Juan Martin del Potro : tout d’un grand

By  | 15 octobre 2009 | Filed under: Légendes

Juan Martin del Potro, Madrid 2009 (photo Guillaume)Ce lundi-là, tard dans la nuit, on a  cru voir flotter les fantômes de Pete Sampras et Marat Safin sur Flushing Meadows. Le premier, cuvée 1990, à peine sorti de l’adolescence et qui sans états d’âme barrait la route d’une 9e finale consécutive à New York au grand Ivan Lendl. Et le second qui, dans un même élan juvénile, désossait à son tour Sampras en finale du tournoi, en l’an 2000.

A un an près, le parallèle des dates aurait été parfait. Car pour cette édition 2009, Juan Martin del Potro, opposé en finale à l’Homme aux quinze Grands chelems, a fait preuve du même aplomb de la jeunesse que Sampras et Safin en leur temps. Après un inévitable mauvais départ en finale – la balance de l’expérience pesait trop largement en faveur de son adversaire – le jeune Argentin de vingt ans a progressivement comblé son retard, sans paniquer. Un mauvais jeu de service inaugural lui coûta le premier set, face à un Roger Federer qui jouait au métier, incisif et porté vers le filet. Le Suisse parvint encore à breaker d’entrée de seconde manche. Suffisant pour tuer le set, et donc presque le match ? C’aurait pu être le cas. C’aurait même sans nul doute été le cas si le Suisse n’avait été anormalement nerveux, au point de craquer alors qu’il menait 5-3, 30-0.

Mais c’est aussi tout le mérite de Juan Martin del Potro d’avoir su attendre son heure, pour lâcher ses ‘meilleurs coups au meilleur moment’, selon la formule consacrée : en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, la Tour de Tandil effaçait sa mauvaise entame de match, recollait au score et, complètement euphorique, laissait le Suisse sur place en fin de seconde manche grâce à une remarquable maîtrise des points clés. Plus globalement, c’est sur l’ensemble des balles de break concédées durant le match que l’Argentin fut énorme (17 sauvées sur 22). Surtout, il a gagné « à la régulière », dans un match qui aurait pu basculer d’un côté comme de l’autre : Federer aurait « du » gagner le deuxième set, il est revenu à del Potro. L’Argentin aurait « du » gagner le troisième, il est revenu au Suisse. Et dans ce véritable bras-de-fer, même mené, même dans le « money time » du tie-break du quatrième, del Potro n’a rien lâché. Pour comparer avec d’autres novices de la finale New-Yorkaise, ni Djokovic en 2007 (incapable de convertir ses multiples occasions), ni Murray en 2008 (complètement étouffé par son adversaire) n’avaient ainsi tenu tête au Maître. Un Federer certes pas à son meilleur (et même inquiétant au service : 11 doubles fautes et seulement 50% de premières balles sur tout le match), mais qui a déjà maintes fois démontré qu’il sait plus que quiconque gagner en jouant moyennement : seulement là, jamais l’Argentin ne l’a laissé se comporter en patron. Au contraire, c’est bien le plus jeune des deux qui a fait preuve d’autorité à partir de la fin du second set, chose on en conviendra plus facile à dire qu’à faire dans le contexte d’une première finale en Grand chelem.

En cela, Juan Martin del Potro a joué aussi calmement qu’intelligemment. A l’image de sa progression en carrière, a-t-on envie de dire. Car là où d’autres n’hésitent pas à griller des étapes dans la progression qui mène du « etc » du classement vers son sommet (les noms de Nadal ou Djokovic étant les derniers héritiers en date d’une longue tradition), del Potro a gravi les échelons les uns après les autres, méthodiquement. Premiers résultats marquants en 2007, premières blessures et légère éclipse, retour probant début 2008, puis premier titre en ATP 250 à Stuttgart, premier titre en ATP 500 à Washington, premier quart de finale en Grand Chelem à l’US Open 2008, première demi-finale en Grand Chelem à Roland-Garros 2009, premier quart de finale en Master Series à Madrid 2008, première demi-finale en Master Series à Miami 2009, première finale de Master Series à Montréal en 2009. Une étape après l’autre, sans presque jamais enjamber plusieurs échelons à la fois.

Après sa défaite contre Andy Murray lors de ce dernier évènement, l’Argentin a fait preuve d’une grande maturité en déclarant forfait pour Cincinnati. Le « petit plus » fraîcheur ainsi obtenu aura peut-être compté du côté de Flushing Meadows. Un set perdu par inadvertance contre l’irrégulier Koellerer, un autre abandonné à son proche cousin Cilic, et surtout l’impression qu’un Juan Martin del Potro lancé c’est, pour paraphraser Jérôme, un peloton de CRS qui charge. Et qui écrase tout sur son passage. Homme caoutchouc à la Kuerten, un peu voûté comme par l’habitude de ne pas passer les portes sans se cogner, ce grand gaillard possède une qualité de frappe rarement vue, alliant vitesse (son coup droit a été plusieurs fois chronométré à plus de 180 km/h), puissance… et sécurité. Son service tombe de haut, le revers est solide quoique encore perfectible – quelques similitudes avec un certain Safin quand il le croise en sautant au moment de la frappe – et son jeu de jambes est étonnamment bon pour quelqu’un de sa taille. Et puis bien sûr il y a ce coup droit missile qui fait mal dans n’importe quelle position. Une recette aussi efficace que dépourvue de fioritures. Jurgen Melzer (7/6;6/3;6/3 et deux raquettes massacrées), Juan Carlos Ferrero (6/3;6/3;6/3), Marin Cilic une heure et demie durant, et même Rafael Nadal (6/2;6/2;6/2) en ont fait l’amère expérience durant la quinzaine new-yorkaise. Car si l’Espagnol était visiblement diminué (surtout au service), la manière dont l’Argentin lui a méthodiquement maintenue enfoncée la tête sous l’eau est évocatrice : c’est la plus sévère défaite du N°2 mondial en Grand chelem de toute sa carrière. Auparavant, seuls Tsonga sur son nuage (Open d’Australie 2008) et Roddick face à un tout jeune Rafa (US Open 2004) avaient presque fait aussi bien, laissant sept jeux au Majorquin.

Une nouvelle page

Contrairement à Novak Djokovic et Andy Murray, ses prédécesseurs au poste de « troisième homme », del Potro apparaît comme quelqu’un de très discret, aimant faire profil bas (à ce titre, il faut préciser que la petite phrase du « je vais lui tirer le caleçon du cul » à l’adresse de Nadal, fin 2008, n’est qu’une boutade, une petite provocation envers un type donc il est en réalité assez proche). Son discours d’après finale à Flushing Meadows, empreint de respect envers l’idole Federer, le « plus grand joueur de tous les temps », en est l’illustration : Juan Martin est un émotif, et ne ressent aucun besoin de le cacher derrière un masque quelconque. Il se contente d’être lui-même, encouragé en ce sens par son coach Franco Davin – pour qui s’occuper d’un del Potro doit s’apparenter à des vacances après ses années passées auprès des torturés Guillermo Coria et Gaston Gaudio. Juan Martin, lui, est un type tout ce qu’il y a de plus simple. Pas de première raquette au berceau en guise de hochet, pas d’anecdote sur des entraînements dans une piscine à cause de la guerre, pas de proche parent handicapé… Aucune histoire propice à enrubanner les papiers de presse sportive. « Delpo » est un gars sans histoire, qui gamin aurait voulu devenir footballeur au Boca Junior mais essaya quand même le tennis à l’âge de sept ans, comme tous les enfants du coin, parce que le club de Tandil vivait de grandes heures (Mariano Zabaleta, qui en est issu, venait à l’époque d’être sacré champion du monde junior). Marcelo Gomez, l’entraîneur, repèra tout de suite que « ce gamin avait quelque chose en plus », et s’occupa tout particulièrement de lui. Bref, la voie royale pour un gamin dont la progression sera ensuite exemplaire.

