de l’oiseau Sampras. Leur amitié en a pris un coup, j’en veux pour preuve les allégations de dopage formulées par le rouquin de Dade City.

    qui a vécu ces années-là à fond ne peut que profondément s’ennuyer dans les années 2000 du tennis. Comme les rescapés de l’ère Borg-McEnroe ont certainement trouvé Pete et André peu à leur goût.

    Merci pour l’article, merci d’exister! Parfois je joue un peu du personne du fan de Pete mais la réalité c’est que j’aime vraiment profondément cet immense champion. Un cadeau du ciel.

    • Robert "AxelBob" 10 mai 2012 at 10:50

      En grand fan de Pete, je ne crois pas qu’il soit sous-estimé. A l’époque, tout le monde l’admirait pour ses exploits meme si on trouvait sa personnalité un peu fade. Bien avant Roger, faut pas oublier que Pete est le type qui a rayé des tablettes les noms de Connors (nombres d’années consécutives finies au n°1) et Emerson (nombre de GC).

      Probablement aujourd’hui les gens pensent plus facilement à Federer (car il joue encore et a brisé plein de records), mais je pense que les connaisseurs savent (indépendamment de qui était leur idole) quelle est la place de Pete dans l’histoire du tennis.

  2. William 10 mai 2012 at 10:30

    Génial ! On s’y croirait, j’ai hâte de lire la suite.
    Je n’ai jamais été un grand fan de Sampras mais je dois dire que son instinct de tueur est sans égal. La force de sortir l’ace de son chapeau dans les moments qui comptent. Ou de se reprendre et de surmonter une tragédie personnelle le temps d’un match. Merci Kristian.

  3. karim 10 mai 2012 at 10:35

    Kristian, y’a un dicton indien qui dit un article historique sans lien youtube c’est comme un slip kangourou sans élastique, c’est concevable mais pas vraiment pratique!

    • Kristian 11 mai 2012 at 08:07

      Oui, mais soit on montre, soit on raconte. J’estime qu’entre les mots et l’image il faut choisir.

  4. Robert "AxelBob" 10 mai 2012 at 10:43

    Très bel article sur un match que j’avais loupé à l’époque et dont je n’ai revu que des bribes. Même sans l’avoir vu, il est clair que Sampras avait été énorme: revenir de 2-0 face à un ex-numéro 1 quand on a des pensées aussi tragiques qui passent par la tête, ce n’est pas donné à tout le monde.
    Concernant Courier, je crois qu’il était sincère quand il proposait à Pete d’interrompre le match. Qui sait quel cours aurait pris sa carrière s’il avait gagné ce match et ensuite remporté le tournoi.

    Je suppose qu’un des prochains épisodes sera consacré au Sampras-Corretja de l’USO 96. Par contre je ne devine pas le dernier: le match contre Courier en 1/4 de RG 1996?

  5. Antoine 10 mai 2012 at 11:16

    Super article de Kristian qui est donc le premier d’une trilogie dont on croit deviner les deux prochains tomes. Un match sidérant, hors normes. J’ai plusieurs fois regardé cette scène sur youtube depuis le match et j’ai toujours eu la même impression : à mes yeux la phrase de Courrier est amicale et sincère. Il est lui même touché par ce qui arrive à Pete. Trop touché d’ailleurs, puisqu’il perd le match qui fait, de ce fait, parti des très grandes victoires de Pete.

    Je ne crois pas qu’il ait besoin d’être réhabilité: tous ceux qui suivent le tennis depuis plus de dix ans savent la place exceptionelle qu’il occupe. Il a juste eu la malchance que Roger arrive presque à sa suite plutôt que d’arriver vingt ans plus tard. On regarderait alors le palmarès et les exploits de Pete d’un tout autre oeil. C’était, de loin, mon joueur préféré de son époque. Je suis d’ailleurs frappé de la similarité de certaines critiques visant son jeu et celui de Roger, le fait qu’il n’aurait pas eu de revers par exemple. La seule chose que je regrette réellement à son sujet, c’est qu’en bon américain, il ne se soit jamais donné tous les moyens et toutes les chances de gagner à Roland Garros…Pour le reste, j’ai souvenir de matchs, dont celui qui fait l’objet de l’article, qui m’ont fait davantage vibrer que ceux de Roger, peut être parce que ce dernier a été soit trop dominant, soit trop dominé et c’est pourquoi je considère que le plus grand titre de Roger est Roland Garros en 2009.