Surtout, ce discours d’après-finale et son « Je t’admire, Roger, je te regardais quand j’étais petit » illustre une réelle nouveauté : Federer, et tous ses rivaux historiques par la même occasion, accusent tout à coup l’âge de leurs artères devant la nouveauté représentée par del Potro. Car dans leur(s) histoire(s) respective(s), Federer, Nadal et même Djokovic peuvent être considérés comme des contemporains, et ce malgré les différences d’âges. Parce qu’ils ont écrit une partie non négligeable de leur carrière à coup de faces-à-faces communs, pour un titre, pour une place au classement, pour un « head-to-head » conséquent lors de matchs décisifs de gros tournois. Les rivalités sportives transcendent parfois les questions d’âges, et ce phénomène se constate clairement concernant le Suisse, l’Espagnol et le Serbe.

Juan Martin del Potro, lui, tourne une nouvelle page. La rivalité des trois ci-dessus lui chaud peu. Lui arrive après les joueurs précités et, qu’ils soient âgés de 23 ou 28 ans, ses prédécesseurs au palmarès du Grand chelem sont tous des « vieux ». En cela, un nouveau chapitre vient sans doute de commencer à New York. Le précédent n’est pas encore terminé – la vieille garde a encore bien des arguments à faire valoir, et on peut parier que certains de ses membres seront d’incontournables protagonistes du prochain chapitre – mais c’est bien à une rupture que l’on a assisté à Flushing Meadows. Rétrospectivement, il sera d’ailleurs intéressant de voir si un autre homme sera un jour capable de battre à la fois Federer et Nadal dans un même Grand chelem, qui plus dans l’enchaînement d’un Super Saturday, soit sans jour de repos entre deux. Le symbole pourrait bien à terme se révéler aussi grand que la victoire de Federer sur Sampras sur le Centre court de Wimbledon ou celle de Lendl sur McEnroe en finale à Flushing Meadows.

Dans combien de temps le saura t-on ? Certifier que cette victoire new-yorkaise de del Potro va immédiatement chambouler la hiérarchie établie serait pour le moins prématuré. D’abord parce que Roger Federer, Rafael Nadal et les autres ont encore leur mot à dire. Le premier, même à 28 ans, a sans doute encore une ou deux étincelles dans sa raquette. Quant au second, nul doute qu’une fois retapé physiquement, il sera mort de faim et qu’aller le chercher ne sera alors pas une partie de plaisir. Ajoutons enfin qu’un Djokovic en recul en 2009 n’en reste pas moins assez proche des meilleurs (une demi-finale de Grand Chelem et quatre finales de Master 1000 cette année), et que d’autres noms frappent déjà (Andy Murray) ou viendront rapidement frapper (Marin Cilic) à la porte.

Ensuite, et c’est une leçon à tirer de l’Histoire, rien ne dit que del Potro digérera très vite ce premier succès en Grand chelem, dans le stade qui le faisait plus que tout autre rêver quand il était gamin. Pete Sampras a mis deux ans pour confirmer son premier US Open victorieux, Marat Safin un an. Et les trajectoires opposées des deux hommes en carrière, l’un collectionneur de trophées majeurs et l’autre joyeux dilettante du tennis, n’éclairent pas plus quant aux perspectives qui s’ouvrent pour del Potro. Seule certitude : son éclatante victoire à l’US Open lui a d’ores et déjà offert sa place au Panthéon de son sport.

http://www.15-lovetennis.com/?p=47

(Petite piqûre de rappel pour ceux qui voudraient approfondir la question du tennis argentin)

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97 Responses to Juan Martin del Potro : tout d’un grand

  1. Antoine 15 octobre 2009 at 12:13

    Cet excellent article pose, me semble t il, de bonnes questions auxquelles il répond de façon assez nuancée.

    A t on vraiment assisté à une rupture lors du dernier US Open ? Ce n’est pas tellement le fait que Del Potro ait battu à la fois Nadal et Federer dans un GC qui me parait inciter à répondre par l’affirmative que le fait que Federer ait pour la première fois perdu dans une finale de GC contre quelqu’un d’autre que Nadal parce qu’en réalité Del Potro n’a pas vraiment battu Nadal; il a battu un demi Nadal qui peut s’estimer heureux d’être allé en demies…Pour moi, le grand mérite de Del Potro, c’est surtout, et même presque uniquement, d’avoir battu Federer. Il a eu ce qui devait finalement se révéler être un bon tirage et n’a eu aucun match difficile avant la finale..Et tout autant que la victoire méritée de Del Potro, je retiens que c’est aussi, et même peut être surtout, une défaite méritée pour le Suisse qui a vraiment mal servi et qui a perdu un match qu’il devait plier, surtout quand il a eu des balles de double break au second set..

    L’US Open pour Del Potro, c’est très bien mais c’est presque trop beau pour lui :

    Je ne peux pas m’empêcher de constater qu’il n’avait gagné aucun tournoi important avant cet US Open et qu’il était jusque là nettement en dessous des 4 autres, ce qu’il admettait sans peine quelques jours avant l’US Open.

    IL n’a jamais battu Djokovic (0-3), n’avait battu qu’une seule fois Murray, sur terre battue à Madrid (1-4), et jusqu’à ce que Nadal se blesse, ne l’avait battu qu’une seule fois (1-4), à Miami au printemps, première victoire majeure de l’Argentin. Depuis il a gagné deux fois contre le demi Nadal que l’on voit depuis RG (victoire à Montréal puis à l’Us Open). Contre Federer, jusqu’à l’US Open, il était mené 0-6…

    Il est donc bien possible que cette victoire à l’US Open vienne un peu tôt pour lui comme le suggère la fin de l’article et ce ne sont pas ses deux défaites consécutives depuis qui incitent à penser le contraire…Bref, il n’y a pas beaucoup d’arguments pour penser que Del Potro ait nécessairement vocation à dominer les deux autres joueurs de sa génération (Djokovic, Murray), sans parler des deux autres tant qu’ils joueront (J’ai un peu de mal à mettre Djoko dans la même génération que Federer et Nadal)…

    Del Potro a l’avenir devant lui mais sans doute pas plus que Murray ou Djokovic. Il a peut être une marge de progression plus importante que ces deux là mais cela se discute.

  2. fieldog38 15 octobre 2009 at 14:00

    Delpo…J’aimerai faire un bond dans le temps pour voir sa carrière et son palmarès. Il pourrait très bien devenir le futur patron du tennis mondial comme suivre une trajectoire similaire à celle de Safin ou de Ferrero… Autrement dit « one shot » (ou presque) ou domination durable…? Telle est la question. Pour ma part, je penche plutôt pour un destin semblable à celui du russe ou de l’espagnol ou tout simplement de ses compatriotes car son émotivité et sa fragilité actuelles ne sont pas des gages de longévité dans le tennis moderne…Plus il mettra de temps à confirmer et plus cela deviendra compliquer pour lui mentalement.
    Reste à espérer qu’il soit bien entouré mais le fait qu’il est le même entraineur que Coria et Gaudio ne plaide pas forcément en sa faveur. Malédiction vous dites…???

    Merci pour l’article rédac’chef ;) . Un point où je ne suis pas d’accord, c’est le parallèle que tu effectues entre la finale 2009 et la finale 2000. En 2000 Safin avait littéralement marché sur la tête (crépue) de son ainé. Il n’y avait eu aucun suspense. Cette année la finale a été très indécise avec un match au couteau en 5 sets qui aurait pu basculer d’un côté ou de l’autre. Et on ne m’enlèvera pas l’idée que c’est plus Fed qui craque, que Delpo qui renverse la vapeur (du moins au 2nd set)…

  3. Franck-V 15 octobre 2009 at 14:02

    L’irrésistible Gilles Simon vient de réaliser une perf’ incroyable, à savoir battre son 2° top 20 de l’année (pile poil, Berdych est ..20° atp, le 1er Monfils étant sur abandon) et bien sûr, aucun commentaire!

    La boucle est bouclée, 2 top 20 qui mordent la poussière et un 250 conquis de haute lutte.

    Tremble Novak, Gilles est de retour aux affaires.

    • fieldog38 15 octobre 2009 at 14:37

       » J’ai besoin qu’on m’aime,
      Mais personne ne comprend
      Ce que j’espère et que j’attends.
      Qui pourrait me dire qui je suis?
      Et j’ai bien peur
      Toute ma vie d’être incompris
      Car aujourd’hui je me sens mal aimé,  »

      Gilles Simon, la réincarnation de Cloclo…?

      Franck-V heureusement que tu es là pour réhabiliter ce joueur, mdr

    • Ulysse 15 octobre 2009 at 15:00

      Franck,
      2 tops 20 cette année. Tu pourrais même dire deux tops 25 puisque le plus haut classé battu par Gilou en dehors des deux que tu as cités était 27ème ATP.
      Mais j’ai confiance en lui. Vu comme il a balayé Berdych, je le vois bien faire déjouer Djoko au tour prochain puis user Davydenko en demi avant d’écoeurer en finale un Soderling fatigué par sa demi-finale. Cette année il a presque toujours fait mieux que l’année dernière, tournoi après tournoi. Maintenant mieux qu’une finale, il n’y a que la victoire…

  4. colin 15 octobre 2009 at 15:16

    Article très complet même si très légèrement déconnecté de l’actualité la plus récente ;-)

    Quelques très légers points de désaccord.

    (1) Sur le fait que Safin « ait mis un an à confirmer » sa victoire à l’US Open 2000. Cela me semble être un raccourci un peu inexact, Safin ayant fait une bonne fin d’année 2000 (victoire à Bercy, 1/2 aux Masters), ratant la place de n°1 mondial d’extrême justesse. Au contraire son année 2001 sera fantomatique, et sa finale à l’Open d’Australie 2002, soit quinze mois après son exploit de Flushing Meadows, sera une renaissance en trompe l’oeil, avant tout due à un tableau faiblard (de + perdre cette finale face à Thomas Johansson n’avait vraiment rien de glorieux). Il faudra attendre fin 2002 pour retrouver un Safin enfin au niveau (Bercy, Coupe Davis), et bien sûr, la fin 2004 – début 2005 (Madrid, Bercy, 1/2 aux Masters, Melbourne).

    Toujours à propos de Safin : Maintenant qu’il n’est plus qu’à un mois de la retraite il se lâche en conférence de presse :
    http://www.lequipe.fr/Tennis/breves2009/20091014_140515_safin-tres-remonte.html

    (2) Ayant regardé les trois dernières finales de l’US Open j’ai trouvé la dernière de loin la plus plaisante des trois. Au premier set et jusqu’à 2-0 dans le deuxième Federer jouait un tennis flamboyant, comme à ses plus beaux jours (malgré un service déjà limite). Après, certes, il s’est un peu éteint, mais c’est surtout dû à la montée en régime inexorable de Delpo. Face à Djoko 2007 ou Murray 2008 ça serait passé (la preuve c’était passé à l’époque pour un Fed qui ne jouait pas mieux), mais Delpo avait ce jour là quelque chose en plus. Et même avec un service plus performant Fed ne serait pas venu forcément à bout du géant argentin.

    Comme tu le fais remarquer avec justesse dans ton article, Del Potro grimpe les échelons un par un. Cela vaut aussi pour ses affrontements avec Fed, il se prend boîte sur boîte sans prendre un set les premières fois, mais ne chope pas un complexe pour autant ; à Madrid il se prend encore 6-4 6-4; cela ne l’empêche pas 15 jours plus tard à Roland Garros de prendre deux sets à Fed, dans un match qui donnait franchement l’impression d’avoir été gagné « à l’arrache » par Fed, mais pas « au jeu », et que la prochaine fois serait la bonne pour Delpo. Et bien voilà, contrairement à un Soderling ou à un Gonzalez, Delpo a franchi la marche de plus qui lui permettait de battre Fed, et, coup de chance pour lui, c’était en finale de l’US.

    • Antoine 15 octobre 2009 at 16:09

      Sur l’Us Open, il a sauté une marche: il gagne un Gc sans avoir gagné de M1000 avant..

  5. benja 15 octobre 2009 at 15:51

    je ne suis pas un grand fan de Simon, mais sur Shangai, c’est de loin le français le plus convaicant. Jo perd contre un top 10, comme chaque fois et Monfils étrillé par Lubjicic abandon…par dépit mais pas par blessure, ça c’est une certitude et une honte pour ce gamin qui ne grandit pas. Il faisait encore des rallyes de 20 frappes avant d’arrêter alors qu’il n’y a eu aucun fait de match qui aurait le blesser.
    Amon avis c’est parce qu’il y avait 7 spectateurs dans un stade de 15000 places, comme d’hab en asie.

    Simon lui, avec ses armes, tient la route, le top est un peu plus dense cette année que l’an passé d’ou son recul vers la 14, 15° place, ce qui est inespéré pour lui à la base.

    Bon test pour Nadal demain car lubjicic sert très bien.

    Espérons les retrouvailles avec Soderling en 1/2!!

    • Antoine 15 octobre 2009 at 16:08

      Monfils prétend qu’il était malade..S’il l’était, il n’avait qu’à déclarer forfait, sinon, il n’avait qu’à jouer jusqu’au bout; il n’y en avait plus que pour dix ou quinze minutes..Plutôt que de perdre comme un homme, pour reprendre la formule de Safin, il a préféré se barrer comme un minable..

      • Jean Pierre Chewbacca 15 octobre 2009 at 16:14

        Antoine je te kiffe grave!

        • Antoine 15 octobre 2009 at 16:20

          Je me demande s’il y a dans le top 50 un type qui sache aussi peu jouer au tennis que Monfils. Je crois que c’est Agassi qui disait que c’est le potentiel physique le plus mal exploité du circuit. Il aurait la moitié du sens tactique de Simon, il serait dans le top 5 mais Monfils ne sait faire que trois choses: servir, taper un coup droit de temps en temps et limer à trois mètres derrière sa ligne. Il aurait peut être du faire du basket..

    • Ulysse 15 octobre 2009 at 16:36

      Désolé benja mais on ne peut pas vraiment dire « Jo perd contre un top 10 comme à chaque fois ». Depuis qu’il est lui-même top 10, Tsonga a rencontré 8 fois un autre top 10 et a gagné la moitié des rencontres. Il est donc tout à fait à sa place, au contraire de Gilles Simon qui n’a gagné que 2 sur 9 rencontres ou Verdasco qui en a perdu 7 sur 7 dans les mêmes conditions.
      Tsonga fait mieux sur cette statistique (50%) que Djokovic (49%), Del Potro (45%), Davydenko (42%), Roddick (39%) ou … Vilas (45%), mais bien sur moins bien que Fed, Nadal, Borg, Sampras, Agassi, Lendl, Becker, Murray (que fait-il en pareille compagnie ?), Wilander.
      Il me manque Connors, Edberg, Courier et un peu de temps avant de publier.

  6. benja 15 octobre 2009 at 15:51

    « abandonne » sorry

  7. Antoine 15 octobre 2009 at 16:02

    Et pendant ce temps là, dans ce pathétique tournoi de Shangaï déjà marqué par 7 abandons et joué devant un public inexistant, les quarts sont désormais connus.

    Nadal a l’air bien parti pour arriver en demie puisque l’unique victoire de Ljubicic (1-4) remonte à 2005. L’autre quart du haut du tableau pourrait réserver plus de surprise puisque Lopez mène 3-1 contre Soderling mais ils n’ont plus joué l’un contre l’autre depuis 2006. Je pense que l’on va vers une demie qui va rappeler de mauvais souvenirs à Nadal: Soderling !

    En bas du tableau, Djoko va renvoyer Simon. Simon l’a déjà battu une fois mais les trois dernières cette année étaient pour Djoko. Les matchs ont toujours été serrés entre ces deux là mais à part limer et attendre la faute, je ne vois pas bien ce que Simon peut faire et Djoko ne fait pas bcp de fautes en ce moment… Djokovic pourrait donc retrouver soit Stepanek, soit Davydenko. Je dirais plutôt le Russe mais leurs matchs ont été serrés le plus souvent et le H2H est à 4-4.

    En finale, je vois Soderling contre Djoko..

  8. Antoine 15 octobre 2009 at 16:11

    Je remet ici un commentaire que j’avais mis sur le top/flop en réponse à Fiedog:

    Et oui Fieldog, c’est effectivement une plaisanterie ce tournoi de Shangaï.