  6. Antoine 10 mai 2012 at 11:23

    A part cela, je fais le même constat qu’Ulysse et Karim à la fin de l’article précédent: 15-Love est devenu beaucoup trop Federo-dépendant: peu de posts depuis Miami et voilà que le grand Suisse se pointe sur le court et on a droit subitement à 50 posts durant un match de reprise, certes intéressant, mais quand même…

    A Madrid, il est clair que les choses ne tournent pas rond et c’est désormais officiel: le directeur du tournoi, Manolo Santana, le plus grand joueur Espagnol avant Nadal pour ceux qui n’en ont pas entendu parler (unique vainqueur espagnol de Wimlbledon avant Nadal par exemple)vient de le renconnaitre : ils ont gravement merdé..

    http://www.lequipe.fr/Tennis/Actualites/Santana-il-y-a-un-probleme/282772

    • William 10 mai 2012 at 11:31

      Le reconnaitre est déjà un pas en avant !

      Pour la Federo-dépendance, il y a du vrai mais la terre battue bleue avait déjà des arguments pour faire parler d’elle. Le retour à la compétition avec la presque totalité des tops joue aussi. Difficile de s’enflammer pour Bucarest, surtout quand c’est Maître Gilou aux commandes… Il y a toujours des creux dans la saison niveau commentaires, là cela repart en même temps que le retour aux affaires de Roger mais cela durera jusqu’à la finale de Roland, éliminations précoces de Federer ou non…

    • Cochran 10 mai 2012 at 12:32

      Je pense que même si le site est clairement federo-dépendant, c’est surtout la période de l’année qui n’est pas la plus folichonne. Entre la tournée US assez soporifique et le Nadaltour avant RG, ça manque un peu de sel. Je pense que les 4 prochains mois seront bien plus suivis par les 15lovers, en espérant qu’ils seront aussi très excitants (pas les 15lovers, les 4 prochains mois).

  7. William 10 mai 2012 at 11:56

    C’est finalement peut-être le mental de Sampras qui est largement sous-estimé, en tout cas pour ma génération. J’ai commencé à suivre le tennis dans les années 2000 et je connaissais Sampras mais il ne me faisait ni chaud ni froid, je préférais de très loin Agassi. Mais cette forme de solidité mentale très froide, à mille lieux du gueulard qui exulte à chaque point gagné, est finalement bien plus impressionnante. J’ai moi aussi ma petite idée sur les deux autres opus et on peut affirmer sans se tromper que Sampras a été confronté à des problèmes difficilement envisageables.
    Federer doit être pour beaucoup dans cette relative « discrétion », en effet. Mais Sampras paye peut-être aussi un manque de communication qui l’aurait rendu trop lisse, trop muet. Alors que quand on se penche sur le sujet on voit bien que ce n’est pas vrai. La preuve.

  8. Elmar 10 mai 2012 at 12:13

    Pete, j’adorais son jeu. C’était un monstre tennistique avec une volonté et une gestion de match implacables. Il ne jouait pratiquement pas sur ses jeux de retours, sauf au moment où il sentait qu’il y avait un coup à jouer. En général, cela lui permettait de faire le break… et de remporter le set.
    MAIS, dès 1995, un peu lassé d’avoir un joueur aussi fort, je me suis presque toujours retrouvé à supporter ses adversaires, alors que paradoxalement je préférais son jeu (syndrome du petit qui bouscule le grand). Il n’y a guère que contre Agassi que je tenais pour Pete.
    Alors je comprends que le triptyque AO 95, RG 96 et USO 96 soit considéré comme le sommet héroïque de Pete mais perso, je l’ai vécu comme le sommet de l’injustice et, dans les trois cas, je dois dire que plutôt qu’être en empathie pour Sampras, j’étais en empathie pour son adversaire pour qui il devrait être difficile de jouer. Franchement, quand le type en face de vous chiale ou quiche, comment pouvez-vous continuer à jouer ?