    On en est maintenant à 7 abandons: Roddick, Acasuso, Zverev, Haas, Del Potro et maintenant Wawrinka et Monfils, sans compter les absents Murray et Federer, théoriquement blessés, ce qui est le cas de Murray.

    D’habitude, les forfaits, blessures, abandons arrivent à Bercy. Cette année on est en avance sur le calendrier..

    Cela commence à gueuler un peu aussi: Nadal en a remis un couche, Roddick s’était exprimé il y a qq jours, Safin hier et Agassi aussi.

    A quand un boycott d’un Masters1000 ? Cela parait néanmoins peu probable puisque le principal responsable de tout cela est ce qui est supposé être le syndicat des joueurs, l’ATP, mais qui en réalité est essentiellement devenu l’organisateur principal du circuit.

    Histoire d’en rajouter une couche et d’aggraver un peu plus les risques de blessure, l’ATP a imposé aux tournois indoor de remplacer l’année dernière la moquette par du dur.

    Cela ne changera sans doute que quand qq joueurs démissionneront de l’ATP et créeront une association qui se fera entendre.. »

  9. Ulysse 15 octobre 2009 at 16:16

    Papier agréable à lire sur la « tour de Tandil » – l’expression est de toi ? Si ça ne nous apprend pas forcément grand chose, ça a le mérite de poser des questions.

    Je suis en accord avec Fieldog sur le fait que la tour de Tandil n’a battu à l’occasion du dernier US open qu’une demie hacienda de Manacor et seulement deux tiers de manoir de Bâle. Pardon, je veux dire, enfin vous m’avez compris.

    D’autre part tu dis que la trajectoire de JMDP est une montée régulière et sans à-coup et s’oppose à celles de Nadal et Djoko. OK pour Nadal mais on disait exactement la même chose de Djoko qui a soigneusement coché toutes les cases dans l’ordre encore mieux que JMDP puisque non content de préparer son AO 2008 par quart puis demi à RG, puis finale à l’USO, il a fait précéder son premier GC de deux victoires en M1000 eux aussi dûment préparés par une finale à Indian Wells. Djoko est donc le vrai champion de la montée régulière, tout ) fait comparable à JMPD sur ce plan, il n’y a que la personnalité plus extravertie et fanfaronne du Serbe qui les opposent vraiment.

    En fait les deux se ressemblent énormément dans le début de carrière :
    - Même montée régulière et inexorable jusqu’au premier GC – et on sait que c’est très rare de subtiliser un GC aux deux usual suspects dans la période 2004-2009.
    - Même gain du premier GC au dépends de usual suspects manifestement diminués
    - Même impression de tennis V3.0 (copyright Colin) dans les bons jours. Déplacement et puissance OK. Trajectoires tirées au cordeau, base de fond de court mais sait tout faire, pas vraiment de point faible sur leauel baser un plan de jeu.

    Djoko a méchamment marqué le pas depuis début 2008 et commence seulement à ressortir la tête de l’eau. C’est un des mérites de l’article de faire ressortir le parallèle possible avec le futur proche de Del Potro, étant acquis que comme son aîné il est appelé aux premiers rôles dans les années qui viennent, la question étant à quelle dose ?

  10. franckie 15 octobre 2009 at 16:18

    toujours agréable de lire des articles sur un joueur en pleine ascension
    je partage l’avis d’antoine.cette victoire à flushing est arrivé à « l’improviste »si je puis dire ainsi;fed avec 50%de premières,je ne peux m’empêcher d’avoir des REGRETS »pour lui sans pour autant déprécier la victoire de l’argentin(le vainqueur ayant toujours raison…)au fond au vu de son état impassible,il ne me donne pas entièrement cette SECURITE MENTALE »que je vois au 3 premiers de l’atp.à venir.

  11. Franck-V 15 octobre 2009 at 16:54

    Au début, je pensais que ce très bon article arrivait un poil en retard, mais au contraire.

    Le flop asiatique de DP permet de remettre en perspective la suite à court et moyen terme, avec plus de recul,après ce premier gros coup à l’US, surtout que le parallèle avec Sampras-Safin a été évoqué.

    Forcément vient se greffer aussi le cas plus contemporain de Djokovic, sa progression régulière et le pont trop loin (pour le moment) après son AO 08 vers la 2° place ATP.

    Mais times are changing, l’hydre à 2 têtes ne va pas revenir éternellement et si elle semble encore là, loin d’un trône seulement ébranlé par ses aléas 2008-2009, on se dirige peut-être vers un jeu de chaises musicales.

    Seulement, maintenant, de 4, ils sont au moins 5 à être impliqués.. en attendant d’autres maturations plus ou moins régulières, car Murray va revenir.

    DP a laissé sa place d’empêcheur de gagner un GC pour devenir un vainqueur potentiel au moins sur 3 des 4 Majeurs.

    Mais des loustics comme Söderling ou Cilic peuvent déjà prétendre à cette cape de tueur démasqué et les plus fragiles du top 5 seront emportés. Verdasco ou Tsonga semblent s’en éloigner…

    Reste la réflexion de DP: « Je t’admire, Roger, je te regardais quand j’étais petit », et là, je rejoins Antoine, Juan Martin n’a que deux ans de plus que Nadal, mais il le regardait sûrement aussi quand il était « petit »… c’est à dire.. il y a plus de 4 ans…

  12. Jean Pierre Chewbacca 15 octobre 2009 at 17:30

    Quand je vois tous ces abandons je me dit qu’ il serait tout de même judicieux de mettre un terme a cette mascarade qu’est la Master Cup, bien qu’elle ne concerne que les(8)ou (10) premiers ,si désistement il y a, j’ ai toujours eu cette impression que pour la plupart d’entre eux la saison se terminait après l‘USO.

    ET que reste t il après cet USO ? Rien d’intéressant au vu des ces dernières années! un MS qui se joue à présent à l’autre bout du monde et semble n’intéresser que les lobbys, pour faire tourner leur foutu machine a fric!des joueurs démotivés et parfois même dans un état semi-dépressif ,pour preuve Nadal na même pas changé sa tenue ,ensuite Paris Bercy tournoi torpillé chaque année par l’absence là aussi de ténors et d’abandon en cascade et qui n’a donc, me semble t il plus aucun intérêt sportif,si on veut préserver l’intégrité physique des joueurs et l’équité il faudra tôt ou tard revoir le calendrier jusqu’à bouger les indéboulonnables tournois du GC supprimer un ou 2 MS et cette tournée Asiatique de merde.Si rien ne bouge je ne serait pas surpris de voir dans quelques temps le tennis faire la une à la place du cyclisme dans la rubrique dopage,une révolution, donc s’impose!

    Après c’est vrai que pour des quiches comme Monfils ou Simon ça ne changera pas grand-chose.

    Guillaume merci pour l’article.

  13. Guillaume 15 octobre 2009 at 17:39

    Salut à tous. Comme précisé en intro, ce papier a été rédigé le lendemain même de la finale mais, pour cause congé et accès Internet plus que limité, il s’est trouvé repoussé aux calendes grecques. Ce qui tombe bien puisque, en bon historien antiquaire, j’ai toujours préféré l’analyse avec le recul plutôt que la réaction à chaud.

    Voyant les deux dernières sorties de Poulain (défaite contre ERV à Tokyo et abandon contre Melzer à Shanghai), je me suis dit que cet article s’imposait alors, rapport aux questions qu’il soulève en deuxième partie.

    Pour répondre aux uns et aux autres.

    @ Fieldog : bien sûr, Safin avait écrasé Sampras quand Fed n’a perdu « qu’en » cinq sets. Mais pour le parallèle effectué c’est la force du symbole qui compte, celui de la défaite de l’habitué des lieux face au jeune impertinent (mais je te pardonne vu que toi non plus tu n’es pas fan de Pete ;) )

    @ Colin : Pas de malentendu, je n’ai jamais dit que la finale avait été mauvaise. Bien meilleure que les deux précédentes, ça ne fait pas un pli. On a même vu pas mal de belles choses. Par contre, là où je m’insurge (oui Monsieur, farpaitement), c’est concernant la courbe de Marat. Disons que moi je l’ai toujours perçue ainsi (ça vaut ce que ça vaut) : très bonne fin d’année 2000, fantômatique en 2001… jusqu’à l’US Open où il affirme qu’avoir fait une demi-finale et donc rendu les « honneurs » à son statut de tenant du titre fait qu’il ne considérera pas 2001 comme une mauvaise saison. Derrière, le Russe va enquiller une saison 2002 qui sera, après 2000, sa plus régulière dans l’excellence : finale en Australie (deux superbes matchs contre Sampras et Haas, tous deux Tops 10), finale à Hambourg, demi-finale à Roland, victoire à Bercy plus une certaine constance au stades des quarts de finale (« certaine » parce qu’il reste Marat et qu’il foire par exemple son US Open) et un superbe parcours en Coupe Davis. Il est tellement régulier cette année-là qu’il pointe Top 3 à l’ATP.

    @ Ulysse : Djoko régulier dans sa progression ? Je n’ai jamais trop eu cette sensation. Honnêtement, Djoko, qu’avait-il fait jusque mai 2006 ? Pas grand-chose, hormis une demi-finale au petit tournoi de Zagreb. Soudain, il déboule avec un quart de finale à Roland-Garros, où il sort Monfils, Haas et Gonzo. Boum, t’as rien vu venir que je suis déjà là. Idem (bon là c’est plus subjectif) quand il enchaîne en deux semaines finale à Indian Wells / titre à Miami en 2007. Bien sûr, ses titres à Amersfoort et Metz fin 2006 avaient laissé présager du potentiel, un huitième à l’OZ 07 aussi, mais de là à le voir aussi vite débouler dans le cercle très fermé des chasseurs de TMS, au plus fort de la domination de Fed – Nadal… C’était quand même inattendu, non ? Alors que Delpo, c’est pom-pom-pom-pom (imiter Baloo du Livre de la jungle version Disney), chaque chose en son temps. La seule marche qu’il ait sauté, c’est celle de la finale perdue en GC, comme le relève si bien Antoine.

    Bon, je reviens dans un second post pour le match calling du jour.

    • Antoine 15 octobre 2009 at 18:00

      J’ai un peu de mal à suivre ce raisonnement sur le parallèle Djoko-Del Potro:

      Quand Djoko gagne à Melbourne en janvier 2008, cela fait neuf ou dix mois qu’il cartonne sur dur: plusieurs MS, en battant deux fois Federer, en battant également Nadal dans le même tournoi, au point d’ailleurs que quand arrive la finale de l’Us Open, personne n’aurait été surpris qu’il gagne contre Federer. Il passe à côté et le Suisse l’emporte en trois sets mais c’était tout sauf trois sets sans bavure, contrairement à la finale de l’année suivante ou jouant bien mieux Federer en met également trois à Murray. Il a grimpé toutes les marches et Melbourne vient récompenser son niveau moyen des mois précédents..

      Del Potro, c’est un peu pareil: il cartonne sur dur depuis un an mais à un niveau globalement inférieur à ce que Djoko avait montré: il ne gagne aucun MS, ne bat ni Federer, ni Murray et sa seule victoire marquante contre un du Top 4 est sa victoire à Miami contre Nadal qui venait de remporter Indian Wells. sa victoire à Flushing est donc plus surprenante que celle de Djoko à Melbourne. Il gagne un GC sans avoir été en finale avant et sans avoir jamais remporté un MS..

      Dans les deux cas, ce qui leur a permis de gagner, c’est un Federer moyen: moyen, voire médiocre en demie à Melbourne, moyen à nouveau globalement sur la finale à Flushing ou plutôt bon durant un set et demi et moyen ensuite avec surtout un service complètement déficient. On ne peut pas gagner une finale de GC sur surface rapide avec un service pareil si l’on n’a pas une quiche en face, ce qui est rarement le cas. D’ailleurs finalement les deux finales de Gc perdues par Federer cette année l’ont été pour la même raison: un service aux abonnés absents….

    • Guillaume 15 octobre 2009 at 18:14

      Ce que je veux dire, c’est que del Potro cela fait des mois que je le vois venir gros comme une maison. Lentement mais sûrement, je l’ai vu progresser et se rapprocher, step by step, des meilleurs. De Stuttgart 2008 (avant : blessures) à l’US Open 2009, sa progression (certes accélérée) n’en reste pas moins hautement régulière, voire prévisible. Par exemple, tout le monde savait qu’il avait les moyens de viser un quart à l’US 2008. Tout le monde savait qu’il pouvait viser le dernier carré à Roland en 2009. Et tout le monde s’attendait à le retrouver en finale de l’US Open (cf concours de pronos, où la majorité des pronostiqueurs donnent Fed – Delpo en finale).

      Alors que Djoko… Qui l’attendait réellement en quarts de Grand chelem dès Roland-Garros 2006, alors que son CV s’ornait d’une demi-finale à Zagreb comme meilleure performance ? Qui l’attendait finaliste à IW et vainqueur à Miami au vu de son début de saison 2007 ? A ces occasions, il effectue réellement des bons spectaculaires.

      @ Alex : pour Sampras, 90 -> 92, pas 93. Pour moi, la « sortie du tunnel » de Pete, c’est sa finale à Flushing en 92.

  14. Alex 15 octobre 2009 at 18:02

    Sampras a mis trois ans et non deux à confirmer : 90 =>93.Pour un fan acharné du Grec c’est impardonnable ! ;)

  15. Pierre 15 octobre 2009 at 19:17

    Personnellement,j’ai beau être convaincu par l’efficacité du jeu de Del Potro, j’avoue que le spectacle me lasse vite : passé la période de surprise béate, les missiles en cadence du fond du court finissent par fatiguer.
    Qu’on se comprenne bien : je trouve le bonhomme attachant, malgré ses t-shirts sans manches et son tennis de bûcheron, mais j’adorerais qu’il se mette à varier son jeu, à travailler la volée pour finir ces points où il s’est tant ouvert le court, à tenter finalement autre chose que l’estocade du fond. Celui que tout le monde proclame ambassadeur du tennis moderne ferait une fleur à ce sport en ne l’enfermant pas dans les mêmes schémas de jeu que ceux pratiqués sur le circuit féminin.
    Évidemment, quand les résultats sont au rendez-vous, il n’est pas toujours utile de révolutionner son fond de jeu et c’est ce qui me fait dire que cette victoire méritée arrive néanmoins un peu tôt : l’argentin verra-t-il l’intérêt de faire évoluer son tennis ?
    Et puis c’est un peu dommage d’avoir à se dire que, au fond, Federer aurait plus perdu le match que Del Potro ne l’aurait gagné : il eût sans doute mieux valu pour l’Histoire que Fed se fasse proprement surpasser par la jeune garde…ce qui pourrait arriver en 2010.

    • Franck-V 15 octobre 2009 at 20:02

      Certes, reste l’impression que c’est plus Federer (comme souvent)qui ne termine pas le travail mais on ne peut pas être trop exigeant avec un nouveau promu (et novice)en finale de GC.

      Cela demeure un exploit que n’ont accompli ni Djokovic, ni Murray..

       » ce qui pourrait arriver en 2010. »

      Aucune idée, avec ce qui devait arriver en 2009, joker!

  16. MarieJo 15 octobre 2009 at 21:12

    pour avoir vu djoko faire son parcours à roland en 2006, entre autres le match de gonzo et celui de rafa, je l’avais déjà trouvé très bon, et avec Isabelle,la baroudeuse de service, on était tout de suite tombées d’accord pour dire que ce gars là allait grimper vite.
    delpo, lui on a eu l’impression qu’il n’avait pas toutafait fini de grandir quand on l’a vu débouler, il était bcp moins costaud et qques blessures ont ralenti sa progression (blessé au dos en 2007).

    pour moi, Djoko avait bien plus dominé fed sur sa finale de l’US avant de vendanger ses oportunités, que delpo qui lui a du ramer et batailler jusqu’a ce que fed lâche au 5è. Sans compter leur attitude face à fed ou rafa…

    bref, malgré les similitudes qui existent entre les 2, il y a aussi bcp de divergences, et si djoko n’a pas eu d’autres oportunités depuis l’ao 2008, pas sûr que cela se présente plus vite pour delpo dès 2010… enfin wait and see !