    Dans l’actu:

    « C’était glissant en fond de court et ça explique le fait que je suis monté souvent au filet. Ce sont parmi les courts les plus rapides du circuit » Dixit Fed. Le gazon est devenu lent, la terre battue devient la surface la plus rapide. Y a qqch dans le tennis moderne que je pige plus.

    15-love Federo-dépendant? Ca fait un bout de temps que c’est le cas. Cela dit, faut reconnaitre que des victoires de Seppi ou Simon ne sont pas non plus des plus vendeurs. Et il y avait une forme d’excitation avant MC, mais Nadal a rapidement fait tomber le soufflé.

  9. Antoine 10 mai 2012 at 12:15

    Si les conditions de jeu sont criticables, ce tournoi de Madrid présente néanmoins de super affiches pour les 1/8ème d’aujourd’hui, avec pas mal de matchs indécis qui devraient donner quelques indications pour la suite de la saison sur terre.

    Passons rapidement sur ceux qui ne devraient normalement pas faire un pli:

    Nadal-Fernando: Fernando a perdu ses 13 matchs contre Nadal, ne lui a jamais pris un seul set sur terre battue en six matchs et ce n’est pas aujourd’hui qu’il va le battre..Il vient de prendre 6-0 6-4 à Barcelone. Tiendra peut être un peu mieux à Madrid…

    Ferrer-Almagro: idem ou presque: Almagro a perdu ses 9 matchs contre Ferrer…et Ferrer joue très bien.

    Djokovic-Wawrinka: Djoko mène 9-2 mais Stan ne l’a jamais battu depuis 2006 et jamais sur terre battue mis à part leur premier match sur abandon en fin de premier set. Djoko n’était pas au mieux lors de son premier match mais de là à voir Stan en profiter, il y a une marge.

    Un peu plus indécis:

    Federer-Gasquet: Gasquet a perdu 9 fois sur 11 mais a remporté ses deux victoires sur terre battue dont la dernière à Rome à l’issur d’un superbe match. Une réédition possible mais il faudrait que Richard reste sur son très bon rythme alors qu’il risque de ne manquer de jus et que Federer ne progresse pas. Peu probable.

    Cilic-Del Potro: Del Po mène 5-2 mais n’a jamais perdu contre Cilic sur terre et gagné le dernier match en CD sur terre sur le score de 6-1 6-2 6-1. Cilic joue bien, Del Potro aussi mais ce dernier part à mon sens avec un avantage assez net.

    Plus indécis:

    Simon-Tipsarévic : Gilou mène 4-0 dont une dernière victoire récente à Monte Carlo, mais leurs matchs sont toujours très disputés

    Berdych- Monfils: Berdych mène 2-0 mais les rencontres ont eu lieu sur dur avec une dernière rencontre à Montpellier ou Gaël lui a pris un set. Berdych joue bien et Gaël n’a pas l’air réglé mais est frais. Avantage Berdych, mais pourquoi pas ?

    Dolgopolov-Jo: peut être le plus indécis de tous..2-2 entre eux et ils n’ont jamais joué ensemble sur terre battue. Trois des quatre matchs ont été très accrochés….

  10. Arno, l'homme des antipodes 10 mai 2012 at 12:25

    Superbe article consacré au numéro 2 de mon Panthéon personnel. Avant Fed, seul Pete m’avait fait ressentir cette impression de perfection technique telle qu’on est parfois subjugué comme devant une oeuvre d’art.