  17. Jean 15 octobre 2009 at 22:07

    Moi, j’ai surkiffé la victoire de DP, alors que si un tel joueur s’était présenté dans les 80’s, j’aurais certainement été horrifié. Mais comme le dit Bob « Antoine » Dylan, the time they are a-changin’. Et qu’il n’ait pas remporté de MS avant ne fait que confirmer l’admiration que je peux avoir pour les joueurs non favoris qui s’impose à leur première grande échéance. Pas tous, j’aurais préféré manger un rat cru que de voir Chang remporter RG, mais contre Nadal et Federer, la perf est de taille, par les temps qui courent.

    Son jeu : alors que les explosions de Nadal et Murray, l’évolution du jeu de Djokovic voire Federer, faisait craindre l’entrée dans une ère du « tout sécuritaire », l’homme vient de mettre un grand coup de pied dans la fourmilière et de redorer le blason terni depuis la fin des Agassi et Safin des frappes rapides et tendues, sans marge de sécurité au dessus du filet, c’est déjà pas mal. Ce qui m’épate assez, c’est sa capacité à pouvoir jouer complètement indifféremment croisé ou décroisé dans les positions excentrées.

    Son physique : Guillaume parle d’un jeu de jambe excellent pour sa taille (tout au moins sur cette surface), il faudrait voir si ce type de déplacement à coup de grandes enjambées ne se généralise pas, on en avait beaucoup parlé au sujet de Federer, comme une adaptation de la course des grands gabarits. On n’est pas du tout dans un type de déplacement à la Connors ou Agassi, DP frappe souvent en mouvement, sans ajustements. Et comme il possède aussi une capacité pas si évidente à courir tout en préparant très tôt, il gagne du temps malgré ses grands segments.

    Son mental : j’aime bien sa démarche de paresseux narcoleptique, à se demander parfois si il va réussir à frapper un service. Entre les points, il ferait passer le Mecir des mauvais jours pour une ado hyperactive à un concert de Tokyo Hotel. Mais tout cela pourrait bien révéler un souci d’économie un peu du même genre que celui de Federer et sa semi-somnolence. En tout cas, il a réussi à se remettre dans le bon sens après un début de partie mentalement très mal engagé. Et surtout il aura fait preuve de qualités de natural born killer qui ont manqué au bon samaritain Roddick en finale de Wimbledon, cette assurance dans les moments chauds qui définit un champion. Tout cela c’est pour l’existant, le futur dépend de beaucoup de choses, sa capacité à évoluer, son mental. Il a maintenant un statut à assumer.

    On a quand même eu cette année trois finales de GC sur quatre qui sont allées au cinq sets !

    Et super article, il est bien ce petit Guillaume.

    • Guillaume 16 octobre 2009 at 08:05

      Bien vu pour l’ado hyperactive à un concert de Tokyo Hotel. J’ai eu l’occasion – juste pour le boulot, pas de méprise :) – de me rendre à un de leurs concerts… Et bien crois-le si tu veux mais les vigiles nous ont confié que faire la sécurité d’un concert de métalleux était plus reposant !

  18. benja 16 octobre 2009 at 08:54

    Ci-dessous le classement de la Race donnée hier dans l’EQUIPE.FR

    LE CLASSEMENT DE LA RACE

    1. Roger Federer (SUI) 9855 pts – Qualifié pour le Masters
    2. Rafael Nadal(ESP) 8425 pts – Qualifié pour le Masters
    3. Novak Djokovic (SER) 6140 pts – Qualifié pour le Masters
    4. Andy Murray (ECO) 6040 pts – Qualifié pour le Masters
    5. Juan-Martin del Potro (ARG) 5850 pts – Qualifié pour le Masters
    6. Andy Roddick (USA) 4365 pts
    7. Fernando Verdasco (ESP) 3065 pts
    8.Robin Söderling (SUE) 2820 pts
    9.Fernando Gonzalez (CHI) 2780 pts
    10. Jo-Wilfried Tsonga (FRA) 2640 pts
    11. Nikolay Davydenko (RUS) 2630 pts
    12. Marin Cilic (CRO) 2205 pts
    13. Gilles Simon (FRA) 2105 pts
    14. Tommy Robredo (ESP) 2040 pts

    Barême des points à Shanghai (à ajouter à ceux déjà comptés)
    250 points pour une qualification en demi-finales
    510 points pour une qualification en finale
    910 points pour la victoire

    Ca voudrait que si Nadal gagne à Shangai (ce qui est loin d’être fait) il reviendrait à 500 pts de Fed avant Bercy…

    Voila qui pourrait être sympa pour les Masters, imaginez une finale Fed-Nadal pour la place de numéro 1 en fin d’année. Et l’Atp de profiter de ce petit coup de pub bien opportun!!

    • benja 16 octobre 2009 at 08:56

      plutot 650 pts car les pts des 1/4 de Shangai sont déjà comptés!

      enfin, ça ne change pas grand chose, ça oblige Nadal de gagner et Shangai et Bercy s’il veut renverser la tendance.
      Pas gagné, ça!!

    • Ulysse 16 octobre 2009 at 18:33

      Benja,
      Intéressant les chiffres de la Race. Il semble que la qualif aux Masters va se négocier aux alentours de 3200-3400 points. Mes pronostics sont donc – hors blessures :
      - Roddick qualifié (c’est maintenant sur)
      - Verdasco en ballotage très indécis, il faut quand même qu’il arrive en quarts à Bercy et ce n’est pas la grande forme.
      - Soderling en ballotage favorable, vu sa bonne dynamique,
      - Gonzalez et Tsonga condamnés à la finale à Bercy s’il veulent êtyre de la fête, et ça ne suffira peut-être pas pour Jo.
      - Davy peut se contenter d’un quart ou d’une demi à Bercy et peut encore se faciliter la route s’il sort Djoko demain.
      - Cilic et Simon doivent gagner Bercy s’il veulent conserver une chance,
      - Pour les autres circulez c’est fini.

      Bien sur la sélection peut être facilitée par deux ou trois forfaits opportuns comme celà arrive chaque année. dans ce cas je mets une pièce sur Soderling, Verdasco, Tsonga, Davy.

      Nota : les points pour SF, F et W dans un M1000 sont 360, 600 et 1000. Les chiffres que tu donnes incluent les 90 points déjà empochés automatiquement à cause du Bye sauf le 250 que je ne comprends pas (devrait être 270).

  19. Franck-V 16 octobre 2009 at 11:21

    Oui, mais entretemps , Federer jouera Bâle avant Bercy.

    victoire de Davy ce matin, il passe à 2880 points.

    ça change vite…

    6. Andy Roddick (USA) 4365 points
    7. Fernando Verdasco (ESP) 3065 points
    8. Nikolay Davydenko (RUS) 2880 points
    ————————————————-
    9. Robin Söderling (SUE) 2820 points
    10. Fernando Gonzalez (CHL) 2780 points
    11. Jo-Wilfried Tsonga (FRA) 2640 points

    • colin 16 octobre 2009 at 11:47

      ça change d’autant plus vite que Soderling est en train de jouer contre Lopez… en perdant le premier set d’ailleurs, mais s’il gagne il repasse illiko devant Davydenco

  20. Franck-V 16 octobre 2009 at 12:24

    D’autant plus vite que Soderling vient de perdre le match.

    Status quo donc et mauvaise opération pour lui en vue de Londres.

    Très bonne pour Nadal, par contre en vue de la finale à Shanghaï, sachant que Lopez devrait se coucher gentiment sans faire d’histoire.

    Nadal va même être boosté par cette nouvelle avant son match contre Ivan.