    Un monument, de par le palmarès, mais surtout par le jeu. Il avait tout, sauf la science de la TB, ce qui a donné le plus grand joueur de l’histoire sur surface rapide.

    Et comme le dit Will, quel mental d’acier !! Résistant à tout, évènements sportifs ou extra-sportifs, il était un champion hors-normes.

    Concernant la Doudou-dépendance du site, je crois qu’il s’agit surtout d’une « grand tournoi-dépendance »… Monte-Carlo est un ersatz de M1000, Barcelone, Belgrade et Estoril sont des blagues… Le seul match de très haut niveau sur ces tournois a été la finale de Barcelone !

    A Madrid, tout le monde est là, c’est un vrai premier révélateur malgré la bâtardise de la surface, ce qui provoque évidemment un gros regain d’intérêt. Bref, Fed a son importance dans la fréquentation du site, mais c’est surtout l’actualité qui fait la différence, à mon sens.

    • Antoine 10 mai 2012 at 12:28

      Le plus grand joueur de l’histoire sur surface rapide: il faut le dire vite ou pas remonter beaucoup en arrière..

      Sinon, certes Madrid est un tournoi plus intéressant que ceux qui ont précédé et il y a donc plus de posts mais ce n’est pas cela qui explique qu’il y en avait toujours peu jusqu’à hier soir 19h et que subitement il y en a eu quelques dizaines dans les heures qui ont suivi…Et ça, ce n’est pas Madrid, c’est Roger. Et cela aurait été le premier match de Roger à Estoril, je suis convaincu que cela aurait été presque la même chose…

    • Arno, l'homme des antipodes 10 mai 2012 at 13:01

      Ben il a quand même gagné 14 GC et 5 Masters sur dur, gazon ou indoor, Pete… Seul Doudou fait mieux, mais avec des surfaces plus lentes qu’à l’époque.

      Sinon, je ne vois pas grand monde qui peut rivaliser… Lendl était une terreur sur dur et indoor, mais il était impotent sur gazon.
      Becker et Edberg étaient brillants sur toutes les surfaces rapides mais on ne peut pas comparer leurs palmarès avec celui de Sampras.

      Reste Big Mac, mais il a dominé beaucoup moins longtemps.

      Tu vois qui d’autre dans l’ère Open, Tonio ??

      • Antoine 10 mai 2012 at 15:37

        L’histoire du tennis ne commence pas en 68 Arno…

      • Arno, l'homme des antipodes 10 mai 2012 at 15:48

        Certes, mais là ça devient vraiment extrêmement compliqué de comparer tant le jeu était différent…

        Tu seras quand même d’accord pour dire que rarement dans l’histoire du tennis un joueur n’a été aussi dominateur que Pete sur surfaces rapides, j’imagine ??

        • Antoine 10 mai 2012 at 15:54

          C’est compliqué de comparer le jeu qui évolue en permanence mais pas très compliqué de comparer les palmarès…Cela ne me gène pas si tu dit que c’est le meilleur joueur de surface rapide de l’ère Open, mais cela me gène quand tu écris que c’est le meilleur joueur de surface rapide de l’histoire..

          Mais même en se limitant aux surafces rapides depuis 68, Pete était il le plus grand ? Le plus durablement dominant peut être, encore que cela se discute vu que Federer est également un candidat respectable dans ce registre. Le plus grand ? Je ne sais pas très bien ce que cela veut dire en fait…

        • Arno, l'homme des antipodes 10 mai 2012 at 16:01

          Ah non Antoine, non, on va pas de nouveau rentrer dans le débat « comment on sait qui est le plus grand??? », on sait très bien que c’est difficilement quantifiable, selon qu’on parle de qualité de jeu, de palmarès, de concurrence relative, etc…

          Alors je me contenterai comme toi de dire que Pete est le meilleur joueur de surface rapide de l’ère Open. Avant, je ne m’y connais pas assez pour te contrarier. Et je suis pas assez fou, non plus.

  11. William 10 mai 2012 at 13:44

    Les choses vont vite à Madrid pour Monfils : 6/1 et break d’entrée pour Berdych en 30min.

  12. fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 10 mai 2012 at 14:01

    Très sympa Kristian ce 1er volet de ta trilogie Samprassienne ! Il fallait bien ça pour rendre hommage à cet immense champion que fut Pistol Pete.
    Pas vu grand chose à l’époque (pas encore d’internet et pas le câble donc peu de tennis à la télé…), mais je me rapelle être tombé par hasard sur un match opposant Sampras et Agassi et j’avais beaucoup suivre ce match avec le commentateur expliquant la tivalité de ces 2 garçons pourtant nés sous la même bannière étoilée…

    Et puis, cela aura permis à Karim de déclarer une nouvelle fois sa flamme à son chouchou ! ;)

    Concernant le match-calling, c’est une marque de fabrique de 15love et c’est ce qui rend 15LT vivant et si addictif. Je ne vois pas ce qu’il y a de nouveau à cela et je ne comprends pas trop pour quoi fustiger les posteurs d’hier soir.
    Ensuite il y a une fibre pro-Fed ici, c’est certain mais je ferais remarquer aussi que bon nombre de 15loveurs ont aussi suivi la finale de Barcelone entre Rafa et Ferrer par exemple… Pour autant que je sache, il n’y avait pas Roger sur le terrain ce jour-là. Ca prouve peut-être qu’on est pas si manichéen qu’on veut nous le faire croire.
    Enfin moi je dis ça, je dis rien…

  13. William 10 mai 2012 at 14:04

    Et voilà, 1 et 1 en 49 minutes. Merci d’être passé Gaël !

    • Arno, l'homme des antipodes 10 mai 2012 at 14:31

      Et là, pour le coup, VRAI premier test pour Rafa demain.

  14. William 10 mai 2012 at 14:47

    Et match Serena contre la Woz. La journée tennis commence bien !

  15. Remy 10 mai 2012 at 15:46

    Verdasco break Nadal d’entrée.
    Je propose qu’on arrête le match la.

  16. Antoine 10 mai 2012 at 15:47

    Et moi qui pensait que le match de Monfils contre Berdych pouvait être indécis ! Il a été balayé en 51 minutes et a carrément été ridicule au vu des stats !

    En revanche, le match entre Jo et Dologo que je pensais être le plus indécis de tous l’a bien été puisque Dolgo vient de gagner au tie break du troisième après avoir dominé le match.

    Cela se jouait sur le court nuémro 3 et c’est bien pire que sur le central: d’abord, ils jouent dans un bunker et compte tenu de l’heure à laquelle ils jouaient une partie du court est en plein soleil tandis que l’autre partie du court est plongé dans les ténébres. Le contraste est énorme et on ne voit rien de ce qui se passe dans l’ombre. C’est le cas également sur le central mais la zone d’ombre est plus petite. Sur le plan architectural, ce truc est un fiasco total pour ce qui est le but recherché: des courts de tennis..

    Ensuite, l’état du court n°3 est encore pire: une véritable patinoire et pour un type lourd comme Jo, quasiment impossible de jouer sans être déséquilibré en permanence: sur le dernier point du jeu qui lui permet d’attendre le tie break, il manque de se casser la gueule, se rattrape et se fait mal au dos, puis se fait pulvériser dans le tie break. Ce n’est pas pour cela qu’il a perdu, il était dominé, mais cela n’a pas arrangé ses affaires…

    Je crois que l’ATP va sévir à l’égard du tournoi et exiger une modification radicale de la surface pour l’année prochaine et menace de retrait de l’agrément à la clé: Tiriac pourra peut être garder sa couleur bleue si cela lui fait plaisir mais ils vont être obligés de reprendre les courts de A à Z.

  17. Arno, l'homme des antipodes 10 mai 2012 at 15:51

    Hein ????????? Break d’entrée pour Verdasco contre Nadal ????