    • MarieJo 16 octobre 2009 at 13:08

      quand je pense qu’on aurait du avoir delpotro à la place de lopez… c’est vraiment dommage ! mais lopez n’a pas démérité sur ce match, il a bien servi et volleyé, ça a du mérite de nos jours et a fait du slice sur le revers de sod, apparement une recette magique pour gagner les points ! pas sur que delpo aurait choisi la même voie !

      rafa ljubi, c’est sur qu’avec lopez en ligne de mire, ça ouvre des perspectives pour nadal ;)

      pour lopez c’est sa meilleure perf en MS, une demi, ça serait dommage qu’il fasse un non match, en tous cas il fait bien les affaires de son pote fernando !

      bon le flop de la semaine (je prends un peu d’avance karim) c’est le manque de pékins dans les gradins… les tribune officielles sont désespérément vides et le reste arrive à peine à remplir pour rafa et djoko ! je me demande combien de spectateurs il y a pu avoir pour le davy/step un peu plus tôt ! c’est un tournoi fantômatique de ce point de vue, ça ne m’étonne qu’à moitié que les joueurs se désinterressent et abandonnent en serie ! moi je ferai carrément la tronche si on m’obligeait à jouer un MS à l’autre bout du monde avec quasiment pas de public avant les 1/4…

  21. Guillaume 16 octobre 2009 at 14:25

    Disons que l’ATP a réussi à créer un Master Series encore moins intéressant que Bercy (qui du coup pourrait bien retrouver le sourire cette année).

    Le calendrier est mauvais, les joueurs fatigués et dans l’ensemble pas trop motivés, le public aux abonnés absents – et ça, c’est une nouveauté par rapport à l’époque où il se jouait à Madrid. Au passage, ce dernier critère devrait entrer en ligne de compte dans les obligations de participer aux tournois. Parce que, franchement, c’est limite manquer de respect aux joueurs que les obliger à jouer devant si peu de monde.

    Plus globalement, je me demande jusqu’où les tops joueurs trouvent encore un intérêt à la saison indoor. Dans les faits, Shanghai ressemble plus à un tournoi 500 qu’à un MS. Quant au Masters, je ne peut pas m’empêcher de penser que depuis quelques années il s’apparente plus à un « super Master 1000″ qu’à un « cinquième Grand chelem ».

    PS : et pendant ce temps Gilou fait bien des misères à Djoko. Je ne peux pas voir le match, donc impossible de dire si c’est dû à un bon Simon ou à un mauvais Djoko, mais le Français m’épate réellement, ces derniers temps.

    • Franck-V 16 octobre 2009 at 14:48

      L’intérêt de ces 2 derniers MS de fin de saison est surtout pour les joueurs en demi-teinte , blessés ou hors jeu pendant le pic de la saison alors que ceux qui ont animés l’année se reposent ou n’y sont plus.

      ex: Federer, Murray, Roddick, Del Potro, Soderling

      et d’autre part Nadal, Djokovic, Davydenko, Simon.

      En plus je trouve le niveau de Shanghaï MS 1000 plus bas que Pékin MS 500.

      C’est du n’importe quoi…

      Faut reconnaître que la vraie saison est terminée après l’US Open.

      • Antoine 16 octobre 2009 at 15:19

        Il faut déclasser rapidement ce tournoi: les trois quarts des tribunes sont vides. C’est sur que le tournoi de Pékin était plus intéressant.

    • rony 16 octobre 2009 at 16:26

      Simon a laisser passer une bonne opportunitée.
      Sur le 3eme set il n’était pas fichu de gagner une seule mise en jeu et ce malgré un djoko à bout de souffle;manque de lucidité.

  22. rony 16 octobre 2009 at 16:12

    Nadal n’arrive pas à retrouver son physique et c’est tout son jeu qui se disloque.Ljubic est pataud comme un éléphant et il n’y arrive pas.
    Il reste à Nadal sa combativité mais c’est pas suffisant,surtout face à des attaquants.

    • Guillaume 16 octobre 2009 at 17:02

      ‘Lo Rony ! Ljubi accuse largement son âge dans les déplacements. C’est dommage car il conserve une très belle qualité de frappe. Ca part vite, assez fort, et avec une gestuelle très déliée. Je ne me rappelais pas qu’il avait un aussi joli revers.

      Et allez, 8e abandon du tournoi. Doit-on encore appeler cette mascarade un M1000 ?

      • rony 16 octobre 2009 at 17:17

        Lol;)moi à son age je gambadais comme un lapin,il à que 30 ans je crois.

    • colin 16 octobre 2009 at 17:14

      Il n’empêche que les deux top4, eux, sont toujours là en 1/2 finale.
      Pour le reste, sachant que Del Po a des bobos, on se doutait bien qu’il y avait une quinzaine de joueurs qui étaient susceptibles d’accompagner Rafa et Djoko en 1/2. Bon ben voilà, pour le coup c’est Lopez et Davy qui s’y collent, comme c’étaient Cilic et Soderling à Pékin. Pourquoi pas? C’est bien aussi le changement.

      • rony 16 octobre 2009 at 17:20

        Davy me semble le plus frais en cette fin de saison avec la perspective de Londres (et les dollars qui vont avec)il est plus motiver que jamais.

  23. Antoine 16 octobre 2009 at 17:42

    Je n’ai vu que quelques jeux du match Nadal Ljubicic mais sur ce que j’ai vu dès qu’il y avait un échange de plus de deux ou trois frappes, Ljubicic faisiait la faute. Avait il une chance sérieuse de gagner ce match ? Je n’en ai pas eu l’impression même si sur le peu que j’ai vu Nadal semblait très moyen.

    En tout cas, voici donc le 8ème abandon du tournoi. Encore deux et celui-ci aura été pourri du début jusqu’à la fin…

    • rony 16 octobre 2009 at 17:52

      Normale Ljubicic s’était blesser à l’aine et balançait à l’emporte pièce sur la fin.

  24. Antoine 16 octobre 2009 at 18:06

    Nadal, Djoko, Davydenko : je pensais bien qu’ils se qualifieraient. la surprise pour moi, cela a été de voir Lopez battre Soderling. Le Suédois n’a pas été mauvais, loin de là, mais Lopez a vraiment sorti un grand match à partir du moment ou il était mené 4-2 au premier set…

  25. Ulysse 16 octobre 2009 at 18:07

    Je ne suis pas persuadé que le calcul de Fed de passer son tour à Shangaï soit si malin que ça dans la mesure où il joue après à Bâle. Vu le parcours tranquille du top 4 à Shangaï, le Suisse aurait eu une forte chance de grapiller sans se forcer les 600 points d’une finale, avec la possibilité d’engranger un nouveau M1000 en bonus sans se fatiguer. Pour une semaine sans tournoi de préparation, en indoor, il peut surement négocier avec l’organisation ses temps de jeu pour n’avoir même pas besoin de s’adapter au fuseau horaire. Shangaï est peut-être un tournoi merdique mais en attendant c’est un M1000.
    Il fera bien un jour de laisser tomber son record puéril du nombre de Tournois de Bâle remportés d’affilée.

    • colin 16 octobre 2009 at 18:46

      Son but ultime, c’est d’arriver à remporter un jour le fameux tournoi de Paris Bercy, seul tournoi mythique à lui échapper encore et toujours.

      La coupe davis et les JO viennent ensuite (loin derrière, évidemment).

    • Franck-V 16 octobre 2009 at 19:02

      Eh non colin, il reste aussi le fabuleux MS de Shanghaï à gagner (seulement remporté en Masters Cup dans cette ville) qui nous ravit chaque jour de cette semaine de ses matchs d’anthologie.

      Monte Carlo est bon pour un retour de noce et Rome pour la bénédiction du Saint Père.

    • Franck-V 16 octobre 2009 at 19:07

      Les derniers objectifs de Federer.

      -Gagner l’AO sur 2 surfaces différentes (RA et PX) comme Wilander, même Dédé n’a pas fait ça!

      -Gagner la Masters Cup sur 3 continents différents (Shanghaï, Houston, Londres)

      -Gagner Madrid en hard indoor et sur TB, ça c’est fait (en même temps, c’est rajouté pour le fun).

      Comme dit Colin, la Coupe Davis et les JO, c’est très très loinnnnnn derrière ;-)

    • Alex 16 octobre 2009 at 21:46

      Ulysse,en fait de record puéril tu parles du pouvoir du cœur sur la raison.Les deux se rejoignant si Fed prouve par des résultats éclatants au Masters et Bercy en bonus le bienfondé de s’être épargné un long voyage en Asie.Il est le dernier du top 4 cette année à viser un titre national du cœur après Nadal à Barcelone,Djokovic à Belgrade et Murray au Queen’s (même si ce dernier est Écossais en fait).