    Où suis-je ?? Où cours-je ?? Dans quel état j’erre ????????

    • Remy 10 mai 2012 at 15:55

      Le rêve a été vraiment trop court, Nadal débreak dans la foulée.

    • Arno, l'homme des antipodes 10 mai 2012 at 15:56

      Débreak immédiat. Je me disais aussi, il y a des choses qui ne doivent pas changer histoire de ne pas bouleverser l’équilibre universel…

    • Cochran 10 mai 2012 at 15:58

      le doute t’habite ?

    • Arno, l'homme des antipodes 10 mai 2012 at 16:02

      Qu’ai-je ouï ??

    • karim 10 mai 2012 at 16:24

      Couille, couille!! non ça marche pas…

      • Le concombre masqué 10 mai 2012 at 19:09

        Mouaaaaaarrrff!

        • Le concombre masqué 10 mai 2012 at 19:10

          Mouaaaaaarrrff!

          :mrgreen:

  18. Arno, l'homme des antipodes 10 mai 2012 at 16:08

    Tsonga est vraiment très décevant depuis le début de l’année. Aucune vraie performance à mettre à son crédit, il a beaucoup de mal à tenir son rang. et il reste vraiment tout pourri sur TB.

    Monfils, c’était son tournoi de reprise, fallait pas trop lui en demander non plus. Et Berdych, lui, est par contre extrêmement régulier dans la démolition depuis Janvier; il peut vraisemblablement gêner Rafa sur cette TB très rapide. Ce serait rigolo qu’il le sorte.

    • Elmar 10 mai 2012 at 16:15

      Rigolo, c’est vraiment le bon terme!

      Mais ce qui serait encore plus rigolo, c’est que Verdasco batte Nadal sur terre battue bleue. 4-2 en tous cas. On se marre.

      • Remy 10 mai 2012 at 16:18

        Déjà s’il prend un set, on pourra sabrer le champagne.

  19. karim 10 mai 2012 at 16:21

    Ohhhhh les malhonnêtes, ils disent que c’est plus sur les grands tournois que le bon peuple de 15-LT se réveille et que ce n’est une Fed-thang? Suffit de voir que dans les tournois ses matches font six fois plus de coms que les autres. C’est lui la locomotive qui tire le site, ne le nions pas!

    Si Verdasco bat Nadal je m’enlève un rein avec une truelle sans anesthésie.

    Gaël s’est fait morte-péter par Berdych, quelle purge, il est blessé ou quoi? Mon appréciation du jeu du tchèque a évolué, je ne suis pas loin de penser que cette année il va faire un ou deux gros coups, genre s’offrir un membre du top 3 en GC. Il frappe fluide et dru, très dru. ça fait très mal.

    Berdych, Del Potro et Isner. Voilà les trois candy men de Roland Garros.

  20. William 10 mai 2012 at 16:31

    Bon Arno l’heure est grave. Je te sais immobilisé et la cheville nouée donc voilà ta mission : pour rétablir l’équilibre de la force tu dois faire un match calling de Rafa/Verdasco ! Et tant pis si ça donne « Faute directe de Verdasco, échange de 30 frappes gagné par Nadal, double faute de Verdasco, break Nadal ». Bonne chance !

    • Remy 10 mai 2012 at 16:33

      5-2 Verdasco \o/
      Service de Nadal à suivre.

  21. William 10 mai 2012 at 16:34

    Et set Del Potro 6/2 contre Cilic qui a sauvé une balle de 6/1.

    • Remy 10 mai 2012 at 16:36

      Il est chaud en ce moment le Del Potro.
      Grosse perf à RG en approche ?

  22. Guillaume 10 mai 2012 at 16:35

    Dolgo beats Jojo : what else ?! Plus je le vois jouer, plus j’aime ce garçon.