      Fed a mis longtemps à le gagner ce tournoi,perdant deux fois en finale je crois en 00 et 01 contre Enqvist et Henman,il rattrape le temps perdu -contredisant en cela Trust- et je pense qu’il met Basel au dessus de Bercy et Shanghaï,et prouve lui aussi qu’il est au dessus des calculs comptables mesquins,malgré son côté de gestionnaire habile.

      Je crois que cette tournée asiatique est bien pour le tennis de là-bas et pour la pluralité continentale des grands évènements mais ce Shanghaï et ses satellites tombent peut-être mal dans la saison,mal placés.Toute la fin de saison devrait se dérouler dans une même portion terrestre,pour plus de cohérence et moins de décalage horaire.

      Pour les pronos, je verrais bien le Serbe enlever SON grand titre de la saison à Shanghaï,une façon un peu biaisée de conserver un titre enfin,et s’il pouvait battre Rafa en finale et prendre ainsi une belle revanche des finales de MC et Rome..mais cuidado con Lopez !

      @ Marie-Jo,oui, les nouveaux et des anciens sont bien timides ! Vous vous retrouvez entre initiés,toujours les mêmes sept ou huit..il faut dire qu’il est difficile d’être pertinent et novateur après les plumes et/ou historiens et/ou techniciens que vous êtes.

      Vous auriez deux trois liens moins moisis du slip que Justin,juste out ?? Merci d’avance..

      PS : message à ses employeurs séquestreurs ,libérez Karim !!!..

      • Antoine 16 octobre 2009 at 21:49

        Tiens Alex: un lien de Marie Jo excellent pour ce qui est de Shangaï:

        http://www.fromsport.com/c-4.html

      • MarieJo 16 octobre 2009 at 22:18

        faut arrêter de penser qu’on va vous manger tout crus assaisonnés avec une vinaigrette spécial gourmets parce que vous avez de l’apréhension à poster ici. ça n’est pas le cas, au contraire un peu de sang frais nous ferai le plus grand bien, d’ailleurs, on peut très bien avoir le même point de vue et le défendre différement.

        moi j’ai l’impression qu’avec la rentrée et la phase de décompression post US open, l’intérêt de participer ici ou ailleurs est retombé comme un soufflé ! comme si bcp de personnes étaient arrivées à être quasi blasées du tennis… ce n’est pas propre à 15LT, mais un peu tous les sites s’en ressentent.

        on vit une époque formidable au niveau du tennis, mais c’est dommage que 1 ou 2 joueurs et les grands évènements polarisent l’ensemble des interventions, et que les plus mordus se retrouvent ici à faire pilier de comptoir.

        donc, les jérôme, mathias, cédric, mustapha, bastien, alexis, benoit, christian C et K, antsiran, kenny, le chat, hasek, julie, andrei, alfred, thomas, baptiste, fawaz… la liste est non exhaustive !
        bref vous êtes passés où ? revenez on attend que vous !

        @ karim, on sent que tu es très occupé à rédiger le prochain top flop, tu te fais rare ;)

        • Hasek 16 octobre 2009 at 23:17

          mot d’excuse des parents: malade depuis 10 jours :’( … sans parler de la Livebox

  26. Franck-V 16 octobre 2009 at 18:58

    C’est vrai que Shanghaï est un MS au rabais, vu la tournure mais qui rapportera quand même ses 1000 pts.

    A partir du moment, où Fed zappait Tokyo, il n’allait pas aller en Asie rien que pour le MS Chinois, car pour le coup, c’était vraiment de la fatigue en sus… risque de blessure et du coup il aurait pu se joindre lui-même à la charrette d’abandons.

    En supprimant les 2 tournois en Asie, il se donne du temps en plus.
    Del Potro n’a pas ramené grand chose… sauf la fatigue du voyage, un poignet suspect et la confiance envolée, et ceux qui sont allés loin au Japon et en Chine en subiront aussi les effets, on verra.

    Je ne crois pas qu’il vise un record particulier à Bâle, il aime ce tournoi et s’y sent bien. Et puis sa ville le voit jouer un peu sans que ça surcharge son programme de fin de saison.

    Bonne remise au point sans trop de pression avant Bercy peut-être mais surtout Londres.

    Ce n’est pas le cas de Nadal avec Barcelone au mileu des 3 MS sur TB… mais lui, cette année, forcément , est frais en fin de saison.

  27. MarieJo 16 octobre 2009 at 19:28

    salut la troupe !
    8 abandons, c’est presque un coup monté de la part des joueurs en lice à shanghai si je me fais l’avocate du diable je dirais même que ç’avait été prévu en guise de protestation :)

    autre chose : je m’étonne que l’on ait autant d’abonnés qui ne postent presque pas. c’est quand même pas qu’on vous fait peur ??? je rappelle qu’on ne mord pas et que tous les nouveaux sont bienvenus ;)

  28. Antoine 16 octobre 2009 at 22:05

    Les M1000 n’ont aucune légitimité particulière, a fortiori depuis que les finales se déroulent en deux sets gagnants. La catégorie n’est d’ailleurs pas homogène: Indian Wells et Miami qui comportent un tour de plus de que les autres sortent nettement du lot.

    Je préfère nettement un tournoi de la catégorie d’en dessous, comme Pékin la semaine dernière à cette pantalonade qu’est le tournoi de Shangaï qui mérite d’être déclassé faute de spectateurs. Ce sera peut être le cas si c’est pareil l’année prochaine.

    Il n’est pas très difficile d’imaginer la façon raisonnable de réformer le circuit mais la probabilité que cela se produise est faible.

    En attendant, je suis surpris du commentaire d’Ulysse. Il me parait évident que Federer a bien fait de ne pas se déplacer en Asie et de se reposer et je ne vois rien de criticable au fait qu’il participe au tournoi de Bâle. Qu’aurait il à gagner à venir jouer à Shangaï ?? Une place en finale ou un titre ? Et alors ? Quelle importance ? Aucune. Ce qui l’intéresse, selon ses déclarations post défaite en finale de l’US Open, c’est de terminer l’année numéro un, le Master’s et Bâle. Je trouve cela très bien et s’il gagne ces deux tournois, il terminera de toute façon numéro un donc je ne vois pas le problème. Encore mieux: il y a une chance pour qu’il joue bien à Bercy ce qu’il n’a jamais fait…

    Gagner des tournois de seconde zone en Asie pour ramasser des points, c’est bon pour ceux qui veulent se qualifier pour le Master’s. C’est bon pour Tsonga, Soderling, Davydenko ou autres…Ce n’est pas du niveau de Federer.

  29. Franck-V 17 octobre 2009 at 13:46

    ALLEZ CANAPE MAN!!!

  30. fieldog38 17 octobre 2009 at 14:43

    Vu comment Lopez balance le 1er set depuis la perte de sa mise en jeu, je ne serai pas surpris qu’un 9ème abandon vienne grossir les rangs de ce déjà culte MS de shanghai…

    Je ne pensais jamais dire ça un jour mai…vivement Bercy :)

    PS : @ Karim : reviens, je serai moins méchant au prochain round… ;)

  31. Antoine 17 octobre 2009 at 15:04

    Assez pitoyable Lopez, et un parfait contraste avec son match d’hier contre Soderling ou je ne l’avais pas vu jouer si bien..Visiblement pour Nadal, un match contre un autre Espagnol, c’est déjà gagné au vestiaire..Peut être aussi que Lopez va finalement abandonner…

    Quand à l’autre demi finale, Djoko a fait très fort pour filer le match à Davydenko..

    Pronostic; abandon de Davydenko en finale, victoire nette et sans bavure de Nadal..Un grand tournoi décidément..

  32. Franck-V 17 octobre 2009 at 15:06

    En même temps, c’était attendu.. blessure ou pas.

    Le grand Rafa est de retour :-)

    Je lol quand même des fois qu’on me prenne au sérieux…

  33. Jean 17 octobre 2009 at 15:07

    Quel suspense ! Va-t-il rester, va-t-il pas rester ? Il reste, quel courage ! Finalement oui, Nadal va peut-être être le seul à terminer ce tournoi sur ses deux pattes, quelle ironie !

    • Jean 17 octobre 2009 at 15:08

      Ah non, il reste pas !

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