    Sur votre débat matinal : ce que je trouve dommageable dans ce fédéro-centrisme du site, c’est surtout qu’il semble faire fuir toutes les autres sensibilités possibles. A force de « Roro bôôô / Rafa pouah », reste pas beaucoup de place pour les autres. Même ceux qui n’aiment pas particulièrement l’un ou l’autre, d’ailleurs. Y’a combien de temps qu’Hamtaro n’a pas posté ? Et May, elle est revenue depuis son coup de gueule d’il y a quelques semaines ? Le jour où Coach baissera les bras à faire entendre sa petite musique, restera pas beaucoup de diversité par ici.

    • Remy 10 mai 2012 at 16:40

      Je ne suis pas bien vieux sur ce site, et si cela pose problème je peux ralentir sur les commentaires des matches de Federer.
      Dans tous les cas, j’encourage la diversité et que chacun supporte ouvertement son poulain. L’ambiance est suffisamment saine ici pour que cela soit drôle et ne dérive pas.

  23. Antoine 10 mai 2012 at 16:38

    Il est bien parti pour gagner un set Fernando puisqu’il mène 5-2..

    Le contraste avec leur match de samedi dernier à Barcelone est étonnant. Verdasco joue bien et Nadal mal: 1 point gagnant pour Nadal, 12 pour Verdasco et le même nombre de fautes directes, 12 chacun. Etonnant pour Nadal qui a frappé 97% de ses coups en dehors du court. Or, très manifestement, la défense ne paie pas sur cette surface: il y a une prime à l’agresseur et Nadal perd d’ailleurs la majorité des échanges longs de 10 frappes ou plus..Il a donc intérêt à changer de tactique…

    Comme il est impossible de défendre efficacement, il faut faire autre chose. Pour Nadal, ce n’est pas monter au filet comme Roger hier, mais c’est rentrer dans le court et agresser Fernando. Sinon, ce dernier pourrait bien gagner ce match sauf s’il se liquéfie comme il en a l’habitude face à Nadal…

    Voila, c’est fait 6-3 Fernando: premier set gagné et sept matchs sur terre battue..Ben oui, mais ce n’est pas de la terre battue…

    En fait, j’ai l’impression que n’importe qui peut gagner ce tournoi: prime massive au serveur puisque le relanceur ne peut pas se déplacer normalement, prime à l’agression et la difficulté est de le faire tout en arrivant à ne pas faire trop de fautes étant donné que le placement est très difficile…

    • Remy 10 mai 2012 at 16:41

      6-3 Verdasco.
      Nadal qui perd un set, c’est déjà un exploit !

  24. MacArthur 10 mai 2012 at 16:41

    Quand je disais hier que Verdasco devrait plus poser des problèmes à Nadal que Davy, et que c’était à partir de là qu’on pouvait juger de l’adaptation du No.2 à la nouvelle surface, ce n’est pas Arno qui faisait dans l’ironie?

    Résultat provisoire: 6-3 pour Verdasco.

    • karim 10 mai 2012 at 16:48

      les facultés d’Arno sont altérées, il s’est arraché les ligaments de la cheville. un peu de charité. Hein Arno?

  25. Antoine 10 mai 2012 at 16:54

    Encore un jeu de Fernando ou mené 0-30 il gagne parce que Nadal ne peut pas défendre efficacement…

    Le contrepied sur cette surface, même pas très rapide, et c’est un point gagnant. L’amortie idem..Un surface hyper technique..Il ne faut pas jouer comme on joue habituellement sur terre, cela ne marche pas. Il faut être opportuniste, agressif et créatif..En définitive, je ne vois pas Nadal gagner ce tournoi: il n’a pas le jeu qu’il faut et n’arrivera pas à s’adapter assez vite…

    • William 10 mai 2012 at 16:58

      Une surface technique sur laquelle il faut être agressif et créatif et Nadal ne pourrait pas y gagner ? Tu n’y va pas de main morte !

    • Remy 10 mai 2012 at 16:59

      Hier soir, Federer faisait point à chaque contre-pied et amortie.
      Mais il ne faut pas enterrer Nadal ^^

    • MacArthur 10 mai 2012 at 17:14

      Je l’avait dit depuis le début, Nadal ne gagnera pas ce tournoi. Si le Maestro ne fait pas le c**, ce tournoi est pour lui. Au cas où il rencontrerait même le Djoker en 1/2, ça pourrait même virer à la boucherie, tant la défense est anéantie par la surface.

  26. Antoine 10 mai 2012 at 17:08

    Bon, Nadal a compris qu’il fallait agresser avant de se faire agresser et cela paie tout de suite: 4-1…

    William: effectivement je ne vois pas Nadal gagner: il y a une grosse prime au service parce que le relanceur n’a pas d’appuis et ne prend donc un paquet d’aces ou de services gagnants contre un gros serveur. Ensuite, la défense ne paie pas; or la défense de Nadal sur terre battue, c’est quand même son fond de commerce, c’est là qu’il est supérieur aux autres. Il faut donc qu’il joue de façon inhabituellement agressive, comme sur dur mais sans appuis. Contre Fernando, ça va mais contre un Berdych cela va être beaucoup plus compliqué pour peu que Berdych joue bien ce qui est le cas jusqu’à maintenant…

  27. Jérôme 10 mai 2012 at 17:14

    Oui. Ça n’est quand même pas parce qu’il a eu un démarrage difficile contre Versasco qu’il faut enterrer Nadal.

    Mais en effet, on voit bien que cette surface favorise les gros cogneurs et les échanges très brefs. Je ne sais pas si Nadal va butter sur Berdych ou sur Del Potro, mais l’un ou l’autre sont ici des killers tout désignés.

  28. Jérôme 10 mai 2012 at 17:19

    Verdasco débreake !!!

  29. Oliv 10 mai 2012 at 17:59

    Finalement tout rentre dans l’ordre, break pour Nadal dans le troisième.

  30. Antoine 10 mai 2012 at 18:03

    Oui, au jeu de service précédent, il se fait breaker en faisant deux fautes grossières alors qu’il n’avait qu’à pousser la balle au dessus du filet et s’est frustré, et depuis il fait un peu n’importe quoi et là, double break blanc de Nadal sur quatre fautes directes de Fernando: 4-1 service à suivre..

    Nadal va donc jouer contre Berdych au tour suivant et je parie sur Berdych sans hésiter.

  31. William 10 mai 2012 at 18:04

    Tout roule aussi pour Ferrer contre Almagro : déjà le break.

  32. Antoine 10 mai 2012 at 18:10

    Finalement, ce tournoi est très intéressant. Ce n’est pas de la terre battue: la seule caractéristique qu’il en reste est la hauteur du rebond, d’autant plus que les balles volent à cause de l’altitude, mais pour le reste, cela n’a rien à voir. C’est nouveau, cela avantage manifestement quelques joueurs et cela va être intéressant de voir qui arrive le mieux à s’adapter à ce truc bizaroïde…

    Parmi les types dont le jeu est mis en valeur on peut certainement compter Del Potro, Berdych, mais également des joueurs au jeu plus technique et prenant des risques comme Dolgo ou Federer, voire des joueurs qui savent au mieux exploiter les faiblesses adverses comme Maître Gilou ? Le jeu en cadence sur un grand nombre de frappes et une grande défense ne marche pas: cela pénalise Nadal et à un moindre degré sans doute Djoko…Sans doute Ferrer aussi..

    • Clément 10 mai 2012 at 18:19

      Oui en fait moi qui trouvais ridicule cette surface au premier abord, je me suis complètement converti. Elle introduit des grésillements dans ce concert habituellement ultra-réglé et c’est très rafraîchissant.
      « Rigolo », c’est vraiment le mot. Un peu de chaos ne peut pas faire de mal.

  33. William 10 mai 2012 at 18:31

    Verdasco remonte 2 break de retard et recolle à 5-5 ?! Que lui arrive-t-il ?

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